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Garat (Charente)

Garat est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Garat
Garat (Charente)
La mairie de Garat.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente
Arrondissement AngoulĂȘme
IntercommunalitĂ© GrandAngoulĂȘme
Maire
Mandat
Hervé Ramat
2020-2026
Code postal 16410
Code commune 16146
DĂ©mographie
Gentilé Garatois
Population
municipale
2 124 hab. (2020 en augmentation de 7,76 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 109 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 37â€Č 36″ nord, 0° 15â€Č 50″ est
Altitude Min. 52 m
Max. 169 m
Superficie 19,44 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction AngoulĂȘme
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de BoĂ«me-Échelle
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Garat
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Garat
Liens
Site web www.garat.fr

    Elle est une commune de l'aire urbaine d'AngoulĂȘme, qui a connu une importante croissance dĂ©mographique Ă  partir des annĂ©es 1980.

    Ses habitants sont les Garatois et les Garatoises[1].

    GĂ©ographie

    Localisation et accĂšs

    Garat est une commune situĂ©e Ă  km Ă  l'est d'AngoulĂȘme.

    Le bourg est aussi Ă  km Ă  l'est de Soyaux, chef-lieu de son canton[2].

    On y accĂšde Ă  partir d'AngoulĂȘme par la D 939 vers PĂ©rigueux, au carrefour avec la route de Nontron (D 4) dit de Sainte-Catherine. Le bourg est situĂ© Ă  km au nord-est de ce carrefour.

    Plusieurs autres routes dĂ©partementales traversent aussi la commune. La D 23 part de Sainte-Catherine en direction du nord-ouest vers Magnac, Ruelle et Champniers. La .106 passe au bourg et va au nord-est vers le QuĂ©roy (commune de Mornac). La D 101 part de Sainte-Catherine vers le sud-ouest Ă  Dirac et Torsac; elle permet d'aller aussi vers Puymoyen (D 104). La D 410 longe la vallĂ©e de l'Échelle et passe Ă  km au nord-est du bourg, petite route reliant Magnac et la D 25 en direction de Sers ou la D 4 en direction de BouĂ«x et Nontron. La D 87 dĂ©marre au sud de la commune sur la D 939 en direction de Rougnac[3].

    Hameaux et lieux-dits

    Hormis le bourg, la commune compte de nombreux hameaux. Le plus grand est Sainte-Catherine, important carrefour des routes d'AngoulĂȘme Ă  PĂ©rigueux et Nontron, et de Magnac Ă  Dirac. Le Boisseau et Bragette sont situĂ©s prĂšs de la D 939 au sud de la commune.

    On peut citer aussi Villars, la Brousse, les Champs, Peu Sec, le Grand Arsac, les Bournies, chez MĂ©ry, le Grand Lac, Maison Neuve, Denat, les Grandes Tuileries, le Plantier, etc.[3].

    Les chùteaux de la Tranchade et de Chément sont sur la commune.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Garat
    Magnac-sur-Touvre Touvre Mornac
    Soyaux Garat Bouëx
    Dirac Sers

    GĂ©ologie et relief

    Comme une grande partie du département, la commune appartient au Bassin aquitain et le sol est de nature calcaire.

    La commune est partagĂ©e entre le Jurassique au nord-est, et le CrĂ©tacĂ© au sud-ouest, limite qui est d'ailleurs une faille passant entre le bourg et l'Échelle, longeant cette derniĂšre en direction des sources de la Touvre, et passant dans la commune par les Grands Moulins, ChĂ©ment, au Chai, chez MĂ©ry et les Champs[4].

    La partie jurassique date du Jurassique supérieur : Oxfordien, de nature plus karstique, au nord-est, entre Peusec et Bois-Blanc, et Kimméridgien au centre et à l'est.

    Le CrĂ©tacĂ© supĂ©rieur commence au sud de la faille de la vallĂ©e de l'Échelle, avec le CĂ©nomanien qui occupe la partie basse, comprenant le bourg, Denat, Villars et la Brousse.

    Entre le bourg et Sainte-Catherine une cuesta du Turonien (appelĂ© aussi Angoumien) faisant face au nord-est traverse la commune. Elle passe entre Villars et Bragette et se prolonge au nord-ouest par L'Isle-d'Espagnac jusqu'au plateau d'AngoulĂȘme, et BouĂ«x, Vouzan, Grassac au sud-est. L'Angoumien a Ă©tĂ© exploitĂ© par des carriĂšres de pierre de taille souterraines ou en surface, souvent reconverties en champignonniĂšres ou abandonnĂ©es (prĂšs de Sainte-Catherine).

