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Arvert

Arvert (prononcĂ© [aʁ.vɛʁ]) est une commune du Sud-Ouest de la France, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Charente-Maritime (rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelĂ©s les Alvertons et les Alvertonnes[1].

Arvert
Arvert
Le centre-ville depuis la route de Villeneuve, en venant d'Étaules. Au second plan, l'Ă©glise Saint-Étienne (XVIIe siĂšcle).
Image illustrative de l’article Arvert
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente-Maritime
Arrondissement Rochefort
Intercommunalité Communauté d'agglomération Royan Atlantique
Maire
Mandat
Marie-Christine Peraudeau
2020-2026
Code postal 17530
Code commune 17021
DĂ©mographie
Gentilé Alvertons
Population
municipale
3 672 hab. (2020 en augmentation de 9,38 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 140 hab./km2
Population
agglomération
11 935 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 44â€Č 30″ nord, 1° 07â€Č 36″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 25 m
Superficie 26,22 km2
Unité urbaine La Tremblade
(ville-centre)
Aire d'attraction La Tremblade
(commune du pĂŽle principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de La Tremblade
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Arvert
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Arvert
Liens
Site web arvert.fr

    Tirant profit de sa situation au cƓur de la presqu'Ăźle d'Arvert et du Royannais, dans la frange continentale de la cĂŽte de BeautĂ© et en bordure du cĂ©lĂšbre bassin ostrĂ©icole de Marennes-OlĂ©ron, entre Seudre, Gironde et ocĂ©an Atlantique, Arvert est un petit pĂŽle urbain Ă  vocation rĂ©sidentielle de la « grande banlieue » Ouest de Royan, centrĂ© sur le tourisme, le commerce et les services. Il compte deux ports ostrĂ©icoles, Coux et La GrĂšve Ă  Duret. Selon l'Insee, Arvert appartient Ă  l'aire d'attraction de La Tremblade.

    Connaissant depuis 1960 une croissance dĂ©mographique rĂ©guliĂšre, cette petite citĂ© de 3 672 habitants au dernier recensement de 2020 forme avec La Tremblade, Étaules et Chaillevette une conurbation comptant 11 962 habitants, au centre d'une communautĂ© d'agglomĂ©ration Royan Atlantique forte de 82 277 habitants (2016).

    Ancienne baronnie sous l'Ancien rĂ©gime, « capitale » historique de la presqu'Ăźle, Arvert dispute Ă  La Tremblade le titre de chef-lieu de canton au moment de la RĂ©volution, mais doit finalement s'incliner devant cette derniĂšre. MarquĂ©e par l'ostrĂ©iculture, puis par la sylviculture au moment de la plantation de la vaste forĂȘt de la Coubre, elle s'adapte Ă  la grande vogue du tourisme balnĂ©aire qui prend son plein essor dans la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle. De nos jours, elle subit fortement l'influence de Royan, principal centre Ă©conomique du Sud-Ouest du dĂ©partement.

    GĂ©ographie

    Présentation

    « Ici on voit tout, on court sur le faĂźte des murs — oĂč l'on peut s'allonger dans les hautes herbes face au ciel sans ĂȘtre aperçu du village et dans le fond, vers l'ocĂ©an, le clocher d'argent de Marennes »

    — Michel Braudeau, Naissance d'une passion, 1985 —

    Carte de la commune d'Arvert au sein de la Charente-Maritime
    Position d'Arvert en Charente-Maritime.

    La commune d’Arvert est situĂ©e au sud-ouest du dĂ©partement de la Charente-Maritime, au cƓur de la presqu'Ăźle d'Arvert et de la frange continentale de la cĂŽte de BeautĂ©. Constituant un des principaux maillons d’une petite conurbation de 11 630 habitants regroupant Ă©galement les villes de La Tremblade (principal pĂŽle urbain du secteur), d’Étaules et de Chaillevette — et dans une certaine mesure, la ville voisine des Mathes — elle peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme partie intĂ©grante de la « grande banlieue » Ouest de Royan, principal centre urbain et pĂŽle Ă©conomique des environs. Administrativement parlant, Arvert appartient au canton de La Tremblade et Ă  l’arrondissement de Rochefort.

    Petite ville en pleine croissance depuis plusieurs annĂ©es, Arvert bĂ©nĂ©ficie tout Ă  la fois de sa situation dans le bassin de Marennes-OlĂ©ron — premier centre de production ostrĂ©icole europĂ©en — et de la proximitĂ© des infrastructures touristiques de la cĂŽte de BeautĂ©. La commune est proche de plusieurs petits centres urbains, qui forment autant de relais entre les grandes agglomĂ©rations des environs. Elle est ainsi situĂ©e Ă  2,3 kilomĂštres d’Étaules[2], 3,5 kilomĂštres de La Tremblade[3] (deux communes avec lesquelles le bĂąti est continu), 3,6 kilomĂštres des Mathes, 5,7 kilomĂštres de Saint-Augustin[4], 7,8 kilomĂštres de Breuillet[5], 9,5 kilomĂštres de Marennes[6], 11,3 kilomĂštres de Saint-Palais-sur-Mer[7], 11,5 kilomĂštres de Vaux-sur-Mer[8], 11,7 kilomĂštres de Saint-Sulpice-de-Royan[9], 11,8 kilomĂštres de Bourcefranc-le-Chapus[10], aux portes de l’üle d’OlĂ©ron, 14,7 kilomĂštres de Royan[11], 17,4 kilomĂštres de Saujon[12], 25,8 kilomĂštres de Rochefort[13], 37,9 kilomĂštres de Saintes[14], 46,8 kilomĂštres de La Rochelle[15], prĂ©fecture dĂ©partementale, et 108,7 kilomĂštres de Bordeaux[16], la grande mĂ©tropole et prĂ©fecture rĂ©gionale.

    Appartenant comme le reste du dĂ©partement au Midi de la France — on parle plus prĂ©cisĂ©ment de « Midi atlantique », suivant la dĂ©finition qu’en donnait le gĂ©ographe Louis Papy[17] — la commune peut ĂȘtre rattachĂ© Ă  deux grands ensembles gĂ©ographiques, le Grand Sud-Ouest français et le Grand Ouest français. Elle forme un ensemble relativement homogĂšne de 2 622 hectares, marquĂ© par la prĂ©sence de grands marais, qu’ils soient doux ou salĂ©s, humides ou dessĂ©chĂ©s, entourant un plateau formant l’armature de la presqu’üle d’Arvert, oĂč se concentre l’habitat. Le phĂ©nomĂšne d’étalement urbain y est particuliĂšrement marquĂ©, notamment en bordure de l’ancienne D14 (avenues de la cĂŽte de BeautĂ© et de l’Étrade), et le bĂąti est continu sur prĂšs de 7 kilomĂštres, depuis la sortie de Chaillevette jusqu’à Ronce-les-Bains.

    Localisation des principales communes bordant l'estuaire de la Seudre sur une image satellite
    Localisation d'Arvert au bord de la Seudre (image satellite SPOT).

    Les marais sont la composante essentielle du paysage communal. HĂ©ritage d’un ancien golfe marin qui occupait une grande partie de la presqu’üle d’Arvert (golfe d’Arvert, devenu golfe, puis Ă©tang, de Barbareu) qui s’étendait au Moyen Âge jusqu’à Étaules, Saint-Augustin et Breuillet[18], les marais doux se dĂ©composent en marais humides, dans le prolongement des marais de Saint-Augustin, et marais dessĂ©chĂ©s.

    Les marais humides se concentrent essentiellement dans la partie sud de la commune (prĂ©s de Villeneuse) et Ă  l’état rĂ©siduel, dans sa partie ouest (prĂ©s Lerpine). Espaces naturels d’une grande richesse floristique et faunistique, ils sont Ă  la fois un conservatoire de plantes rares (diverses espĂšces d’orchidĂ©es ou encore la trĂšs discrĂšte romulĂ©e) et un sanctuaire ornithologique de premier plan[19]. EntrecoupĂ©s de canaux qui en assurent le drainage (passe Louis, passe Boron), ils sont sĂ©parĂ©s des marais des Mathes par le Grand Écours. Des sentiers permettent de mieux apprĂ©hender ces espaces ouverts et verdoyants, tantĂŽt hĂ©rissĂ©s de joncs ou de haies, tantĂŽt servant de pacage aux bestiaux, tantĂŽt ponctuĂ©s de plantes aquatiques telles que les pulicaires, guimauves, plantain d'eau ou iris des marais. Les marais dessĂ©chĂ©s, ou « plaine d’Arvert », s’étendent en contrebas du plateau et des quartiers ou hameaux de La Blague du Monde, du Maine-Guimard ou du Martichou, et vont jusqu’aux Mathes et au canal de la Course, prĂšs de la rocade Ouest de La Tremblade. Ils sont aujourd’hui plantĂ©s de cĂ©rĂ©ales et de plantes olĂ©agineuses (tournesols). Quelques fermes y sont Ă©parpillĂ©es, telles les fermes des Cinq-Journaux ou de la Carolie. L’élevage laitier, autrefois florissant – le quartier d’Avallon a longtemps abritĂ© une grande laiterie oĂč Ă©tait produit une sorte de brie, le « fromage des prĂ©s salĂ©s de la Seudre »[20] a – perdu de sa superbe mais n’a pas disparu pour autant.

    ClassĂ©es dans la sylvoĂ©corĂ©gion des « marais littoraux et champagne charentaise », les forĂȘts ne couvrent plus qu’une partie trĂšs rĂ©duite du territoire communal : le taux de boisement n’atteint guĂšre que 4 %, soit prĂšs de 101 hectares[21]. Elles se cantonnent essentiellement aux environs de DirĂ©e (Fief de Besse), prĂšs de La Tremblade. Quelques bosquets de feuillus, frĂȘnes, aulnes et saules notamment, ponctuent le marais doux prĂšs des Mathes (Lerpine, La Carolie), ou encore aux abords des quartiers du logis des Fouilloux et du Maine-Geay. Un peu plus Ă  l’ouest, chĂȘnes verts et pins maritimes annoncent le massif de la Coubre, vaste forĂȘt rĂ©tro-littorale qui, avec prĂšs de 8 000 hectares, est une des plus importantes du Nord de la rĂ©gion Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, couvrant plusieurs communes depuis l’estuaire de la Seudre jusqu’aux portes de Royan (essentiellement La Tremblade, Les Mathes et Saint-Palais-sur-Mer).

    Le port de La GrÚve à Duret et ses cabanes ostréicoles en bois.

    La partie orientale de la commune prĂ©sente un aspect un peu diffĂ©rent, certes marquĂ© Ă©galement par la prĂ©sence d’espaces agricoles et de quelques vignes (comme partout ailleurs dans le dĂ©partement, elles servent Ă  produire cognac, pineau des Charentes et vin de pays) mais surtout par les marais de la Seudre, qui se divisent en marais maritime, marais salĂ© et zone intertidale (partie de l’estran soumise au balancement des marĂ©es).

