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Parti socialiste suisse

Le Parti socialiste suisse (PS) (en allemand : Sozialdemokratische Partei der Schweiz [SP] ; en italien : Partito socialista svizzero [PS] ; en romanche : Partida socialdemocrata da la Svizra [PS]) est un parti politique suisse de gauche[8] - [9] - [10], fondé le , membre de l'Internationale socialiste et membre associé du Parti socialiste européen.

Parti socialiste suisse
(de) Sozialdemokratische Partei der Schweiz
(it) Partito socialista svizzero
(rm) Partida socialdemocrata da la Svizra
Image illustrative de l’article Parti socialiste suisse
Logotype officiel.
Présentation
Présidents Cédric Wermuth
Mattea Meyer
Fondation
Siège Theaterplatz 4
Case postale 7876
3011 Berne
Vice-présidents Samuel Bendahan
Jaqueline Badran
Roger Nordmann
Valérie Piller Carrard
Jon Pult
David Roth
Nicola Siegrist
Co-secrétaires générales Rebekka Wyler
Tom Cassee
Jeunesse de parti Jeunesse socialiste
Positionnement Centre gauche Ă  gauche
Idéologie Social-démocratie[1]
Europhilie

Factions :
Social-libéralisme[2]

Affiliation européenne Parti socialiste européen
(associé)
Affiliation internationale Alliance progressiste
Internationale socialiste
Adhérents 30.000[3]
Couleurs Rouge
Site web sp-ps.ch
Présidents de groupe
Assemblée fédérale Roger Nordmann
Conseillers fédéraux Élisabeth Baume-Schneider
Alain Berset
Représentation
Conseillers nationaux[4]
39 / 200
Conseillers aux États[5]
6 / 46
LĂ©gislatifs cantonaux[6]
461 / 2609
Exécutifs cantonaux[6]
32 / 154
LĂ©gislatifs communaux
1215 / 5403
Exécutifs communaux[7]
230 / 1146
Conseillers fédéraux
2 / 7

Il est l'un des quatre partis représentés au Conseil fédéral, où il compte deux membres depuis l'introduction de la formule magique en 1959.

Programme et idéologie

Ses valeurs fondamentales sont la justice sociale et l'égalité entre tous les membres de la société[11].

Son programme de 2010[12], confirmé par un papier de position de 2017[13] - [14], réaffirme le « socialisme démocratique » et le « dépassement du capitalisme » comme valeurs fondamentales. Il entend ainsi promouvoir la démocratisation des entreprises, une répartition moins inégalitaire des richesses, l'amélioration des conditions de travail et le respect de l’environnement[14]. Concrètement, il s'agit de permettre l'essor de l’économie sociale et solidaire à hauteur de 10 % du PIB[14], défendre les services publics, introduire des droits de codécision pour les collaborateurs, reconnaitre les proches aidants, réduire à terme le temps de travail, renforcer le pouvoir des consommateurs, ou encore établir un approvisionnement régional en énergie[13]. Le Parti socialiste a toutefois refusé d'inscrire dans son programme une rupture avec le système des trois piliers et la semaine de 35 heures[15].

Le PS suisse combat toutes les formes de discrimination « à commencer par celles qui perdurent entre les sexes, l’identité sexuelle et l’orientation sexuelle »[16]. C'est aussi le plus grand parti europhile de Suisse, soutenant l'entrée de la Suisse dans l'Union européenne, contrairement à la majorité des autres partis.

Histoire

Ancien logo du PS suisse
Positionnement politique du PS en 2007.

Naissance et scission d'avec les communistes

La naissance du socialisme en Suisse s'insère dans le mouvement socialiste européen du XIXe et début du XXe siècle. Les idées socialistes sont apparues en Suisse vers les années 1830 lorsque des groupes d'ouvriers allemands s'y réunissaient afin de discuter de questions sociales et politiques. En 1838, une trentaine d'ouvriers, employés de commerce et étudiants fondèrent la Société du Grütli à Genève. En 1864, Jean-Philippe Becker constitua une section Suisse de l'Internationale socialiste fraîchement fondée à Londres. En 1870, le Parti socialiste suisse lui-même fut fondé à Zurich avec le soutien de la société du Grütli.

« À la différence des autres partis, qui avaient commencé par se constituer sur le plan cantonal avant de devenir des grands partis nationaux, le Parti socialiste se forma immédiatement au-dessus des frontières cantonales, organisant dans les différents cantons des sections dépendant du comité central. » (Jean-Charles Biaudet). À l'inverse des autres mouvements politiques suisses, le mouvement politique socialiste s'est développé du haut, de la sphère internationale, vers le bas, les cantons.

Le premier congrès ouvrier suisse réunissant notamment le Parti socialiste, la société du Grütli, les syndicats fut tenu à Olten en 1873. Il en sortit une association d'ouvriers qui se transformera plus tard en Union syndicale suisse. Le nombre des adhérents ne cessait de croître dans un mouvement adhérant très nettement à la lutte des classes et au marxisme, chapeauté politiquement par le Parti socialiste. En 1874, le Parti socialiste demandait la révision de la Constitutions de 1848. Entre 1890, date de son entrée au Conseil national, et 1914, le Parti socialiste put accroître sa députation à 17 parlementaires fédéraux.

