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Breuillet (Charente-Maritime)

Breuillet (prononcĂ© [bÊĂž.je] ) est une commune du Sud-Ouest de la France, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Charente-Maritime et la rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelĂ©s les Breuilletons et les Breuilletonnes[1].

Breuillet
Breuillet (Charente-Maritime)
L'Ă©glise Saint-Vivien (XIIe siĂšcle), de style roman saintongeais.
Blason de Breuillet
Blason
Breuillet (Charente-Maritime)
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente-Maritime
Arrondissement Rochefort
Intercommunalité Communauté d'agglomération Royan Atlantique
Maire
Mandat
Jacques Lys
2020-2026
Code postal 17920
Code commune 17064
DĂ©mographie
Gentilé Breuilletons
Population
municipale
3 031 hab. (2020 en augmentation de 10,74 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 152 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 41â€Č 37″ nord, 1° 03â€Č 02″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 31 m
Superficie 19,99 km2
Unité urbaine Breuillet
(ville isolée)
Aire d'attraction Royan
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de La Tremblade
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Breuillet
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Breuillet
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Breuillet
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Breuillet
Liens
Site web www.breuillet-17.fr

    SituĂ©e dans la frange continentale de la CĂŽte de BeautĂ©, au cƓur de la presqu'Ăźle d'Arvert et de la rĂ©gion naturelle du Royannais, cette petite ville de 3031 habitants (2020) appartient Ă  la premiĂšre couronne pĂ©riurbaine de Royan, principal centre urbain des environs dont elle n’est distante que d’un peu moins de 10 kilomĂštres. De fait, selon l'Insee, elle appartient Ă  l'aire d'attraction de Royan.

    Connaissant une croissance dĂ©mographique importante, sa population ayant doublĂ© en l’espace de trente ans, elle est progressivement passĂ©e du statut de petite commune rurale Ă  celui de banlieue rĂ©sidentielle en plein essor, bĂ©nĂ©ficiant de la proximitĂ© des stations balnĂ©aires de la cĂŽte (Vaux-sur-Mer, Saint-Palais-sur-Mer, La Palmyre) et de sa position aux confins du bassin de Marennes-OlĂ©ron, ensemble gĂ©ographique et Ă©conomique auquel elle appartient. Sa partie Nord, bordĂ©e par les marais de la Seudre, l’inscrit dans le pĂ©rimĂštre du Parc naturel marin de l'estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis. PĂŽle de proximitĂ© du Pays Royannais, la ville concentre activitĂ©s commerciales et touristiques et fait le lien entre les communes du littoral et celles de la conurbation de La Tremblade toute proche. Elle appartient depuis 2015 au canton de La Tremblade.

    Comme nombre de communes des environs, Breuillet a Ă©tĂ© transformĂ©e par le phĂ©nomĂšne de pĂ©riurbanisation, qui voit de nombreux citadins s'installer en pĂ©riphĂ©rie des villes, Ă  la recherche d'une meilleure qualitĂ© de vie. L'habitat breuilleton est formĂ© du centre-ville, oĂč se concentrent commerces et services, et de quelques gros hameaux (Le Grallet, Taupignac, Le Billeau, Le Montil, La SimandiĂšre, ChalĂ©zac, La Prade, Coulonges, Le Vinet) avec lequel le bĂąti est souvent continu du fait du dĂ©veloppement de nombreux lotissements depuis les annĂ©es 2000. Une petite zone commerciale et artisanale (Le Magarin) a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©e le long de la D14, route frĂ©quentĂ©e qui relie Saujon Ă  La Tremblade et Ă  Marennes.

    Breuillet appartient au secteur Est de la CommunautĂ© d'agglomĂ©ration Royan Atlantique, structure intercommunale rassemblant 82 277 habitants (2016).

    GĂ©ographie

    Situation

    La commune de Breuillet est situĂ©e au sud-ouest du dĂ©partement de la Charente-Maritime, dans la frange continentale de la CĂŽte de BeautĂ© et la rĂ©gion naturelle du Royannais. BordĂ© par l'estuaire de la Seudre, son territoire marque la transition entre les grandes champagnes saintongeaises, immensitĂ©s agricoles oĂč s’épanouissent cĂ©rĂ©ales et vignes, et les paysages plus boisĂ©s mais aussi plus humides (prĂ©sences de nombreux marais) de la presqu'Ăźle d'Arvert.

    Carte de la commune de Breuillet au sein de la Charente-Maritime
    Position de Breuillet en Charente-Maritime.

    Jadis modeste village centrĂ© sur les activitĂ©s agricoles, Breuillet a vu croĂźtre sensiblement sa population et est devenu une petite ville de plus de 3000 habitants comptant parmi les « pĂŽles de proximitĂ© » du Pays Royannais. Bien desservie par des infrastructures routiĂšres modernes, Breuillet occupe une position intermĂ©diaire entre la proche banlieue royannaise, Ă  laquelle elle appartient, et l’agglomĂ©ration voisine de La Tremblade, un des trois « pĂŽles d’équilibre » du Pays Royannais. Elle se situe ainsi Ă  peu prĂšs Ă  Ă©quidistance de Royan, La Tremblade et Saujon.

    Administrativement parlant, Breuillet appartient depuis 2015 au canton de La Tremblade et Ă  l'arrondissement de Rochefort. La commune se trouve Ă  2,6 kilomĂštres de Mornac-sur-Seudre[2], 4 kilomĂštres de Saint-Sulpice-de-Royan[3], 4,2 kilomĂštres de Chaillevette[4], 4,7 kilomĂštres de Saint-Augustin[5], 5,7 kilomĂštres d’Étaules[6], 6 kilomĂštres de Vaux-sur-Mer[7], 6,2 kilomĂštres de Saint-Palais-sur-Mer[8], 7 kilomĂštres de Royan[9], 9 kilomĂštres de MĂ©dis[10], 10,2 kilomĂštres de Saujon[11], 11,1 kilomĂštres de La Tremblade[12], 12 kilomĂštres du Gua[13], 28,6 kilomĂštres de Rochefort[14], 32,7 kilomĂštres de Saintes[15], 52,6 kilomĂštres de La Rochelle[16], la prĂ©fecture dĂ©partementale, et 101,6 kilomĂštres de Bordeaux[17], la grande mĂ©tropole et prĂ©fecture rĂ©gionale. La commune est en outre situĂ©e Ă  402 kilomĂštres au sud-ouest de son homonyme Breuillet, en Essonne[18]. En termes de temps de parcours, il faut compter 12 minutes de voiture pour aller Ă  Royan ou Saujon et 35 minutes pour se rendre Ă  Saintes et Rochefort, oĂč se trouvent les principaux accĂšs autoroutiers conduisant Ă  La Rochelle, Bordeaux et Paris[19].

    Appartenant comme le reste du dĂ©partement au midi atlantique, la commune peut ĂȘtre rattachĂ©e Ă  deux grands ensembles gĂ©ographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français. Son territoire forme un ensemble de 1999 hectares oĂč se cĂŽtoient des paysages variĂ©s, marquĂ©s par la prĂ©sence de nombreuses forĂȘts couvrant une superficie d'environ 500 hectares, soit 25 % du territoire communal[19], oĂč se mĂȘlent feuillus (chĂȘnes, chĂȘnes-verts ou « yeuses ») et rĂ©sineux (pins maritimes, pins parasols et pins noirs) qui ont d’ailleurs donnĂ© son nom Ă  la commune, puisque Breuillet signifie « petit bois » en vieux français. À noter la prĂ©sence prĂšs de ChalĂ©zac, sur la route d'Étaules et en limite de la commune de Chaillevette, d'une importante noiseraie.

    Paysage arboré prÚs de la route des Grands Prades, en direction de Chaillevette.

    Les principaux massifs forestiers sont les bois de Grandjean et de la Lande, le bois de GrĂȘle, la forĂȘt de Cocu-Bois, le bois des Essarts, le bois de la LouĂ©e et le bois du Fief de la Mer (ou de la Mayre), le bois des Rosiers, le grand bois de ThĂ©on, le bois de ChalĂ©zac et le bois de l'Euse, qui marque la transition avec Saint-Sulpice-de-Royan et Vaux-sur-Mer. De nombreux hameaux sont Ă©tablis sur l’ensemble du territoire communal, mais, rattrapĂ©s par une urbanisation importante (phĂ©nomĂšne d’étalement urbain) de type essentiellement rĂ©sidentielle, ils forment aujourd’hui un tissu urbain presque continu, constituĂ© en majoritĂ© de pavillons et de lotissements modernes.

    La partie nord-est de la commune, prĂšs de Chaillevette et de Mornac, abrite 150 hectares de parcs Ă  huĂźtres et de prĂ©s salĂ©s[19] appartenant au bassin de Marennes-OlĂ©ron (zones ostrĂ©icoles de Coulonges, PĂ©rissac et du Bourouil), de rĂ©putation internationale. On y affine les huĂźtres dans des « claires » oĂč elles acquiĂšrent leur saveur et leur couleur particuliĂšres, sous l'action d'un pigment (marennine) produit par une algue microscopique appelĂ©e navicule bleue. AmĂ©nagĂ©s au sein des marais de la Seudre, entre les chenaux de Coulonges et de la Mayre, ils sont entrecoupĂ©s de bosquets (saulaies, aulnaies, peupleraies), de haies de roseaux et d’ « herbes folles » (mĂ©gaphorbiaie et pelouses silicoles). Le site est sillonnĂ© de petits chemins pittoresques qui permettent de mieux apprĂ©hender cet espace naturel d’une grande richesse, oĂč de nombreux oiseaux viennent faire halte et nidifier. Ici plus qu’ailleurs, on prend conscience du caractĂšre presqu’insulaire de la commune, avec cette subtile imbrication de la terre et de l’eau et un ciel infini, souvent bleu car balayĂ© par les brises marines.

    Le bois de l'Euse, en direction de Saint-Sulpice-de-Royan et Vaux-sur-Mer.

    Entre le centre-ville et le hameau de Taupignac, d’anciens marais assĂ©chĂ©s (La LongĂ©e), prolongement des marais de Saint-Augustin, ont Ă©tĂ© reconvertis en champs et en prairies. Au Moyen Âge, ils Ă©taient recouverts d’eau et formaient une petite mer intĂ©rieure baptisĂ©e successivement « golfe d’Arvert » puis « Ă©tang de Barbareu ». L’ancien trait de cĂŽte est bien perceptible entre le hameau du Montil et le quartier du Fief de la Roche et les lieux dits du Fief de Cocu-Bois et de la Brousse. Une sĂ©rie de collines peu accentuĂ©es, oĂč s’accrochent parfois quelques haies et bosquets, correspondent Ă  d’anciens Ăźlots.

    Les marais humides de Saint-Augustin s’étendent au sud du hameau du Rougeassier et au nord du hameau du Breuil (commune de Saint-Augustin), et se prolongent vers Étaules. Le pont de la Guitoune sert de limite administrative entre les communes de Breuillet et de Saint-Augustin. Vaste ensemble de prairies verdoyantes utilisĂ©es comme lieu de pacage pour les bovins, riches d’un Ă©cosystĂšme unique (tant d’un point de vue faunistique que floristique), on y rencontre joncs, pulicaires, guimauves, plantain d'eau ou iris des marais.

    QuadrillĂ©s par un rĂ©seau de fossĂ©s et de canaux, les marais sont drainĂ©s par la passe de ChalĂ©zac — dite aussi chenal de la Meyre — longue de 4,5 kilomĂštres, qui rejoint la Seudre et marque la limite entre Breuillet, Étaules et Chaillevette. En dehors de la Seudre elle-mĂȘme, les autres cours d'eau de quelque importance sont le chenal de Mornac, long de 5,2 kilomĂštres, le ruisseau du Peyrat et le chenal de Coulonges, long de 2,7 kilomĂštres[20]. Une dizaine d'autres ruisseaux de faible dĂ©bit serpente Ă  travers le territoire communal.

    GĂ©ologie

    D’un point de vue gĂ©ologique, Breuillet appartient au bassin aquitain. La commune s’étend en partie sur un socle calcaire crĂ©tacĂ© constituĂ© de terrains datant du campanien (C6b et C6c) partiellement recouvert de formations superficielles (argiles Ă  silex, sables, limons) quaternaires[21]. Les terrains crĂ©tacĂ©s affleurent en de nombreux points de la commune, notamment au Montil, Ă  Taupignac, Ă  ChalĂ©zac et Ă  Coulonges.

    Ce petit plateau forme une ligne de crĂȘte, Ă  vrai dire peu Ă©levĂ©e, d’orientation nord-ouest/sud-est qui part des Mathes et se poursuit jusqu’à ChĂątelard (commune de Vaux-sur-Mer), en passant par Champagnoles (commune de Saint-Sulpice-de-Royan). D’une hauteur moyenne de 20 Ă  30 mĂštres (24 mĂštres Ă  ChalĂ©zac, 27 mĂštres au CandĂ©, 30 mĂštres au Montil et 31 mĂštres Ă  La Brousse, point culminant de la commune), il comprend des couches calcaires de type galuconieux, Ă  nodules limoniteux, riches en bryozoaires. Les formations sablonneuses et gravillonnaires se retrouvent Ă  l’ouest du bourg de Breuillet, notamment prĂšs du bien nommĂ© hameau de La SabliĂšre.

    Vastes prairies verdoyantes du marais de Saint-Augustin : un ensemble naturel particuliĂšrement riche.

    Le socle premier est bordĂ© par deux importantes zones marĂ©cageuses, qui l’entaillent profondĂ©ment, notamment entre Taupignac, La SimandiĂšre, Le Breuil (commune de Saint-Augustin) et Courlay-sur-Mer (commune de Saint-Palais-sur-Mer). L’une est constituĂ©e d’eaux douces : le marais de Saint-Augustin, qui recouvre un ancien golfe marin (golfe d’Arvert ou du Barbareu) aujourd’hui reconverti en pĂąturages. Longtemps reliĂ© Ă  l'estuaire de la Gironde par un chenal naturel au niveau du BrĂ©jat, il s'est progressivement comblĂ© lorsque cet exutoire a Ă©tĂ© barrĂ© par des massifs dunaires, en constant mouvement sur le littoral jusqu'au XIXe siĂšcle. Le trait de cĂŽte reste encore bien visible, spĂ©cialement prĂšs du Montil et de La Brousse, oĂč on peut facilement deviner l’ancien littoral ; il passe Ă©galement au nord-ouest du Logis de ChalĂ©zac et Ă  l’ouest du Bois du Breuil et des Gouins.

    La seconde zone palustre est constituĂ©e d’eaux saumĂątres, et s’étend au nord du hameau de Coulonges : ce sont les marais de la Seudre, qui bordent la basse vallĂ©e de la Seudre, dans sa partie estuarienne. Couverte d’alluvions marines anciennes et modernes, appelĂ©es « bri » (ce terme est Ă  l'origine du nom de Brouage ou de Broue), elle fut longtemps utilisĂ©e comme marais salants avant d’ĂȘtre utilisĂ©e comme zone ostrĂ©icole.

    Un risque sismique faible concerne la commune qui est situĂ©e non loin de la faille d'OlĂ©ron. Le 7 septembre 1972 le sĂ©isme d'OlĂ©ron d'une magnitude de 5.7 a produit quelques dĂ©gĂąts dans la rĂ©gion et a pu ĂȘtre ressenti jusqu'en rĂ©gion parisienne. L'un des derniers sĂ©ismes ressentis sur cette faille, d'une magnitude de 4.7, a eu lieu le 18 avril 2005[22].

    Communes limitrophes

    La ville de Breuillet a des limites terrestres avec six communes (Mornac-sur-Seudre, Saint-Sulpice-de-Royan, Vaux-sur-Mer, Saint-Palais-sur-Mer, Saint-Augustin et Chaillevette) et est séparée de la septiÚme, Le Gua, par une limite fluviale : la Seudre.

    Voies routiĂšres

    La situation de la commune de Breuillet dans la proche pĂ©riphĂ©rie de Royan, Ă  proximitĂ© de plusieurs stations balnĂ©aires frĂ©quentĂ©es (Vaux-sur-Mer et Saint-Palais-sur-Mer) et Ă  l’entrĂ©e de la conurbation de La Tremblade, centre ostrĂ©icole et touristique actif particuliĂšrement frĂ©quentĂ© en pĂ©riode estivale, explique la prĂ©sence d’infrastructures routiĂšres adaptĂ©es Ă  un fort trafic.

    Fréquentée par prÚs de 9000 véhicules par jour, la D14 permet de rejoindre les villes de Saujon, de La Tremblade et de Marennes.

    La ville est ainsi traversĂ©e par la D14, route dĂ©partementale reliant Saujon Ă  La Tremblade (via Chaillevette, Étaules et Arvert) qui est une des Ă©pines dorsales du schĂ©ma routier de desserte du Pays Royannais en gĂ©nĂ©ral et de la presqu'Ăźle d'Arvert en particulier. ClassĂ©e route dĂ©partementale de premiĂšre catĂ©gorie (grands axes routiers dĂ©partementaux), elle supporte un trafic atteignant en moyenne 8000 Ă  9000 vĂ©hicules par jour, avec cependant de fortes disparitĂ©s en fonction des pĂ©riodes de l'annĂ©e[23].

