AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Saint-Yrieix-sur-Charente

Saint-Yrieix-sur-Charente (prononcer [sɛ̃tiʁ'jɛks‿syÊâ€żÊƒarɑ̃ːt]) est une commune du Sud-Ouest de la France, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Charente (rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine).

Saint-Yrieix-sur-Charente
Saint-Yrieix-sur-Charente
L'hĂŽtel de ville.
Blason de Saint-Yrieix-sur-Charente
Blason
Saint-Yrieix-sur-Charente
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente
Arrondissement AngoulĂȘme
IntercommunalitĂ© GrandAngoulĂȘme
Maire
Mandat
Jean-Jacques Fournié
2020-2026
Code postal 16710
Code commune 16358
DĂ©mographie
Gentilé Arédiens, Arédiennes
Population
municipale
7 499 hab. (2020 en augmentation de 4,01 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 512 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 40â€Č 33″ nord, 0° 07â€Č 41″ est
Altitude Min. 27 m
Max. 102 m
Superficie 14,65 km2
UnitĂ© urbaine AngoulĂȘme
(banlieue)
Aire d'attraction AngoulĂȘme
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Gond-Pontouvre
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Yrieix-sur-Charente
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Yrieix-sur-Charente
GĂ©olocalisation sur la carte : Charente
Voir sur la carte topographique de la Charente
Saint-Yrieix-sur-Charente
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Saint-Yrieix-sur-Charente
Liens
Site web saintyrieixsurcharente.fr

    Elle est situĂ©e au nord-ouest d'AngoulĂȘme et fait partie de son agglomĂ©ration.

    Ses habitants sont les Arédiens et les Arédiennes[1].

    GĂ©ographie

    Localisation et accĂšs

    Saint-Yrieix est situĂ©e Ă  km au nord-ouest d'AngoulĂȘme.

    L'ancienne route d'AngoulĂȘme Ă  La Rochelle, D 939 allant vers Rouillac et Saint-Jean-d'AngĂ©ly traverse la commune sur toute sa longueur, du sud-est au nord-ouest.

    La commune est traversĂ©e transversalement par la route nationale 10 de Paris Ă  l'Espagne, dĂ©viation d'AngoulĂȘme depuis 1972[2], et y possĂšde un Ă©changeur aux Planes avec la route nationale 141, route d'AngoulĂȘme Ă  Saintes qui passe au sud de la commune, et un autre Ă©changeur Ă  Roffit avec la future dĂ©viation de la N 141, route Centre-Europe Atlantique, ouverte en 2003 et qui sera prolongĂ©e Ă  l'ouest lors de la construction du TGV Sud-Atlantique qui passera Ă  l'ouest de la commune[3] - [4].

    La commune est aussi traversée par la D 57 et la D 103, qui relient le Gond-Pontouvre à Fléac et fait office d'une rocade ouest secondaire de l'agglomération[Note 1]

    Saint-Yrieix est desservie par les transports en commun d'AngoulĂȘme, lignes no 3, 9, 24 et 30.

    Hameaux et lieux-dits

    Portail charentais aux Mesniers.

    Le vieux bourg de Saint-Yrieix est situé à Vénat, dans la vallée de la Charente. Village important au pied de la cÎte, elle regroupe l'église et l'ancienne mairie demeurée école.

    Saint-Yrieix compte aussi de nombreux hameaux regroupant des fermes, principalement situĂ©s dans la vallĂ©e. On peut citer les Mesniers, les Poissons, le Mas (en amont d'AngoulĂȘme), les Planes (en aval). Sur les hauteurs, Ă  l'intĂ©rieur du grand mĂ©andre que forme la Charente, on peut citer les Rochers, l'Épineuil et Bardines, maintenant englobĂ©s dans l'agglomĂ©ration angoumoisine. La Croix Maillot est le carrefour des routes de Saintes et de Saint-Jean-d'AngĂ©ly[3].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-Yrieix-sur-Charente
    Vindelle Balzac
    Fléac Saint-Yrieix-sur-Charente Gond-Pontouvre
    AngoulĂȘme

    GĂ©ologie et relief

    GĂ©ologiquement la commune appartient au Bassin aquitain, comme les trois quarts ouest du dĂ©partement de la Charente. Le terrain est principalement du calcaire jurassique (Portlandien), qui occupe tout le centre de la commune. Le CrĂ©tacĂ© (CĂ©nomanien) couvre la limite orientale, Ă  l'est de l'Épineuil, Chez Dary et Saint-Georges. La vallĂ©e de la Charente est occupĂ©e par des alluvions anciennes et rĂ©centes, ce qui a donnĂ© une terre riche pour l'agriculture et quelques sabliĂšres[5] - [6] - [7].

