Sablonceaux
Sablonceaux (prononcĂ© [sab.lÉÌ.so]) est une commune du Sud-Ouest de la France, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Charente-Maritime (rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelĂ©s les Sablonçonnais et les Sablonçonnaises[1].
Sablonceaux | |||||
L'abbaye de Sablonceaux, fondĂ©e au XIIe siĂšcle, dresse sa silhouette caractĂ©ristique au cĆur de la campagne saintongeaise. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Charente-Maritime | ||||
Arrondissement | Saintes | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Royan Atlantique | ||||
Maire Mandat |
Lysiane Gougnon 2020-2026 |
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Code postal | 17600 | ||||
Code commune | 17307 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Sablonçonnais | ||||
Population municipale |
1 396 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 63 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 45° 43âČ 00âł nord, 0° 53âČ 00âł ouest | ||||
Altitude | Min. 3 m Max. 40 m |
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Superficie | 22,09 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Royan (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Saujon | ||||
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Charente-Maritime
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Localisée dans la frange continentale de la cÎte de Beauté, en marge des grandes champagnes agricoles et viticoles de la Saintonge, cette modeste commune rurale appartient au bassin de vie de Saujon et à la sphÚre d'influence urbaine de Royan.
Comme nombre de communes des environs de Royan, Sablonceaux est marquée par le phénomÚne de périurbanisation, qui fait que de nombreux citadins, à la recherche d'une plus grande qualité de vie, viennent s'installer dans les communes de la grande périphérie. La démographie s'en trouve stimulée et, entre 1999 et 2015, la population est passée de 1 023 habitants à 1 400 habitants.
L'habitat a la particularitĂ© d'ĂȘtre concentrĂ© dans deux petits noyaux urbains, Le Pont de Sablonceaux et Sablonceaux-Saint-AndrĂ©, ainsi que dans quelques gros hameaux, comme Toulon et Berthegille. L'activitĂ© commerciale reste limitĂ©e, les commerces de proximitĂ© Ă©tant plutĂŽt localisĂ©s dans les communes voisines de Saujon, Saint-Romain-de-Benet, Le Gua ou Nancras.
ĂlĂ©ment majeur du patrimoine communal, l'abbaye Notre-Dame (XIIe â XIVe), entourĂ©e de prairies et de forĂȘts, est cĂ©lĂšbre dans toute la rĂ©gion. La commune conserve Ă©galement de nombreuses maisons traditionnelles saintongeaises, dites « charentaises », et un petit dolmen, dans le bois de la Fontaine-Jaune : la Pierre LevĂ©e de Berthegille.
Sablonceaux appartient à la Communauté d'agglomération Royan Atlantique depuis le , structure intercommunale rassemblant 81 896 habitants (2014).
GĂ©ographie
Présentation
La commune de Sablonceaux est situĂ©e au sud-ouest du dĂ©partement de la Charente-Maritime, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au midi atlantique[2], elle peut ĂȘtre rattachĂ©e Ă deux grands ensembles gĂ©ographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.
Communes limitrophes
Climat
Le climat dont bénéficie la Charente-Maritime est un climat océanique tempéré de type aquitain, marqué par un ensoleillement moyen assez important : avec 2 250 heures par an, il est comparable à celui que connaßt une partie de la cÎte méditerranéenne[3]. La pluviosité y est modérée, les précipitations ne dépassant pas 1 200 mm par an. Les températures, quant à elles, varient en moyenne de +5 °C en hiver à +20 °C en été.
Les régions littorales et une partie de leur frange continentale se caractérisent par un climat particuliÚrement doux en hiver, et rafraßchissant l'été, grùce aux influences océaniques perpétuellement en mouvement (brise marine). Ces conditions climatiques favorables, toujours soumises aux influences de l'océan Atlantique, ont favorisé un véritable micro-climat de type sub-aquitain et l'existence d'une végétation déjà méridionale. Ainsi la flore se caractérise-t-elle par la présence étonnante de lauriers roses, eucalyptus, agaves, etc.
Aux essences dĂ©jĂ mĂ©ridionales du chĂȘne vert (ou yeuse) et du cyste, s'ajoutent la prĂ©sence de palmiers, figuiers, orangers et mĂȘme oliviers. Il existe toutefois un contraste entre le littoral proprement dit, assez sec et ensoleillĂ© et l'intĂ©rieur des terres, un peu plus humide. La pluviomĂ©trie passe ainsi de 750 mm sur le littoral Ă 950 mm dans la Haute-Saintonge.