    Dans sa traversĂ©e de la commune, la D14 prend le nom de route du Magarin et est bordĂ©e par une petite zone d’activitĂ©s. L’intensitĂ© du trafic (voitures mais aussi poids-lourds sont nombreux Ă  emprunter cette voie) fait que cette route est rĂ©pertoriĂ©e comme une voie de circulation potentiellement gĂȘnante en termes de pollution sonore (niveau 3 sur une Ă©chelle de 5) par l’atlas dĂ©partemental de la DDE[24].

    Un giratoire (rond-point de Magarin) dĂ©corĂ© d’un puits artificiel et de palmiers permet de distribuer la circulation via la rue du Centre (qui comme son nom l’indique, conduit au centre-ville) et la rue des rosiers, qui conduit au lieu-dit Ă©ponyme et au hameau de Coulonges, prĂšs de Chaillevette. Plus au nord, un carrefour amĂ©nagĂ© donne accĂšs Ă  la D242 (qui prend successivement le nom de rue des Grands Prades, route du Billeau et rue Michenot) avant de rejoindre Saint-Augustin Ă  hauteur du hameau de Laffont et Ă  la route du Cailleau, qui mĂšne Ă  la zone ostrĂ©icole de Coulonges et Ă  Mornac-sur-Seudre, tandis que la D14 se poursuit jusqu’à Chaillevette et Étaules.

    Panneaux indiquant quelques localités voisines.

    Au sud du rond-point de Magarin, la D14 se poursuit jusqu’au rond-point de Fontbedeau qui permet d’accĂ©der Ă  la rocade de Saint-Sulpice-de-Royan et Ă  Royan, aux communes de L’Éguille et du Gua et au-delĂ , Ă  Rochefort et La Rochelle. Il conduit Ă©galement Ă  Saujon, dont la rocade donne directement accĂšs Ă  Saintes, important pĂŽle Ă©conomique et commercial dĂ©partemental, et Ă  l'autoroute A10 (sorties vers Bordeaux et Paris).

    Autre voie de communication importante, la D140 est l’axe structurant du centre-ville. Depuis la D14, un rond-point ornĂ© d’une rosace en pierre de taille (Ɠuvre des Ă©tudiants du LycĂ©e de l’Atlantique de Royan) ouvre la perspective de la rue du Centre, bordĂ©e de la plupart des commerces et classĂ©e en zone 30. AprĂšs le carrefour et les feux de circulation prĂšs de la mairie, elle prend le nom de route de Royan et conduit Ă  Taupignac, un des principaux Ă©carts de la commune, avant de bifurquer vers Saint-Sulpice-de-Royan et MĂ©dis. Une voie connexe, la D140e2, fait la jonction avec la rocade de Royan (accĂšs Ă  Vaux-sur-Mer, Saint-Palais-sur-Mer, Royan et Saint-Georges-de-Didonne).

    Dans une optique de raccourcissement du temps des dĂ©placements domicile-travail (de nombreux actifs travaillant Ă  Royan, mais aussi dans les pĂŽles secondaires que sont Saujon, La Tremblade, voire Marennes) et de sĂ©curisation du centre-ville, la mise en place d’un barreau routier reliant directement la commune en amont du centre-ville (entre celui-ci et Saint-Sulpice-de-Royan) et la rocade de Royan au niveau du pĂŽle Val LumiĂšre de Vaux-sur-Mer est envisagĂ©e, de mĂȘme qu’une voie de contournement (rocade) du centre-ville. Ces amĂ©nagements s’inscrivent dans un projet plus gĂ©nĂ©ral rĂ©sumĂ© dans le schĂ©ma routier dĂ©partemental (2010-2030), qui prĂ©voit de repenser totalement la circulation de la grande pĂ©riphĂ©rie royannaise, dont Saujon deviendrait une des « portes d'entrĂ©es »[23]. Le trafic sera dĂšs lors diffusĂ© Ă  partir de cette ville, afin de limiter au maximum les encombrements.

    Stationnement

    Le centre-ville est composĂ© de zones non-rĂ©glementĂ©es (une partie de la place de Lipkowski, parking de l’église, parking de l’arboretum, ouvert uniquement lors des marchĂ©s, et parking du cimetiĂšre, route du CandĂ©) et de zones « bleues » oĂč la durĂ©e de stationnement est limitĂ©e Ă  1 heure 30 et conditionnĂ©e Ă  la mise en Ă©vidence d’un disque de stationnement, achetĂ© dans les bureaux de tabac (une partie de la place de Lipkowski, parking de la mairie et des Ă©coles, parking du temple ou encore parking de la mĂ©diathĂšque).

    Pistes cyclables

    La partie nord-est de la commune est traversĂ©e par un itinĂ©raire cyclable (voie partagĂ©e avec les autres vĂ©hicules) appartenant aux « Chemins de la Seudre ». Issu d'une collaboration entre le Conseil gĂ©nĂ©ral du dĂ©partement, la CommunautĂ© d'agglomĂ©ration Royan Atlantique et la CommunautĂ© de communes du Bassin de Marennes, ces voies douces permettent de dĂ©couvrir les espaces ostrĂ©icoles du bassin de Marennes-OlĂ©ron. Longeant la rive gauche de la Seudre, il passe par La Tremblade, Arvert, Étaules, Chaillevette et Mornac-sur-Seudre[25].

    Voies ferroviaires

    Locomotive à vapeur 030 T 3 (classée monument historique) circulant dans la commune.

    Une ligne de chemin de fer reliant Saujon et La Tremblade traverse le territoire communal sur son flanc nord. Installée à l'initiative de la compagnie des chemins de fer de la Seudre en 1876, elle est créée à l'origine tant pour le transport des voyageurs que des productions ostréicoles du bassin de Marennes-Oléron, mais cesse d'accueillir des voyageurs en 1939. Concurrencée par le fret routier, elle ferme en 1980.

    En 1984, une association (CFTS) exploite Ă  nouveau la ligne sous le nom du « Chemin de Fer Touristique de la Seudre »[26], puis Ă  partir de 2004 avec un autre nom, « le train des mouettes ». Ce chemin de fer touristique qui relie Saujon Ă  La Tremblade, est aujourd’hui seul Ă  circuler sur cette ligne. Une gare SNCF desservant les communes de Breuillet et Mornac-sur-Seudre Ă©tait autrefois implantĂ©e Ă  Mornac. Elle Ă©tait dĂ©signĂ©e sous le nom de « Mornac-Breuillet Â»[27].

    Aujourd'hui, les gares les plus proches affectées au transport des voyageurs sont celles de Royan et de Saujon.

    Transports aériens

    La commune est située à environ 15 kilomÚtres de l'aérodrome de Royan-Médis et 20 kilomÚtres de l'aérodrome de Marennes, qui n'accueillent toutefois aucun vol commercial.

    Les aĂ©roports les plus proches de la commune sont ceux de Rochefort-Saint-Agnant (environ 30 kilomĂštres au nord) et de La Rochelle-Île de RĂ© (75 kilomĂštres au nord). Ceux-ci accueillent principalement des vols charters. L'aĂ©roport international de Bordeaux-MĂ©rignac, desservi par de nombreuses compagnies nationales et internationales, se situe quant Ă  lui Ă  environ 120 kilomĂštres.

    Transports en commun

    La ville est desservie par le réseau de transports urbains Cara'Bus qui la relie aux autres communes de l'agglomération royannaise. Inauguré le 2 janvier 2006 sous le nom « TrÚs Royannais », il était à l'origine composé de minibus de type hybride (électrique et diesel). Exploité depuis septembre 2008 par la société Veolia Transport, il est rebaptisé « Cara'Bus » depuis lors[28].

    La station « Le Magarin Â» est une des cinq stations du rĂ©seau Cara'Bus implantĂ©es dans la commune.

    La modernisation du réseau de transports urbains de l'agglomération le 5 janvier 2009 a conduit à l'achat de navettes de type Heuliez GX 127 ainsi qu'à l'accroissement du nombre de lignes réguliÚres, passant de trois à dix, auxquelles s'ajoutent trois ligne supplémentaires en période estivale[29].

    Le réseau fonctionne entre 7 heures 10 (premier départ de Ronce-les-Bains) et 18 heures 28 (dernier départ de Royan) pour la ligne 22 et entre 7 heures 50 (premier départ de Ronce-les-Bains, en direction de Saujon) et 19 heures 17 (dernier départ de Saujon, en direction de Cozes). Ces horaires, parfois critiqués pour ne pas prendre assez en compte les besoins des actifs quittant leur travail en tout début de soirée, sont valables du 6 juillet 2013 au 4 juillet 2014.

    Cinq stations Cara’Bus sont implantĂ©es dans la commune : Le Magarin, Breuillet-Garage, Breuillet-Place du MarchĂ©, La SimandiĂšre et Taupignac. Deux lignes de bus desservent la commune. La ligne 22 permet de rejoindre Ă  la fois les communes de la grande banlieue ouest de Royan (Chaillevette, Étaules, Arvert et La Tremblade/Ronce-les-Bains), le pĂŽle commercial Val-LumiĂšre de Vaux-sur-Mer et la ville de Royan, Ă©picentre de la vie Ă©conomique locale. La ligne 41 est une ligne Ă  la demande permettant des liaisons avec La Tremblade et ses communes satellites (Étaules, Arvert), l’aire de covoiturage de Fontbedeau, Ă  Saint-Sulpice-de-Royan et les communes de l’Est royannais (Le Chay, GrĂ©zac et Cozes).

    Climat

    Le climat dont bĂ©nĂ©ficie la Charente-Maritime est un climat ocĂ©anique tempĂ©rĂ© de type aquitain, marquĂ© par un ensoleillement moyen assez important : avec 2 250 heures par an, il est comparable Ă  celui que connaĂźt une partie de la cĂŽte mĂ©diterranĂ©enne[30]. La pluviositĂ© y est modĂ©rĂ©e, les prĂ©cipitations ne dĂ©passant pas 1 200 mm par an. Les tempĂ©ratures, quant Ă  elles, varient en moyenne de +5 °C en hiver Ă  +20 °C en Ă©tĂ©.

    Les Ăźles et l'ensemble du littoral de la Charente-Maritime se caractĂ©risent par un climat particuliĂšrement doux en hiver, et rafraĂźchissant l'Ă©tĂ©, grĂące aux influences ocĂ©aniques perpĂ©tuellement en mouvement (brise marine). Ces conditions climatiques favorables, toujours soumises aux influences de l'ocĂ©an Atlantique, ont favorisĂ© un vĂ©ritable microclimat de type sub-aquitain et l'existence d'une vĂ©gĂ©tation dĂ©jĂ  mĂ©ridionale. Ainsi la flore se caractĂ©rise-t-elle par la prĂ©sence Ă©tonnante de lauriers-roses, eucalyptus, agaves, et mĂȘme les mimosas se mettent Ă  fleurir dĂšs le mois de janvier.

    Aux essences dĂ©jĂ  mĂ©ridionales du chĂȘne vert (ou yeuse) et du cyste, s'ajoutent une forte prĂ©sence de palmiers, figuiers, orangers et mĂȘme oliviers. Il existe toutefois un contraste entre le littoral, assez sec et ensoleillĂ© et l'intĂ©rieur des terres, davantage pluvieux. La pluviomĂ©trie passe ainsi de 750 mm sur le littoral Ă  950 mm en Haute-Saintonge.

    Les relevĂ©s de la station mĂ©tĂ©orologique de La Rochelle entre 1946 et 2000 permettent de dĂ©terminer quelques dates majeures au point de vue climatique en Charente-Maritime : ainsi, au cours de ce laps de temps, la tempĂ©rature la plus froide est relevĂ©e le 15 fĂ©vrier 1956 : −13,6 °C. Un pic de tempĂ©rature (dĂ©passĂ© seulement au cours de la canicule de 2003) est atteint le 8 juillet 1982 avec prĂšs de 39 °C Ă  l'ombre. Si 1953 est considĂ©rĂ©e comme l'annĂ©e la plus sĂšche, 2000 est au contraire la plus pluvieuse[31].

    La Charente-Maritime est le dĂ©partement français qui a Ă©tĂ© le plus durement touchĂ© par la tempĂȘte Martin du 27 dĂ©cembre 1999. Les records nationaux de vents enregistrĂ©s ont Ă©tĂ© atteints avec 198 km/h sur l'Ăźle d'OlĂ©ron et 194 km/h Ă  Royan.

    Dans la nuit du 23 au 24 janvier 2009, la rĂ©gion est frappĂ©e par la tempĂȘte Klaus. MalgrĂ© des rafales de vent dĂ©passant les 120 km/h, les dĂ©gĂąts relevĂ©s dans la commune demeurent relativement minimes au regard de la situation dans le MĂ©doc tout proche[32].

    Les cĂŽtes charentaises et vendĂ©ennes sont de nouveau durement Ă©prouvĂ©es par la tempĂȘte Xynthia qui traverse la rĂ©gion dans la nuit du 28 fĂ©vrier au 1er mars 2010. Des bourrasques de prĂšs de 140 km/h touchent la ville voisine de Royan[33].

    Données générales

    Données climatiques à La Rochelle
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,4 2,8 5,4 7,4 10,7 13,7 15,8 15,7 13,7 10,5 6,3 3,9 9,2
    Température moyenne (°C) 5,9 6,9 8,7 11,1 14,3 17,5 19,8 19,6 17,8 14,2 9,4 6,6 12,7
    Température maximale moyenne (°C) 8,5 9,9 12,1 14,7 17,9 21,3 23,8 23,5 21,8 18 12,6 9,2 16,1
    Ensoleillement (h) 84 111 174 212 239 272 305 277 218 167 107 85 2 250
    Précipitations (mm) 82,5 66,1 57 52,7 61,1 42,9 35,1 46,4 56,5 81,6 91,8 81,8 755,3
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de La Rochelle de 1961 à 1990[34].
    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    MĂ©diane nationale 1 852835162550
    Breuillet[36] 225075541326
    Paris 1 66263712178
    Nice 2 7247331271
    Strasbourg 1 693665262851
    Brest 1 5301 21071276
    Bordeaux 2 03594433169

    Environnement

    Une importante fraction du territoire communal est intĂ©grĂ©e Ă  une zone protĂ©gĂ©e en raison de la richesse de son Ă©cosystĂšme (forĂȘts mixtes, forĂȘts de rĂ©sineux, prairies semi-naturelles humides, eaux douces intĂ©rieures, prĂ©s salĂ©s atlantiques
).

    La commune est comprise dans un pĂ©rimĂštre protĂ©gĂ© (au titre des espaces naturels sensibles) par dĂ©cret ministĂ©riel du 29 novembre 1974 et par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 3 avril 1980[19]. Plus rĂ©cemment, la prĂ©servation de la biodiversitĂ© a conduit Ă  intĂ©grer 17 % de la surface communale dans une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique de classe I (petits espaces homogĂšnes)[37] qui se divise entre deux espaces palustres, le marais de Saint-Augustin et le marais de la Seudre[38], auxquels il faut ajouter le site du bois des Essarts, qui couvre 162,15 hectares de forĂȘt thermophile[39] entre Taupignac et Saint-Sulpice-de-Royan et sert de lieu de reproduction et de nidification Ă  plusieurs espĂšces de rapaces.

    La rose trémiÚre ou passerose, un des symboles de la Saintonge.

    De mĂȘme, 13 % du territoire breuilleton est inscrit dans une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique de classe II (grands espaces naturels riches)[37] qui regroupe le site de la presqu'Ăźle d'Arvert[40] et celui des marais et vasiĂšres de Brouage-Seudre-OlĂ©ron. Ces territoires sont protĂ©gĂ©s dans le cadre du rĂ©seau europĂ©en de protection des espaces naturels de grande valeur patrimoniale Natura 2000.

    Outre une incontestable richesse botanique (pelouses dunaires Ă  armoise maritime, roseliĂšre tourbeuse Ă  Marisque, marais oĂč se dĂ©veloppent lavande de mer, aloĂšs d'eau, forĂȘts mixtes de chĂȘnes, chĂȘnes-verts et pins
) les diffĂ©rents sites accueillent quelques espĂšces animales, protĂ©gĂ©es ou non, telles que la loutre, la cistude, le triton ou des insectes comme le lucane cerf-volant. Ces habitats sont protĂ©gĂ©s par la directive habitats-faune-flore et la directive oiseaux. 10 % du territoire communal est concernĂ© par une zone importante pour la conservation des oiseaux (Zico). De fait, les marais de la commune accueillent une avifaune variĂ©e (aigrette garzette, faucon pĂšlerin, marouette ponctuĂ©e, busard des roseaux, barge rousse, etc.)[41]. Pas moins de 17 espĂšces d’oiseaux inventoriĂ©es Ă  l’annexe I de la directive europĂ©enne sont reprĂ©sentĂ©es[19].

