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Saint-Sulpice-de-Royan

Saint-Sulpice-de-Royan (prononcĂ© [sɛ̃.syl.pis.də.ʁwa.jɑ̃]) est une commune du sud-ouest de la France, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Charente-Maritime (rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelĂ©s les Saint-Sulpiciens et les Saint-Sulpiciennes[1].

Saint-Sulpice-de-Royan
Saint-Sulpice-de-Royan
L'Ă©glise Saint-Sulpice (XIIe siĂšcle) se dresse un peu Ă  l'Ă©cart du centre-ville, dans un environnement champĂȘtre.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente-Maritime
Arrondissement Rochefort
Intercommunalité Communauté d'agglomération Royan Atlantique
Maire
Mandat
Christian Pitard
2020-2026
Code postal 17200
Code commune 17409
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Sulpiciens
Population
municipale
3 328 hab. (2020 en augmentation de 8,09 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 160 hab./km2
Population
agglomération
47 902 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 40â€Č 20″ nord, 1° 00â€Č 37″ ouest
Altitude Min. 1 m
Max. 37 m
Superficie 20,81 km2
Élections
DĂ©partementales Canton de Saujon
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Sulpice-de-Royan
Liens
Site web www.saint-sulpice-de-royan.fr

    LocalisĂ©e dans la presqu'Ăźle d'Arvert, dans la frange continentale de la cĂŽte de BeautĂ©, cette commune rĂ©sidentielle de la banlieue ouest de Royan se rattache gĂ©ographiquement au Royannais. En dĂ©veloppement constant depuis plusieurs annĂ©es, la ville a vu sa population passer de 2 292 habitants en 1999 Ă  3 328 en 2020.

    Le phénomÚne d'étalement urbain, particuliÚrement sensible, se traduit par la présence de nouveaux quartiers pavillonnaires qui s'étendent désormais presque jusqu'à la limite administrative avec Royan. Le centre-ville, qui a bénéficié d'une politique de reconversion au milieu des années 1990, se structure autour d'une petite esplanade commerçante se prolongeant par un square, et des principales infrastructures communales : église Saint-Sulpice (XIIe siÚcle), temple protestant octogonal, école, mairie, etc.

    PĂŽle commercial en pleine croissance depuis ses derniĂšres extensions en 2007 et en 2013, la zone d'activitĂ© de la Queue de l'Âne abrite plusieurs dizaines d'entreprises, d'une moyenne surface (IntermarchĂ©) et d'un point de service au volant (Leclerc Drive). BĂ©nĂ©ficiant du dĂ©veloppement des activitĂ©s tertiaires en Pays Royannais, la commune joue Ă©galement la carte du tourisme, matĂ©rialisĂ© par la prĂ©sence d'un camping, de gĂźtes et de meublĂ©s.

    Saint-Sulpice-de-Royan appartient au secteur Est de la CommunautĂ© d'agglomĂ©ration Royan Atlantique, structure intercommunale rassemblant 81 896 habitants (2014).

    GĂ©ographie

    Présentation

    La commune de Saint-Sulpice-de-Royan est situĂ©e au sud-ouest du dĂ©partement de la Charente-Maritime. Aux confins de la presqu'Ăźle d'Arvert et des grands plateaux agricoles de la Saintonge, elle appartient Ă  la frange continentale de la CĂŽte de BeautĂ© et Ă  la rĂ©gion naturelle du Royannais. Administrativement parlant, elle appartient au canton de Saujon et Ă  l’arrondissement de Rochefort.

    Carte de la commune de Saint-Sulpice-de-Royan au sein de la Charente-Maritime
    Position de Saint-Sulpice-de-Royan en Charente-Maritime.

    Cette petite ville de la proche banlieue de Royan se trouve Ă  4 kilomĂštres de Breuillet[2], 4,3 kilomĂštres de Mornac-sur-Seudre[3], 4,5 kilomĂštres de L’Éguille[4], 4,8 kilomĂštres de Vaux-sur-Mer[5] et de MĂ©dis[6], 5,5 kilomĂštres de Royan[7], 6,6 kilomĂštres de Saujon[8], 6,8 kilomĂštres de Saint-Palais-sur-Mer[9], 7,5 kilomĂštres de Saint-Georges-de-Didonne[10], 7,8 kilomĂštres du Gua[11] et d’Étaules[12], 12,9 kilomĂštres de La Tremblade[13], 30 kilomĂštres de Saintes[14], 30,2 kilomĂštres de Rochefort[15], 55,3 kilomĂštres de la prĂ©fecture dĂ©partementale, La Rochelle[16], et 98,4 kilomĂštres de la grande mĂ©tropole et prĂ©fecture rĂ©gionale, Bordeaux[17].

    Appartenant comme le reste du dĂ©partement au midi atlantique[18], au cƓur de l'arc atlantique, elle peut ĂȘtre rattachĂ©e Ă  deux grands ensembles gĂ©ographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français. Formant un ensemble de 2081 hectares, elle s’étend sur les grandes champagnes agricoles saintongeaises et sur une partie des marais de la Seudre (prĂšs de Fontbedeau), aux confins du bassin ostrĂ©icole de Marennes-OlĂ©ron. En dĂ©pit d’une forte urbanisation et d’un phĂ©nomĂšne d’étalement urbain particuliĂšrement marquĂ© (crĂ©ation de nombreux lotissements et mise en Ɠuvre de plusieurs campagnes d’agrandissements successifs de la Zone artisanale de La Queue de l’Âne), les territoires agricoles restent encore largement majoritaires, reprĂ©sentant 68 % du territoire communal. Les forĂȘts sont une composante importante, formant 17 % du territoire communal, de mĂȘme que les zones humides, qui en couvrent 9%[19].

    Importante commune rĂ©sidentielle de la premiĂšre couronne pĂ©riurbaine royannaise, elle marque la transition entre des espaces fortement urbanisĂ©s (Royan et Vaux-sur-Mer, dans une moindre mesure Breuillet et MĂ©dis) et des communes rurales ou plus prĂ©cisĂ©ment « rurbaines » (Mornac-sur-Seudre, L'Éguille). Elle s’étend en grande partie sur un vaste plateau mollement vallonnĂ©, soumis aux influences des vents d’ouest dominant : la « champagne » saintongeaise, dĂ©diĂ©e Ă  la cĂ©rĂ©aliculture (maĂŻs, blĂ©) et Ă  la culture des plantes olĂ©agineuses (tournesol) : « grand pays plat aux horizons infinis encore Ă©largis par l'ampleur de ciels immenses, tantĂŽt lumineux, tantĂŽt chargĂ©s de pluies Â». Autrefois, elle Ă©tait Ă©galement utilisĂ©e pour le pacage des bestiaux, mais ces prĂ©s ont aujourd’hui presque entiĂšrement disparu. Seule la toponymie en tĂ©moigne encore, comme le lieu-dit « Les Pradelles » (Prada signifiant « prĂ© » en occitan) ou « Les prĂ©s de La CrĂšche ». Ces vastes Ă©tendue planes, ouvertes – la vue porte jusqu’à Royan ou jusqu’à Marennes – prĂ©sentent en hiver un caractĂšre monotone, presque dĂ©sertique. Les bois y sont rares et de taille limitĂ©e : bois de la ChĂšvre et des Roches, bois de Brie.

    Le bois de la ChĂšvre, dans la partie orientale de la commune, est constituĂ© principalement de feuillus (chĂȘnes).

    Plus Ă  l’ouest, le territoire prĂ©sente un visage diffĂ©rent, nettement plus boisĂ©. Les principaux massifs sont constituĂ©s presque exclusivement de feuillus (essentiellement chĂȘnes et chĂȘnes verts ou « yeuses ») comme Ă  Breuillet. Ces forĂȘts sont le bois de Leuse (c’est-Ă -dire de « l’yeuse »), de la Lande, de la ParĂ©e, des Groies, de Maine-Auger et de la Courant. Le plateau y est ponctuĂ© de quelques collines peu accentuĂ©es : colline de Leuse (38 mĂštres), point culminant de la commune, de Jaffe (35 mĂštres), de Maubeuge, prĂšs du stade (33 mĂštres), de Point du Mil (29 mĂštres) ou encore de Brie (28 mĂštres) et est entaillĂ© de plusieurs petites dĂ©pressions ou « combes », oĂč coulent de modestes ruisseaux.

    Ces petits cours d’eau sont le ruisseau de Boisserand (ou de Boissirand), qui prend sa source prĂšs de Bernezac, le ruisseau de La Cayenne, qui prend sa source prĂšs de Champagnole et forme la limite administrative avec Breuillet, et le ruisseau de La Roche, qui naĂźt prĂšs du hameau du mĂȘme nom et sert de « frontiĂšre » avec la commune de Vaux-sur-Mer. Ces trois ruisseaux fusionnent non loin de Taupignac (commune de Breuillet) et donnent naissance au PĂ©rat (ou Peyrat).

    Dans la partie la plus septentrionale de la commune, le plateau descend progressivement vers les marais de la Seudre. Aux portes de ces vastes Ă©tendues palustres, composĂ©es de prĂ©s salĂ©s sillonnĂ©s de prises et de ruissons et des premiers parcs Ă  huĂźtres, les hameaux de la MĂ©tairie, de Fontbedeau et de la CrĂšche prĂ©sentent un visage bien diffĂ©rent, celui de cette micro-rĂ©gion oĂč terre et mer s’imbriquent en un ensemble fait de prairies verdoyantes, de roseliĂšres et de vasiĂšres aux reflets gris-bleu, appelĂ©e bassin de Marennes-OlĂ©ron. Un petit train Ă  vapeur touristique, le train des mouettes, permet de mieux apprĂ©hender ce vaste ensemble depuis Saujon jusqu’à La Tremblade.

    En liaison avec les marais de la Seudre, le marais de l’Aubat forme une petite zone humide s’étendant vers les hameaux des Maries, du Grand et du Petit Aubat. Ils servent de sĂ©paration entre les bois de la ChĂšvre et de Brie, et se prolongent par une petite dĂ©pression appelĂ©e combe des Étourneaux, entre les Maries et la Tournepiche (commune de MĂ©dis). Les marais de l’Aubat sont traversĂ©s par le Liman, principal affluent de la Seudre.