    La Petite Prairie, vue vers l'amont.

    La commune est situĂ©e sur un plateau formant une presqu'Ăźle Ă  l'intĂ©rieur d'un grand mĂ©andre de la Charente, qui passe Ă  la fois Ă  l'est et correspondant Ă  la partie amont d'AngoulĂȘme, et au sud-ouest qui correspond Ă  la partie aval. Le point culminant de la commune est situĂ© au nord-ouest, au sommet de l'isthme et la route de Saint-Jean-d'AngĂ©ly, au chĂąteau d'eau de VillesĂšche (102 m).

    Le nord et l'est de la commune sont occupĂ©s par la vaste vallĂ©e de la Charente et qui s'appelle la plaine de Venat, et correspond Ă  une rive convexe du mĂ©andre de la Charente oĂč le relief s'abaisse lentement vers Roffit et Saint-Cybard. Le sud de la commune est aussi occupĂ© par la vallĂ©e de la Charente, dans la section dite des Planes. C'est lĂ  que se trouve le point le plus bas de la commune, non loin de l'Ă©cluse de TouĂ©rat (27 m). Au nord de la commune, la rive convexe se transforme en rive concave du mĂ©andre de Balzac, et la berge s'Ă©lĂšve progressivement entre la Petite Prairie et la Pouyade, et devient un talus escarpĂ© de 60 m de haut au pied de l'isthme[3].

    RĂ©seau hydrographique

    La commune est situĂ©e dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[8]. Elle est drainĂ©e par la Charente, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 14 km de longueur totale[9] - [Carte 1].

    La Charente limite la commune aussi bien au nord (amont d'AngoulĂȘme) qu'au sud (aval). La partie haute de la commune, occupĂ©e par le calcaire, est sĂšche. Quelques fontaines bordent le flanc nord du plateau, en particulier la fontaine des Pots, la fontaine du PrĂ© du Peu, la Grange Ă  l'AbbĂ©, ainsi qu'Ă  VĂ©nat. La plaine de VĂ©nat est parcourue par de nombreux fossĂ©s de drainage, entre VĂ©nat, les Mesniers, et l'Ă©tang de Roffit.

    Les anciennes sabliÚres de la Grande Prairie ont donné lieu à un vaste plan d'eau de 26 hectares, le plan d'eau de la Grande Prairie, et sur lequel sont pratiquées diverses activités nautiques.

    Cette partie basse est parfois inondée lors de crues du fleuve au printemps, ce qui fertilise la terre.

    • Le plan d'eau
      Le plan d'eau
    • Carte en couleur prĂ©sentant le rĂ©seau hydrographique de la commune
      RĂ©seaux hydrographique et routier de Saint-Yrieix-sur-Charente

    Gestion des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin Charente[10]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [11].

    Climat

    Comme dans les trois quarts sud et ouest du dĂ©partement, le climat est ocĂ©anique aquitain, et semblable Ă  celui de la ville de Cognac oĂč est situĂ©e la station mĂ©tĂ©orologique dĂ©partementale.