    Les parcs ostrĂ©icoles y sont un des Ă©lĂ©ments structurants, formant un ensemble horizontal oĂč terre et mer se mĂȘlent intimement. De grandes prairies humides ponctuĂ©es de roseaux et de plantes aquatiques y voisinent avec de larges vasiĂšres bleutĂ©es tapissĂ©es de salicornes et de lavandes de mer, avec en toile de fond le repĂšre incontournable du clocher de Marennes, visible Ă  des dizaines de kilomĂštres Ă  la ronde. Ce paysage caractĂ©ristique du territoire de Marennes-OlĂ©ron, qui semble s’étendre Ă  l’infini et qu’on retrouve sur les deux rives de la Seudre, frappe par son aspect dĂ©dalĂ©en oĂč prises, Ă©tiers, ruissons, chenaux et jas s’entremĂȘlent, alimentant des casiers creusĂ©s dans le sol argileux : les « claires ». Ces bassins, qui sont une des caractĂ©ristiques de l’ostrĂ©iculture charentaise, servent Ă  affiner les huĂźtres, ce qui leur permet d’acquĂ©rir une saveur et une couleur particuliĂšre sous l’action d’un pigment, la marennine, produit par une algue microscopique rĂ©pondant au nom de navicule bleue.

    Deux ports concentrent la plupart des activitĂ©s ostrĂ©icoles de la commune : Coux et La GrĂšve Ă  Duret, sĂ©parĂ©s par les chenaux de la Guillate, de Grigons et d’Orivol (qui marque la limite administrative avec la commune d’Étaules). Formant de vĂ©ritables « grappes » au milieu des prĂ©s salĂ©s, de modestes cabanes de bois, coaltarĂ©es ou peintes de couleur vives, entourĂ©es de monticules de coquilles d’huĂźtres, d’outils ou de tuiles chaulĂ©es, voient passer du matin au soir les nonchalants batĂąs et les plates, embarcations typiques des bords de Seudre. Participant Ă  l’identitĂ© de la commune, qui reste trĂšs attachĂ©e Ă  ses racines ostrĂ©icoles et maritimes, elles demeurent un marqueur des communes estuariennes.

    GĂ©ologie

    D’un point de vue gĂ©ologique, la commune d’Arvert est principalement Ă©tablie sur un plateau constituĂ© d’un socle calcaire crĂ©tacĂ© (et plus spĂ©cifiquement campanien supĂ©rieur, C6c) formant une lĂ©gĂšre ligne de crĂȘte s’étendant depuis ChĂątelard (commune de Vaux-sur-Mer) jusqu’aux Mathes, en passant par Champagnoles (commune de Saint-Sulpice-de-Royan) et Breuillet. Le relief y est peu marquĂ©, et oscille entre 12 mĂštres au Martichou, 17 mĂštres au pied de l’église, 20 mĂštres au Maine Amouroux et 22 mĂštres prĂšs de l’école maternelle. Une partie de ce plateau est partiellement recouvert de formations superficielles quaternaires (argiles Ă  silex, sables, limons), englobant une partie du centre-ville et les quartiers du Boudignou et des Baudits, mais aussi le hameau de DirĂ©e. Les couches calcaires sont de type galuconieux, Ă  nodules limoniteux, riches en bryozoaires.

    Deux grands espaces marĂ©cageux s’étendent de part et d’autre de ce plateau central. Au sud et Ă  l’ouest, les marais doux, partiellement assĂ©chĂ©s, appartiennent Ă  un ensemble de zones palustres arriĂšre-littorales (marais intĂ©rieurs de la presqu’üle d’Arvert) qu’on retrouve jusqu’à Meschers-sur-Gironde, Saint-Georges-de-Didonne ou Royan. Les marais d’Arvert, des Mathes et de La Tremblade, reliquats d’un vaste golfe marin aujourd’hui disparu (golfe de Barbareu) qui communiquait par des passes avec l’estuaire de la Gironde avant que les dunes n’en bloquent les accĂšs, se situent ainsi dans le prolongement direct des marais de Saint-Augustin. L’ancien trait de cĂŽte est parfois encore perceptible, et se retrouve dans la toponymie (ferme de l’ülot).

    La partie nord-est du territoire, bordant l’estuaire de la Seudre, correspond Ă  un ensemble d’anciens marais salants reconvertis en parcs Ă  huĂźtres. Ce vaste espace, couvert d’alluvions argileuses fluviatiles et marines, tant modernes qu’anciennes (« bri ») correspond Ă  la partie « maritime » des marais de la Seudre, qui s’étendent jusqu’à Saujon. Ces couches alluvionnaires atteignent le quartier du Petit-Pont, aux portes de La Tremblade, mais aussi le lieu-dit de la Cayenne, le port de Coux. Plus Ă  l’ouest, on retrouve des couches crĂ©tacĂ© au fur et Ă  mesure que l’altitude se relĂšve, prĂšs du Maine Cabaud, du Piochet, du Fouilloux, du Maine Amouroux et de La Roche. Un Ăźlot crĂ©tacĂ© est Ă©galement prĂ©sent entre le chenal de Coux et celui de La GrĂšve (La Tremblade) : l’ülot de La Touche.

    Un risque sismique modĂ©rĂ© concerne la commune, qui est situĂ©e non loin de la faille d’OlĂ©ron[22]. Le 7 septembre 1972, le sĂ©isme d’OlĂ©ron, d’une magnitude de 5.7 sur l’échelle de Richter a produit quelques dĂ©gĂąts dans la rĂ©gion et a pu ĂȘtre ressenti jusqu’en rĂ©gion parisienne. Le dernier sĂ©isme ressenti en date, toujours sur cette faille, d’une magnitude de 4,7, a eu lieu le 18 avril 2005[23].

    Communes limitrophes

    Voies routiĂšres

    Du fait de sa position centrale au sein de la presqu'Ăźle d'Arvert et d'une conurbation attractive formĂ©e des communes voisines de La Tremblade, Étaules et Chaillevette, la ville d’Arvert est Ă©quipĂ©e d’infrastructures routiĂšres adaptĂ©es Ă  un trafic important. Elle est notamment desservie par la D14, considĂ©rĂ©e comme une des Ă©pines dorsales du schĂ©ma routier du Pays Royannais. ClassĂ©e route dĂ©partementale de premiĂšre catĂ©gorie (grands axes routiers dĂ©partementaux), elle supporte un trafic atteignant en moyenne 8 000 Ă  9 000 vĂ©hicules par jour[24], et est la principale voie d’accĂšs vers Breuillet et Saujon d’une part, et La Tremblade et Marennes/Ăźle d’OlĂ©ron d’autre part. Le trafic y est parfois tendu aux heures de pointe (matin entre 7 heures et 10 heures et soir entre 17 heures et 20 heures) ainsi qu'en pĂ©riode estivale.

    L'avenue de l'Étrade vient se raccorder à la rocade (D 14 et D 25) via le rond-point des Justices.

    Depuis le dĂ©but des annĂ©es 2000, l'ancien tracĂ© de la D 14, passant par le centre-ville a Ă©tĂ© renommĂ© D 14E1. La nouvelle D 14 a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©e en rocade depuis le rond-point d’Étaules et de Chaillevette jusqu’au rond-point des Justices, Ă  la sortie de la commune (rocade Est de La Tremblade), venant se raccorder Ă  la D 25 (rocade Ouest de La Tremblade). Plusieurs sorties, traitĂ©es en giratoires, ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©es, dont trois sur la commune : rond-point de La GrĂšve Ă  Duret, de Coux et des Justices, toutes Ă©clairĂ©es la nuit pour plus de sĂ©curitĂ©. Elles permettent l’accĂšs tant au centre-ville qu’aux ports ostrĂ©icoles, ainsi qu’aux zones commerciales des Justices et des BrĂ©gaudiĂšres (commune de La Tremblade) et aux autres communes et quartiers de l’agglomĂ©ration trembladaise (La Tremblade, Ronce-les-Bains, Étaules et Chaillevette).

    Cette voie rapide, financĂ©e par le conseil gĂ©nĂ©ral de la Charente-Maritime, a permis de diminuer les nuisances sonores et de fluidifier le trafic, notamment en pĂ©riode estivale, mais aussi de raccourcir les trajets domicile-travail des actifs travaillant dans les principaux pĂŽles Ă©conomiques des environs, essentiellement Royan. En dĂ©pit de ces amĂ©nagements, l'atlas dĂ©partemental de la DDE classe pourtant toujours la D 14E1 — correspondant aux avenues de l'Étrade et de la CĂŽte-de-BeautĂ© — comme une voie de circulation potentiellement gĂȘnante en termes de pollution sonore (niveau 3 sur une Ă©chelle de 5)[25].

    Le PLU de la communautĂ© d’agglomĂ©ration Royan Atlantique note cependant toujours la D 14 comme une zone de saturation et l’agglomĂ©ration de La Tremblade, un des principaux pĂŽles d’équilibre du territoire, comme un point dur en pĂ©riode estivale, nĂ©cessitant une rĂ©flexion plus approfondie[26]. De fait, Ă  l'avenir, le schĂ©ma routier dĂ©partemental (2010-2030) prĂ©voit de repenser totalement la circulation de la grande pĂ©riphĂ©rie royannaise, dont Saujon deviendrait une des « portes d'entrĂ©es » (Ă©clatement des flux). Le trafic sera dĂšs lors diffusĂ© Ă  partir de cette ville, afin de limiter au maximum les encombrements. Parmi les options devant faciliter les Ă©changes entre le cƓur de l'agglomĂ©ration royannaise et les communes du secteur de La Tremblade, figurent la crĂ©ation d'une voie nouvelle entre la rocade de Royan Ă  Vaux-sur-Mer et Saint-Sulpice-de-Royan et Breuillet, dont le centre-ville serait contournĂ©[24].

    Le rĂ©seau viaire de la commune d'Arvert compte Ă©galement des routes moins frĂ©quentĂ©es. La D 141, qui permet de relier le centre-ville Ă  la commune voisine des Mathes en passant par la petite plaine d'Arvert, et au-delĂ , Ă  la station balnĂ©aire de La Palmyre, est tout de mĂȘme utilisĂ© par plus de 6 000 automobilistes par jour[26]. La D 268 est une route de campagne qui traverse les marais, puis la forĂȘt de la Coubre, avant de se greffer sur la D 25, tout comme la D 145E1, qui rejoint le quartier de l'Île-d'Étaules (commune d'Étaules) et la commune de Saint-Augustin.

    Du fait de la configuration particuliùre de la presqu'üle d'Arvert, rejoindre Marennes, Le Gua, Rochefort ou La Rochelle implique de traverser la Seudre, soit par le viaduc de la Seudre à La Tremblade, soit par les ponts du Vivier (sur le Liman) et de Mailloux (sur la Seudre) à L'Éguille.

    Aire de covoiturage

    L'aire de covoiturage d'Arvert-La Tremblade, ouverte en 2014.

