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Corme-Royal

Corme-Royal est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Corme-Royal
Corme-Royal
Le centre-ville est dominé par l'église Saint-Nazaire.
Blason de Corme-Royal
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente-Maritime
Arrondissement Saintes
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Saintes
Maire
Mandat
Alain Margat
2020-2026
Code postal 17600
Code commune 17120
DĂ©mographie
Gentilé Cormillons
Population
municipale
1 908 hab. (2020 en augmentation de 11,51 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 70 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 44′ 48″ nord, 0° 48′ 40″ ouest
Altitude Min. 15 m
Max. 44 m
Superficie 27,18 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saintes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Thénac
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Corme-Royal
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Corme-Royal
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Corme-Royal
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Corme-Royal
Liens
Site web www.cormeroyal.fr

    Ses habitants sont appelés les Cormillons et les Cormillonnes[1].

    GĂ©ographie

    Localisation et accès

    La commune de Corme-Royal est située au centre du département de la Charente-Maritime. Appartenant au Midi atlantique[2], elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Sud-Ouest français et le Grand Ouest français.

    OpenStreetMap
    Limite communale.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Corme-Royal est une commune rurale[Note 1] - [4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saintes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 62 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[7] - [8].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,4 %), forêts (13,5 %), zones agricoles hétérogènes (11,1 %), zones urbanisées (4,1 %), prairies (2,1 %), cultures permanentes (1,9 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Corme-Royal est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[10]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[11].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Arnoult. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[12] - [10].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Corme-Royal.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[13].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 86,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (54,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 904 bâtiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 898 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 99 %, Ă  comparer aux 57 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[14] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[15].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[10].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[16].

    Toponymie

    L'étymologie du nom de Corme-Royal proviendrait de l'ancienne forêt de Vidre s'étendant jusqu'à Pont-l'Abbé d'Arnoult, dans laquelle abondaient les cormiers.

    Une visite supposée de Saint Louis, qui se serait arrêté dans un bois du village (dénommé depuis Bois du Roy) aurait fait rajouter au nom le terme de "Royal". Cependant, il pourrait provenir aussi de la dépendance de Corme à l'Abbaye Royale de Saintes.

    À la Révolution, la commune est dénommée Corme-la-Forest, en référence à l'ancienne forêt.

    Administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1968 2008 René Linais PRG
    2008 2014 Jean-Pierre Bouchet DVG
    2008 En cours Alain Margat SE Employé
    Les données manquantes sont à compléter.

    RĂ©gion

    À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

    Intercommunalité

    Jusqu'à la fin de l'année 2012, la commune de Corme-Royal adhérait à la Communauté de communes des bassins Seudre-et-Arnoult qui comprenait dix communes et dont le siège administratif était situé à Saint-Romain-de-Benet; cette intercommunalité a été officiellement dissoute le 1er janvier 2013[17].

    Depuis janvier 2013, Corme-Royal fait partie de la nouvelle Communauté d'agglomération de Saintes[18] qui regroupe 35 communes et dont le siège administratif est fixé à Saintes.

    La commune fait également partie du pays de la Saintonge romane dont le siège est également fixé à Saintes.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].

    En 2020, la commune comptait 1 908 habitants[Note 3], en augmentation de 11,51 % par rapport Ă  2014 (Charente-Maritime : +2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1501 1151 0951 0671 2171 3761 4001 5021 420
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4041 3671 4141 4201 3521 2781 2781 2401 151
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1681 1291 0941 0291 0151 001995941944
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    8788638339651 2041 3441 5071 6551 805
    2020 - - - - - - - -
    1 908--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee Ă  partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise Saint-Nazaire est une Ă©glise romane du XIIe siècle qui Ă©tait primitivement l'Ă©glise du prieurĂ© bĂ©nĂ©dictin qui dĂ©pendait de l'abbaye Notre-Dame de Saintes. Elle a Ă©tĂ© fortifiĂ©e au XVe siècle par construction d'un chemin de ronde crĂ©nelĂ© sur tout le mur sud de la nef[23] - [24]. Typique du schĂ©ma saintongeais, la façade Ă  deux Ă©tages prĂ©sente, au niveau infĂ©rieur, un portail Ă  deux arcatures aveugles, surmontĂ© Ă  l'Ă©tage supĂ©rieur, d'une grande baie centrale encadrĂ©e de deux fausses fenĂŞtres. Le rĂ©pertoire iconographique est aussi caractĂ©ristique de la rĂ©gion : Vierges sages et Vierges folles, et Psychomachie (combat des vices et des vertus) ; et il s'Ă©tend ici plus largement que dans les autres Ă©glises de la rĂ©gion[25].
    • La place de l'Église
    • La façade de l'Ă©glise Saint-Nazaire.
      La façade de l'église Saint-Nazaire.
    • Le chevet de l'Ă©glise et le clocher du XVe siècle.
      Le chevet de l'église et le clocher du XVe siècle.
    • CrĂ©neaux du mur sud de l'Ă©glise.
      Créneaux du mur sud de l'église.
    • DĂ©tails des voussures du portail et fenĂŞtre centrale.
      DĂ©tails des voussures du portail et fenĂŞtre centrale.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Corme-Royal Blason
    D'azur au cormier [sorbier] d'argent, les racines brochant sur une champagne cousue de gueules.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Bibliographie

    • Chanoine Tonnellier, Saint-Nazaire de Corme-Royal, Delavaud, Saintes. 1977, 24 pages.

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
    3. Carte IGN sous GĂ©oportail
    4. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. « Les risques près de chez moi - commune de Corme-Royal », sur Géorisques (consulté le )
    11. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    12. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    13. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    14. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    15. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Corme-Royal », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    16. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    17. Adoption de la carte de la coopération intercommunale de la Charente-Maritime, Préfecture de la Charente-Maritime, 28 novembre 2012
    18. Corme-Royal rejoint la Communauté d'agglomération de Saintes, un article du quotidien régional Sud-Ouest daté du 7 janvier 2013
    19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    23. L'architecture gothique en Saintonge et en Aunis, Yves Blomme, Ă©ditions Bordessoules, (ISBN 2-903504-33-4)
    24. base mérimée
    25. « La France romane », Notre Histoire, no 146,‎ (ISSN 0761-8638)

    Articles connexes

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