ForĂȘt domaniale de la Coubre
La forĂȘt domaniale de la Coubre est un massif forestier s'Ă©tendant sur une partie de la presqu'Ăźle d'Arvert, en Charente-Maritime. Couvrant une superficie de 7 916 ha[2], c'est une des plus importantes forĂȘts du nord de la Nouvelle-Aquitaine, derriĂšre la forĂȘt de la Double et la forĂȘt d'Horte (environ 10 000 ha) mais devant la forĂȘt de MouliĂšre (6 800 ha).
ForĂȘt domaniale de la Coubre | ||||
ClairiĂšre bordĂ©e de pins maritimes dans la forĂȘt domaniale de la Coubre. | ||||
Localisation | ||||
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Position | Les Mathes, La Tremblade, Saint-Augustin, Saint-Palais-sur-Mer. | |||
CoordonnĂ©es | 45° 45âČ 00âł nord, 1° 12âČ 00âł ouest[1] | |||
Pays | France | |||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | |||
DĂ©partement | Charente-Maritime | |||
GĂ©ographie | ||||
Superficie | 7 916 ha | |||
Longueur | 25 km | |||
Largeur | 10 km | |||
Altitude · Maximale · Minimale |
64 m 2 m |
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Compléments | ||||
Statut | ForĂȘt domaniale | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Charente-Maritime
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Il s'agit avant tout d'une vaste pinĂšde prĂ©sentant, par bien des aspects, de nombreuses similitudes avec la forĂȘt des Landes situĂ©e de l'autre cĂŽtĂ© de l'estuaire de la Gironde. Faisant partie du domaine privĂ© de l'Ătat, elle est gĂ©rĂ©e par l'Office national des forĂȘts, et est classĂ©e forĂȘt littorale de protection.
Issue de l'ensemencement de dunes littorales au cours du XIXe siĂšcle, sous l'action, notamment, de MĂ©dĂ©ric de Vasselot de RĂ©gnĂ©[3], elle est un des principaux poumons verts de l'agglomĂ©ration royannaise. Pas moins de 22 kilomĂštres de circuits VTT, de 25 kilomĂštres de pistes cyclables/rollers (EuroVelo 1), de 49 kilomĂštres de pistes cavaliĂšres, de 50 kilomĂštres de sentiers de randonnĂ©e â dont le GR4 â[4] et plusieurs grandes zones de silence permettent de mieux apprĂ©hender ce vaste ensemble, plus complexe qu'il n'y paraĂźt, sa faune (cerf Ă©laphe, sanglier, chevreuil) et sa flore (pins maritimes, chĂȘnes verts, arbousiers, robiniers). Son point culminant est la butte du Gardour (64 mĂštres), d'oĂč la vue porte jusqu'Ă Royan, Ă 20 kilomĂštres de lĂ . Initialement au sud, le phare de la Coubre, le plus haut du dĂ©partement, offre depuis son sommet une vue d'ensemble du massif.
En 2006, les forĂȘts de La Tremblade, de la Coubre et de Saint-Augustin-Les Mathes sont rĂ©unies en un mĂȘme ensemble, baptisĂ© forĂȘt domaniale de la Coubre[5]. Elle couvre quatre communes : La Tremblade (et sa station balnĂ©aire de Ronce-les-Bains), Les Mathes (et sa station balnĂ©aire de La Palmyre), Saint-Augustin et une petite fraction de Saint-Palais-sur-Mer. Ainsi, le phare de la Coubre s'est retrouvĂ© au centre de ce nouvel ensemble forestier. Elle est mitoyenne d'un autre massif forestier protĂ©gĂ©, la forĂȘt des Combots d'Ansoine (qui appartient au Conservatoire du littoral[6]), ainsi que du bois de Bouffart et de la forĂȘt d'Arvert.
La forĂȘt est accessible depuis Royan, Vaux-sur-Mer, Saint-Palais-sur-Mer et La Tremblade par la D25, depuis Saint-Augustin, Les Mathes et Ătaules par la D145 et depuis Arvert depuis les D141 et D268.
Histoire
« Sur la pointe de la Coubre jusqu'à celle d'Alvert (sic), il y avoit autrefois plusieurs villages qui sont apresent couverts de sable, dont l'un découvre souvent les vestiges quand le vent change les peux ou buttes de sable ou dunes qui sont fort hautes. »
â Claude Masse, 1708 â
La forĂȘt de Salis
Lorsque le décret du « relatif à la plantation des dunes » est publié, une grande partie de la presqu'ßle d'Arvert présente un visage bien différent de celui d'aujourd'hui. De grands massifs dunaires, en constant mouvement sous l'action des vents dominants d'ouest, constituent une menace particuliÚrement redoutable pour les différentes communautés villageoises établies à proximité.
Au cours des siÚcles précédents, ces montagnes de sable dont on a dit « qu'elles marchaient en Arvert » ont considérablement modifié la géographie des environs, comblant en partie le golfe de Barbareu, véritable mer intérieure, et ensevelissant plusieurs villages, les plus connus étant Notre-Dame-de-Buze[7] et Anchoisne, dont Claude Masse a dessiné les vestiges au début du XVIIIe siÚcle[8].