Au cours de la Première Guerre mondiale, le Parti socialiste suisse, sous l'influence forte du marxisme, rĂ©affirma le programme de l'avènement politique du socialisme par la rĂ©volution. LĂ©nine, rĂ©fugiĂ© en Suisse de 1914 Ă  , Ă©tait alors membre du Parti socialiste suisse et entretenait des liens Ă©troits avec l'aile gauche dirigĂ©e par son ami Platten. Sa prĂ©sence en Suisse Ă©tait marquĂ©e par de nombreuses interventions publiques. En 1917, LĂ©nine retourna en Russie pour la rĂ©volution avec l'aide de ses amis Robert Grimm et Platten. Les Ă©lĂ©ments socialistes rĂ©volutionnaires exploitaient le mĂ©contentement social rĂ©sultant du rationnement et des privations causĂ©s par la guerre et sa longueur, intensifiant les menĂ©es anti-militaristes. En 1917, en pleine guerre mondiale, le Parti socialiste suisse refusait le budget militaire et appela au refus de servir. La mĂŞme annĂ©e, de connivence avec le Conseiller fĂ©dĂ©ral Arthur Hoffmann des membres du Parti socialiste tentèrent de faciliter une paix sĂ©parĂ©e entre l'Allemagne et la Russie rĂ©volutionnaire. Cette manĹ“uvre outragea l'opinion publique suisse et conduisit Ă  la dĂ©mission de Hoffmann et son remplacement par le Genevois Gustave Ador. En 1918, cette politique de la confrontation sociale culmina dans la grève gĂ©nĂ©rale dĂ©crĂ©tĂ©e par le ComitĂ© d'Olten, impliquant 250 000 grĂ©vistes[17] - [18] - [19] - [20].

En effet, le ComitĂ© d'Olten, le conseil supĂ©rieur de l'ExtrĂŞme gauche sous la prĂ©sidence de Robert Grimm et la lĂ©gation des Soviets Ă  Berne sous la direction de Ian Antonovitch Berzin (pseudonyme : « Winter ») chef de mission de l'URSS Ă  Berne et secondĂ© de Zalkinde (parent de LĂ©on Trotski), encouragĂ©s par la rĂ©volution russe collaboraient activement Ă  la subversion du rĂ©gime constitutionnel et du gouvernement suisse afin de permettre l'avènement de la dictature rouge en Suisse. La rĂ©volution socialiste suisse devait Ă©clater le sur l'ordre de Moscou. LĂ©nine lui-mĂŞme avait dĂ©jĂ  nommĂ© le camarade Radeck (Sobelsohn de son vrai nom) dictateur de la Suisse. LĂ©nine projetait d'engager la rĂ©volution socialiste en Europe et dans le monde Ă  partir de la Suisse. Il s'ensuivit une propagande intense dans les milieux ouvriers et dans l'armĂ©e conduisant Ă  des Ă©meutes frĂ©quentes Ă  travers le pays. L'audace des rĂ©volutionnaires socialistes, appuyĂ©s par la prĂ©sence de 30 000 dĂ©serteurs et rĂ©fractaires Ă  la guerre de 14-18 et ayant trouvĂ© refuge en Suisse, s'engagèrent dans de nombreux coups de force, dont la tentative de s'emparer des arsenaux de Zurich et Berne, de bâtiments publics, d'usines Ă©lectriques et de banques les 6-. Le , les troupes militaires furent mises en Ă©tat d'alerte et repoussèrent les actions rĂ©volutionnaires. Le , le ComitĂ© d'Olten, gouvernement rĂ©volutionnaire parallèle en marge des institutions, proclama la grève gĂ©nĂ©rale, exigeant la dĂ©mission du Conseil fĂ©dĂ©ral et la dissolution du parlement, le droit de vote des femmes, le travail obligatoire et la socialisation de l'armĂ©e. Le , le Conseil fĂ©dĂ©ral donna mission Ă  l'armĂ©e de rĂ©tablir l'ordre intĂ©rieur. Dans les jours qui suivirent, l'armĂ©e dut faire face aux Ă©meutes, sièges dĂ©crĂ©tĂ©s dans les principales villes et aux combats de rue. Le , le Conseil fĂ©dĂ©ral ordonna l'expulsion vers l'Allemagne de la lĂ©gation des Soviets y compris du plĂ©nipotentiaire soviĂ©tique Ian Antonovitch Berzin. (Certains historiens voient dans l'expulsion de la lĂ©gation des Soviets davantage le rĂ©sultat de pressions des alliĂ©s qui refusaient de voir la Suisse tomber dans la rĂ©volution communiste que le rĂ©sultat d'une implication de la lĂ©gation dans les agitations de novembre dont la rĂ©alitĂ© est controversĂ©e[21].) Le ComitĂ© d'Olten capitula le et le lendemain la rĂ©volution fut stoppĂ©e, permettant au travail de reprendre Ă  travers le pays. S'ensuivit une campagne mĂ©diatique haineuse dans les journaux socialistes vis-Ă -vis des institutions et l'armĂ©e de milice (cf. par exemple l'article du « La grippe [qui avait dĂ©cimĂ© les rangs de l'armĂ©e] venge les travailleurs » anonyme mais attribuable au rĂ©volutionnaire Humbert-Droz[22] publiĂ© dans le journal La Sentinelle dirigĂ© par Paul Graber[23])[24] - [25].

