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Saint-Romain-de-Benet

Saint-Romain-de-Benet (prononcé [sɛ̃.ʁɔ.mɛ̃.də.bə.nɛ]) est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Saint-Rominois et les Saint-Rominoises[1].

Saint-Romain-de-Benet
Saint-Romain-de-Benet
Le centre-bourg est dominé par l'église Saint-Romain, vaste édifice roman (XIIe) à la silhouette caractéristique.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saintes
Intercommunalité Communauté d'agglomération Royan Atlantique
Maire
Mandat
Serge Roy
2020-2026
Code postal 17600
Code commune 17393
Démographie
Gentilé Saint-Rominois
Population
municipale
1 760 hab. (2020 en augmentation de 4,76 % par rapport à 2014)
Densité 54 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 41′ 33″ nord, 0° 50′ 46″ ouest
Altitude Min. 3 m
Max. 47 m
Superficie 32,78 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Royan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saujon
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Saint-Romain-de-Benet
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Saint-Romain-de-Benet

    Localisée dans la frange continentale de la côte de Beauté, en marge des grandes champagnes agricoles et viticoles de la Saintonge, cette petite cité dynamique appartient au bassin de vie de Saujon et selon l'Insee, à l'aire d'attraction de Royan.

    La modernisation des infrastructures routières, matérialisée par une voie rapide (N150) ouverte en 2008, a permis de raccourcir sensiblement les trajets domicile-travail et de faciliter l'accès aux deux grandes agglomérations des environs, Royan et Saintes. Le phénomène de rurbanisation, qui fait que de nombreux citadins, à la recherche d'une plus grande qualité de vie, partent s'installer en périphérie des villes, s'en est trouvé facilité et explique la croissance démographique importante d'une commune passée de 1 374 habitants en 1999 à 1 760 habitants en 2020.

    Autrefois modeste commune rurale, Saint-Romain-de-Benet peut désormais être vue comme une des nombreuses petites cités-relais qui jalonnent le département, exerçant une certaine influence sur les environs proches du fait du maintien, voire de la création, de commerces et de services de proximité. La cité conserve un patrimoine parfois méconnu : sa vaste église romane, dont la silhouette caractéristique domine les environs, en est un élément indissociable, de même que la tour de Pirelonge, ancien fanal gallo-romain. Le hameau du même nom abrite un musée des alambics et des champs de lavande.

    Saint-Romain-de-Benet appartient à la Communauté d'agglomération Royan Atlantique depuis le , structure intercommunale rassemblant 81 896 habitants (2014).

    Géographie

    Espaces cultivés à Saint-Romain-de-Benet.

    La commune de Saint-Romain-de-Benet est située au sud-ouest du département de la Charente-Maritime, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au midi atlantique[2], elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.

    Le territoire communal, d'une superficie de 3278 hectares, forme un plateau où alternent espaces cultivés et domaines forestiers, héritage de l'ancienne forêt de Baconais, qui s'étendait des rives de la Charente à la Seudre au Moyen Âge. Un mince cours d'eau, le Griffarin, traverse une partie du territoire communal. Celui-ci a donné son nom à l'un des principaux écarts de la commune.

    La commune est une des étapes d'un sentier de grande randonnée balisé, le GR 360.

    Communes limitrophes

    Climat

    La rose trémière a trouvé dans la Saintonge et son climat particulièrement doux un terroir de prédilection.

    Le climat dont bénéficie la Charente-Maritime est un climat océanique tempéré de type aquitain, marqué par un ensoleillement moyen assez important : avec 2 250 heures par an, il est comparable à celui que connaît une partie de la côte méditerranéenne[3]. La pluviosité y est modérée, les précipitations ne dépassant pas 1 200 mm par an. Les températures, quant à elles, varient en moyenne de +5 °C en hiver à +20 °C en été.