Avant que les dunes ne constituent une menace, deux massifs forestiers couvraient le site occupĂ© aujourd'hui par la forĂȘt de la Coubre. Ă l'ouest, la forĂȘt de Salis, mentionnĂ©e dans plusieurs documents du XIIIe siĂšcle, Ă©tait essentiellement une vaste chĂȘnaie/pinĂšde dĂ©pendant de la seigneurie d'Arvert, oĂč quelques communautĂ©s religieuses s'Ă©taient implantĂ©es autour de La Tremblade. Au sud, la forĂȘt de Corles, qui s'Ă©tendait jusqu'Ă Saint-Pallais-de-Bren (Saint-Palais-sur-Mer), dĂ©pendait quant Ă elle de la seigneurie de Royan[9]. Toutes deux Ă©taient soumises Ă diffĂ©rents droits d'usages, donnant rĂ©guliĂšrement droit Ă des querelles, parfois des procĂšs : droit de bois-mort et mort-bois (ramassage du bois mort), droit de glandĂ©e (ramassage des glands), de panage (parcours des porcs dans les bois), de faire paĂźtre bestiaux, porcs, chĂšvres, etc[10].
Au XVIe siĂšcle, Antoine de Pons, baron d'Arvert, est ainsi en procĂšs contre les « manans et habitans de la dite baronnie d'Arvert, (âŠ) les dits habitans prĂ©tendant droit d'usage Ă bois-mort et mort-bois qui sans titre et moyens ils auroient dĂ©populĂ© et grandement ruinĂ© les forests de Salis et Bourrefart »[10].
Le fait est que cette Ă©poque coĂŻncide avec le dĂ©but d'un « petit Ăąge glaciaire » marquĂ© par des hivers souvent trĂšs rigoureux qui entraĂźne des besoins en bois de chauffe plus importants, et que certains « manans » ne se contentent pas de prĂ©lever du bois mort. Ce changement climatique fragilise Ă©galement le couvert vĂ©gĂ©tal, alors mĂȘme que les dunes se remettent en mouvement (phĂ©nomĂšne de remobilisation des sables). De nouveaux apports sableux envahissent les dunes primaires (dunes anciennes) pour former des dunes modernes, plus hautes, plus instables aussi. Certains hivers, comme celui de 1708-1709, sont si froids que les arbres dĂ©pĂ©rissent.
Lorsque le gĂ©ographe Claude Masse dessine la carte de la rĂ©gion au cours de ces annĂ©es noires, La Tremblade et Les Mathes sont aux portes d'un vĂ©ritable dĂ©sert, dĂ©signĂ© sous le nom de « dunes ou sables d'Alvert ». L'ancien golfe de Barbareu n'est plus qu'une succession de marais insalubres secouĂ© par de redoutables Ă©pidĂ©mies de cholĂ©ra et de paludisme, « marais presque toujours inondez qui se comblent insensiblement par les sables[11] ». Du grand massif forestier de Salis, ne subsistent que quelques taillis Ă©pars (forĂȘt d'Arvert) et une partie du bois de Bouffart; quant Ă la forĂȘt de Corles, rebaptisĂ©e forĂȘt de Royan, elle est insensiblement envahie par les sables.
En 1707, un Ă©dit « pour la conservation du pays et de la forĂȘt d'Arvert (âŠ) dĂ©fend Ă toutes personnes de quelques qualitĂ©s et conditions qu'elles fussent, et sous quelque prĂ©texte que ce pĂ»t ĂȘtre, de couper aucun bois verd de ladite forĂȘt et autres dont les arbres et bois prĂ©servaient le pays de l'inondation des sables de la mer, Ă peine de cent livres d'amende[12] ».
Le décret de 1810
La situation n'est guÚre meilleure sur le reste du littoral atlantique, et de l'autre cÎté de l'estuaire, la ville de Soulac est purement et simplement engloutie par les sables. En 1801, un décret « relatif à la plantation en bois des dunes des cÎtes de Gascogne » est promulgué[13]. S'il ne concerne que les départements de la Gironde et des Landes, il sert de modÚle au décret de 1810, qui prescrit de planter les dunes du pays d'Arvert, et précise : « n'entendons rien innover, par le présent décret, ce qui se pratique dans les plantations qui s'exécutent sur les dunes du département des Landes et du département de la Gironde ».
Un plan des dunes est dressĂ© par les ingĂ©nieurs des Ponts et ChaussĂ©es. ConsidĂ©rant qu'il s'agit lĂ d'une question d'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, l'Ătat se porte acquĂ©reur de certains terrains en vue de leur plantation. Les particuliers qui ne veulent cĂ©der leurs terres se voient contraints, en application de l'article 5 du dĂ©cret de 1810, de procĂ©der aux plantations Ă leurs frais (ce que feront notamment des propriĂ©taires rochelais, groupĂ©s en sociĂ©tĂ©, et qui donneront leur nom Ă une portion de forĂȘt : la forĂȘt des Rochelais[14]) ou, Ă dĂ©faut, d'en confier la responsabilitĂ© Ă l'Ătat, qui en compensation, se rĂ©serve la jouissance du terrain et du produit des coupes jusqu'Ă entier recouvrement des sommes avancĂ©es (aprĂšs quoi, les terres devant ĂȘtre restituĂ©es Ă leurs propriĂ©taires ou Ă leurs descendants[15]). Cette procĂ©dure, bien sĂ»r, Ă©tant loin de faire l'unanimitĂ© et donnant lieu Ă diverses querelles entre propriĂ©taires et reprĂ©sentants de l'administration.
