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Mornac-sur-Seudre

Mornac-sur-Seudre (prononcĂ© [mɔʁ.nak.syʁ.sƓdʁ]) est une commune du Sud-Ouest de la France, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Charente-Maritime (rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelĂ©s les Mornaçons et les Mornaçonnes.

Mornac-sur-Seudre
Mornac-sur-Seudre
Surplombant le bourg médiéval, l'église Saint-Pierre et son clocher caractéristique (XIe siÚcle).
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente-Maritime
Arrondissement Rochefort
Intercommunalité Communauté d'agglomération Royan Atlantique
Maire
Mandat
Emmanuel Crétin
2020-2026
Code postal 17113
Code commune 17247
DĂ©mographie
Gentilé Mornaçons
Population
municipale
859 hab. (2020 en augmentation de 4,5 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 90 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 42â€Č 38″ nord, 1° 01â€Č 38″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 13 m
Superficie 9,50 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Royan
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de la Tremblade
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Mornac-sur-Seudre
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Mornac-sur-Seudre
Liens
Site web www.mairie-mornac-sur-seudre.fr

    SituĂ©e sur la rive gauche de la Seudre, en marge de la presqu'Ăźle d'Arvert, des plages de la cĂŽte de BeautĂ© et des grandes Ă©tendues palustres du bassin de Marennes-OlĂ©ron, cette petite commune du Royannais s’organise autour de son port de pĂȘche et des ruelles mĂ©diĂ©vales de son centre historique, en grande partie piĂ©ton et ponctuĂ© d’ateliers d’artisans d’art. Aux maisons traditionnelles peintes en blanc et bordĂ©es de roses trĂ©miĂšres, rĂ©pondent les halles, la vieille Ă©glise romane Saint-Pierre et les quelques vestiges du chĂąteau des barons de Mornac, qui veille sur les marais alentour. Aux abords du centre ancien, de nouveaux quartiers pavillonnaires qui tendent peu Ă  peu Ă  s’étendre vers la ville voisine de Breuillet tĂ©moignent de la croissance de la commune, qui appartient Ă  la « grande banlieue » de Royan. La commune compte Ă©galement sur la prĂ©sence d’un important Ă©cart, Plordonnier, sur la route de Saint-Sulpice-de-Royan.

    Mornac-sur-Seudre est avec Talmont-sur-Gironde un des deux « Plus beaux villages de France » du Pays Royannais. Il appartient Ă©galement au rĂ©seau des « Villes et mĂ©tiers d'art » et depuis 2011 au rĂ©seau des « Villages de pierres et d'eau », label initiĂ© par le conseil gĂ©nĂ©ral afin de promouvoir des sites exceptionnels prĂ©sentant la particularitĂ© d'ĂȘtre situĂ©s au bord d'une Ă©tendue d'eau (mer, riviĂšre, Ă©tang...)[1].

    Mornac-sur-Seudre appartient au secteur Est de la CommunautĂ© d'agglomĂ©ration Royan Atlantique, structure intercommunale qui regroupe 81 896 habitants (2014).

    GĂ©ographie

    Situation

    La commune de Mornac-sur-Seudre est situĂ©e au sud-ouest du dĂ©partement de la Charente-Maritime, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine, dans la frange continentale de la CĂŽte de BeautĂ© et la rĂ©gion naturelle du Royannais. Son territoire s’étend sur la rive gauche de la Seudre et se dĂ©compose en deux unitĂ©s paysagĂšres : un plateau agricole au relief relativement peu marquĂ© (culminant Ă  13 mĂštres Ă  la Gratienne, tandis qu’à la limite nord-ouest de la commune, la colline de Monte Rude atteint pĂ©niblement 26 mĂštres) Ă  dominante cĂ©rĂ©aliĂšre, ponctuĂ© de quelques maigres bosquets, et des marais salĂ©s bordant les rives du fleuve ainsi que celles du chenal de Mornac, entre la Gratienne et Plordonnier, et de Coulonges, en contrebas de la Garenne.

    Carte de la commune de Mornac-sur-Seudre au sein de la Charente-Maritime
    Position de Mornac-sur-Seudre en Charente-Maritime.

    TrĂšs proche de Breuillet, petite ville situĂ©e sur l’axe Saujon-La Tremblade, Mornac occupe une position intermĂ©diaire entre la proche banlieue royannaise (Saint-Sulpice-de-Royan) et deux des principaux « pĂŽles d’équilibre » de l’agglomĂ©ration royannaise : La Tremblade et sa petite couronne (Arvert, Étaules, Chaillevette) et Saujon. Conservant un caractĂšre rural, la commune connaĂźt un dĂ©veloppement croissant mais maĂźtrisĂ©. Le phĂ©nomĂšne de pĂ©riurbanisation, qui incite de nombreux citadins Ă  s’établir « au vert » sans trop s’éloigner des centres urbains tend Ă  transformer la petite citĂ© en commune rĂ©sidentielle, d’oĂč la construction de lotissements en pĂ©riphĂ©rie.

    Administrativement parlant, Mornac-sur-Seudre appartient au canton de la Tremblade et Ă  l’arrondissement de Rochefort. La commune se trouve Ă  2,6 kilomĂštres de Breuillet[2], 3,3 kilomĂštres de Chaillevette[3], 4,3 kilomĂštres de Saint-Sulpice-de-Royan[4], 5 kilomĂštres de L’Éguille[5], 6,1 kilomĂštres d’Étaules[6], 6,7 kilomĂštres du Gua[7], 9 kilomĂštres de Saujon[8], 9,3 kilomĂštres de Royan[9], 11,2 kilomĂštres de La Tremblade[10], 14,2 kilomĂštres de Marennes[11], 26,4 kilomĂštres de Rochefort[12], 30,5 kilomĂštres de Saintes[13], 51,1 kilomĂštres de La Rochelle[14], la prĂ©fecture dĂ©partementale, et 102,7 kilomĂštres de Bordeaux[15], la grande mĂ©tropole rĂ©gionale.

