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Ars-en-RĂ©

Ars-en-RĂ© [aʁs ɑ̃ ʁe] est une commune de l'Ouest de la France, situĂ©e sur l'Ăźle de RĂ©, pĂŽle d'Ă©quilibre du canton de l'Île de RĂ©, faisant partie de l'arrondissement de La Rochelle, dans le dĂ©partement de la Charente-Maritime, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Ars-en-RĂ©
Ars-en-RĂ©
Le chenal, l'arrivée à l'ancien port.
Blason de Ars-en-RĂ©
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente-Maritime
Arrondissement La Rochelle
Intercommunalité Communauté de communes de l'ßle de Ré
Maire
Mandat
DaniĂšle PĂ©tiniaud-Gros
2020-2026
Code postal 17590
Code commune 17019
DĂ©mographie
Gentilé Arsais
Population
municipale
1 302 hab. (2020 en augmentation de 1,56 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 119 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 12â€Č 29″ nord, 1° 30â€Č 57″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 15 m
Superficie 10,95 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de l'Île de RĂ©
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Ars-en-RĂ©
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Ars-en-RĂ©
Liens
Site web www.arsenre.fr

    La commune appartient, depuis 2011, au rĂ©seau « Villages de pierres et d'eau », label initiĂ© par le conseil gĂ©nĂ©ral, afin de promouvoir des sites exceptionnels prĂ©sentant la particularitĂ© d'ĂȘtre situĂ©s au bord d'une Ă©tendue d'eau (mer, riviĂšre, Ă©tang
)[1].

    GĂ©ographie

    Situation d'Ars sur l'Ăźle de RĂ©.

    Communes limitrophes

    Village et port sur la cĂŽte nord et dans la partie ouest de l'Ăźle de RĂ© par 46° 12â€Č 29″ N, 1° 30â€Č 57″ O. Son port, le plus important de l'Ăźle de RĂ©, situĂ© au fond du fier d'Ars (Ă©tendue d'eau pĂ©nĂ©trant les terres et bordĂ©e de marais), l'on y accĂšde par un chenal, traversant les marais salants. Une Ă©cluse ferme le bassin Ă  flot, de 250 places. En 1994, un nouveau bassin Ă  flot (port de la CriĂ©e) de 130 places est crĂ©Ă©, Ă  l'entrĂ©e du chenal. Il est inaugurĂ© en juin 1995. Cent cinquante places, sur bouĂ©es et filiĂšres, dans l'avant-port et le chenal, portent la capacitĂ© Ă  550 places, principalement dĂ©diĂ©es Ă  la plaisance. Une plage, sur la cĂŽte sud de l'Ăźle, bordĂ©e d'une digue protĂ©geant les terres, va jusqu'au phare des Baleines, Ă  la pointe ouest de l'Ăźle.

    Urbanisme

    Typologie

    Ars-en-RĂ© est une commune rurale[Note 1] - [3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[4] - [5]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine d'Ars-en-RĂ©, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 5 communes[6] et 4 492 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[7] - [8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9] - [10].

    La commune, bordĂ©e par l'ocĂ©an Atlantique, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[11]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[12] - [13].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des zones humides (39,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (42 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones humides cĂŽtiĂšres (39,3 %), cultures permanentes (23,1 %), zones urbanisĂ©es (13 %), forĂȘts (12,7 %), terres arables (5,6 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (4,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (2,3 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Ars-en-RĂ© est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[15]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[16].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de La Rochelle-Île de RĂ©, regroupant 21 communes concernĂ©es par un risque de submersion marine de la zone cĂŽtiĂšre, un des 21 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Loire-Bretagne et confirmĂ© en 2018 lors du second cycle de la Directive inondation[17]. Les submersions marines les plus marquantes des XXe et XXIe siĂšcles antĂ©rieures Ă  2019 sont celles liĂ©es Ă  la tempĂȘte du , Ă  la tempĂȘte du , aux tempĂȘtes Lothar et Martin des 26 et et Ă  la tempĂȘte Xynthia des 27 et . Cette tempĂȘte a eu pour consĂ©quence l’instauration de zones de solidaritĂ©, oĂč les parcelles considĂ©rĂ©es comme trop dangereuses pour y maintenir des maisons pouvaient Ă  terme ĂȘtre expropriĂ©es (Loix, La Flotte, Nieul-sur-Mer, La Rochelle,
). Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[18] - [19]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[20] - [15].

    Ars-en-RĂ© est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt, un massif classĂ© Ă  risque dans le plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI), Ă©laborĂ© pour la pĂ©riode 2017-2026 et qui fait suite Ă  un plan 2007-2016[21]. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par divers arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’article L.131-1 du code forestier et l’arrĂȘtĂ© du rĂšglementent l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions[22]. Un autre arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 2] - [21] - [23] - - [24].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Ars-en-Ré.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[25].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 49,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (54,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 748 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 194 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 11 %, Ă  comparer aux 57 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[27].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[15].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une ou des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[28].

    Toponymie

    Le toponyme provient hypothétiquement du latin Arx signifiant "citadelle".