La tĂąche s'annonce ardue. ConsidĂ©rant comme prioritaire la stabilisation des dunes de la pointe de la Coubre, oĂč amers et balises constituent un dispositif primordial pour les navires entrant ou sortant de l'estuaire de la Gironde, c'est dans cette rĂ©gion que dĂ©butent les travaux en 1824 (ils se poursuivront jusqu'en 1836[16]). Le sous-prĂ©fet de Marennes, Charles-Esprit Le Terme, note Ă cette Ă©poque : « pour effectuer ces semis, on couvre les graines de pin et de genĂȘt jetĂ©es sur le sable avec des herbes qui empĂȘchent Ă la fois le vent de les enlever et entretiennent sur le sol une humiditĂ© favorable Ă la germination des graines. Ces herbes sont ensuite recouvertes elles-mĂȘmes de branches de pin[17] ».
Ce procĂ©dĂ© sera repris peu ou prou dans toute la rĂ©gion au cours des dĂ©cennies suivantes, avec plus ou moins de succĂšs. En 1847, on ensemence les dunes de Mus-de-Loup, prĂšs de La Tremblade. Le gros des travaux dĂ©bute Ă partir de 1859, sous la supervision de l'administration des Eaux et ForĂȘts et du chef du service forestier, MĂ©dĂ©ric de Vasselot de RĂ©gnĂ©[18]. AprĂšs maints dĂ©mĂȘlĂ©s d'ordre juridique, ce ne sont pas moins de 2000 hectares de dunes qui sont ensemencĂ©es jusqu'en 1878. Des maisons forestiĂšres, pĂ©piniĂšres et jardins d'acclimatation sont mis en place, de mĂȘme que des chemins vicinaux et, bientĂŽt, un petit tramway, construit entre 1868 et 1910. Le pin maritime est alors, ici comme dans une grande partie du littoral du sud-ouest de la France, un vĂ©ritable « arbre d'or » qui sert Ă la confection des poteaux tĂ©lĂ©graphiques, des traverses de chemin de fer ou aux poteaux de soutĂšnement des mines de charbon. Le bois de moindre qualitĂ© sert Ă rĂ©aliser du papier. La rĂ©sine, une fois distillĂ©e, donne la tĂ©rĂ©benthine et la colophane, matiĂšres premiĂšres de nombreuses colles, peintures et solvants.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la forĂȘt sert, Ă sa maniĂšre, Ă l'effort de guerre allemand. L'occupant fait ainsi prĂ©lever des arbres robustes pour certaines de ses fortifications, comme les cĂ©lĂšbres « asperges de Rommel », disposĂ©es sur de nombreuses plages du pays. En marge de la pointe de la Coubre, des blockhaus sont Ă©rigĂ©s conformĂ©ment aux instructions de l'organisation Todt, formant une partie du « mur de l'Atlantique » que Hitler appelait de ses vĆux afin de contrer un Ă©ventuel dĂ©barquement alliĂ©. Lorsque celui-ci se produit finalement sur les cĂŽtes normandes, au mois de , les fortifications sont encore renforcĂ©es. Au mois de , alors que la plus grande partie du dĂ©partement a Ă©tĂ© libĂ©rĂ©e, des poches de rĂ©sistances sont crĂ©Ă©es sur le littoral. La forĂȘt de la Coubre (comme toute la presqu'Ăźle d'Arvert) est intĂ©grĂ©e Ă la poche de Royan (forteresse de Gironde-Nord).
Au mois d', lorsqu'est lancĂ©e l'opĂ©ration « VĂ©nĂ©rable » visant Ă libĂ©rer ce bastion, d'intenses bombardements viennent frapper la forĂȘt, oĂč, terrĂ©s dans leurs abris, se sont rĂ©fugiĂ©s les derniers combattants allemands. ConsĂ©quence des combats, pas moins de 2500 hectares de forĂȘt partent en fumĂ©e, au cours de terribles incendies qui durent plusieurs semaines. Des cratĂšres d'obus constellent la forĂȘt, parsemĂ©e de plus de 60 000 mines laissĂ©es par les Allemands[3]. En 1948, des agents des Eaux et ForĂȘts se chargent du travail de dĂ©minage. Certains y perdront la vie[19]. De nouveaux semis sont effectuĂ©s, en creusant de petits sillons grĂące Ă l'intermĂ©diaire de charrues butteuses Ă double versoir[3].
Peu Ă peu, le massif de la Coubre est reconstituĂ©. Au cours des annĂ©es d'aprĂšs-guerre, la forĂȘt est marquĂ©e par le dĂ©veloppement du tourisme de masse. Des infrastructures de loisirs sont Ă©difiĂ©es. En 1958, le CD25, actuelle D25, qui fait la jonction entre la rocade royannaise Ă Saint-Palais-sur-Mer et la rocade trembladaise entre La Tremblade et Ronce-les-Bains, traversant la forĂȘt du nord au sud est ouvert. Avec l'Ăšre du « tout automobile », on construit des parkings et des aires de pique-nique. De 1970 Ă 1979, prĂšs de 270 hectares de forĂȘt sont amputĂ©s au massif afin de dĂ©velopper des structures d'accueil comme des campings et surtout une nouvelle station balnĂ©aire : La Palmyre[20].