    Données climatiques
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2 2,8 3,8 6,2 9,4 12,4 14,4 14 12,1 8,9 4,7 2,6 7,8
    Température moyenne (°C) 5,4 6,7 8,5 11,1 14,4 17,8 20,2 19,7 17,6 13,7 8,6 5,9 12,5
    Température maximale moyenne (°C) 8,7 10,5 13,1 15,9 19,5 23,1 26,1 25,4 23,1 18,5 12,4 9,2 17,7
    Ensoleillement (h) 80 103,9 153,3 184,5 204,9 239,6 276,4 248,3 199,4 159 96,8 78,8 2 024,9
    Précipitations (mm) 80,4 67,3 65,9 68,3 71,6 46,6 45,1 50,2 59,2 68,6 79,8 80 783,6
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Cognac de 1961 à 1990[12].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Yrieix-sur-Charente est une commune urbaine[Note 2] - [13]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[14] - [15]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine d'AngoulĂȘme, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 18 communes[16] et 109 055 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'AngoulĂȘme, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (48 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (37,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (42,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (24,3 %), forĂȘts (19 %), prairies (6,3 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (5,1 %), eaux continentales[Note 4] (2,2 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (0,4 %), terres arables (0,2 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Yrieix-sur-Charente est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[22]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[23].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) Saintes-Cognac-AngoulĂȘme, regroupant 46 communes concernĂ©es par un risque de dĂ©bordement du fleuve Charente (34 en Charente et 12 en Charente-Maritime), un des 18 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[24]. Les Ă©vĂ©nements antĂ©rieurs Ă  2014 les plus significatifs sont les crues de l'hiver 1779, de 1842, de 1859, du du , du , de mars-avril 1962, du et du . Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[25]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999 et 2021[26] - [22].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Yrieix-sur-Charente.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 99,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,4 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 286 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 3 286 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 81 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[28].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1995, 2003, 2005, 2009, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[22].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une ou des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[29].

    Toponymie

    Le nom est attesté sous la forme ancienne Sanctus Aredius vers 1300[30].

    L'origine du nom de Saint-Yrieix est saint ArĂšde, abbĂ© du VIe siĂšcle qui fonda diverses localitĂ©s du mĂȘme nom en particulier dans le Limousin[31] - [32] - [Note 5].

    Pendant la Révolution française, la commune de Saint-Yrieix s'est appelée provisoirement Yrieix ou Yrier[33].

    Au dĂ©but du XXe siĂšcle, VĂ©nat s'Ă©crivait encore Vesnat[34], notĂ© le Grand Venat et le Petit Venat sur la carte d'État-Major (XIXe siĂšcle), mais inexistant sur la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle). Saint-Yrieix n'Ă©tait pas mentionnĂ© sur ces cartes[35], bien que la commune ait Ă©tĂ© crĂ©Ă©e Saint-Yrieix en 1793. Le nom actuel de Saint-Yrieix-sur-Charente lui a Ă©tĂ© donnĂ© en 1922[36].

    Prononciation

    Le x final de « Saint-Yrieix » Ă©tait traditionnellement muet[37], comme pour son homonyme Saint-Yrieix-la-Perche. Mais avec l'arrivĂ©e importante de nouveaux habitants au XXe siĂšcle, une prononciation sonore de ce x s'est rĂ©pandue Ă  partir des annĂ©es 1960 et est dĂ©sormais majoritaire.

    Histoire

    Bac sur la Charente en 1866 à Roffit. Au fond, la Grange à l'Abbé.

    L'AntiquitĂ© a laissĂ© de nombreux vestiges dans la commune. À VĂ©nat, on a dĂ©couvert un important dĂ©pĂŽt de la fin du Bronze final (VIIIe siĂšcle av. J.-C.). Aux Planes, des sĂ©pultures du NĂ©olithique et protohistoriques ont Ă©tĂ© vues. La tombe des Planes et son mobilier champenois-bourguignon est la tombe d'une des premiĂšres femmes celtes arrivĂ©es dans la rĂ©gion, au Ve siĂšcle av. J.-C.. Des traces d'habitat des Ă©poques romaines et carolingiennes ont aussi Ă©tĂ© trouvĂ©es[38].

    L'histoire de la commune est souvent liĂ©e Ă  l'ancienne abbaye de Saint-Cybard Ă  AngoulĂȘme, toute proche et dont elle dĂ©pendait. Son origine provient d'un ancien oratoire Saint-Yrieix situĂ© prĂšs de cette abbaye, sur la rive droite de la Charente oĂč se situe l'actuel quartier de Saint-Cybard[34] - [39].

    Sous l'Ancien RĂ©gime, la Grange-Ă -l'AbbĂ©, dont on peut voir encore le magnifique pigeonnier, Ă©tait l'ancienne grange dĂźmiĂšre gĂ©rĂ©e par quelques moines de l'abbaye oĂč l'abbĂ© de Saint-Cybard, qui Ă©tait le seigneur de Saint-Yrieix, percevait le produit de la dĂźme[34].