    Le dĂ©veloppement du covoiturage a conduit le conseil gĂ©nĂ©ral de la Charente-Maritime et le rĂ©seau « Les Mouettes » qui en dĂ©pend Ă  crĂ©er plusieurs dizaines d’aires dĂ©diĂ©es Ă  ce type de dĂ©placement dans l’ensemble du dĂ©partement (prĂšs d'une quarantaine en 2015). Le but, affichĂ© par le Grenelle de l'Environnement dĂšs l'origine, est de limiter les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre liĂ©s aux voitures individuelles et de venir complĂ©ter l'offre de transports urbains de l'agglomĂ©ration royannaise (Cara'Bus).

    L’aire d’Arvert-La Tremblade, d’une capacitĂ© de 25 places, est mise en service au mois de septembre 2014 dans la zone commerciale des Justices, derriĂšre le centre commercial et Ă  proximitĂ© de la rocade. Au moment de son ouverture, elle est la quatriĂšme structure de ce type dans l’agglomĂ©ration de Royan, aprĂšs Saujon, Saint-Sulpice-de-Royan et Cozes. Elle a Ă©tĂ© rejointe par l’aire de Royan-Belmont au mois de dĂ©cembre de la mĂȘme annĂ©e, tandis que celles de Saint-Georges-de-Didonne et de Saint-Romain-de-Benet doivent ĂȘtre livrĂ©es en 2015[27].

    Voies ferroviaires

    L'ancienne gare d'Arvert-Avallon Ă©tait autrefois une Ă©tape sur la ligne Saujon-La Tremblade, inaugurĂ©e au XIXe siĂšcle pour servir au transport des passagers et des huĂźtres du bassin de Marennes-OlĂ©ron. Elle est Ă  l'origine propriĂ©tĂ© de la Compagnie du chemin de fer de la Seudre, et passe ensuite Ă  l'Administration des chemins de fer de l'État, puis Ă  la SociĂ©tĂ© nationale des chemins de fer français.

    Elle est dĂ©sormais dĂ©saffectĂ©e. Le « train des Mouettes » qui permet de dĂ©couvrir les marais de la Seudre et les ports ostrĂ©icoles de la presqu'Ăźle d'Arvert traverse la commune sans s'y arrĂȘter.

    Les gares SNCF en fonction les plus proches sont celles de Royan et de Saujon.

    Pistes cyclables

    La commune dispose d'un réseau de pistes cyclables faisant partie des « Chemins de la Seudre ». Issu d'une collaboration entre le conseil général du département, la communauté d'agglomération Royan Atlantique et la communauté de communes du Bassin de Marennes, ce réseau, mis en service à partir de 2007, permet de découvrir les espaces ostréicoles et les paysages des marais de la Seudre.

    Six parcours de randonnĂ©e pĂ©destre et VTC balisĂ©s ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©s Ă  travers la commune. Le plus court (2 kilomĂštres) consiste en un circuit autour des principaux monuments du centre-ville. Un parcours de 4,5 kilomĂštres conduit au port de La GrĂšve Ă  Duret et un autre de 6 kilomĂštres permet de dĂ©couvrir le quartier d’Avallon et les coteaux dominants la Seudre. Viennent ensuite le parcours des marais doux, et celui des champagnes et forĂȘts des environs de DirĂ©e, qui sont tous deux longs de 6,5 kilomĂštres. Serpentant autour du hameau de DirĂ©e, le plus long mesure 10 kilomĂštres. Le site internet de l’office du tourisme permet de tĂ©lĂ©charger le plan de ces circuits sur smartphone (iPhone ou Android) ou sur GPS[28].

    Un parcours VTT a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© au dĂ©part du centre-ville (plan et panneau d’information sur la place de la mairie). Long de 13,5 kilomĂštres et prĂ©sentant une dĂ©nivelĂ©e de 35,5 mĂštres, c’est un parcours d’initiation classĂ© dans la catĂ©gorie « TrĂšs facile » par la FĂ©dĂ©ration française de cyclisme[29].

    Transports en commun

    La ville est desservie par le réseau de transports urbains Cara'Bus qui la relie aux autres communes de l'agglomération royannaise.

    Cinq stations Cara'Bus sont implantĂ©es dans la commune : Bataille, Arvert-Halle, Fouilloux, Étrade et Petit Pont, Ă  la sortie de la ville, Ă  la limite des communes d'Arvert et de La Tremblade. Trois lignes de bus desservent la commune. La ligne 42, qui part d'Étaules, passe par les diffĂ©rentes stations de la commune rejoint ensuite La Tremblade, Ronce-les-Bains et Marennes, bien que cette ville ne soit pas une commune de la CommunautĂ© d'agglomĂ©ration Royan Atlantique. La ligne 41 part de Ronce-les-Bains et rejoint Cozes, en passant par La Tremblade, Arvert, Étaules, Chaillevette, Breuillet (station Magarin), Saint-Sulpice-de-Royan (station Fontbedeau), Saujon, Le Chay et GrĂ©zac. Quant Ă  la ligne 22, elle relie Ronce-les-Bains Ă  la gare multimodale de Royan en passant par La Tremblade, Arvert, Étaules, Chaillevette, Breuillet (centre-ville), Vaux-sur-Mer (centre commercial Val LumiĂšre) et le centre-ville de Royan[30].

    La commune est Ă©galement desservie par la compagnie de transports dĂ©partementaux Les Mouettes, et plus spĂ©cifiquement par les lignes 409, 410 et 411 qui relient Breuillet Ă  Bourcefranc-le-Chapus via Étaules, La Tremblade et Marennes. Les transports dĂ©partementaux permettent de rejoindre les principales villes du dĂ©partement.

    Transports aériens

    L'aĂ©roport le plus proche est celui de Rochefort-Saint-Agnant, Ă  environ 25 kilomĂštres au nord. L'aĂ©roport de La Rochelle-Île de RĂ©, Ă  50 kilomĂštres au nord, permet de relier quelques grandes villes françaises, comme Paris ou Lyon, ainsi que les Îles Britanniques ou l'Europe du Nord. À environ 100 kilomĂštres au sud-est de la commune, l'aĂ©roport de Bordeaux - MĂ©rignac est un aĂ©roport international permettant des liaisons vers de nombreux pays.

    L'aérodrome de Royan-Médis, à environ 17 kilomÚtres, est réservé à l'aviation légÚre.

    Climat

    Le climat dont bĂ©nĂ©ficie la Charente-Maritime est un climat ocĂ©anique tempĂ©rĂ© de type aquitain, marquĂ© par un ensoleillement moyen assez important : avec 2 250 heures par an, il est comparable Ă  celui que connaĂźt une partie de la cĂŽte mĂ©diterranĂ©enne[31]. La pluviositĂ© y est modĂ©rĂ©e, les prĂ©cipitations ne dĂ©passant pas 1 200 mm par an. Les tempĂ©ratures, quant Ă  elles, varient en moyenne de +5 °C en hiver Ă  +20 °C en Ă©tĂ©.

    La ville d'Arvert, campée sur un plateau, domine une petite plaine verdoyante qui la sépare de la ville voisine des Mathes.

    Les Ăźles et l'ensemble du littoral de la Charente-Maritime se caractĂ©risent par un climat particuliĂšrement doux en hiver, et rafraĂźchissant l'Ă©tĂ©, grĂące aux influences ocĂ©aniques perpĂ©tuellement en mouvement (brise marine). Ces conditions climatiques favorables, toujours soumises aux influences de l'ocĂ©an Atlantique, ont favorisĂ© un vĂ©ritable microclimat de type sub-aquitain et l'existence d'une vĂ©gĂ©tation dĂ©jĂ  mĂ©ridionale. Ainsi la flore se caractĂ©rise-t-elle par la prĂ©sence Ă©tonnante de lauriers-roses, eucalyptus, agaves, et mĂȘme les mimosas se mettent Ă  fleurir dĂšs le mois de janvier. Aux essences dĂ©jĂ  mĂ©ridionales du chĂȘne vert (ou yeuse) et du cyste, s'ajoutent une forte prĂ©sence de palmiers, figuiers, orangers et mĂȘme oliviers. Pour autant, l'arbre-roi est ici le pin (maritime, parasol) qui s'Ă©panouit dans la forĂȘt de la Coubre.

    Il existe un contraste entre le littoral, assez sec et ensoleillĂ© et l'intĂ©rieur des terres, davantage pluvieux. La pluviomĂ©trie passe ainsi de 750 mm sur le littoral Ă  950 mm en Haute-Saintonge.

    Les relevĂ©s de la station mĂ©tĂ©orologique de La Rochelle entre 1946 et 2000 permettent de dĂ©terminer quelques dates majeures au point de vue climatique en Charente-Maritime : ainsi, au cours de ce laps de temps, la tempĂ©rature la plus froide est relevĂ©e le 15 fĂ©vrier 1956 : −13,6 °C.
    Un pic de température (dépassé seulement au cours de la canicule de 2003) est atteint le 8 juillet 1982 avec prÚs de 39 °C à l'ombre. Si 1953 est considérée comme l'année la plus sÚche, 2000 est au contraire la plus pluvieuse[32].

    La Charente-Maritime est le dĂ©partement français qui a Ă©tĂ© le plus durement touchĂ© par la tempĂȘte Martin du 27 dĂ©cembre 1999. Les records nationaux de vents enregistrĂ©s ont Ă©tĂ© atteints avec 198 km/h sur l'Ăźle d'OlĂ©ron et 194 km/h Ă  Royan. D'importants dĂ©gĂąts matĂ©riels sont relevĂ©s dans la commune (chute d'arbres, toitures arrachĂ©es, rĂ©seaux Ă©lectriques et tĂ©lĂ©phoniques endommagĂ©s, infrastructures routiĂšres coupĂ©es).

    Un an aprĂšs le passage de la tempĂȘte Klaus en janvier 2009, la commune est sĂ©vĂšrement touchĂ©e par la tempĂȘte Xynthia en fĂ©vrier 2010). Des rafales de vent atteignant les 137 km/h balaient la presqu'Ăźle d'Arvert.

    Données générales

    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    MĂ©diane nationale 1 852835162550
    Arvert 2 25075511326
    Paris 1 66263712178
    Nice 2 7247331271
    Strasbourg 1 693665262851
    Brest 1 5301 21071276
    Bordeaux 2 03594433169
    Données climatiques à La Rochelle
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,4 2,8 5,4 7,4 10,7 13,7 15,8 15,7 13,7 10,5 6,3 3,9 9,2
    Température moyenne (°C) 5,9 6,9 8,7 11,1 14,3 17,5 19,8 19,6 17,8 14,2 9,4 6,6 12,7
    Température maximale moyenne (°C) 8,5 9,9 12,1 14,7 17,9 21,3 23,8 23,5 21,8 18 12,6 9,2 16,1
    Ensoleillement (h) 84 111 174 212 239 272 305 277 218 167 107 85 2 250
    Précipitations (mm) 82,5 66,1 57 52,7 61,1 42,9 35,1 46,4 56,5 81,6 91,8 81,8 755,3
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de La Rochelle de 1961 à 1990[33].

    Environnement

    Une importante fraction du territoire communal est intégrée à une zone protégée en raison de la richesse de son écosystÚme (prairies semi-naturelles humides, prés salés atlantiques, eaux douces intérieures).