Malgré l'échec de la grève générale, celle-ci conduisit au renouvellement anticipé du Conseil national en 1919 sur la base du système proportionnel qui venait ainsi remplacer le système majoritaire prévalant jusqu'alors. Ce changement de régime permit au Parti socialiste de prendre 41 mandats.

Toutefois, les meneurs de la grève gĂ©nĂ©rale, 3 500 personnes, en particulier les dirigeants du comitĂ© d'Olten, seront jugĂ©s et 147 d'entre eux seront condamnĂ©s. Robert Grimm verra son immunitĂ© parlementaire levĂ©e et sera condamnĂ© Ă  6 mois de prison, pĂ©riode pendant laquelle il Ă©crira son ouvrage Histoire de la Suisse en termes de lutte des classes. L'Ă©pisode de la grève gĂ©nĂ©rale servira pendant des dĂ©cennies Ă  diaboliser la gauche suisse. L'histoire revisitĂ©e dans la foulĂ©e de 1968 permettra l'avènement d'un Ĺ“il bienveillant sur ces Ă©vènements de 1918 qui constituent le plus grand Ă©vènement social de l'histoire de la Suisse[26].

Alors que le Parti radical perdait une partie de ses adhĂ©rents touchĂ©s par la chertĂ© de la vie au Parti socialiste, la montĂ©e en force du Parti socialiste ainsi que les tentatives des radicaux de reprendre Ă  leur compte une partie des prĂ©occupations de son Ă©lectorat susceptible de partir vers les socialistes vit l'Ă©mergence d'une nouvelle force politique sur l'aile droite des radicaux, le parti des paysans, artisans et bourgeois ou parti agrarien qui devint par la suite l'Union dĂ©mocratique du centre (UDC), trouvant son origine dans les associations professionnelles paysannes (1897), constituĂ©es en 1918 en parti politique entrant avec 30 dĂ©putĂ©s au Conseil national. Depuis ce jour, l'UDC fut l'adversaire constant des socialistes.

En 1920, à la suite de l'échec de la révolution suisse, le Parti socialiste refusa d'adhérer à la IIIe Internationale, ce qui entraîna la scission du parti avec son aile gauche qui alla former le parti communiste en 1921. Le Parti socialiste abandonna l'idée de la révolution violente et se prononça pour la voie légale pour poursuivre ses buts marxistes, c'est-à-dire la substitution de la propriété privée par la propriété collective, la nationalisation des grandes entreprises et des banques et la socialisation de tous les moyens de production. Le Parti communiste nouvellement créé, poursuivant les mêmes objectifs marxistes que le Parti socialiste, conserva le principe de la révolution et de la dictature du prolétariat afin de les atteindre.

[réf. nécessaire]

1838-1920 : fondation et débuts

  • 1838 : Fondation de la SociĂ©tĂ© du GrĂĽtli Ă  Genève.
  • 1864 : Fondation de la section Suisse de l'Internationale socialiste
  • 1870 : Fondation du Parti socialiste suisse Ă  Zurich avec le soutien de la sociĂ©tĂ© du GrĂĽtli.
  • 1873 : Le premier congrès ouvrier suisse prĂ©curseur de l'Union syndicale suisse rĂ©unissant notamment le Parti socialiste, la sociĂ©tĂ© du GrĂĽtli, les syndicats se rĂ©unit Ă  Olten.
  • 1888 : La ConfĂ©rence ouvrière suisse du dĂ©cide Ă  Berne la crĂ©ation du Parti socialiste suisse.
  • 1890 : Jakob Vogelsanger (Zurich) est le premier socialiste Ă©lu au Conseil national.
  • 1904 : Le Congrès d'Aarau adopte le programme marxiste du PS suisse Ă©laborĂ© par Otto Lang (juge cantonal Ă  Zurich).
  • 1911 : Les 18 socialistes Ă©lus au Conseil national constituent pour la première fois un groupe parlementaire.
  • 1912 : Au Congrès de Neuchâtel sont adoptĂ©es des mesures qui obligent notamment le PS suisse et ses organes Ă  utiliser toutes les possibilitĂ©s « d'agir pour l'instauration du droit de vote des femmes ».
  • 1913 : Le PS suisse dĂ©pose une nouvelle initiative pour l'introduction de la proportionnelle au Conseil national. Celle-ci sera acceptĂ©e par le peuple en 1918.
  • 1917 : LĂ©nine, rĂ©fugiĂ© en Suisse et membre du Parti socialiste suisse, retourne en Russie pour la rĂ©volution.
  • 1917 : Le Parti socialiste suisse refuse le budget militaire et appelle au refus de servir en pleine guerre mondiale.
  • 1918 : Le ComitĂ© d'Olten, fondĂ© par le PS suisse et l'Union syndicale suisse (USS) et prĂ©sidĂ© par Robert Grimm, rĂ©pond Ă  la levĂ©e de troupes, dĂ©cidĂ©e par le Conseil fĂ©dĂ©ral Ă  l'instigation du gĂ©nĂ©ral Ulrich Wille, par un appel Ă  la grève gĂ©nĂ©rale sur la base de 9 revendications (la fin de la grève est dĂ©cidĂ©e après trois jours Ă  la suite d'un ultimatum du Conseil fĂ©dĂ©ral)
  • 1919 : Lors des premières Ă©lections au Conseil national Ă  la proportionnelle, le PS suisse double ses mandats passant de 20 Ă  41 sièges. Le siège central du PS suisse est dĂ©placĂ© de Zurich Ă  Berne.