    Durant la Révolution, la commune, alors nommée Ars, porte le nom de La Concorde[29], redevient Ars en 1793.

    La commune prend son nom actuel « d'Ars-en-Ré » le .

    Ses habitants sont appelés les Arsais[30]. Ils ont pour surnom les Casserons : le casseron est le « bébé » de la seiche, un animal d'eau salée (céphalopode décapode) que l'on trouve fréquemment sur l'ßle de Ré.

    Histoire

    Le prince de Soubise y fut battu en 1624[31].

    En 1874, la commune de Saint-Clément-des-Baleines est détachée de la commune d'Ars[29], savoir les cinq hameaux de le Guillieux, le Chabot, la Tricherie, le Griveau et le Godinand.

    Port important à l'époque du sel, jusqu'au début du XXe siÚcle.

    Gabelle du sel.

    Politique et administration

    Liste des maires

    La mairie d'Ars-en-RĂ©.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1926 1966 Jacques Moinet Rad. Conseiller général du canton d'Ars-en-Ré (1937-1940 et 1945-1963)
    1966 1971 François Vignon
    1971 1973 Odette Vironneau
    1973 1995 Émile Gaudin UDF
    1995 2020 Jean-Louis Olivier UMP puis LR Retraité
    2020 En cours DaniĂšle PĂ©tiniaud-Gros SE
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    DĂ©mographie

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[33].

    En 2020, la commune comptait 1 302 habitants[Note 3], en augmentation de 1,56 % par rapport Ă  2014 (Charente-Maritime : +2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 6003 6433 6023 6123 8753 6093 6683 7004 043
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 7763 5473 4863 1712 0122 0342 0241 8971 727
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5601 4341 3921 1731 1131 045984854919
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    9139159611 0231 1651 2941 3121 3181 280
    2018 2020 - - - - - - -
    1 3011 302-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee Ă  partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement ĂągĂ©e. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  21,8 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (29 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 43,9 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 34,9 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 617 hommes pour 684 femmes, soit un taux de 52,57 % de femmes, légÚrement supérieur au taux départemental (52,15 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    2,4
    90 ou +
    6,3
    13,0
    75-89 ans
    18,1
    23,5
    60-74 ans
    24,1
    19,1
    45-59 ans
    17,4
    16,4
    30-44 ans
    15,6
    11,7
    15-29 ans
    8,8
    13,9
    0-14 ans
    9,6
    Pyramide des ùges du département de la Charente-Maritime en 2018 en pourcentage[36]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    2,5
    9,5
    75-89 ans
    12,3
    21,6
    60-74 ans
    22,6
    20,2
    45-59 ans
    19,8
    16,5
    30-44 ans
    15,9
    15,2
    15-29 ans
    12,8
    15,9
    0-14 ans
    14,1

    Économie

    • Agriculture, vigne, pommes de terre (AOC).
    • Marais salants.
    • Nautisme, pĂȘche.
    • Tourisme.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le village fait partie des plus beaux villages de France.

    • Le port, avec son nouveau bassin Ă  flot, Ă  l'entrĂ©e du chenal d'accĂšs.
    • L'Ă©glise Saint-Étienne. Son clocher, peint en noir et blanc, sert d'amer aux marins.
    • La maison du SĂ©nĂ©chal, demeure datant de la seconde moitiĂ© du XVIe siĂšcle malgrĂ© la prĂ©sence d'Ă©lĂ©ments mĂ©diĂ©vaux tels que les Ă©chauguettes et l'escalier Ă  vis dans la tour hors d'Ɠuvre[37].
    • L'ancienne raffinerie Ă  sel dont une partie des Ă©lĂ©ments est inscrite aux monuments historiques[38].
    • La redoute du Martray[39].
    • Le Martray, endroit le plus Ă©troit de l'Ăźle de RĂ© (quelques dizaines de mĂštres).
    • La batterie « Karola », du Mur de l'Atlantique (terrain militaire)[39].
    • L'ancienne gare du « petit train de l'Île de RĂ© » (1898), sur le port.
    • Vestiges d'anciens moulins Ă  vent, reconvertis en habitations.
    • Le fier d'Ars et les marais salants.
    • Le spot de surf de la pointe de Grignon.

    LĂ©gendes

    Selon l'une des légendes, la création de l'ßle de Ré proviendrait de terribles séismes ayant englouti une cité romaine nommée "Antioche", dont les ruines seraient visibles uniquement par beau temps.

    Concernant Ars-en-RĂ©, des navigateurs de l'Égypte antique, envoyĂ©s par RamsĂšs II, auraient voulu faire le tour du monde et se seraient Ă©chouĂ©s au Martray, Ă  quelques kilomĂštres de lĂ . Ils y auraient construit une petite pyramide[40].