    Appartenant comme le reste du dĂ©partement au midi atlantique, elle peut ĂȘtre rattachĂ©e Ă  deux grands ensembles gĂ©ographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français. Son territoire forme un ensemble de 956 hectares, dont une bonne moitiĂ© de marais.

    Les marais de la Seudre, qui forment ainsi une composante structurante du paysage communal, prĂ©sentent un aspect singulier, fait de vasiĂšres aux reflets gris-bleu, ponctuĂ©es de haies de roseaux et d’herbes folles. Dans la commune, ils sont dĂ©limitĂ©s par la Seudre proprement dite, avec le banc de Mouillelande qui forme la limite avec Le Gua, son affluent le Liman, mais aussi par les chenaux de Coulonges (limite administrative avec Chaillevette), de TĂ©ger, de Mornac (le long duquel se trouve le port), de Plordonnier, d’Agnoux et de Fontbedeau. Mornac faisant partie du bassin ostrĂ©icole de Marennes-OlĂ©ron, ils abritent de nombreux parcs Ă  huĂźtres, ou « claires », bassins d’affinage oĂč les huĂźtres acquiĂšrent une saveur et une couleur particuliĂšre sous l'action d'un pigment (marennine) produit par une algue microscopique appelĂ©e navicule bleue.

    Les marais de la Seudre Ă  Mornac.

    Depuis l’époque romaine jusqu’au XVIIIe siĂšcle, l’estuaire de la Seudre et le dĂ©bouchĂ© du Liman Ă©taient occupĂ©s par des salines. La commune a rĂ©habilitĂ© cette tradition et conserve dĂ©sormais un petit marais salant, oĂč on rĂ©colte le sel de façon artisanale. Les marais sont sillonnĂ©s de petits chemins pittoresques et de postes d’observations qui permettent de mieux apprĂ©hender cet espace naturel d’une grande richesse, oĂč de nombreux oiseaux viennent faire halte et nidifier. Ici plus qu’ailleurs, on prend conscience du caractĂšre presqu'insulaire de la commune, avec cette subtile imbrication de la terre et de l’eau et un ciel infini, souvent bleu car balayĂ© par les brises marines.

    Le plateau ou « champagne » qui borde les marais correspond Ă  une partie de la dorsale de la presqu'Ăźle d'Arvert. Les bois se concentrent Ă  la sortie de la commune, sur la route de Coulonges (Ă  Breuillet) et Mornac ne possĂšde guĂšre que quelques haies et bosquets isolĂ©s, notamment prĂšs du lieu-dit de La PrĂ©e. Les champs de cĂ©rĂ©ales (blĂ©, maĂŻs), d'olĂ©agineux (tournesols) et de primeurs (melons charentais) constituent la majeure partie du plateau mornaçon, dans le prolongement de ceux qu’on peut trouver dans les communes voisines de Saint-Sulpice-de-Royan ou de MĂ©dis.

    PrĂšs de Plordonnier, d’Agnoux et des Sables, quelques vignobles servent Ă  la production des alcools rĂ©putĂ©s de la rĂ©gion, cognac et pineau des Charentes, ainsi que de vin de pays.

    Voies routiĂšres

    La situation de la commune de Mornac dans la proche pĂ©riphĂ©rie de Royan, Ă  proximitĂ© de plusieurs stations balnĂ©aires frĂ©quentĂ©es et Ă  l’entrĂ©e de la conurbation de La Tremblade, centre ostrĂ©icole et touristique actif particuliĂšrement frĂ©quentĂ© en pĂ©riode estivale, explique la prĂ©sence d’infrastructures routiĂšres adaptĂ©es Ă  un fort trafic Ă  proximitĂ© de la commune. Le village est ainsi facilement accessible depuis la D14, route dĂ©partementale reliant Saujon Ă  La Tremblade (via Breuillet, Étaules et Arvert) et vĂ©ritable « Ă©pine dorsale » de la presqu’üle d’Arvert. ClassĂ©e route dĂ©partementale de premiĂšre catĂ©gorie (grands axes routiers dĂ©partementaux), elle supporte un trafic atteignant en moyenne 8000 Ă  9000 vĂ©hicules par jour, avec cependant de fortes disparitĂ©s en fonction des pĂ©riodes de l'annĂ©e[16]. Quatre sorties, amĂ©nagĂ©es au niveau du carrefour du Vinet, du carrefour et du giratoire du Magarin et du carrefour de la Ronce, Ă  l’entrĂ©e et Ă  la sortie de Breuillet, permettent de rejoindre le centre-bourg via la D140 et la D242.

    Petite route secondaire, la D140e1 longe les marais de la Seudre et relie le centre-bourg, le hameau de Plordonnier et la D733. Le rond-point de Fontbedeau, situĂ© non loin de lĂ , distribue la circulation entre Saint-Sulpice-de-Royan, Royan, L’Éguille, Le Gua, Saujon, Breuillet et La Tremblade/Ronce-les-Bains. Depuis le centre-bourg, une petite route de campagne serpente Ă  travers les marais, passe par le hameau de Coulonges et rejoint la commune de Chaillevette.