1921-1945 : l'entre-deux-guerres

  • 1921 : Les 21 conditions pour l'entrĂ©e Ă  la Troisième Internationale sont refusĂ©es lors du Congrès et lors de la votation Ă  la base. La gauche du parti, forte de 5 000 membres environ, quitte le parti. Cette aile gauche crĂ©e ensemble le Parti communiste suisse.
  • 1924 : La loi Schulthess est refusĂ©e par le peuple. Le rĂ©fĂ©rendum lancĂ© par un comitĂ© formĂ© du PS suisse, de l'USS et de l'ensemble des associations d'employĂ©s est parvenu Ă  faire Ă©chouer la tentative de remettre en question la semaine de 48 heures.
  • 1926 : EntrĂ©e du PS suisse Ă  la Internationale ouvrière socialiste. Le Congrès dĂ©cide de mettre sur pied une commission de lutte contre le militarisme et prĂ©conise Ă©galement que les socialistes du Conseil national refusent dĂ©sormais le budget militaire en bloc.
  • 1927 : La ConfĂ©rence fĂ©minine du PS suisse exige l'introduction d'une assurance-maternitĂ©.
  • 1931 : Après les Ă©lections au Conseil national, le PS suisse devient le premier parti du pays.
  • 1932 : Le , des recrues tirent sans sommation sur une manifestation ouvrière antifasciste Ă  Genève. Cette fusillade fait 13 morts et 63 blessĂ©s.
  • 1933 : Le Congrès refuse le front commun avec le Parti communiste suisse. Lors des Ă©lections Ă  Genève est Ă©lu le premier gouvernement cantonal Ă  majoritĂ© socialiste sous la direction de LĂ©on Nicole. C'est pour contrer cette victoire et permettre l'amalgame que la mĂŞme annĂ©e, l'EIA crĂ©e sa commission Pro-Deo, organisation anticommuniste et conservatrice Ă  Genève.
  • 1935 : Le nouveau programme du PS suisse, acceptĂ© au Congrès de Lucerne, rejette la notion de « dictature du prolĂ©tariat » et reconnaĂ®t la dĂ©fense nationale. Le Congrès se prononce pour une transformation Ă©conomique et sociale de la Suisse capable d'assurer Ă  l'ensemble du peuple suisse une existence dĂ©cente.
  • 1939 : LĂ©on Nicole est exclu du PS suisse Ă  cause de ses positions favorables au Pacte germano-soviĂ©tique. Il fonde la FĂ©dĂ©ration socialiste suisse.
  • 1942 : Fort des expĂ©riences des annĂ©es 1930, de la crise et du fascisme, le Congrès adopte un programme d'action intitulĂ© La nouvelle Suisse et applicable dès la fin de la guerre.
  • 1943 : Victoire aux Ă©lections du Conseil national avec 56 sièges sur 194, le PS suisse constitue alors le groupe le plus important de la chambre basse. Ernst Nobs entre au Conseil fĂ©dĂ©ral.
  • 1944 : Fondation du Parti suisse du travail (PdT), composĂ© d'anciens communistes, de dissidents du PS suisse et d'indĂ©pendants de gauche[27].