    • Église Saint-Étienne avec son clocher peint en noir et blanc.
      Église Saint-Étienne avec son clocher peint en noir et blanc.
    • Le clocher de l'Ă©glise.
      Le clocher de l'Ă©glise.
    • Maison du SĂ©nĂ©chal, ancien hĂŽtel particulier du XVIe siĂšcle.
      Maison du Sénéchal, ancien hÎtel particulier du XVIe siÚcle.
    • Ancienne raffinerie Ă  sel.
      Ancienne raffinerie Ă  sel.
    • Redoute du Martray.
      Redoute du Martray.
    • Tour de tĂ©lĂ©mĂ©trie de la batterie « Karola ».
      Tour de télémétrie de la batterie « Karola ».
    • L'ancienne gare du petit train de l'Ăźle.
      L'ancienne gare du petit train de l'Ăźle.
    • Marais salants.
      Marais salants.

    Personnalités liées à la commune

    • Mathurin Renaud (* - † 1676), nĂ© Ă  Ars-en-RĂ© (paroisse Saint-Étienne), dont il est une figure historique importante, fut un des pionniers de Nouvelle-France et un des premiers habitants de Charlesbourg.
    • William Barbotin (1861-1931), peintre et graveur, qui est nĂ© Ă  ARS-EN-RÉ et mort Ă  PARIS ; ElisĂ©e Reclus -(1830-1905)- gĂ©ographe libertaire français, communard, militant et thĂ©oricien anarchiste ; son beau-pĂšre, ainsi que Jules Perrier, ex-communard se rĂ©unissaient Ă©pisodiquement au CafĂ© du Commerce (voir : Les Anarchistes de l'Ăźle de RĂ©, livre de Didier Jung).
    • Louis NapolĂ©on Giraudeau (1852-1937) nĂ© "aux villages", hameaux de la commune d'Ars-en-RĂ© qui deviendra en 1874 la commune de Saint-ClĂ©ment-des-Baleines, petit fils d'un meunier descendant d'une vieille famille rĂ©taise, professeur de dessin, artiste peintre, romancier, conservateur au musĂ©e des Beaux-Arts de La Rochelle de 1913 Ă  1930[41].
    • Marie-ThĂ©rĂšse Dethan-Roullet (1870 - 1945), artiste peintre, y est nĂ©e.
    • Octave Patureau (1922-1984) dit TATAVE, marin, pĂȘcheur, moniteur de voile et aquarelliste[42]
    • Lionel Jospin, ancien Premier ministre de la France, y possĂšde une maison oĂč il sĂ©journe rĂ©guliĂšrement avec son Ă©pouse Sylviane Agacinski, philosophe.
    • Claude Barma, ancien rĂ©alisateur italien, pĂšre de Catherine Barma, y fut inhumĂ©.
    • Dans le narthex de l'Ă©glise, on trouve une reprĂ©sentation de Jean-Marie Vianney (1786-1859), cĂ©lĂšbre « curĂ© d'Ars », bien que celui-ci ait Ă©tĂ© prĂȘtre de la commune d'Ars-sur-Formans, dans l'Ain.
    • Nicole Garcia et Michel Piccoli ont choisi des maisons plus discrĂštes encore, noyĂ©es dans l'anonymat des ruelles Ă©troites du vieux bourg.
    • L'Ă©crivain Philippe Sollers y possĂšdait une maison jusqu'Ă  sa mort le [43]. Il est inhumĂ© au cimetiĂšre d'Ars-en-RĂ©[44].
    • La famille Casadesus - artistes dans de nombreux domaines - y rĂ©side depuis 1922. Le 28 septembre 2017, GisĂšle Casadesus est inhumĂ©e au cimetiĂšre d'Ars-en-RĂ© au cĂŽtĂ© de son gendre Michel Cournot[45].
    • Gilles Margaritis (1912-1965), rĂ©alisateur, acteur, metteur en scĂšne et producteur de tĂ©lĂ©vision et crĂ©ateur de la Piste aux Étoiles y a possĂ©dĂ© une maison.
    • Alfred Roger Adam, dit Alfred Adam (1908-1982), acteur, dramaturge y a tenu un cafĂ© cĂ©lĂšbre du village dans les annĂ©es 1960.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    Parti: au 1er de gueules à trois fleurs de lis d'argent, au 2e d'or à deux aigles de gueules; le tout enfermé dans une filiÚre d'argent[46].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • StĂ©phane Bern, Le village prĂ©fĂ©rĂ© des français, 44 trĂ©sors incontournables, Paris, Albin Michel, , 249 p. (ISBN 978-2-226-25920-2, BNF 44421580)
      Ce livre est tirĂ© de l'Ă©mission Le village prĂ©fĂ©rĂ© des français, diffusĂ©e par France TĂ©lĂ©visions, conçue et produite par Morgane Production : Étretat, pages 64 Ă  69** I - De la baie de Somme au littoral charentais en passant par la Bretagne,** II – Des Flandres au Jura en passant par l'Alsace,** III – De l' Île-de-France aux monts d'Auvergne en passant par la Bourgogne,** IV – Du littoral atlantique aux Alpes en passant par la MĂ©diterranĂ©e.

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 7 mĂštres minimum de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Treize villages unis pour le meilleur et pour le pire, article de Thomas Brosset paru dans Sud Ouest, 10 février 2011
    2. Carte IGN sous GĂ©oportail
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 d'Ars-en-Ré », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
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