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Mornac (Charente)

Mornac est une commune du Sud-Ouest de la France, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Charente (rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine). Elle fait partie du Grand AngoulĂȘme.

Mornac
Mornac (Charente)
Mairie de Mornac.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente
Arrondissement AngoulĂȘme
IntercommunalitĂ© GrandAngoulĂȘme
Maire
Mandat
Francis Laurent
2020-2026
Code postal 16600
Code commune 16232
DĂ©mographie
Gentilé Mornacois
Population
municipale
2 137 hab. (2020 en diminution de 1,79 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 91 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 40â€Č 52″ nord, 0° 16â€Č 22″ est
Altitude Min. 61 m
Max. 178 m
Superficie 23,48 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction AngoulĂȘme
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Touvre-et-Braconne
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Mornac
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Mornac
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Mornac
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Mornac
Liens
Site web www.mornac.fr

    Ses habitants sont les Mornacois et les Mornacoises[1].

    GĂ©ographie

    Localisation et accĂšs

    Mornac est une commune situĂ©e Ă  10 km Ă  l'est d'AngoulĂȘme.

    Mornac est devenue une zone rĂ©sidentielle de l'agglomĂ©ration d'AngoulĂȘme. Petit village il y a 20 ans, elle a connu une trĂšs forte hausse de constructions individuelles ces toutes derniĂšres annĂ©es.

    Mornac est aussi Ă  3,5 km Ă  l'est de Ruelle-sur-Touvre, chef-lieu de son canton, 11 km au sud-ouest de La Rochefoucauld et 18 km Ă  l'ouest de Montbron[2].

    La D 699, route d'AngoulĂȘme Ă  Montbron, ancienne route nationale 699, la traverse d'ouest en est. La commune est aussi traversĂ©e par la D 113, qui reste sur les hauteurs entre les Favrauds et le QuĂ©roy. La D 106, Ă  l'est de la commune, va du QuĂ©roy Ă  Garat. La N 141 d'AngoulĂȘme Ă  Limoges, route Centre-Europe Atlantique, borde le nord de la commune lorsqu'elle traverse la forĂȘt de la Braconne[3].

    La voie ferrĂ©e AngoulĂȘme-Limoges traverse la commune oĂč elle avait une gare au QuĂ©roy. La gare la plus proche est la gare de Ruelle, desservie par des TER Ă  destination d'AngoulĂȘme et de Limoges.

    Hameaux et lieux-dits

    La commune comprend le hameau du QuĂ©roy, situĂ© Ă  l'est, ainsi qu'une partie des forĂȘts domaniales de Bois Blanc au sud, et la Braconne au nord-est. Le QuĂ©roy est situĂ© sur la route de Montbron et touche presque celui de la Brouterie. Il a donnĂ© son nom Ă  la gare du QuĂ©roy-Pranzac situĂ©e sur la ligne d'AngoulĂȘme Ă  Limoges et marquant l'embranchement de la ligne de Nontron et Thiviers.

    Les autres hameaux sont les Theils prÚs des Riffauds (commune de Ruelle), le Maine Quérand, les Mesniers, Bois Marceau et les Gibauds qui entourent le bourg, la Brouterie et Ronzac prÚs du Quéroy.

    La commune compte aussi la résidence Chabasse, cité construite par les Américains dans les années 1950, ainsi que des lotissements plus récents qui s'étendent à l'ouest du bourg jusqu'à Fourville (commune de Ruelle)[3].

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    La commune est situĂ©e en zone calcaire datant du Jurassique supĂ©rieur (Oxfordien dans une grande moitiĂ© est et Bois Blanc, et KimmĂ©ridgien Ă  l'ouest). Un systĂšme de failles a rehaussĂ© lĂ©gĂšrement la partie oxfordienne. Le bourg est situĂ© dans une vallĂ©e sĂšche donnant sur les sources de la Touvre qu'emprunte la route d'AngoulĂȘme Ă  Montbron[4] - [5] - [6].

    La moitiĂ© orientale de la commune est un plateau faiblement inclinĂ© vers l'est portant la forĂȘt de la Braconne, et Bois Blanc au sud. Ce plateau fait partie du karst de La Rochefoucauld et on peut trouver des gouffres comme la Fosse de l'Ermitage qui fait 50 m de profondeur et 200 m de diamĂštre, ou la Fosse Redon en limite de la Braconne.

    Une vallée sÚche ou combe traverse la commune d'est en ouest et entaille le plateau. Se dirigeant vers la Touvre à Magnac, elle passe au pied du bourg.