1945-2000 : seconde moitié du XXe siècle

  • 1947 : L'article constitutionnel sur l'AVS est acceptĂ© par le peuple. Une des revendications de la grève nationale de 1918 est ainsi adoptĂ©e.
  • 1949 : Ernst Nobs premier prĂ©sident socialiste de la ConfĂ©dĂ©ration. Il gèra le dĂ©partement des finances du au .
  • 1953 : Max Weber quitte le Conseil fĂ©dĂ©ral le jour du rejet par le peuple du projet de rĂ©forme des finances fĂ©dĂ©rales. Le parti se retrouve alors dans l'opposition.
  • 1959 : Le Congrès de Winterthour adopte un nouveau programme, en se reconnaissant clairement comme un parti de socialisme rĂ©formiste « fondĂ© sur la dĂ©mocratie ».
  • 1963 : Lancement du bimensuel Domaine public par des membres actifs de sections cantonales romandes du PS suisse.
  • 1965 : Emma Kammacher est Ă©lue prĂ©sidente du Grand Conseil genevois. Elle est la première femme socialiste Ă  prĂ©sider un parlement cantonal.
  • 1972 : Le Congrès rejette le soutien de l'initiative du PdT pour une sĂ©curitĂ© sociale unique et gĂ©nĂ©ralisĂ©e et soutient la solution des trois piliers.
  • 1978 : Lancement de l'initiative sur les banques lors du Congrès de Bâle et soutien - contre la volontĂ© du comitĂ© central et du conseiller fĂ©dĂ©ral Willi Ritschard - Ă  l'initiative anti-atomique.
  • 1982 : Le Congrès de Lugano adopte le nouveau programme du PS suisse, encore en vigueur aujourd'hui.
  • 1983 : L'Ă©chec de la candidate officielle du PS suisse au Conseil fĂ©dĂ©ral Lilian Uchtenhagen, battue par Otto Stich, suscite une vague d'indignation et conduit aux plus vastes dĂ©bats que le parti ait connu sur la participation au gouvernement.
  • 1984 : Le congrès extraordinaire du PS suisse de Berne dĂ©cide le maintien au gouvernement par 773 voix contre 511.
  • 1990 : Le PS suisse formule sa politique d'intĂ©gration europĂ©enne avec des mesures compensatoires en politique intĂ©rieure.
  • 1991 : Le PS suisse demande une ouverture rapide des nĂ©gociations d'adhĂ©sion Ă  la CEE.
  • 1992 : Au Congrès de Genève, le PS suisse soutient l'adhĂ©sion Ă  l'Espace Ă©conomique europĂ©en (refusĂ©e en votation populaire) comme premier pas en direction de l'adhĂ©sion Ă  la CEE et adopte des thèses qui prĂ©voient la dĂ©criminalisation de la consommation, la remise mĂ©dicalement contrĂ´lĂ©e et la lĂ©galisation Ă  long terme de la drogue.
  • 1993 : Après le retrait du conseiller fĂ©dĂ©ral RenĂ© Felber, la majoritĂ© bourgeoise du parlement Ă©lit Francis Matthey au Conseil fĂ©dĂ©ral, au lieu de la candidate socialiste officielle Christiane Brunner. Après la renonciation de Matthey, sommĂ© par le PS de se retirer, c'est la secrĂ©taire syndicale Ruth Dreifuss qui est Ă©lue une semaine plus tard, le , comme première conseillère fĂ©dĂ©rale socialiste.
  • 1994 : l'initiative populaire « Pour la protection des rĂ©gions alpines contre le trafic de transit » que soutient le PS suisse est acceptĂ©e par le peuple. Le Congrès extraordinaire de Berne adopte un vaste programme en matière Ă©conomique. Le PS suisse dĂ©cide de combattre le relèvement de l'âge de la retraite des femmes dans le cadre de l'AVS.
  • 1995 : le peuple suisse rejette trois projets en matière de politique agricole que le PS suisse combattait, et donne ainsi un signe politique clair contre la politique agricole menĂ©e jusqu'alors, ainsi que pour l'Ă©cologisation de l'agriculture. Lors des Ă©lections fĂ©dĂ©rales, le PS suisse gagne 13 sièges au Conseil national et 6 au Conseil des États et devient le plus important parti au Conseil national.

Depuis 2000

  • 2003 : le PS suisse devient le 2e parti de Suisse avec 23,3 % des voix.
  • 2007 : le PS suisse subit une dĂ©faite lors de la votation populaire du sur l'initiative populaire « Pour une caisse maladie unique et sociale », avec seulement 28,8 % pour le Oui contre 71,2 % pour le Non.
  • 2007 : le PS suisse perd les Ă©lections au Conseil national (-neuf sièges) mais conserve intĂ©gralement ses positions au Conseil des États avec neuf sièges. Ses dĂ©putĂ©s contribuent Ă  l'Ă©viction de Christoph Blocher du Conseil fĂ©dĂ©ral.
  • 2008 : la loi sur l'imposition des entreprises que le PS combattait est acceptĂ©e d'extrĂŞme justesse par 50,5 % des voix alors que les sondages prĂ©voyaient une acceptation plus large.
  • 2010 : le Parti socialiste
  • ne rĂ©ussit pas Ă  faire passer devant le peuple son initiative pour lutter contre la concurrence fiscale intitulĂ©e « Pour des impĂ´ts justes et Ă©quitables »[28].
  • 2013 : le Parti socialiste soutient deux initiatives soumises au peuple en 2013 concernant les salaires : une de la Jeunesse socialiste, rejetĂ©e par le peuple (1:12[28], visant Ă  limiter le rapport entre le plus petit et le plus grand salaire au sein d'une entreprise Ă  1/12) et une du dĂ©putĂ© Thomas Minder, contre les rĂ©munĂ©rations abusives[28].
  • 2014 : le , deux objets importants sont soumis au peuple : l'initiative du PS suisse et des syndicats en faveur de l'instauration d'une salaire minimum fĂ©dĂ©ral de 22 francs de l'heure et le rĂ©fĂ©rendum contre le fonds Gripen (achats d'avions de chasse par l'armĂ©e suisse). Alors que le premier objet est rejetĂ© par le peuple, la population suisse rejette Ă©galement le second, offrant ainsi une grande victoire politique Ă  la gauche et au PS, seul parti gouvernemental s'Ă©tant opposĂ© Ă  l'avion de chasse suĂ©dois. Au mois de septembre, une autre initiative socialiste est soumise Ă  la population: celle visant Ă  crĂ©er une caisse maladie publique. Elle est Ă©galement rejetĂ©e.
  • 2017 : la journĂ©e de votation du est notamment marquĂ©e par deux objets d'importance capitale pour le PS suisse : la troisième rĂ©forme de l'imposition des entreprises (RIE) III ainsi que la naturalisation facilitĂ©e pour les Ă©trangers de troisième gĂ©nĂ©ration. Si ce dernier objet, portĂ© par la conseillère nationale PS Ada Marra, fut acceptĂ© par le peuple avec 60,4 % de oui, la RIE III fut quant Ă  elle rejetĂ©e Ă  hauteur de 59,1 % des voix. Le PS et la gauche sortirent ainsi victorieux de ces votations, malgrĂ© une majoritĂ© absolue de droite au Conseil national depuis les Ă©lections fĂ©dĂ©rales de 2015.