    Dans une optique de raccourcissement du temps des dĂ©placements domicile-travail (de nombreux actifs travaillant Ă  Royan, mais aussi dans les pĂŽles secondaires que sont Saujon, La Tremblade, voire Marennes), la mise en place d’un barreau routier reliant Breuillet, et donc indirectement Mornac, et la rocade de Royan au niveau du pĂŽle Val LumiĂšre de Vaux-sur-Mer est envisagĂ©e, de mĂȘme qu’une voie de contournement (rocade) du centre-ville de Breuillet. Ces amĂ©nagements s’inscrivent dans un projet plus gĂ©nĂ©ral rĂ©sumĂ© dans le schĂ©ma routier dĂ©partemental (2010-2030), qui prĂ©voit de repenser totalement la circulation de la grande pĂ©riphĂ©rie royannaise, dont Saujon deviendrait une des « portes d'entrĂ©es »[16]. Le trafic sera dĂšs lors diffusĂ© Ă  partir de cette ville, afin de limiter au maximum les encombrements.

    En centre-bourg, le stationnement est rĂ©glementĂ© et limitĂ© au parking (payant) de la place des Douves et Ă  celui de Plordonnier. Le cƓur ancien et ses venelles mĂ©diĂ©vales est classĂ© en zone piĂ©tonniĂšre.

    Voies ferroviaires

    Un train Ă  vapeur en gare de Mornac-sur-Seudre.

    Une ligne de chemin de fer reliant Saujon et La Tremblade traverse le territoire communal. Installée à l'initiative de la compagnie des chemins de fer de la Seudre en 1876, elle est créée à l'origine tant pour le transport des voyageurs que des productions ostréicoles du bassin de Marennes-Oléron, mais cesse d'accueillir des voyageurs en 1939. Concurrencée par le fret routier, elle ferme en 1980.

    En 1984, une association (CFTS) exploite Ă  nouveau la ligne sous le nom du « Chemin de Fer Touristique de la Seudre »[17], puis Ă  partir de 2004 avec un autre nom, « le train des mouettes ». Ce chemin de fer touristique qui relie Saujon Ă  La Tremblade, est aujourd’hui seul Ă  circuler sur cette ligne. Une gare SNCF desservant les communes de Mornac-sur-Seudre et de Breuillet Ă©tait autrefois en service. Elle Ă©tait dĂ©signĂ©e sous le nom de « Mornac-Breuillet »[18].

    Aujourd'hui, les gares les plus proches affectées au transport des voyageurs sont celles de Royan et de Saujon.

    Transports aériens

    La commune est située à environ 10 kilomÚtres de l'aérodrome de Royan-Médis, qui n'accueille toutefois aucun vol commercial.

    Les aĂ©roports les plus proches de la commune sont ceux de Rochefort-Saint-Agnant (environ 30 kilomĂštres au nord) et de La Rochelle-Île de RĂ© (75 kilomĂštres au nord). Ceux-ci accueillent principalement des vols charters. L'aĂ©roport international de Bordeaux-MĂ©rignac, desservi par de nombreuses compagnies nationales et internationales, se situe quant Ă  lui Ă  une centaine de kilomĂštres au sud.

    Transports en commun

    La commune n’est pas directement desservie par le rĂ©seau de transports urbains de l’agglomĂ©ration royannaise (Cara'Bus). Il est cependant possible de bĂ©nĂ©ficier du transport Ă  la demande, en rĂ©servant par tĂ©lĂ©phone une navette qui conduit les voyageurs Ă  l’arrĂȘt de bus le plus proche (station Le Magarin Ă  Breuillet – lignes 22 vers La Tremblade et Royan et 41 vers Saujon et Cozes – ou station Fontbedeau Ă  Saint-Sulpice-de-Royan – aire de covoiturage et ligne 41).

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Mornac
    Le Gua
    Breuillet Mornac L'Éguille
    Saint-Sulpice-de-Royan

    Climat

    Le climat dont bĂ©nĂ©ficie la Charente-Maritime est un climat ocĂ©anique tempĂ©rĂ© de type aquitain, marquĂ© par un ensoleillement moyen assez important : avec 2 250 heures par an, il est comparable Ă  celui que connaĂźt une partie de la cĂŽte mĂ©diterranĂ©enne[19]. La pluviositĂ© y est modĂ©rĂ©e, les prĂ©cipitations ne dĂ©passant pas 1200 mm par an. Les tempĂ©ratures, quant Ă  elles, varient en moyenne de +5 °C en hiver Ă  +20 °C en Ă©tĂ©.

    La rose trémiÚre ou passerose, omniprésente dans la région.

    Les Ăźles et l'ensemble du littoral de la Charente-Maritime se caractĂ©risent par un climat particuliĂšrement doux en hiver, et rafraĂźchissant l'Ă©tĂ©, grĂące aux influences ocĂ©aniques perpĂ©tuellement en mouvement (brise marine). Ces conditions climatiques favorables, toujours soumises aux influences de l'ocĂ©an Atlantique, ont favorisĂ© un vĂ©ritable micro-climat de type sub-aquitain et l'existence d'une vĂ©gĂ©tation dĂ©jĂ  mĂ©ridionale. Ainsi la flore se caractĂ©rise-t-elle par la prĂ©sence Ă©tonnante de lauriers-roses, eucalyptus, agaves, et mĂȘme les mimosas se mettent Ă  fleurir dĂšs le mois de janvier.

    Aux essences dĂ©jĂ  mĂ©ridionales du chĂȘne vert (ou yeuse) et du cyste, s'ajoutent une forte prĂ©sence de palmiers, figuiers, orangers et mĂȘme oliviers. Il existe toutefois un contraste entre le littoral, assez sec et ensoleillĂ© et l'intĂ©rieur des terres, davantage pluvieux. La pluviomĂ©trie passe ainsi de 750 mm sur le littoral Ă  950 mm en Haute-Saintonge.

    Les relevés de la station météorologique de La Rochelle entre 1946 et 2000 permettent de déterminer quelques dates majeures au point de vue climatique en Charente-Maritime : ainsi, au cours de ce laps de temps, la température la plus froide est relevée le : -13,6 °C.
    Un pic de température (dépassé seulement au cours de la canicule de 2003) est atteint le avec prÚs de 39 °C à l'ombre.
    Si 1953 est considérée comme l'année la plus sÚche, 2000 est au contraire la plus pluvieuse[20].