    GĂ©ologie

    D’un point de vue gĂ©ologique, la rĂ©gion de la presqu'Ăźle d'Arvert s’étend sur le flanc sud-ouest de l’anticlinal saintongeais. La commune de Saint-Sulpice-de-Royan s’est dĂ©veloppĂ©e sur un plateau constituĂ© d’un socle crĂ©tacĂ©, datĂ© plus spĂ©cifiquement du campanien moyen (C6b). Ces couches calcaires sont de type crayeux, parfois glauconieux, Ă  rares lamellibranches et rhynchonelles.

    Au sud d’une ligne formĂ©e par les hameaux du Vallon, de Champagnole, de Brie et de la Lande et au nord d’une ligne formĂ©e par les hameaux de Chez-Boisseau et du Rigaleau, le terrain est datĂ© du campanien supĂ©rieur (C6c). Les couches de calcaire qui le composent sont de type glauconieux, Ă  nodules limoniteux, riches en bryozoaires. Le hameau de Bernezac est Ă©tabli sur des terrains de cette nature. On en retrouve Ă©galement des exemples sur une bande de quelques centaines de mĂštres de largeur entre la colline de Maubeuge (Ă  hauteur du stade) en allant vers le Montil (commune de Breuillet).

    Les hauteurs de Champagnole et de la Lande, mais aussi de Jaffe, sont quant Ă  elles constituĂ©es de formations superficielles (argiles Ă  silex, sables et limons) datant de la pĂ©riode quaternaire. Ces collines forment une petite ligne de crĂȘte qui s’étend approximativement depuis Maine-Arnaud (commune de Royan) et ChĂątelard (commune de Vaux-sur-Mer) au NĂ©rĂ© (commune des Mathes).

    Au nord d’une ligne matĂ©rialisĂ©e par la D 140e et les hameaux des MĂ©tairies, de Fontbedeau et de la CrĂšche, s’étendent les vastes Ă©tendues palustres des marais de la Seudre, au sol constituĂ© d’alluvions fluviatiles anciennes (FyM) ou modernes (FyF) communĂ©ment appelĂ©es « bri » dans la rĂ©gion (ce terme est Ă  l’origine du nom de Broue ou de Brouage). Elles sont de nature essentiellement argileuse et se distinguent par leur couleur bleutĂ©e ou grisĂątre, en fonction de l'humiditĂ©. Enfin, en liaison directe avec les marais de la Seudre, le marais de l’Aubat forme une petite dĂ©pression dans la partie orientale de la commune, entre le Petit Aubat, le Grand Aubat et les Maries, non loin de la limite administrative avec la commune de MĂ©dis. Le sol y est de mĂȘme nature que dans les marais de la Seudre.

    Un risque sismique lĂ©ger concerne la commune qui est situĂ©e non loin de la faille d'OlĂ©ron. Le le sĂ©isme d'OlĂ©ron d'une magnitude de 5.7 a produit quelques dĂ©gĂąts dans la rĂ©gion et a pu ĂȘtre ressenti jusqu'en rĂ©gion parisienne. L'un des derniers sĂ©ismes ressentis en date, toujours sur cette faille, d'une magnitude de 4,7, a eu lieu le [20].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-Sulpice-de-Royan
    Mornac-sur-Seudre L'Éguille
    Breuillet Saint-Sulpice-de-Royan Saujon
    Vaux-sur-Mer Royan MĂ©dis

    Voies routiĂšres

    La situation de la commune au nord de la premiĂšre couronne pĂ©riurbaine de Royan en fait une des principales voies d’accĂšs Ă  cette ville ; de ce fait, elle bĂ©nĂ©ficie d’infrastructures routiĂšres adaptĂ©es Ă  un fort trafic. Formant un carrefour entre deux grands axes (route Saujon-La Tremblade d’une part et route Royan-Rochefort d’autre part), elle est une voie de passage obligĂ©e pour nombre d’actifs habitant dans la « grande banlieue » venant travailler Ă  Royan (migrations pendulaires), comme pour de nombreux touristes en pĂ©riode estivale.

    Venant de Rochefort en passant par les marais de la Seudre, la D733 est un des principaux axes du Pays Royannais. CrĂ©Ă©e en 1838 sous le nom de « chemin de Grande communication entre Le Gua et Royan », elle est dĂ©sormais classĂ©e « route dĂ©partementale de premiĂšre catĂ©gorie » (grands axes routiers dĂ©partementaux) et supporte un trafic de 6000 Ă  10 000 vĂ©hicules par jour[21]. Elle passait par le centre-ville jusqu’au dĂ©but des annĂ©es 1990, gĂ©nĂ©rant des nuisances importantes, tant pour les riverains (bruit) que pour les automobilistes (ralentissements).

    La rocade (D733) vue depuis les hauteurs de Jaffe.

    La question d’un amĂ©nagement de traverse est finalement abandonnĂ©e au profit d’une voie de contournement. Une rocade Ă  chaussĂ©e bidirectionnelle est donc construite Ă  cette Ă©poque pour dĂ©sengorger le centre-ville. Contournant la ville par l’est, elle est bordĂ©e par une toute nouvelle zone d’activitĂ©s (ZA La queue de l'Âne), Ă  laquelle on accĂšde par un rond-point. Deux aires de repos (la Brande des Outards et le bois de la Bruelle) ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©es en bord de route, prĂšs du bois de la ChĂšvre. FermĂ©es pendant quelques annĂ©es, elles ont Ă©tĂ© remises en service depuis 2012. En dĂ©pit de la crĂ©ation de cette voie rapide, d’aprĂšs le rapport d’accidentologie du Conseil gĂ©nĂ©ral de la Charente-Maritime (2005-2007), la rocade de Saint-Sulpice-de-Royan est un des points noirs de l’agglomĂ©ration royannaise en termes d’accidents, avec 3 Ă  5 accidents corporels rĂ©pertoriĂ©s chaque annĂ©e pendant cette pĂ©riode[21].

    Autre axe majeur de la rĂ©gion royannaise, la D14 est une des Ă©pines dorsales du schĂ©ma routier de desserte du Pays Royannais en gĂ©nĂ©ral et de la presqu'Ăźle d'Arvert en particulier. ClassĂ©e elle aussi route dĂ©partementale de premiĂšre catĂ©gorie, elle supporte un trafic atteignant en moyenne 8000 Ă  9000 vĂ©hicules par jour[21], avec cependant lĂ  aussi de fortes disparitĂ©s en fonction des pĂ©riodes de l'annĂ©e. Cet axe faisant la liaison entre deux pĂŽles Ă©conomiques importants de la banlieue royannaise (Saujon et La Tremblade) devrait encore voir son importance s’accroĂźtre dans l’avenir. De fait, dans le cadre des grands projets structurants du Conseil gĂ©nĂ©ral, le schĂ©ma routier dĂ©partemental (2010-2030) prĂ©voit de repenser totalement la circulation de la grande pĂ©riphĂ©rie royannaise, dont Saujon deviendrait une des « portes d'entrĂ©es ». Le trafic sera dĂšs lors diffusĂ© Ă  partir de cette ville (Ă©clatement des flux), afin de limiter au maximum les encombrements. Une partie des vĂ©hicules empruntant la route nationale 150 seraient ainsi dĂ©routĂ©s vers Saint-Sulpice-de-Royan. Dans cette optique, la D14 serait en partie repensĂ©e entre Saujon et Saint-Sulpice-de-Royan (rectification des virages au niveau du hameau du Petit-Aubat)

    D 733 et D 14 se rejoignent au rond-point de Fontbedeau, au nord de la commune, face Ă  la Cave coopĂ©rative de la Seudre. On y trouve Ă©galement une aire de covoiturage et une station du rĂ©seau de bus Cara'Bus. Ces deux axes frĂ©quentĂ©s sont classĂ©s par l’atlas dĂ©partemental de la DDE comme des voies de circulation potentiellement gĂȘnante en termes de pollution sonore (niveau 3 sur une Ă©chelle de 5)[22].

    Parmi les options visant Ă  amĂ©liorer la desserte de la rĂ©gion de Royan figure un projet de crĂ©ation d’une nouvelle voie (barreau routier) entre Saint-Sulpice-de-Royan/Breuillet et la rocade de Royan au niveau du pĂŽle commercial Val LumiĂšre de Vaux-sur-Mer. Le but serait de faciliter l’accĂšs Ă  cette nouvelle zone commerciale ainsi que de rĂ©duire le trafic sur la D733, notamment au niveau de la traversĂ©e de Jaffe[21].

    Les autres axes traversant la commune sont la D 140 ou route de MĂ©dis dans sa partie est ou route de Saint-Palais dans sa partie ouest qui dessert les principaux hameaux : les Maries et le Grand Aubat en direction de MĂ©dis ou la Lande, Brie et Champagnole en direction de Breuillet (Taupignac) et Saint-Palais-sur-Mer.

    Transports en commun

    La ville est desservie par le réseau de transports urbains Cara'Bus qui la relie aux autres communes de l'agglomération royannaise. Inauguré le sous le nom « TrÚs Royannais », il était à l'origine composé de minibus de type hybride (électrique et diesel). Exploité depuis septembre 2008 par la société Veolia Transport, il est rebaptisé « Cara'Bus » depuis lors[23].

    La station de bus « Saint-Sulpice-Centre Â» est situĂ©e sur la ligne 11, qui rejoint Royan.

    La modernisation du réseau de transports urbains de l'agglomération le a conduit à l'achat de navettes de type Heuliez GX 127 ainsi qu'à l'accroissement du nombre de lignes réguliÚres, passant de trois à dix, auxquelles s'ajoutent trois lignes supplémentaires en période estivale[24].

    Cinq stations Cara'Bus sont implantĂ©es dans la commune : Saint-Sulpice-Centre, Saint-Sulpice-Centre commercial, ZA Queue de l'Âne, Jaffe et Fondbedeau. Une sixiĂšme station, Clinique Pasteur, a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©e Ă  la limite entre les communes de Royan et de Saint-Sulpice-de-Royan.

    Deux lignes de bus desservent la commune. La principale est la ligne 11, qui part du centre-ville et rejoint Royan, faisant notamment halte au lycĂ©e de l'Atlantique, au Carel, Ă  la gare multimodale et au centre commercial Royan II. La seconde est la ligne 41, qui ne passe pas par le centre-ville mais par le rond-point de Fondbedeau. Cette ligne suburbaine permet de rejoindre les villes de la grande banlieue royannaise, comme La Tremblade, Arvert, Étaules, Breuillet, Saujon, GrĂ©zac et Cozes.