En 1976, un incendie de forĂȘt ravage une partie du massif, sur les communes des Mathes et de Saint-Augustin, atteignant presque les portes du zoo de la Palmyre et obligeant Ă mettre en sĂ©curitĂ©, en toute hĂąte, de nombreux animaux[21]. La rĂ©gĂ©nĂ©ration de la forĂȘt se fait en partie naturellement au cours des annĂ©es qui suivent, par germination, et artificiellement, avec notamment des graines de pins de Monterey. Au mois de , une tempĂȘte d'une ampleur rare, baptisĂ©e Martin et seulement comparable, de mĂ©moire d'homme, Ă celle de 1924, frappe la rĂ©gion de plein fouet. Des vents proche des 200 km/h ravagent des secteurs entiers de la forĂȘt, et l'Ă©quivalent de dix annĂ©es de rĂ©colte de pins maritimes est abattu en une seule fois.
En 2006, la forĂȘt de la Coubre est rĂ©unie Ă la forĂȘt de La Tremblade et Ă la forĂȘt de Saint-Augustin-Les Mathes sous le nom de forĂȘt domaniale de la Coubre[5].
GĂ©ographie
« Le rivage est bordĂ© de forĂȘts de pins maritimes dont les cimes, battues par les vents du large, prennent des formes Ă©tranges. Dans les sous-bois oĂč parvient le murmure de la mer, le sol est feutrĂ© d'aiguilles de pins sur lesquelles flamboie, au printemps, l'or des ajoncs et des genĂȘts. »
â Louis Desgraves, ConnaĂźtre la Charente-Maritime, 1991 â
Climat
La région de La Coubre bénéficie d'un climat océanique tempéré de type aquitain, marqué par un ensoleillement assez important (avec 2250 heures par an, il est comparable à celui que connaßt une partie de la cÎte méditerranéenne[22]). La pluviosité y est relativement faible, les précipitations ne dépassant guÚre les 750 à 800 millimÚtres en moyenne, mais avec de grandes disparités entre les saisons.
Les périodes de sécheresse ne sont pas rare, particuliÚrement durant les mois d'été; automne et hiver sont des saisons plus douces et humides. Le micro-climat de la presqu'ßle d'Arvert se singularise par ses affinités avec le climat méditerranéen, et permet l'émergence d'une végétation déjà méridionale[23].
Ainsi la flore se caractĂ©rise-t-elle par la prĂ©sence Ă©tonnante de lauriers-roses, eucalyptus, agaves, et mĂȘme les mimosas se mettent Ă fleurir dĂšs le mois de janvier. Aux essences dĂ©jĂ mĂ©ridionales du chĂȘne vert (ou yeuse) et du cyste, s'ajoutent une forte prĂ©sence de palmiers, figuiers, orangers et mĂȘme oliviers. Les tempĂ©ratures moyennes sont particuliĂšrement clĂ©mentes, variant de +5 °C en hiver Ă +20 °C en Ă©tĂ©. Les gelĂ©es sont rares (environ dix jours par an[23]).
Le vent, gĂ©nĂ©ralement de secteur ouest, peut souffler violemment en hiver, et occasionner d'importantes tempĂȘtes. La tempĂȘte de , ou encore celle de dĂ©cembre 1999[23], avec des rafales proches des 200 km/h, restent toutefois des exceptions. Le reste de l'annĂ©e, le vent se limite Ă un rĂ©gime de brises ocĂ©aniques, lesquelles permettent de rĂ©guler les trop fortes chaleurs en Ă©tĂ©.
Présentation
Le massif forestier de la Coubre couvre la partie occidentale de la presqu'Ăźle d'Arvert, en Charente-Maritime. Couvrant une superficie de 7916 hectares, il s'Ă©tend sur prĂšs de 25 kilomĂštres du nord au sud et 10 kilomĂštres de l'est Ă l'ouest (dans sa plus grande longueur), et s'inscrit dans un ensemble plus large (forĂȘt des Combots d'Ansoine, forĂȘt de Saint-Trojan, forĂȘt des Saumonards, forĂȘt de Domino) de prĂšs de 10 000 hectares. C'est le second massif forestier de la Charente-Maritime, derriĂšre la forĂȘt de la Double et devant la forĂȘt de la Lande. ClassĂ©e « forĂȘt littorale de protection », la forĂȘt de la Coubre est le principal poumon vert du Pays Royannais, avec la forĂȘt de Suzac (cette derniĂšre Ă©tant sensiblement moins Ă©tendue : Ă peine 350 hectares). Elle appartient au Domaine forestier de l'Ătat, est gĂ©rĂ©e par l'Office national des forĂȘts et est intĂ©grĂ©e Ă la rĂ©gion forestiĂšre nationale « Dunes d'entre Loire et Gironde »[23].
