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Sablonceaux

Sablonceaux (prononcĂ© [sab.lɔ̃.so]) est une commune du Sud-Ouest de la France, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Charente-Maritime (rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelĂ©s les Sablonçonnais et les Sablonçonnaises[1].

Sablonceaux
Sablonceaux
L'abbaye de Sablonceaux, fondĂ©e au XIIe siĂšcle, dresse sa silhouette caractĂ©ristique au cƓur de la campagne saintongeaise.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente-Maritime
Arrondissement Saintes
Intercommunalité Communauté d'agglomération Royan Atlantique
Maire
Mandat
Lysiane Gougnon
2020-2026
Code postal 17600
Code commune 17307
DĂ©mographie
Gentilé Sablonçonnais
Population
municipale
1 396 hab. (2020 en augmentation de 1,45 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 63 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 43â€Č 00″ nord, 0° 53â€Č 00″ ouest
Altitude Min. 3 m
Max. 40 m
Superficie 22,09 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Royan
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saujon
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Sablonceaux
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Sablonceaux
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Sablonceaux

    Localisée dans la frange continentale de la cÎte de Beauté, en marge des grandes champagnes agricoles et viticoles de la Saintonge, cette modeste commune rurale appartient au bassin de vie de Saujon et à la sphÚre d'influence urbaine de Royan.

    Comme nombre de communes des environs de Royan, Sablonceaux est marquĂ©e par le phĂ©nomĂšne de pĂ©riurbanisation, qui fait que de nombreux citadins, Ă  la recherche d'une plus grande qualitĂ© de vie, viennent s'installer dans les communes de la grande pĂ©riphĂ©rie. La dĂ©mographie s'en trouve stimulĂ©e et, entre 1999 et 2015, la population est passĂ©e de 1 023 habitants Ă  1 400 habitants.

    L'habitat a la particularitĂ© d'ĂȘtre concentrĂ© dans deux petits noyaux urbains, Le Pont de Sablonceaux et Sablonceaux-Saint-AndrĂ©, ainsi que dans quelques gros hameaux, comme Toulon et Berthegille. L'activitĂ© commerciale reste limitĂ©e, les commerces de proximitĂ© Ă©tant plutĂŽt localisĂ©s dans les communes voisines de Saujon, Saint-Romain-de-Benet, Le Gua ou Nancras.

    ÉlĂ©ment majeur du patrimoine communal, l'abbaye Notre-Dame (XIIe — XIVe), entourĂ©e de prairies et de forĂȘts, est cĂ©lĂšbre dans toute la rĂ©gion. La commune conserve Ă©galement de nombreuses maisons traditionnelles saintongeaises, dites « charentaises », et un petit dolmen, dans le bois de la Fontaine-Jaune : la Pierre LevĂ©e de Berthegille.

    Sablonceaux appartient Ă  la CommunautĂ© d'agglomĂ©ration Royan Atlantique depuis le , structure intercommunale rassemblant 81 896 habitants (2014).

    GĂ©ographie

    Présentation

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte topographique
    Avec les communes environnantes
    Avec les communes environnantes
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    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

    La commune de Sablonceaux est situĂ©e au sud-ouest du dĂ©partement de la Charente-Maritime, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au midi atlantique[2], elle peut ĂȘtre rattachĂ©e Ă  deux grands ensembles gĂ©ographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Sablonceaux
    Nancras Balanzac
    Le Gua Sablonceaux
    Saujon Saint-Romain-de-Benet

    Climat

    La rose trémiÚre a trouvé dans la Saintonge et son climat particuliÚrement doux un terroir de prédilection.

    Le climat dont bĂ©nĂ©ficie la Charente-Maritime est un climat ocĂ©anique tempĂ©rĂ© de type aquitain, marquĂ© par un ensoleillement moyen assez important : avec 2 250 heures par an, il est comparable Ă  celui que connaĂźt une partie de la cĂŽte mĂ©diterranĂ©enne[3]. La pluviositĂ© y est modĂ©rĂ©e, les prĂ©cipitations ne dĂ©passant pas 1 200 mm par an. Les tempĂ©ratures, quant Ă  elles, varient en moyenne de +5 °C en hiver Ă  +20 °C en Ă©tĂ©.