    La ville de Breuillet se situe depuis 2015 dans le périmÚtre du parc naturel marin de l'estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis[42], qui prend en compte l'estuaire de la Seudre jusqu'à l'écluse du port de Ribérou à Saujon pour la variété de son écosystÚme, sous trÚs forte influence maritime. Plus grand parc naturel marin de France métropolitaine, il a son siÚge dans la ville voisine de Marennes.

    Villes et villages fleuris

    Dans son palmarÚs 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[43].

    Éclairage public

    L’éclairage public est assurĂ© par prĂšs de mille lampadaires ou « points lumineux ». La grande majoritĂ© (environ 930) dĂ©pend directement du service public communal par l’intermĂ©diaire du Syndicat dĂ©partemental d’électrification et d’équipement rural, les autres relevant du domaine privĂ©. Il est pensĂ© afin de rĂ©pondre Ă  une triple contrainte sĂ©curitaire, environnementale et Ă©conomique, et esthĂ©tique[44].

    Éclairage public et dĂ©corations de NoĂ«l dans une rue du centre-ville.

    Le centre-ville est essentiellement dotĂ© de lampadaires de type « lanternes » ou de type « routier » plus classique, et toutes les rues sont Ă©clairĂ©es (en dehors d’une petite portion de la route de Royan, entre l’entrĂ©e de l’agglomĂ©ration et le lotissement de La SimandiĂšre). La portion de la D14 (route de Saint-Sulpice-de-Royan Ă  La Tremblade) traversant la commune au niveau de la zone d’activitĂ©s du Magarin bĂ©nĂ©ficie d’un Ă©clairage particulier (triple ligne de lampadaires de part et d’autre des voies et sur le terre-plein central) du fait de sa frĂ©quentation.

    Depuis 2016, l’éclairage public de l'ensemble de la commune (centre-ville compris) est programmĂ© pour dĂ©marrer Ă  la tombĂ©e de la nuit et s’arrĂȘter automatiquement Ă  minuit, puis se rallumer de nouveau Ă  5 heures du matin jusqu’au lever du soleil. Le but est d'Ă©conomiser environ 30 % d'Ă©nergie[45].

    La commune a fait le choix de mettre en lumiĂšre certains Ă©difices ou lieux particuliers, parmi lesquels l’église Saint-Vivien, la façade du temple protestant ou encore la rosace du rond-point de la rue du Centre.

    Gestion de l'eau

    Breuillet dĂ©pend de l'agence de l'eau Adour-Garonne, Ă©tablissement public chargĂ© de la protection de l'eau et des milieux aquatiques dans le Grand Sud-Ouest. La commune est rattachĂ©e au chĂąteau d’eau de Saint-Sulpice-de-Royan depuis la destruction de celui de Breuillet en 1994. La distribution de l'eau potable relĂšve de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Royan Atlantique qui en a fait une de ses compĂ©tences. La compagnie des eaux de Royan (CER) est concessionnaire du rĂ©seau, dont l'entretien est confiĂ© au syndicat d'adduction d'eau des rives de la Seudre[19], dont le siĂšge est Ă  La Tremblade.

    La gestion de l'assainissement de la commune, quant Ă  elle, est transfĂ©rĂ©e Ă  la communautĂ© d'agglomĂ©ration. Les eaux usĂ©es sont traitĂ©es par la station d'Ă©puration de Saint-Palais-sur-Mer qui a une capacitĂ© de 175 000 Ă©quivalent habitants[46]; une nouvelle station d'Ă©puration Ă  La Palmyre a Ă©tĂ© mise en service en 2008.

    Gestion des déchets

    La collecte des ordures ménagÚres (conteneurs verts) est effectuée une fois par semaine, le mardi. Celle des emballages ménagers recyclables (conteneurs jaunes) est réalisée le mercredi soir[47].

    Des colonnes de recyclage du verre sont disponibles en de nombreux points de la commune (rue de l’Église, rue du ChĂąteau d’eau, allĂ©e des Sports, route du Gallais, route de Coulonge) ainsi que dans les trois campings de la ville. Des collecteurs de piles usagĂ©es sont installĂ©s place de Lipkowski et route du CandĂ©, prĂšs du complexe sportif. Par ailleurs, deux dĂ©chĂšteries sont Ă  disposition des habitants dans les communes voisine de Chaillevette, de Saujon et de Royan. Le service est gratuit et rĂ©servĂ© aux particuliers. Une dĂ©chĂšterie spĂ©cialisĂ©e est mise Ă  disposition des professionnels Ă  Saint-Sulpice-de-Royan, dans la ZA de La Queue de l'Âne.

    Les ordures sont ensuite acheminées par camion vers le centre de transfert de Médis, puis, de là, des camions gros porteurs les acheminent vers le centre d'enfouissement de Clérac.

    Urbanisme

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (60 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (59,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (45,3 %), forĂȘts (16,5 %), zones urbanisĂ©es (14,4 %), zones humides cĂŽtiĂšres (8,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (8,3 %), cultures permanentes (4,6 %), prairies (1,8 %), eaux continentales[Note 1] (0,4 %)[48].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Logements

    Les statistiques de l’Insee rĂ©vĂšlent que le parc immobilier de Breuillet Ă©tait composĂ© de 1621 logements en 2012, en hausse sensible et rĂ©guliĂšre depuis de nombreuses annĂ©es[49]. On en dĂ©nombrait ainsi 497 en 1975, 1189 en 1999 et 1489 en 2009[19]. Pas moins de 300 nouveaux logements ont vu le jour en l’espace de dix ans, ce qui reprĂ©sente une augmentation de 25 %. Les rĂ©sidences principales forment la majoritĂ© des logements de la commune (73,3 %) tandis que la part des rĂ©sidences secondaires (18,8 %) a baissĂ© au cours de ces derniĂšres annĂ©es : elles reprĂ©sentaient ainsi encore 20,4 % en 2007 et 24 % en 1999. Dans le mĂȘme temps, la part des logements vacants a augmentĂ© et est passĂ©e de 5,5 % en 2007 Ă  7,9 % en 2012. La grande majoritĂ© des logements sont des maisons individuelles (95,3 % en 2012), les appartements ne reprĂ©sentant qu’une infime majoritĂ© du parc immobilier (3,9 %)[49].

    Le prix moyen de l’immobilier dans la ville s’élevait en moyenne en 2016 Ă  3218€ au mĂštre carrĂ© pour un appartement et 1998€ pour une maison individuelle[50]. Il est globalement plus Ă©levĂ© que dans les communes voisines, Ă  l’exception de celles situĂ©es sur la cĂŽte (Royan et ses « satellites » directs : Vaux-sur-Mer, Saint-Palais-sur-Mer, Saint-Georges-de-Didonne). Les prix de l’immobilier Ă  Breuillet ont connu une hausse importante depuis les annĂ©es 2000, avant de se stabiliser en 2015 et de baisser trĂšs lĂ©gĂšrement au cours de la pĂ©riode 2015-2016 (-2,4 %)[50]. Le taux de personnes propriĂ©taires de leur logement (80 % en 2012) a peu Ă©voluĂ© au cours de ces derniĂšres annĂ©es, et est nettement supĂ©rieur Ă  la moyenne nationale (54,4 %). ParallĂšlement, le taux de personnes locataires a lĂ©gĂšrement augmentĂ©, passant de 15,8 % en 2007 Ă  17,7 % en 2012. Enfin, le taux de personnes logĂ©es gratuitement se maintient autour de 2 Ă  3 % (2,6 % en 2007 et 2,3 % en 2012)[49].

    La commune apparaĂźt comme l’une des plus attractives de l’agglomĂ©ration royannaise, du fait de sa proximitĂ© de Royan et de sa position Ă  mi-chemin de villes comme Saujon et La Tremblade, mais aussi et surtout d’un foncier plus abordable que sur la cĂŽte. Elle est une de celles dont le dĂ©veloppement a Ă©tĂ© le plus rapide au cours de la dĂ©cennie 1999-2009 (+18,4 %), juste aprĂšs sa voisine Étaules (+39 %). L’urbanisation reste nĂ©anmoins relativement contenue afin de prĂ©server le cadre naturel, constituĂ© de nombreuses forĂȘts et espaces naturels. Cependant, environ trente nouveaux permis de construire sont dĂ©livrĂ©s chaque annĂ©e, conduisant Ă  la multiplication des lotissements et a un phĂ©nomĂšne d’étalement urbain englobant les anciens hameaux situĂ©s autour du centre-ville, qui sont dĂ©sormais bien intĂ©grĂ©s au tissu urbain et constituent des quartiers soudĂ©s au reste de l’agglomĂ©ration. Ainsi, au cours de la dĂ©cennie 2000 – 2010, plusieurs nouvelles zones Ă  urbaniser ont vu le jour, portant sur la crĂ©ation de quartiers rĂ©sidentiels tels que Les PrĂ©s (1,30 hectare et 16 logements), prĂšs du Grallet, Le Vinet (5,56 hectares et 56 nouveaux logements) ou Les Closeries du Montil (4,69 hectares et 40 nouveaux logements)[19].

    En dépit de son nom, le « prieuré » n'a jamais été une possession ecclésiastique mais est un ancien logis bourgeois du XVIIIe siÚcle. C'est aujourd'hui une habitation.

    Breuillet Ă©tant pour l'heure situĂ©e en deçà du seuil des 3500 habitants, elle n’est pas encore concernĂ©e par la loi relative Ă  la solidaritĂ© et au renouvellement urbains, imposant un minimum de 20 % de logements sociaux. En 2007, elle ne comptait aucun logement social ou aidĂ©, mais dans une optique de mixitĂ© sociale et de renouvellement gĂ©nĂ©rationnel (nombre de jeunes mĂ©nages Ă©prouvant des difficultĂ©s Ă  se maintenir dans la commune), plusieurs programmes immobiliers ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s ou sont en projet. En 2012, le nombre de HLM reste insuffisant au regard des besoins, mais s’élĂšve dĂ©sormais Ă  1,1 % du parc immobilier[49]. Le projet de crĂ©ation d’une zone d’amĂ©nagement concertĂ© de cent logements (Les Piffreries et Le Grand PrĂ©) devait encore amĂ©liorer l’offre, avec de nouveaux logements sociaux/aidĂ©s sous forme notamment de maisons individuelles en accession Ă  la propriĂ©tĂ© pour les primo-accĂ©dants et d’un petit « village sĂ©nior » pour les retraitĂ©s modestes[19]. En 2014, la liquidation judiciaire du Groupe France Terre, dĂ©signĂ© comme concessionnaire, a cependant remis en cause ce projet, finalement abandonnĂ© au mois de mai 2016 par le Conseil municipal[45] au profit d'autres projets immobiliers en faveur des primo-accĂ©dants.

    La ville se situant pour le moment en dessous des 5 000 habitants, elle n’est pas non plus concernĂ©e par la loi du 5 juillet 2000 relative Ă  l’accueil et l’habitat des gens du voyage, et n’est donc pas dotĂ©e d’une aire d’accueil. La frĂ©quentation de la rĂ©gion par de nombreuses communautĂ©s, en particulier pendant la haute saison (et l’installation de maniĂšre anarchique sur des terrains privĂ©s) a conduit le dĂ©partement, par la mise en place d’un schĂ©ma dĂ©partemental d’accueil et d’habitat des gens du voyage, ainsi que la CommunautĂ© d’agglomĂ©ration Royan Atlantique a rĂ©flĂ©chir Ă  la crĂ©ation de nouvelles aires de grand passage, s’ajoutant Ă  celles existant dĂ©jĂ  Ă  Royan, Saint-Georges-de-Didonne, Cozes, Saujon ou Saint-Sulpice-de-Royan.

    Morphologie urbaine

    L’urbanisation rapide de cette partie de l’arriĂšre-pays royannais a radicalement transformĂ© une commune qui Ă©tait encore une bourgade semi-rurale dans la seconde moitiĂ© du XXe siĂšcle avant de devenir une partie de la premiĂšre couronne pĂ©riurbaine de Royan. Jusqu’au dĂ©but des annĂ©es 1970, Breuillet est ainsi formĂ© d’un modeste centre-bourg organisĂ© autour de la route de Saint-Palais (actuelle rue du Centre), d’un petit Ă©cart autour de son Ă©glise romane (Le prieurĂ©), en marge du reste du centre-bourg, et de quelques gros hameaux sĂ©parĂ©s par des champs et des bois (Le Billeau, La SimandiĂšre, Le Grallet, Coulonges, Le Montil, Taupignac). Le centre-bourg est entiĂšrement rĂ©organisĂ© au cours des mandats d’Abel GuĂ©rin (1961-1971) et de Jacques Gaborit (1971-2001), avec notamment la rĂ©habilitation de l’ancien champ de foire, organisĂ© en petite esplanade commerciale, la crĂ©ation d’un groupe scolaire moderne et d’infrastructures sportives et de loisirs.

    Immeubles et commerces du Clos du Prieuré, en centre-ville.

    La position de la commune, Ă  mi-chemin de l’agglomĂ©ration royannaise et des plages, mais aussi de la petite conurbation formĂ©e autour de La Tremblade, avec laquelle la commune a nouĂ© des liens pour des raisons Ă©conomiques (appartenance au bassin de Marennes-OlĂ©ron) cumulĂ©e Ă  un foncier longtemps demeurĂ© plus abordable que sur la cĂŽte proprement dite ont favorisĂ© une croissance soutenue de la population et un dĂ©veloppement important de l’urbanisation de la commune, matĂ©rialisĂ©e par la crĂ©ation de nombreux lotissements (phĂ©nomĂšne d’étalement urbain). Le bĂąti court dĂ©sormais vers Saint-Augustin et Saint-Sulpice-de-Royan. DĂ©sormais, la majeure partie des anciens hameaux sont rĂ©unis au centre-ville par des zones pavillonnaires, mĂȘme si le couvert vĂ©gĂ©tal a Ă©tĂ© en partie respectĂ©, confĂ©rant Ă  la ville un aspect trĂšs « vert ». Seuls Taupignac, Le Montil et Coulonges restent encore sĂ©parĂ©s du centre, tout en connaissant pour les deux premiers un dĂ©veloppement important.

    Le centre-ville se structure autour de deux carrefours formĂ©s par les rues du Centre, de Mornac et du ChĂąteau d’eau d’une part et par les rues du Centre, du CandĂ©, de l’Église et de Royan d’autre part. Il se caractĂ©rise par ses nombreuses maisons traditionnelles « saintongeaises » et quelques maisons bourgeoises ou infrastructures hĂ©ritĂ©es de la Seconde et de la TroisiĂšme RĂ©publique (ancienne Ă©cole, mairie). La place de Lipkowski (ancien champ de foire et place de la Poste) accueille depuis des dĂ©cennies le marchĂ© hebdomadaire, et forme une petite esplanade commerçante qui dessert aussi le groupe scolaire et une maison de retraite privĂ©e (l'agence postale, qui s'y trouvait auparavant, a emmĂ©nagĂ© dans de nouveaux locaux). Le long de la rue de l’Église, des immeubles modernes (rĂ©sidence du Clos du PrieurĂ©, constituĂ©e de logements sociaux) et des commerces ont Ă©tĂ© inaugurĂ©s en 2010[51].

    Le quartier du prieuré et l'église Saint-Vivien, un peu en marge du centre-ville.

    La route des Grands Prades, qui conduit vers Saint-Augustin, dessert quelques quartiers tels que Le Billeau, Le Grallet ou Le Rougeassier. SituĂ© Ă  environ 1,5 kilomĂštre du centre-ville, le quartier du Billeau est Ă©tabli sur une colline culminant Ă  24 mĂštres au-dessus des marais de Saint-Augustin. Jadis haut-lieu du protestantisme en presqu’üle d’Arvert, il a accueilli plusieurs temples entre 1683 et 1933, annĂ©e de la destruction du dernier temple du Billeau (Ă©difiĂ© en 1854, il complĂ©tait celui du centre-ville). Plusieurs petits cimetiĂšres sont Ă©tablis de part et d’autre des maisons les plus anciennes : cette habitude d’inhumer les dĂ©funts prĂšs des habitations, qui n’a plus cours aujourd’hui, s’expliquait par l’interdiction longtemps faite aux « religionnaires » d’ĂȘtre enterrĂ©s aux cĂŽtĂ©s des catholiques. Sous l’Occupation, plusieurs maisons ont Ă©tĂ© rĂ©quisitionnĂ©es par les troupes allemandes, tandis que les bois voisins (bois de la Prade, notamment) Ă©taient le domaine des rĂ©sistants. Comme beaucoup d’anciens hameaux de la commune, Le Billeau est dĂ©sormais doublĂ© par un lotissement moderne, qui porte simplement le nom de Lotissement du Billeau.