    La compagnie de transports départementaux Les Mouettes a également mis en place une aire de covoiturage au rond-point de Fondbedeau (non loin de la station de bus). D'une capacité de 15 places, elle a été mise en service en 2012, et s'inscrit dans une grande campagne visant à doter les principales villes du département d'aires de ce type.

    Transports aériens

    L'aĂ©roport le plus proche est celui de Rochefort-Saint-Agnant, Ă  environ 30 kilomĂštres au nord. L'aĂ©roport de La Rochelle-Île de RĂ©, Ă  60 kilomĂštres au nord, permet de relier quelques grandes villes françaises, comme Paris ou Lyon, ainsi que les Îles Britanniques ou l'Europe du Nord. À environ 100 kilomĂštres au sud-est de la commune, l'aĂ©roport de Bordeaux - MĂ©rignac est un aĂ©roport international permettant des liaisons vers de nombreux pays.

    L'aérodrome de Royan-Médis, à environ 10 kilomÚtres, est réservé à l'aviation légÚre.

    Climat

    Le climat dont bĂ©nĂ©ficie la Charente-Maritime est un climat ocĂ©anique tempĂ©rĂ© de type aquitain, marquĂ© par un ensoleillement moyen assez important : avec 2 250 heures par an, il est comparable Ă  celui que connaĂźt une partie de la cĂŽte mĂ©diterranĂ©enne[25]. La pluviositĂ© y est modĂ©rĂ©e, les prĂ©cipitations ne dĂ©passant pas 1 200 mm par an. Les tempĂ©ratures, quant Ă  elles, varient en moyenne de 5 °C en hiver Ă  20 °C en Ă©tĂ©.

    La rose trémiÚre a trouvé dans la Saintonge et son climat particuliÚrement doux un terroir de prédilection.

    Les Ăźles et l'ensemble du littoral de la Charente-Maritime se caractĂ©risent par un climat particuliĂšrement doux en hiver, et rafraĂźchissant l'Ă©tĂ©, grĂące aux influences ocĂ©aniques perpĂ©tuellement en mouvement (brise marine). Ces conditions climatiques favorables, toujours soumises aux influences de l'ocĂ©an Atlantique, ont favorisĂ© un vĂ©ritable microclimat de type sub-aquitain et l'existence d'une vĂ©gĂ©tation dĂ©jĂ  mĂ©ridionale. Ainsi la flore se caractĂ©rise-t-elle par la prĂ©sence Ă©tonnante de lauriers-roses, eucalyptus, agaves, et mĂȘme les mimosas se mettent Ă  fleurir dĂšs le mois de janvier.

    Aux essences dĂ©jĂ  mĂ©ridionales du chĂȘne vert (ou yeuse) et du cyste, s'ajoutent une forte prĂ©sence de palmiers, figuiers, orangers et mĂȘme oliviers. Il existe toutefois un contraste entre le littoral, assez sec et ensoleillĂ© et l'intĂ©rieur des terres, davantage pluvieux. La pluviomĂ©trie passe ainsi de 750 mm sur le littoral Ă  950 mm en Haute-Saintonge.

    Les relevĂ©s de la station mĂ©tĂ©orologique de La Rochelle entre 1946 et 2000 permettent de dĂ©terminer quelques dates majeures au point de vue climatique en Charente-Maritime : ainsi, au cours de ce laps de temps, la tempĂ©rature la plus froide est relevĂ©e le : −13,6 °C. Un pic de tempĂ©rature (dĂ©passĂ© seulement au cours de la canicule de 2003) est atteint le avec prĂšs de 39 °C Ă  l'ombre. Si 1953 est considĂ©rĂ©e comme l'annĂ©e la plus sĂšche, 2000 est au contraire la plus pluvieuse[26].

    La Charente-Maritime est le dĂ©partement français qui a Ă©tĂ© le plus durement touchĂ© par la tempĂȘte Martin du . Les records nationaux de vents enregistrĂ©s ont Ă©tĂ© atteints avec 198 km/h sur l'Ăźle d'OlĂ©ron et 194 km/h Ă  Royan.

    Dans la nuit du au , la rĂ©gion est frappĂ©e par la tempĂȘte Klaus. MalgrĂ© des rafales dĂ©passant les 120 km/h, les dĂ©gĂąts relevĂ©s dans la commune demeurent relativement minimes au regard de la situation dans le MĂ©doc tout proche[27].

    Les cĂŽtes charentaises et vendĂ©ennes sont de nouveau durement Ă©prouvĂ©es par la tempĂȘte Xynthia qui traverse la rĂ©gion dans la nuit du au . Des bourrasques de prĂšs de 140 km/h touchent la ville voisine de Royan[28].

    Données générales

    Données climatiques à La Rochelle
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,4 2,8 5,4 7,4 10,7 13,7 15,8 15,7 13,7 10,5 6,3 3,9 9,2
    Température moyenne (°C) 5,9 6,9 8,7 11,1 14,3 17,5 19,8 19,6 17,8 14,2 9,4 6,6 12,7
    Température maximale moyenne (°C) 8,5 9,9 12,1 14,7 17,9 21,3 23,8 23,5 21,8 18 12,6 9,2 16,1
    Ensoleillement (h) 84 111 174 212 239 272 305 277 218 167 107 85 2 250
    Précipitations (mm) 82,5 66,1 57 52,7 61,1 42,9 35,1 46,4 56,5 81,6 91,8 81,8 755,3
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de La Rochelle de 1961 à 1990[29].
    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    MĂ©diane nationale 1 852835162550
    Saint-Sulpice-de-Royan[31] 2 25075541326
    Paris 1 66263712178
    Nice 2 7247331271
    Strasbourg 1 693665262851
    Brest 1 5301 21071276
    Bordeaux 2 03594433169

    Environnement

    Une fraction du territoire communal est intĂ©grĂ©e Ă  plusieurs zones protĂ©gĂ©es en raison de la richesse de son Ă©cosystĂšme (marais et prĂ©s salĂ©s atlantiques, prairies semi-naturelles humides, forĂȘts mixtes).

    La prĂ©servation de la biodiversitĂ© a conduit Ă  intĂ©grer 19 % de la surface communale dans une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique de classe I (petits espaces homogĂšnes) qui se divise en deux sites d'importance communautaire (SIC) : marais de la Seudre[32] et bois des Essarts[33]. Dans le cadre de sa politique de prĂ©servation des espaces naturels sensibles, le Conservatoire du littoral a acquis un site au cƓur des marais de la Seudre, entre Seudre et Liman : la pointe de L'Éguille[34].

    De mĂȘme, 16 % du territoire est inscrit dans une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique de classe II (grands espaces naturels riches) qui comprend une zone de protection spĂ©ciale (ZPS) : Marais et vasiĂšres de Brouage - Seudre - OlĂ©ron[35]. Ce territoire est protĂ©gĂ© dans le cadre du rĂ©seau de protection des espaces naturels de grande valeur patrimoniale Natura 2000.

    Le jardin FrĂ©dĂ©ric Passy forme une « coulĂ©e verte Â» en centre-ville.

    Les marais de la Seudre s'inscrivent dans un ancien golfe marin autrefois converti en salines, et aujourd’hui en parcs ostrĂ©icoles et en prĂ©s salĂ©s. Il couvre prĂšs de 300 hectares dans la partie nord de la commune et forme une vaste Ă©tendue palustre sillonnĂ©e d’un rĂ©seau serrĂ© de canaux et de ruisseaux qui s’étend Ă  perte de vue. Les plus importants sur la commune sont le chenal de Fontbedeau, le ruisson des MĂ©tairies, le ruisson de la Fontaine, le ruisson Plat et le ruisson Maquain. Outre une incontestable richesse botanique (prĂ©sence de linaire Ă  feuille de thym — espĂšce menacĂ©e —, lavande de mer, aloĂšs d'eau
) le site accueille quelques espĂšces animales, protĂ©gĂ©es ou non, telles que la loutre, la cistude, le triton ou des insectes comme le lucane cerf-volant. Cet habitat est protĂ©gĂ© par la directive habitats-faune-flore et la directive oiseaux. De fait, les marais de la Seudre — mais aussi le marais de l'Aubat qui lui est liĂ© — sont un site frĂ©quentĂ© par de nombreux oiseaux qui viennent y hiverner et y nidifier. Leur observation est facilitĂ©e dĂšs lors qu'on s'Ă©loigne des axes routiers pour emprunter les taillĂ©es (chemins de campagne Ă  travers les marais).

    Les bois de la CrĂšche, de la ChĂšvre et des Essarts constituent les plus importants massifs forestiers de la commune, et sont tous trois rĂ©pertoriĂ©s comme espaces boisĂ©s classĂ©s. Le premier est localisĂ© prĂšs du hameau du mĂȘme nom, Ă  proximitĂ© des marais de l'Aubat. Cette proximitĂ© en fait un lieu d'hivernage pour des espĂšces infĂ©odĂ©es aux zones humides, notamment le hĂ©ron cendrĂ©. Le bois de la ChĂšvre est frĂ©quentĂ© par des espĂšces ornithologiques menacĂ©es telles que le milan noir. Enfin, le bois des Essarts, Ă  l'ouest de la commune, est plus spĂ©cifiquement protĂ©gĂ© du fait de la prĂ©sence d'une flore remarquable comprenant renoncule tripartite, phalangĂšre bicolore ou encore renoncule Ă  feuilles d'ophioglosse (espĂšces rares dans la rĂ©gion).

    Le principal espace vert de la ville est le jardin FrĂ©dĂ©ric Passy, qui forme une petite coulĂ©e verte entre les commerces de la place des Vieilles Forges et ceux de la route de Rochefort. AmĂ©nagĂ© au dĂ©but des annĂ©es 1990 au cours de la grande restructuration du centre-ville, il se compose d’une allĂ©e centrale gravillonnĂ©e bordĂ©e de simples carrĂ©s de pelouse, de massifs floraux et de quelques arbres, et offre une perspective sur les immeubles modernes de la place des Vieilles Forges. Cette petite esplanade occupe la place de l’ancien Champ de Foire et de quelques maisons dĂ©molies afin de gagner de la place et d’amĂ©liorer l’esthĂ©tique du nouveau centre-ville. Le marchĂ© se tient Ă  proximitĂ© chaque semaine. La commune possĂšde en outre un jardin mĂ©diĂ©val ou jardin de curĂ© qui a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© en 2005 en centre-ville Ă  proximitĂ© de l'Ă©glise Saint-Sulpice. Il est gĂ©rĂ© par une association. Ce jardin comporte principalement 8 carrĂ©s thĂ©matiques de plantes diverses (plantes aromatiques, plantes mĂ©dicinales) au milieu desquelles se trouve une fontaine.