    Les régions littorales et une partie de leur frange continentale se caractérisent par un climat particuliÚrement doux en hiver, et rafraßchissant l'été, grùce aux influences océaniques perpétuellement en mouvement (brise marine). Ces conditions climatiques favorables, toujours soumises aux influences de l'océan Atlantique, ont favorisé un véritable micro-climat de type sub-aquitain et l'existence d'une végétation déjà méridionale. Ainsi la flore se caractérise-t-elle par la présence étonnante de lauriers roses, eucalyptus, agaves, etc.

    Aux essences dĂ©jĂ  mĂ©ridionales du chĂȘne vert (ou yeuse) et du cyste, s'ajoutent la prĂ©sence de palmiers, figuiers, orangers et mĂȘme oliviers. Il existe toutefois un contraste entre le littoral proprement dit, assez sec et ensoleillĂ© et l'intĂ©rieur des terres, un peu plus humide. La pluviomĂ©trie passe ainsi de 750 mm sur le littoral Ă  950 mm dans la Haute-Saintonge.

    Données générales

    Données climatiques à La Rochelle
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,4 2,8 5,4 7,4 10,7 13,7 15,8 15,7 13,7 10,5 6,3 3,9 9,2
    Température moyenne (°C) 5,9 6,9 8,7 11,1 14,3 17,5 19,8 19,6 17,8 14,2 9,4 6,6 12,7
    Température maximale moyenne (°C) 8,5 9,9 12,1 14,7 17,9 21,3 23,8 23,5 21,8 18 12,6 9,2 16,1
    Ensoleillement (h) 84 111 174 212 239 272 305 277 218 167 107 85 2 250
    Précipitations (mm) 82,5 66,1 57 52,7 61,1 42,9 35,1 46,4 56,5 81,6 91,8 81,8 755,3
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de La Rochelle de 1961 à 1990[4].
    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    MĂ©diane nationale 1 852835162550
    Sablonceaux[6] 225075541326
    Paris 1 66263712178
    Nice 2 7247331271
    Strasbourg 1 693665262851
    Brest 1 5301 21071276
    Bordeaux 2 03594433169

    Urbanisme

    Typologie

    Sablonceaux est une commune rurale[Note 1] - [7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8] - [9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Royan, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[10] - [11].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (89,7 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (91,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (67,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (19,1 %), forĂȘts (7,9 %), zones urbanisĂ©es (2,3 %), cultures permanentes (1,7 %), prairies (1,5 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    Sablonceaux est composée de trois principales zones d'habitations : Toulon (lieu-dit), Le Pont de Sablonceaux et Sablonceaux Saint André.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Sablonceaux est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[13]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[14].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le canal de Dercie Ă  Pallud, et par submersion marine. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2010[15] - [13].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sablonceaux.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[16]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[17].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 60,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (54,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 710 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 433 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 61 %, Ă  comparer aux 57 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[17].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[13].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une ou des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[19].

    Économie

    Entreprises et commerces

    Sablonceaux est au cƓur d'un bassin d'emploi particuliĂšrement attractif, la zone d'emploi de Royan (issue de la partition de l'ancienne zone d'emploi Saintonge maritime, qui regroupait de nombreuses communes du Pays Rochefortais, du Pays Marennes-OlĂ©ron et du Pays Royannais[20]), forte de 27 753 emplois en 2008[21]. La zone d'emploi de Royan est, avec celle de La Rochelle, la plus dynamique de l'ex-rĂ©gion Poitou-Charentes, toutes deux profitant « d'un tissu Ă©conomique et d'une dĂ©mographie dynamiques » (Insee)[21]. La croissance y est particuliĂšrement soutenue, du fait du dĂ©veloppement des activitĂ©s tertiaires.

    Toponymie

    L'origine du nom de la commune provient du toponyme Sabloncella, composé de sablon (relatif aux sables) et de cella (petite maison, ermitage), ce dernier terme étant commun à plusieurs localités ayant comporté des monastÚres donnant celle(s) ou chelle(s)[22].