En 2006, la forĂȘt de la Coubre fusionne avec la forĂȘt domaniale de Saint-Augustin-Les-Mathes[5]. Elle couvre depuis lors quatre communes : La Tremblade, Les Mathes, Saint-Augustin et Saint-Palais-sur-Mer â cinq avec Arvert si l'on prend en compte une partie non domaniale (fraction du bois de Bouffard Ă l'ouest de DirĂ©e). Ce vaste ensemble, que borde l'ocĂ©an Atlantique (Ă l'ouest), le pertuis de Maumusson (au nord-ouest), la baie de Bonne Anse (au sud-ouest) et l'estuaire de la Gironde (au sud), est essentiellement une pinĂšde, oĂč l'essence dominante est le pin maritime (pinus pinaster), avec quelques taillis de pins parasols (pinus pinea) et de pins d'Alep (pinus halepensis), comme dans la forĂȘt des Landes de Gascogne voisine.
Ces essences, que l'on trouve Ă l'Ă©tat naturel dans la rĂ©gion depuis toujours, ont Ă©tĂ© choisies lors des campagnes d'ensemencement du XIXe siĂšcle pour leur capacitĂ© d'adaptation Ă des sols pauvres et acides, aux embruns salĂ©s et Ă un climat marquĂ© par un dĂ©ficit hydrique (sĂ©cheresses) en pĂ©riode estivale. Elles sont accompagnĂ©es de chĂȘnes verts ou « yeuses » (quercus ilex), autre espĂšce indigĂšne, parfois par des espĂšces mĂ©ditĂ©rannĂ©ennes (arbousiers, micocouliers, robiniers) ou exotiques (ailanthe, espĂšce parfois « envahissante », fĂ©vier d'AmĂ©rique, oranger des osages), plus souvent par des chĂȘnes caducifoliĂ©s (chĂȘne pubescent, chĂȘne tauzin, chĂȘne pĂ©donculĂ©) ou, dans certaines zones humides (lĂšdes, marais) par des espĂšces hygrophiles (frĂȘne, tremble, saule, peuplier, Ă©rable[23]).
La forĂȘt reste un milieu naturel particuliĂšrement fragile, soumis aux agressions de l'homme et de la nature (Ă©rosion lors des fortes tempĂȘtes, effet abrasif des grains de sable sur la vĂ©gĂ©tation, incendies, etc.). Des tranchĂ©es pare-feu ont Ă©tĂ© mises en place dans une grande partie de la forĂȘt Ă partir de 1870, afin d'Ă©viter au maximum la propagation des incendies. Elles forment un maillage rĂ©gulier, composĂ© de lignes perpendiculaires au rivage (tous les 200 mĂštres) et de lignes perpendiculaires (espacĂ©es tous les 500 mĂštres).
Les jeunes plans de pin maritime sont parfois endommagĂ©s par la faune locale (lapins, sangliers), sans compter sur la chenille processionnaire et les scolytes, vĂ©ritables « flĂ©aux »[23]. La forĂȘt de la Coubre abrite une forte proportion de cerfs Ă©laphes et de chevreuils. Lâentomofaune est Ă©galement trĂšs riche : agrions Ă©lĂ©gants, anax empereurs, lestes sauvages, plusieurs espĂšces de libellules (prĂšs des points dâeau), de papillons et de cigales (cigales grises, cigales rouges, cigales de lâorne), etc. Au sud, la baie de Bonne Anse est un site ornithologique de premier plan, frĂ©quentĂ© par une avifaune variĂ©e : aigrette garzette, milan noir, sterne caugek, hibou des marais, gorge-bleue Ă miroir, etc.
Des Ă©cosystĂšmes particuliers subsistent Ă©galement dans certaines parties de la forĂȘt. Ainsi du Barrachois (« Barre Ă choir »), ancienne lagune oĂč les navires venaient se rĂ©fugier par gros temps, aujourd'hui isolĂ©e au milieu des terres mais qui a gardĂ© son profil de zone humide, oĂč prospĂšrent les aulnes; de l'aulnaie du Monard, dans le secteur de La Tremblade, forĂȘt alluviale rĂ©siduelle de 32 hectares oĂč croissent, au printemps, de nombreuses plantes Ă fleur (iris des marais, menthe aquatique, etc.) et des lianes (lierre, clĂ©matite) qui confĂšrent au lieu un aspect Ă©trangement dĂ©paysant; ou encore du marais du Galon d'or, prĂšs de Ronce-les-Bains, petit sanctuaire mĂ©connu de 44 hectares entre pertuis de Maumusson et pinĂšde, oĂč prĂ©dominent roseliĂšres, prairies Ă spartine et fourrĂ©s des prĂ©s salĂ©s.
Outre le fait qu'elle reprĂ©sente un atout Ă©conomique non nĂ©gligeable, avec l'exploitation du bois (le gemmage n'est plus pratiquĂ© depuis les annĂ©es 1960), la forĂȘt est un Ă©lĂ©ment majeur du paysage touristique et comporte Ă ce titre de nombreux sentiers pĂ©destres balisĂ©s, facilitant la promenade et l'orientation. Parmi ceux-ci, le sentier des quatre fontaines et celui de la tour du gardour peuvent ĂȘtre arpentĂ©s en environ une heure. Le sentier de la chapelle tire son nom de la chapelle Notre-Dame-de-Buze, un Ă©difice englouti par l'avancĂ©e des dunes au XVIIe siĂšcle.