    En 1747, les Cordeliers d'AngoulĂȘme ont construit une chapelle Ă  Chantoiseau, prĂšs de VĂ©nat, sur un domaine qu'ils possĂ©daient. Celui-ci a Ă©tĂ© dilapidĂ© Ă  la RĂ©volution et remplacĂ© par une ferme, mais le clocher-arcade de la chapelle a Ă©tĂ© remontĂ© au-dessus de la maison d'habitation.

    Il n'y a pas de véritable bourg à Saint-Yrieix. La mairie était située à Vénat, et une église y a été construite en 1848 grùce à une souscription de ses fidÚles.

    Le chĂąteau de la Pouyade a Ă©tĂ© construit en 1870 sur une ancienne maison noble. Il appartenait au dĂ©but du XXe siĂšcle Ă  un riche nĂ©gociant bordelais. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il a Ă©tĂ© occupĂ© par les Allemands. À la fin de la guerre il a Ă©tĂ© confisquĂ© et vendu Ă  la communautĂ© des « SƓurs apostoliques du Bon Pasteur Â», dont les bĂątiments de la rue de Paris Ă  AngoulĂȘme avaient Ă©tĂ© dĂ©truits par les bombardements. En 1990, l'institution cessa son activitĂ© et le chĂąteau fut transformĂ© en rĂ©sidence hĂŽteliĂšre et centre de sĂ©minaires[40].

    Pendant la premiĂšre moitiĂ© du XXe siĂšcle, la commune Ă©tait desservie par la petite ligne ferroviaire d'intĂ©rĂȘt local Ă  voie mĂ©trique des Chemins de fer dĂ©partementaux, la ligne d'AngoulĂȘme Ă  Matha, appelĂ©e le Petit Rouillac. La station Ă©tait prĂšs du bourg de VĂ©nat[34]. Le tracĂ© de cette ancienne ligne a Ă©tĂ© en grande partie repris par le rĂ©seau routier dans les annĂ©es 1980.

    En 1963, la mairie a été transférée aux Rochers[36].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1848 ? Pierre-Jean-Baptiste Guénard[40]
    Les données manquantes sont à compléter.
    ? 1974 André Dagnias
    1974 juin 1995 Jean Gesson[41] Centre droit MaraĂźcher
    juin 1995 juin 2020 Denis Dolimont PS[42] puis DVG Professeur de technologie
    Vice-prĂ©sident du Grand AngoulĂȘme (2017 → 2020)
    juin 2020 En cours Jean-Jacques FourniĂ© PS Conseiller dĂ©lĂ©guĂ© du Grand AngoulĂȘme

    DĂ©mographie

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[44].

    En 2020, la commune comptait 7 499 habitants[Note 6], en augmentation de 4,01 % par rapport Ă  2014 (Charente : −0,6 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    597698678776812804878841878
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    9169379189231 1781 3161 5001 4711 577
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 7051 8171 8271 8732 0182 2062 7492 9073 078
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
    3 5314 0355 3176 4366 3736 7506 8676 9787 210
    2019 2020 - - - - - - -
    7 3817 499-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee Ă  partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  30,4 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 32,1 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 32,3 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 3 436 hommes pour 3 891 femmes, soit un taux de 53,1 % de femmes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,59 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[46]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,0
    90 ou +
    1,8
    8,3
    75-89 ans
    10,2
    21,2
    60-74 ans
    21,7
    19,7
    45-59 ans
    20,6
    17,8
    30-44 ans
    16,7
    14,5
    15-29 ans
    12,7
    17,5
    0-14 ans
    16,4
    Pyramide des ùges du département de la Charente en 2018 en pourcentage[47]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1
    90 ou +
    2,5
    8,9
    75-89 ans
    11,8
    20
    60-74 ans
    20,3
    21
    45-59 ans
    20,8
    16,9
    30-44 ans
    16,2
    15,6
    15-29 ans
    13,7
    16,6
    0-14 ans
    14,7

    Économie

    Agriculture

    La fertilitĂ© de la plaine de VĂ©nat et des Planes a toujours Ă©tĂ© propice Ă  une importante agriculture maraĂźchĂšre alimentant les marchĂ©s d'AngoulĂȘme.

    La viticulture continue à occuper une petite partie de l'activité agricole. La commune est classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrÎlée du cognac[48].