    Non loin de lĂ , dans le prolongement du quartier du Grallet et du centre-ville, le quartier de La SimandiĂšre est entourĂ© d’une petite ceinture forestiĂšre. Comme ailleurs dans la commune, il mĂȘle maisons traditionnelles et anciennes fermes et pavillons rĂ©cents, notamment dans le Lotissement de la SimandiĂšre, en marge de la route de Royan. Les prospections aĂ©riennes de Jacques DassiĂ© ont permis de dĂ©couvrir des traces d'occupation humaine trĂšs anciennes : un site datant de l'Ăąge du bronze a ainsi Ă©tĂ© mis au jour Ă  proximitĂ© du hameau. Un logis noble, toujours prĂ©sent, tĂ©moigne de l'ancienne seigneurie de La SimandiĂšre, propriĂ©tĂ© en son temps de notables locaux tels RenĂ© Vassal, gouverneur de Talmont et de Brouage, ou de Pierre Aymand, conseiller au parlement de Bordeaux en 1754. Le logis, composĂ© d'un corps de bĂątiment hĂ©tĂ©roclite, est prĂ©cĂ©dĂ© d'un porche[52].

    La place de Lipkowski et l'ancienne agence postale, démolie en 2021.

    Le quartier du Montil est un des rares Ă  ĂȘtre encore en dehors du tissu urbain, mĂȘme s’il n’est sĂ©parĂ© du centre-ville que par un champ – et quelques centaines de mĂštres Ă  peine. SituĂ© sur la route de Saint-Sulpice-de-Royan, il est Ă©tabli sur une arĂȘte calcaire dominant les anciens marais de Taupignac (partie des marais de Saint-Augustin) et est entourĂ© d’un petit massif forestier, la forĂȘt de l’Euse. Au dĂ©but du XXe siĂšcle, il Ă©tait encore formĂ© de deux fermes, la ferme de la Cabane (toujours en activitĂ©) et la ferme de la Grave. Il est dĂ©sormais complĂ©tĂ© par plusieurs lotissements, et tend Ă  ĂȘtre rattrapĂ© par l’urbanisation. Plusieurs sentiers de promenades courent autour du hameau du Montil, mĂ©nageant des points de vue parfois spectaculaires sur les marais et ses anciennes Ăźles : celles-ci Ă©mergent dĂ©sormais de vastes Ă©tendues de maĂŻs, colza ou tournesols. Plusieurs effondrements ou falaises tĂ©moignent de l'Ă©rosion entamĂ©e par les flots lorsqu'ils atteignaient le hameau. Parmi ces curiositĂ©s gĂ©ologiques se trouve la « mare aux grenouilles », un puits naturel particuliĂšrement dangereux[53].

    Le quartier de Taupignac se situe dans la partie mĂ©ridionale de la commune, Ă  proximitĂ© du rond-pont de Beaulieu (Vaux-sur-Mer/Saint-Palais-sur-Mer) et de la rocade de Royan. ÉdifiĂ© sur une des collines dominant le marais de Saint-Augustin, il est limitĂ© au nord par une chĂȘnaie et par le ruisseau du PĂ©rat (ou Peyrat). Plusieurs sources expliquent la prĂ©sence de nombreux puits de part et d'autre des habitations. Durant la Renaissance, le village abrita une seigneurie, ce dont tĂ©moigne encore le logis, considĂ©rablement remaniĂ© au cours des siĂšcles. En 1728, on notait la prĂ©sence d'un moulin Ă  vent, aujourd'hui transformĂ© en habitation. Tout comme de nombreux hameaux de la presqu'Ăźle d'Arvert, Taupignac Ă©tait habitĂ© en majoritĂ© par des protestants, ce qui explique la prĂ©sence de nombreuses sĂ©pultures privĂ©es. L'agriculture y fut prĂ©dominante jusque dans les annĂ©es 1970, avant de dĂ©cliner progressivement. PrĂšs du logis de Taupignac, de l'autre cĂŽtĂ© de la route dĂ©partementale, le Country Club de Saintonge avait crĂ©Ă©, dĂšs 1924, un golf de 18 trous, rendez-vous de la haute-sociĂ©tĂ© royannaise. AprĂšs avoir servi de dĂ©cor Ă  plusieurs films rĂ©alisĂ©s par Émile Couzinet (Le Brigand gentilhomme, notamment), il fut fermĂ© sous l'Occupation[54]. Le site est dĂ©sormais bien connu de la jeunesse royannaise pour abriter un complexe regroupant un bar, un restaurant et une discothĂšque. Le quartier connaĂźt Ă©galement un dĂ©veloppement maĂźtrisĂ© vers le nord (en direction des anciens marais et du centre-ville), matĂ©rialisĂ© par la mise en chantier de lotissements, tels celui de Saint-Fouin, mais aussi vers l’est, en direction de Saint-Sulpice-de-Royan et Vaux-sur-Mer.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Breuillet est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[55]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[56].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par submersion marine, notamment la Seudre. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[57] - [55].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Breuillet.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[58].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 94,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (54,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 663 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 1 657 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 57 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[59] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[60].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1997, 2003, 2005, 2011, 2017 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[55].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une ou des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[61].

    Économie

    Emploi

    La part des actifs de + de 15 ans a connu une progression sensible en quelques annĂ©es. Le ratio actifs/inactifs est ainsi passĂ© de 64/36 Ă  70,3/29,7 (en pourcents) entre 2006 et 2011[49]. Le taux d’activitĂ© est de 48,8 % pour les 15-24 ans, de 91 % pour les 25-54 ans et de 40,6 % pour les 55-64 ans. Le rajeunissement de la commune se traduit par une diminution du pourcentage de retraitĂ©s, qui reprĂ©sentaient 18,4 % de la population en 2006 et 16,2 % en 2011. La commune compte une plus grande proportion de salariĂ©s (64,1 %) que de non-salariĂ©s (35,9 %). La tendance est cependant Ă  la progression des non-salariĂ©s, qui ne reprĂ©sentaient que 21,5 % en 2006[49].

    Le taux de chĂŽmage est passĂ©, dans la foulĂ©e de la crise Ă©conomique de 2008, de 9,5 % de la population active Ă  11,7 %. Il reste nĂ©anmoins sensiblement infĂ©rieur au taux dĂ©partemental, qui atteint 13,3 %[49], confirmant le dynamisme de l’économie en pays royannais. La ville de Royan concentre les infrastructures dĂ©diĂ©es Ă  la lutte contre le chĂŽmage (pĂŽle emploi, maison de l’emploi en Pays Royannais, mission locale) et un « CR2i » (centre de ressources et d’informations intercommunal) a Ă©tĂ© mis en place Ă  La Tremblade. Il permet de consulter des offres d'emploi, de bĂ©nĂ©ficier d'aide pour certaines dĂ©marches (rĂ©daction de CV, prĂ©paration d'entretiens d'embauche) et de participer Ă  des rĂ©unions d'information collective. Des structures similaires existent aussi Ă  Saujon et Ă  Royan.

    Le nombre d’emplois dans la zone a connu une progression entre 2006 et 2011, passant de 483 Ă  504. Le nombre d’actifs ayant un emploi dans la zone est passĂ© de 899 Ă  904 au cours de la mĂȘme pĂ©riode, qui a Ă©galement vu l’indicateur de concentration d’emplois passer de 53,7 Ă  55. La part d’actifs travaillant dans la commune est restĂ©e stable, passant de 24,4 % Ă  24,5 %. Si 71,3 % des actifs travaillent dans une autre commune, ils sont peu nombreux Ă  travailler en dehors de la Charente-Maritime (1,6 %) ou en dehors de l'ex-Poitou-Charentes (2,65 %)[49]. Ces chiffres sont symptomatiques de la forte attraction exercĂ©e par Royan et sa proche pĂ©riphĂ©rie, principal pĂŽle Ă©conomique des environs, mais aussi, dans une moindre mesure, par les communes de l'agglomĂ©ration de La Tremblade, voire de Saujon, petites villes gĂ©ographiquement proches.

    Entreprises et commerces

    Breuillet est au cƓur d'un bassin d'emploi particuliĂšrement attractif, la zone d'emploi de Royan (issue de la partition de l'ancienne zone d'emploi Saintonge maritime, qui regroupait de nombreuses communes du Pays Rochefortais, du Pays Marennes-OlĂ©ron et du Pays Royannais[62]), forte de 27 753 emplois en 2008[63]. La zone d'emploi de Royan est, avec celle de La Rochelle, la plus dynamique de l'ex-rĂ©gion Poitou-Charentes, toutes deux profitant « d'un tissu Ă©conomique et d'une dĂ©mographie dynamiques » (Insee)[63]. La croissance y est particuliĂšrement soutenue, du fait du dĂ©veloppement des activitĂ©s tertiaires.

    Visible à prÚs de 15 kilomÚtres à la ronde, le silo à céréales du groupe « Océalia ».

    301 Ă©tablissements Ă©taient recensĂ©s par les services de l'Insee au 31 dĂ©cembre 2012, dont une proportion non nĂ©gligeable de trĂšs petites entreprises : 19,9 % ont en effet des effectifs compris entre 1 et 9 salariĂ©s, et 2,7 % ont plus de 10 salariĂ©s[49]. L’agriculture, qui fut autrefois un secteur majeur dans la commune – on comptait encore 19 exploitations agricoles dans les annĂ©es 1950[64] – est devenue confidentielle, en dĂ©pit de la prĂ©sence de la coopĂ©rative agricole OcĂ©alia (ex Charentes-Alliance), dont le silo, haut de prĂšs de 50 mĂštres[19] et visible trĂšs loin Ă  la ronde, marque le paysage local, et de l'implantation en 2013 d'un site de production/vente de la sociĂ©tĂ© Soldive, spĂ©cialisĂ©e dans la production de melons et de primeurs. Cette sociĂ©tĂ©, dĂ©jĂ  implantĂ©e Ă  Semussac (Ă  une dizaine de kilomĂštres de la commune) depuis 1981, possĂšde des sites de productions dans plusieurs pays (Espagne, Maroc, SĂ©nĂ©gal)[65]. L’ostrĂ©iculture reste un secteur important : la commune compte ainsi sur la prĂ©sence de plusieurs zones ostrĂ©icoles rattachĂ©es au bassin de Marennes-OlĂ©ron, oĂč les huĂźtres sont mises Ă  affiner dans des « claires », mais ne dispose pas de port (au contraire de ses voisines Chaillevette et Mornac). Ces deux secteurs combinĂ©s reprĂ©sentent 13,3 % des actifs[49].

    En plein dĂ©veloppement depuis plusieurs annĂ©es, les secteurs du commerce et des services sont aujourd’hui prĂ©dominants, consĂ©quence d’un important apport de population et des retombĂ©es du tourisme, qui ne concerne plus les seules communes littorales. La proximitĂ© des stations balnĂ©aires de la cĂŽte de BeautĂ© (6 kilomĂštres de Saint-Palais-sur-Mer et de Vaux-sur-Mer, 7 kilomĂštres de Royan) explique le dĂ©veloppement d’infrastructures d’accueil pour les vacanciers, parmi lesquelles trois campings (trois ou quatre Ă©toiles), plusieurs meublĂ©s et maisons d’hĂŽtes. Pour autant, la commune ne dispose pas encore d’office du tourisme Ă  proprement parler. Un point d’information touristique est intĂ©grĂ© Ă  la mairie, permettant de se procurer quelques brochures. Les Ă©vĂ©nements majeurs de la commune (animations, festivals, etc.) sont affichĂ©s sur un panneau d’information Ă©lectronique situĂ© sur la place de Lipkowski, en centre-ville. De la documentation sur le Pays Royannais est disponible dans les offices du tourisme des communes voisines (Saint-Augustin, Étaules, Saint-Palais-sur-Mer, Vaux-sur-Mer) ainsi qu’à Royan (office du tourisme et syndicat d’initiative). En 2012, le commerce, les services — Ă  la personne et aux entreprises — et le tourisme rassemblent 53,5 % des actifs[49]. Le secteur de la construction, qui arrive en troisiĂšme position, connaĂźt Ă©galement un grand dĂ©veloppement, et concerne 16,9 % des actifs, un chiffre Ă  mettre en parallĂšle avec la moyenne dĂ©partementale, qui est de 10,6 %. L'administration publique, l'enseignement, la santĂ© et l'action sociale concernent 10,6 % de la population active et l'industrie, qui emploie 5,6 % de la population active – mieux que les 5,4 % observĂ©s au niveau dĂ©partemental[49] – reste un secteur important.

    La zone d'activités du Magarin concentre une dizaine d'entreprises.

    L'augmentation sensible de la population communale a favorisĂ© la crĂ©ation de nombreux commerces et services de proximitĂ©, Ă©tablis essentiellement en centre-ville, autour des rues du centre et de l'Ă©glise et de la place de Lipkowski, et dans la petite zone commerciale du Magarin (sur l'axe Saint-Sulpice-de-Royan/La Tremblade). Parmi ceux-ci figurent deux supĂ©rettes (Coop et Proxi), un tabac-maison de la presse, une poissonnerie, une boucherie-charcuterie, un primeur, une Ă©picerie fine, un torrĂ©facteur, deux salons de coiffure, un toiletteur, un salon de beautĂ©, deux boulangeries, deux hĂŽtels-restaurants (dont un relais routiers), cinq restaurants (traditionnels et un restaurant vietnamien), deux bars, une agence immobiliĂšre (Orpi), deux pizzerias-snacks (dont une de la chaĂźne de restauration rapide Le Kiosque Ă  Pizzas), un opticien, une agence du CrĂ©dit agricole, une station-service (Avia), une agence de voyages, un concessionnaire et rĂ©parateur de bateaux (Honda Marine et Volvo Penta) et une petite surface spĂ©cialisĂ©e dans l’électro-mĂ©nager (Pulsat). Les arcades du Clos du PrieurĂ© abritent depuis 2014 les locaux de La Poste. La commune compte Ă©galement sur la prĂ©sence d’un complexe restaurant-bar-discothĂšque, implantĂ© Ă  Taupignac, sur la route de Saint-Palais. L'artisanat est Ă©galement bien reprĂ©sentĂ©, la ville comptant plusieurs carreleurs, menuisiers, maçons, plombiers, Ă©lectriciens, peintres ou encore garagistes – rĂ©paration et vente (Renault et Peugeot).

    Les grandes surfaces les plus proches sont concentrĂ©es Ă  Vaux-sur-Mer (pĂŽle commercial Val-LumiĂšre, structurĂ© autour d’un Hyper IntermarchĂ©) et Ă  Royan-MĂ©dis (Zone commerciale Royan 2, structurĂ©e autour d’un hypermarchĂ© E.Leclerc).

    Toponymie

    Le linguiste Albert Dauzat donne comme origine au nom de la commune un diminutif de l’ancien français « breuil » (bois) : Breuillet signifie ainsi « petit bois » ou « bosquet ». Au cours des siĂšcles, la paroisse est nommĂ©e Brolhet ou Brolheto (XIIe siĂšcle), Broilet en 1233, Breulheto en 1307, Brollet en 1358 et BreĂŒillet en 1360[66]. Les actes officiels parlent ensuite plus frĂ©quemment de la paroisse de Saint-Vivien de BreĂŒillet jusqu’à la RĂ©volution. En 1793, le nom de Breuillet (sans trĂ©ma) est retenu et perdure jusqu’à ce jour.

    Panneau matĂ©rialisant l'entrĂ©e nord de Breuillet placĂ© sur la D14, en venant d'Étaules.

    Les langues occitanes et saintongeaises ont laissĂ© de nombreuses traces dans la toponymie locale. La premiĂšre, qui a Ă©tĂ© parlĂ©e en Saintonge au moins jusqu’au XIIIe siĂšcle, est Ă  l’origine des lieux-dits « La Prade », « Les Pradelles », « Les Pradas » ou encore le « Bois de la Prade » ainsi que de la « route des Grands Prades »[67]. Également d’origine occitane, le toponyme « Le Pouyeau » (ou « Le Pouilleau ») dĂ©signe une colline. Il s’agit de la forme mĂ©ridionale du terme « Puy », que l’on retrouve dans des communes voisines, comme Ă  MĂ©dis. Le lieu-dit « Le Pout Fort », qu’on rencontrait sur les cartes anciennes, est Ă  rapprocher de l’occitan « Lo Potz » (le puits)[68]. Les hameaux de ChalĂ©zac et de Taupignac, avec leur terminaison en –ac dĂ©rivĂ©e du –acum gallo-romain, tĂ©moignent Ă©galement d'influences occitanes.