    Gestion de l'eau

    Saint-Sulpice-de-Royan dépend de l'agence de l'eau Adour-Garonne, établissement public chargé de la protection de l'eau et des milieux aquatiques dans le Grand Sud-Ouest. La commune dispose d'un chùteau d'eau installé sur les hauteurs de Maubeuge, sur la route de Breuillet.

    La gestion de l'assainissement de la commune, quant Ă  elle, est transfĂ©rĂ©e Ă  la communautĂ© d'agglomĂ©ration. Les eaux usĂ©es sont traitĂ©es par la station d'Ă©puration de Saint-Palais-sur-Mer qui a une capacitĂ© de 175 000 Ă©quivalent habitants[36].

    Gestion des déchets

    La collecte des ordures mĂ©nagĂšres (conteneurs verts) est effectuĂ©e deux fois par semaine, le mardi et le samedi. Celle des emballages mĂ©nagers recyclables (conteneurs jaunes) est rĂ©alisĂ©e le vendredi soir, et celle des dĂ©chets vĂ©gĂ©taux, un vendredi sur deux. Des colonnes de recyclage du verre sont disponibles en de nombreux points de la commune. Par ailleurs, deux dĂ©chĂšteries sont Ă  disposition des habitants dans les communes voisine de Chaillevette, de Saujon et de Royan. Le service est gratuit et rĂ©servĂ© aux particuliers. Une dĂ©chĂšterie spĂ©cialisĂ©e est mise Ă  disposition des professionnels dans la ZA de La Queue de l'Âne.

    Les ordures sont ensuite acheminées par camion vers le centre de transfert de Médis, puis, de là, des camions gros porteurs les acheminent vers le centre d'enfouissement de Clérac.

    Urbanisme

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (64,9 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (69,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (50,9 %), forĂȘts (15,5 %), zones urbanisĂ©es (8,7 %), zones humides cĂŽtiĂšres (8,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7,6 %), prairies (6,4 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (2,3 %)[37].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    Longtemps petite commune rurale en marge des villes balnĂ©aires de la cĂŽte, Saint-Sulpice-de-Royan est devenue en quelques dĂ©cennies une composante majeure de l’agglomĂ©ration royannaise. Le phĂ©nomĂšne d’étalement urbain, particuliĂšrement visible (dĂ©veloppement important de quartiers rĂ©sidentiels, notamment sous forme de lotissements) tĂ©moigne de l’intĂ©gration de la commune Ă  la premiĂšre couronne pĂ©riurbaine de Royan.

    Jusqu’au milieu du XIXe siĂšcle, la commune de Saint-Sulpice-de-Royan est avant tout un petit village d’agriculteurs, en marge des grands axes de communications. La route de Rochefort n’existe pas encore et les voyageurs en provenance de cette ville empruntent un mauvais chemin passant par Le Gua et MĂ©dis, avant de rejoindre Royan. À cette Ă©poque, la commune, qui ne possĂšde pas encore de vĂ©ritable centre-bourg, est Ă©cartelĂ©e entre plusieurs petits pĂŽles et quelques hameaux. Le quartier de l’église rassemble quelques maisons traditionnelles et une poignĂ©e de fermes. Il est sĂ©parĂ© du quartier de la Mairie par des prĂ©s oĂč les bestiaux viennent paĂźtre une partie de l’annĂ©e. Plus Ă  l’est, quelques hameaux sont Ă©parpillĂ©s dans la champagne : les Maries, oĂč se trouve alors le temple et un petit cimetiĂšre protestant et, tout prĂšs de lĂ , le hameau de L’Aubat, siĂšge d’un petit logis noble. Au nord, le hameau de Fontbedeau domine les vastes Ă©tendues humides des marais de la Seudre, anciennes salines transformĂ©es en parcs Ă  huĂźtres et surtout en prĂ©s salĂ©s. Au sud-ouest, sur les hauteurs, les hameaux de Jaffe et de Bernezac sont encore peu dĂ©veloppĂ©s, gardant un caractĂšre fortement agricole, entre prĂ©s et bois.

    La place des Vieilles-Forges : un des principaux aménagements des années 1990.

    La crĂ©ation de la route de Rochefort ou plus prĂ©cisĂ©ment du « chemin de Grande communication entre Le Gua et Royan Â» est l’occasion pour les pouvoirs publics de mettre en Ɠuvre une Ă©bauche de centre-bourg suivant le tracĂ© de cette voie, empruntĂ©e par de nombreux voyageurs. Aujourd’hui encore, seule cette partie du centre-ville a rĂ©ellement un aspect linĂ©aire, avec plusieurs maisons en pierre de taille en bordure de rue. Elles masquent pour la plupart des petites cours et des jardins, auxquels on accĂšde par un rĂ©seau de petits chemins et de venelles. C’est dans cette partie de la commune que sont Ă©difiĂ©es les nouvelles infrastructures Ă  la fin du XIXe et au dĂ©but du XXe siĂšcle : nouveau temple protestant, mairie-Ă©cole
 plus tard, le monument aux morts, le nouveau groupe scolaire Denis-Ricard et le gymnase y seront Ă©galement implantĂ©s.

    Il faut attendre le dĂ©but des annĂ©es 1960 pour que la commune connaisse un accroissement important de son bĂąti, du fait du dĂ©veloppement croissant de la ville voisine de Royan et de prix du foncier plus abordables. Un lotissement est construit en dehors du bourg, prĂšs du hameau de L’Aubat. Un autre se dĂ©veloppe prĂšs du hameau de Fontbedeau, prĂšs des marais de la Seudre. Les deux pĂŽles du bourg (Ă©glise et temple/mairie) se rejoignent progressivement avec la construction de quelques pavillons. Il faut cependant attendre le plan de rĂ©fĂ©rence de 1987 (mis en Ɠuvre au dĂ©but des annĂ©es 1990) pour que la commune se dote d’un ambitieux plan de modernisation de son centre-ville. De vieilles maisons sont rasĂ©es et un jardin public (jardin FrĂ©dĂ©ric-Passy) est amĂ©nagĂ© Ă  mi-chemin de l’église et du temple, formant une sorte de petite place triangulaire, pensĂ©e comme un espace de rencontre. Au sud-ouest, une esplanade est amĂ©nagĂ©e (place des Vieilles-Forges). BordĂ©e de petits immeubles modernes, elle abrite une partie des commerces de proximitĂ© ainsi que la nouvelle agence postale. Un peu en marge de cet ensemble, le centre social Georges-Brassens abrite plusieurs infrastructures (centre aĂ©rĂ© pour les enfants et adolescents, bibliothĂšque) ainsi qu’une Maison des Jeunes depuis les annĂ©es 2000.

    L’urbanisation de la commune connaĂźt un grand essor Ă  partir des annĂ©es 1990, avec la construction de grands ensembles rĂ©sidentiels (lotissements des Terrages et du Faisan d’Or) en direction de Royan ou de Breuillet, ainsi qu’à Jaffe (lotissement des Jardins de Jaffe). Une rocade est construite afin de faciliter les Ă©changes entre Royan et sa pĂ©riphĂ©rie et de limiter les nuisances en centre-ville, et une zone d’activitĂ© est amĂ©nagĂ©e Ă  l’entrĂ©e de la ville. Cette derniĂšre, en constant dĂ©veloppement, a Ă©tĂ© agrandie en 2007 et en 2013. Cette mĂȘme annĂ©e, trois nouveaux lotissements sont mis en chantier entre l’église et le stade, en direction de Breuillet (les Hauts de Saint-Sulpice), sur une parcelle vacante en centre-ville (les Deux Terrages) et Ă  l’entrĂ©e est de la ville, en direction de MĂ©dis.

    Logements

    Le parc immobilier de la commune Ă©tait composĂ© de 1380 logements en 2009, quand il n'Ă©tait composĂ© que de 993 logements en 1999 et de 840 logements en 1990. Ceux-ci sont majoritairement des rĂ©sidences principales (86,8 %) auxquelles viennent s'ajouter quelques rĂ©sidences secondaires ou occasionnelles (9,6 %) et une faible part de logements vacants (4 %). Le taux de rĂ©sidences secondaires a lĂ©gĂšrement Ă©voluĂ© Ă  la hausse depuis 1999, oĂč il Ă©tait de 8,4 %. Les logements de la commune sont essentiellement des maisons (88,7 %) ; les appartements viennent ensuite (10,2 %).

    La plupart des résidences principales sont vastes : 47,4 % d'entre elles sont composées de 5 piÚces ou plus, 30,8 % de quatre piÚces et 13,6 % de trois piÚces. Les deux piÚces représentent 7,2 %, et les studios, à peine 1 %[38].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Sulpice-de-Royan est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[39]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[40].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau et par submersion marine. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999, 2010 et 2018[41] - [39].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Sulpice-de-Royan.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[42].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 99,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (54,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 525 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 1 525 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 57 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[43] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[44].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[39].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une ou des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[45].

    Économie

    Emploi

    Les derniers chiffres fournis par l'Insee (enquĂȘte de 2009) indiquent une population active de + de 15 ans de l'ordre de 70 %, soit une lĂ©gĂšre augmentation par rapport aux donnĂ©es collectĂ©es en 1999 qui faisaient Ă©tat d'une population active de 69,2 %. Le nombre d'actifs ayant un emploi connaĂźt Ă©galement une lĂ©gĂšre croissance pendant la pĂ©riode 1999-2009, passant de 61 % Ă  63,9 %[46].

    Le centre commercial IntermarchĂ©, en marge de la Zone commerciale de la Queue-de-l'Âne et de la rocade.