    Industries

    Contrairement Ă  d'autres villes de l'agglomĂ©ration d'AngoulĂȘme, Saint-Yrieix est peu industrielle.

    Le parc Euratlantic, en limite de la commune de Fléac, est une petite zone d'emplois.

    Commerces

    La commune ne compte que des petits commerces, contrairement Ă  d'autres communes de la pĂ©riphĂ©rie d'AngoulĂȘme.

    Équipements, services et vie locale

    Enseignement

    Saint-Yrieix possĂšde quatre Ă©coles publiques :

    • au bourg (VĂ©nat, rue de l'Ancienne-Mairie) :
    • l'Ă©cole maternelle Clairefontaine, avec trois classes,
    • Ă  Bardines, rue des Écoles :
      • l'Ă©cole maternelle la Marelle, avec cinq classes,
      • l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire Claude-Roy, avec dix classes.

    Le secteur du collĂšge se partage entre Gond-Pontouvre (RenĂ©-Cassin) et AngoulĂȘme (Jules-Verne ou Anatole-France) selon le lieu d'habitation[49].

    Le lycée technologique et professionnel Saint-Joseph-l'Amandier pourvoit aux filiÚres d'hÎtellerie-restauration, esthéticiennes et ventes ; CAP, Bac pro et BTS[50].

    Sports et loisirs

    La commune bénéficie d'un étang appelé plan d'eau de la Grande Prairie, qui s'étend sur 26 hectares, réunion d'anciennes sabliÚres dans la vallée de la Charente au lieu-dit Roffit, et sur lequel sont pratiquées diverses activités nautiques.

    Il a par ailleurs été construit un centre nautique et aqualudique doté d'une patinoire, baptisé Nautilis, à proximité du plan d'eau.

    Le stade des Rochers, le gymnase des Berneries et des terrains de tennis complĂštent l'Ă©quipement sportif[51].

    La commune a reçu deux fois la Pétanque EuroCup (compétition européenne des clubs de pétanque) en 2018 et 2019.

    Transports urbains

    Ils sont assurés par la STGA.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine religieux

    • L'Ă©glise paroissiale de VĂ©nat, datant du XIXe siĂšcle, est situĂ©e au vieux bourg de Saint-Yrieix.
    • La chapelle Notre-Dame-de-la-Route, situĂ©e aux Planes, a Ă©tĂ© construite en 1950[40].
    • Église de Saint-Yrieix VĂ©nat
    • La façade.
      La façade.
    • Inscription sur le tympan « Venez tous Ă  moi Â»
      Inscription sur le tympan « Venez tous Ă  moi Â»
    • L'intĂ©rieur.
      L'intérieur.

    Patrimoine civil

    • Le chĂąteau de la Pouyade. Comme son nom l'indique (vieil occitan pujada : cĂŽte), il est situĂ© au sommet d'une cĂŽte dominant la Charente, en fait la rive concave. L'ancienne maison noble a disparu pour laisser place Ă  un chĂąteau Ă©difiĂ© au XVIIIe siĂšcle[52]. Entre 1845 et 2020, il a appartenu aux sƓurs de Notre-Dame de la CharitĂ© du Bon Pasteur de la maison-mĂšre d'Angers, et a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© en centre social et de sĂ©minaires[53].
    • Logis de l'Épineuil.
    • Logis de Fontastier.
    • Domaine de FontchaudiĂšre.

    Pigeonnier de La Grange Ă  l’abbĂ©

    Historique du domaine

    Le domaine de la grange Ă  l’abbĂ© date du XVIIe siĂšcle, il devait ĂȘtre sous la direction de Henri de Reffuge (1640 Ă  1688), abbĂ© de l'Ă©glise de Saint-Cybard. C’était le lieu de perception de la dĂźme, versĂ©e par les habitants des paroisses de Saint Cybard et Saint-Yrieix au profit de l’abbaye de Saint-Cybard.

    pigeonnier la grange à l'abbé
    pigeonnier de la grange à l'abbé

    Ce grand domaine dominant la vallĂ©e de la Charente Ă©tait composĂ© de deux logis. D’abord l’ancienne ferme, (aujourd’hui disparue) Ă©tait dotĂ©e en façade de quatre meurtriĂšres s’ouvrant sur la vallĂ©e et comportait plusieurs corps de bĂątiments, dont une Ă©curie. Au milieu, une cour rectangulaire et son entrĂ©e marquĂ©e par un porche en arc ainsi qu’un joli puits couvert d’un chapeau pyramidal (rĂ©novĂ©). Un grand four Ă  pain Ă©tait accolĂ© Ă  un mur Ă  l’autre bout du logis. Ensuite, la partie aujourd’hui rĂ©novĂ©e du logis fait face au pigeonnier.

