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Grézac

GrĂ©zac (prononcĂ© [ÉĄÊe.zak]) est une commune du Sud-Ouest de la France, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Charente-Maritime (rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine).

Grézac
Grézac
La mairie de Grézac.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente-Maritime
Arrondissement Arrondissement de Royan
Intercommunalité Communauté d'agglomération Royan Atlantique
Maire
Mandat
Bernard Pourpoint
2020-2026
Code postal 17120
Code commune 17183
DĂ©mographie
Gentilé Grézacais
Population
municipale
943 hab. (2020 en augmentation de 4,31 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 47 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 36â€Č 18″ nord, 0° 50â€Č 23″ ouest
Altitude Min. 11 m
Max. 54 m
Superficie 20,06 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Royan
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saintonge Estuaire
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Grézac
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Grézac
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Grézac
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Grézac

    Ses habitants sont appelés les Grézacais et les Grézacaises[1].

    GĂ©ographie

    GrĂ©zac est une commune rurale situĂ©e au sud-ouest du dĂ©partement de la Charente-Maritime, dans la frange continentale de la cĂŽte de BeautĂ©. LocalisĂ©e au cƓur des grandes champagnes agricoles saintongeaises, elle n'est distante que de quelques kilomĂštres de Cozes.

    Appartenant au Midi atlantique[2], elle peut ĂȘtre rattachĂ©e Ă  deux grands ensembles gĂ©ographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français. Administrativement parlant, elle dĂ©pend du canton de Saintonge Estuaire et de l'arrondissement de Saintes. Elle subit fortement l'influence de la ville voisine de Cozes, dont elle est situĂ©e dans le bassin de vie, et par extension celle de Royan, locomotive Ă©conomique de cette partie du dĂ©partement.

    La commune est une des étapes d'un sentier de grande randonnée balisé, le GR 360.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Grézac est une commune rurale[Note 1] - [3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4] - [5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Royan, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[6] - [7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (87,7 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (90,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (63,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (17,6 %), forĂȘts (9,3 %), cultures permanentes (6,4 %), zones urbanisĂ©es (1,8 %), mines, dĂ©charges et chantiers (1,3 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de GrĂ©zac est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[9]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[10].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[11] - [9].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Grézac.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[12].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 19,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (54,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 487 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 92 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 19 %, Ă  comparer aux 57 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[13] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[14].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[9].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une ou des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[15].

    Toponymie

    Le toponyme est issu du nom de propriétaire gallo-romain Gratius, suivi du suffixe -acum[16].

    Histoire

    Le site protohistorique de Grézac.

    Une grande nécropole gauloise comportant diverses structures funéraires a été découverte à Grézac. L'archéologie aérienne a permis de mettre en évidence des structures circulaires ou carrées, de toutes tailles. Ces monuments funéraires abritaient des sépultures à incinération.

    Administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1945 1971 André Guillon
    2001 2008 René de Belenet
    2008 En cours Bernard Pourpoint DVD Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    RĂ©gion

    À la suite de la rĂ©forme administrative de 2014 ramenant le nombre de rĂ©gions de France mĂ©tropolitaine de 22 Ă  13, la commune appartient depuis le Ă  la rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu Ă  la rĂ©gion Poitou-Charentes, dont le chef-lieu Ă©tait Poitiers.

    Population et société

    DĂ©mographie


    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[18].

    En 2020, la commune comptait 943 habitants[Note 3], en augmentation de 4,31 % par rapport Ă  2014 (Charente-Maritime : +2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0439879831 0031 052915950982959
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    943948950918898848814791783
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    752684635665610619572582622
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    666607644614616592684675823
    2015 2020 - - - - - - -
    914943-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee Ă  partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Symphorien.
      Église Saint-Symphorien.
    • Façade de l'Ă©glise.
      Façade de l'église.
    • Tympan de l'Ă©glise.
      Tympan de l'Ă©glise.
    • DĂ©tail de la statuaire du portail.
      DĂ©tail de la statuaire du portail.

    Toponymie

    Le nom de la commune vient vraisemblablement de Gratiacum, formé du patronyme latin Gratius et du suffixe -acum (Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France de A. Dauzat et Ch. Rostaing ; 1984, Librairie Guénégaud).

    On trouve dans la commune les villages et lieux-dits suivants (selon la carte IGN au 1/25000 1432 est) : Bois de la Brousse, Bois de l'Ajonc, Bois de l'Etourneau, Bois des Luguets, Bois du Chapitre, Chez Martin, France, la Combe des Brelans, le Chainol, les Alluchons, les Charloteaux, Pellegrain.

    Personnalités liées à la commune

    • Jules Dufaure (1798-1881), homme politique français important du XIXe siĂšcle, a toute sa vie frĂ©quentĂ© la communautĂ© de GrĂ©zac, Ă  travers le domaine de Vizelle, propriĂ©tĂ© oĂč il rĂ©sidait souvent, qu'il a hĂ©ritĂ©e de sa famille et qui produisait du cognac.
    • AndrĂ© Gaillot (1907-1993), coureur cycliste professionnel (vainqueur de Bordeaux-Saintes 1933, annĂ©e de sa participation au Tour de France), nĂ© Ă  GrĂ©zac le . Nota, son fils GĂ©rard Gaillot nĂ© Ă  Arcachon fĂ»t Ă©galement coureur cycliste professionnel et gagna Ă©galement Bordeaux-Saintes (fait unique) en 1956 ...

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    9. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Grézac », sur Géorisques (consulté le )
    10. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    11. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    12. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    13. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    14. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Grézac », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    15. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matiÚres dangereuses.
    16. Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-02883-7, lire en ligne)
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Liens externes

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