    La prĂ©servation de la biodiversitĂ© a conduit Ă  intĂ©grer 29 % de la surface communale dans une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique de classe I[21] (petits espaces homogĂšnes) et plus spĂ©cifiquement les sites de Lerpine et riviĂšre de Cravans, des marais de Saint-Augustin[34] et des marais de la Seudre[35]. Ils recoupent deux sites d’importance communautaire (SIC) : marais de la Seudre et presqu'Ăźle d'Arvert[36]. De mĂȘme, 30 % du territoire alverton est inscrit dans une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique de classe II[21] (grands espaces naturels riches) qui comprend deux zones de protection spĂ©ciale (ZPS) : marais de Saint-Augustin et marais de l’estuaire de la Seudre. Ces territoires sont protĂ©gĂ©s dans le cadre du rĂ©seau de protection des espaces naturels de grande valeur patrimoniale Natura 2000.

    Outre une incontestable richesse botanique (prĂ©sence de linaire Ă  feuille de thym — espĂšce menacĂ©e —, lavande de mer, aloĂšs d'eau
) les diffĂ©rents sites accueillent quelques espĂšces animales, protĂ©gĂ©es ou non, telles que la loutre, la cistude, le triton ou des insectes comme le lucane cerf-volant. Ces habitats sont protĂ©gĂ©s par la directive habitats-faune-flore et la directive oiseaux. De fait, les marais de la commune accueillent une avifaune variĂ©e (aigrette garzette, faucon pĂšlerin, marouette ponctuĂ©e, busard des roseaux, barge rousse, etc[34].). Ils conservent quelques spĂ©cimens de cigognes, pour lesquels des nids ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©s.

    La ville d'Arvert se situe depuis 2015 dans le périmÚtre du parc naturel marin de l'estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis[37], qui prend en compte l'estuaire de la Seudre jusqu'à l'écluse du port de Ribérou à Saujon pour la variété de son écosystÚme, sous trÚs forte influence maritime. Plus grand parc naturel marin de France métropolitaine, il a son siÚge dans la ville voisine de Marennes.

    Gestion de l'eau

    Le sommet du chĂąteau d'eau vu depuis la rue du Boudignou et le monument aux morts.

    Arvert dépend de l'agence de l'eau Adour-Garonne, établissement public chargé de la protection de l'eau et des milieux aquatiques dans le Grand Sud-Ouest. La commune dispose d'un chùteau d'eau, implanté en centre-ville, prÚs de la place du marché.

    Le rĂ©seau de canalisations est connectĂ© Ă  une conduite de grand diamĂštre (400 millimĂštres) qui dessert plusieurs communes de l'agglomĂ©ration de La Tremblade. AppelĂ©e « feeder Â» en langage technique, elle a Ă©tĂ© posĂ©e en 1971[38]. La gestion de l'eau potable dĂ©pend du Syndicat d'adduction des rives de la Seudre et sa distribution est confiĂ©e Ă  la CER (Compagnie des Eaux de Royan) dans le cadre d'une dĂ©lĂ©gation de service public. Depuis le 1er janvier 2014, la communautĂ© d'agglomĂ©ration Royan Atlantique a pris en charge la compĂ©tence « eau potable ».

    La gestion de l'assainissement de la commune, quant Ă  elle, est transfĂ©rĂ©e Ă  la communautĂ© d'agglomĂ©ration. Les eaux usĂ©es sont traitĂ©es par la station d'Ă©puration de Saint-Palais-sur-Mer qui a une capacitĂ© de 175 000 Ă©quivalent habitants[39]. La crĂ©ation d'une nouvelle station d'Ă©puration aux Mathes est en cours d'Ă©tude.

    Gestion des déchets

    La collecte des ordures ménagÚres (conteneurs verts) est effectuée deux fois par semaine, le mercredi et le samedi soir. Celle des emballages ménagers recyclables (conteneurs jaunes) est réalisée le jeudi soir, et celle des déchets végétaux, un jeudi sur deux. Les ordures sont ensuite acheminées par camion vers le centre de transfert de Médis, puis, de là, des camions gros porteurs les acheminent vers le centre d'enfouissement de Clérac. Des colonnes de recyclage du verre sont disponibles sur la place du marché.

    Par ailleurs, une dĂ©chĂšterie communautaire a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e dans la commune dans la zone commerciale et artisanale des Justices II, en bordure de rocade. Ouverte aux particuliers comme aux professionnels, elle s'Ă©tend sur 18 000 mĂštres carrĂ©s et comprend, depuis le mois de janvier 2023, un espace recyclage permettant Ă  chacun de venir chercher gratuitement des objets collectĂ©s, afin de leur offrir une « nouvelle vie ». La commune voisine de Chaillevette est Ă©quipĂ©e d'une dĂ©chĂšterie ouverte aux seuls particuliers. Une dĂ©chĂšterie spĂ©cialisĂ©e est mise Ă  disposition des professionnels Ă  Saint-Sulpice-de-Royan (Zone d'activitĂ©s de la Queue de l'Âne, en direction de Royan).

    Urbanisme

    Typologie

    Arvert est une commune urbaine[Note 1] - [40]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[41] - [42]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de La Tremblade, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 4 communes[43] et 11 824 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[44] - [45].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Tremblade, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[46] - [47].

    La commune, bordĂ©e par l'estuaire de la Seudre, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[48]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[49] - [50].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (59,9 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (66,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (39,5 %), zones humides cĂŽtiĂšres (19,4 %), zones urbanisĂ©es (17,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (15 %), prairies (5,4 %), forĂȘts (2,2 %), eaux continentales[Note 3] (1,3 %)[51].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    L'urbanisation rapide de cette partie de la presqu'Ăźle d'Arvert a fait de la commune un des maillons d'une petite conurbation Ă  vocation touristique, commerciale et ostrĂ©icole centrĂ©e sur La Tremblade, qui comprend aussi Étaules et Chaillevette.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Arvert est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[52]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[53].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) du littoral charentais-maritime, regroupant 40 communes concernĂ©es par un risque de submersion marine de la zone cĂŽtiĂšre, un des 21 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne et confirmĂ© en 2018 lors du second cycle de la Directive inondation, mais annulĂ© en 2020[54]. Les submersions marines les plus marquantes des XXe et XXIe siĂšcles antĂ©rieures Ă  2019 sont celles liĂ©es Ă  la tempĂȘte du , Ă  la tempĂȘte du , aux tempĂȘtes Lothar et Martin des 26 et et Ă  la tempĂȘte Xynthia des 27 et . D’une violence exceptionnelle, la tempĂȘte Xynthia a fortement endommagĂ© le littoral de la Charente Maritime : douze personnes ont perdu la vie (essentiellement par noyade), des centaines de familles ont dĂ» ĂȘtre relogĂ©es, et, sur un linĂ©aire de l’ordre de 400 km de cĂŽte et de 225 km de dĂ©fenses contre la mer, environ la moitiĂ© de ces ouvrages a subi des dommages plus ou moins importants. C’est environ 5 000 Ă  6 000 bĂątiments qui ont Ă©tĂ© submergĂ©s et 40 000 ha de terres agricoles[55]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[56] - [52].

    Arvert est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire du massif de la presqu’üle d’Arvert, un massif classĂ© Ă  risque dans le plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI), Ă©laborĂ© pour la pĂ©riode 2017-2026 et qui fait suite Ă  un plan 2007-2016[57]. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par divers arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’article L.131-1 du code forestier et l’arrĂȘtĂ© du rĂšglementent l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions[58]. Un autre arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 4] - [57] - [59] - [60].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Arvert.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[61].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (54,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 090 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 2 090 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 57 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[62] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[63].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2005, 2011, 2017 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[52].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une ou des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[64].

    Toponymie

    Un exemple de toponyme alverton : la rue des Moulinades.

    Albert Dauzat et Charles Rostaing, qui ne citent aucune forme ancienne, émettent l'hypothÚse d'un nom de lieu gaulois Are-verno, basé sur les termes are « devant » et verno « aulne, verne »[65]. En ce cas, il serait homonyme d'Arverne, nom d'une tribu gauloise.

    Xavier Delamarre signale qu’are peut avoir Ă©galement le sens de « prĂšs de » et Ă©ventuellement « Ă  l'est de »[66]. Quant Ă  verno, il le donne sous la forme uernā, avec un sens secondaire possible de « marais ? »[67].

    Dans la toponymie française uerno a souvent donnĂ© Vern, Ver et mĂȘme Vert, ce qui explique la premiĂšre proposition. En outre, il existe un toponyme Arvernicus, avec le suffixe gaulois *-ico- et la glose are uerni ante obs(i)ta du glossaire d'Endlicher[68].

    Histoire

    Habité dÚs l'époque néolithique, le site de l'actuelle commune d'Arvert se limitait autrefois à une mince bande de terre située entre deux golfes marins.

    Si un premier village apparaĂźt Ă  l'Ă©poque romaine, ce n'est qu'Ă  partir du XIIe siĂšcle qu'il prendra de l'importance et verra s'Ă©tablir une communautĂ© monastique, qui relĂšvera l'Ă©glise grĂące Ă  un don du seigneur de Mornac. Peu aprĂšs, Arvert devient une seigneurie indĂ©pendante, comprenant sous sa juridiction de nombreuses paroisses : celles de Trembledam (aujourd’hui La Tremblade), de Notre-Dame de l'Isle (aujourd’hui Étaules), de Chaillevette, des Mathes ou encore la paroisse, disparue aujourd’hui, de La Roche.

    Aux XVe et XVIe siĂšcles, par le commerce du sel (l'or blanc) avec l'Europe du Nord, la population de la Presqu'Ăźle d'Arvert a une vie internationale. DĂšs 1520, les marins l'informent des « idĂ©es luthĂ©riennes Â». À partir de 1543, 5 moines acquis aux idĂ©es de La RĂ©forme prĂȘchent en langue française dans toute la presqu'Ăźle et l'Ăźle d'OlĂ©ron. Ils sont arrĂȘtĂ©s deux ans plus tard ; trois d'entre eux sont condamnĂ©s au bĂ»cher et exĂ©cutĂ©s ; parce qu'ils sont prĂȘtres, les deux autres dont Hamelin sont libĂ©rĂ©s. Ce dernier s'exile Ă  GenĂšve oĂč il rencontre Jean Calvin qui en 1556 l'envoie Ă  Arvert oĂč il est le premier pasteur fondateur de l'Église rĂ©formĂ©e d'Arvert, avant d'ĂȘtre Ă  nouveau arrĂȘtĂ©, dĂ©froquĂ©, condamnĂ© au bĂ»cher et exĂ©cutĂ©, comme l'Ă©crit Bernard Palissy. À partir de cette Ă©poque, la majoritĂ© de la population est protestante.

    En 1568, l'Ă©glise est incendiĂ©e et presque entiĂšrement dĂ©truite. Cette mĂȘme annĂ©e, un premier temple est Ă©difiĂ© dans le village. En 1598, l'Édit de Nantes est promulguĂ©. On cherche cependant par tous les moyens Ă  convertir les Protestants. En 1644, les cultes protestants sont interdits Ă  Arvert[69]. En 1682, le roi Louis XIV ordonne la destruction du temple.