Élections

Le nouveau logo du Parti socialiste suisse.

Élections de 2003

Aux Ă©lections fĂ©dĂ©rales du , le parti remporte 23,3 % des voix, amĂ©liorant son score de 1999 (22,5 %). Le Parti socialiste est ainsi le deuxième parti de Suisse, sur le plan fĂ©dĂ©ral, derrière l'Union dĂ©mocratique du centre (UDC), qui avait emportĂ© 26,6 % des suffrages aux Ă©lections fĂ©dĂ©rales de 2003. Le PS suisse obtient 52 des 200 sièges du Conseil national (dont 46 % de femmes) et 9 des 46 sièges du Conseil des États (dont 44 % de femmes). Le groupe parlementaire socialiste est ainsi le deuxième groupe de l'AssemblĂ©e fĂ©dĂ©rale, avec 61 Ă©lus, derrière l'UDC, qui en compte 63. Le conseiller fĂ©dĂ©ral Moritz Leuenberger est chargĂ© de l'environnement, des transports, de l'Ă©nergie et de la communication et Micheline Calmy-Rey des affaires Ă©trangères.

Au niveau cantonal, le PS suisse occupe en 2007 562 sièges dans les diffĂ©rents parlements cantonaux (2e parti politique derrière le Parti dĂ©mocrate-chrĂ©tien) et 33 mandats dans les diffĂ©rents gouvernements cantonaux (3e parti politique derrière le Parti dĂ©mocrate-chrĂ©tien et le Parti radical-dĂ©mocratique).

Élections de 2007

En 2007, le Parti socialiste subit une baisse significative de son nombre d'Ă©lus sous la coupole fĂ©dĂ©rale. Le PS suisse compte alors 41 Ă©lus au Conseil national et 9 au Conseil des États. Avec 49 parlementaires, le groupe socialiste est le troisième groupe Ă  l'AssemblĂ©e fĂ©dĂ©rale, derrière le Groupe de l'Union dĂ©mocratique du centre (68 sièges) et le groupe PDC/PEV/PVL (51), mais devant le Groupe libĂ©ral-radical (47) et les Verts (24). Lors de l'Ă©lection du Conseil fĂ©dĂ©ral par les chambres fĂ©dĂ©rales, l'annĂ©e 2007 est restĂ©e cĂ©lèbre en raison de la non-rĂ©Ă©lection du membre du gouvernement Christoph Blocher (UDC/ZH), remplacĂ© par sa collègue de parti Eveline Widmer-Schlumpf (UDC/GR), alors candidate officieuse prĂ©sentĂ©e par la gauche pour contrer Blocher.

Élections de 2011

Lors des Ă©lections fĂ©dĂ©rales de 2011, le Parti socialiste rĂ©ussit une excellente campagne et remporte 46 sièges au Conseil national (+5) et 11 sièges au Conseil des États (+2). Avec 57 Ă©lus, le groupe socialiste redevient le deuxième groupe aux chambres fĂ©dĂ©rales, avec notamment 26 femmes.

Élections de 2015

MalgrĂ© une tendance globale d'affaiblissement de la gauche de gouvernement en Europe, le PS suisse voit son nombre d'Ă©lus au Conseil des États augmenter et passer Ă  12 sièges (+1) dont quatre femmes. Il remporte 43 sièges au Conseil national (-3). Avec un total de 55 sièges aux chambres fĂ©dĂ©rales dont 29 femmes, le PS suisse demeure le deuxième groupe aux Chambres fĂ©dĂ©rales avec la particularitĂ© d'ĂŞtre le premier grand groupe Ă  compter davantage de femmes que d'hommes parmi ses membres[29].

Élections de 2019

Le Parti socialiste obtient 39 sièges (-4) au Conseil national[30] et 9 sièges (-3) au Conseil des États[31] Ă  l'issue des Ă©lections, soit son plus mauvais rĂ©sultat au Conseil national depuis l'introduction de l'Ă©lection au système proportionnel[32]. Au Conseil des États, il s'agit de son troisième meilleur rĂ©sultat historique (après 2011 et 2015)[33]. Le PS Suisse demeure le deuxième groupe aux Chambres fĂ©dĂ©rales.