    La plus grande partie des actifs travaillent en dehors de la commune, ce qui s'explique par sa situation dans la proche banlieue de Royan, ville qui concentre une grande partie des emplois et des services et agit comme le « moteur Â» de toute l'agglomĂ©ration, constituant un des grands pĂŽles Ă©conomiques dĂ©partementaux et mĂȘme rĂ©gionaux. Certaines villes voisines telles que Saujon, voire La Tremblade, concentrent Ă©galement de nombreux emplois et exercent une influence moindre, mais non nĂ©gligeable. Le dĂ©veloppement d'infrastructures Ă©conomiques telles que la Zone d'activitĂ©s de la Queue de l'Âne conduit cependant Ă  retenir une part croissante d'actifs dans leur commune de rĂ©sidence : ils sont ainsi dĂ©sormais 22,3 % en 2009 contre seulement 19 % dix ans plus tĂŽt[46].

    La proportion d'actifs Ă  travailler en dehors de la Charente-Maritime, dĂ©jĂ  infime en 1999 (0,8 %) a encore reculĂ© en 2009 (0,5 %). La commune concentre une plus grande proportion de salariĂ©s (80,1 %) que de non-salariĂ©s (19,9 %). L'indicateur de concentration d'emploi est passĂ© de 40,4 en 1999 Ă  68 en 2009 ; dans le mĂȘme temps, le nombre d'emplois dans la zone est passĂ© de 387 Ă  794, tĂ©moignant d'un certain dynamisme Ă©conomique. Le taux de chĂŽmage est bien en dessous de la moyenne dĂ©partementale (12,3 % en 2009) et ne touche « que Â» 8,8 % de la population active : ce taux Ă©tait de 11,2 % en 1999[46].

    Les villes voisines de Royan, Saujon et La Tremblade accueillent chacune un « CR2i » (centre de ressources et d’informations intercommunal). Fonctionnant en partenariat avec la maison de l'emploi du Pays Royannais, le pĂŽle emploi de Royan, la maison des saisonniers et la mission locale du Pays Royannais, ils permettent de consulter des offres d'emploi, de bĂ©nĂ©ficier d'aide pour certaines dĂ©marches (rĂ©daction de CV, prĂ©paration d'entretiens d'embauche) et de participer Ă  des rĂ©unions d'information collective.

    Entreprises et commerces

    Saint-Sulpice-de-Royan est au cƓur d'un bassin d'emploi particuliĂšrement attractif, la zone d'emploi de Royan (issue de la partition de l'ancienne zone d'emploi Saintonge maritime, qui regroupait de nombreuses communes du Pays Rochefortais, du Pays Marennes-OlĂ©ron et du Pays Royannais[47]), forte de 27 753 emplois en 2008[48]. La zone d'emploi de Royan est, avec celle de La Rochelle, la plus dynamique de l'ex-rĂ©gion Poitou-Charentes, toutes deux profitant « d'un tissu Ă©conomique et d'une dĂ©mographie dynamiques » (Insee)[48]. La croissance y est particuliĂšrement soutenue, du fait du dĂ©veloppement des activitĂ©s tertiaires.

    290 établissements étaient recensés dans la commune par les services de l'Insee au , essentiellement des trÚs petites entreprises : 27,2 % ont en effet des effectifs compris entre 1 et 9 salariés, et 5,2 % ont plus de 10 salariés[49].

    La ville dispose de commerces et services de proximitĂ©, Ă©tablis principalement en bordure de la route de Rochefort et sur la place des Vieilles-Forges. Parmi ceux-ci figurent notamment un bar-tabac, deux boulangeries, un salon de coiffure, une pizzĂ©ria, une auberge, un antenniste ou encore une agence immobiliĂšre. Cependant, l'essentiel des entreprises sont concentrĂ©es dans une zone d'activitĂ© (ZA de La Queue de l'Âne) implantĂ©e Ă  l'entrĂ©e ouest de la ville. On y trouve notamment un point de service au volant (Leclerc Drive) et un supermarchĂ© de l'enseigne IntermarchĂ©. On y trouve Ă©galement l'entreprise AĂ©ro Composites Saintonge (A.C.S.)[50], spĂ©cialiste des matĂ©riaux composites utilisĂ©s dans l'industrie aĂ©ronautique. ComposĂ©e de 9 salariĂ©s, elle a conçu, en partenariat avec Airbus Group Innovations, le premier prototype d'avion Ă  propulsion Ă©lectrique : l'E-Fan[51]. On y trouve enfin des serres maraĂźchĂšres occupĂ©es par la sociĂ©tĂ© Arc'at plants qui exporte des plants maraĂźchers Ă  destination des professionnels dans l'ensemble de la France et qui emploie jusque 45 salariĂ©s.

    Toponymie

    La ville tire son nom de saint Sulpice le Pieux, Ă©vĂȘque de Bourges et chapelain du roi Clotaire II au VIIe siĂšcle.

    Au XIIe siĂšcle, la paroisse appartient Ă  l'abbaye Saint-Étienne de Vaux et est dĂ©signĂ©e sous le nom de Saint-Sulpice-de-Mandulfe (S.Sulpicius de Mandulfo). Elle prend plus tard le nom de Saint-Sulpice-prĂšs-Mornac (S. Sulpicii prope Mornacum), du nom de Mornac, siĂšge de la chĂątellenie voisine. La carte faite par Claude Masse en 1714 indique simplement Saint-Sulpice, tandis que la carte de Cassini, dessinĂ©e quelques annĂ©es plus tard, en 1776, indique dĂ©jĂ  Saint-Sulpice-de-Royan.

    La toponymie locale emprunte certains Ă©lĂ©ments au gaulois (Brie — dĂ©rivĂ© de briga, signifiant hauteur), Ă  l'occitan, langue qui fut parlĂ©e dans la rĂ©gion au milieu du Moyen Âge (les Pradelles — dĂ©rivĂ© de prada, prĂ©), au vieux français (la Breuille — mot signifiant bois qu'on retrouve dans le nom de la commune voisine, Breuillet) ou encore au saintongeais, langue vernaculaire de la rĂ©gion (le Grouail ou encore le Grolier).

    Histoire

    Aucun vestige ne permet de savoir si le territoire de la commune était déjà habité à l'époque préhistorique.

    Des traces de fossĂ©s et cercles funĂ©raires datant de l'Ă©poque gauloise ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s sur la commune, en bordure des actuels marais de la Seudre[52]. À cette Ă©poque, le niveau de la mer Ă©tait proche du niveau actuel, mais les marais actuels Ă©taient des golfes marins pas encore comblĂ©s par les alluvions, la Seudre Ă©tait quant Ă  elle un bras de mer large de 6 kilomĂštres[53]. Des Ă©clats de silex et des fragments de poterie gauloise ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s au lieu-dit Boissiron, dans une couche de tourbe lacustre, ce qui pourrait attester la prĂ©sence d'un village gaulois voire d'un petit port en fond de crique[54].

    Les premiĂšres salines apparaissent Ă  cette pĂ©riode le long de la Seudre : le sel de Saintonge devient rĂ©putĂ© et en particulier le Blanc de Liman qui est rĂ©coltĂ© entre Mornac-sur-Seudre et L'Éguille[55]. Au sud du lieu-dit Jaffe, une villa romaine entourĂ©e d'un vaste domaine agricole est bĂątie : le camp de ChĂątelard. Une voie romaine qui relie MĂ©dis Ă  Breuillet traverse le territoire de la commune.

    Des fouilles prĂ©ventives rĂ©alisĂ©es en 2019[56] ont rĂ©vĂ©lĂ© l'existence d'un village carolingien entre le VIIIe et le Xe siĂšcle[57]. Le dĂ©frichement des terres s'effectue entre le Xe et le XIIe siĂšcle sous l'impulsion de seigneurs grands propriĂ©taires terriens. En 1118, le neveu d’HĂ©lie de ChĂątelard s'installe ainsi Ă  BĂ©nazac (actuel Bernezac, au nord de Jaffe)[58].

    L'abbaye de Vaux est fondĂ©e en 1075 par le chevalier Pierre GĂ©mon. Parmi ses dĂ©pendances, l'Ă©glise de Saint-Sulpice est construite vers la fin du XIIe siĂšcle. C'est sans doute au mĂȘme moment qu'un hameau se crĂ©e autour de l'Ă©glise : Saint-Sulpice-de-Mandulfe (S. Sulpicius de Mandulfo)[59].

    L'Abbaye Notre-Dame de Sablonceaux est fondée quant à elle en 1136. Les terres de Laubat et de la Limone y sont rattachées par un don du duc Guillaume d'Aquitaine à Saint-Bernard six ans plus tÎt[60].

    L'église de Saint-Sulpice est une étape sur les routes du pÚlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle : des coquilles Saint-Jacques sont sculptées sur ses chapiteaux[61].

    En 1137, AliĂ©nor d'Aquitaine Ă©pouse le roi de France, Louis VII. Saint-Sulpice fait partie intĂ©grante du duchĂ© d’Aquitaine et passe sous le contrĂŽle du roi de France. Mais en 1152, AliĂ©nor divorce et Ă©pouse Henri PlantagenĂȘt qui devient roi d'Angleterre en 1154. Saint-Sulpice passe alors sous contrĂŽle anglais.

    Henri III, roi d'Angleterre et duc d'Aquitaine, débarquant à Royan le 20 mai 1242.

    Battus à Taillebourg, les Anglais conservent, par le traité de Paris, le contrÎle du sud de la Saintonge, dont Saint-Sulpice.

    En 1355, pendant la guerre de Cent Ans, le Prince noir, hĂ©ritier du trĂŽne d’Angleterre, guerroie en Saintonge. Il renforce les dĂ©fenses de Royan qui devient un gros bourg. Le , le roi de France Jean II, capturĂ© lors de la bataille de Poitiers, quitte Bordeaux Ă  bord d'un navire anglais, la « Sainte-Marie Â» et passe au large du port de Royan avant de gagner l'Angleterre.

    À la fin de la guerre de Cent Ans, en 1451, la rĂ©gion de Royan est dĂ©finitivement française, mais en ruines.