    On retrouve les plus anciennes reprĂ©sentations du domaine sur une huile sur toile peinte par L. Edwarnay en 1866 intitulĂ©e Bac sur la Charente (fig.1). Elle est exposĂ©e au musĂ©e de la ville d’AngoulĂȘme. Ce lieu de passage sur le fleuve Charente, Ă©tait le seul lieu permettant de joindre les communes de Gond-Pontouvre et Saint-Yrieix-sur-Charente. Nous distinguons en arriĂšre-plan La Grange Ă  l’AbbĂ© (fig. 2 et 3).

    • 1 le Bac Ă  Roffit.
      1 le Bac Ă  Roffit.
    • 2. Zoom la grange Ă  l'abbĂ©.
      2. Zoom la grange à l'abbé.
    • 3. zoom pigeonnier.
      3. zoom pigeonnier.

    Le pigeonnier

    Comme la plupart des domaines seigneuriaux, la Grange Ă  l’abbĂ© possĂ©dait un pigeonnier datant vraisemblablement de la mĂȘme pĂ©riode que le logis.

    4.intérieur pigeonnier.

    La construction d'un pigeonnier Ă©tait le privilĂšge des nobles et de l'Ă©glise. Une distance de 50 arpents Ă©tait cependant nĂ©cessaire entre le pigeonnier et les terres cultivĂ©es afin que les nombreux pigeons ne dĂ©truisent pas les cultures. Les pigeons Ă©taient surtout Ă©levĂ©s pour la rĂ©colte de la fiente. Il s'agit en effet d'un engrais naturel trĂšs riche pour les cultures. En pĂ©riode de disette, les pigeons pouvaient aussi ĂȘtre consommĂ©s.

    Le pigeonnier de la Grange Ă  l’abbĂ© dispose de mensurations tout Ă  fait remarquables. Il mesure 10,5 m de diamĂštre intĂ©rieur et 12,3 m extĂ©rieur (Ă©paisseur des murs : 90 cm). Avec une superficie de 93 m2 sur une hauteur de mur de 6,6 m il compte prĂšs de 2 800 boulins Ă  ce jour (fig.4). Il en comptait plus de 3 000 Ă  l'origine. La propriĂ©tĂ© couvrait une superficie minimale de 1400 hectares selon le mode de calcul dĂ©finissant la surface couverte pour chaque boulin existant. En effet chaque boulin Ă©tait Ă©quivalent Ă  un acre soit 5000 m2 environ.

    Probablement l'un des plus grands de la région nouvelle aquitaine, le pigeonnier dispose sur son périmÚtre d'une saillie de pierre arrondie sur la partie supérieure et en creux sur la partie inférieure appelée communément larmier ou randiÚre, ce qui en faisait une barriÚre infranchissable pour tout nuisible de type rat ou fouine (fig. 5)

    L'éclairage et la ventilation du pigeonnier étaient assurés par deux lucarnes autorisant également l'envol des pigeons. Les lucarnes possÚdent un arc en accolade et sont surmontées d'un fronton triangulaire couronné d'un pinacle (fig. 6).

    Le centre du pigeonnier était doté d'un mat carré tournant sur un axe pris dans le sol, et fixé sur la charpente à l'autre extrémité. Sur quatre niveaux à hauteur des nids et en quinconce, une plateforme formant une échelle était fixée sur chaque face du mat afin d'inspecter les nids, récupérer la fiente et occasionnellement prélever des pigeons pour se nourrir.

    Un petit blason sculptĂ© (fig. 7) orne le linteau de la porte originelle (fig. 8). Ce blason reprĂ©sente deux Ă©toiles sĂ©parĂ©es par une ondĂ©e et une Ă©toile en dessous. Il symbolise vraisemblablement les Ă©glises de Saint-Yrieix et Saint-Cybard, en partie haute, le fleuve Charente au milieu, et en dessous le rattachement Ă  l'EvĂȘchĂ© d'AngoulĂȘme.