    Histoire

    En 2017, les habitants de Sablonceaux ont été consultés afin de se choisir un gentilé par consultation internet sur un an. En effet, il n'en existait pas jusqu'alors. Les résultats montrent une majorité avec 56% des voix pour Sablonçonnais, alors que 26% s'étaient prononcés pour Sablonçellois, et 7% pour Sablonnais notamment[23].

    Administration

    Administration municipale

    La mairie de Sablonceaux.

    De 1789 à 1799, en vertu de la loi du , les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour deux ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune ùgés d'au moins 25 ans, contribuables payant une contribution au moins égale à trois journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impÎt équivalent au moins à dix journées de travail.

    De 1799 Ă  1848, La constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommĂ©s par le prĂ©fet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. AprĂšs les lois organiques 1831, les maires sont nommĂ©s (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le prĂ©fet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont Ă©lus au suffrage censitaire pour six ans.

    Du Ă  1851, les maires sont Ă©lus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.

    De 1851 Ă  1871, les maires sont nommĂ©s par le prĂ©fet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans Ă  partir de 1855. AprĂšs 1871, les maires sont de nouveau Ă©lus, sauf dans les chefs-lieux (de dĂ©partements, d'arrondissements ou de cantons).

    Ce n'est que le , qu'une loi sur l’organisation municipale (encore en vigueur) est votĂ©e, et qui rĂ©git le principe de l'Ă©lection du maire et des adjoints par le conseil municipal, quelle que soit l'importance de la commune (sauf pour Paris). La loi du fixe le mandat Ă  quatre ans, durĂ©e portĂ©e le Ă  six ans[24].

    La commune ayant moins de 3 500 habitants l'Ă©lection des conseillers municipaux est au scrutin majoritaire[25] plurinominal Ă  deux tours, avec panachage :

    • au premier tour, des candidats sont Ă©lus s'ils ont obtenu la majoritĂ© absolue et le vote d'au moins le quart des Ă©lecteurs inscrits[26] ;
    • au second tour, la majoritĂ© relative suffit. Les listes ne sont pas obligatoires. Les suffrages sont comptabilisĂ©s individuellement, et le panachage est autorisĂ©.

    De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 15 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[27]).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    2001 2008 Marcel Papineau
    2008 En cours Lysiane Gougnon DVD[28]
    Les données manquantes sont à compléter.

    RĂ©gion

    À la suite de la rĂ©forme administrative de 2014 ramenant le nombre de rĂ©gions de France mĂ©tropolitaine de 22 Ă  13, la commune appartient depuis le Ă  la rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu Ă  la rĂ©gion Poitou-Charentes, dont le chef-lieu Ă©tait Poitiers.

    Canton

    Sablonceaux est une des neuf communes du canton de Saujon.

    Intercommunalité

    Sablonceaux est une des 33 communes de la Communauté d'agglomération Royan Atlantique, structure intercommunale centrée sur Royan.

    Instances judiciaires

    Sablonceaux dépend du tribunal d'instance, du tribunal de grande instance, du tribunal pour enfants et du conseil de prud'hommes de Saintes, du tribunal administratif et de la cour d'appel de Poitiers. La cour administrative d'appel est à Bordeaux[29].

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[31].

    En 2020, la commune comptait 1 396 habitants[Note 3], en augmentation de 1,45 % par rapport Ă  2014 (Charente-Maritime : +2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    637583543588722742777765803
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    814835856871937901835842815
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    807776753750724755753751820
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    7457507358581 0271 0231 0601 0931 236
    2014 2019 2020 - - - - - -
    1 3761 3911 396------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee Ă  partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Sablonceaux dĂ©pend de l'acadĂ©mie de Poitiers. La commune est en RPI, en association avec les communes voisines de Nancras et de Balanzac[34]. Elle dispose d'une Ă©cole Ă©lĂ©mentaire publique, dont les effectifs sont de 76 Ă©lĂšves (annĂ©e scolaire 2012-2013). Elle ne compte ni internat, ni cantine scolaire. Les Ă©lĂšves pris en charge sont ceux de maternelle (moyenne et grande section — ceux de petite section sont scolarisĂ©s Ă  Balanzac) et CE1. À partir de la CE2, ils sont dirigĂ©s vers l'Ă©cole de Nancras.