    En 1534, Calvin tient des discours Ă  AngoulĂȘme et Ă  Poitiers que de jeunes moines saintongeais entendent. La RĂ©forme sera bientĂŽt prĂȘchĂ©e dans toute la presqu'Ăźle d'Arvert et vers 1550, la majoritĂ© de la population est protestante. Pierre RĂ©gnier, seigneur de Boissiran, est l’un des premiers Ă  adhĂ©rer Ă  cette doctrine. Les guerres de Religion frappent Saint-Sulpice : la partie orientale de l’église est brĂ»lĂ©e et dĂ©truite Ă  cette Ă©poque et vers 1570, ce sont la voĂ»te de l’église et ses absides qui furent dĂ©truites. Le calme revient au dĂ©but du XIIe siĂšcle Ă  la suite de l'Édit de Nantes. Les troubles reprennent ensuite lors du siĂšge de Royan en 1622 : la cavalerie du duc d’Epernon loge Ă  Saint-Sulpice. De 1627 Ă  1682, les fidĂšles protestants, qui reprĂ©sentent presque 90 % de la population de Saint-Sulpice, se rĂ©unissent avec ceux de la paroisse de Saujon, comprenant notamment les territoires de MĂ©dis, L’Eguille, Le Breuil, Le Pas, Saint-Romain et Le Chay. Le temple est construit en 1755 au lieu-dit Le Pouyaud (commune de MĂ©dis). DĂ©truit en 1768, il est reconstruit Ă  Saint-Sulpice au lieu-dit Les Maries.

    Entre 1695 et 1718, l'ingĂ©nieur-gĂ©ographe Claude Masse Ă©tablit une carte trĂšs prĂ©cise du territoire de la commune : le bourg de Saint-Sulpice et Bernezac sont les hameaux les plus importants[62]. La carte de Cassini, en 1776, ne dĂ©taille qu'une seule route principale reliant Breuillet Ă  Saujon et passant par La CrĂšche. Les hameaux suivant y sont recensĂ©s : Fontbedeau, Le Petit et Le Grand Aubat, Les Maries, Jaffe, Bernezac, Boissiran, Champagnole, La Lande, Brie ainsi que le hameau de La Gorce prĂšs de l’église. Trois grands domaines datent en partie du XVIIIe siĂšcle : Le Grand Aubat, Boissirand et La Lande. Le portail de ce dernier, dĂ©placĂ© en bord de route, porte la date de 1755.

    Le temple est transféré des Maries au centre bourg en 1817[63].

    En 1838, la route de Rochefort Ă  Royan, qui passait auparavant par Le Gua et MĂ©dis, est reconstruite en passant par L'Eguille, Fontbedeau et Saint-Sulpice. Le bourg de Saint-Sulpice va ainsi s'Ă©tendre rapidement le long de cette nouvelle voie au XIXe siĂšcle. Avec l'agrandissement du bourg, une Maison commune est bĂątie en 1842. Puis un nouveau temple est construit en 1855 par L. Jossier, architecte Ă  Paris. En 1875, la maison commune est agrandie pour y loger les Ă©coles. L'accroissement du village est tel que les locaux s’avĂšrent trĂšs vite trop exigus et en 1904 un nouveau groupe scolaire et la mairie sont Ă©difiĂ©s par M. Baraton, architecte Ă  Royan. En 1886 le cimetiĂšre de l'Ă©glise est transfĂ©rĂ© au lieu-dit La Gorce et en 1929 une premiĂšre place centrale est crĂ©Ă©e.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, Saint-Sulpice est touchée par les bombardements de la poche de Royan : Fontbedeau est quasiment entiÚrement détruit et Jaffe, Brie et Champagnole sont sérieusement touchés.

    À la fin des annĂ©es 1960 et dans les annĂ©es 1970, de nombreux lotissements vont sortir de terre, le premier Ă©tant celui du Grand-Aubat.

    Le Plan de référence de 1987 permet la réalisation de nombreux équipements communaux : le centre social, un groupe scolaire, l'aménagement de la place des vieilles forges, et la création du jardin Frédéric Passy.

    Administration

    Administration municipale

    De 1789 à 1799, en vertu de la loi du , les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour deux ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune ùgés d'au moins 25 ans, contribuables payant une contribution au moins égale à trois journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impÎt équivalent au moins à dix journées de travail.

    De 1799 Ă  1848, La constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommĂ©s par le prĂ©fet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. AprĂšs les lois organiques 1831, les maires sont nommĂ©s (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le prĂ©fet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont Ă©lus au suffrage censitaire pour six ans.

    Mairie et monument aux morts de Saint-Sulpice-de-Royan.

    Du Ă  1851, les maires sont Ă©lus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.

    De 1851 Ă  1871, les maires sont nommĂ©s par le prĂ©fet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans Ă  partir de 1855. AprĂšs 1871, les maires sont de nouveau Ă©lus, sauf dans les chefs-lieux (de dĂ©partements, d'arrondissements ou de cantons).

    Ce n'est que le , qu'une loi sur l’organisation municipale (encore en vigueur) est votĂ©e, et qui rĂ©git le principe de l'Ă©lection du maire et des adjoints par le conseil municipal, quelle que soit l'importance de la commune (sauf pour Paris). La loi du fixe le mandat Ă  quatre ans, durĂ©e portĂ©e le Ă  six ans[64].

    La commune ayant moins de 3 500 habitants l'Ă©lection des conseillers municipaux est au scrutin majoritaire[65] plurinominal Ă  deux tours, avec panachage :

    • au premier tour, des candidats sont Ă©lus s'ils ont obtenu la majoritĂ© absolue et le vote d'au moins le quart des Ă©lecteurs inscrits[66] ;
    • au second tour, la majoritĂ© relative suffit. Les listes ne sont pas obligatoires. Les suffrages sont comptabilisĂ©s individuellement, et le panachage est autorisĂ©.

    De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 23 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[67]).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1945 1947 Pierre Besson
    1947 1948 André Orget
    1948 1953 Kléber Veronneau
    1953 1959 Jean de Villelume
    1959 1971 René Philippe
    1971 1983 Henri Dupond
    1983 1993 Denis Ricard
    1993 2015 Martial de Villelume DVD[68] Agriculteur retraité
    2015 En cours Laurent Mignot[69] DVD
    Les données manquantes sont à compléter.

    RĂ©gion

    À la suite de la rĂ©forme administrative de 2014 ramenant le nombre de rĂ©gions de France mĂ©tropolitaine de 22 Ă  13, la commune appartient depuis le Ă  la rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu Ă  la rĂ©gion Poitou-Charentes, dont le chef-lieu Ă©tait Poitiers.

    Canton

    Saint-Sulpice-de-Royan est une des neuf communes du canton de Saujon, dont elle est, en 2015, la deuxiÚme commune la plus peuplée derriÚre Saujon. Jusqu'au mois de , elle appartenait au canton de Royan-Ouest.

    Intercommunalité

    Saint-Sulpice-de-Royan est une des 33 communes de la communauté d'agglomération Royan Atlantique, structure intercommunale centrée sur Royan.

    Instances judiciaires

    Saint-Sulpice-de-Royan dépend du tribunal d'instance et du conseil de prud'hommes de Rochefort, du tribunal de grande instance, du tribunal pour enfants et du tribunal de commerce de La Rochelle, du tribunal administratif et de la cour d'appel de Poitiers. La cour administrative d'appel est à Bordeaux[70].

    Fiscalité locale

    L'imposition des ménages et des entreprises à Saint-Sulpice-de-Royan en 2010[71]
    Taxepart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
    Taxe d'habitation (TH)10,38 %0,00 %7,12 %0,00 %
    Taxe fonciÚre sur les propriétés bùties (TFPB)24,16 %0,00 %14,01 %3,32 %
    Taxe fonciÚre sur les propriétés non bùties (TFPNB)53 %0,00 %29,17 %8,63 %
    Cotisation fonciĂšre des entreprises (CFE)0,00 %22,54 %0,00 %0,00 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation fonciÚre des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impÎt local instauré par la loi de finances pour 2010[72]).

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[73]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[74].

    En 2020, la commune comptait 3 328 habitants[Note 1], en augmentation de 8,09 % par rapport Ă  2014 (Charente-Maritime : +2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9121 006880883989939911913913
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    940891845810804797818755676
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    717712697576581575568465571
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    6957941 1291 7442 1012 2902 6802 7352 895
    2017 2020 - - - - - - -
    3 2043 328-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[75] puis Insee Ă  partir de 2006[76].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement ĂągĂ©e. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  24,6 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (29 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 39,9 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 34,9 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 1 573 hommes pour 1 686 femmes, soit un taux de 51,73 % de femmes, lĂ©gĂšrement infĂ©rieur au taux dĂ©partemental (52,15 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[77]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,9
    90 ou +
    3,4
    9,8
    75-89 ans
    11,6
    26,1
    60-74 ans
    26,8
    19,6
    45-59 ans
    21,1
    15,6
    30-44 ans
    14,8
    12,3
    15-29 ans
    10,7
    14,7
    0-14 ans
    11,7
    Pyramide des ùges du département de la Charente-Maritime en 2018 en pourcentage[78]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    2,5
    9,5
    75-89 ans
    12,3
    21,6
    60-74 ans
    22,6
    20,2
    45-59 ans
    19,8
    16,5
    30-44 ans
    15,9
    15,2
    15-29 ans
    12,8
    15,9
    0-14 ans
    14,1

    Enseignement

    Saint-Sulpice-de-Royan dépend de l'académie de Poitiers (zone A). La commune compte sur la présence d'un groupe scolaire (école maternelle et école primaire), baptisé Denis-Ricard du nom d'un ancien maire de la commune, à l'origine de sa construction dans les années 1980.

    L'école maternelle comptait 107 élÚves à la rentrée 2013-2014. L'accroissement constant du nombre d'élÚves, conséquence de l'installation de nombreux jeunes couples dans la commune, a entraßné la mise en place d'une quatriÚme classe en 2012. L'équipe enseignante est constituée de quatre professeurs qui ont en charge une classe de Toute petite section/Petite section, une de Petite section, une de Moyenne section et une de Grande section. Chaque classe compte également sur la présence d'un agent spécialisé des écoles maternelles.

    Le groupe scolaire Denis-Ricard est situĂ© place des Écoles, en centre-ville.