Données générales
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 3,4 | 2,8 | 5,4 | 7,4 | 10,7 | 13,7 | 15,8 | 15,7 | 13,7 | 10,5 | 6,3 | 3,9 | 9,2 |
Température moyenne (°C) | 5,9 | 6,9 | 8,7 | 11,1 | 14,3 | 17,5 | 19,8 | 19,6 | 17,8 | 14,2 | 9,4 | 6,6 | 12,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,5 | 9,9 | 12,1 | 14,7 | 17,9 | 21,3 | 23,8 | 23,5 | 21,8 | 18 | 12,6 | 9,2 | 16,1 |
Ensoleillement (h) | 84 | 111 | 174 | 212 | 239 | 272 | 305 | 277 | 218 | 167 | 107 | 85 | 2 250 |
Précipitations (mm) | 82,5 | 66,1 | 57 | 52,7 | 61,1 | 42,9 | 35,1 | 46,4 | 56,5 | 81,6 | 91,8 | 81,8 | 755,3 |
Ville | Ensoleillement (h/an) |
Pluie (mm/an) | Neige (j/an) | Orage (j/an) | Brouillard (j/an) |
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MĂ©diane nationale | 1 852 | 835 | 16 | 25 | 50 |
Sablonceaux[6] | 2250 | 755 | 4 | 13 | 26 |
Paris | 1 662 | 637 | 12 | 17 | 8 |
Nice | 2 724 | 733 | 1 | 27 | 1 |
Strasbourg | 1 693 | 665 | 26 | 28 | 51 |
Brest | 1 530 | 1 210 | 7 | 12 | 76 |
Bordeaux | 2 035 | 944 | 3 | 31 | 69 |
Urbanisme
Typologie
Sablonceaux est une commune rurale[Note 1] - [7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8] - [9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Royan, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10] - [11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (89,7 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (91,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (67,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (19,1 %), forĂȘts (7,9 %), zones urbanisĂ©es (2,3 %), cultures permanentes (1,7 %), prairies (1,5 %)[12].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Sablonceaux est composée de trois principales zones d'habitations : Toulon (lieu-dit), Le Pont de Sablonceaux et Sablonceaux Saint André.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Sablonceaux est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[13]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[14].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le canal de Dercie Ă Pallud, et par submersion marine. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2010[15] - [13].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[16]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[17].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 60,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (54,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 710 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 433 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 61 %, Ă comparer aux 57 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[17].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[13].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par une ou des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[19].
Ăconomie
Entreprises et commerces
Sablonceaux est au cĆur d'un bassin d'emploi particuliĂšrement attractif, la zone d'emploi de Royan (issue de la partition de l'ancienne zone d'emploi Saintonge maritime, qui regroupait de nombreuses communes du Pays Rochefortais, du Pays Marennes-OlĂ©ron et du Pays Royannais[20]), forte de 27 753 emplois en 2008[21]. La zone d'emploi de Royan est, avec celle de La Rochelle, la plus dynamique de l'ex-rĂ©gion Poitou-Charentes, toutes deux profitant « d'un tissu Ă©conomique et d'une dĂ©mographie dynamiques » (Insee)[21]. La croissance y est particuliĂšrement soutenue, du fait du dĂ©veloppement des activitĂ©s tertiaires.
Toponymie
L'origine du nom de la commune provient du toponyme Sabloncella, composé de sablon (relatif aux sables) et de cella (petite maison, ermitage), ce dernier terme étant commun à plusieurs localités ayant comporté des monastÚres donnant celle(s) ou chelle(s)[22].
Histoire
En 2017, les habitants de Sablonceaux ont été consultés afin de se choisir un gentilé par consultation internet sur un an. En effet, il n'en existait pas jusqu'alors. Les résultats montrent une majorité avec 56% des voix pour Sablonçonnais, alors que 26% s'étaient prononcés pour Sablonçellois, et 7% pour Sablonnais notamment[23].
Administration
Administration municipale
De 1789 à 1799, en vertu de la loi du , les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour deux ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune ùgés d'au moins 25 ans, contribuables payant une contribution au moins égale à trois journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impÎt équivalent au moins à dix journées de travail.