    La Charente-Maritime est le dĂ©partement français qui a Ă©tĂ© le plus durement touchĂ© par la tempĂȘte Martin du . Les records nationaux de vents enregistrĂ©s ont Ă©tĂ© atteints avec 198 km/h sur l'Ăźle d'OlĂ©ron et 194 km/h Ă  Royan.

    Les cĂŽtes charentaises et vendĂ©ennes sont de nouveau durement Ă©prouvĂ©es par la tempĂȘte Xynthia qui traverse la rĂ©gion dans la nuit du au . Des bourrasques de prĂšs de 140 km/h touchent la ville voisine de Royan[21]. La commune relĂšve quelques dĂ©gĂąts matĂ©riels sans qu'aucune victime ne soit cependant Ă  dĂ©plorer.

    Données générales

    Données climatiques à La Rochelle
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,4 2,8 5,4 7,4 10,7 13,7 15,8 15,7 13,7 10,5 6,3 3,9 9,2
    Température moyenne (°C) 5,9 6,9 8,7 11,1 14,3 17,5 19,8 19,6 17,8 14,2 9,4 6,6 12,7
    Température maximale moyenne (°C) 8,5 9,9 12,1 14,7 17,9 21,3 23,8 23,5 21,8 18 12,6 9,2 16,1
    Ensoleillement (h) 84 111 174 212 239 272 305 277 218 167 107 85 2 250
    Précipitations (mm) 82,5 66,1 57 52,7 61,1 42,9 35,1 46,4 56,5 81,6 91,8 81,8 755,3
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de La Rochelle de 1961 à 1990[22].
    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    MĂ©diane nationale 1 852835162550
    Mornac-sur-Seudre[24] 225075541326
    Paris 1 66263712178
    Nice 2 7247331271
    Strasbourg 1 693665262851
    Brest 1 5301 21071276
    Bordeaux 2 03594433169

    Occupation des sols

    La commune de Mornac-sur-Seudre est constituée à 3,2 % de territoires urbanisés, à 36,2 % de territoires agricoles et à 58,9 % de zones humides[25].

    Gestion de l'eau

    Mornac-sur-Seudre dépend de l'agence de l'eau Adour-Garonne, établissement public chargé de la protection de l'eau et des milieux aquatiques dans le Grand Sud-Ouest. La commune est reliée aux chùteaux d'eau d'Arvert et de Saint-Palais-sur-Mer. Ils sont alimentés par des captages au Chay (Pompierre) et à Vaux-sur-Mer (Bel-Air).

    La gestion de l'assainissement de la commune est transfĂ©rĂ©e Ă  la communautĂ© d'agglomĂ©ration. Les eaux usĂ©es sont traitĂ©es par la station d'Ă©puration de Saint-Palais-sur-Mer qui a une capacitĂ© de 230 000 Ă©quivalent habitants[26].

    Urbanisme

    Typologie

    Mornac-sur-Seudre est une commune rurale[Note 1] - [27]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[28] - [29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Royan, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[30] - [31].

    La commune, bordĂ©e par l'estuaire de la Seudre, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[32]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[33] - [34].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des zones humides (59,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (61,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones humides cĂŽtiĂšres (59,3 %), terres arables (23 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7,3 %), prairies (5,2 %), zones urbanisĂ©es (3,8 %), eaux continentales[Note 3] (1,5 %)[35].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    Le principal hameau de la commune se nomme Plordonnier, et se situe au sud du village de Mornac. Il appartenait auparavant à la commune de Breuillet, et en fut détaché à la fin du XIXe siÚcle.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Mornac-sur-Seudre est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[36]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[37].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) du littoral charentais-maritime, regroupant 40 communes concernĂ©es par un risque de submersion marine de la zone cĂŽtiĂšre, un des 21 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne et confirmĂ© en 2018 lors du second cycle de la Directive inondation, mais annulĂ© en 2020[38]. Les submersions marines les plus marquantes des XXe et XXIe siĂšcles antĂ©rieures Ă  2019 sont celles liĂ©es Ă  la tempĂȘte du , Ă  la tempĂȘte du , aux tempĂȘtes Lothar et Martin des 26 et et Ă  la tempĂȘte Xynthia des 27 et . D’une violence exceptionnelle, la tempĂȘte Xynthia a fortement endommagĂ© le littoral de la Charente Maritime : douze personnes ont perdu la vie (essentiellement par noyade), des centaines de familles ont dĂ» ĂȘtre relogĂ©es, et, sur un linĂ©aire de l’ordre de 400 km de cĂŽte et de 225 km de dĂ©fenses contre la mer, environ la moitiĂ© de ces ouvrages a subi des dommages plus ou moins importants. C’est environ 5 000 Ă  6 000 bĂątiments qui ont Ă©tĂ© submergĂ©s et 40 000 ha de terres agricoles[39]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[40] - [36].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mornac-sur-Seudre.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[41].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 84,5 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (54,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 512 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 204 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 40 %, Ă  comparer aux 57 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[42] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[43].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[36].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une ou des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[44].

    Économie

    La commune est au cƓur d'un bassin d'emploi particuliĂšrement attractif, la zone d'emploi de Royan (issue de la partition de l'ancienne zone d'emploi Saintonge maritime, qui regroupait de nombreuses communes du Pays Rochefortais, du Pays Marennes-OlĂ©ron et du Pays Royannais[45]), forte de 27 753 emplois en 2008[46]. La zone d'emploi de Royan est, avec celle de La Rochelle, la plus dynamique de l'ex-rĂ©gion Poitou-Charentes, toutes deux profitant « d'un tissu Ă©conomique et d'une dĂ©mographie dynamiques » (Insee)[46]. La croissance y est particuliĂšrement soutenue, du fait du dĂ©veloppement des activitĂ©s tertiaires.