    Enfin, le Coniacien occupe une petite partie occidentale de la commune, sur le sommet du plateau entre Échelle et Anguienne (ouest de Sainte-Catherine, Bassac, sud du Grand Lac). Cette zone de calcaire graveleux, sables et grĂšs est toutefois recouverte par un dĂ©pĂŽt dĂ©tritique du Tertiaire, sous forme de sable argileux, galets quartzeux, silex. Ces zones pauvres, situĂ©es en hauteur et souvent boisĂ©es (pin maritime et chĂątaignier), sont appelĂ©es localement landes ou brandes[4] - [5] - [6].

    Le relief est donc en consĂ©quence de la gĂ©ologie, en particulier de la cuesta qui forme un talus sensible sur lequel on a les hameaux de Sainte-Catherine, Bellevue et Bragette. Le point culminant de la commune, d'une altitude de 169 m, est d'ailleurs situĂ© Ă  Maison Neuve sur la route de PĂ©rigueux, entre Sainte-Catherine et Soyaux. Le point le plus bas, 52 m, est situĂ© sur l'Echelle Ă  la sortie de la commune, prĂšs des Varennes (commune de Touvre).

    Le bourg est Ă  une altitude de 105 m. L'est de la commune est quand mĂȘme assez Ă©levĂ© aux contreforts de la forĂȘt de Bois Blanc, et y culmine Ă  143 m.

    Au sud, la commune est bordĂ©e par l'Anguienne, et sa vallĂ©e est environ Ă  88 m d'altitude.

    Végétation

    Le territoire communal est assez boisĂ©, environ 50 %, en particulier sur les hauteurs. On peut noter particuliĂšrement la forĂȘt domaniale de Bois Blanc, situĂ©e Ă  l'est.

    Le sol est plus fertile autour de la vallĂ©e de l'Echelle que sur les hauteurs de Sainte-Catherine, en particulier Ă  Maison Neuve oĂč le sol est argileux et la vĂ©gĂ©tation calcifuge (terres de brandes) consiste surtout en des chĂątaigniers, pins maritimes, chĂȘnes sessiles, ajoncs.

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Garat.

    La commune est situĂ©e dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainĂ©e par l'Anguienne, l'Echelle, le ruisseau de Rochejoubert et par deux petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 11 km de longueur totale[8] - [Carte 1].

    Le ruisseau de l'Échelle (Ă©tymologiquement la petite LĂšche), principal affluent de la Touvre, traverse la commune du sud-est au nord-ouest.

    De petits affluents de l'Échelle sont dans la commune, principalement sur le versant sud-ouest, en particulier le ruisseau de Rochejoubert qui limite la commune au nord-ouest et prend sa source à la Fontaine de Rochejoubert. Les sources sont d'ailleurs assez nombreuses au pied de la cuesta (Font de Bagnaud prùs du bourg, Grand-Font, Fontaine Pourrie, Chenaud, Niollet)[3].

    La partie nord-est de la commune, par delĂ  l'Échelle, de par sa nature gĂ©ologique, est plus sĂšche et n'offre aucun ruisseau.

    L'Anguienne, affluent de la Charente passant au sud du plateau d'AngoulĂȘme, borde la commune au sud entre le Boisseau et le moulin du Got, et passe au pied du chĂąteau de la Tranchade. Le Boisseau est d'ailleurs une des sources de l'Anguienne, avec Dirac[9].

    Gestion des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin Charente[10]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [11].

    Climat

    Le climat est ocĂ©anique aquitain et semblable Ă  celui de la ville de Cognac oĂč est situĂ©e la station mĂ©tĂ©orologique dĂ©partementale.

    Données climatiques
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2 2,8 3,8 6,2 9,4 12,4 14,4 14 12,1 8,9 4,7 2,6 7,8
    Température moyenne (°C) 5,4 6,7 8,5 11,1 14,4 17,8 20,2 19,7 17,6 13,7 8,6 5,9 12,5
    Température maximale moyenne (°C) 8,7 10,5 13,1 15,9 19,5 23,1 26,1 25,4 23,1 18,5 12,4 9,2 17,7
    Ensoleillement (h) 80 103,9 153,3 184,5 204,9 239,6 276,4 248,3 199,4 159 96,8 78,8 2 024,9
    Précipitations (mm) 80,4 67,3 65,9 68,3 71,6 46,6 45,1 50,2 59,2 68,6 79,8 80 783,6
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Cognac de 1961 à 1990[12].