    Le lieu-dit « L’Aubuge » se rapporte Ă  la couleur de la terre (aube, dĂ©rivĂ© du latin « alba », signifie « blanc »). Le lieu-dit « L’Enclouse » se rapporte au saintongeais « enclos »[69]. « Les Coujolles », toponyme qui a disparu du cadastre moderne, sont Ă©galement du saintongeais : il s’agit du nom vernaculaire de l’aristoloche clĂ©matite, plante trĂšs commune dans la rĂ©gion. « Les Ramigeards », sur la route de Saint-Sulpice-de-Royan, tire son nom du saintongeais « ramigheaille » (branchages), qui laisse deviner un terrain autrefois trĂšs broussailleux[70]. « Les Versennes » dĂ©signent des champs labourĂ©s. « La Brousse » dĂ©signe un terrain couvert d’une vĂ©gĂ©tation broussailleuse, proche des garrigues mĂ©diterranĂ©ennes. Ce toponyme se retrouve Ă©galement dans les communes alentour, notamment entre Étaules et Chaillevette. Le lieu-dit « Les Brandes » (ou « Les Brandes de Maillet) renvoie Ă  la brande, un type de vĂ©gĂ©tation constituĂ© de broussailles et de pelouses sĂšches qu’on trouve frĂ©quemment dans la rĂ©gion, proche de la « brousse » citĂ©e plus haut.

    Un exemple de toponyme d'origine occitane : le Pouilleau (parfois orthographié Pouyaud).

    Plusieurs hameaux commencent par « Chez », ce qui tĂ©moigne d’une fondation aprĂšs la guerre de Cent Ans : Ă  cette Ă©poque de grand dĂ©peuplement et de ruine, les seigneurs cĂšdent des terres Ă  des paysans issus le plus souvent d’autres rĂ©gions, qui donnent Ă  leur domaine leur propre patronyme : « Chez Forgit », « Chez Gouin », « Chez Ruard »  Cette pratique se rencontre dans de nombreuses rĂ©gions de France, mais particuliĂšrement dans le nord de l’ancienne Aquitaine « anglaise » (Saintonge, Angoumois, Guyenne). Il en est souvent de mĂȘme avec les terminaisons « -iĂšre » ou « -erie », souvent accolĂ©es au nom d’anciens propriĂ©taires des lieux : La Boursauderie (du nom « Boursaud »), La Bertonnerie (de « Berton »), La Morinnerie (de « Morin »). Ce type de construction n’est cependant pas systĂ©matique et un lieu-dit tel que La Cressonnerie dĂ©rive en rĂ©alitĂ© de La Cressoneria ou La CressonniĂšre, dĂ©signant un endroit oĂč pousse le cresson. Il en est de mĂȘme pour La SabliĂšre, qui semble devoir son nom Ă  la prĂ©sence d’anciennes carriĂšres de sables tout prĂšs de lĂ [71].

    Le baptĂȘme des rues de la commune est rĂ©cent, et ne date que de 1986/1987 pour les plus anciennes[72]. La plupart des rues ont Ă©tĂ© nommĂ©es d’aprĂšs la toponymie existante (noms de hameaux) ou d’aprĂšs la nature (arbres, fleurs). Ainsi des routes du CandĂ©, du Billeau ou du Vinet, qui sont autant d'Ă©carts de la commune, et des poĂ©tiques impasses des primevĂšres, des roses ou des bleuets. La rue Abel GuĂ©rin, qui relie Le CandĂ© Ă  l’allĂ©e des Petites GrĂȘles, doit son nom Ă  un ancien maire de la commune de 1961 Ă  1971, tandis que la place Jean NoĂ«l de Lipkowski (ex place de la Poste et Champ de Foire), au cƓur de la ville, doit son nom Ă  un ancien maire de Royan (en fonction de 1965 Ă  1977 et de 1983 Ă  1989), qui possĂ©dait une propriĂ©tĂ© dans la commune.

    Histoire

    Les premiĂšres traces d'occupation humaine dĂ©couvertes sur le territoire communal remontent aux premiers siĂšcles avant notre Ăšre : il s'agit de sites protohistoriques dĂ©couverts par Jacques DassiĂ© lors de prospections aĂ©riennes rĂ©alisĂ©es entre 1976 et 1980[73]. Ces observations ont notamment permis la localisation d'une nĂ©cropole situĂ©e prĂšs du logis de ChalĂ©zac, ainsi que les vestiges d'un camp situĂ© non loin du lieu-dit le ChĂąteau-Vert[74]. Des fouilles effectuĂ©es Ă  cet endroit ont permis la dĂ©couverte de silex et de haches polies remontant au nĂ©olithique. La commune conserve Ă©galement la trace de deux voies romaines, lesquelles menaient toutes deux Ă  Arvert, qui se trouvait ĂȘtre alors un port de mer et Ă  proximitĂ© duquel se trouvait peut-ĂȘtre le Portus Santonum citĂ© par PtolĂ©mĂ©e[75]. L'une des voies romaines traversant la commune conduisait Ă  Mediolanum Santonum (Saintes), capitale de la civitas santonum (la civitas, ou « citĂ© » Ă©tait une subdivision administrative de l'empire romain), la seconde menait Ă  Novioregum, seconde agglomĂ©ration de la citĂ© des Santons et important port sur l'estuaire de la Gironde. On retrouve Ă©galement des vestiges de cette voie romaine dans les communes voisines de MĂ©dis et de Semussac. L'archĂ©ologie aĂ©rienne a de mĂȘme permis la dĂ©couverte de vestiges gallo-romains non loin du lieu-dit Le Mourrier et du Caillaud[76].

    Les restes d'un sarcophage médiéval retrouvé à proximité de l'église.

    L'histoire mĂ©diĂ©vale de la commune demeure assez mal connue. Les chroniqueurs du temps rapportent les ravages induits par les premiĂšres invasions vikings : en 844, ceux-ci remontent Seudre et Gironde, pillant le pays d'Arvert. Quelques siĂšcles plus tard, dans une charte datĂ©e de 1186, le pape Urbain III confirme la donation de la chapellenie de l'Ă©glise Ă  l'abbaye de Cluny. Cette transaction, initiĂ©e par l'Ă©vĂȘque de Saintes AdĂ©mar (1167-1188) est la premiĂšre mention de l'Ă©glise de Breuillet. La paroisse, d'abord intĂ©grĂ©e Ă  la seigneurie de Mornac, est ensuite divisĂ©e en plusieurs fiefs nobles : ThĂ©on, La Rochebreuillet, Taupignac, La SimandiĂšre, Le Caillaud, puis, bien plus tard, Le Pouyaud et ChalĂ©zac[77]. Durant la guerre de Cent Ans, une partie de l'Ă©glise est dĂ©truite.

    En 1541 et 1548, une partie de la Saintonge se rĂ©volte contre plusieurs projets de rĂ©forme de la gabelle, l'impĂŽt sur le sel. La dĂ©cision de taxer le sel de pĂȘche en 1542, la crĂ©ation de nouveaux « greniers Ă  sel », les abus d'une partie de l'administration locale sont autant d'Ă©lĂ©ments dĂ©clencheur d'une sĂ©rie de violentes escarmouches en pays d'Arvert, rĂ©gion oĂč sont situĂ©es de nombreuses salines. À Breuillet comme dans les paroisses d'alentour, on sonne le tocsin de la rĂ©volte : c'est le dĂ©but de ce que l'histoire retiendra sous le nom de jacquerie des Pitauds.

    Le roi ordonne de pacifier la province, confiant cette dĂ©licate mission au seigneur de Lude. DĂ©passĂ©, celui-ci envoie la troupe, laquelle rĂ©tablit l'ordre par la force. À la suite de ces opĂ©rations, un messager est envoyĂ© dans les paroisses qui se sont rebellĂ©es : il est signifiĂ© aux habitants de « dĂ©poser et apporter incontinent piques, hallebardes, javelines, espieux, batons, hacquebuttes, arbalĂštes, arcs, rondelles, boucliers, espĂ©es, dagues, poignards, sinon couteaux pour leur usage ». De mĂȘme, ordre est donnĂ© aux habitants de dĂ©poser les cloches de leurs Ă©glises, coupables d'avoir sonnĂ© la rĂ©volte. La paroisse livre trois cloches, lesquelles sont entreposĂ©es au chĂąteau de Royan. La rĂ©pression dans la rĂ©gion est brutale : les pendaisons ne sont pas rares et l'un des meneurs de la rĂ©volte, Taillemagne, est condamnĂ© Ă  ĂȘtre « rompu vif, la tĂȘte cerclĂ©e d'une couronne de fer rouge[78]».

    En 1603, une Ă©pidĂ©mie de peste ravage la Saintonge. Des foyers sont signalĂ©s dans certaines paroisses de la presqu'Ăźle d'Arvert[79]. Moins d'un siĂšcle plus tard, en 1698, les registres d'impositions de la gĂ©nĂ©ralitĂ© de La Rochelle rĂ©vĂšlent nĂ©anmoins une paroisse relativement prospĂšre. Celle-ci est en effet abonnĂ©e Ă  hauteur de 4000 livres, au bĂ©nĂ©fice des principaux seigneurs du lieu : les hĂ©ritiers de « M. de la Rochebreuillet » (soit les sept enfants de François du Gua, seigneur du lieu, dĂ©cĂ©dĂ© en 1693, et Gabrielle Vigier), l'abbĂ© Joachim de Dreux, fils du seigneur de Port-d'Envaux, et le seigneur de Mornac. Le mĂȘme document rĂ©vĂšle que la paroisse produit principalement « BlĂ© et vin[80]».

    Breuillet devient dĂšs le dĂ©but du XVIIe siĂšcle un bastion rĂ©formĂ©. La pĂ©riode de relative tolĂ©rance Ă  l'Ă©gard des religionnaires est rompue en 1685 par la publication de l'Ă©dit de Fontainebleau, (entraĂźnant de fait la rĂ©vocation de l'Ă©dit de Nantes) : ainsi dĂ©bute une longue pĂ©riode de persĂ©cutions pour la communautĂ© protestante. Certains de ses membres choisissent de s'exiler, gagnant le port de La Tremblade et de lĂ , l'Angleterre ou les Pays-Bas. Les autres se regroupent et forment ce que l'on appelle alors « l'Église du dĂ©sert ». Le culte est cĂ©lĂ©brĂ© dans des maisons particuliĂšres ou des granges, que l'on appelle des « maisons d'oraison ». Les premiĂšres assemblĂ©es connues se dĂ©roulent Ă  Coulonge et Ă  Plordonnier.

    L'ancien temple du Billeau, démoli en 1933.

    ParallĂšlement, certains protestants, soumis aux pressions des dragons du Roi, choisissent de renier leur foi et de revenir dans le giron de l'Ă©glise catholique. On les appelle les « nouveaux convertis ». MalgrĂ© cela, les suspicions restent parfois vives Ă  leur Ă©gard[81]. C'est dans ce climat dĂ©lĂ©tĂšre que dĂ©bute « l'affaire Jean Remigereau » en 1711. Ce nouveau converti de 83 ans est traĂźnĂ© devant les tribunaux pour ne pas s'ĂȘtre agenouillĂ© devant le Saint-Sacrement, sorti en procession de l'Ă©glise de Breuillet. AccusĂ© de manquer de respect Ă  la religion catholique, le vieil homme rĂ©pond n'avoir pu le faire car « il Ă©tait dans un mauvais chemin, plein de boue, dans lequel il ne pouvait se mettre Ă  genoux ». Cependant, des tĂ©moins sortent de l'ombre pour accuser l'homme et son Ă©pouse : celui-ci aurait usĂ© de nombreux subterfuges, substituant l'un de ses enfants Ă  un autre le jour de son baptĂȘme, remplaçant le corps d'un autre par une bĂ»che lors des obsĂšques de ce dernier. D'autres tĂ©moins affirment que le couple « mĂ©dit de la religion catholique » et « dĂ©tourne les nouveaux convertis de faire leur devoir de catholiques romains ». Les rumeurs enflent et l'affaire, portĂ©e devant le procureur du roi, se conclut par une pĂ©nitence publique suivie du bannissement de l'homme et de sa femme : « (...) sera banny Ă  perpĂ©tuitĂ© hors de la province de Xaintonge avecq deffanse de rompre son ban soubz peine de la vie[82] ».

    En 1734, l'Ă©vĂȘque de Saintes LĂ©on de Beaumont choisit d'employer une maniĂšre plus douce. Il se rend en litiĂšre Ă  Breuillet pour tenter de ramener au catholicisme les « brebis Ă©garĂ©es », mais sans plus de succĂšs. En 1755, une nouvelle maison d'oraison est Ă©difiĂ©e au hameau de Chez Billaud par le pasteur Louis Gibert[83], l'une des figures du protestantisme en Saintonge. Le temple est condamnĂ© Ă  la destruction quelques mois plus tard par le grand prĂ©vĂŽt De TĂ©phaville, pour l'exemple : il est cependant reconstruit en 1763.

    Dans la seconde moitiĂ© du XVIIIe siĂšcle, Breuillet (exceptĂ© Taupignac qui relĂšve du marquisat de Royan) dĂ©pend de la baronnie de Mornac, de la gĂ©nĂ©ralitĂ© de La Rochelle et du gouvernement de Brouage. En 1749, CĂ©sar-Michel Boscal de RĂ©al est baron de Mornac et comte de Breuillet[19]. La pĂ©riode rĂ©volutionnaire voit la crĂ©ation d'une « milice bourgeoise » dirigĂ©e par le seigneur de Taupignac, Alexandre-AndrĂ© de Pelletreau. Le 27 septembre 1789, au cours d'une cĂ©rĂ©monie patriotique, le curĂ© LomprĂ© bĂ©nit deux Ă©tendards sur lesquels sont inscrits : « Pour le Roi et la Paterie (sic) » et « La force naĂźt de l'union ». Le 14 juillet de l'annĂ©e suivante, la population est conviĂ©e Ă  l'Ă©glise afin de prĂȘter le serment fĂ©dĂ©ratif, Ă  savoir « ĂȘtre fidĂšle Ă  la loy, au Roi et Ă  la constitution[84]».

    Le XIXe siĂšcle voit la modernisation de la commune : en 1823, des travaux d'assainissement des marais sont menĂ©s sur ordre du sous-prĂ©fet Charles-Esprit Le Terme, Ă©radiquant ainsi le paludisme qui faisait des ravages dans la rĂ©gion. En 1859, une sociĂ©tĂ© de secours mutuels est crĂ©Ă©e, laquelle deviendra en 1880 un « bureau de bienfaisance » pour les personnes dĂ©favorisĂ©es. Avant cette date, le seul recours des habitants frappĂ©s par la pauvretĂ© Ă©tait la mendicitĂ©. En 1871, un habitant de la commune ayant perdu ses biens lors d'un incendie reçut une autorisation de mendier de la part du maire : « Nous, maire de la commune de Breuillet, vu les pertes considĂ©rables que vient de faire le sieur [...], l'autorisons Ă  quĂȘter dans toute l'Ă©tendue de la commune et le recommandons aux personnes charitables (...)[85]» En 1883, plusieurs lieux-dits sont dĂ©tachĂ©s de la commune, qui perd 436 hectares. Ainsi, Plordonnier, La Gratienne et Agnoux sont rattachĂ©s Ă  Mornac-sur-Seudre. Les annĂ©es suivantes voient l'amĂ©nagement du bourg : crĂ©ation d'un cimetiĂšre moderne (1901), d'un champ de foire (1904), raccordement au rĂ©seau tĂ©lĂ©phonique (1908) et Ă©lectrique (1929). En 1925, tandis que se dĂ©veloppe la station balnĂ©aire de Royan, on crĂ©e un golf moderne sur le territoire communal. Ainsi naĂźt le golf de Taupignac, Ă©talĂ© sur prĂšs de 40 hectares, frĂ©quentĂ© avant-guerre par la haute sociĂ©tĂ© royannaise[54].

    Le bourg de Breuillet en 1904 (carte postale ancienne).

    Au dĂ©but du mois de juillet 1940, l'armĂ©e allemande occupe le bourg. Les habitants sont « invitĂ©s » Ă  loger chez eux officiers et sous-officiers de la Wehrmacht. Une kommandantur est installĂ©e dans la rue principale. À partir de 1942, plusieurs blockhaus sont Ă©difiĂ©s dans la commune, constituant la seconde ligne de dĂ©fense du mur de l'Atlantique. Ceux-ci sont rĂ©partis Ă  ChalĂ©zac, Ă  la Garenne, aux Rosiers et au pont de la Mayre[85]. ParallĂšlement, les premiers sabotages ont lieu. Deux foyers de rĂ©sistance se dĂ©veloppent sur le territoire communal : le groupe « Lucas », menĂ© par Marcel Lucas, un ancien militaire de carriĂšre, et le groupe « Chauvin », sous les ordres du lieutenant rĂ©serviste Philippe Chauvin. Ceux-ci mĂšnent quelques attaques ponctuelles contre l'armĂ©e allemande. En 1944, sentant l'imminence d'une attaque contre la Poche de Royan, les occupants contraignent les habitants Ă  l'exode, Ă  l'exception notable des agriculteurs. Le maire lui-mĂȘme est dĂ©logĂ© du domaine de Taupignac, rĂ©quisitionnĂ© par les Allemands. En 1945, l'ordre est donnĂ© aux maquisards d'accentuer la pression sur les Allemands. Le 27 fĂ©vrier, au hameau du Cailleau, une attaque contre un dĂ©pĂŽt de munition prend les Allemands par surprise : plusieurs d'entre eux sont tuĂ©s dans l'attaque. Quelques jours auparavant (18 fĂ©vrier), un raid aĂ©rien avait dĂ©jĂ  touchĂ© le quartier gĂ©nĂ©ral allemand, installĂ© au domaine de Taupignac. Le 12 mars, tandis que les maquisards passent de nouveau Ă  l'offensive au lieu-dit les Rosiers, un obus s'abat sur le centre du bourg. Le 16 avril, les FFI entrent dans Breuillet libĂ©rĂ©. Un « conseil de libĂ©ration » est nommĂ© pour administrer provisoirement la commune[86].