De 1799 Ă 1848, La constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur lâĂ©lection du maire, les maires sont nommĂ©s par le prĂ©fet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. AprĂšs les lois organiques 1831, les maires sont nommĂ©s (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le prĂ©fet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont Ă©lus au suffrage censitaire pour six ans.
Du Ă 1851, les maires sont Ă©lus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.
De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855. AprÚs 1871, les maires sont de nouveau élus, sauf dans les chefs-lieux (de départements, d'arrondissements ou de cantons).
Ce n'est que le , qu'une loi sur lâorganisation municipale (encore en vigueur) est votĂ©e, et qui rĂ©git le principe de l'Ă©lection du maire et des adjoints par le conseil municipal, quelle que soit l'importance de la commune (sauf pour Paris). La loi du fixe le mandat Ă quatre ans, durĂ©e portĂ©e le Ă six ans[24].
La commune ayant moins de 3 500 habitants l'Ă©lection des conseillers municipaux est au scrutin majoritaire[25] plurinominal Ă deux tours, avec panachage :
- au premier tour, des candidats sont élus s'ils ont obtenu la majorité absolue et le vote d'au moins le quart des électeurs inscrits[26] ;
- au second tour, la majorité relative suffit. Les listes ne sont pas obligatoires. Les suffrages sont comptabilisés individuellement, et le panachage est autorisé.
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 15 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[27]).
Liste des maires
RĂ©gion
à la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.
Canton
Sablonceaux est une des neuf communes du canton de Saujon.
Intercommunalité
Sablonceaux est une des 33 communes de la Communauté d'agglomération Royan Atlantique, structure intercommunale centrée sur Royan.
Instances judiciaires
Sablonceaux dépend du tribunal d'instance, du tribunal de grande instance, du tribunal pour enfants et du conseil de prud'hommes de Saintes, du tribunal administratif et de la cour d'appel de Poitiers. La cour administrative d'appel est à Bordeaux[29].
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[31].
En 2020, la commune comptait 1 396 habitants[Note 3], en augmentation de 1,45 % par rapport Ă 2014 (Charente-Maritime : +2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Sablonceaux dĂ©pend de l'acadĂ©mie de Poitiers. La commune est en RPI, en association avec les communes voisines de Nancras et de Balanzac[34]. Elle dispose d'une Ă©cole Ă©lĂ©mentaire publique, dont les effectifs sont de 76 Ă©lĂšves (annĂ©e scolaire 2012-2013). Elle ne compte ni internat, ni cantine scolaire. Les Ă©lĂšves pris en charge sont ceux de maternelle (moyenne et grande section â ceux de petite section sont scolarisĂ©s Ă Balanzac) et CE1. Ă partir de la CE2, ils sont dirigĂ©s vers l'Ă©cole de Nancras.
Les élÚves du second cycle sont dirigés vers le collÚge André-Albert de Saujon, Sablonceaux appartenant au secteur scolaire de cette ville[34]. Cet établissement dispose d'un centre de documentation et d'information (CDI), d'une salle informatique, d'un foyer proposant des activités périscolaires et d'un restaurant scolaire.
Les lycées les plus proches sont situés à Royan, principale agglomération des environs.
Télévision
L'émetteur de Niort-Maisonnay permet la réception des 18 chaßnes gratuites de la télévision numérique terrestre (TNT) dans l'ensemble de la commune, dont le décrochage local de France 3 Poitou-Charentes. Le , cet émetteur de forte puissance a débuté la diffusion d'un nouveau multiplex, permettant la réception des premiÚres émissions de télévision haute définition (HD)[35].
Radio
La plupart des radios nationales prĂ©sentes dans le dĂ©partement peuvent ĂȘtre Ă©coutĂ©es dans la commune. Les informations dĂ©partementales sont relayĂ©es par la station de radio publique France Bleu La Rochelle. Les stations de radio locales pouvant ĂȘtre Ă©coutĂ©es dans la commune sont principalement Demoiselle FM (gĂ©nĂ©raliste, Ă©mettant depuis Rochefort, et disposant de studios Ă Saint-Georges-de-Didonne), Terre Marine FM (gĂ©nĂ©raliste, Ă©mettant depuis Fouras), Mixx radio (techno, dance et musiques Ă©lectroniques, Ă©mettant depuis Cognac et reprise par le rĂ©Ă©metteur de Saintes), et RCF Accords Charente-Maritime (religieuse, Ă©mettant depuis La Rochelle).