    Le village de Mornac, classĂ© comme l'un des plus beaux villages de France, vit essentiellement du tourisme. De nombreuses Ă©choppes d'artisans contribuent Ă  l'animation du lieu. Les autres activitĂ©s prĂ©sentes sur la commune sont la pĂȘche, l'ostrĂ©iculture et l'agriculture.

    Toponymie

    Il s'agit d'une formation toponymique gauloise ou gallo-romaine en -acum, suffixe d'origine gauloise Ă  valeur locative ou d'appartenance, prĂ©cĂ©dĂ© du nom de personne gallo-romain Morinus ou Maurinus (dĂ©rivĂ© de Maurus), d'oĂč Morinacum, « domaine de Morinus »[47].

    Histoire

    Naissance et essor Ă©conomique

    Au VIe siĂšcle, il existe un hameau et certainement une Ă©glise. La Seigneurie de Mornac est une des plus anciennes de la presqu'ile d'Arvert. À la fin du XIe siĂšcle, les bords de l'estuaire de la Seudre sont couverts de salines. Le sel blanc du Liman est le meilleur de la rĂ©gion : Plordonnier Ă  proximitĂ© est un petit port trĂšs actif. Par une charte datĂ©e de 1156, le seigneur de Mornac fait don Ă  l'abbaye de la Sauve Majeure de terres pour installer un prieurĂ© dĂ©diĂ© Ă  saint Nicolas.

    La commune s'est appelée Mornay, puis Saint-Pierre de Mornac. Le , elle devient « Mornac-sur-Seudre »[48].

    Si des missions d'archĂ©ologie aĂ©rienne rĂ©alisĂ©es par Jacques DassiĂ© ont rĂ©vĂ©lĂ© les traces d'un habitat datant de l'Ă©poque gallo-romaine, en particulier au niveau du lieu-dit le Caillaud, il semble que la fondation du village soit intervenue au Moyen Âge. TrĂšs rapidement, les seigneurs de Mornac vont acquĂ©rir une certaine influence dans la rĂ©gion, et possĂ©der de nombreuses terres, en particulier dans la presqu'Ăźle d'Arvert.

    Au XIIe siĂšcle, Mornac est une petite ville, active au point de vue Ă©conomique grĂące aux marais salants et Ă  son port de pĂȘche. Le sel de Saintonge est rĂ©putĂ© et en particulier le Blanc de Liman qui est rĂ©coltĂ© autour de Mornac-sur-Seudre et de L'Éguille[49]. À cette Ă©poque, la nouvelle Ă©glise est en chantier, un chĂąteau fort est Ă©difiĂ©, de mĂȘme qu'une enceinte urbaine d'environ 650 mĂštres de long dont on peut encore voir le tracĂ© aux alentours de l'Ă©glise. Un prieurĂ©, dĂ©diĂ© Ă  saint Nicolas[50], est fondĂ© au sud du bourg, Ă  l'extĂ©rieur de l'enceinte.

    Un lieu disputé

    Ruelle médiévale dans le bourg.

    De par sa position stratĂ©gique, le chĂąteau est l'enjeu de plusieurs conflits : assiĂ©gĂ© en 1433, il sera finalement pris en 1622 par des mercenaires protestants pour le compte du seigneur de Soubise. Durant les guerres de religion, le prieurĂ© Saint-Nicolas sera trĂšs endommagĂ©, et finira par tomber en ruines sans jamais ĂȘtre relevĂ©. À cette Ă©poque, la majoritĂ© de la population est de confession protestante, et le restera longtemps. Lorsque surviendront les persĂ©cutions, le port servira de lieu d'embarquement pour les candidats Ă  l'exil vers les AmĂ©riques.

    Un des plus beaux villages de France

    L'Ă©conomie de la commune, longtemps tournĂ©e vers les marais salants et la pĂȘche, sera rĂ©volutionnĂ©e par l'ostrĂ©iculture, mais plus encore par le tourisme. ClassĂ© comme l'un des plus beaux villages de France, le bourg de Mornac est aujourd'hui un lieu trĂšs frĂ©quentĂ©, cĂ©lĂšbre pour ses ruelles mĂ©diĂ©vales dans lesquelles sont installĂ©es nombre d'artisans et pour son port.

    Administration

    Administration municipale

    Le , Mornac devient Mornac-sur-Seudre.

    Le , modifications des limites territoriales par Ă©change de parcelles entre Mornac et Breuillet.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1846 1854 Pierre Bouyé Marin
    Les données manquantes sont à compléter.
    1995 2001 Michel Joguet PCF
    2001 2006 François Schmitt
    2006 2020 Gilles Sallafranque[51] Commerçant
    2020 En cours Emmanuel Crétin

    RĂ©gion

    À la suite de la rĂ©forme administrative de 2014 ramenant le nombre de rĂ©gions de France mĂ©tropolitaine de 22 Ă  13, la commune appartient depuis le Ă  la rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu Ă  la rĂ©gion Poitou-Charentes, dont le chef-lieu Ă©tait Poitiers.

    Canton

    Mornac est l'une des neuf communes constituant le canton de La Tremblade. Jusqu'Ă  la mise en Ɠuvre de la rĂ©forme de la carte cantonale dĂ©finie par la loi du et effective au mois de , la commune appartenait au canton de Royan-Ouest.

    Intercommunalité

    Mornac appartient à la Communauté d'agglomération Royan Atlantique, laquelle regroupe 33 communes de la région royannaise.