    En 1952, une catastrophe aérienne impliquant un avion « Mustang » de la base aérienne 135 de Cognac se produit au-dessus du hameau du Caillaud. L'aile de l'avion heurte un fil à haute tension avant de prendre feu. L'appareil s'écrase dans un champ au lieu-dit le Magarin, sans laisser de survivant[87]. Le 11 octobre 1954, une affaire d'OVNI sÚme le trouble dans la commune : trois automobilistes affirment avoir aperçu un « engin circulaire » précédé d'une « lueur rouge dans le ciel » au-dessus de Taupignac, un hameau situé au sud de la commune. L'affaire est reprise par la presse[88]. Les années 1970 et 1980 sont l'occasion de mettre en place de nouvelles infrastructures : aménagement d'un nouveau groupe scolaire, création d'un Foyer rural et d'installations sportives, transformation de l'ancien presbytÚre protestant en mairie, modernisation de l'ancien champ de foire...

    En 1994, la municipalitĂ© prend la dĂ©cision de faire dynamiter l'ancien chĂąteau d'eau, devenu dangereux. Quelques annĂ©es plus tard, en 1999, dans la soirĂ©e du 27 dĂ©cembre, la tempĂȘte Martin atteint la commune avec des vents avoisinants les 200 kilomĂštres Ă  l'heure. Plusieurs bĂątiments sont endommagĂ©s, des arbres s'abattent sur les routes ou sur des toitures. NĂ©anmoins, aucune perte humaine n'est Ă  dĂ©plorer dans la commune.

    En 2015, Breuillet se jumelle avec la ville de Breuillet, dans l'Essonne[89] , situĂ©e Ă  401,5 km[90].

    La discothĂšque « La Grange Â»

    Bien qu’un peu en marge des stations balnĂ©aires de la CĂŽte de BeautĂ©, la ville est rĂ©putĂ©e depuis les annĂ©es 1950 pour sa vie nocturne, matĂ©rialisĂ©e pendant des annĂ©es par la boĂźte de nuit « La Grange » et son « Club Saint-Nicolas », fermĂ©s en 1996.

    SituĂ©e dans le quartier du Grallet, prĂšs du centre-ville, elle avait Ă©tĂ© fondĂ©e en 1954 par Freddy Nicolas, dĂ©jĂ  Ă  l’origine du bar-discothĂšque « La maison blanche » sur la plage de Nauzan Ă  Vaux-sur-Mer (qui existe toujours) et est rapidement devenue un des lieux Ă  la mode pour la jet-set en villĂ©giature Ă  Royan. Au cours des annĂ©es 1960, 1970 et 1980, des stars du cinĂ©ma et de la chanson française ont Ă©tĂ© nombreuses Ă  frĂ©quenter ce « temple de la nuit royannaise » amĂ©nagĂ© dans un ancien mas du XVIe siĂšcle : Johnny Hallyday, Sacha Distel, Dany Saval, Édouard Molinaro, Brigitte Bardot, Guy BĂ©art, Sylvie Vartan, Georges GuĂ©tary[91], pour ne citer que quelques-uns[92].

    En 1981, la discothĂšque est reprise par Luc Reversade, un gĂ©rant hĂŽtelier d’une trentaine d’annĂ©es dĂ©sireux de moderniser l’affaire. Jusqu’à la fermeture de l’établissemment Ă  la fin des annĂ©es 1990, « La Grange » accueille chaque soir prĂšs de 800 personnes autour d’une programmation Ă©clectique (techno, jazz, fusion, musiques latines)[93].

    La commune compte toujours sur la prĂ©sence d’un autre complexe bar-restaurant, le Saint-Moritz, implantĂ© Ă  Taupignac, non loin du rond-point de Beaulieu et de la rocade de Royan.

    Politique et administration

    Administration municipale

    De 1789 à 1799, en vertu de la loi du 14 décembre 1789, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour deux ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune ùgés d'au moins 25 ans, contribuables payant une contribution au moins égale à trois journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impÎt équivalent au moins à dix journées de travail.

    La mairie de Breuillet.

    De 1799 Ă  1848, La constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommĂ©s par le prĂ©fet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. AprĂšs les lois organiques 1831, les maires sont nommĂ©s (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le prĂ©fet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont Ă©lus au suffrage censitaire pour six ans.

    Du Ă  1851, les maires sont Ă©lus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.

    De 1851 Ă  1871, les maires sont nommĂ©s par le prĂ©fet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans Ă  partir de 1855. AprĂšs 1871, les maires sont de nouveau Ă©lus, sauf dans les chefs-lieux (de dĂ©partements, d'arrondissements ou de cantons).

    Ce n'est que le , qu'une loi sur l’organisation municipale (encore en vigueur) est votĂ©e, et qui rĂ©git le principe de l'Ă©lection du maire et des adjoints par le conseil municipal, quelle que soit l'importance de la commune (sauf pour Paris). La loi du 5 avril 1884 fixe le mandat Ă  quatre ans, durĂ©e portĂ©e le Ă  six ans[94].

    Élections locales

    Les élections municipales de 2008 ayant conduit au renouvellement de la liste conduite par le maire sortant, celui-ci a été réélu au cours d'une séance extraordinaire du conseil municipal le 21 mars 2008.

    Au cours de cette sĂ©ance, les 19 membres du conseil ont Ă©galement Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s : ainsi, la tĂąche de premier adjoint au maire (chargĂ© de la voirie et des bĂątiments communaux) a Ă©tĂ© confiĂ©e Ă  Jean-Pierre Gauvrit, celle de deuxiĂšme adjoint (fĂȘtes et cĂ©rĂ©monies) revient dĂ©sormais Ă  Didier Bondarneau, celle de troisiĂšme adjoint (Ă©coles, CCAS, emploi) est confiĂ©e Ă  Claudette MĂ©nard.

    Les charges de quatriÚme et cinquiÚme adjoint (respectivement chargés de la jeunesse et des finances) reviennent à Marie-Christine Rousset et Serge Bondoux, tandis que Jacques Colin est devenu conseiller municipal délégué à l'urbanisme[95].

    Le conseil municipal rĂ©uni le 25 septembre 2009 ayant retirĂ© Ă  Marie-Christine Rousset, sa fonction d'adjointe, il a procĂ©dĂ©, le 9 octobre 2009, Ă  de nouvelles nominations : Serge Bondoux passe de 5e Ă  4e adjoint, Jacques Colin devient 5e adjoint. Deux postes de conseillers-dĂ©lĂ©guĂ©s sont crĂ©Ă©s : Marie-VĂ©ronique Hilaire, au Centre de Loisirs Espace Jeunes, et Colette Bouchat Ă  la Communication et Information[96].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    2001 2014 Claude Pruvost
    2014 En cours Jacques Lys LR Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Tendances politiques et résultats

    L'examen du résultat des derniers scrutins révÚle un électorat de la commune plutÎt ancré à droite. Ainsi, lors de l'élection présidentielle de 2007, 61,95 % des électeurs ont apporté leurs suffrages à Nicolas Sarkozy, soit presque huit points de plus que la moyenne nationale, établie à 53,06 %[97].

    Au cours des élections législatives qui ont suivi, les Breuilletons ont également renouvelé le mandat du député sortant Didier Quentin (UMP), réélu à 56,37 %, un chiffre supérieur d'un peu moins de trois points aux résultats de l'ensemble de la circonscription (53,51 %).
    Les rĂ©sultats du premier tour des Ă©lections rĂ©gionales de 2004 furent trĂšs serrĂ©s : SĂ©golĂšne Royal Ă©tait battue de quelques voix par Élizabeth Morin (37,75 % contre 37,48 % pour son adversaire socialiste). Au second tour, c'est finalement SĂ©golĂšne Royal qui l'emporta dans la commune, de mĂȘme que dans la majoritĂ© de la rĂ©gion Poitou-Charentes (rĂ©sultats rĂ©gionaux : 55,10 % pour SĂ©golĂšne Royal ; 36,20 % pour Élizabeth Morin[98]).

    Lors du second tour des élections municipales de 2008, c'est la liste Breuillet au quotidien conduite par le maire sortant Claude Pruvost qui a remporté le plus de suffrages (55,70 %). L'élection du maire a eu lieu officiellement le 21 mars 2008 au cours d'une séance extraordinaire du conseil municipal[99].

    Résultats du second tour des élections présidentielles de 2017, 2012, 2007 et 2002 :

    Résultats des élections législatives de 2017, 2012, 2007 et 2002 :

    Résultats des élections régionales de 2015, 2010 et 2004:

    RĂ©sultats des Ă©lections municipales de 2014 et 2008 :

    RĂ©gion

    À la suite de la rĂ©forme administrative de 2014 ramenant le nombre de rĂ©gions de France mĂ©tropolitaine de 22 Ă  13, la commune appartient depuis le Ă  la rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu Ă  la rĂ©gion Poitou-Charentes, dont le chef-lieu Ă©tait Poitiers.

    Canton

    La commune de Breuillet est l'une des neuf communes appartenant au canton de La Tremblade. Ses 3 010 habitants (2019) en font la quatriĂšme commune la plus peuplĂ©e du canton aprĂšs La Tremblade, Saint-Palais-sur-Mer et Arvert. Jusqu'au mois de mars 2015, la commune appartenait au canton de Royan-Ouest.

    Intercommunalité

    Breuillet appartient à la Communauté d'agglomération Royan Atlantique, laquelle regroupe 33 communes de la région royannaise.

    Instances judiciaires

    Breuillet dépend du tribunal d'instance et du conseil de prud'hommes de Rochefort, du tribunal de grande instance, du tribunal pour enfants et du tribunal de commerce de La Rochelle, du tribunal administratif et de la cour d'appel de Poitiers. La cour administrative d'appel est à Bordeaux[110].

    Fiscalité locale

    L'imposition des ménages et des entreprises à Breuillet en 2010[111]
    TaxePart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
    Taxe d'habitation (TH)12,52 %0,00 %7,12 %0,00 %
    Taxe fonciÚre sur les propriétés bùties (TFPB)25,86 %0,00 %14,01 %3,32 %
    Taxe fonciÚre sur les propriétés non bùties (TFPNB)70,98 %0,00 %29,17 %8,63 %
    Cotisation fonciĂšre des entreprises (CFE)0,00 %22,54 %0,00 %0,00 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation fonciÚre des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impÎt local instauré par la loi de finances pour 2010[112]).

    Jumelage et coopération

    Population et société

    DĂ©mographie

    Breuillet est une commune de la couronne pĂ©riurbaine de l'aire urbaine de Royan, laquelle est constituĂ©e de 14 communes situĂ©es dans la zone d'influence forte de cette ville, quatriĂšme aire urbaine du dĂ©partement de la Charente-Maritime. En 2009, cet ensemble reprĂ©sentait une population de 47 902 habitants, ce qui en faisait la 151e aire urbaine de France. D'aprĂšs les derniĂšres statistiques publiĂ©es par l'Insee en 2019, la population de la commune est de 3010 habitants, rĂ©partis sur une superficie de 1999 hectares, soit une densitĂ© de population de 151 habitants au kilomĂštre carrĂ© (ce qui reprĂ©sente une hausse par rapport aux chiffres de 1999, oĂč la densitĂ© de population atteignait 109 habitants au kilomĂštre carrĂ©).

    La population de la commune, restée relativement stable durant une partie du XIXe siÚcle, chute brutalement lors du recensement de 1886, ce qui s'explique par la perte par la commune des hameaux de Plordonnier, Agnoux et La Gratienne, rattachés à la commune voisine de Mornac-sur-Seudre en 1883 (soit une perte de 436 hectares). Les années suivantes sont marquées par un exode rural, lequel profite essentiellement aux communes balnéaires toutes proches, alors en pleine expansion : ce transfert de population se poursuit durant plusieurs décennies. En 1946, au sortir de la guerre, la commune ne compte plus que 665 habitants, un déficit de population s'expliquant partiellement par l'évacuation forcée d'une partie des habitants durant l'Occupation.

    La ville connaĂźt une forte expansion dĂ©mographique depuis la seconde moitiĂ© du XXe siĂšcle en raison de plusieurs facteurs : la douceur exceptionnelle de son climat qui a favorisĂ© l'hĂ©liotropisme, sa proximitĂ© avec les stations balnĂ©aires de la CĂŽte de BeautĂ©, notamment Royan qui est le principal pĂŽle Ă©conomique des environs, mais aussi le maintien et le dĂ©veloppement des services de proximitĂ© et de l’offre commerciale et un prix du foncier longtemps bien plus abordable que sur la cĂŽte proprement dite. Dans un contexte favorable de fort dynamisme dĂ©mographique au niveau dĂ©partemental, la population augmente ainsi rĂ©guliĂšrement : +38,41 % de 1982 Ă  1990, +16,90 % de 1990 Ă  1999 et +14,55 % de 1999 Ă  2006 — soit une progression remarquable de +85,36 % pour la pĂ©riode 1982-2006, la plus importante au niveau de l’ancien canton de Royan-Ouest, loin devant des communes comme Saint-Palais-sur-Mer (+ 59,02 % au cours de la mĂȘme pĂ©riode) ou Saint-Sulpice-de-Royan (+ 53,66 %)[19].

    Bien que la commune continue d’attirer des jeunes mĂ©nages, du fait de l’explosion des prix de l’immobilier sur la cĂŽte et en dĂ©pit d’une offre de logements aidĂ©s et sociaux insuffisante, l’arrivĂ©e de jeunes retraitĂ©s depuis les annĂ©es 1990 pour les mĂȘmes raisons (foncier plus abordable, cadre de vie) a conduit Ă  une baisse de l’indice de jeunesse, qui s’est maintenu Ă  1,25 au cours de la pĂ©riode 1982-1990 (un indice supĂ©rieur Ă  1 indique une commune plutĂŽt jeune) mais a chutĂ© Ă  0,77 en 1999[19]. Le risque de dĂ©sĂ©quilibre gĂ©nĂ©rationnel et d’une « fuite » des jeunes mĂ©nages vers des communes voisines (Étaules, La Tremblade, Saujon, trois communes dont la population jeune ou aux revenus modestes s’est sensiblement accrue Ă  partir de 1999) du fait de la diffĂ©rence de niveau de vie entre retraitĂ©s et jeunes mĂ©nages – et du renchĂ©rissement du foncier – a conduit les diffĂ©rentes municipalitĂ©s Ă  lancer ou Ă  envisager le lancement des programmes immobiliers Ă  vocation sociale (clos du PrieurĂ© et projet de zone d’amĂ©nagement concertĂ© des Pifreries et du Grand PrĂ©), afin de limiter le phĂ©nomĂšne. Ainsi, d’un point de vue dĂ©mographique, trois objectifs majeurs ont Ă©tĂ© retenus dans le PLU : trouver un Ă©quilibre intergĂ©nĂ©rationnel, retenir la population jeune et active et accompagner les sĂ©niors en termes de services dans le centre-ville[19].

    Les statistiques publiées en 1999 indiquent une part des moins de 25 ans dans la population de 25,8 %, tandis que celle des non-diplÎmés n'est que de 16,6 %. La part des étrangers dans la population est trÚs faible : elle est actuellement de l'ordre de 0,6 %. Les familles monoparentales représentent quant à elles 10,4 % de la population communale[113].

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[114]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[115].