Presse
La presse locale est représentée par le quotidien Sud Ouest, dont le siÚge est à Bordeaux, et qui dispose d'une rédaction locale à Royan.
Internet haut débit
Trois répartiteurs téléphoniques sont implantés dans les communes voisines de Saujon, du Gua et de Nancras. Ils couvrent chacun une partie du territoire communal. En 2013, ils sont dégroupés par plusieurs opérateurs alternatifs. Celui de Saujon est dégroupé par SFR, Free et Bouygues Telecom, en plus de l'opérateur historique, Orange[36]. Ceux du Gua[37] et de Nancras[38] ne sont pas encore dégroupés par Free. ADSL, ADSL 2+, Re-ADSL 2 et la télévision par ADSL sont disponibles dans la commune.
Cultes
Sablonceaux appartient au diocĂšse catholique de La Rochelle et Saintes, lui-mĂȘme subdivision de la province ecclĂ©siastique de Poitiers depuis 2002 (de la province ecclĂ©siastique de Bordeaux avant cette date) et au doyennĂ© de Royan. La paroisse est comprise dans le secteur pastoral Sainte-Marie en Saintonge, centrĂ© sur Saujon.
Culture locale et patrimoine
Abbaye Notre-Dame
Cette abbaye fut fondĂ©e en 1136 par Guillaume X d'Aquitaine, duc d'Aquitaine et comte de Poitou. Elle fut pendant plusieurs siĂšcles un haut lieu de vie spirituelle avant dâĂȘtre vendue Ă la RĂ©volution comme bien national. TransformĂ©e en carriĂšre de pierres, au bord de la ruine, elle fut finalement sauvĂ©e par une campagne de restauration initiĂ©e par le ministre de la Culture AndrĂ© Malraux en 1962, laquelle se poursuit toujours actuellement.
RachetĂ©e en 1987 par le diocĂšse de La Rochelle et Saintes, elle fut confiĂ©e Ă la CommunautĂ© du Chemin Neuf afin que celle-ci la face revivre. Lâabbaye a depuis retrouvĂ© sa dimension religieuse avec les offices et lâeucharistie cĂ©lĂ©brĂ©s quotidiennement, une dimension de travail avec un atelier de cĂ©ramiques et un magasin de produits monastiques, ainsi qu'une dimension dâaccueil par des retraites et lâaccueil des visiteurs. Câest aussi un lieu culturel oĂč des expositions et des concerts ont lieu durant lâĂ©tĂ©.
L'abbaye se compose de plusieurs bùtiments conventuels datant du XIIe au XVIIIe siÚcle, groupés autour de l'église abbatiale Notre-Dame. Cette église, devenue paroissiale depuis la destruction de l'ancienne église Saint-André pendant les Guerres de religion, juxtapose des éléments romans (file de coupoles) et gothiques (chevet plat d'inspiration cistercienne, clocher). Amputée d'une partie de sa nef au début du XIXe siÚcle, elle forme depuis un plan en croix grecque.
L'église et les bùtiments abbatiaux sont classés monuments historiques.
Dolmen de Berthegille
Ce petit dolmen effondré, connu également comme La pierre levée de Berthegille , fut élevé il y a environ 6000 ans, durant la période du néolithique. Il constituait probablement une sépulture collective, originellement dissimulée sous un tumulus. Il est classé monument historique.
Logis de la ChauvillĂšre
Ce domaine est une exploitation viticole dont les origines semblent remonter au XVIIIe siÚcle. Ancienne métairie du prieuré de La Salle, l'une des dépendance de l'abbaye de Sablonceaux, il est représenté sur la carte de Cassini. Le bùtiment actuel date du XVIIIe siÚcle, mais il fut considérablement remanié au cours du XIXe siÚcle par son propriétaire, Gabriel Denis, conseiller général et député de la Charente-Inférieure, également chevalier de la Légion d'honneur.
Le logis est formé d'un bùtiment central établi sur deux niveaux, centré sur un pavillon à trois pans surmonté d'une terrasse à balustrade. Plusieurs dépendances, dont des chais et une étable, furent rajoutés au cours du XXe siÚcle.