    Urbanisme

    Typologie

    Garat est une commune rurale[Note 1] - [13]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[14] - [15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'AngoulĂȘme, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[16] - [17].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (60,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (63,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (32,5 %), forĂȘts (28,5 %), terres arables (19,2 %), zones urbanisĂ©es (9,4 %), prairies (8,4 %), mines, dĂ©charges et chantiers (1,2 %), eaux continentales[Note 3] (0,7 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Garat est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[19]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[20].

    Risques naturels

    Garat est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire . Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© pour la pĂ©riode 2017-2026, faisant suite Ă  un plan 2007-2016[21]. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par divers arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du rĂšglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 4] - [21] - [22] - [23].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Garat.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[24]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[25].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 90,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,4 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 919 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 905 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 98 %, Ă  comparer aux 81 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[25].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[19].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une ou des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[27].

    Toponymie

    Les formes anciennes sont Garaco en 1110[28], et plus rarement Garracum, Guaraco au XIIIe siĂšcle[29].

    L'origine du nom de Garat (ou Garac) remonterait à un nom de personne gaulois Garos auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait au « domaine de Garos »[30] - [Note 5].

    Limite dialectale

    La commune est dans la langue d'oïl, dialecte saintongeais, et marque la limite avec le domaine occitan, dialecte limousin, à l'est (communes de Bouëx et Sers)[31].

    Histoire

    Avant la Révolution, Garat était formé de deux paroisses, Garat et Ladoux. Ladoux occupait le plateau élevé le long de la route de Périgueux et descendait jusqu'à l'Anguienne[32].

    À l'Ă©poque fĂ©odale, Ladoux, Garat, Dirac, Magnac, L'Isle-d'Espagnac, Soyaux et Hurtebise dĂ©pendaient de la seigneurie de La Tranchade.

    Avant le XIIe siĂšcle, ce territoire appartenait Ă  l'abbaye de Saint-Cybard. Les moines l'ont cĂ©dĂ© Ă  un certain GĂ©rard Ramnulphe, moyennant une redevance, et au XIVe siĂšcle la Tranchade est passĂ©e aux seigneurs de Pressac, qui ont construit le donjon du chĂąteau. En 1573, le domaine passe Ă  la famille des Nesmond. Au XVIIe siĂšcle, le chĂąteau passe aux mains des Normand de Puygrelier appelĂ©s par la suite de La Tranchade. AprĂšs l'abandon de l'abbaye de Saint-Cybard, la suzerainetĂ© est passĂ©e aux Ă©vĂȘques d'AngoulĂȘme.

    Ladoux s'est appelée Sainte-Catherine, du nom de son église qui est restée active jusqu'en 1667. Il y avait aussi une chapelle dédiée à saint Roch. Sainte-Catherine avait beaucoup souffert des guerres de religion[32].

    Il y avait aussi, avant ces guerres, une petite abbaye bénédictine (hommes) au lieu-dit les Greuses, au sud-est de la commune[33].

    Les tuileries ont existé depuis longtemps à Garat : la tuilerie de Denat, probablement du XVIIIe siÚcle, est mentionnée sur la carte de Cassini[34] - [35] et la tuilerie de Niollet a été construite à la fin du XIXe siÚcle, exploitée en 1898 et fermée en 1971[36].

    Sous la PremiĂšre RĂ©publique, Garat Ă©tait chef-lieu de canton[37].

    Pendant la premiĂšre moitiĂ© du XXe siĂšcle, la ligne AngoulĂȘme - PĂ©rigueux passait dans la vallĂ©e de l'Échelle et la commune y possĂ©dait un arrĂȘt, au carrefour de la D 106 venant du bourg et de la D 410, ainsi qu'une gare desservant aussi BouĂ«x 2,5 km plus haut sur la route de Nontron[32] - [3].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Garat appartient Ă  l'arrondissement d'AngoulĂȘme et au canton de BoĂ«me-Échelle depuis le redĂ©coupage cantonal de 2014. Avant cette date, elle Ă©lisait son reprĂ©sentant au conseil gĂ©nĂ©ral dans le canton de Soyaux.

    Pour l’élection des dĂ©putĂ©s, la commune fait partie de la premiĂšre circonscription de la Charente.

    Intercommunalité

    De 1993 Ă  2017, la commune appartenait Ă  la communautĂ© de communes de la VallĂ©e de l'Échelle. En 2017, elle intĂšgre le Grand AngoulĂȘme.