La forĂȘt est parcourue par une piste cyclable sur une vingtaine de kilomĂštres entre Saint-Palais-sur-Mer, La Palmyre et Ronce-les-Bains. Empruntant en partie le tracĂ© de l'ancien tramway forestier, elle est un des tronçons de la « VĂ©lodyssĂ©e », partie de la vĂ©loroute europĂ©enne EuroVelo 1 qui relie le Cap Nord (NorvĂšge) Ă Sagres (Portugal) sur plus de 8000 kilomĂštres. La forĂȘt compte Ă©galement sur plusieurs itinĂ©raires spĂ©cifiques balisĂ©s pour les VTTistes, sans oublier les pistes cavaliĂšres dotĂ©es de structures Ă©questres qui sont mises Ă disposition par l'Office national des forĂȘts.
La forĂȘt de la Coubre est Ă©galement une forĂȘt littorale, bordant tout Ă la fois l'ocĂ©an Atlantique, l'estuaire de la Gironde et le pertuis de Maumusson. On passe donc facilement de l'ombre des pins aux plages, qu'elles soient intra-urbaines (Ă La Palmyre, Ă Ronce-les-Bains, voire, dans une moindre mesure, Ă La Grande-CĂŽte) ou au contraire, Ă l'Ă©cart de l'agitation (cĂŽte sauvage), avec cependant de grandes disparitĂ©s d'un secteur Ă l'autre. On passe ainsi facilement d'une plage familiale Ă une plage plus « sportive » (la cĂŽte sauvage comptant plusieurs spots de surf rĂ©putĂ©s pour leurs puissants rouleaux), naturiste, voire, parfois, un peu « coquine ».
Le tourisme balnéaire, s'il n'a pas réussi à véritablement entamer un espace naturel remarquable à plus d'un titre, a cependant conquis certaines parties du massif. La station balnéaire de Ronce-les-Bains, de taille relativement modeste il est vrai, a vu le jour en 1860[24], profitant de la vogue des bains de mer et des vertus curatives des émanations des pins, notamment pour les maladies respiratoires. Au début des années 1920, l'implantation d'une nouvelle station est envisagée à proximité de l'anse du Galon d'or. Ce projet de « Galon-d'or-les-Pins », qui devait intégrer villas, hippodrome, casino, église et marché couvert ne verra finalement jamais le jour, et sera enterré avec le début de la Seconde Guerre mondiale, en 1939[25].
La petite station familiale du Clapet devient une vĂ©ritable petite citĂ© moderne Ă partir de 1962, annĂ©e oĂč 270 hectares de forĂȘt domaniale sont cĂ©dĂ©s Ă la commune des Mathes pour y implanter ces nouvelles infrastructures, sous le nom de La Palmyre. ClassĂ©e commune touristique, elle compte aujourd'hui de nombreux lotissements, le plus grand zoo privĂ© d'Europe, un parc d'attraction (Luna Park) et deux clubs de vacances (Club Med et Belambra). Enfin, Ă la limite de la forĂȘt de la Coubre et de la forĂȘt des Combots d'Ansoine, La Grande-CĂŽte (commune de Saint-Palais-sur-Mer) est un petit complexe touristique comptant boutiques, lotissements, restaurants et campings. Sa plage, un peu plus abritĂ©e que celles de la cĂŽte sauvage, n'en demeure pas moins un spot de surf prisĂ©.
La D25 permet de relier toutes ces stations, depuis Royan jusqu'Ă La Tremblade. Onze aires de stationnement (3210 places au total[20]) ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©es Ă intervalles rĂ©guliers tout le long du parcours. La D141 et la D145 permettent de rejoindre la forĂȘt depuis Saint-Augustin, Les Mathes ou Ătaules.
La forĂȘt de la Coubre compte sur un patrimoine bĂąti hĂ©tĂ©roclite composĂ© tout autant d'Ă©lĂ©ments liĂ©s Ă la navigation en mer que de maisons forestiĂšres ou encore de vestiges du cĂ©lĂšbre « mur de l'Atlantique ».
Monument emblĂ©matique de ce vaste ensemble, le phare de la Coubre est situĂ© sur la pointe du mĂȘme nom, Ă proximitĂ© de Bonne Anse. Construit Ă partir de 1904 afin de remplacer un prĂ©cĂ©dent Ă©difice rongĂ© par la mer (et qui finira par s'Ă©crouler en 1907), il toise toute la rĂ©gion du haut de ses 64 mĂštres, qui en font le plus haut phare du dĂ©partement et un des plus puissants de la cĂŽte atlantique (sa portĂ©e est de 28 milles marins[26]). Du haut de la plate-forme sommitale, la vue porte Ă prĂšs de 50 kilomĂštres Ă la ronde[27] : Royan, Marennes, l'Ăźle d'OlĂ©ron, le phare de Cordouan, les cĂŽtes du MĂ©doc et les prĂ©mices de la cĂŽte d'Argent peuvent ĂȘtre aperçus sans difficultĂ© par temps clair.