    Les élÚves du second cycle sont dirigés vers le collÚge André-Albert de Saujon, Sablonceaux appartenant au secteur scolaire de cette ville[34]. Cet établissement dispose d'un centre de documentation et d'information (CDI), d'une salle informatique, d'un foyer proposant des activités périscolaires et d'un restaurant scolaire.

    Les lycées les plus proches sont situés à Royan, principale agglomération des environs.

    Télévision

    L'émetteur de Niort-Maisonnay permet la réception des 18 chaßnes gratuites de la télévision numérique terrestre (TNT) dans l'ensemble de la commune, dont le décrochage local de France 3 Poitou-Charentes. Le , cet émetteur de forte puissance a débuté la diffusion d'un nouveau multiplex, permettant la réception des premiÚres émissions de télévision haute définition (HD)[35].

    Radio

    La plupart des radios nationales prĂ©sentes dans le dĂ©partement peuvent ĂȘtre Ă©coutĂ©es dans la commune. Les informations dĂ©partementales sont relayĂ©es par la station de radio publique France Bleu La Rochelle. Les stations de radio locales pouvant ĂȘtre Ă©coutĂ©es dans la commune sont principalement Demoiselle FM (gĂ©nĂ©raliste, Ă©mettant depuis Rochefort, et disposant de studios Ă  Saint-Georges-de-Didonne), Terre Marine FM (gĂ©nĂ©raliste, Ă©mettant depuis Fouras), Mixx radio (techno, dance et musiques Ă©lectroniques, Ă©mettant depuis Cognac et reprise par le rĂ©Ă©metteur de Saintes), et RCF Accords Charente-Maritime (religieuse, Ă©mettant depuis La Rochelle).

    Presse

    La presse locale est représentée par le quotidien Sud Ouest, dont le siÚge est à Bordeaux, et qui dispose d'une rédaction locale à Royan.

    Internet haut débit

    Trois répartiteurs téléphoniques sont implantés dans les communes voisines de Saujon, du Gua et de Nancras. Ils couvrent chacun une partie du territoire communal. En 2013, ils sont dégroupés par plusieurs opérateurs alternatifs. Celui de Saujon est dégroupé par SFR, Free et Bouygues Telecom, en plus de l'opérateur historique, Orange[36]. Ceux du Gua[37] et de Nancras[38] ne sont pas encore dégroupés par Free. ADSL, ADSL 2+, Re-ADSL 2 et la télévision par ADSL sont disponibles dans la commune.

    Cultes

    Sablonceaux appartient au diocĂšse catholique de La Rochelle et Saintes, lui-mĂȘme subdivision de la province ecclĂ©siastique de Poitiers depuis 2002 (de la province ecclĂ©siastique de Bordeaux avant cette date) et au doyennĂ© de Royan. La paroisse est comprise dans le secteur pastoral Sainte-Marie en Saintonge, centrĂ© sur Saujon.

    Culture locale et patrimoine

    Abbaye Notre-Dame

    Cette abbaye fut fondĂ©e en 1136 par Guillaume X d'Aquitaine, duc d'Aquitaine et comte de Poitou. Elle fut pendant plusieurs siĂšcles un haut lieu de vie spirituelle avant d’ĂȘtre vendue Ă  la RĂ©volution comme bien national. TransformĂ©e en carriĂšre de pierres, au bord de la ruine, elle fut finalement sauvĂ©e par une campagne de restauration initiĂ©e par le ministre de la Culture AndrĂ© Malraux en 1962, laquelle se poursuit toujours actuellement.

    L'Ă©glise abbatiale Notre-Dame et la salle capitulaire.

    RachetĂ©e en 1987 par le diocĂšse de La Rochelle et Saintes, elle fut confiĂ©e Ă  la CommunautĂ© du Chemin Neuf afin que celle-ci la face revivre. L’abbaye a depuis retrouvĂ© sa dimension religieuse avec les offices et l’eucharistie cĂ©lĂ©brĂ©s quotidiennement, une dimension de travail avec un atelier de cĂ©ramiques et un magasin de produits monastiques, ainsi qu'une dimension d’accueil par des retraites et l’accueil des visiteurs. C’est aussi un lieu culturel oĂč des expositions et des concerts ont lieu durant l’étĂ©.