Le parti semble payer le prix de certaines compromissions avec la droite telles que le relèvement de l’âge de la retraite des femmes et la baisse de la fiscalité des grandes entreprises[34].

Dirigeants

Les co-présidents Mattea Meyer et Cédric Wermuth, lors d'une conférence de presse le 29 janvier 2021 à Berne.

Comité directeur

Présidents du PS suisse

Présidents du groupe parlementaire

Conseillers fédéraux

Membres du groupe socialiste aux Chambres fédérales

Les parlementaires suivants font partie du groupe socialiste aux Chambres fédérales[35].

Conseil des États :

Conseil national[36] :

Mouvements affiliés

Partis cantonaux

Le Parti socialiste se divise en sections cantonales, 27 exactement (il existe deux sections dans le canton du Valais).

Femmes socialistes suisses

Les Femmes socialistes suisses sont un organe indépendant à l'intérieur du Parti socialiste suisse. Toute femme membre du PS suisse en est membre[37]. Elles ont un quota de déléguées aux Congrès et sont représentées dans le Conseil de parti[38].

Jeunesse socialiste suisse

Le logo de la Jeunesse socialiste suisse.

La Jeunesse socialiste (JS) est l'organisation de jeunesse du parti. Elle est indépendante et prend seule ses décisions. Ses membres, écoliers, jeunes travailleurs ou étudiants, planifient des campagnes et des actions politiques, récoltent des signatures, manifestent et discutent[39]. Il y a un quota de délégués de la Jeunesse socialiste aux Congrès du du PS, et la JS est représentée au Conseil de parti du PS et à la Vice-présidence[38].

PS60+

Le PS60+ reprĂ©sente, en fonction de leurs expĂ©riences et de leurs modes de vie, la vision des gĂ©nĂ©rations plus âgĂ©es. Le PS60+ lutte pour l’égalitĂ© des droits, l’autodĂ©termination et le respect de la dignitĂ© des personnes de plus de 60 ans au sein de la sociĂ©tĂ©. Le PS60+ dĂ©veloppe et formule les revendications des personnes âgĂ©es de 60 ans et plus, Ă  l'intĂ©rieur comme Ă  l'extĂ©rieur du PS suisse. Il contribue — aux Ă©chelons national, cantonal et local — Ă  promouvoir les valeurs, projets et objectifs politiques du PS suisse auprès des gĂ©nĂ©rations plus âgĂ©es[40]. Le PS60+ possède un quota de dĂ©lĂ©guĂ©s aux Congrès et des sièges au Conseil de parti[38].

PS Migrants

Le PS Migrants suisse s’engage pour la participation politique des personnes issues de la migration à l’intérieur et à l’extérieur du PS suisse.

Son but est l’égalité de tous les migrants, que ce soit dans la société ou le domaine politique, économique, social ou culturel, la mise en œuvre des droits humains et l’élimination de la discrimination envers les migrants.

Parallèlement, le PS Migrants soutient, en tant qu’intermédiaire, le PS suisse dans son engagement dans les pays d’origine des migrantes et des migrants en faveur des valeurs et de la politique socialistes, comme la paix, la résolution pacifique des conflits, l’émancipation, l’autodétermination, l’égalité de toutes et de tous et la fin de l’exploitation[41]. Il possède un quota de délégués aux Congrès et des sièges au Conseil de parti[38].

PS queer

Le PS queer est composé des membres du Parti socialiste suisse qui se sentent appartenir à la communauté LGBTQIA+ ou qui souhaitent s’engager en faveur des revendications de celle-ci. Le PS queer a un quota de délégués aux Congrès et est représenté au Conseil de parti.

RĂ©sultats Ă©lectoraux

Élections au Conseil national

Année Votes Députés Rang[1]
Voix %
1919 23,5
41 / 198
2e
1922 23,3
43 / 198
2e
1925 25,8
49 / 198
2e
1928 27,4
50 / 198
1er ex æquo
1931 28,7
49 / 187
1er
1935 28,0
50 / 187
1er
1939 25,9
45 / 187
1er
1943 28,6
56 / 194
1er
1947 26,2
48 / 194
1er
1951 26,0
49 / 196
1er
1955 27,0
53 / 196
1er
1959 26,4
51 / 196
1er
1963 26,6
53 / 200
1er
1967 23,5
50 / 200
1er
1971 452 195 22,9
46 / 200
1er
1975 477 125 24,9
55 / 200
1er
1979 443 794 24,4
51 / 200
1er
1983 444 365 22,8
47 / 200
2e
1987 353 334 18,4
41 / 200
3e
1991 373 664 18,5
41 / 200
2e
1995 410 136 21,8
54 / 200
1er
1999 438 555 22,5
51 / 200
2e
2003 490 392 23,3
52 / 200
2e
2007 450 308 19,5
43 / 200
2e
2011 451 236 18,7
46 / 200
2e
2015 475 071 18,8
43 / 200
2e
2019 408 128 16,84
39 / 200
2e
Evolution des résultats électoraux du Parti Socialiste Suisse au Conseil National, de 1919 à 2019.
  • ^ Par rapport au pourcentage de vote.

