Jeunes Ă©cologistes
Les Jeunes Écologistes est une organisation politique de jeunesse se réclamant de l'écologie politique. Créée le à Paris, elle prend la suite des Jeunes Verts.
Fondation |
1989 : Ecolo-J 1996 : Chiche ! 2001 : Les Jeunes Verts 2011 : Les Jeunes Écologistes |
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Type | |
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Forme juridique |
Association loi du 1er juillet 1901 |
Siège |
11 rue des Petits HĂ´tels 75010 Paris |
Pays |
Secrétaire fédérale |
Camille Hachez |
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Secrétaire fédéral |
Clovis Daguerre |
Affiliation |
Fédération des jeunes verts européens, Jeunes Verts Mondiaux (en) |
Idéologie | |
Positionnement | |
Site web |
RNA |
W751151137 |
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Les Jeunes Écologistes est membre de la Fédération des jeunes verts européens et des Jeunes verts mondiaux[1].
Présentation
Les Jeunes Écologistes se définissent comme étant le mouvement de jeunesse de l'écologie politique. Les Jeunes Écologistes affirment leur attachement aux concepts d'écologie politique, d'équité sociale, de féminisme, de solidarité et de démocratie, et leur opposition au productivisme[2] et au nucléaire civil et militaire.
Les Jeunes Écologistes ont une organisation fédérale, avec une trentaine de groupes locaux répartis en France.
1988 : Fédération des jeunes écologistes européens
C'est sous l'impulsion des Verts français et notamment de Gérard Onesta que va naître l'idée de créer un mouvement de jeunesse écologiste, mais l'idée peine à avancer, faute de moyens financiers. Au printemps 1988, des jeunes verts (français, belges, luxembourgeois et allemands) se réunissent à Strasbourg et créent la « Fédération des jeunes écologistes européens », avec l'idée de donner un porte-voix à la jeunesse. La dimension européenne de l'organisation leur permit notamment de bénéficier de soutiens du Conseil de l'Europe et d'organiser régulièrement des ateliers estivaux[3].
1989-1996 : Ecolo-J
Dans la foulée de la Fédération des jeunes écologistes européens, un mouvement de jeunesse des Verts français, Ecolo-J, est fondé en 1989. Il comptait une vingtaine de groupes locaux dont les plus importants se situaient à Béziers, Mallemort (13), Salon-de-Provence, La Ciotat, Paris et Caen. Yann Wehrling, secrétaire national, puis Stéphane Lavignotte, joueront un rôle déterminant dans l'animation de la structure.
D'abord fidèles relais du courant d'Antoine Waechter (« ni droite, ni gauche »), les militants d'Ecolo-J se montrent, à partir de 1993, favorables à l'union avec les forces de gauche. Ils rejoignaient en cela la position défendue par la tendance « les Verts au pluriel » (Dominique Voynet et Yves Cochet). Comme chez les Verts, les années 1993-1994 vont se caractériser chez Ecolo-J par le départ de nombreux adhérents, notamment membres des courants « ni droite, ni gauche » qui avaient été mis en minorité[3].
1996-2001 : Chiche !
En , Ecolo-J fusionne avec les jeunes de Convergences écologie solidarité (CES, formation de Noël Mamère), de la Convention pour une alternative progressiste (CAP) et de l'Alternative rouge et verte (AREV) afin de former Chiche !. Cette fusion des mouvements de la jeunesse écologiste française préfigure celle qui aura lieu deux ans plus tard, en 1998, entre les partis politiques (Les Verts se sont, en effet, associés à Convergences écologie solidarité et à une partie des militants de la Convention pour une alternative progressiste)).
En 2001, le mouvement se scinde en deux, Le Forum des Jeunes Verts d'un côté et Chiche ! de l'autre, ce qui marque l'échec de Chiche ! en tant que mouvement fédérateur des jeunes écologistes. Coupé de tous financement, Chiche perd de nombreux adhérents en quelques années et ne se réclame depuis d'aucun parti politique[3].
2001-2011 : Les Jeunes Verts
Le « Forum des Jeunes Verts » est fondé en 2001. Son assemblée générale fondatrice s’est tenue à Strasbourg en , réunissant des jeunes de toute la France dont notamment ceux des groupes locaux constitués de Paris, Strasbourg et Besançon. Ceux-ci seront alors représentés au sein du tout premier exécutif par respectivement Aurélie Bleton (Coordinatrice), Alexandre Noiriel (Trésorier) et Olivier Sandt (Secrétaire). La Souris Verte – Le forum des Jeunes Verts devient l’organe de jeunesse politique des Verts. En 2003, une partie des adhérents quitte l’association pour fonder Fac verte. Peu de temps après, un conflit naît au sein de l’association entre les « associatifs » et les « politiques ». En 2004, ils adoptent le nom de « Jeunes Verts – la Souris Verte. ».
Alors que le mouvement avait eu l’ambition de regrouper par le passé les jeunes écologistes venant de l’AREV, des Alternatifs, de RPS et des Verts, la nouvelle direction en 2005, fait le constat que le mouvement n’a plus que le soutien des Verts. Aussi, un changement s’opère en s’affirmant clairement mouvement de jeunesse des Verts. Tel est le sens du discours fait par Dominique Trichet-Allaire devant le CNIR des Verts en 2005.
Le courant le plus radical, critiquant la politique des Verts, quittent le mouvement.
À Coutances, la direction est réélue avec pour la première fois, une direction paritaire (Dominique Trichet-Allaire et Michel Mosser) soutenue par 80 % du mouvement et permet un certain apaisement.