    Les régions littorales et une partie de leur frange continentale se caractérisent par un climat particulièrement doux en hiver, et rafraîchissant l'été, grâce aux influences océaniques perpétuellement en mouvement (brise marine). Ces conditions climatiques favorables, toujours soumises aux influences de l'océan Atlantique, ont favorisé un véritable microclimat de type sub-aquitain et l'existence d'une végétation déjà méridionale. Ainsi la flore se caractérise-t-elle par la présence étonnante de lauriers-roses, eucalyptus, agaves, etc.

    Aux essences déjà méridionales du chêne vert (ou yeuse) et du ciste, s'ajoutent la présence de palmiers, figuiers, orangers et même oliviers. Il existe toutefois un contraste entre le littoral proprement dit, assez sec et ensoleillé et l'intérieur des terres, un peu plus humide. La pluviométrie passe ainsi de 750 mm sur le littoral à 950 mm dans la Haute-Saintonge.

    Données générales

    Données climatiques à La Rochelle
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,4 2,8 5,4 7,4 10,7 13,7 15,8 15,7 13,7 10,5 6,3 3,9 9,2
    Température moyenne (°C) 5,9 6,9 8,7 11,1 14,3 17,5 19,8 19,6 17,8 14,2 9,4 6,6 12,7
    Température maximale moyenne (°C) 8,5 9,9 12,1 14,7 17,9 21,3 23,8 23,5 21,8 18 12,6 9,2 16,1
    Ensoleillement (h) 84 111 174 212 239 272 305 277 218 167 107 85 2 250
    Précipitations (mm) 82,5 66,1 57 52,7 61,1 42,9 35,1 46,4 56,5 81,6 91,8 81,8 755,3
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de La Rochelle de 1961 à 1990[4].
    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    Médiane nationale 1 852835162550
    Saint-Romain-de-Benet[6] 225075541326
    Paris 1 66263712178
    Nice 2 7247331271
    Strasbourg 1 693665262851
    Brest 1 5301 21071276
    Bordeaux 2 03594433169

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Romain-de-Benet est une commune rurale[Note 1] - [7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8] - [9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Royan, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10] - [11].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,6 %), zones agricoles hétérogènes (22,4 %), forêts (19,4 %), zones urbanisées (2,5 %), prairies (1,6 %), cultures permanentes (0,5 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Romain-de-Benet est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Seudre, le canal de Dercie à Pallud. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2010[15] - [13].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Romain-de-Benet.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[16]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 38,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 943 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 206 sont en en aléa moyen ou fort, soit 22 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[13].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[19].

    Administration

    Liste des maires

    Mairie de Saint-Romain-de-Benet.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1992 En cours Serge Roy DVG[20] Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Région

    À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

    Canton

    Saint-Romain-de-Benet est l'une des neuf communes appartenant au canton de Saujon. Par son poids démographique, c'est la cinquième commune du canton après Saujon, Saint-Sulpice-de-Royan, Médis et Semussac.

    Intercommunalité

    Saint-Romain-de-Benet appartient à la Communauté d'agglomération Royan Atlantique.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].

    En 2020, la commune comptait 1 760 habitants[Note 3], en augmentation de 4,76 % par rapport à 2014 (Charente-Maritime : +2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2951 2761 1761 4971 5841 5631 5821 6531 649
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6521 7161 6691 6361 6791 6241 4881 4161 361
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3461 3301 3791 2251 1921 1571 1341 0401 178
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 1641 1301 0641 1571 2441 3741 5671 6221 678
    2018 2020 - - - - - - -
    1 7241 760-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,7 % la même année, alors qu'il est de 34,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 862 hommes pour 862 femmes, soit un taux de 50 % de femmes, largement inférieur au taux départemental (52,15 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[25]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    2,0
    90 ou +
    3,9
    8,4
    75-89 ans
    10,1
    21,1
    60-74 ans
    21,8
    21,7
    45-59 ans
    20,8
    16,5
    30-44 ans
    17,4
    13,1
    15-29 ans
    10,3
    17,3
    0-14 ans
    15,7
    Pyramide des âges du département de la Charente-Maritime en 2018 en pourcentage[26]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    2,5
    9,5
    75-89 ans
    12,3
    21,6
    60-74 ans
    22,6
    20,2
    45-59 ans
    19,8
    16,5
    30-44 ans
    15,9
    15,2
    15-29 ans
    12,8
    15,9
    0-14 ans
    14,1

    Toponymie

    La commune doit son nom au saint éponyme, Romain, à qui la paroisse avait été dédiée ; et à l'évolution régionale du latin benedictus en benet signifiant « béni ».

