Aumagne
Aumagne est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).
Aumagne | |||||
Monument aux morts et Ă©glise Saint-Pierre. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Charente-Maritime | ||||
Arrondissement | Saint-Jean-d'Angély | ||||
Intercommunalité | Vals de Saintonge Communauté | ||||
Maire Mandat |
René Escloupier 2020-2026 |
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Code postal | 17770 | ||||
Code commune | 17025 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Aumagnais | ||||
Population municipale |
703 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 34 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 45° 52′ 31″ nord, 0° 24′ 10″ ouest | ||||
Altitude | Min. 22 m Max. 60 m |
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Superficie | 20,50 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saint-Jean-d'Angély (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Chaniers | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Charente-Maritime
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | aumagne.fr | ||||
GĂ©ographie
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Aumagne est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-d'Angély, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,4 %), zones agricoles hétérogènes (18,8 %), cultures permanentes (7,9 %), forêts (2,7 %), zones urbanisées (1,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Aumagne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[7]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[8].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[9] - [7].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[10].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 20,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 421 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 120 sont en en aléa moyen ou fort, soit 29 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[11] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[12].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[7].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[13].
Histoire
Il avait existé un fanal gallo-romain, probablement similaire à celui d'Ébéon, quelque part dans l'ouest de la commune. Des fouilles menées sur ce site à la fin du XIXe siècle ont permis de mettre au jour, entre autres, des bijoux, une tablette gravée d'un texte de malédiction, et une tête colossale en pierre[14].
Le , Aumagne récupère les portions de territoires dites « Le Treuil et Le Breuillat », provenant de la commune de Blanzac-lès-Matha. La même année, elle absorbe la commune de Villepouge.
Toponymie
L'étymologie du chef-lieu de la commune est sujette à caution et proviendrait hypothétiquement du mot Alamania. Selon cette théorie, le village aurait été fondé par des Alamans (Alamanni en latin) suite à l'une de leurs incursions dans l'Empire romain autour du Ve siècle. Une autre hypothèse : l'installation par les Romains sur le territoire de la commune d'un groupe de colons-soldats alamans (cf. Lètes).
Le nom "Villepouge" pourrait provenir de villa, vaste domaine agricole gallo-romain, et de pouge, désignant une colline, un puy. Cette éminence pourrait être celle sur laquelle avait été édifiée, dans l'Antiquité, une pile ou fanal, voire le monument lui-même. Celui-ci, ruiné au moins dès le 17e siècle, a été entièrement démoli au milieu du 19e siècle, mais il en reste un autre exemple sur la commune voisine d'Authon-Ebéon. Ces deux monuments énigmatiques, peut-être à vocation funéraire, se trouvaient le long de la voie romaine de Saintes à Poitiers, ce qui prouve qu'à cette époque il ne s'agissait pas d'un territoire isolé.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
Les habitants sont appelés les Aumagnais[15].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].
En 2020, la commune comptait 703 habitants[Note 3], en diminution de 0,71 % par rapport Ă 2014 (Charente-Maritime : +2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 37,4 % la même année, alors qu'il est de 34,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 343 hommes pour 363 femmes, soit un taux de 51,42 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,15 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Chail de Bois Bellot : mégalithe comportant des traces de polissage.
- Église Saint-Pierre
- Four Ă pain de Chagnon
- Châteaux de Montalaise et de Montapeine
- Pigeonnier dans le hameau du Treuil
- Le Chail de Bois Bellot.
- L'Ă©glise Saint-Pierre.
- Le four Ă pain de Chagnon.
- Le château de Montapeine.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques près de chez moi - commune d'Aumagne », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Aumagne », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- « Aumagne, Fanal (le), Pile romaine, dite fanal de Villepouge (détruit) », sur www.valsdesaintonge-sig.org (consulté le )
- Les gentilés de Charente-Maritime
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Aumagne (17025) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Charente-Maritime (17) », (consulté le ).