    L'abbaye se compose de plusieurs bùtiments conventuels datant du XIIe au XVIIIe siÚcle, groupés autour de l'église abbatiale Notre-Dame. Cette église, devenue paroissiale depuis la destruction de l'ancienne église Saint-André pendant les Guerres de religion, juxtapose des éléments romans (file de coupoles) et gothiques (chevet plat d'inspiration cistercienne, clocher). Amputée d'une partie de sa nef au début du XIXe siÚcle, elle forme depuis un plan en croix grecque.

    L'église et les bùtiments abbatiaux sont classés monuments historiques.

    Dolmen de Berthegille

    Pierre levée de Berthe-grille

    Ce petit dolmen effondrĂ©, connu Ă©galement comme La pierre levĂ©e de Berthegille , fut Ă©levĂ© il y a environ 6000 ans, durant la pĂ©riode du nĂ©olithique. Il constituait probablement une sĂ©pulture collective, originellement dissimulĂ©e sous un tumulus. Il est classĂ© monument historique.

    Logis de la ChauvillĂšre

    Ce domaine est une exploitation viticole dont les origines semblent remonter au XVIIIe siÚcle. Ancienne métairie du prieuré de La Salle, l'une des dépendance de l'abbaye de Sablonceaux, il est représenté sur la carte de Cassini. Le bùtiment actuel date du XVIIIe siÚcle, mais il fut considérablement remanié au cours du XIXe siÚcle par son propriétaire, Gabriel Denis, conseiller général et député de la Charente-Inférieure, également chevalier de la Légion d'honneur.

    Le logis est formé d'un bùtiment central établi sur deux niveaux, centré sur un pavillon à trois pans surmonté d'une terrasse à balustrade. Plusieurs dépendances, dont des chais et une étable, furent rajoutés au cours du XXe siÚcle.

    ChĂąteau du Mortier

    Les origines de ce chùteau remontent au XVIIe siÚcle, période durant laquelle il fut la propriété de l'écuyer Samuel Joubert. Le bùtiment actuel conserve quelques éléments de cette époque, mais il fut remanié au cours du XIXe siÚcle par ses propriétaires d'alors, la famille Sorin. L'édifice actuel présente un corps central flanqué de deux pavillons symétriques couverts d'une toiture en ardoise.

    Langue saintongeaise

    Carte représentant l'aire linguistique du saintongeais dans les Charentes et le Nord-Gironde
    Aire linguistique du saintongeais.

    La commune est situĂ©e dans l'aire linguistique du saintongeais, un dialecte faisant partie de la famille des langues d’oĂŻl, branche des langues romanes, qui comprend Ă©galement le français, l’angevin le picard et le poitevin avec lequel il est souvent regroupĂ© dans un domaine plus vaste, le poitevin-saintongeais.

    Le saintongeais (saintonjhais) est la langue vernaculaire parlĂ©e en Saintonge ainsi que dans une partie de l'Aunis, de l'Angoumois, mais aussi dans quelques enclaves de Guyenne (Pays Gabay ou Grande Gavacherie, Petite Gavacherie autour de MonsĂ©gur dans l'Entre-deux-Mers et enclave du Verdon, en MĂ©doc). On l’appelle parfois aussi le charentais ou encore le patois charentais. Les locuteurs sont dits patoisants.

    Le saintongeais a fortement influencĂ© l’acadien et en consĂ©quence, par ricochet, le cadien ; quant au quĂ©bĂ©cois, il a Ă©tĂ© influencĂ© par les parlers tels que le normand, le francien et le saintongeais.

    La langue saintongeaise présente de nombreux traits communs avec des langues telles que le cadien ou l'acadien, ce qui s'explique par les origines saintongeaises d'une partie des émigrants vers la Nouvelle-France au XVIIe siÚcle.

    Gastronomie

    La gastronomie saintongeaise est principalement axée sur trois types de produits : les produits de la terre, les produits de la mer et les produits de la vigne.