    La commune contient le point culminant de la rĂ©gion d'AngoulĂȘme, qui est de 178 mĂštres, au Puy de Nanteuil. De cet endroit on peut voir le bassin d'AngoulĂȘme Ă  l'ouest, et la forĂȘt de la Braconne Ă  l'est, et par delĂ , le Massif central avec la Charente limousine qui commence avec le massif de l'Arbre en direction de MontembƓuf culminant Ă  353 mĂštres.

    Le point le plus bas est Ă  61 m, situĂ© en limite ouest de la commune prĂšs de la route d'AngoulĂȘme. Le bourg est Ă  environ 90 m d'altitude et le QuĂ©roy Ă  135 m[3].

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Mornac.

    La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Bellonne[8] - [Carte 1].

    À cause de son sol karstique, aucun cours d'eau ne traverse la commune et sa principale vallĂ©e est sĂšche. Toutefois, dĂ» au relief important de ses tĂȘtes de vallĂ©es ou combes, quelques fontaines sont au pied du Puy de Nanteuil, en particulier prĂšs du bourg comme la Font Michaud et celle du Maine QuĂ©rand.

    Gestion des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin Charente[9]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [10].

    Climat

    Comme dans les trois quarts sud et ouest du dĂ©partement, le climat est ocĂ©anique aquitain, et semblable Ă  celui de la ville de Cognac oĂč est situĂ©e la station mĂ©tĂ©orologique dĂ©partementale.

    Données climatiques
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2 2,8 3,8 6,2 9,4 12,4 14,4 14 12,1 8,9 4,7 2,6 7,8
    Température moyenne (°C) 5,4 6,7 8,5 11,1 14,4 17,8 20,2 19,7 17,6 13,7 8,6 5,9 12,5
    Température maximale moyenne (°C) 8,7 10,5 13,1 15,9 19,5 23,1 26,1 25,4 23,1 18,5 12,4 9,2 17,7
    Ensoleillement (h) 80 103,9 153,3 184,5 204,9 239,6 276,4 248,3 199,4 159 96,8 78,8 2 024,9
    Précipitations (mm) 80,4 67,3 65,9 68,3 71,6 46,6 45,1 50,2 59,2 68,6 79,8 80 783,6
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Cognac de 1961 à 1990[11].

    Urbanisme

    Typologie

    Mornac est une commune rurale[Note 1] - [12]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[13] - [14]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine d'AngoulĂȘme, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 18 communes[15] et 109 055 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'AngoulĂȘme, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (54,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (56,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (54,3 %), terres arables (20,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (12 %), zones urbanisĂ©es (10,1 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (3,4 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Mornac est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[21]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[22].

    Risques naturels

    Mornac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire des forĂȘts domaniales de Bois Blanc et de la Braconne. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© pour la pĂ©riode 2017-2026, faisant suite Ă  un plan 2007-2016[23]. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par divers arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du rĂšglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 3] - [23] - [24] - [25].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mornac.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[26]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[27].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 39,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,4 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 949 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 693 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 73 %, Ă  comparer aux 81 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[27].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1993, 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[21].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une ou des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[29].

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes anciennes Mornac, Mornaco en 1110[30].

    Il s'agit d'une formation toponymique gauloise ou gallo-romaine en -acum, suffixe d'origine gauloise Ă  valeur locative ou d'appartenance, prĂ©cĂ©dĂ© du nom de personne gallo-romain Morinus ou Maurinus (dĂ©rivĂ© de Maurus), d'oĂč Morinacum, « domaine de Morinus »[31].

    Le nom de Quéroy serait issu du latin quadrƭvium signifiant « carrefour »[32] qui a donné carrouge, « carrefour », en ancien français[33]. En effet, deux voies antiques se croisaient à cet endroit.

    Limite dialectale

    La commune est située à la limite entre langue d'oïl (domaine du saintongeais, à l'ouest, Mornac-village) et langue d'oc (dialecte limousin) (à l'est, le Quéroy)[34].

    Histoire

    Antiquité

    La commune Ă©tait traversĂ©e par deux voies antiques supposĂ©es romaines qui se coupaient au Gros ChĂȘne prĂšs du QuĂ©roy.

    Les vestiges d'une habitation antique située le long de cette derniÚre voie a été retrouvée au Puy de Nanteuil[37].

    Ancien RĂ©gime

    En 768, le roi Charlemagne, nouveau roi des Francs, aprĂšs que l'Aquitaine eĂ»t Ă©tĂ© conquise par PĂ©pin le Bref entre 760 et 768, descendit Ă  AngoulĂȘme et y rassembla une armĂ©e, afin de contrer les fils de WaĂŻfre qui s'Ă©taient rĂ©voltĂ©s. Il sĂ©journa Ă  Mornac en mai et Angeac-Charente en juillet. Il alla ensuite sur le bord de la Dordogne pour s'y faire livrer les rĂ©voltĂ©s, et y construire la forteresse de Fronsac[38].