    Jumelages

    Instances judiciaires

    Mornac dépend du tribunal d'instance et du conseil de prud'hommes de Rochefort, du tribunal de grande instance, du tribunal pour enfants et du tribunal de commerce de La Rochelle, du tribunal administratif et de la cour d'appel de Poitiers. La cour administrative d'appel est à Bordeaux[52]

    Fiscalité locale

    L'imposition des ménages et des entreprises à Mornac-sur-Seudre en 2010[53]
    Taxepart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
    Taxe d'habitation (TH)11,72 %0,00 %7,12 %0,00 %
    Taxe fonciÚre sur les propriétés bùties (TFPB)20,50 %0,00 %14,01 %3,32 %
    Taxe fonciÚre sur les propriétés non bùties (TFPNB)91,27 %0,00 %29,17 %8,63 %
    Cotisation fonciĂšre des entreprises (CFE)0,00 %22,54 %0,00 %0,00 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation fonciÚre des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impÎt local instauré par la loi de finances pour 2010[54]).

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[56].

    En 2020, la commune comptait 859 habitants[Note 4], en augmentation de 4,5 % par rapport Ă  2014 (Charente-Maritime : +2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    681650500589688667693653621
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    558614596569610579812860931
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    930940931834833745762731647
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    619596592558640652682692827
    2014 2019 2020 - - - - - -
    822855859------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[57] puis Insee Ă  partir de 2006[58].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement ĂągĂ©e. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  27,1 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (29 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 37,6 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 34,9 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 397 hommes pour 451 femmes, soit un taux de 53,18 % de femmes, légÚrement supérieur au taux départemental (52,15 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[59]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,2
    90 ou +
    1,3
    10,5
    75-89 ans
    10,8
    26,5
    60-74 ans
    25,1
    18,8
    45-59 ans
    20,0
    16,0
    30-44 ans
    15,6
    14,0
    15-29 ans
    11,6
    13,0
    0-14 ans
    15,6
    Pyramide des ùges du département de la Charente-Maritime en 2018 en pourcentage[60]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    2,5
    9,5
    75-89 ans
    12,3
    21,6
    60-74 ans
    22,6
    20,2
    45-59 ans
    19,8
    16,5
    30-44 ans
    15,9
    15,2
    15-29 ans
    12,8
    15,9
    0-14 ans
    14,1

    Enseignement

    La commune de Mornac-sur-Seudre appartient à l'académie de Poitiers (zone A).

    Télévision

    Les émetteurs de Royan-Vaux-sur-Mer et de Niort-Maisonnay permettent la réception des 18 chaßnes gratuites de la télévision numérique terrestre (TNT) dans l'ensemble de la commune, dont le décrochage local de France 3 Poitou-Charentes. Le , l'émetteur de forte puissance a été parmi les premiers à diffuser un nouveau multiplexe, permettant la réception des premiÚres émissions de télévision haute définition (HD)[61].

    Radio

    La plupart des radios nationales prĂ©sentes dans le dĂ©partement peuvent ĂȘtre Ă©coutĂ©es dans la commune. Les informations dĂ©partementales sont relayĂ©es par la station de radio publique France Bleu La Rochelle.

    Les stations de radio locales pouvant ĂȘtre Ă©coutĂ©es dans la commune sont principalement Vogue Radio (radio locale de l'agglomĂ©ration de La Tremblade, Ă©mettant depuis Arvert/Chaillevette et diffusĂ©e dans toute la presqu'Ăźle, Royan compris), Demoiselle FM (gĂ©nĂ©raliste, Ă©mettant depuis Rochefort, et disposant de studios Ă  Saint-Georges-de-Didonne), Terre Marine FM (gĂ©nĂ©raliste, Ă©mettant depuis Fouras), Mixx radio (techno, dance et musiques Ă©lectroniques, Ă©mettant depuis Cognac et reprise par le rĂ©Ă©metteur de Saintes), et RCF Accords Charente-Maritime (religieuse, Ă©mettant depuis La Rochelle). Wit FM (gĂ©nĂ©raliste, Ă©mettant depuis Bordeaux) peut parfois ĂȘtre captĂ©e, mais de façon plus alĂ©atoire, en fonction des conditions climatiques.

    Presse

    La presse locale est représentée par le quotidien Sud Ouest, dont le siÚge est à Bordeaux, et qui dispose d'une rédaction locale à Royan, et par l'hebdomadaire Le Littoral de la Charente-Maritime, dont le siÚge est à Marennes.

    Culte catholique

    Mornac appartient au diocĂšse catholique de La Rochelle et Saintes, lui-mĂȘme subdivision de la province ecclĂ©siastique de Poitiers depuis 2002 (de la province ecclĂ©siastique de Bordeaux avant cette date) et au doyennĂ© de Royan. La paroisse dĂ©pend du secteur pastoral Saint-Hilaire en Pays Royannais qui comprend Ă©galement les paroisses de Saint-Sulpice-de-Royan, Breuillet et Saint-Augustin.

    Culte protestant

    Le culte protestant est cĂ©lĂ©brĂ© Ă  l'Église protestante unie[62], certains dimanches Ă  10 heures 30, en alternance avec d'autres temples du secteur paroissial (Arvert, Chaillevette, Étaules, La Tremblade, L'Éguille, Marennes, Nieulle sur Seudre, St Pierre d'OlĂ©ron)[63].

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Pierre

    L'Ă©glise avant l'incendie de 1943 (d'aprĂšs une carte postale).

    L'église Saint-Pierre est un édifice de style roman édifié à partir du Xe siÚcle, à l'emplacement d'un ancien sanctuaire mérovingien. Elle dépend de l'abbaye de Saint-Roux de Valence en Dauphiné[48].