    La toiture en poivriÚre s'est effondrée dans les années 1980 (fig. 9).

    En 2022, l'Ă©difice fait partie des douze sites de la Nouvelle-Aquitaine retenus pour bĂ©nĂ©ficier de l'aide du Loto du patrimoine et doit recevoir Ă  ce titre une aide de 242 000 € de la part de la Mission Patrimoine de StĂ©phane Bern, qui devrait permettre la reconstruction de la toiture[54].

    • 5. Corniche anti-nuisibles.
      5. Corniche anti-nuisibles.
    • 6. Lucarne et fenĂȘtre.
      6. Lucarne et fenĂȘtre.
    • 7. Blason.
      7. Blason.
    • 8. Porte d'origine.
      8. Porte d'origine.
    • 9. le pigeonnier en 1972.
      9. le pigeonnier en 1972.
    • Une ancienne ouverture Ă  rĂ©nover.
      Une ancienne ouverture à rénover.

    Le domaine fut vendu comme bien national en 1791, et François Marsat acheta le domaine en 1820. Il demeure à ce jour encore propriété des descendants.

    Anecdotes et légendes

    On peut ajouter au charme du lieu quelques particularités significatives.

    Le domaine était doté de deux fontaines en contrebas (devenues depuis publiques) :

    La "Fontaine des amoureux", ainsi dénommée pour sa situation dans la nature permettant des rencontres discrÚtes à certaines époques. Au printemps, les couples venaient cueillir les tulipes fritillaires, aujourd'hui moins présentes en raison d'une végétation plus dense.

    La "fontaine de la pierre qui tape", était ainsi nommée par les anciens. Il fut dit que l'orifice de sortie de l'eau était obstrué par une pierre ronde, laquelle avec la pression de l'eau, était projetée contre le rocher à l'origine du bruit... Cette fontaine était fermée par une porte en acier munie d'un cadenas. Et nombreux sont ceux qui ont pu entendre cette pierre taper!

    Pourtant, un jour, le bruit cessa et l'eau continua de s'écouler. De nombreuses hypothÚses furent alors émises quant au sort de la pierre ... cassée, coincée, éjectée ?

    Il n'en Ă©tait rien, RenĂ© Marsat avait installĂ© aux alentours de 1940 dans la fontaine un bĂ©lier hydraulique Ă  cloche (mĂ©canisme inventĂ© par Joseph Michel Montgolfier) et ce mĂ©canisme permettait de remonter l’eau dans un rĂ©servoir, Ă  cĂŽtĂ© du Logis. C’est cet appareil qui constituĂ© d’une cloche en fonte et d’une boule en fonte Ă©galement occasionnait ce bruit sourd en se refermant sur le fond de la cloche et repoussant ainsi l'eau dans un tuyau en acier.

    Patrimoine environnemental

    Sentiers de randonnée

    Le chemin de halage et l'écluse de Thouérat.

    Le GRP Entre Angoumois et PĂ©rigord (sentier de grande randonnĂ©e de pays, balisĂ© en rouge et jaune) traverse la commune. Il englobe la CoulĂ©e verte qui longe la Charente et relie AngoulĂȘme au plan d'eau de la Grande Prairie, le chemin de halage qui longe la Charente en aval d'AngoulĂȘme, aux Planes, puis qui coupe la commune par la Combe du Maine et longe Ă  nouveau la Charente, en amont de la Petite Prairie pour relier Vindelle en direction du Cluzeau et de Tonne. Le plan d'eau offre aussi de jolies promenades, ainsi que la Petite Prairie[3].

