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Micheline Calmy-Rey

Micheline Calmy-Rey, née le à Sion (originaire de Chermignon), est une personnalité politique suisse, membre du Parti socialiste.

Micheline Calmy-Rey
Illustration.
Portrait, 2011.
Fonctions
ConseillÚre fédérale
Département fédéral des affaires étrangÚres
–
Élection 4 dĂ©cembre 2002
Réélection 10 décembre 2003
12 décembre 2007
Prédécesseur Ruth Dreifuss
Successeur Alain Berset
Présidente de la Confédération
–
Réélection 12 décembre 2010
–
Élection 13 dĂ©cembre 2006
PrĂ©sidente du Conseil d'État du canton de GenĂšve
–
LĂ©gislature 55e
Prédécesseur Carlo Lamprecht
Successeur Laurent Moutinot
Conseillùre d'État du canton de Genùve
DĂ©partement cantonal des finances
–
Élection 16 novembre 1997
RĂ©Ă©lection 11 novembre 2001
Prédécesseur Olivier Vodoz
Successeur Charles Beer
Députée au Grand Conseil du canton de GenÚve
–
Prédécesseur Denise Martin
–
Prédécesseur Christine Pécorini-Burnand
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Sion
Origine Chermignon
Nationalité Suisse
Parti politique PS
Enfants Alexandra Calmy
DiplÎmée de Université de GenÚve
Profession Cheffe d'entreprise

Elle est conseillĂšre fĂ©dĂ©rale, Ă  la tĂȘte du DĂ©partement fĂ©dĂ©ral des affaires Ă©trangĂšres, de 2003 Ă  2011 et prĂ©sidente de la ConfĂ©dĂ©ration en 2007 et 2011.

Naissance et famille

NĂ©e Micheline Rey le Ă  Sion, dans une famille catholique, Micheline Calmy-Rey est originaire de Chermignon en Valais. Ses parents sont Adeline Fournier, originaire de Nendaz[1], et Charles Rey, un instituteur syndicaliste qui devient chef de train et qui s'engage Ă©galement en politique en tant que socialiste dans la commune de Saint-Maurice[2]. Sa sƓur cadette Éliane Rey, nĂ©e en 1953, est municipale Ă  Lausanne de 2002 Ă  2006[3].

Elle Ă©pouse AndrĂ© Calmy en 1966. D'origine juive roumaine, celui-ci arrive en Suisse avec sa mĂšre, catholique, Ă  l'Ăąge de 12 ans dans les annĂ©es 1950[4], aprĂšs avoir connu le nazisme et le communisme. AndrĂ© Calmy a Ă©tĂ© d'un grand soutien dans la carriĂšre politique de Micheline Calmy-Rey, comme elle le souligne lors de ses obsĂšques en 2015[5], mĂȘme s'il est restĂ© mĂ©diatiquement trĂšs discret[6].

Sa fille, Alexandra Calmy, devient en 2014 professeure à la faculté de médecine de l'Université de GenÚve[7]. Elle a aussi un fils, Raphaël, et trois petites-filles.

Études et parcours professionnel

Elle étudie à l'école de commerce de Saint-Maurice, obtient une maturité commerciale à Sion, puis une licence en sciences politiques à l'Institut de hautes études internationales de l'Université de GenÚve.

Elle travaille d'abord dans une entreprise de construction[8], puis est Ă  la tĂȘte d'une entreprise de diffusion de livres avec son mari durant vingt ans, jusqu'en 1997[9].

En , elle est nommée professeure invitée à l'Université de GenÚve (à l'institut d'études globales).

Parcours politique

Membre du Parti socialiste, elle prĂ©side sa section genevoise Ă  deux reprises de 1986 Ă  1990 et de 1993 Ă  1997. Élue dĂ©putĂ©e au Grand Conseil du canton de GenĂšve dĂšs 1981, elle prĂ©side cette assemblĂ©e en 1992-1993.

En mars de cette mĂȘme annĂ©e, elle est dĂ©signĂ©e candidate au Conseil d'État par le congrĂšs du parti socialiste cantonal genevois, mais n'est pas Ă©lue.

Sa combativité lui vaut parfois le surnom de Dame de fer de GenÚve[10] et son apparente froideur, son intransigeance et ses mÚches blanches celui de Cruella[11] - [12] - [13] - [14] - [15] - [16] - [17] - [18] - [19] - [20] - [21]. Elle dénoncera ce dernier surnom, estimant qu'il renforce les stéréotypes à l'égard des femmes[22] - [23].

Conseillùre d'État genevoise

Élue membre du Conseil d'État genevois aux cĂŽtĂ©s de son collĂšgue Laurent Moutinot en 1997, elle prend la tĂȘte du dĂ©partement des finances jusqu'en 2002. Elle prĂ©side Ă©galement le Conseil d'État en 2001-2002.

Son bilan de conseillĂšre d’État se caractĂ©rise par une maĂźtrise de la croissance de la dette, une rĂ©forme de la comptabilitĂ© financiĂšre intĂ©grĂ©e, une amĂ©lioration des systĂšmes d’information du DĂ©partement des finances et une rĂ©organisation de la centrale d’achats, autant de rĂ©formes qui portent leurs fruits aujourd’hui encore. Elle s’est aussi engagĂ©e de maniĂšre dĂ©cisive pour le sauvetage de la Banque cantonale de GenĂšve[2], dont elle Ă©tait membre du conseil d'administration avant son Ă©lection[24].