    La rĂ©vocation de l'Édit de Nantes, en 1685, va accĂ©lĂ©rer l'exode des protestants de la presqu'Ăźle, malgrĂ© l'interdiction qui leur est faite de quitter la France. Des passeurs sont arrĂȘtĂ©s et les fugitifs envoyĂ©s aux galĂšres. Le 21 fĂ©vrier 1687, trois barques surchargĂ©es de fugitifs partant de Mornac, Chaillevette et La Tremblade sont immobilisĂ©es par des soldats sur la Seudre[70]. MalgrĂ© ces arrestations, la presqu'Ăźle se vide de sa population. Ceux qui restent vont crĂ©er une Ă©glise clandestine qu'ils appelleront Église du dĂ©sert. Des assemblĂ©es clandestines sont organisĂ©es dans les dunes, les bois ou dans des granges. Jean-Louis Gibert, pasteur du DĂ©sert, amĂ©nage ainsi des granges en « maisons d’oraison Â» Ă  partir de l'automne 1755. On en trouve deux Ă  proximitĂ© d'Arvert : Ă  Avallon[71] et Ă  Chaillevette. En 1763, le pasteur, condamnĂ© Ă  mort, s'exilera en AmĂ©rique[72] - [73].

    Baronnie sous l'Ancien Régime, Arvert appartiendra au cardinal de Richelieu, avant de passer à la famille des SenectÚre. En 1790, Arvert est érigé en commune. Une querelle intervient peu aprÚs entre les représentants des communes de La Tremblade et d'Arvert, chacune voulant devenir le chef-lieu du canton. Pour des raisons économiques, c'est La Tremblade qui obtient finalement ce privilÚge.

    Occupé par les troupes allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale, le village sera le théùtre de durs combats au moment de la libération de la poche de Royan, en avril 1945.

    Politique et administration

    La mairie d'Arvert, en centre-ville.

    Élections prĂ©sidentielles les plus rĂ©centes

    Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy, UMP, élu, avait obtenu 59,46 % des suffrages et SégolÚne Royal, PS, 40,54 % des suffrages ; le taux de participation était de 84,15 %[74].

    Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2012, François Hollande, PS, élu, avait recueilli 44,04 % des suffrages et Nicolas Sarkozy, UMP, 55,96 % des suffrages ; le taux de participation était de 83,12 %[75].

    Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2017, Emmanuel Macron, EM!, élu, avait obtenu 49 % des suffrages et Marine Le Pen, FN, 51 % des suffrages ; le taux de participation était de 78,31 %[76].

    Élections municipales les plus rĂ©centes

    Le nombre d'habitants lors des derniers recensements Ă©tant compris entre 2 500 et 3 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal est de 23[77].

    Lors des élections municipales de 2008, les 23 conseillers municipaux ont été élus dÚs le premier tour ; le taux de participation était de 62,51 %[78].

    Lors des élections municipales et communautaires de 2014, les 23 conseillers municipaux ont également été élus dÚs le premier tour, avec un taux de participation de 62,47 % ; la liste conduite par Daniel Trotin (LDIV) obtient 4 siÚges ; la liste emmenée par Michel Priouzeau (LDVG) obtient 19 siÚges. Ces deux listes remportent respectivement 1 et 2 siÚges au conseil communautaire[79].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1977 1983 Claude Fabre
    1983 1989 Charles Guillon
    1989 2001 René Morillon PCF
    2001 2020 Michel Priouzeau DVG[80] Retraité de l'enseignement
    2020 En cours Marie Christine PĂ©raudeau SE

    RĂ©gion

    À la suite de la rĂ©forme administrative de 2014 ramenant le nombre de rĂ©gions de France mĂ©tropolitaine de 22 Ă  13, la commune appartient depuis le Ă  la rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu Ă  la rĂ©gion Poitou-Charentes, dont le chef-lieu Ă©tait Poitiers.

    Canton

    Arvert est une des neuf communes du canton de La Tremblade, dont elle est, en 2015, la troisiĂšme commune la plus peuplĂ©e derriĂšre La Tremblade et Saint-Palais-sur-Mer et devant Breuillet et Étaules.

    Intercommunalité

    Arvert est une des 33 communes adhérant à la communauté d'agglomération Royan Atlantique, qui rassemble nombre de communes de la grande périphérie de Royan.

    Instances judiciaires

    Arvert dépend du tribunal d'instance et du conseil de prud'hommes de Rochefort, du tribunal de grande instance, du tribunal pour enfants et du tribunal de commerce de La Rochelle, du tribunal administratif et de la cour d'appel de Poitiers. La cour administrative d'appel est à Bordeaux[81]

    Fiscalité locale

    L'imposition des ménages et des entreprises à Arvert en 2010[82]
    Taxepart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
    Taxe d'habitation (TH)10,48 %0,00 %7,12 %0,00 %
    Taxe fonciÚre sur les propriétés bùties (TFPB)18,01 %0,00 %14,01 %3,32 %
    Taxe fonciÚre sur les propriétés non bùties (TFPNB)37,69 %0,00 %29,17 %8,63 %
    Cotisation fonciĂšre des entreprises (CFE)0,00 %22,54 %0,00 %0,00 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation fonciÚre des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impÎt local instauré par la loi de finances pour 2010[83]).

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[84]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[85].

    En 2020, la commune comptait 3 672 habitants[Note 5], en augmentation de 9,38 % par rapport Ă  2014 (Charente-Maritime : +2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 6502 7172 4962 4252 4022 3602 4322 4302 539
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 6202 6272 7732 4832 4432 5322 4962 5712 485
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 4942 3342 3232 0361 9571 9262 0712 0282 003
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 1552 1832 3802 5412 7342 8873 0313 1333 412
    2020 - - - - - - - -
    3 672--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[86] puis Insee Ă  partir de 2006[87].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement ĂągĂ©e. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  26 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (29 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 39 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 34,9 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 1 686 hommes pour 1 803 femmes, soit un taux de 51,68 % de femmes, lĂ©gĂšrement infĂ©rieur au taux dĂ©partemental (52,15 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[88]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    2,0
    12,2
    75-89 ans
    14,6
    24,4
    60-74 ans
    24,0
    20,3
    45-59 ans
    20,6
    14,4
    30-44 ans
    14,6
    14,5
    15-29 ans
    11,9
    13,5
    0-14 ans
    12,3
    Pyramide des ùges du département de la Charente-Maritime en 2018 en pourcentage[89]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    2,5
    9,5
    75-89 ans
    12,3
    21,6
    60-74 ans
    22,6
    20,2
    45-59 ans
    19,8
    16,5
    30-44 ans
    15,9
    15,2
    15-29 ans
    12,8
    15,9
    0-14 ans
    14,1

    Enseignement

    Arvert appartient Ă  l’acadĂ©mie de Poitiers, en zone A. La commune compte une Ă©cole maternelle et une Ă©cole primaire. Les cours y sont dispensĂ©s du lundi au vendredi de 9 heures Ă  12 heures et de 13 heures 30 Ă  16 heures 45, Ă  l’exception du mercredi, oĂč ils sont dispensĂ©s de 9 heures Ă  12 heures. Les ateliers pĂ©ri-Ă©ducatifs ont lieu de 15 heures 45 Ă  16 heures 45.

    L’école maternelle, situĂ©e rue du Bourg (en centre-ville), compte quatre classes : trĂšs petite, petite, moyenne et grande section. Ses effectifs Ă©taient de 103 Ă©lĂšves pour l’annĂ©e scolaire 2013-2014[90]. L’équipe pĂ©dagogique est composĂ©e de six professeurs et cinq agents territoriaux spĂ©cialisĂ©s des Ă©coles maternelles, dont le rĂŽle est de seconder les enseignants. Des ateliers sensibilisant les enfants aux autres cultures, des sorties et des spectacles Ă©ducatifs sont organisĂ©s ponctuellement.

    L'Ă©cole maternelle accueille prĂšs d'une centaine d'Ă©lĂšves.

    L’école primaire, situĂ©e rue des Tilleuls (Ă©galement en centre-ville) compte sept classes, soit une de plus que pour l'annĂ©e scolaire 2015-2016. Ses effectifs Ă©taient de 173 Ă©lĂšves pour l’annĂ©e scolaire 2016-2017[91]. Le corps enseignant est composĂ© de six instituteurs, assistĂ©s par un auxiliaire de vie scolaire et un psychologue scolaire. L’école organise des activitĂ©s sportives tout au long de l’annĂ©e, parmi lesquelles des cours de natation Ă  la piscine de Saujon ainsi que des cours de surf et de kayak aux bases nautiques de Pontaillac (Ă  Royan) et de La Palmyre (aux Mathes). Les Ă©lĂšves de CM2 effectuent Ă©galement des stages de voile Ă  la base nautique de Ronce-les-Bains[92].

    Les deux Ă©coles disposent d’une cantine (en libre-service pour les Ă©lĂšves de primaire), inaugurĂ©e en 2011, et d’un accueil pĂ©riscolaire, oĂč les enfants sont accueillis le matin de 7 heures 45 Ă  8 heures 50 et le soir de 16 heures 45 Ă  18 heures 30. Le mercredi, les enfants sont accueillis de 7 heures 45 Ă  8 heures 50 et de 12 heures Ă  12 heures 30. Un service d’aide aux devoirs a Ă©tĂ© mis en place par le Sivom du canton de La Tremblade dans le cadre d’un CLAS (Contrat local d’accompagnement scolaire) instaurĂ© en 2007. Les Ă©lĂšves peuvent ainsi trouver un soutien scolaire Ă  raison de deux soirs par semaine.

    Les Ă©lĂšves du second cycle sont dirigĂ©s vers le collĂšge Fernand-Garandeau de La Tremblade, Arvert dĂ©pendant du secteur scolaire de cette ville. Les lycĂ©es les plus proches sont situĂ©s Ă  Royan. Le rĂ©seau de transports urbains de l’agglomĂ©ration de Royan, Cara'Bus, est chargĂ© du transport des Ă©lĂšves. La ligne 22 est celle qui fait rĂ©fĂ©rence pour la commune ; elle est complĂ©tĂ©e par cinq circuits dĂ©diĂ©s uniquement au public scolaire et portant les numĂ©ros 101, 103, 104, 114 et 115. Ils permettent aux Ă©lĂšves et Ă©tudiants de rejoindre le collĂšge de La Tremblade ainsi que le lycĂ©e Cordouan et le lycĂ©e de l’Atlantique Ă  Royan.

    RĂ©forme des rythmes scolaires

    Comme toutes les communes adhĂ©rant au Sivom de La Tremblade, Arvert adopte les nouveaux rythmes scolaires Ă  la rentrĂ©e 2013. Les ateliers, animĂ©s par des agents municipaux dans le cadre d’un projet Ă©ducatif de territoire pensĂ© Ă  l’échelle du canton de La Tremblade, permettent aux Ă©lĂšves de dĂ©couvrir un panel d’activitĂ©s dĂ©composĂ©es en trois thĂ©matiques : activitĂ©s sportives, activitĂ©s culturelles et Ă©ducatives, ou encore activitĂ©s centrĂ©es sur l’apprentissage de la citoyennetĂ©, Ă  travers la prĂ©vention et le dĂ©veloppement durable. Un atelier d’initiation Ă  l’anglais a Ă©galement Ă©tĂ© initiĂ© : dans un premier temps, les places sont cependant limitĂ©es Ă  10/12 Ă©lĂšves (Ă  partir des cycles 3 et 4). Les Ă©lĂšves peuvent y participer en alternance, Ă  raison d’une semaine sur deux[93].