    BĂąti sur un plan en croix latine, il se compose d'une nef charpentĂ©e depuis l'effondrement des croisĂ©es d'ogives qui la couvrait, d'un transept prolongĂ© de deux absidioles voĂ»tĂ©es en cul-de-four et d'une abside oĂč l'on peut encore distinguer des traces de fresques. Ces peintures, relativement rares dans la rĂ©gion, reprĂ©sentent un Christ en majestĂ©, sans doute peint aux alentours du XIIe siĂšcle, ainsi que la litre funĂ©raire d'un des seigneurs de Mornac, peinte un peu plus tardivement, au XVIIe siĂšcle. Le carrĂ© du transept est couvert d'une coupole sur pendentifs, elle-mĂȘme surmontĂ©e d'un clocher carrĂ©, selon un modĂšle qui se retrouve assez frĂ©quemment dans les Ă©glises saintongeaises. Le clocher, d'origine romane, a Ă©tĂ© considĂ©rablement modifiĂ© au moment de la guerre de Cent Ans. Il fut restaurĂ© en 1850 par l'architecte Viaud, Ă©tabli Ă  Marennes, puis de nouveau aprĂšs un incendie survenu en 1943. C'est Ă  cette Ă©poque que des baies rectangulaires ont Ă©tĂ© adjointes Ă  l'ensemble, lui confĂ©rant un aspect quasi-militaire.

    En 1951, des fouilles ont lieu dans le sanctuaire, permettent la mise au jour des substructions de l'ancienne église préromane, en particulier un chevet pentagonal, mais ces vestiges ne sont plus apparents aujourd'hui. Des sarcophages mérovingiens, restes du cimetiÚre qui entourait l'ancienne église, sont en revanche toujours visibles devant le chevet de l'édifice.

    Le chƓur et le transept ont Ă©tĂ© classĂ©s monuments historiques en 1913 et 1948. La nef est inscrite Ă  l'inventaire supplĂ©mentaire des monuments historiques depuis 1952.

    • L'Ă©glise Saint-Pierre.
      L'Ă©glise Saint-Pierre.
    • Le clocher de l'Ă©glise Saint-Pierre.
      Le clocher de l'Ă©glise Saint-Pierre.
    • Le chevet de l'Ă©glise Saint-Pierre.
      Le chevet de l'Ă©glise Saint-Pierre.
    • La nef de l'Ă©glise Saint-Pierre.
      La nef de l'Ă©glise Saint-Pierre.
    • La nef de l'Ă©glise.
      La nef de l'Ă©glise.

    Halles

    Les halles.

    L'Ă©dification des halles de Mornac semble ĂȘtre intervenue au Moyen Âge, bien que le plus ancien document connu les mentionnant ne date que de 1664. Elles se dressent sur une place qui se situait en dehors des anciens remparts, Ă  proximitĂ© de la principale porte de la ville et de l'ancien prieurĂ© Saint-Nicolas, aujourd'hui dĂ©truit. Les halles de Mornac Ă©taient autrefois un lieu de foire rĂ©putĂ©, oĂč les habitants de la paroisse pouvaient vendre le produit de leurs champs, en Ă©change d'un droit payĂ© au seigneur[64]. Au XVIIIe siĂšcle, les archives de la baronnie de Mornac indiquent que le bĂątiment servait occasionnellement de thĂ©Ăątre improvisĂ© par des comĂ©diens itinĂ©rants[65]. Cet Ă©difice, de structure octogonale assez atypique, se compose d'un triple vaisseau : une partie centrale formĂ©e de sept travĂ©es, flanquĂ©e de deux bas-cĂŽtĂ©s ne formant chacun que quatre travĂ©es. Des piliers en moellons supportent une charpente remise en Ă©tat il y a quelques annĂ©es.

    ChĂąteau

    ChĂąteau de Mornac-sur-Seudre.

    Le chùteau date de 1022[48]. Cet édifice, considérablement remanié au cours des siÚcles, est l'héritier d'un chùteau fort dont les origines remontent au moins au XIIe siÚcle, lequel est mentionné dans une charte dÚs 1122[66]. Cette place forte dominant l'estuaire de la Seudre, importante voie de commerce et d'échange, est le théùtre de plusieurs siÚges : l'un en 1433, le second en 1622, sous la direction du seigneur de Soubise, qui détruit une partie des fortifications, avant de faire sauter son donjon[67]. Le monument actuel ne conserve de cette époque qu'une simple tour du XIIe siÚcle, noyée dans des reconstructions datant essentiellement du XVIIIe siÚcle, époque qui voit la transformation du chùteau en demeure d'agrément. Celui-ci se dresse sur un léger promontoire, aménagé en terrasse. D'importantes parties du chùteau furent démolies en 1835, rendant difficile d'imaginer l'ampleur de l'édifice originel.

    AprÚs la PremiÚre Guerre mondiale, il appartenait au général du Coussot Tacelle.

    De 2004 à 2006, cette bùtisse servait de chambres d'hÎtes. C'est actuellement une demeure privée appartenant à Monsieur JérÎme de Montalembert[68].

    Moulin du port

    C'est un moulin Ă  marĂ©e situĂ© sur la rive droite du chenal de Mornac qui a Ă©tĂ© reconstruit et transformĂ© en minoterie en 1889 (date portĂ©e). A la marĂ©e montante, le flot soulĂšve une trappe fixĂ©e sur le mur amont, et le flot descendant la rabat contre le mur par gravitĂ© et bloque ainsi l’eau dans le bassin de retenue. Une vanne Ă  glissiĂšre, appelĂ©e "varagne", permettait d’alimenter la roue pendant le reflux. Actuellement, la vanne fonctionne automatiquement en fonction de la marĂ©e pour dĂ©vaser le port.

    A la fin des années 1930, la minoterie est transformée en atelier de menuiserie, puis en entrepÎt commercial. Actuellement, le bùtiment est partiellement reconverti en restaurant.

    Le moulin est inscrit dans la base Mérimée depuis le récolement de 1997[69].