    Durant la Révolution, la commune fut rebaptisée successivement La Réunion-du-Peuple, Romain-la-Tour, puis Romain-la-Fontaine, cette dernière appellation dérivant du toponyme d'une fontaine-lavoir en contrebas du bourg, nommée Les Fontaines.

    Histoire

    Le site de la commune semble avoir été habité depuis la période néolithique, ce qu'attestent des fouilles effectuées au XIXe siècle, de même que des photographies aériennes. La voie romaine reliant les cités de Mediolanum Santonum (Saintes) et celle de Novioregum (Barzan) passait à proximité de la Pirelonge, et il est permis de penser qu'un village, ou du moins une villa, existait à proximité. Un camp militaire, dit « de César », situé à proximité du village actuel, a laissé quelques vestiges, classés monuments historiques le . De l'époque médiévale subsistent une motte féodale, comprenant les fondations d'un ancien donjon, localisé au lieu-dit « Toulon ». Le site est décrit précisément en 1902 dans une notice de l'ingénieur Charles Fernand Lasne publiée dans le Recueil de la Commission des Arts et Monuments Historiques de la Charente-Inférieure[27]. Le village semble avoir traversé le temps sans qu'aucun événement majeur ne vienne entraver son développement, si ce n'est l'incendie de son église au Moyen Âge et quelques excès, dus aux guerres et à la Révolution. Le XIXe siècle est une époque de relative prospérité économique : des moulins et trois tanneries sont implantées dans le village, tandis que les infrastructures communales sont développées. Une mairie est édifiée en 1901, le monument aux morts, en 1922. Le général Leclerc passera quelques heures dans le village, au moment de la libération de Royan, en 1945[28]. Le village, situé à égale distance des villes de Saintes et de Royan, est aujourd'hui un bourg paisible, dont la topographie est en cours de modification depuis quelques années, à la suite des travaux de construction de la nouvelle rocade, qui permet de relier plus rapidement les villes voisines.

    Lieux et monuments

    Église Saint-Romain

    L'église Saint-Romain et sa file de coupoles.

    Cet édifice d'aspect assez atypique est issu de plusieurs campagnes de reconstructions, qui s'étalèrent sur près de huit siècles. Si la première pierre du sanctuaire fut posée au XIIe siècle, celui-ci sera gravement endommagé à la suite d'un incendie, survenu à la fin du Moyen Âge. Rebâti à l'économie, le monument n'est pas loin de s'effondrer sur les fidèles lorsqu'il est décidé, vers le XVIIe siècle, de le remettre en état. Saccagée durant la révolution, l'église restera en chantier durant une large partie du XIXe siècle, époque à laquelle on remplace les voûtes du chœur, avant de surhausser le clocher roman en 1830. La façade, imitant le style roman est en fait édifiée en 1883. Celle-ci est percée d'un oculus, surmontant un portail dépourvu d'ornements.

    L'intérieur de l'église Saint-Romain.

    L'élément caractéristique de cette église est sa file de coupoles, édifiées en 1901, et laissées apparentes. Avec des travaux supervisés par l'ingénieur Charles Fernand Lasne, construites en ciment, elles donnent à l'édifice de faux airs orientaux. Le sanctuaire, qui devait être à l'origine en forme de croix latine, n'a conservé de sa structure originelle qu'une nef formée de quatre travées, prolongée par un chœur en cul-de-four, lequel est percé de sept baies. Huit demi-colonnes, réparties le long de l'abside, tiennent lieu de contreforts. Le clocher, qui conserve dans sa partie inférieure une série d'arcatures romanes, est percé de trois minces ouvertures dans sa partie supérieure, selon une disposition que l'on retrouve à l'église de Berneuil, à quelques dizaines de kilomètres.