    En 2020, la commune comptait 3 031 habitants[Note 2], en augmentation de 10,74 % par rapport Ă  2014 (Charente-Maritime : +2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3311 0871 1981 3311 3421 3201 3611 3381 276
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2681 2941 2601 2171 1941 214953914923
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    886906868791821760720665782
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    8479261 0731 3461 8632 1782 4952 5832 694
    2018 2020 - - - - - - -
    2 9883 031-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[116] puis Insee Ă  partir de 2006[117].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement ĂągĂ©e. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  21,1 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (29 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 46,8 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 34,9 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 1 458 hommes pour 1 530 femmes, soit un taux de 51,2 % de femmes, lĂ©gĂšrement infĂ©rieur au taux dĂ©partemental (52,15 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[118]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,6
    90 ou +
    2,9
    12,7
    75-89 ans
    14,4
    32,4
    60-74 ans
    29,5
    19,0
    45-59 ans
    19,9
    12,0
    30-44 ans
    13,1
    9,9
    15-29 ans
    8,8
    12,4
    0-14 ans
    11,3
    Pyramide des ùges du département de la Charente-Maritime en 2018 en pourcentage[119]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    2,5
    9,5
    75-89 ans
    12,3
    21,6
    60-74 ans
    22,6
    20,2
    45-59 ans
    19,8
    16,5
    30-44 ans
    15,9
    15,2
    15-29 ans
    12,8
    15,9
    0-14 ans
    14,1

    Enseignement

    Breuillet dĂ©pend de l’acadĂ©mie de Poitiers, en zone A. Le groupe scolaire Simone Veil, Ă©difiĂ© en 1987, comprend une Ă©cole maternelle (trois classes) et une Ă©cole Ă©lĂ©mentaire (cinq classes). Il est dotĂ© d'un restaurant scolaire et dispose d’un accueil pĂ©riscolaire ouvert du lundi et le vendredi de 7 heures 45 Ă  8 heures 25 et de 15 heures 30 Ă  19 heures 15, le mardi et le jeudi de 7 heures 45 Ă  8 heures 25 et de 16 heures 45 Ă  19 heures 15, et le mercredi de 7 heures 45 Ă  8 heures 40 et de 12 heures 15 Ă  12 heures 30.

    La cour de récréation du groupe scolaire Simone Veil.

    L'école organise des activités sportives tout au long de l'année, parmi lesquelles des cours de natation à la piscine de Saujon, des cours de voile à la base nautique de Nauzan (Saint-Palais-sur-Mer), de surf à Pontaillac et de kayak à Mornac-sur-Seudre.

    Les élÚves du second cycle sont dirigés vers le collÚge Henri-Dunant de Royan, Breuillet dépendant du secteur scolaire de cette ville. Les lycées les plus proches sont situés à Royan. Le réseau de transports urbains Cara'Bus est chargé du transport des élÚves.

    Historique

    La commune est Ă©quipĂ©e trĂšs tĂŽt d'infrastructures scolaires : dĂšs 1815, elle compte deux classes de garçons et deux classes de filles, rĂ©parties dans des Ă©coles confessionnelles catholique et protestante. Celles-ci sont nĂ©anmoins privĂ©es et le coĂ»t des Ă©tudes, entiĂšrement Ă  la charge des familles. En 1833, Ă  la suite de la publication de la loi Guizot, l'Ă©cole protestante devient l'Ă©cole communale. Si le loyer et le traitement de l'instituteur sont dĂ©sormais Ă  la charge de la commune, celle-ci impose une politique de quota : dix enfants indigents doivent en contrepartie ĂȘtre scolarisĂ©s gratuitement.

    En 1850, on construit de nouveaux bùtiments scolaires : un immeuble néo-classique à deux niveaux, ponctué de deux avant-corps latéraux, est édifié en bordure de la rue principale, non loin du champ de foire. Suivant l'usage de l'époque, les bùtiments sont alors divisés en une école de filles et une école de garçons. En 1889, les locaux devenant insuffisants, on édifie un nouveau corps de bùtiment de l'autre cÎté de la rue, afin de servir d'école de filles[120].

    Politique jeunesse

    Une commission municipale se charge des affaires scolaires et de la politique jeunesse. En dĂ©pit du fort accroissement de la population et de l’installation de nombreux jeunes mĂ©nages en l’espace de quelques annĂ©es, la ville ne dispose pas encore de crĂšche et doit composer avec les infrastructures prĂ©sentes dans la commune voisine de Saint-Sulpice-de-Royan, oĂč une crĂšche-halte-garderie (structure multi-accueil pour la petite enfance) est implantĂ©e et ouverte aux enfants de Breuillet. Les enfants y sont pris en charge entre dix semaines et trois ans[121].

    L'aire de jeux se situe au cƓur d'un parc arborĂ©.

    La capacitĂ© de la structure a Ă©tĂ© volontairement portĂ©e Ă  trente places (avec une tolĂ©rance de plus ou moins 10 %) pour rĂ©pondre aux besoins du secteur. Les enfants sont accueillis du lundi au vendredi de 7 heures 30 Ă  18 heures 30. D’autres crĂšches sont prĂ©sentes dans l’agglomĂ©ration royannaise (douze structures d’accueil au total), certaines dans les proches environs de la commune (deux Ă  Arvert, une Ă  Vaux-sur-Mer, deux Ă  Royan). L’agglomĂ©ration royannaise dispose en outre d’une ludothĂšque (il en existe Ă©galement une Ă  Marennes) et de quatre relais accueil petite enfance, oĂč parents, enfants et professionnels peuvent se rencontrer. Breuillet dĂ©pend du relais de L’Éguille (secteur Est), mais le plus proche est celui de Royan (secteur Ouest)[122].

    Un centre aĂ©rĂ© a Ă©tĂ© mis en place dans la commune. SituĂ© allĂ©e des Sports, il accueille les enfants chaque mercredi pendant la pĂ©riode scolaire (de 7 heures 45 Ă  19 heures 15) et du lundi au vendredi aux mĂȘmes horaires pendant les vacances scolaires. La ville bĂ©nĂ©ficie de la prĂ©sence d’un parc et d'une aire de jeux en accĂšs libre pour les enfants de 6 mois Ă  12 ans, amĂ©nagĂ©e aux abords du complexe sportif. Cette aire multiloisirs comprend diffĂ©rentes structures adaptĂ©es Ă  tous les Ăąges (jeux Ă  ressort, balançoires, cabanes, « bateau de pirate », etc[123].).

    La ville de Breuillet a mis en place un espace jeunes Ă  destination des adolescents de 11 ans Ă  18 ans, qui propose des jeux et activitĂ©s (jeux vidĂ©o, baby foot, billard) et des sorties ponctuelles (cinĂ©ma, patinoire de Royan ou des Mathes, bowling de Meschers, Pirate Parc de Saint-Sulpice-de-Royan, etc.). La ville bĂ©nĂ©ficie Ă©galement de la prĂ©sence Ă  Saint-Sulpice-de-Royan d’un relais information jeunesse ouvert aux 12-25 ans du secteur, dont la mission est d’accompagner les jeunes dans leurs Ă©tudes, leur premier emploi ou encore leur premier logement.

    Santé et sécurité

    La plupart des infrastructures mĂ©dicales sont regroupĂ©es au sein du pĂŽle santĂ© « La SabliĂšre Â», inaugurĂ© au mois de mai 2014. Il comprend un cabinet infirmier, un ostĂ©opathe, un masseur kinĂ©sithĂ©rapeute et un cabinet de mĂ©decine gĂ©nĂ©raliste. La commune dispose en outre d'un psychologue, d'un cabinet dentaire et d'une pharmacie.

    Le centre hospitalier le plus proche (centre hospitalier de Royan ou CHR) se situe dans la commune voisine de Vaux-sur-Mer. Il dispose d'un service d'urgence opérationnel 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. L'agglomération de Royan dispose également de deux cliniques privées.

    La sécurité des biens et des personnes est assurée par la police municipale, située rue de l'église, sous les arcades du Clos du prieuré, ainsi que par la gendarmerie de La Tremblade. Depuis le mois de novembre 2022, la commune s'est dotée d'un systÚme de vidéoprotection constitué de cinq caméras fonctionnant 24 heures sur 24, établies dans des endroits stratégiques, géré par la police municipale[124].

    Les postes de secours des pompiers les plus proches sont ceux de Saint-Palais-sur-Mer, de La Tremblade et de Royan.

    Sports

    La commune dispose d’un complexe sportif situĂ© en centre-ville, Ă  proximitĂ© des rues du CandĂ© et de la SabliĂšre. AmĂ©nagĂ© pour partie dans des bois, il s’organise autour d’un sentier (accĂšs rĂ©servĂ© aux piĂ©tons et aux cyclistes), l’allĂ©e des Sports.

    Inaugurée en 2007, la salle multisports appartient au complexe sportif du centre-ville.

    Le stade municipal est le plus ancien Ă©quipement sportif de la ville. InaugurĂ© le 3 mai 1971 par le maire de l’époque, Abel GuĂ©rin, qui donne le coup d’envoi d’un match inaugural, il est dotĂ© d’un systĂšme d’éclairage nocturne en 1986 et est Ă©quipĂ© d’une petite tribune couverte[125]. Il sert essentiellement Ă  des rencontres de football et Ă  l’entraĂźnement de l’équipe locale de l’AS Breuillet.

    En marge du stade, la commune abrite Ă©galement trois courts de tennis, construits en 1982 et 1989, un skatepark, construit en 2003[126], une salle multisports, inaugurĂ©e le 29 octobre 2007 et rĂ©pondant aux normes Haute qualitĂ© environnementale, un boulodrome et une aire de pique-nique attenante. Le complexe sportif accueille en outre une salle de gym et remise en forme : suivant les jours et les crĂ©neaux horaires, il est possible d’y suivre des cours d'aĂ©robic, de stretching ou de tai-chi. Toujours en centre-ville, le site de l’arboretum, rue de l’église, compte un petit terrain d’entraĂźnement de basketball en accĂšs libre.

    La commune dispose d’un stade de BMX homologuĂ© par la FĂ©dĂ©ration française de cyclisme, situĂ© route des rosiers. Deux circuits VTT/VTC balisĂ©s passent par la commune, et s’inscrivent dans les circuits de l’espace VTT/FFC du Pays Royannais. Le circuit no 1 s’étend sur 34 kilomĂštres, avec un dĂ©nivelĂ© moyen de 124 mĂštres. ClassĂ© « Facile », il passe par Mornac-sur-Seudre, Vaux-sur-Mer, Saint-Sulpice-de-Royan et MĂ©dis. Le circuit no 2, Ă©galement classĂ© « Facile », mesure 31 kilomĂštres et passe par Vaux-sur-Mer, Saint-Augustin et Saint-Palais-sur-Mer[127], d'oĂč il est possible de rejoindre la vĂ©loroute EuroVelo 1 ou « VĂ©lodyssĂ©e Â». La halte/point de rencontre est Ă©tablie face Ă  l’église : un panneau d’information y est implantĂ©, permettant de mieux se repĂ©rer sur une carte de la presqu'Ăźle d'Arvert et d’avoir quelques informations utiles, notamment au point de vue touristique.

    Parmi les diffĂ©rentes associations sportives communales figurent un club de football, un club de tennis, un club d’équitation, un club de badminton, une amicale de pĂ©tanque et un club de twirling. De nombreuses activitĂ©s sportives (rugby, natation, basketball, athlĂ©tisme, arts martiaux, surf et sports nautiques, etc.) peuvent ĂȘtre pratiquĂ©es dans les communes avoisinantes, et notamment Ă  Royan.

    Télévision

    En rĂ©ception aĂ©rienne, les Ă©metteurs de rĂ©fĂ©rence pour la rĂ©ception des chaĂźnes de la tĂ©lĂ©vision numĂ©rique terrestre sont Royan 1 (situĂ© Ă  Vaux-sur-Mer) et Royan 2 (situĂ© Ă  la limite entre Saint-Georges-de-Didonne et Meschers-sur-Gironde). Le premier couvre la quasi-totalitĂ© du territoire communal (99 %) tandis que la rĂ©ception du second est plus difficile (13 %) et varie en fonction des endroits. La rĂ©ception de l’émetteur de Niort-Maisonnay est alĂ©atoire (10 %)[128]. Ces trois Ă©metteurs reprennent notamment le signal de France 3 Nouvelle-Aquitaine (Ă©dition France 3 Poitou-Charentes) ainsi que le dĂ©crochage local France 3 Atlantique.

    Depuis le mois de septembre 2018, la chaßne régionale NoA est disponible dans les différentes offres de télévision proposées par les opérateurs internet.

    Radio

    La plupart des radios nationales prĂ©sentes dans le dĂ©partement peuvent ĂȘtre Ă©coutĂ©es dans la commune. Les informations dĂ©partementales sont relayĂ©es par la station de radio publique France Bleu La Rochelle.

    Les stations de radio locales pouvant ĂȘtre Ă©coutĂ©es dans la commune sont principalement Vogue Radio (radio locale des agglomĂ©rations de Marennes et La Tremblade), Demoiselle FM (gĂ©nĂ©raliste, Ă©mettant depuis Rochefort, et disposant de studios Ă  Saint-Georges-de-Didonne), Terre Marine FM (gĂ©nĂ©raliste, Ă©mettant depuis Fouras), Mixx FM (techno, dance et musiques Ă©lectroniques, Ă©mettant depuis Cognac et reprise par le rĂ©Ă©metteur de Saintes), et RCF Accords Charente-Maritime (religieuse, Ă©mettant depuis La Rochelle). Wit FM (gĂ©nĂ©raliste, Ă©mettant depuis Bordeaux) peut parfois ĂȘtre captĂ©e, mais de façon plus alĂ©atoire, en fonction des conditions climatiques.

    Presse

    La presse locale est représentée par le quotidien Sud Ouest, dont le siÚge est à Bordeaux, et qui dispose d'une rédaction locale à Royan, et par l'hebdomadaire Le Littoral de la Charente-Maritime, dont le siÚge est à Marennes.

    Internet haut débit

    Un répartiteur téléphonique est implanté dans la commune. En 2014, il est dégroupé par plusieurs opérateurs alternatifs (SFR, Free et Bouygues Telecom)[129], en plus de l'opérateur historique, Orange. Les répartiteurs téléphoniques de Saint-Sulpice-de-Royan et de Chaillevette couvrent également certains quartiers de la commune. ADSL, ADSL2+, Re-ADSL2 et la télévision par ADSL sont disponibles dans la commune.

    Cultes

    Breuillet appartient au diocĂšse catholique de La Rochelle et Saintes, lui-mĂȘme subdivision de la province ecclĂ©siastique de Poitiers depuis 2002 (de la province ecclĂ©siastique de Bordeaux avant cette date) et au doyennĂ© de Royan. La paroisse dĂ©pend du secteur pastoral Saint-Hilaire en Pays Royannais qui comprend Ă©galement les paroisses de Saint-Sulpice-de-Royan, Mornac-sur-Seudre et Saint-Augustin. La messe a lieu en alternance avec les autres Ă©glises du secteur pastoral Ă  raison de deux messes par semaine (le samedi soir et le dimanche matin). Elle est cĂ©lĂ©brĂ©e chaque premier dimanche du mois Ă  10 heures 30 et chaque troisiĂšme samedi du mois Ă  18 heures. Le catĂ©chisme est enseignĂ© Ă  Saint-Sulpice-de-Royan.

    Breuillet abrite un temple de l'Église protestante unie oĂč le culte est cĂ©lĂ©brĂ© le troisiĂšme dimanche du mois. La cĂšne a lieu gĂ©nĂ©ralement au temple de Vaux-sur-Mer (de dĂ©cembre Ă  mars) ou Ă  celui de Courlay, Ă  Saint-Palais-sur-Mer, et deux dimanches par mois Ă  Royan.

    La commune abrite Ă©galement une communautĂ© des tĂ©moins de JĂ©hovah ainsi qu'une assemblĂ©e de frĂšres « darbystes Â».

    Associations

    Le tissu associatif de la commune est constituĂ© d'organisations Ɠuvrant dans les domaines sportifs, culturels, Ă©conomiques ou caritatifs. On dĂ©nombre ainsi un comitĂ© des animations et des fĂȘtes, une compagnie thĂ©Ăątrale, une association Ɠuvrant Ă  la prĂ©servation de vĂ©hicules sportifs de collection, un atelier crĂ©atif, un club de loisirs et temps libre, un ensemble vocal, baptisĂ© « Grain de Phonie », une association de dĂ©fense de l’environnement et une association solidaire, baptisĂ©e « Des foulĂ©es pour des cahiers », dont le but est d’apporter des fournitures scolaires aux enfants sĂ©nĂ©galais.

    Marché

    Le marché se tient tous les mardis matin sur la place de Lipkowski, entre 7 heures et 13 heures. Il rassemble une dizaine de commerçants (primeurs, fromager, produits régionaux). Au mois de décembre, la ville organise un marché de Noël.

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Vivien

    L'Ă©glise Saint-Vivien date du XIIe siĂšcle.

    CaractĂ©ristique de l’art roman saintongeais, l’église Saint-Vivien se dresse un peu en marge du centre-ville, sur la route de Saint-Sulpice-de-Royan. MentionnĂ©e dans une charte dĂšs 1186, elle subit de graves destructions durant la guerre de Cent Ans : prĂšs d’un tiers de l’édifice (croisillons, abside) disparaĂźt lors de ce conflit. De maigres vestiges du chƓur primitif sont encore visibles dans les murs du presbytĂšre, construit Ă  son emplacement, et les colonnes du croisillon nord se remarquant aisĂ©ment depuis l’ancien cimetiĂšre entourant le sanctuaire.