    • Le moulin du port (vue aval).
      Le moulin du port (vue aval).
    • Le moulin du port et son bassin de retenue (cotĂ© amont)
      Le moulin du port et son bassin de retenue (coté amont)

    Temple protestant

    En 1422, les Anglais s'emparent de Mornac par surprise. La région souffre des guerres de religion. L'église devient temple. Le chùteau est détruit par les Huguenots. Le temple est détruit puis reconstruit en 1622, en 1682 puis en 1727. Le temple actuel redevenu église date de 1837.

    Équipements culturels

    La commune compte sur la présence d'une médiathÚque, implantée sur le port.

    ÉvĂ©nements touristiques

    Mornac-sur-Seudre est l'une des quatre communes (avec Breuillet, Saint-Sulpice-de-Royan et Vaux-sur-Mer) oĂč se dĂ©roule chaque annĂ©e au mois d'avril le festival des « FĂȘtes romanes ». NĂ©es en 1990, les « FĂȘtes romanes » sont un festival mĂ©diĂ©val au cours duquel sont proposĂ©es animations de rue, marchĂ©s mĂ©diĂ©vaux, concerts, saynĂštes mĂ©diĂ©vales, banquets, tournois de chevalerie et expositions[70].

    Langue saintongeaise

    Carte représentant l'aire linguistique du saintongeais dans les Charentes et le Nord-Gironde
    Aire linguistique du saintongeais.

    La commune est situĂ©e dans l'aire linguistique du saintongeais, un dialecte faisant partie de la famille des langues d’oĂŻl, branche des langues romanes, qui comprend Ă©galement le français, l’angevin le picard et le poitevin avec lequel il est souvent regroupĂ© dans un domaine plus vaste, le poitevin-saintongeais.

    Le saintongeais (saintonjhais) est la langue vernaculaire parlĂ©e en Saintonge ainsi que dans une partie de l'Aunis, de l'Angoumois, mais aussi dans quelques enclaves de Guyenne (Pays Gabay ou Grande Gavacherie, Petite Gavacherie autour de MonsĂ©gur dans l'Entre-deux-Mers et enclave du Verdon, en MĂ©doc). On l’appelle parfois aussi le charentais ou encore le patois charentais. Les locuteurs sont dits patoisants.

    Le saintongeais a fortement influencĂ© l’acadien et en consĂ©quence, par ricochet, le cadien ; quant au quĂ©bĂ©cois, il a Ă©tĂ© influencĂ© par les parlers tels que le normand, le francien et le saintongeais.

    La langue saintongeaise présente de nombreux traits communs avec des langues telles que le cadien ou l'acadien, ce qui s'explique par les origines saintongeaises d'une partie des émigrants vers la Nouvelle-France au XVIIe siÚcle.

    Gastronomie

    La gastronomie saintongeaise est principalement axée sur trois types de produits : les produits de la terre, les produits de la mer et les produits de la vigne.

    Les prĂ©parations Ă  base de viande de porc occupent une place prĂ©pondĂ©rante dans la cuisine rĂ©gionale : ainsi des gratons ou des grillons, sortes de rillettes Ă  base de viandes rissolĂ©es et confites dans leur graisse, du gigourit, un civet mĂȘlant sang, gorge, foie et oignons, ou de la sauce de pire, Ă  base de fressure, d'oignons et de vin blanc de pays[71].

    Les hußtres de Marennes-Oléron sont une spécialité réputée de la région. Mornac se situe à proximité immédiate de ce vaste bassin ostréicole.

    La cuisine saintongeaise intÚgre tout naturellement de nombreuses recettes à base de « cagouilles », le nom local de l'escargot petit-gris. Animal tutélaire de la Saintonge, il est notamment cuisiné « à la charentaise », c'est-à-dire cuit dans un court-bouillon agrémenté de vin blanc, d'ail et de mie de pain.

    Parmi les autres spĂ©cialitĂ©s locales, il convient de noter Ă©galement les pibales (alevins d'anguille pĂȘchĂ©s dans la Gironde, spĂ©cialitĂ© de Mortagne et de Blaye), les sardines de Royan, les « thyeusses de gueurnouilles » (cuisses de grenouilles), la sanglette, une galette prĂ©parĂ©e Ă  base de sang de poulet et d'oignons cuits, le farci saintongeais (variante du farci poitevin), le lapin au pineau, le foie gras ou encore les confits. La grande spĂ©cialitĂ© de la presqu'Ăźle d'Arvert est cependant l'huĂźtre de Marennes-OlĂ©ron, de renommĂ©e internationale.

    Les desserts traditionnels sont issus de la cuisine paysanne : millas (gĂąteau Ă  la farine de maĂŻs, qu'on retrouve dans une grande partie du sud-ouest de la France), galette charentaise, au beurre Charentes-Poitou, ou encore merveilles (beignets).

    Les vignes de la région servent à la confection d'eaux-de-vie réputées, telles que le pineau des Charentes et plus encore, le cognac. La commune de Mornac est ainsi intégralement située dans la zone de production des « bois communs ».

    Personnalités liées à la commune

    Galerie

    • Vues de Mornac
    • Port sur la Seudre.
      Port sur la Seudre.
    • Phare mĂ©diĂ©val (reconstituĂ©).
      Phare médiéval (reconstitué).
    • Le port, vu de la rue de la Seudre.
      Le port, vu de la rue de la Seudre.
    • Rue du Lavoir.
      Rue du Lavoir.
    • Jardin.
      Jardin.
    • Ancien moulin Ă  eau, sur le port, transformĂ© en restaurant.
      Ancien moulin à eau, sur le port, transformé en restaurant.
    • Ancienne maison du garde-barriĂšres.
      Ancienne maison du garde-barriĂšres.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
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