    Les prĂ©parations Ă  base de viande de porc occupent une place prĂ©pondĂ©rante dans la cuisine rĂ©gionale : ainsi des gratons ou des grillons, sortes de rillettes Ă  base de viandes rissolĂ©es et confites dans leur graisse, du gigorit (ou gigourit), un civet mĂȘlant sang, gorge, foie et oignons, ou de la sauce de pire, Ă  base de fressure, d'oignons et de vin blanc de pays[39].

    Le pineau des Charentes est un vin de liqueur produit traditionnellement dans la région.

    La cuisine saintongeaise intÚgre tout naturellement de nombreuses recettes à base de cagouilles, le nom local de l'escargot petit-gris. Animal tutélaire de la Saintonge, il est notamment cuisiné à la charentaise , c'est-à-dire cuit dans un court-bouillon agrémenté de vin blanc, d'ail et de mie de pain.

    Parmi les autres spĂ©cialitĂ©s locales, il convient de noter Ă©galement les pibales (alevins d'anguille pĂȘchĂ©s dans la Gironde, spĂ©cialitĂ© de Mortagne et de Blaye), les sardines de Royan, les « thyeusses de gueurnouilles » (cuisses de grenouilles), la sanglette, une galette prĂ©parĂ©e Ă  base de sang de poulet et d'oignons cuits, le farci saintongeais (variante du farci poitevin), le lapin au pineau, le foie gras ou encore les confits. La grande spĂ©cialitĂ© de la presqu'Ăźle d'Arvert est cependant l'huĂźtre de Marennes-OlĂ©ron, de renommĂ©e internationale.

    Les desserts traditionnels sont issus de la cuisine paysanne : millas (gĂąteau Ă  la farine de maĂŻs, qu'on retrouve dans une grande partie du Sud-Ouest de la France), galette charentaise, au beurre Charentes-Poitou, ou encore merveilles (beignets).

    Les vignes de la région servent à la confection d'eaux-de-vie réputées, telles que le pineau des Charentes et plus encore, le cognac. La commune de Sablonceaux est ainsi intégralement située dans la zone de production des Bons Bois.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
    3. Préfecture de Charente-Maritime : Météo France « Copie archivée » (version du 17 décembre 2007 sur Internet Archive)
    4. « Climatologie mensuelle à La Rochelle », sur infoclimat.fr (consulté le )
    5. Données de la station de La Rochelle, sources l'Internaute, INSEE et Lameteo.org
    6. Données de la station de La Rochelle, sources l'Internaute, INSEE et Lameteo.org
    7. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune urbaine-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    13. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Sablonceaux », sur Géorisques (consulté le )
    14. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    15. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    16. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    17. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Sablonceaux », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    18. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    19. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matiÚres dangereuses.
    20. Présentation de la zone d'emploi de Saintonge maritime, site de l'ARTLV
    21. « Treize nouvelles zones d’emploi en Poitou-Charentes », sur le site de l'Insee (consultĂ© le ).
    22. Jacques-Antoine Dulaure, Description des principaux lieux de la France,... accompagnée de cartes, (lire en ligne)
    23. « Charente-Maritime : les habitants de Sablonceaux ont enfin un nom », sur France Bleu, (consulté le )
    24. La décentralisation, site de l'Assemblée nationale
    25. art L. 252 du code Ă©lectoral
    26. art L. 253 du code Ă©lectoral
    27. « Nombre des membres du conseil municipal des communes », Legifrance.
    28. RĂ©sultats Ă©lection municipales Sablonceaux
    29. « Juridictions de Sablonceaux », sur le site du ministÚre de la Justice (consulté le ).
    30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    34. L'Ă©cole de Sablonceaux, site Lesecoles.net
    35. « Les émetteurs pour la TNT-HD se dévoilent », sur Degroupnews (consulté le )
    36. « Déploiement ADSL à Saujon » [archive du ], sur Degroupnews (consulté le )
    37. « Déploiement ADSL au Gua », sur Degroupnews (consulté le )
    38. « Déploiement ADSL à Nancras », sur Degroupnews (consulté le )
    39. Charente-Maritime, encyclopédie Bonneton, p. 106-107

    Liens externes

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