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Ursula Wyss

Ursula Wyss, née le à Davos (originaire de Buchholterberg et Köniz), est une personnalité politique suisse du canton de Berne, membre du Parti socialiste suisse.

Ursula Wyss
Illustration.
Fonctions
Membre du conseil exécutif à Berne
En fonction depuis le
Présidente du groupe socialiste
à l'Assemblée fédérale
–
LĂ©gislature 49e (2011-2015)
Prédécesseur Hildegard Fässler
Successeur Andy TschĂĽmperlin
Conseillère nationale
–
LĂ©gislature 46e (1999-2003)
47e (2003-2007)
48e (2007-2011)
49e (2011-2015)
Successeur Nadine Masshardt
Vice-présidente du Parti socialiste suisse (PSS)
–
Président Christiane Brunner
Hans-JĂĽrg Fehr
Députée au Grand Conseil du canton de Berne
–
LĂ©gislature 1994-1998
1998-2002
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Davos (Suisse)
Nationalité Drapeau de la Suisse Suisse
Parti politique Parti socialiste suisse (PSS)
Profession Economiste
Chercheuse

Biographie

En 1992, Ursula Wyss obtient une maturité du gymnase Numa Droz de Neuchâtel. Après quoi, elle étudie l'économie publique et l'écologie à l'université de Berne, l'université Strathclyde de Glasgow et l'université technique de Berlin. En 1997, elle devient titulaire d'une licence à Berne. En 2006, elle obtient le titre de docteur en économie (Dr.rer.oec.). Après avoir occupé un poste au bureau d'étude du travail et de la politique sociale (Büro BASS), elle travaille pour le WWF suisse et à l'institut d'économie publique de l'université de Berne.

Carrière politique

Ursula Wyss est entrée au Parti socialiste en 1989.

Mandats

Elle est Ă©lue au Grand Conseil du canton de Berne de 1997 Ă  1999, puis au Conseil national aux Ă©lections de 1999.

De 2004 à 2006, elle est vice-présidente de son parti et présidente du group socialiste aux Chambres de 2006 à 2012. Elle est membre des commissions pour l'écologie, l'aménagement et l'énergie, des finances ainsi que du bureau du Conseil national.

Elle est considérée comme une instigatrice de la non-réélection de Christoph Blocher au Conseil fédéral en 2007[1] - [2].

Le , elle est candidate à l'élection complémentaire au Conseil des États pour le canton de Berne, remportée par Adrian Amstutz (Union démocratique du centre). Elle obtint 49,4 % des voix.

Le , elle est Ă©lue au Conseil municipal (exĂ©cutif) de Berne. Elle est la mieux Ă©lue de tous les candidats Ă  cette Ă©lection avec 21 318 voix[3] - [2]. Ă€ la suite de cette Ă©lection, elle dĂ©cide de se retirer du Conseil national pour se consacrer Ă  sa nouvelle fonction Ă  l'exĂ©cutif de la ville de Berne (directrice des travaux publics). Elle sera remplacĂ©e par la dĂ©putĂ©e au Grand Conseil du canton de Berne Nadine Masshardt lors de la session de printemps 2013[4].

Le , elle est battue au second tour par Alec von Graffenried lors de l'Ă©lection du maire de la ville de Berne.

Elle décide de ne pas se présenter à sa réélection au Conseil municipal de Berne pour 2020[2]. D'anciens collègues au Conseil municipal (dont le libéral-radical Alexander Schmidt) considèrent que Wyss a voulu, lors de son mandat à l'exécutif citadin bernois, changer beaucoup de choses à un rythme effréné (« Ursula Wyss wollte in ihrer Amtszeit mit Siebenmeilenstiefeln möglichst viel umkrempeln », « Ursula Wyss voulait chambouler le plus possible avec des bottes de sept lieues »)[2].

Positions politiques

En 2001, elle s'engage dans la campagne en faveur de l'initiative populaire « Oui à l'Europe ! » pour que la Suisse adhère à l'Union européenne[5].

En 2008, elle se positionne en faveur de l'initiative populaire sur le cannabis[6].

Vie privée

Elle se marie à l'âge de 19 ans[2], mais divorce, et vit depuis au moins 2011 avec Thomas Christen[7]. Elle a deux enfants[7].

Sources

Références

  1. (de) DOK SRF, « Die Abwahl - Die Geheimoperation gegen Christoph Blocher », sur srf.ch, (consulté le )
  2. (de) Naomi Jones, « Sie gab alles, doch viele wurden mit ihr nicht warm », Der Bund,‎ , p. 20 et s. (ISSN 1421-1769, lire en ligne).
  3. (de) « Wahlresultate 2012 », sur bern.ch (consulté le ).
  4. ATS, « Ursuly Wyss quitte le Conseil national », 20 Minutes,‎ (lire en ligne).
  5. (de) Fritz Lauber, « Europa verschwistert Gegner », Der Bund,‎ , p. 34 (ISSN 1421-1769).
  6. (de) Ursula Wyss, « Ja zur Hanfinitiative », SuchtMagazin, vol. 34, no 5,‎ , p. 15-16 (ISSN 1422-2221, lire en ligne).
  7. (de) « Ursula Wyss bringt Sohn zur Welt », Tages-Anzeiger,‎ (lire en ligne).

Liens externes

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