L’année 2006-2007 a ainsi jeté les bases d’une rénovation des Jeunes Verts : changement du logo, de la communication visuelle et des statuts, multiplication des partenariats avec d’autres organisations de jeunes, et grande implication dans la campagne de Dominique Voynet lors de l'élection présidentielle de 2007. L’assemblée générale de Toulouse (), désigna comme secrétaires fédéraux Rémi Guerber et Cyrielle Chatelain, dans le but de poursuivre cette évolution. Leur mandat fut renouvelé pour l’année +2009-2010.
Depuis 2010, les Jeunes Verts ont entamé une période de réflexion sur leur avenir, pour s’inscrire dans la dynamique d’Europe Écologie[3].
Depuis 2011 : Les Jeunes Écologistes
C'est sous le mandat de Marie Toussaint et Noé Pflieger, que les Jeunes Verts sont devenus Les Jeunes Écologistes le . C'est lors d'une l'assemblée générale extraordinaire à Paris à laquelle ont participé tant les adhérents que celles et ceux qui souhaitaient les rejoindre dans ce nouveau mouvement qu'ils ont changé de nom, de statuts et de logo.
Deux ans après cette transformation, un premier bilan montre que le nombre d'adhérents, comme celui de groupes locaux (33 au ), a plus que doublé[3].
Les Jeunes Écologistes mènent, depuis mars 2023, une campagne contre la généralisation du Service national universel[4].
Fonctionnement
Plusieurs fois par an, les membres des bureaux des groupes locaux se réunissent en coordination fédérale et adoptent les positionnements politiques de la fédération[5].
Responsables nationaux
- Les Jeunes Verts (2001-2011)[3]
- 2001-2003 : Aurélie Bleton, coordinatrice fédérale
- 2003-2004 : Antoine Villard, coordinateur fédéral
- 2004-2005 : Alban Cormerais, coordinateur fédéral
- 2005-2006 : Dominique Trichet-Allaire, coordinatrice fédérale
- 2006-2007 : Dominique Trichet-Allaire et Michel Mosser, secrétaires fédéraux
- 2007-2008 : Karima Delli et Alexis Prokopiev, secrétaires fédéraux
- 2008-2009 : Cyrielle Chatelain et Rémi Guerber, secrétaires fédéraux
- 2009-2010 : Cyrielle Chatelain et Rémi Guerber, secrétaires fédéraux
- 2010-2011 : Marie Toussaint et Noé Pflieger, secrétaires fédéraux
- Les Jeunes Écologistes (2011-aujourd'hui)[3]
- 2011 : Marie Toussaint et Noé Pflieger, secrétaires fédéraux
- 2011-2012 : Fanny Dubot et Wandrille Jumeaux, secrétaires fédéraux
- 2012-2013 : Lucile Koch-Schlund et Wandrille Jumeaux, secrétaires fédéraux
- 2013-2014 : Laura Chatel et Lucas Nédélec, secrétaires fédéraux
- 2014-2015 : Laura Chatel et Lucas Nédélec, secrétaires fédéraux ; Rosalie Salaün, porte-parole
- 2015-2016 : Cécile Germain et Victor Vauquois, secrétaires fédéraux ; Michaël Jeanjean, porte-parole
- 2016-2017 : Oriane Pigache-Le Bec et Benjamin Kaufmann, secrétaires fédéraux.
- 2017-2018 : Célia Da Costa Cruz et Hugo Cordier, secrétaires fédéraux[6]
- 2018-2019 : Nina Cormier et Théo Garcia-Badin, secrétaires fédéraux[7]
- 2019-2020 : Claire Lejeune, secrétaire fédérale[8]
- 2020-2021 : Aneth Hembert et Marc Meric de Bellefon, secrétaires fédéraux[9]
- 2021-2022 : Camille Hachez et Quentin Bernier-Gravat, secrétaires fédéraux
- 2022-2023 : Camille Hachez et Clovis Daguerre, secrétaires fédéraux
Liens avec Europe Écologie Les Verts
Les Jeunes Écologistes entretiennent une relation d'« autonomie solidaire »[10] avec le parti politique Europe Écologie Les Verts. Une charte signée par les deux organisations permet de garantir l'autonomie politique des Jeunes Écologistes, tant au niveau local qu'au niveau national.
Siège
Notes et références
- « A l’international », sur jeunes-ecologistes.org (consulté le )
- Théodore Laurent, « Manifestation pour le climat : «Il n’est pas question que des générations futures, les conséquences, on les ressent déjà » », sur Libération (consulté le )
- « Histoire du mouvement », sur jeunes-ecologistes.org (consulté le ).
- « Ça vous regarde - SNU obligatoire : un engagement forcé ? - Ep.82 2023 | LCP - Assemblée nationale », sur lcp.fr (consulté le )
- « Statuts », sur jeunes-ecologistes.org (consulté le )
- « Le bureau exécutif fédéral », sur jeunes-ecologistes.org (consulté le )
- « Le bureau exécutif fédéral », sur jeunes-ecologistes.org (consulté le )
- « Un nouveau bureau et un nouveau cap pour les Jeunes Écologistes », sur jeunes-ecologistes.org (consulté le )
- « Le bureau exécutif fédéral », sur jeunes-ecologistes.org (consulté le )
- « Charte entre le mouvement des Jeunes Écologistes et Europe Écologie – Les Verts - Les Jeunes Écologistes », sur jeunes-ecologistes.org (consulté le )
- Rosalie Lucas, « EELV : les écologistes font leurs cartons et quittent leur siège », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
- « Mentions légales », sur jeunes-ecologistes.org (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Vanessa Jérome, Militer chez les Verts, (ISBN 978-2-7246-2755-8 et 2-7246-2755-5, OCLC 1245486014, lire en ligne), chapitre 8 (« Les Jeunes écologistes : des performers de la politique »), pp. 243 à 266