    L'école élémentaire comptait 163 élÚves en 2013, soit un total de sept classes (CP, CP/CE1, CE1, CE2, CE2/CM1, CM1/CM2 et CM2). Le corps enseignant est constitué de huit professeurs. L'école organise des activités sportives tout au long de l'année, parmi lesquelles des cours de natation à la piscine de Saujon, des cours de voile à la base nautique de Nauzan (Saint-Palais-sur-Mer) ou une initiation au surf et au kayak. S'agissant de la question de la réforme des rythmes scolaires, la commune a décidé de leur entrée en vigueur à la rentrée 2014[79].

    L'école dispose d'un restaurant scolaire utilisé par les deux écoles, mais à des horaires différents (deux services). Les menus sont élaborés en collaboration avec la mission nutrition de la communauté d'agglomération Royan Atlantique. Un service d'accueil périscolaire est ouvert aux enfants scolarisés dans la commune, chaque jour de 7 heures 30 à 9 heures le matin et de 16 heures 30 à 18 heures 30 le soir.

    Les Ă©lĂšves du second cycle sont dirigĂ©s vers le collĂšge Henri-Dunant de Vaux-sur-Mer, Saint-Sulpice-de-Royan dĂ©pendant du secteur scolaire de cette ville. En 2013, une Ă©tude de planification et de sectorisation des collĂšges organisĂ©e par le Conseil gĂ©nĂ©ral du dĂ©partement prĂ©conise un rattachement de la commune au secteur scolaire du collĂšge Émile-Zola de Royan, considĂ©rant le fait que Saint-Sulpice-de-Royan se situe Ă  peu prĂšs Ă  Ă©gale distance des collĂšges Dunant et Zola et que le collĂšge Dunant connaĂźt un problĂšme de sureffectifs. La rĂ©forme, qui devait entrer en vigueur Ă  la rentrĂ©e 2014, est finalement rejetĂ©e par le Conseil municipal au cours de sa sĂ©ance du (11 contre, 2 pour, 4 absentions)[80].

    Un service d'aide aux devoirs (contrat local d'accompagnement à la scolarité) a été mis en place pour les collégiens de la commune. Ce service est organisé chaque jeudi à partir de 17 heures 30. Les lycées les plus proches sont situés à Royan. Le réseau de transports urbains Cara'Bus est chargé du transport des élÚves vers les différents établissements.

    Politique jeunesse

    Le fort accroissement dĂ©mographique de la commune et l’arrivĂ©e de jeunes mĂ©nages a nĂ©cessitĂ© la construction d’une crĂšche municipale (structure multi-accueil pour la petite enfance) baptisĂ©e « Peter-Pan ». GĂ©rĂ©e par le Centre communal d'action sociale, elle accueille les enfants de 10 semaines Ă  3 ans rĂ©volus issus de la commune (en prioritĂ©) ou des communes proches. D’autres crĂšches sont prĂ©sentes au sein de l’agglomĂ©ration royannaise (douze structures d’accueil au total), certaines dans les proches environs de la commune (Royan, Vaux-sur-Mer, Saujon). L’agglomĂ©ration royannaise dispose en outre de quatre relais accueil petite enfance, oĂč parents, enfants et professionnels peuvent se rencontrer. Saint-Sulpice-de-Royan dĂ©pend du relais de L'Éguille (secteur Est), mais le plus proche est celui de Royan (secteur Ouest)[81].

    La commune dispose également d'un centre de loisirs sans hébergement installé dans les locaux du centre social Georges-Brassens, en centre-ville. Il est ouvert aux jeunes de 3 à 11 ans chaque mercredi pendant la période scolaire et pendant les vacances scolaires. La commune a également mis en place une Maison des Jeunes ouverte aux adolescents de 11 à 18 ans. Cette structure propose un accÚs à différents jeux et activités (jeux vidéo, baby-foot, billard...), des sorties ponctuelles (cinéma, patinoire...) et est dotée d'un bar proposant des boissons sans alcool. Enfin, la commune dispose d'un Relais d'information jeunesse ouvert aux 12-25 ans. Sa mission est d'accompagner les jeunes dans leurs études, leur premier emploi ou encore leur premier logement.

    Santé et sécurité

    La commune possĂšde un cabinet mĂ©dical auprĂšs duquel exercent deux mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes, un dentiste, une infirmiĂšre. Il est implantĂ© en centre-ville, oĂč se trouvent Ă©galement une pharmacie et un kinĂ©sithĂ©rapeute.

    Une maison de retraite privée est implantée en centre-ville depuis 2004, à proximité du centre-commercial. Une seconde résidence médicalisée a ouvert ses portes prÚs de l'église en 2013.

    Le centre hospitalier le plus proche (centre hospitalier de Royan ou CHR) se situe dans la commune voisine de Vaux-sur-Mer. Il dispose d'un service d'urgence opérationnel 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. L'agglomération de Royan dispose également de deux cliniques privées.

    La sécurité des biens et des personnes est assurée par la police municipale ainsi que par la gendarmerie de Saujon. Le poste de secours des pompiers le plus proche est celui de Royan.

    Sports

    La salle omnisports, sur la place des Deux-Puits.

    Un terrain de football et un parcours sportif sont présents sur les hauteurs de la commune, sur les hauteurs de Maubeuge, à proximité de la route de Breuillet.

    Une salle omnisports a été construite en centre-ville, non loin du groupe scolaire.

    Plusieurs associations sportives sont actives dans la commune.

    Télévision

    Les émetteurs de Royan-Vaux-sur-Mer et de Niort-Maisonnay permettent la réception des chaßnes gratuites de la télévision numérique terrestre (TNT) dans l'ensemble de la commune, dont le décrochage local de France 3 Poitou-Charentes. Le , l'émetteur de forte puissance a été parmi les premiers à diffuser un nouveau multiplexe, permettant la réception des premiÚres émissions de télévision haute définition (HD)[82].

    Radio

    La plupart des radios nationales prĂ©sentes dans le dĂ©partement peuvent ĂȘtre Ă©coutĂ©es dans la commune. Les informations dĂ©partementales sont relayĂ©es par la station de radio publique France Bleu La Rochelle.

    Les stations de radio locales pouvant ĂȘtre Ă©coutĂ©es dans la commune sont principalement Vogue Radio (radio locale de l'agglomĂ©ration trembladaise voisine, Ă©mettant depuis Arvert/Chaillevette et diffusĂ©e dans toute la presqu'Ăźle, Royan compris), Demoiselle FM (gĂ©nĂ©raliste, Ă©mettant depuis Rochefort, et disposant de studios Ă  Saint-Georges-de-Didonne), Terre Marine FM (gĂ©nĂ©raliste, Ă©mettant depuis Fouras), Mixx radio (techno, dance et musiques Ă©lectroniques, Ă©mettant depuis Cognac et reprise par le rĂ©Ă©metteur de Saintes), et RCF Accords Charente-Maritime (religieuse, Ă©mettant depuis La Rochelle). Wit FM (gĂ©nĂ©raliste, Ă©mettant depuis Bordeaux) peut parfois ĂȘtre captĂ©e, mais de façon plus alĂ©atoire, en fonction des conditions climatiques.

    Presse

    La presse locale est représentée par le quotidien Sud Ouest, dont le siÚge est à Bordeaux, et qui dispose d'une rédaction locale à Royan, et par l'hebdomadaire Le Littoral de la Charente-Maritime, dont le siÚge est à Marennes.

    Internet haut débit

    Un répartiteur téléphonique est implanté à Saint-Sulpice-de-Royan. En 2013, il est dégroupé par plusieurs opérateurs alternatifs (SFR et Bouygues Telecom)[83], en plus de l'opérateur historique, Orange. ADSL, ADSL2+, Re-ADSL 2 et la télévision par ADSL sont disponibles dans la commune.

    Une partie de la commune est également reliée aux répartiteurs téléphoniques de Breuillet et Royan-Perche qui proposent également les services de Free.

    Cultes

    Saint-Sulpice-de-Royan appartient au diocĂšse catholique de La Rochelle et Saintes, lui-mĂȘme subdivision de la province ecclĂ©siastique de Poitiers depuis 2002 (de la province ecclĂ©siastique de Bordeaux avant cette date) et au doyennĂ© de Royan. La paroisse est le siĂšge du secteur pastoral Saint-Hilaire en Pays Royannais qui comprend Ă©galement les paroisses de Breuillet, Mornac-sur-Seudre et Saint-Augustin. La messe est cĂ©lĂ©brĂ©e le samedi soir Ă  18 heures.

    Saint-Sulpice-de-Royan abrite un temple de l'Église rĂ©formĂ©e oĂč le culte est cĂ©lĂ©brĂ© ponctuellement. La cĂšne a lieu gĂ©nĂ©ralement au temple de Vaux-sur-Mer ou Ă  celui de Courlay, Ă  Saint-Palais-sur-Mer, et tous les dimanches Ă  Royan.

    Les autres confessions ne disposent pas de lieu de culte dans la commune.

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Sulpice

    SituĂ©e un peu en marge du centre-ville, dans un environnement encore partiellement champĂȘtre et Ă  proximitĂ© de la route conduisant Ă  Breuillet et Saint-Palais, cette ancienne dĂ©pendance de la puissante abbaye bĂ©nĂ©dictine de Vaux est placĂ©e sous le patronage de saint Sulpice le Pieux, Ă©vĂȘque de Bourges au VIIe siĂšcle. Sa construction est entamĂ©e dans le dernier quart du XIIe siĂšcle, Ă©poque qui voit la floraison de nombreuses Ă©glises romanes dans toute la rĂ©gion.

    L'Ă©glise Saint-Sulpice (XIIe siĂšcle) a particuliĂšrement souffert des guerres de Religion.

    TrĂšs endommagĂ©e pendant les guerres de Religion au XVIe siĂšcle, elle est amputĂ©e du chƓur et du transept roman. D'importantes restaurations et reconstructions sont menĂ©es de 1852 Ă  1856 sous la direction d'Étienne Firmin-Arnaud, architecte de l'arrondissement de Marennes, qui conduisent Ă  l’édification du chƓur actuel et de la sacristie[84].

    L’église conserve une façade dont la partie infĂ©rieure reprend la disposition traditionnelle des Ă©glises romanes saintongeaises, avec son portail en berceau brisĂ© Ă  cinq voussures cantonnĂ© de deux arcatures et une nef refaite au XVe siĂšcle dans le style gothique (subsistent des traces d’arcades romanes, vestiges de la nef originelle, prises dans le mur nord) couverte de croisĂ©es d'ogives quadripartites.