    L’église actuelle, qui prĂ©sente certaines similitudes avec l’église Notre-Dame d'Échillais, Ă  une vingtaine de kilomĂštres plus au nord, n’en demeure pas moins un tĂ©moignage remarquable de l’art roman saintongeais, avec sa façade en arc de triomphe inspirĂ©e de l’architecture antique et ses trois registres horizontaux. Un large portail en plein cintre Ă  quatre voussures ornĂ©es de motifs assez archaĂŻques Ă©tait cantonnĂ© de deux faux-portails bien plus petits, dont un seul subsiste aujourd’hui. Il est surmontĂ© d’une sĂ©rie d’arcatures aveugles rĂ©parties sur deux niveaux (neuf au niveau intermĂ©diaire et trois au niveau supĂ©rieur). Un oculus assure l’éclairage de la nef. Au dernier niveau, une corniche Ă  modillons couronne l’ensemble. De part et d’autre de la façade, on retrouve des faisceaux de colonnes, rĂ©partis diffĂ©remment Ă  chaque Ă©tage. Deux contreforts massifs renforcent la stabilitĂ© de l’édifice : ils furent ajoutĂ©s au XVe siĂšcle[130]. L’un d’eux est frappĂ© du blason de la maison de Richelieu, ajoutĂ© au XVIIe siĂšcle. Un campanile assez simple couronne la façade et abrite une seule cloche, qui continue de rythmer la vie de la commune en sonnant les heures et demi-heures ainsi que l’angĂ©lus trois fois par jour.

    L’intĂ©rieur Ă©tonne par sa simplicitĂ© et son austĂ©ritĂ©. Il se compose d’une nef unique de quatre travĂ©es, scandĂ©e de colonnes engagĂ©es, et couverte d’une voĂ»te en berceau. Le chƓur, aveugle, prĂ©sente des traces de fresques naĂŻves dans le goĂ»t du XVIIe siĂšcle.

    L'église est classée monument historique en 1914.

    Temple protestant

    Le temple protestant, édifié en 1843.

    Cet Ă©difice nĂ©o-classique est l'unique tĂ©moignage de l'architecture religieuse protestante Ă  avoir Ă©tĂ© conservĂ© dans la commune. ProjetĂ© dĂšs 1841, son implantation au cƓur du bourg ne fit pourtant pas l'unanimitĂ© parmi les fidĂšles, dont le nombre est alors estimĂ© Ă  800 personnes. En effet, mĂȘme si l'Ă©rection d'un sanctuaire dans le centre-bourg pouvait apparaĂźtre comme plus pratique, certains membres de la communautĂ© estimaient plus utile de conserver le vieux temple du lieu-dit « Le Billeau », intimement liĂ© Ă  l'histoire du protestantisme local, et fermĂ© depuis 1839 pour vĂ©tustĂ©.

    Malgré les objections, la construction du temple commence en 1843, se poursuivant jusqu'en 1847[131]. En 1854, l'ancien temple du Billeau est cependant réhabilité, mais est malgré tout détruit en 1933. De cet édifice emblématique subsiste une bible en pierre, laquelle fut intégrée à la façade du temple, et un banc en bois, lui aussi transporté dans le lieu de culte actuel.

    Le temple de Breuillet forme un vaisseau unique basé sur un plan rectangulaire, éclairé par une série de baies en plein cintre. La façade est encadrée par deux pilastres ioniques portant une architrave et un fronton triangulaire à denticules. Autrefois entouré par un grillage, l'édifice ouvre aujourd'hui sur une petite place bordant la rue du Centre, principal axe du centre-ville.

    La commune conserve plusieurs cimetiĂšres protestants, Ă©parpillĂ©s dans diffĂ©rents hameaux : celui de la ChĂȘnaie de Coulonges est inscrit Ă  l'inventaire supplĂ©mentaire des monuments historiques depuis 1977[132]. Trois autres cimetiĂšres protestants sont rĂ©pertoriĂ©s sur le territoire de la commune : ils sont localisĂ©s Ă  proximitĂ© des hameaux du Billeau, du Grallet et de Taupignac.

    Logis de Taupignac

    Le logis de Taupignac, sur la route de Saint-Palais.

    La demeure actuelle succĂšde Ă  un ancien logis noble dont il est fait mention dĂšs le XVIIe siĂšcle. D'abord propriĂ©tĂ© de la famille de la Roche, puis des Daulnis, la seigneurie est saisie en 1697. À cette occasion est rĂ©alisĂ© un Ă©tat des lieux dĂ©crivant un logis couvert d'ardoise et une fuie couronnĂ©e par un clocheton. Le logis passe ensuite Ă  la famille des BartholomĂ© de Barbeau, puis, Ă  partir de 1786, aux Pelletreau[133].

    Les bùtiments actuels s'articulent autour d'une avant-cour et d'une cour d'honneur, délimitées par un corps de bùtiment couvert de tuiles romanes et une série de dépendances. Ils sont le résultat d'une campagne de restauration intervenue à partir de 1838 à l'instigation du propriétaire de l'époque, l'ingénieur Antoine Bonnet de Lescure, ancien député et maire de Rochefort qui avait épousé en 1810 Flavie Elisabeth Louise Pelletreau.

    Logis de Chalézac

    Les origines de cette vaste maison de maĂźtre sont assez mal connues, mĂȘme si les archives nous apprennent sa reconstruction en 1768, Ă  l'instigation de ses propriĂ©taires d'alors, la famille Chevalier des Landes[134]. TransformĂ©e en exploitation agricole et vinicole, le domaine accueille depuis 1980 une noiseraie qui serait l'une des plus importantes d'Europe[135].

    Le logis se compose d'un corps de bùtiment composé de deux niveaux habitables. La cour du domaine accueille un puits surmonté d'un monument funéraire : une inscription rendant hommage aux défunts Louis Tessier et Marie Robelien, ainsi que la date de 1593, court le long de l'architrave. Ce monument atypique est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1927.

    Aux alentours

    La commune bĂ©nĂ©ficie d’une situation privilĂ©giĂ©e au cƓur de la presqu'Ăźle d'Arvert, Ă  mi-chemin entre les grandes Ă©tendues ostrĂ©icoles du bassin de Marennes-OlĂ©ron et les stations balnĂ©aires de la cĂŽte de BeautĂ©.

    Bordée par la pinÚde, la plage de la Grande-CÎte, à Saint-Palais-sur-Mer, n'est distante que de quelques kilomÚtres.

    La ville de Royan, qui compte parmi les grandes citĂ©s balnĂ©aires françaises, surnommĂ©e la « perle de l’Atlantique » n’est situĂ©e qu’à moins d’une dizaine de kilomĂštres du centre-ville. Elle est entourĂ©e d’un chapelet de stations balnĂ©aires qui s’égrĂšnent depuis Meschers-sur-Gironde et ses puissantes falaises colonisĂ©es par les chĂȘnes-verts en passant par Saint-Georges-de-Didonne (longue de plus de trois kilomĂštres, c’est la plus grande plage urbaine du dĂ©partement), Vaux-sur-Mer, Saint-Palais-sur-Mer et La Palmyre, nichĂ©e dans les pins et forte de plusieurs clubs de vacances ainsi que d’un grand parc zoologique (le plus grand zoo privĂ© d’Europe et un des plus frĂ©quentĂ©s de France), le Zoo de la Palmyre.

    Plus Ă  l’ouest, les plages de la cĂŽte sauvage, fouettĂ©es par de puissants rouleaux, sont le terrain de jeu des surfeurs et des amateurs de sensations fortes. En plein terroir ostrĂ©icole, Chaillevette, La Tremblade, Marennes ou L’Éguille abritent des ports de pĂȘche typiques avec leurs cabanes de bois peintes. Marennes compte Ă©galement sur la prĂ©sence d’un centre de comprĂ©hension de l’ostrĂ©iculture, la citĂ© de l'HuĂźtre. Les alentours de Breuillet recellent de nombreuses communes typiques, parmi lesquelles, Ă  2 kilomĂštres du centre-ville, la petite citĂ© de Mornac-sur-Seudre, un des « Plus beaux villages de France », avec ses ruelles bordĂ©es de maisons blanchies Ă  la chaux.

    Enfin, Breuillet n’est distante que de quelques kilomĂštres des forĂȘts de la Coubre et des Combots d’Ansoine, vastes pinĂšdes qui couvrent prĂšs de 10 000 hectares et constituent le principal « poumon vert » de l’agglomĂ©ration royannaise. Des sentiers de promenade et des pistes cyclables (dont la vĂ©loroute EV1) en font un lieu de promenade frĂ©quentĂ©.

    Équipements culturels

    La commune compte sur la présence d'une médiathÚque en centre-ville. Inaugurée le 18 février 2011[136], elle remplace l'ancienne bibliothÚque municipale, devenue insuffisante au vu de la croissance constante de la population. Elle accueille ponctuellement des expositions thématiques, des conférences et des salons de lecture. Le bibliobus fait étape en ville réguliÚrement.

    La salle multiculturelle « La ChĂȘnaie », dans le parc de loisirs.

    SituĂ©e au cƓur du parc de loisirs, la salle multiculturelle « La ChĂȘnaie » a Ă©tĂ© construite Ă  partir de 2016 afin de permettre la tenue de spectacles, piĂšces de thĂ©Ăątre, concerts et projections de films. AprĂšs plusieurs mois de travaux, elle est inaugurĂ©e au mois d'avril 2018. Elle propose une offre culturelle variĂ©e grĂące Ă  un partenariat avec l'association CREA de Saint-Georges-de-Didonne, avec pour ambition de rayonner sur la partie ouest de la presqu'Ăźle d'Arvert. Cette infrastructure se compose d'un hall d'entrĂ©e/billetterie et d'un bar, ainsi que d'une salle principale de 420 mĂštres carrĂ©s prolongĂ©e par une scĂšne de 12 mĂštres sur 5 ainsi que d'une salle annexe affectĂ©e aux diffĂ©rentes associations breuilletonnes d'une surface de 40 mĂštres carrĂ©s[137]. Le bĂątiment, sobre et contemporain, est conçu pour s'intĂ©grer au parc dans lequel il prend place et mĂȘle pierre de ThĂ©nac, bois, zinc et verre. Sa conception a coĂ»tĂ© 1,8 million d'euros via un emprunt de 700 000 euros contractĂ© par la ville et diverses subventions[138].

    ÉvĂ©nements touristiques

    Breuillet est l'une des quatre communes (avec Mornac-sur-Seudre, Saint-Sulpice-de-Royan et Vaux-sur-Mer) oĂč se dĂ©roule chaque annĂ©e au mois d'avril le festival des « FĂȘtes romanes ». NĂ©es en 1990, les « FĂȘtes romanes » sont un festival mĂ©diĂ©val au cours duquel sont proposĂ©es animations de rue, marchĂ©s mĂ©diĂ©vaux, concerts, saynĂštes mĂ©diĂ©vales, banquets, tournois de chevalerie et expositions[139].

    La ville est le cadre depuis 2010 d’un festival de musique country, le Seaside Country’s US Days, organisĂ© au dĂ©but du mois de septembre par l’association Seaside Country Danse. S’étendant sur deux jours, il s’articule autour de la culture amĂ©ricaine au sens large, avec des expositions de voitures anciennes, de motos ou de trikes. Plusieurs concerts rythment le festival, avec des artistes venus des deux cĂŽtĂ©s de l’ocĂ©an (États-Unis, Canada, France, etc.)[140].

    Breuillet organise chaque Ă©tĂ© Ă  la fin du mois de juillet le « Festival des Coquillages ». Devant son nom Ă  la situation gĂ©ographique de la commune, au cƓur du bassin ostrĂ©icole de Marennes-OlĂ©ron et Ă  proximitĂ© du littoral atlantique, il est l’occasion d’un grand repas sous les arbres du parc de loisirs, d’animations musicales, d’un feu d’artifice et d’un bal populaire.

    Langue saintongeaise

    Carte représentant l'aire linguistique du saintongeais dans les Charentes et le Nord-Gironde
    Aire linguistique du saintongeais.

    La commune est situĂ©e dans l'aire linguistique du saintongeais, un dialecte faisant partie de la famille des langues d’oĂŻl, branche des langues romanes, qui comprend Ă©galement le français, l’angevin le picard et le poitevin avec lequel il est souvent regroupĂ© dans un domaine plus vaste, le poitevin-saintongeais.

    Le saintongeais (saintonjhais) est la langue vernaculaire parlĂ©e en Saintonge ainsi que dans une partie de l'Aunis, de l'Angoumois, mais aussi dans quelques enclaves de Guyenne (Pays Gabay ou Grande Gavacherie, Petite Gavacherie autour de MonsĂ©gur dans l'Entre-deux-Mers et enclave du Verdon, en MĂ©doc). On l’appelle parfois aussi le charentais ou encore le patois charentais. Les locuteurs sont dits patoisants.

    Le saintongeais a fortement influencĂ© l’acadien et en consĂ©quence, par ricochet, le cadien ; quant au quĂ©bĂ©cois, il a Ă©tĂ© influencĂ© par les parlers tels que le normand, le francien et le saintongeais.

    La langue saintongeaise présente de nombreux traits communs avec des langues telles que le cadien ou l'acadien, ce qui s'explique par les origines saintongeaises d'une partie des émigrants vers la Nouvelle-France au XVIIe siÚcle.

    Gastronomie

    La gastronomie saintongeaise est principalement axée sur trois types de produits : les produits de la terre, les produits de la mer et les produits de la vigne.

    Les prĂ©parations Ă  base de viande de porc occupent une place prĂ©pondĂ©rante dans la cuisine rĂ©gionale : ainsi des gratons ou des grillons, sortes de rillettes Ă  base de viandes rissolĂ©es et confites dans leur graisse, du gigourit, un civet mĂȘlant sang, gorge, foie et oignons, ou de la sauce de pire, Ă  base de fressure, d'oignons et de vin blanc de pays[141].

    Les hußtres de Marennes-Oléron sont une spécialité réputée de la région. Breuillet appartient à ce vaste bassin ostréicole.

    La cuisine saintongeaise intÚgre tout naturellement de nombreuses recettes à base de « cagouilles », le nom local de l'escargot petit-gris. Animal tutélaire de la Saintonge, il est notamment cuisiné « à la charentaise », c'est-à-dire cuit dans un court-bouillon agrémenté de vin blanc, d'ail et de mie de pain.

    Parmi les autres spĂ©cialitĂ©s locales, il convient de noter Ă©galement les pibales (alevins d'anguille pĂȘchĂ©s dans la Gironde, spĂ©cialitĂ© de Mortagne et de Blaye), les sardines de Royan, les « thyeusses de gueurnouilles » (cuisses de grenouilles), la sanglette, une galette prĂ©parĂ©e Ă  base de sang de poulet et d'oignons cuits, le farci saintongeais (variante du farci poitevin), le lapin au pineau, le foie gras ou encore les confits. La grande spĂ©cialitĂ© de la presqu'Ăźle d'Arvert est cependant l'huĂźtre de Marennes-OlĂ©ron, de renommĂ©e internationale.

    Les desserts traditionnels sont issus de la cuisine paysanne : millas (gĂąteau Ă  la farine de maĂŻs, qu'on retrouve dans une grande partie du sud-ouest de la France), galette charentaise, au beurre Charentes-Poitou, ou encore merveilles (beignets).

    Les vignes de la région servent à la confection d'eaux-de-vie réputées, telles que le pineau des Charentes et plus encore, le cognac. La commune de Breuillet est ainsi intégralement située dans la zone de production des « bois communs ».

    Personnalités liées à la commune

    • Antoine Bonnet de Lescure : dĂ©putĂ©, maire de Rochefort, il se porte acquĂ©reur du logis de Taupignac oĂč il meurt en 1849.
    • Jean NoĂ«l de Lipkowski : secrĂ©taire d'État, dĂ©putĂ© et maire de Royan, il possĂ©dait une propriĂ©tĂ© Ă  Breuillet et a donnĂ© son nom Ă  la principale place du centre-ville.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    ÉcartelĂ© : au premier d'argent aux trois chevrons de gueules, au deuxiĂšme de gueules au lion d'or, au troisiĂšme d'azur Ă  l'aigle contournĂ©e essorante au vol Ă©ployĂ© et abaissĂ© d'or, au quatriĂšme de gueules aux six besants d'argent ordonnĂ©s 2,1,2 et 1 ; Ă  la croix estrĂ©e d'argent brochant sur la partition ; sur le tout un livre ouvert d'argent, Ă  la reliure et Ă  la tranche d'or, chargĂ© du portail du temple du lieu Ă  dextre et du portail de l'Ă©glise du lieu Ă  senestre, les deux dessinĂ©s aux trait.
    Commentaires : La devise de la commune est : « La force naßt de l'union ».

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
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    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Jacques Machefert et l'association « Vivre Ă  Breuillet », Se souvenir de Breuillet, Geste Ă©ditions
    • Jean Robert Colle, Royan, son passĂ©, ses environs, Quartier latin, 132 pages, La Rochelle, 1965
    • Franck Berton, pasteur, Une Église Protestante rurale en France au cours des siĂšcles, Ă©dition La Cause, 1933

    Articles connexes

    Liens externes

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