    Politique jeunesse

    La politique jeunesse est pensée à l'échelle du canton de La Tremblade. Elle est gérée par un Sivom (syndicat intercommunal à vocations multiples) et a pour vocation d'accueillir les enfants en dehors des périodes scolaires. Il se compose de trois pÎles : petite enfance, enfance (3/12 ans) et jeunesse (13/18 ans).

    L'espace multi-accueil « Pirouettes CacahuĂštes Â» est une des deux crĂšches implantĂ©es dans la commune.

    Trois crĂšches accueillent les enfants du canton, dont deux sont directement implantĂ©es sur la commune : « Pirouettes CacahuĂštes » (de 7 heures 45 Ă  18 heures 30) et « La Farandole » (de 7 heures 30 Ă  18 heures 45). L’ouverture de cette derniĂšre, le 16 mars 2009[94], rĂ©pondait Ă  une demande croissance dans le secteur, oĂč de nombreux jeunes mĂ©nages se sont installĂ©s en l’espace de quelques annĂ©es. Une troisiĂšme crĂšche, baptisĂ©e « Les petites goules », est Ă  La Tremblade.

    Une salle de motricitĂ© pour les jeunes enfants, un relais d’assistantes maternelles et un centre de loisirs cantonal sont Ă©galement implantĂ©s dans la commune. Ouvert aux enfants Ă  partir de 3 ans, ce dernier est un centre de loisirs sans hĂ©bergement proposant des activitĂ©s manuelles, des ateliers d'expression, des jeux ou des sorties (accrobranche, piscine, Ă©quitation, etc.). Des mini-camps sont organisĂ©s pendant l'Ă©tĂ©.

    La « Maison de La Treille », à La Tremblade, est ouverte aux jeunes de 13 à 18 ans. Elle propose des activités sportives, des ateliers, des sorties (surf, paint-ball, plongée, etc.) et offre une salle avec des jeux vidéo et un accÚs internet. Les jeunes peuvent également soumettre leurs propres projets.

    Santé et sécurité

    PĂŽle d'Ă©quilibre au sein du Pays Royannais, la commune dispose d'infrastructures mĂ©dicales en constant dĂ©veloppement comprenant un cabinet de mĂ©decine gĂ©nĂ©raliste, deux cabinets d'infirmiĂšres, un kinĂ©sithĂ©rapeute, une pharmacie Ă©quipĂ©e depuis 2013 d'un drive, un cabinet de dentiste (depuis 2016), un laboratoire de biologie mĂ©dicale (depuis 2017) et une sage-femme (depuis 2020). Les villes voisines de La Tremblade, Marennes et plus encore Royan offrent une palette de soins plus Ă©tendue, avec la prĂ©sence de nombreux spĂ©cialistes. Le centre hospitalier le plus proche (CHR dit « Malakoff Â») est Ă  Vaux-sur-Mer et dispose d'un service d'urgences 24 heures sur 24. Deux cliniques privĂ©es sont Ă©galement situĂ©es Ă  Royan et Saint-Georges-de-Didonne.

    La commune d'Arvert dispose en outre d'une maison de retraite privĂ©e gĂ©rĂ©e par le groupe ORPEA et bĂ©nĂ©ficie de la proximitĂ© de maisons de retraites publiques et privĂ©es Ă  La Tremblade et Étaules (plate-forme gĂ©rontologique Darcy-Brun). Un centre d'aide mĂ©dico-psychologique et deux Ă©tablissements et services d'aide par le travail sont implantĂ©s sur le territoire communal. Le plus ancien, baptisĂ© « Claires et Mer Â» et gĂ©rĂ© par l'association Navicule Bleue, a ouvert ses portes en 2003 sur le port ostrĂ©icole de Coux. Il accueille 80 travailleurs handicapĂ©s, qui sont formĂ©s aux mĂ©tiers de la mer dans un cadre protĂ©gĂ© Ă  travers des ateliers et des chantiers d'insertion[95]. Le second, crĂ©Ă© en 2007 dans le quartier d'Avallon, porte le nom de « GaĂŻa 17 Â» (Groupement pour l’accompagnement Ă  l’insertion et Ă  l’autonomie). Il accueille 45 jeunes travailleurs en situation de handicap[96].

    La ville abrite Ă©galement un centre de vacances Ă  destination des personnes aveugles et malvoyantes, le « Moulin du Cassot Â», qui est gĂ©rĂ© par l'association Valentin HaĂŒy[97], ainsi qu'un Ă©tablissement de soins Ă  destination des enfants handicapĂ©s, le « Manoir Émilie Â», gĂ©rĂ© par l'association des diaconesses de Reuilly. Cette institution, situĂ©e Ă  proximitĂ© de la commune d'Étaules, est Ă  l'origine un orphelinat protestant, fondĂ© en 1854. Elle a Ă©voluĂ© depuis en un service d'Ă©ducation spĂ©ciale et de soins Ă  domicile et un institut de rĂ©Ă©ducation psychiatrique Ă  destination notamment des enfants prĂ©sentant un handicap psychosocial[98].

    La sécurité des biens et des personnes est assurée par une antenne de police municipale et par la gendarmerie de La Tremblade. Cette ville accueille également un centre de secours des sapeurs-pompiers.

    Sports

    La commune dispose de plusieurs Ă©quipements sportifs qui s’ajoutent aux autres infrastructures de l’agglomĂ©ration trembladaise. ImplantĂ© en centre-ville, le stade Valentin Guillon peut accueillir jusqu’à 2100 spectateurs, dont une centaine dans les tribunes[99]. Il se compose de deux terrains de football en gazon, oĂč Ă©volue l’équipe locale (Presqu’üle d’Arvert Football Club), d’une piste d’athlĂ©tisme et d’une aire de sauts et de lancers. La ville abrite Ă©galement une salle omnisports destinĂ©e Ă  la pratique du tennis d’intĂ©rieur, du handball et du basketball.

    Le centre-ville accueille Ă©galement un parc de loisirs, vaste espace arborĂ© oĂč sont regroupĂ©s deux courts de tennis, un terrain de basketball conçu pour les adolescents et un boulodrome, avec une aire de jeux pour les enfants attenante. Si la question de construire un skate-park a pu ĂȘtre Ă©voquĂ©e pendant un temps, cette question n’est plus d’actualitĂ© depuis l’agrandissement de celui d’Étaules pendant l’hiver 2013, et plus encore depuis l’inauguration d’un skate-park moderne Ă  La Tremblade, au mois de juin 2014.

    Les principaux clubs et associations sportives communales sont le Presqu’üle d’Arvert Football Club, qui joue Ă  domicile Ă  Arvert, Étaules et La Tremblade, l’AthlĂ©tisme Marennes-Presqu’üle d’Arvert, le club VTT « Les ragondins de la presqu’üle », le Tennis-Club alverton, le Fitness Club d’Arvert, la Boule alvertonne (pĂ©tanque) ou le club de rugby US Trembladaise Rugby, qui Ă©volue en FĂ©dĂ©rale 3. Certaines activitĂ©s sportives peuvent ĂȘtre pratiquĂ©es dans le cadre du foyer rural : gymnastique, cyclisme, randonnĂ©e pĂ©destre ou encore yoga. Enfin, de nombreuses activitĂ©s sportives peuvent ĂȘtre pratiquĂ©es au travers de clubs prĂ©sents dans le reste de l’agglomĂ©ration royannaise.

    Télévision

    Les émetteurs de Royan-Vaux-sur-Mer et de Niort-Maisonnay permettent la réception des chaßnes gratuites de la télévision numérique terrestre (TNT) dans l'ensemble de la commune, dont le décrochage local de France 3 Nouvelle-Aquitaine : France 3 Poitou-Charentes. Le 31 mai 2009, l'émetteur de forte puissance a été parmi les premiers à diffuser un nouveau multiplexe, permettant la réception des premiÚres émissions de télévision haute définition (HD)[100]

    Radio

    La plupart des radios nationales prĂ©sentes dans le dĂ©partement peuvent ĂȘtre Ă©coutĂ©es dans la commune. Les informations dĂ©partementales sont relayĂ©es par la station de radio publique France Bleu La Rochelle. Les stations de radio locales pouvant ĂȘtre Ă©coutĂ©es dans la commune sont principalement Vogue Radio (radio locale des agglomĂ©rations de Marennes-La Tremblade), Demoiselle FM (gĂ©nĂ©raliste, Ă©mettant depuis Rochefort, et disposant de studios Ă  Saint-Georges-de-Didonne), Terre Marine FM (gĂ©nĂ©raliste, Ă©mettant depuis Fouras), Mixx radio (techno, dance et musiques Ă©lectroniques, Ă©mettant depuis Cognac et reprise par le rĂ©Ă©metteur de Saintes), et RCF Accords Charente-Maritime (religieuse, Ă©mettant depuis La Rochelle). Wit FM (gĂ©nĂ©raliste, Ă©mettant depuis Bordeaux) peut parfois ĂȘtre captĂ©e, mais de façon plus alĂ©atoire, en fonction des conditions climatiques.

    Presse

    La presse locale est représentée par le quotidien Sud Ouest, dont le siÚge est à Bordeaux, et qui dispose d'une rédaction locale à Royan, et par l'hebdomadaire Le Littoral de la Charente-Maritime, dont le siÚge est à Marennes.

    Internet haut débit

    Un répartiteur téléphonique est implanté dans la commune. En 2013, il est dégroupé par plusieurs opérateurs alternatifs (SFR, Free et Bouygues Telecom)[101], en plus de l'opérateur historique, Orange. ADSL, ADSL2+, Re-ADSL 2 et la télévision par ADSL sont disponibles dans la commune.

    Cultes

    Arvert appartient au diocĂšse catholique de La Rochelle et Saintes, lui-mĂȘme subdivision de la province ecclĂ©siastique de Poitiers depuis 2002 (de la province ecclĂ©siastique de Bordeaux avant cette date) et au doyennĂ© de Royan. La paroisse est comprise dans le secteur pastoral de la presqu'Ăźle d'Arvert, centrĂ© sur La Tremblade. La messe est cĂ©lĂ©brĂ©e chaque samedi soir Ă  18 heures 30 en l'Ă©glise Saint-Étienne.

    Le culte protestant est cĂ©lĂ©brĂ© Ă  l'Église Protestante Unie[102], certains dimanche Ă  10 heures 30, en alternance avec d'autres temples du secteur paroissial (Chaillevette, Étaules, La Tremblade, L'Éguille, Marennes, Mornac, Nieulle sur Seudre, St Pierre d'OlĂ©ron)[103].