ChĂąteau du Mortier
Les origines de ce chùteau remontent au XVIIe siÚcle, période durant laquelle il fut la propriété de l'écuyer Samuel Joubert. Le bùtiment actuel conserve quelques éléments de cette époque, mais il fut remanié au cours du XIXe siÚcle par ses propriétaires d'alors, la famille Sorin. L'édifice actuel présente un corps central flanqué de deux pavillons symétriques couverts d'une toiture en ardoise.
Langue saintongeaise
La commune est situĂ©e dans l'aire linguistique du saintongeais, un dialecte faisant partie de la famille des langues dâoĂŻl, branche des langues romanes, qui comprend Ă©galement le français, lâangevin le picard et le poitevin avec lequel il est souvent regroupĂ© dans un domaine plus vaste, le poitevin-saintongeais.
Le saintongeais (saintonjhais) est la langue vernaculaire parlĂ©e en Saintonge ainsi que dans une partie de l'Aunis, de l'Angoumois, mais aussi dans quelques enclaves de Guyenne (Pays Gabay ou Grande Gavacherie, Petite Gavacherie autour de MonsĂ©gur dans l'Entre-deux-Mers et enclave du Verdon, en MĂ©doc). On lâappelle parfois aussi le charentais ou encore le patois charentais. Les locuteurs sont dits patoisants.
Le saintongeais a fortement influencĂ© lâacadien et en consĂ©quence, par ricochet, le cadien ; quant au quĂ©bĂ©cois, il a Ă©tĂ© influencĂ© par les parlers tels que le normand, le francien et le saintongeais.
La langue saintongeaise présente de nombreux traits communs avec des langues telles que le cadien ou l'acadien, ce qui s'explique par les origines saintongeaises d'une partie des émigrants vers la Nouvelle-France au XVIIe siÚcle.
Gastronomie
La gastronomie saintongeaise est principalement axée sur trois types de produits : les produits de la terre, les produits de la mer et les produits de la vigne.
Les prĂ©parations Ă base de viande de porc occupent une place prĂ©pondĂ©rante dans la cuisine rĂ©gionale : ainsi des gratons ou des grillons, sortes de rillettes Ă base de viandes rissolĂ©es et confites dans leur graisse, du gigorit (ou gigourit), un civet mĂȘlant sang, gorge, foie et oignons, ou de la sauce de pire, Ă base de fressure, d'oignons et de vin blanc de pays[39].
La cuisine saintongeaise intÚgre tout naturellement de nombreuses recettes à base de cagouilles, le nom local de l'escargot petit-gris. Animal tutélaire de la Saintonge, il est notamment cuisiné à la charentaise , c'est-à -dire cuit dans un court-bouillon agrémenté de vin blanc, d'ail et de mie de pain.
Parmi les autres spĂ©cialitĂ©s locales, il convient de noter Ă©galement les pibales (alevins d'anguille pĂȘchĂ©s dans la Gironde, spĂ©cialitĂ© de Mortagne et de Blaye), les sardines de Royan, les « thyeusses de gueurnouilles » (cuisses de grenouilles), la sanglette, une galette prĂ©parĂ©e Ă base de sang de poulet et d'oignons cuits, le farci saintongeais (variante du farci poitevin), le lapin au pineau, le foie gras ou encore les confits. La grande spĂ©cialitĂ© de la presqu'Ăźle d'Arvert est cependant l'huĂźtre de Marennes-OlĂ©ron, de renommĂ©e internationale.
Les desserts traditionnels sont issus de la cuisine paysanne : millas (gĂąteau Ă la farine de maĂŻs, qu'on retrouve dans une grande partie du Sud-Ouest de la France), galette charentaise, au beurre Charentes-Poitou, ou encore merveilles (beignets).
Les vignes de la région servent à la confection d'eaux-de-vie réputées, telles que le pineau des Charentes et plus encore, le cognac. La commune de Sablonceaux est ainsi intégralement située dans la zone de production des Bons Bois.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Les gentilés de Charente-Maritime
- Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
- Préfecture de Charente-Maritime : Météo France « Copie archivée » (version du 17 décembre 2007 sur Internet Archive)
- « Climatologie mensuelle à La Rochelle », sur infoclimat.fr (consulté le )
- Données de la station de La Rochelle, sources l'Internaute, INSEE et Lameteo.org
- Données de la station de La Rochelle, sources l'Internaute, INSEE et Lameteo.org
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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