    Divers

    HĂ©raldique

    Les armoiries de Saint-Yrieix-sur-Charente se blasonnent ainsi :

    Parti : au 1) d’or aux fragments d’épĂ©es antiques de sinople, posĂ©s en pal et rangĂ©s en fasce, au 2) d’azur aux ondes de sinople mouvant de la pointe, sur lesquelles Ă©volue un vĂ©liplanchiste d’or habillĂ© de gueules, la voile du mĂȘme et la planche d’argent

    Jumelages

    Personnalités liées à la commune

    Films

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. La déviation de la N 10 joue le rÎle de rocade officielle de l'agglomération angoumoisine depuis 1990. Le programme de construction d'une rocade ouest séparée par Saint-Yrieix et Fléac a été abandonnée.
    2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    5. Les noms des communes françaises Saint-Yrieix-sous-Aixe (Haute-Vienne), Saint-Yrieix-les-Bois (Creuse), Saint-Yrieix-la-Montagne (Creuse), Saint-Yrieix-la-Perche (Haute-Vienne),ont cette étymologie (réf.Dauzat).
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Saint-Yrieix-sur-Charente » sur Géoportail (consulté le 22 juin 2022).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
    2. Rapport du conseil de direction du fonds de développement économique et social (MinistÚre de l'économie et des finances), 1972, p. 253
    3. Carte IGN, visible sous Géoportail (cliquer sur les coordonnées géographiques dans l'infobox)
    4. RĂ©seau ferrĂ© de France, « [PDF] Carte du tracĂ© LGV Sud Europe Atlantique entre AngoulĂȘme et Bordeaux », (consultĂ© le )
    5. Carte géologique du BRGM, visible sous Géoportail
    6. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
    7. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille d'AngoulĂȘme », sur Infoterre, (consultĂ© le )
    8. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
    9. « Fiche communale de Saint-Yrieix-sur-Charente », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le )
    10. « SAGE Charente », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    11. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    12. « Cognac, Charente(16), 30m - [1961-1990] », sur infoclimat.fr (consulté le )
    13. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune urbaine-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « UnitĂ© urbaine 2020 d'AngoulĂȘme », sur https://www.insee.fr/ (consultĂ© le ).
    17. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    22. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Saint-Yrieix-sur-Charente », sur Géorisques (consulté le )
    23. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    24. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 sur le bassin Adour-Garonne », sur https://www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr/ (consulté le )
    25. « cartographie des risques d'inondations du TRI Saintes-Cognac-AngoulĂȘme », sur www.nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr (consultĂ© le )
    26. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur www.charente.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    27. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    28. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Yrieix-sur-Charente », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    29. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur www.charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matiÚres dangereuses.
    30. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, Ă©vĂȘque d'AngoulĂȘme [« Liber feodorum »], t. 5, SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique de la Charente, (1re Ă©d. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 50
    31. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
    32. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 633.
    33. Jacques Baudet et Jacques Chauveaud, « Toponymie rĂ©volutionnaire en Charente », Bulletins et mĂ©moires de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique de la Charente,‎ 4e trimestre 1986, p. 272-278 (lire en ligne [PDF] sur andre.j.balout.free.fr, consultĂ© en )
    34. Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Chùteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 371
    35. Cartes de Cassini et d'État-Major sous GĂ©oportail
    36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    37. Auguste Longnon, Les noms de lieu de la France, leur origine, leur signification, leurs transformations, Ayer Publishing, , 831 p. (ISBN 0833721429, lire en ligne), p. 407
    38. Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 233
    39. Plan de Belleforest, 1575
    40. Christian Gillet, Églises et chapelles de la Charente, imprimĂ© Ă  Rioux-Martin, Le vent se lĂšve, , 387 p. (ISBN 978-2-7466-7404-2), p. 340-342
    41. « Jean Gesson, l'ancien maire de Saint-Yrieix, est dĂ©cĂ©dĂ© », Charente libre,‎ (lire en ligne)
    42. Jusqu'en 2008.
    43. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    44. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    46. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Yrieix-sur-Charente (16358) », (consultĂ© le ).
    47. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement de la Charente (16) », (consultĂ© le ).
    48. « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le )
    49. Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le )
    50. Site du lycée Saint-Joseph-l'Amandier
    51. Site de la commune
    52. Jean-Paul Gaillard, Chùteaux, logis et demeures anciennes de la Charente, Paris, librairie Bruno Sepulchre, (réimpr. 2005), 893 p. (OCLC 908251975, présentation en ligne), p. 726
    53. Yohan Doucet, « Les sƓurs du Bon Pasteur quittent Saint-Yrieix et la Charente », Charente libre,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
    54. « Loto du Patrimoine : 1,74 million d'euros pour sept sites régionaux », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 10-11.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.