    L'intérieur conserve un mobilier datant principalement du XIXe siècle. Plusieurs statues en plâtre, de facture assez naïve, sont visibles dans la nef : elles représentent notamment saint Michel et Jeanne d'Arc. L'abside, en cul-de-four, est ornée de peintures murales représentant un christ en majesté. À l'entrée de la nef, sur le côté gauche, un chapiteau daté du XIIe siècle présente des motifs végétaux.

    L'église est classée monument historique depuis le .

    La tour de Pirelonge

    La tour de Pirelonge.

    Cette tour, dont on ne sait s'il faut y voir un fanal, une borne ou un cénotaphe, fut édifiée à l'époque romaine. C'est un des monuments de ce type parmi les mieux conservés du département, qui en compte deux autres : l'un à Ébéon, l'autre à Aumagne. La tour de Pirelonge, parfois orthographiée Pirelongue, est classée monument historique depuis 1840.

    Hameau de Pirelonge

    Ce hameau composé de cinq anciennes fermes est devenu un écomusée de la vie et des traditions rurales saintongeaises. On peut y visiter un musée consacré à la distillation des alcools de la région, le cognac et son dérivé, le pineau des Charentes, mais également un musée consacré au parfums et aux huiles essentielles. En effet, le hameau est entouré de champs de lavande et de lavandin qui sont utilisés pour leur confection. Enfin, un musée est également consacré à l'imprimerie.

    Fontaine-lavoir

    Cette fontaine-lavoir fut probablement aménagée au cours du XVIIIe siècle. Elle se compose de deux bassins distincts, entourés de murs de pierre. L'un servait de lavoir, l'autre de bassin pour rouir le chanvre.

    Le monument à madame Minal

    Le monument à Mme Minal.

    Cette statue en calcaire de Thézac fut édifiée en 1924, afin de rendre hommage à une importante personnalité communale du début du XXe siècle, Mme Minal, décédée en 1917. Celle-ci fut à l'origine d'actions en faveur des démunis, ainsi que pour l'éducation des enfants, et tout particulièrement des jeunes filles.

    Elle créa la fête des rosières, célébration au cours de laquelle deux jeunes filles jugées méritantes sont mises à l'honneur. Cette tradition se perpétue toujours, chaque deuxième dimanche de juin. La statue située sur le parvis de l'église la représente en costume traditionnel, un bouquet de fleurs à la main, un jeune enfant accroché aux plis de sa robe.

    Le logis de la chapelle

    Cette bâtisse, presque entièrement reconstruite au XIXe siècle, tire son nom d'une ancienne commanderie de templiers, qui fut démolie à la Révolution. Celle-ci comportait un logis, plusieurs dépendances, ainsi qu'une chapelle, dédiée à saint Blaise. L'actuel bâtiment, qui comprend encore un mur datant du XVe siècle, est une maison bourgeoise comportant trois niveaux. La porte d'entrée est surmontée d'un fronton.

    Ruines d'un camp romain

    Au hameau de Toulon, situé près de Saujon, se trouvent les ruines d'un castrum (ou camp romain) couramment appelé « camp de César ». Ce camp, bâti sur une hauteur, daterait du Ier siècle, et aurait notamment abrité un temple et un donjon. Les vestiges de ce lieu sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques[29] - [30].

    Équipements et services

    Enseignement

    Cette commune possède une école maternelle et primaire.

    Santé

    La commune possède un pôle santé kinésithérapeute, infirmier.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
    3. Préfecture de Charente-Maritime : Météo France
    4. « Climatologie mensuelle à La Rochelle », sur infoclimat.fr (consulté le ).
    5. Données de la station de La Rochelle, sources l'Internaute, INSEE et Lameteo.org
    6. Données de la station de La Rochelle, sources l'Internaute, INSEE et Lameteo.org
    7. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Romain-de-Benet », sur Géorisques (consulté le )
    14. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    15. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    16. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    17. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Romain-de-Benet », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    18. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
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    Voir aussi

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