    Les autres confessions ne disposent pas de lieu de culte dans la commune.

    Marché

    La halle d'Arvert avant sa transformation en marché couvert.

    Un marché alimentaire se tient chaque mercredi et samedi matin (de 8 heures à 12 heures 30) sur la place du Marché, en centre-ville. Il rassemble deux fois par semaine une dizaine de producteurs (poissonniers, boucher, primeurs, etc.). Un marché bio se tient une fois par semaine, le vendredi de 16 heures à 19 heures.

    La restructuration de la place du Marché, initiée au début des années 2010, a permis la construction d'une halle moderne, aux lignes simples et ajourées. Inaugurée le 1er juin 2011[104], elle est transformée en marché couvert par l'adjonction de larges baies vitrées en 2020. Le nouvel ensemble est prolongé par un hÎtel d'entreprises, une petite galerie marchande (Espace Chaland), l'agence postale et divers espaces de coworking.

    Associations

    Le tissu associatif de la commune est constituĂ© d'organisations Ɠuvrant dans les domaines sportifs, culturels, Ă©conomiques ou caritatifs. Parmi les principales associations implantĂ©es Ă  Arvert figurent ainsi le Secours catholique, la Croix rouge française et l'Entraide protestante, l'association Nat Vert en Pays d'Arvert, centrĂ©e sur la protection et la dĂ©couverte du patrimoine naturel de la presqu'Ăźle d'Arvert, l'association Maintenir le bien-ĂȘtre des habitants d'Arvert, le comitĂ© des Éclaireuses Ă©claireurs de France, le groupe folklorique l'Estran saintongeais ou encore le ComitĂ© des fĂȘtes d'Avallon. Le foyer rural propose Ă©galement plusieurs activitĂ©s, allant des cours d'anglais ou de hip-hop aux ateliers thĂ©Ăątre et au club de jeux de sociĂ©tĂ©, en passant par la gymnastique et les danses africaines.

    Économie

    Emploi

    Le taux de chÎmage de la commune est plus élevé que la moyenne nationale. Il était de 14,9 % en 1999 (moyenne nationale de 12,9 %), de 12,8 % en 2006 (moyenne nationale 9,8 %)[105] et de 13 % en 2010 (moyenne nationale : 12,3 %)[106].

    Un « point emploi » a Ă©tĂ© mis en place dĂšs 1992 Ă  La Tremblade pour tenter de rĂ©guler ce problĂšme et aider les personnes concernĂ©es Ă  s'adapter aux changements du marchĂ© du travail. Devenu un des quatre « CR2i » (centre de ressources et d’informations intercommunal) de l'agglomĂ©ration royannaise (avec ceux de Royan, Saujon et Cozes), il fonctionne en partenariat avec la maison de l'emploi du Pays Royannais, le pĂŽle emploi de Royan, la maison des saisonniers et la mission locale du Pays Royannais, et permet de consulter des offres d'emploi, de bĂ©nĂ©ficier d'aide pour certaines dĂ©marches (rĂ©daction de CV, prĂ©paration d'entretiens d'embauche) et de participer Ă  des rĂ©unions d'information collective.

    Entreprises et commerces

    La commune est au cƓur d'un bassin d'emploi particuliĂšrement attractif, la zone d'emploi de Royan (issue de la partition de l'ancienne zone d'emploi Saintonge maritime, qui regroupait de nombreuses communes du Pays Rochefortais, du Pays Marennes-OlĂ©ron et du Pays Royannais[107]), forte de 27 753 emplois en 2008[108]. La zone d'emploi de Royan est, avec celle de La Rochelle, la plus dynamique de l'ex-rĂ©gion Poitou-Charentes, toutes deux profitant « d'un tissu Ă©conomique et d'une dĂ©mographie dynamiques » (Insee)[108]. La croissance y est particuliĂšrement soutenue, du fait du dĂ©veloppement des activitĂ©s tertiaires.

    Ouvert en 2014, l'hypermarchĂ© Super U est au cƓur de la zone commerciale des Justices.

    284 établissements étaient recensés dans la commune par les services de l'Insee au 31 décembre 2010, essentiellement des trÚs petites entreprises : 28,5 % ont en effet des effectifs compris entre 1 et 9 salariés, et 4,6 % ont plus de 10 salariés. Les secteurs de l'ostréiculture et de l'agriculture conservent une place importante dans la commune, rassemblant à eux deux 23,9 % des actifs[106]. Une trentaine d'entreprises ostréicoles sont implantées à Arvert, essentiellement dans les deux ports de Coux et de La GrÚve à Duret, toutes se chargeant de la production, de l'affinage et de l'expédition des hußtres du bassin de Marennes-Oléron.

    En plein dĂ©veloppement depuis quelques annĂ©es, le secteur du commerce et des services est aujourd’hui largement majoritaire, consĂ©quence du dĂ©veloppement de l'agglomĂ©ration et des retombĂ©es du tourisme, qui ne concerne plus aujourd’hui les seules communes littorales. La proximitĂ© des stations balnĂ©aires de la CĂŽte de BeautĂ© (mais aussi de Ronce-les-Bains) et d'une vaste pinĂšde aux portes de la commune (forĂȘt de la Coubre) expliquent une hausse croissante de la frĂ©quentation touristique, qui a favorisĂ© Ă  son tour l'implantation d'infrastructures adaptĂ©es (quatre campings, deux hĂŽtels, trois maisons d'hĂŽtes) et d'un office du tourisme en centre-ville, prenant la forme d'une rĂ©gie municipale et instituĂ© par une dĂ©cision du conseil municipal le 25 mars 2010[109]. En 2010, le commerce, les services — Ă  la personne et aux entreprises — et le tourisme rassemblent 47,3 % des actifs[106]. Le secteur de la construction, qui arrive en troisiĂšme position, connaĂźt Ă©galement un grand dĂ©veloppement, et concerne 16,9 % des actifs, un chiffre Ă  mettre en parallĂšle avec la moyenne dĂ©partementale, qui est de 10,6 %. L'administration publique, l'enseignement, la santĂ© et l'action sociale concernent 10,6 % de la population active et l'industrie, qui n'est que peu reprĂ©sentĂ©e dans la commune, ne rassemble qu'Ă  peine 2,8 % des actifs[106].

    L'intérieur du supermarché ALDI, enseigne de hard-discount présente en centre-ville.

    La commune rassemble de nombreux commerces de proximitĂ©, qui viennent complĂ©ter ceux dĂ©jĂ  prĂ©sents dans les communes voisines de La Tremblade et d'Étaules, ces trois villes formant un seul et mĂȘme ensemble, intimement liĂ© au niveau macro-Ă©conomique. Ils se concentrent en centre-ville (place du MarchĂ©), le long de la route de La Tremblade mais aussi dans les zones d'activitĂ©s des Justices 1 et 2, Ă  proximitĂ© de la rocade. Le centre-ville rassemble ainsi un supermarchĂ© de proximitĂ© (Carrefour City) entourĂ© d'une petite galerie marchande et dotĂ© d'une station-service, d'un magasin hard-discount ALDI, de deux boulangeries, d'une librairie/maison de la presse, d'une auto-Ă©cole, de deux agences immobiliĂšres (Orpi et Cabinet immobilier), de deux magasins de bricolage (Brico Pro et Big mat), d'un fast food, de plusieurs restaurants, d'un dĂ©pĂŽt vente, d'un centre funĂ©raire, d'une boutique d'informatique et de deux salons de coiffure.

    À la sortie de la ville, un hypermarchĂ© de l'enseigne Super U (2 985 mĂštres carrĂ©s de surface de vente) est venu remplacer un magasin plus petit. Sa construction, entamĂ©e Ă  l'automne 2013, a durĂ© jusqu'au printemps 2014 et le centre commercial a ouvert ses portes le 24 avril 2014. À quelques centaines de mĂštres de lĂ , mais sur la commune de La Tremblade, se trouve un supermarchĂ© IntermarchĂ©.

    Les grandes surfaces les plus proches sont situĂ©es dans l'agglomĂ©ration royannaise (CC Val LumiĂšre — Hyper IntermarchĂ© — Ă  Vaux-sur-Mer et CC Royan II — E.Leclerc — Ă  Royan).

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Étienne

    L'Ă©glise Saint-Étienne date essentiellement du XVIIe siĂšcle.

    De fondation trĂšs ancienne, l'Ă©glise Saint-Étienne a Ă©normĂ©ment souffert pendant les Guerres de religion. En 1568, la vieille Ă©glise romane subit les assauts des Huguenots, qui la dĂ©truisent presque intĂ©gralement, tout comme l'Ă©glise Saint-Symphorien de DirĂ©e (cette derniĂšre ne sera jamais reconstruite).

    La façade conserve cependant quelques Ă©lĂ©ments architecturaux datĂ©s du XIIe siĂšcle : deux faisceaux de sept colonnes surmontĂ©es de chapiteaux et quelques modillons. Tous tĂ©moignent de la fantaisie et de l'humour dĂ©ployĂ© par les imagiers du Moyen Âge. L'un des chapiteaux montre ainsi un personnage vomissant un serpent, qui se retourne et vient lui mordre la joue ; un autre reprĂ©sente une tĂȘte d'homme, regardant vers l'ancien golfe d'Arvert, et qui serait un pirate ou un viking.

    L'Ă©glise actuelle date de 1683 (date inscrite sur un des contreforts du chƓur), ce qui en fait la plus ancienne du canton de La Tremblade aprĂšs celle de Breuillet. Elle doit sa reconstruction Ă  l'abbĂ© Jean de Lafargue, prĂȘtre de la paroisse de 1672 Ă  1717. Des modifications sont apportĂ©es Ă  l'Ă©difice au XIXe siĂšcle, qui se traduisent d'abord par l'Ă©dification du clocher (1845), solide tour de pierre surmontĂ©e d'une flĂšche en ardoises, par le surhaussement des murs, par l'adjonction de petites chapelles (faux transept) et par un agrandissement du chƓur (1890). L'Ă©glise, trĂšs sobre, se compose d'une nef trĂšs large couverte d'une voĂ»te en plĂątre surbaissĂ©e et Ă©clairĂ©e par une sĂ©rie de baies tantĂŽt ogivales, tantĂŽt en plein cintre, oĂč ont Ă©tĂ© placĂ©s des vitraux dans le goĂ»t du XIXe siĂšcle. Dans le chƓur, deux vitraux reprĂ©sentent saint Étienne et saint Paul. Une chaire en pierre est placĂ©e prĂšs de la chapelle nord. Le clocher abrite un ensemble de trois cloches : « Marie-Émilie » (La bĂ©mol, 450 kg), « Françoise, StĂ©phanie, JosĂšphe, Jeanne » (Si bĂ©mol, 310 kg) et « Marie, Marthe, LĂ©on, Eustelle » (Do, 230 kg). Le parvis de l'Ă©glise conserve un puits Ă  dĂŽme du XVIIIe siĂšcle.