Elle permet surtout de mieux comprendre le milieu forestier, avec les puissantes dunes « vives », hautes et abruptes, souvent bien menaçantes pour les arbres proches qu'elles continuent « d'avaler » au grĂ© des tempĂȘtes, les quelque 10 000 hectares de pinĂšdes et les marais de Saint-Augustin, d'Arvert, des Mathes et du BrĂ©jat tout proches, mais aussi le phĂ©nomĂšne d'Ă©rosion qui fait inexorablement reculer la cĂŽte sauvage, engloutissant au passage une partie de la forĂȘt. Ainsi, entre 1887 et 2006, ce ne sont pas moins de 500 hectares de pinĂšde qui ont Ă©tĂ© engloutis par les assauts furieux de l'ocĂ©an[28].
Tout prĂšs de lĂ , un ancien sĂ©maphore, rattrapĂ© par la mer, a Ă©tĂ© dĂ©truit prĂ©ventivement en 2003; un autre, le sĂ©maphore de la Coubre, haut de 36 mĂštres, n'est plus en activitĂ© depuis 1998. Les environs recellent encore de nombreux blockhaus, Ă©lĂ©ments mĂ©connus du patrimoine rĂ©gional, qui tĂ©moignent du caractĂšre stratĂ©gique du lieu pendant la Seconde Guerre mondiale. Enfin, la forĂȘt compte sur de nombreuses maisons forestiĂšres, beaucoup tombant en ruine ou en attente de reconversion, quand d'autres ont purement et simplement Ă©tĂ© soit dĂ©truites (MF de Bonne Anse), soit rattrapĂ©es par l'Ă©rosion marine (MF du RoĂźtre des Bassets, MF de La Grande Courbe). Parmi celles qui subsistent figurent celles de La Palmyre, de la Passe Blanche, de NĂ©grevaux, des ClĂŽnes ou des Roseaux. La maison forestiĂšre de la Bouverie (sur laquelle a Ă©tĂ© apposĂ©e, assez curieusement, la plaque de la MF de La Grande Courbe) Ă©tait au centre d'un petit domaine (maison des bouviers, Ă©table, atelier d'injection, etc.).
Enfin, il est Ă noter qu'une Ă©cole Ă©lĂ©mentaire destinĂ©e aux enfants du personnel forestier a Ă©tĂ© en activitĂ© de 1881 Ă 1963[29]. Autres Ă©lĂ©ments du patrimoine forestier, les tours d'observation des Brisquettes et de la Tour du Gardour (point culminant de la forĂȘt et du Pays Royannais) servent Ă prĂ©venir les dĂ©parts de feu.
Toponymie
Lâorigine du nom de La Coubre demeure obscure. Selon Pierre JĂŽnain, auteur dâun « dictionnaire du patois saintongeais » (1869) et Georges Musset, auteur dâun « glossaire des patois et des parlers de lâAunis et de la Saintonge », il serait une simple dĂ©formation du nom « Courbe », qui dĂ©signe dans la rĂ©gion des sables mous, oĂč lâon sâenlise (sables mouvants).
Une maison forestiĂšre, aujourdâhui disparue du fait de lâĂ©rosion marine, portait justement le nom de La Grande Courbe, mais il semble quâil se soit agi dâune coĂŻncidence, et que cela ait Ă©tĂ© une rĂ©fĂ©rence Ă la courbe formĂ©e par le chemin de fer du tramway forestier, qui prenait effectivement cette forme Ă cet endroit. Une autre explication donnĂ©e au toponyme La Coubre serait une transposition en français de lâespagnol « Cobre », qui signifie cuivre. De fait, un banc de sable, au large de la pointe de la Coubre, portait bien le nom de « La Cuivre », et il est fait mention sur plusieurs cartes du XVIe siĂšcle dâun lieu-dit « Lacobre ». Cette hypothĂšse reposerait sur la couleur du sable de la cĂŽte sauvage, sable dit rubĂ©fiĂ© qui prend une teinte cuivrĂ©e sous lâaction des oxydes de fer[30].
Le lieu-dit « Le Requin » n'aurait en rĂ©alitĂ© aucun rapport avec cet animal (mĂȘme si certaines espĂšces de requins sont bien prĂ©sentes sur ces cĂŽtes), mais dĂ©riverait du saintongeais « renquiĂŽ », signifiant recoin, en l'occurrence, recoin du marais de BrĂ©jat[30]. Le bois des Ătains serait en rĂ©alitĂ©, Ă l'origine, le bois des Estangs, le comblement des marais par les sables ayant donnĂ© naissance Ă de nombreux Ă©tangs dans ce secteur. « Le roĂźtre des Bassets » fait rĂ©fĂ©rence Ă une pente raide (roĂźtre en ancien français) et aux basses mers (bassĂ©es)[5]. « Les clĂŽnes » dĂ©signent, en saintongeais, une clairiĂšre. La pointe Espagnole doit son nom au naufrage de la goelette espagnole Antonio-Carmen en 1823, qui ne laissa qu'une survivante, la femme du capitaine. La dune de l'Aquitaine fait rĂ©fĂ©rence Ă l'Ă©chouage le 25 dĂ©cembre 1933 du cargot "l'Aquitaine", dont l'Ă©pave demeura visible sur place durant de nombreuses annĂ©es, peu Ă peu rongĂ©e par la mer.