Élections au Conseil des États

Année Députés Rang[2]
1919
0 / 44
1922
1 / 44
3e ex æquo
1925
2 / 44
3e
1928
0 / 44
1931
2 / 44
4e
1935
3 / 44
3e ex æquo
1939
3 / 44
4e
1943
5 / 44
3e
1947
5 / 44
3e
1951
4 / 44
3e
1955
5 / 44
3e
1959
2 / 44
5e ex æquo
1963
3 / 44
4e ex æquo
1967
2 / 44
6e
1971
4 / 44
4e
1975
5 / 44
3e ex æquo
1979
9 / 46
3e
1983
6 / 46
3e
1987
5 / 46
3e
1991
3 / 46
4e ex æquo
1995
5 / 46
3e ex æquo
1999
6 / 46
4e
2003
9 / 46
3e
2007
9 / 46
3e
2011
11 / 46
2e ex æquo
2015
12 / 46
3e
2019
9 / 46
3e
  • ^ Par rapport au nombre de conseillers aux États.

Notes et références

  1. (en) Wolfram Nordsieck, « Switzerland », sur parties-and-elections.eu (consulté le ).
  2. PS Suisse, « Plateforme réformiste. Sociaux-libéraux au sein du PS Suisse » (consulté le ).
  3. « Partis cantonaux - PS Suisse », (consulté le )
  4. « Répartition des mandats par parti Élections au Conseil national de 1971 à 2011 », sur bfs.admin.ch (consulté le )
  5. « Répartition des mandats par parti 1971 à 2011 », sur bfs.admin.ch (consulté le ).
  6. Élections en Suisse
  7. Statistiques des villes suisses - Chapitre politique, Union des villes suisses, consulté le 13.04.2017
  8. (de) Andreas Ladner, Die Positionierung der Schweizer Parteien im internationalen Vergleich, NZZ Libro, , « Die Parteien in Bewegung: Nachbarschaft und Konflikte », p. 213.
  9. (en) The Economist Intelligence Unit, Switzerland--Country Overview, The Economist, (lire en ligne), p. 1.
  10. (en) Federal Chancellery et Communication Support, The Swiss Confederation – a brief guide, Switzerland, Swiss Confederation, , PDF (lire en ligne [archive du ]), p. 18.
  11. « Programme du parti socialiste suisse de 2010, préface », sur sp-ps.ch, (consulté le )
  12. « Notre programme », sur PS Suisse (consulté le ), p. 13
  13. Lise Bailat, « Le Parti socialiste veut renverser le capitalisme. Mais en douceur », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  14. Marc-André Miserez, « Les socialistes suisses veulent réconcilier démocratie et économie », sur Swissinfo, (consulté le )
  15. « Le PS renforce son ancrage idéologique à gauche », sur Arcinfo, (consulté le )
  16. « Statuts du PS suisse, art. 1, ch. 3 », sur sp-ps.ch, (consulté le )
  17. « Lénine en Suisse et ailleurs », sur lenine.ch (consulté le )
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  20. Suter/Castella, Histoire de la Suisse, Einsiedeln 1928, p. 439 et 442-443
  21. Georges Andrey, L'histoire de la Suisse pour les nuls, Paris 2007 p. 419 et 421
  22. « Fonds Jules Humbert-Droz », sur chaux-de-fonds.ch (consulté le )
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  25. Suter/Castella, Histoire de la Suisse, Einsiedeln 1928, p. 439-440.
  26. Georges Andrey, L'histoire de la Suisse pour les nuls, Paris 2007 p. 422.
  27. Hadrien Buclin, « Entre contestation et intégration : la gauche helvétique face aux débats de la sortie de guerre (1944-1946) », in : Landry Charrier et al., éds., La Suisse entre consensus et conflits : enjeux et représentations, Reims, Presses universitaires, , p. 65-82.
  28. « Droits politiques », sur www.bk.admin.ch (consulté le )
  29. « Élections 2015 », sur www.politik-stat.ch (consulté le ).
  30. « Élection du Conseil national – résultats par canton », sur www.parlament.ch (consulté le )
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  32. Office fédéral de la statistique, « Élections au Conseil national: répartition des mandats par parti - 1919-2019 | Tableau », sur Office fédéral de la statistique, (consulté le )
  33. Office fédéral de la statistique, « Élections au Conseil des États: répartition des mandats par parti - 1919-2019 | Tableau », sur Office fédéral de la statistique, (consulté le )
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  35. « Groupe socialiste », sur www.parlament.ch (consulté le ).
  36. Radio Fribourg / Freiburg, « Ursula Schneider-Schüttel de retour à Berne - à la suite de l'élection de Jean-François Steiert au Conseil d'État FR », sur www.radiofr.ch, (consulté le ).
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  38. « Statuts - PS Suisse », (consulté le )
  39. « Portrait », sur juso.ch, (consulté le ).
  40. « PS60+ », sur sp-ps.ch (consulté le ).
  41. « PS Migrant-e-s », sur sp-ps.ch (consulté le ).

Voir aussi

Liens externes

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