    Temple protestant

    La RĂ©forme s'implante trĂšs tĂŽt dans la presqu'Ăźle d'Arvert, rĂ©gion ouverte sur la mer et par voie de consĂ©quence, sur les idĂ©es nouvelles que colportent marins et nĂ©gociants en provenance des pays d'Europe du Nord. La population protestante est assez importante pour qu'un premier temple soit Ă©difiĂ© dĂšs 1566, en bordure du chemin reliant Arvert aux Mathes. Devenu trop petit, trop vĂ©tuste ou tout simplement ne correspondant peut-ĂȘtre plus aux nĂ©cessitĂ©s du culte, il est remplacĂ© par un nouvel Ă©difice en 1609. Un temps menacĂ© de destruction, il est maintenu en fonction par un arrĂȘt du 28 fĂ©vrier 1664[110].

    Las ! Il ne s'agit lĂ  que d'un rĂ©pit et bientĂŽt, les pressions sur la communautĂ© protestante se font plus intenses. PressĂ©s de renoncer Ă  leurs « erreurs », les religionnaires se voient privĂ©s de leur lieu de culte par un Ă©dit du conseil du Roi le 2 mars 1682. Le bĂątiment est entiĂšrement dĂ©truit, fondations comprises. Les matĂ©riaux servent Ă  restaurer l'Ă©glise Saint-Étienne. Le culte est dĂšs lors cĂ©lĂ©brĂ© dans des maisons particuliĂšres ou en plein air, ce qui lui vaut d'ĂȘtre nommĂ©ment interdit par un Ă©dit du roi Louis XIV le 23 mars 1683[110].

    En 1685, l'édit de Fontainebleau, qui révoque l'édit de Nantes, vient jeter pour plus d'un siÚcle les protestants de la région dans une semi-clandestinité, parfois sur les routes de l'exil. En 1755, une maison d'oraison est édifiée à Avallon. Il faut attendre 1834 pour que la commune fasse l'acquisition d'une vaste propriété, achetée aux héritiers Martin Descombes : tandis que la commune vend les jardins aux enchÚres, le consistoire protestant achÚte les matériaux pour édifier le nouveau temple, à partir de l'année 1836. Il est restauré à plusieurs reprises en 1885, 1897, 1902 (achat d'un nouveau mobilier) et est soumis à une véritable « cure de jouvence » en 1903 (remise en état de la toiture, de la charpente, des huisseries, etc.) et en 2000[110]. D'une grande sobriété au point de vue architectural, il forme une simple salle rectangulaire éclairée de baies en plein cintre.

    Maison d'oraison d'Avallon

    Dans la seconde moitié du XVIIIe siÚcle, sous l'influence des idées des LumiÚres et grùce à la ténacité de pasteurs opiniùtres tels que Louis Gibert, une série de maisons d'oraison (sorte de temples aménagés dans des granges ou des maisons particuliÚres) sont édifiées dans les environs de Royan. Les persécutions contre les protestants, toujours d'actualité, baissent en intensité grùce à la protection du marquis de Sénecterre, maréchal de France et gouverneur de Saintonge[111].

    Une premiĂšre maison d'oraison est Ă©difiĂ©e Ă  partir de 1755 Ă  Breuillet ; si elle est brĂ»lĂ©e sur dĂ©cision de justice, elle est immĂ©diatement reconstruite. En quelques semaines, d'autres lieux de culte sortent de terre. La cession d'une parcelle de terrain Ă  Avallon (hameau situĂ© Ă  peu de distance du bourg) par Martine Pasdejeu permet l'Ă©dification d'une premiĂšre maison d'oraison, et vaut Ă  la gĂ©nĂ©reuse bienfaitrice d'ĂȘtre condamnĂ©e Ă  la dĂ©tention Ă  l'hospice de La Rochelle[111]. Le lieu de culte, dĂ©moli, est reconstruit Ă  la premiĂšre occasion. Il a une certaine importance car en 1781, il abrite le synode des Églises de Saintonge, Angoumois et Bordeaux. Toutefois, son entretien cause bien des soucis et il est dĂ©cidĂ© de construire un temple plus moderne en 1834[111].

    La maison d'oraison d'Avallon, excentrĂ©e, continue nĂ©anmoins d'ĂȘtre utilisĂ©e et est mĂȘme restaurĂ©e la mĂȘme annĂ©e (dĂ©dicace effectuĂ©e le 20 avril 1834). Elle est vendue en 1955 et est dĂ©sormais partie intĂ©grante d'une propriĂ©tĂ© privĂ©e. Elle est un des rares tĂ©moignages toujours debout de ce type de constructions en Charente-Maritime, avec le temple de Maine-Geoffroy Ă  Royan et l'ancienne maison d'oraison de Luzac (celle de Paterre, Ă  Chaillevette, a depuis Ă©tĂ© entiĂšrement dĂ©truite).

    Moulin des Justices

    La situation du bourg d’Arvert, sur un plateau exposĂ© aux vents d’ouest dominants en provenance de l’ocĂ©an Atlantique, explique que de nombreux moulins Ă  vent aient Ă©tĂ© Ă©tablis sur son territoire depuis la pĂ©riode mĂ©diĂ©vale. Au dĂ©but du XIXe siĂšcle, ils ne sont encore pas moins de dix-neuf Ă  tourner sans relĂąche afin de produire la farine nĂ©cessaire Ă  la confection du pain, aliment de base dans l’alimentation des gens de cette Ă©poque. De nos jours, seuls quatre ont subsistĂ© — moulin de Cabouci, moulin de Lauriers, moulin du Petit-Pont, moulin des Justices — les autres ayant Ă©tĂ© dĂ©molis ou ayant fini par tomber en ruine faute d’entretien. Le moulin des Justices, construit au XVIe siĂšcle, est le plus ancien. Il doit son nom au fait que pendant la pĂ©riode fĂ©odale, c’est Ă  cet endroit que les barons d’Arvert, alors parmi les plus importants seigneurs de la rĂ©gion de Royan, rendaient la justice : le gibet y Ă©tait dressĂ© Ă  la vue de tous, afin de servir d’exemple[112].

    Le moulin ne diffĂšre pas vraiment des autres Ă©difices de ce type subsistant dans les environs, et se prĂ©sente sous la forme d’une construction cylindrique en moellons. Son mĂ©canisme, qui avait Ă©tĂ© modernisĂ© dans la deuxiĂšme moitiĂ© du XIXe siĂšcle (ailes de type « Berton », systĂšme qui permettait de rĂ©gler la voilure mĂȘme lorsque le moulin Ă©tait en action) a depuis disparu. Longtemps laissĂ© dans un Ă©tat de semi-abandon, couvert d’un curieux toit en bĂ©ton et occultĂ© par un centre commercial qui a depuis Ă©tĂ© dĂ©moli, il est restaurĂ© en 2014, mais n’a pas recouvrĂ© ses ailes. Il est visible Ă  la sortie du parking du centre commercial Super U, Ă  la sortie de la commune en direction de La Tremblade.

    StÚle du général de Gaulle

    Revue des Mathes du 22 avril 1945 dans la plaine d'Arvert.

    Cette stĂšle datant de 1949, commĂ©more la venue du gĂ©nĂ©ral de Gaulle Ă  Arvert, le 22 avril 1945, peu aprĂšs la libĂ©ration de la presqu'Ăźle d'Arvert et de la poche de Royan. Il avait fallu trois jours de combats acharnĂ©s pour arriver enfin Ă  la capitulation des derniĂšres troupes allemandes, retranchĂ©es dans leurs blockhaus de la forĂȘt de la Coubre[113].

    Équipements culturels

    Arvert dispose d'une bibliothÚque municipale située face à la mairie (dans les locaux de l'ancienne mairie).

    Langue saintongeaise

    Carte représentant l'aire linguistique du Saintongeais dans les Charentes et le Nord-Gironde
    Aire linguistique du saintongeais.

    La commune est situĂ©e dans l'aire linguistique du saintongeais, un dialecte faisant partie de la famille des langues d’oĂŻl, branche des langues romanes, qui comprend Ă©galement le français, l’angevin le picard et le poitevin avec lequel il est souvent regroupĂ© dans un domaine plus vaste, le poitevin-saintongeais.

    Le saintongeais (saintonjhais) est la langue vernaculaire parlĂ©e dans les anciennes provinces d'Aunis, Saintonge et Angoumois. On l’appelle aussi le charentais ou encore le patois charentais. Les locuteurs sont dits patoisants. Le saintongeais a fortement influencĂ© l’acadien et en consĂ©quence, par ricochet, le cadien ; quant au quĂ©bĂ©cois, il a Ă©tĂ© influencĂ© par les parlers tels que le normand, le francien et le saintongeais.

    La langue saintongeaise présente de nombreux traits communs avec des langues telles que le cadien ou l'acadien, ce qui s'explique par les origines saintongeaises d'une partie des émigrants vers la Nouvelle-France au XVIIe siÚcle.

    Gastronomie

    La gastronomie saintongeaise est principalement axée sur trois types de produits : les produits de la terre, les produits de la mer et les produits de la vigne.

    Carte des différentes zones de production du Cognac et du Pineau dans les deux Charentes : Saint-Georges-de-Didonne est en bois ordinaires
    Zone de production du cognac et du pineau.

    Les prĂ©parations Ă  base de viande de porc occupent une place prĂ©pondĂ©rante dans la cuisine rĂ©gionale : ainsi des gratons ou des grillons, sortes de rillettes Ă  base de viandes rissolĂ©es et confites dans leur graisse, du gigourit, un civet mĂȘlant sang, gorge, foie et oignons, ou de la sauce de pire, Ă  base de fressure, d'oignons et de vin blanc de pays[114].

    La cuisine saintongeaise intÚgre tout naturellement de nombreuses recettes à base de « cagouilles », le nom local de l'escargot petit-gris. Animal tutélaire de la Saintonge, il est notamment cuisiné « à la charentaise », c'est-à-dire cuit dans un court-bouillon agrémenté de vin blanc, d'ail et de mie de pain.

    Parmi les autres spĂ©cialitĂ©s locales, il convient de noter Ă©galement les pibales (alevins d'anguille pĂȘchĂ©s dans la Gironde, spĂ©cialitĂ© des villes de Mortagne et de Blaye), les huĂźtres de Marennes-OlĂ©ron, les sardines de Royan, les « thyeusses de gueurnouilles » (cuisses de grenouilles) ou encore la sanglette, une galette prĂ©parĂ©e Ă  base de sang de poulet et d'oignons cuits.

    Les desserts traditionnels sont issus de la cuisine paysanne : millas (gĂąteau Ă  la farine de maĂŻs, qu'on retrouve dans une grande partie du Sud-Ouest de la France), galette charentaise, au beurre Charentes-Poitou, ou encore merveilles (beignets).

    Les vignes de la région servent à la confection d'eaux-de-vie réputées, telles que le pineau des Charentes et plus encore, le cognac. La commune d'Arvert est ainsi intégralement située dans la zone de production des « bois ordinaires ».

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Paul Travers, curĂ© des Mathes, En pays d'Arvert, ouvrage historique et folklorique, 1973.
    • Henri Moreau, Seigneurs et domaines en Arvert, 2008.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 7 mĂštres minimum de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
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