La forĂȘt est divisĂ©e en neuf cantons (sans compter sur les parcelles de l'ancienne forĂȘt de Saint-Augustin-Les Mathes) :
- Canton de la Chapelle (Notre-Dame-de-Buze)
- Canton de Bonne Anse
- Canton des Brisquettes
- Canton de Bréjat (Le Bréjat était autrefois une petite baie servant d'exutoire au golfe de Barbareu)
- Canton de la Bouverie (La Bouverie Ă©tait Ă l'origine une maison de bouvier)
- Canton de la Passe-blanche
- Canton du Gardour
- Canton de la pointe espagnole (référence au naufrage d'un navire espagnol en 1823)
- Canton de Négrevaux (NÚgre Vaux = Les vallées noires, probable référence à la couleur des arbres à cet endroit[30])
LĂ©gendes
La forĂȘt est rĂ©putĂ©e ĂȘtre hantĂ©e par un animal mythique : la ganipote (dite aussi bĂȘte nĂšgre ou male bĂȘte), sorte de loup-garou caractĂ©ristique des lĂ©gendes saintongeaises. La toponymie de plusieurs lieux proches de la forĂȘt tĂ©moigne de cette prĂ©sence supposĂ©e : avenue de la Ganipote Ă Saint-Palais-sur-Mer (Ă l'orĂ©e de la forĂȘt) ou encore avenue de la bĂȘte nĂšgre aux Mathes.
Notes et références
Notes
Références
- Coordonnées prises sous Géoportail
- ZNIEFF 540004571 - ForĂȘt de la Coubre
- G.M. Simon, ForĂȘts et dunes de la cĂŽte charentaise
- Communauté d'agglomération Royan-Atlantique - ScoT - Rapport de présentation
- Guy EstĂšve, Historique du boisement du massif de La Coubre, Histoire presque naturelle de la presqu'Ăźle d'Arvert, p. 3
- ForĂȘt des Combots d'Ansoine, site du Conservatoire du littoral
- Notre-Dame de Buze
- Guy EstĂšve, Historique du boisement du massif de La Coubre, Histoire presque naturelle de la presqu'Ăźle d'Arvert, p. 14
- Guy EstĂšve, Historique du boisement du massif de La Coubre, Histoire presque naturelle de la presqu'Ăźle d'Arvert, p. 8
- Guy EstĂšve, Historique du boisement du massif de La Coubre, Histoire presque naturelle de la presqu'Ăźle d'Arvert, p. 33
- Guy EstĂšve, Historique du boisement du massif de La Coubre, Histoire presque naturelle de la presqu'Ăźle d'Arvert, p. 12
- Guy EstĂšve, Historique du boisement du massif de La Coubre, Histoire presque naturelle de la presqu'Ăźle d'Arvert, p. 35
- H. CavaillÚs, La transformation des Landes de Gascogne et leur situation actuelle, in Persée
- Guy EstĂšve, Historique du boisement du massif de La Coubre, Histoire presque naturelle de la presqu'Ăźle d'Arvert, p. 67
- Guy EstĂšve, Historique du boisement du massif de La Coubre, Histoire presque naturelle de la presqu'Ăźle d'Arvert, p. 36
- Guy EstĂšve, Historique du boisement du massif de La Coubre, Histoire presque naturelle de la presqu'Ăźle d'Arvert, p. 55
- Guy EstĂšve, Historique du boisement du massif de La Coubre, Histoire presque naturelle de la presqu'Ăźle d'Arvert, p. 54
- Guy EstĂšve, Historique du boisement du massif de La Coubre, Histoire presque naturelle de la presqu'Ăźle d'Arvert, p. 99
- Guy EstĂšve, Historique du boisement du massif de La Coubre, Histoire presque naturelle de la presqu'Ăźle d'Arvert, p. 123
- Guy EstĂšve, Historique du boisement du massif de La Coubre, Histoire presque naturelle de la presqu'Ăźle d'Arvert, p. 130
- Jean-Louis Neveu, ForĂȘts charentaises, Ă©ditions Le CroĂźt vif p. 354
- Préfecture de Charente-Maritime : Météo France
- Directive rĂ©gionale d'amĂ©nagement - ForĂȘts dunaires atlantiques
- Ronce-les-Bains, inventaire du patrimoine, Musée du patrimoine du Pays Royannais
- Guy EstĂšve, Historique du boisement du massif de La Coubre, Histoire presque naturelle de la presqu'Ăźle d'Arvert, p. 72
- Le phare de la Coubre, site Phares de France
- Le phare de La Coubre : un balcon exceptionnel sur la mer, article de Pierre Sauvey paru dans La dĂ©pĂȘche du Midi, 5 juillet 2012
- Guy EstĂšve, Historique du boisement du massif de La Coubre, Histoire presque naturelle de la presqu'Ăźle d'Arvert, p. 128
- Guy EstĂšve, Historique du boisement du massif de La Coubre, Histoire presque naturelle de la presqu'Ăźle d'Arvert, p. 116
- Guy EstĂšve, Historique du boisement du massif de La Coubre, Histoire presque naturelle de la presqu'Ăźle d'Arvert, p. 6
Pour approfondir
Bibliographie
- Ouvrage collectif sous la direction de Jean Louis Neveu, ForĂȘts charentaises, Le CroĂźt vif, 2001, 510 pages.
- Guy EstĂšve, Historique du boisement du massif de La Coubre, histoire presque naturelle de la presqu'Ăźle d'Arvert, 150 pages.