    Au cours du Moyen Âge, Mornac se trouvait sur un itinĂ©raire secondaire est-ouest entre Montbron et AngoulĂȘme frĂ©quentĂ© par les pĂšlerins qui allaient au sanctuaire de Saint-Jacques-de-Compostelle et aux reliques de saint Eutrope Ă  Saintes[39].

    Sous l'Ancien RĂ©gime, le chĂąteau des Ballans Ă©tait longtemps possĂ©dĂ© par la famille des Graviers, avant d'ĂȘtre la propriĂ©tĂ© du comte de Monstiers-MĂ©rinville[Note 4].

    Époque moderne

    Pendant la premiĂšre moitiĂ© du XXe siĂšcle, la commune Ă©tait desservie par la petite ligne ferroviaire d'intĂ©rĂȘt local Ă  voie mĂ©trique des Chemins de fer Ă©conomiques des Charentes allant d'AngoulĂȘme Ă  RoumaziĂšres par Montbron appelĂ©e le Petit Mairat; il y avait deux stations, l'une au bourg de Mornac et l'autre au QuĂ©roy. La commune Ă©tait alors essentiellement rurale[40].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    ? ? M. Fargeas
    (décédé en 1919)[41]
    maire en 1919 ? Jean Dussaigne SFIO Propriétaire cultivateur
    1931 1943 Jean BruneliĂšre
    (1865-1948)
    Écrivain
    mars 1977 juillet 2016[42] Jacques Persyn FG-ex-PCF RetraitĂ© de l'Éducation nationale,
    conseiller général du canton de Ruelle-sur-Touvre (2001-2015),
    conseiller départemental du canton de Touvre-et-Braconne (2015-2016)
    juillet 2016 En cours Francis Laurent[43] DVG-PCF premier adjoint (2014-2016),
    conseiller municipal (1989-2014)
    Conseiller départemental (suppléant) depuis 2021

    Intercommunalité

    Mornac a rejoint en 2012 la communautĂ© d'agglomĂ©ration du Grand AngoulĂȘme, formant ainsi sa 16e commune[44]. Elle est remplacĂ©e en 2017 par le Grand AngoulĂȘme qui compte 38 communes.

    Élection prĂ©sidentielle de 2002 (second tour)

    Inscrits : 1488 - Abst. : 13,91 % - Jacques Chirac : 1000 voix (86,06 %) - Jean-Marie Le Pen : 162 voix (13,94 %)

    Élections lĂ©gislatives de 2002 (second tour)

    Inscrits : 1493 - Abst. : 40,12 % - Jean-Claude Beauchaud (PS) : 500 voix (61,12 %) - Brigitte Miet (UMP) : 318 voix (38,88 %)

    Élection prĂ©sidentielle de 2007 (second tour)

    Inscrits : 1669 - Abst. : 11,44 % - SĂ©golĂšne Royal : 854 voix (60,78 %) - Nicolas Sarkozy : 551 voix (39,22 %)

    Élections lĂ©gislatives de 2007 (second tour)

    Inscrits : 1675 - Abst. : 34,34 % - Martine Pinville (DVG) : 704 voix (67,43 %) - Philippe Mottet (UMP) : 340 voix (32,57 %)

    Élection prĂ©sidentielle de 2012 (second tour)

    Inscrits : 1722 - Abst. : 14,81 % - François Hollande : 930 voix (67,88 %) - Nicolas Sarkozy : 440 voix (32,12 %)

    Élections lĂ©gislatives de 2012 (premier tour)

    Inscrits : 1723 - Abst. : 39,23 % - Martine Pinville (PS) : 558 voix (54,17 %) - Elise Vouvet (UMP) : 157 voix (15,24 %) - Marie-HĂ©lĂšne Boutet de Monvel (FG) : 110 voix (10,68 %) - Marie-Christine Cardoso (FN) : 104 voix (10,10 %) - Vincent You (DVD) : 38 voix (3,69 %) - Cyril Tardat (EÉLV) : 30 voix (2,91 %) - Dominique de Lorgeril (DVD) : 8 voix (0,78 %) - Michel Deboeuf (NPA) : 8 voix (0,78 %) - Catherine Tarrus (NC) : 7 voix (0,68 %) - Jean-Pierre Courtois (LO) : 4 voix (0,39 %) - Alain Chailloux (DVD) : 3 voix (0,29 %) - DaniĂšle Duclaud (DVD) : 2 voix (0,19 %) - Jean-Carlo Sitzia Le Blond (DVD) : 1 voix (0,10 %)