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 1989 juin 1995 Guy LĂ©vrier SE
    juin 1995 mars 2001 Alain PĂ©rissat PS Technicien territorial
    mars 2001 mars 2014 Daniel Niot DVD[38] Retraité de la banque
    mars 2014 mai 2020 Jean-Marc Choisy SE Chargé de mission d'urbanisme
    mai 2020 En cours Hervé Ramat SE Gérant de société
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[40].

    En 2020, la commune comptait 2 124 habitants[Note 6], en augmentation de 7,76 % par rapport Ă  2014 (Charente : −0,6 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    846842777845850925933946912
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    965910859847917895938805720
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    765740664655652655644629630
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    6849181 2551 4841 4821 7291 7641 9372 055
    2020 - - - - - - - -
    2 124--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee Ă  partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  30,9 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 27,9 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 32,3 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 1 063 hommes pour 1 031 femmes, soit un taux de 50,76 % d'hommes, largement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (48,41 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[43]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,1
    90 ou +
    0,7
    6,7
    75-89 ans
    6,9
    19,7
    60-74 ans
    21,8
    21,1
    45-59 ans
    20,4
    19,7
    30-44 ans
    21,0
    11,9
    15-29 ans
    10,4
    20,8
    0-14 ans
    18,8
    Pyramide des ùges du département de la Charente en 2018 en pourcentage[44]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1
    90 ou +
    2,5
    8,9
    75-89 ans
    11,8
    20
    60-74 ans
    20,3
    21
    45-59 ans
    20,8
    16,9
    30-44 ans
    16,2
    15,6
    15-29 ans
    13,7
    16,6
    0-14 ans
    14,7

    Équipements, services et vie locale

    Enseignement

    L'Ă©cole du centre du bourg.

    Garat possÚde une école maternelle comportant cinq classes ainsi qu'une école élémentaire de cinq classes.

    Le secteur du collĂšge est Soyaux Pierre-MendĂšs-France[45].

    Lieux et monuments

    Patrimoine religieux

    L'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens date de la fin du XIIe siĂšcle et du XVIe siĂšcle. Elle Ă©tait un des 13 archiprĂȘtrĂ©s de l'Angoumois[46] - [47]. Sa façade a Ă©tĂ© inscrite monument historique en 1926[48].

    • Église de Garat
    • La façade et le clocher.
      La façade et le clocher.
    • Le portail.
      Le portail.
    • Le chevet.
      Le chevet.

    Patrimoine civil

    Le chùteau de la Tranchade, forteresse construite à la fin du XIVe siÚcle et remaniée au XVIIe siÚcle, domine la vallée de l'Anguienne. Ses douves sont taillées dans le rocher. Il a été classé monument historique en 1970[49].

    L'Ermitage de Bragette, au sud-est de la commune, est une demeure pittoresque oĂč est nĂ© le docteur Bouillaud en 1796 et qui lui a appartenu.

    • ChĂąteau de la Tranchade.
      ChĂąteau de la Tranchade.
    • Logis de l'Ermitage.
      Logis de l'Ermitage.

    Patrimoine environnemental

    Le GR 4 de Royan Ă  Grasse et le GR 36 de la Manche aux PyrĂ©nĂ©es sont confondus en un sentier commun qui contourne AngoulĂȘme par le sud et qui traverse la commune.

    Personnalités liées à la commune

    • Le docteur Jean-Baptiste Bouillaud, mĂ©decin cĂ©lĂšbre du XIXe siĂšcle, naquit dans sa demeure l'Ermitage situĂ©e Ă  Bragette. Une place d'AngoulĂȘme porte son nom.
    • Nicolas Dubois de ChĂ©ment (1753-1826), dentiste nĂ© Ă  Garat, crĂ©ateur des dents artificielles et rĂąteliers en pĂąte minĂ©rale[50].
    • Bernard Bourreau est un ancien coureur cycliste, nĂ© le dans la commune.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 7 mĂštres minimum de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    5. Comme Garac en Haute-Garonne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Garat » sur Géoportail (consulté le 21 juin 2022).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
    2. Distances orthodromiques de mairie Ă  mairie prises sous ACME Mapper
    3. Carte IGN sous GĂ©oportail
    4. « Géologie de Garat (BRGM) » sur Géoportail.
    5. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
    6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille d'AngoulĂȘme », sur Infoterre, (consultĂ© le )
    7. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
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    10. « SAGE Charente », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
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    42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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    50. Raymond Boissier, L'Ă©v́olution de l'art dentaire de l'antiquitĂ© ÌĂ  ̀nos jours, Ă©d́itions de la Semaine dentaire, , 206 p. (prĂ©sentation en ligne)

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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