    L’ancien carrĂ© du transept est la partie la plus ancienne de l'Ă©difice. BordĂ© de colonnes aux chapiteaux ornĂ©s de coquilles Saint-Jacques qui rappellent le pĂšlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle, les murs sont ornĂ©s de fresques naĂŻves datant du XVIIe ou du XVIIIe siĂšcle. Couvert d'une coupole sur trompe, il porte le clocher carrĂ©, peu Ă©levĂ© mais aux lignes trĂšs pures avec sa corniche Ă  modillons, sa ligne d'arcature et ses baies en plein cintre. Les croisillons du transept n’ont jamais Ă©tĂ© reconstruits. Leur trace est bien visible (dĂ©part des murs, arcs doubleaux en berceau brisĂ© et chapiteaux, trĂšs abimĂ©s). Un sarcophage mĂ©diĂ©val et quelques cĂ©notaphes de l’ancien cimetiĂšre entourent toujours l’église, et une pierre tombale datĂ©e de 1708 est visible dans le pavage de la nef[85].

    Deux vitraux du XIXe siĂšcle ornent l'Ă©glise : l'un reprĂ©sente saint Louis (façade ouest) et l'autre la NativitĂ© (chƓur). L’église est partiellement classĂ©e monument historique (nef et clocher) en 1913[84].

    Temple protestant

    Le temple de Saint-Sulpice (XIXe siĂšcle) est un des rares en France Ă  adopter un plan octogonal.

    Le temple actuel succĂšde Ă  un premier Ă©difice construit en 1818, mais vite devenu trop petit au regard de l'importante population de confession protestante de la commune. En 1858, il est dĂ©cidĂ© de bĂątir un nouveau bĂątiment, dont les plans sont confiĂ©s Ă  l'architecte parisien LĂ©on Jossier, Ă©galement auteur dans les environs du temple de Chaillevette et du temple d'Étaules.

    La structure de ce monument est exceptionnelle, et en fait un monument incontournable de la commune : il prend la forme d'un octogone, accompagné de deux massifs de plan quadrangulaire qui sont opposés. L'un, aménagé à l'est, renferme un porche ainsi qu'un escalier conduisant à une tribune, tandis que le second abrite une sacristie.

    Le temple est Ă©clairĂ© par une sĂ©rie de fenĂȘtres en plein cintre, disposĂ©es en triplets, tandis que la façade n'est percĂ©e que par une unique baie. Un tympan, aux motifs trĂšs simples, surmonte le portail. Un clocheton, surmontĂ© d'une croix, surmonte la façade.

    L'intĂ©rieur possĂšde une belle chaire Ă  prĂȘcher ainsi qu'un mobilier d'origine parfaitement conservĂ©.

    Mairie

    Les plans de l'actuelle mairie, qui comprenait également dans ses locaux les écoles de filles et de garçons, furent dressés en 1906 par l'architecte René Baraton. Les travaux, exécutés par l'entrepreneur Saint-Palaisien Alphonse Barrot, commencÚrent dÚs 1908 et furent achevés en 1911.

    L'édifice se compose d'un bùtiment central rectangulaire, bùti en pierre de taille, encadré par deux ailes autrefois destinées aux salles de classe, et terminées par un mur-pignon.

    Logis de La Lande

    Le domaine de La Lande est la propriĂ©tĂ© la famille LalouhĂ© en 1540. Nouveau propriĂ©taire des lieux, Jacques Thomas, fit construire l’actuel corps de bĂątiment ainsi qu'une fuie, en 1755, comme l’atteste la date gravĂ©e sur la porte cochĂšre Ă  fronton triangulaire qui a depuis Ă©tĂ© dĂ©placĂ©e en bordure de la route de Saint-Palais[86].

    Domaine de Boissirand

    Le domaine aurait appartenu en 1500 Ă  Pierre RĂ©gnier de Vaujompe, calviniste de la premiĂšre heure[87]. Un sieur de Crouzeau, Pierre Guyeau, docteur en mĂ©decine Ă  Mornac, est propriĂ©taire de la bĂątisse au XVIIe siĂšcle. Sa fille, calviniste, dĂ» Ă©migrer en 1685 et laissa la propriĂ©tĂ© Ă  ses mĂ©tayers. Le domaine en ruines fut rachetĂ© en 1741 au sieur de Grandchamp, AndrĂ© Brejon, qui fit construire le logis actuel. Le corps de bĂątiment est d'une architecture typiquement saintongeaise. Un pavillon Ă  Ă©tage couvert d’ardoises a Ă©tĂ© ajoutĂ© Ă  la fin du XIXe siĂšcle.

    Le Grand Aubat

    Samuel Choloux est propriétaire du domaine en 1663. Un acte de fermage datant de 1688 le décrit comme dépendance de l'Abbaye de Sablonceaux. La maison de maßtre serait de la 2e moitié du XVIIIe siÚcle et le pigeonnier sans doute un peu plus récent.

    Lavoir de Fontbedeau

    Le lavoir serait d'origine gallo-romaine.

    Aux alentours

    Équipements culturels

    La commune dispose d'un centre social, baptisé Georges-Brassens. Il abrite une salle de spectacle, une bibliothÚque associative gérée par des bénévoles et un centre de loisirs pour les enfants et les adolescents (garderie, centre aéré, activités culturelles et sportives).

    L'organigramme de la structure se compose de trois pĂŽles :

    • Apprentissage et Ă©ducation : activitĂ©s Ă©ducatives pĂ©riscolaires et ALSH des mercredis, petites vacances et Ă©tĂ© ;
    • SolidaritĂ© et lien social : ateliers d'insertion accompagnement dynamique, chantiers d'insertion professionnelle pour personnes Ă©loignĂ©es de l'emploi, portage de repas Ă  domicile et enfin l'Amap « Les Paniers de Georges Â» ;
    • Accueil Ă©change et convivialitĂ© : programmation de spectacles, cafĂ©s citoyens, jours de fĂȘtes (sorties, les feux de la Saint Jean, arbre de NoĂ«l...), activitĂ©s hebdomadaires (anglais, informatique, bibliothĂšque), semaine bleue des personnes ĂągĂ©es.

    Cinq groupes de projets sont Ă  l'Ɠuvre de ces trois pĂŽles rassemblant salariĂ©s et bĂ©nĂ©voles pour la conduite du Centre social Georges-Brassens.

    Langue saintongeaise

    Carte représentant l'aire linguistique du saintongeais dans les Charentes et le Nord-Gironde
    Aire linguistique du saintongeais.

    La commune est situĂ©e dans l'aire linguistique du saintongeais, un dialecte faisant partie de la famille des langues d’oĂŻl, branche des langues romanes, qui comprend Ă©galement le français, l’angevin le picard et le poitevin avec lequel il est souvent regroupĂ© dans un domaine plus vaste, le poitevin-saintongeais.

    Le saintongeais (saintonjhais) est la langue vernaculaire parlĂ©e en Saintonge ainsi que dans une partie de l'Aunis, de l'Angoumois, mais aussi dans quelques enclaves de Guyenne (Pays Gabay ou Grande Gavacherie, Petite Gavacherie autour de MonsĂ©gur dans l'Entre-deux-Mers et enclave du Verdon, en MĂ©doc). On l’appelle parfois aussi le charentais ou encore le patois charentais. Les locuteurs sont dits patoisants.

    Le saintongeais a fortement influencĂ© l’acadien et en consĂ©quence, par ricochet, le cadien ; quant au quĂ©bĂ©cois, il a Ă©tĂ© influencĂ© par les parlers tels que le normand, le francien et le saintongeais.

    La langue saintongeaise présente de nombreux traits communs avec des langues telles que le cadien ou l'acadien, ce qui s'explique par les origines saintongeaises d'une partie des émigrants vers la Nouvelle-France au XVIIe siÚcle.

    Gastronomie

    La gastronomie saintongeaise est principalement axée sur trois types de produits : les produits de la terre, les produits de la mer et les produits de la vigne.

    Les prĂ©parations Ă  base de viande de porc occupent une place prĂ©pondĂ©rante dans la cuisine rĂ©gionale : ainsi des gratons ou des grillons, sortes de rillettes Ă  base de viandes rissolĂ©es et confites dans leur graisse, du gigourit, un civet mĂȘlant sang, gorge, foie et oignons, ou de la sauce de pire, Ă  base de fressure, d'oignons et de vin blanc de pays[88].

    Les hußtres de Marennes-Oléron sont une spécialité réputée de la région.

    La cuisine saintongeaise intÚgre tout naturellement de nombreuses recettes à base de cagouilles, le nom local de l'escargot petit-gris. Animal tutélaire de la Saintonge, il est notamment cuisiné « à la charentaise », c'est-à-dire cuit dans un court-bouillon agrémenté de vin blanc, d'ail et de mie de pain.

    Parmi les autres spĂ©cialitĂ©s locales, il convient de noter Ă©galement les pibales (alevins d'anguille pĂȘchĂ©s dans la Gironde, spĂ©cialitĂ© de Mortagne et de Blaye), les sardines de Royan, les thyeusses de gueurnouilles (cuisses de grenouilles), la sanglette, une galette prĂ©parĂ©e Ă  base de sang de poulet et d'oignons cuits, le farci saintongeais (variante du farci poitevin), le lapin au pineau, le foie gras ou encore les confits. La grande spĂ©cialitĂ© de la presqu'Ăźle d'Arvert est cependant l'huĂźtre de Marennes-OlĂ©ron, de renommĂ©e internationale.

    Les desserts traditionnels sont issus de la cuisine paysanne : millas (gĂąteau Ă  la farine de maĂŻs, qu'on retrouve dans une grande partie du Sud-Ouest de la France), galette charentaise, au beurre Charentes-Poitou, ou encore merveilles (beignets).

    Les vignes de la région servent à la confection d'eaux-de-vie réputées, telles que le pineau des Charentes et plus encore, le cognac. La commune de Saint-Sulpice-de-Royan est ainsi intégralement située dans la zone de production des bois communs.

    Personnalités liées à la commune

    • Àstrid BergĂšs-Frisbey, actrice et mannequin franco-espagnole, a vĂ©cu quelque temps Ă  Saint-Sulpice Ă  la fin des annĂ©es 1990 avant de s'installer avec sa mĂšre Ă  Royan.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
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    Références

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    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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