    Élection prĂ©sidentielle de 2017 (second tour)

    Inscrits : 1798 - Abst. : 21,52 % - Emmanuel Macron : 764 voix (64,26 %) - Marine Le Pen : 425 voix (35,74 %)

    (Source : MinistÚre de l'Intérieur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__presidentielle-2017/(path)/presidentielle-2017/075/016/016232.html)

    Politique environnementale

    Dans son palmarÚs 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[45].

    DĂ©mographie

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[47].

    En 2020, la commune comptait 2 137 habitants[Note 5], en diminution de 1,79 % par rapport Ă  2014 (Charente : −0,6 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    9795061 0159811 1461 0891 027990971
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    937944893884921895851809806
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    810791710649666725692707914
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
    7271 1381 3811 8001 8642 0402 0612 2192 176
    2019 2020 - - - - - - -
    2 1512 137-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee Ă  partir de 2006[49].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  28,6 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 29,9 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 32,3 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 1 057 hommes pour 1 105 femmes, soit un taux de 51,11 % de femmes, lĂ©gĂšrement infĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,59 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[50]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,1
    90 ou +
    0,5
    6,9
    75-89 ans
    8,1
    21,8
    60-74 ans
    22,4
    23,8
    45-59 ans
    24,2
    17,3
    30-44 ans
    17,6
    13,4
    15-29 ans
    10,7
    16,7
    0-14 ans
    16,5
    Pyramide des ùges du département de la Charente en 2018 en pourcentage[51]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1
    90 ou +
    2,5
    8,9
    75-89 ans
    11,8
    20
    60-74 ans
    20,3
    21
    45-59 ans
    20,8
    16,9
    30-44 ans
    16,2
    15,6
    15-29 ans
    13,7
    16,6
    0-14 ans
    14,7

    Équipements, services et vie locale

    Enseignement

    Mornac possÚde une école maternelle comprenant trois classes et une école élémentaire comprenant six classes. Le secteur du collÚge est Ruelle[52].

    Lieux et monuments

    Patrimoine religieux

    L'église paroissiale Saint-Martin date du XIIe siÚcle. Elle possÚde deux cloches, l'une datant de 1564 et classée monument historique au titre objet depuis 1943, l'autre datant de 1724 et inscrite monument historique depuis 2004. Sa chaire en bois sculpté est aussi classée monument historique depuis 1908[53].

    Le logis du Quéroy qui était un ancien prieuré a été restauré.

    • Place de l'Ă©glise.
      Place de l'Ă©glise.
    • Ancien prieurĂ© au QuĂ©roy.
      Ancien prieuré au Quéroy.

    Patrimoine civil

    • ChĂąteau des Ballands

    Patrimoine environnemental

    • L'ancien bourg et l'Ă©glise.
      L'ancien bourg et l'Ă©glise.
    • Jardin de la mairie.
      Jardin de la mairie.
    • Salle des fĂȘtes au pied du bourg.
      Salle des fĂȘtes au pied du bourg.
    • Z.E. de la Braconne (ancien camp amĂ©ricain).
      Z.E. de la Braconne (ancien camp américain).

    Sentiers de randonnée

    Le GR 4 qui va de Royan Ă  Grasse traverse la commune.

    Personnalités liées à la commune

    • Lucien Deschamps (1906-1985) : peintre, ayant un succĂšs local grĂące Ă  ses tableaux reprĂ©sentant la vie charentaise, a vĂ©cu au logis du QuĂ©roy[54].

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 7 mĂštres minimum de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    4. En Charente, les marquis puis comtes de Mérinville (Loiret) possédaient aussi les terres de Brigueuil et Montrollet.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Mornac » sur Géoportail (consulté le 21 juin 2022).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
    2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
    3. Carte IGN sous GĂ©oportail
    4. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
    5. Carte du BRGM sous GĂ©oportail
    6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille d'AngoulĂȘme », sur Infoterre, (consultĂ© le )
    7. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
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    11. « Cognac, Charente(16), 30m - [1961-1990] », sur infoclimat.fr (consulté le )
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    13. « Commune urbaine-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
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    54. Gérard Aubisse, Les peintres des Charentes, du Poitou et de Vendée, XIXe-XXe siÚcles : dictionnaire et notices biographiques, , 543 p. (lire en ligne), p. 64-65

    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    Liens externes

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