Certains de ses adversaires remettent en cause ce bilan en soulignant que l’exercice 2003 s'est soldĂ© par un dĂ©ficit de prĂšs de 500 millions de francs suisses, bien que le budget ait Ă©tĂ© Ă©quilibrĂ©. Selon l'Administration fiscale cantonale de GenĂšve, le rĂ©sultat de 2003 s'explique principalement par une baisse temporaire des recettes liĂ©e au changement du systĂšme de taxation (passage du prĂ©- au post numerando), ainsi que par la rĂ©duction d'impĂŽts votĂ©e par le peuple en 2002[25] - [26] - [27].

ConseillÚre fédérale

Le , aprĂšs avoir Ă©tĂ© dĂ©signĂ©e candidate de son parti aux cĂŽtĂ©s de la Fribourgeoise Ruth LĂŒthi, elle est Ă©lue au Conseil fĂ©dĂ©ral (106e membre de l'histoire[28]) au 5e tour de scrutin par 131 voix contre 68 Ă  sa concurrente Ruth LĂŒthi[1] - [29]. Entre le (non-rĂ©Ă©lection de Ruth Metzler-Arnold) et le (Ă©lection de Doris Leuthard), elle est la seule femme sur les sept membres du gouvernement suisse.

Elle dirige le DĂ©partement fĂ©dĂ©ral des affaires Ă©trangĂšres (DFAE), oĂč elle pratique la discrimination positive en faveur des femmes dans les cas oĂč la paritĂ© entre hommes et femmes n'est pas respectĂ©e[30]. Elle s'implique notamment dans le dĂ©veloppement des relations entre la Suisse et l'Europe et signe les accords bilatĂ©raux II[31]. Elle s'engage aussi pour une visibilitĂ© accrue de la Suisse dans les relations internationales, avec des positions en faveur des droits de l'homme et de la neutralitĂ© de la Suisse.

Elle joue un rĂŽle important dans le lancement de l’initiative de GenĂšve[32], un plan de paix alternatif Ă©tabli par les anciens partenaires des nĂ©gociations de Taba pour rĂ©soudre le conflit israĂ©lo-palestinien, et contribue Ă  l’établissement du Conseil des droits de l’homme Ă  GenĂšve en 2006[1].

Le président américain Barack Obama avec plusieurs ministres des Affaires étrangÚres à Istanbul, le 4 juin 2009.

Elle s'implique Ă©galement dans le processus d’indĂ©pendance du Kosovo et dans des mĂ©diations entre l’ArmĂ©nie et la Turquie (signature des protocoles de Zurich (en) en 2009[1]), la GĂ©orgie et la Russie. Elle participe aussi Ă  l'entrĂ©e du Magen David Adom dans la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge[9].

En mai 2003, alors que les tensions entre les deux Corées sont vives en raison de la reprise par la Corée du Nord de son programme nucléaire, elle franchit à pied la ligne de démarcation entre les deux pays. Juste aprÚs cet acte symbolique, elle paraphrase (en allemand) la célÚbre déclaration de Neil Armstrong : « C'était un petit pas, mais j'espÚre que ce sera un grand pas pour la paix dans la région »[33] - [34] - [35]. Elle porte à cette occasion des baskets rouges à croix blanche, qui sont conservées au Musée national suisse[36].

Engagée dans la résolution de la crise entourant le programme nucléaire iranien, elle fait l'objet de vives critiques en mars 2008 pour avoir porté un voile lors d'une rencontre avec le président iranien Mahmoud Ahmadinejad[1].

Elle est Ă  la tĂȘte du DFAE lors de la crise diplomatique entre la Suisse et la Libye[1].

Le , elle est élue présidente de la Confédération pour 2007, par 147 voix sur 215 (192 bulletins valables) et devient ainsi la seconde femme à exercer cette fonction aprÚs Ruth Dreifuss, en 1999. Le , elle est élue pour la seconde fois à la présidence de la Confédération, mais avec le plus faible score jamais enregistré depuis 1920 (106 voix sur 189 bulletins valables)[37] - [38].

Elle préside le Comité des ministres du Conseil de l'Europe en 2010 et la Conférence ministérielle de la francophonie en 2010 et 2011.

Le , elle annonce son retrait du gouvernement pour la fin de l'année[39] - [38].

Autres fonctions

  • Membre du Panel de haut niveau des Nations unies sur la durabilitĂ© de l'environnement mondial. Le rapport du panel est publiĂ© en [40].
  • Membre du Panel de haut niveau des Nations unies sur la rĂ©ponse globale aux crises sanitaires. Le rapport du panel est publiĂ© en [41].
  • Membre du conseil de la Global Leadership Foundation[42] - [43].
  • Membre du conseil de la fondation GESDA (Geneva Science and Diplomacy Anticipator)[44] - [45].

Positions politiques

Micheline Calmy-Rey est membre du parti socialiste et pro-européenne. En , elle affirme que la Suisse doit adhérer à l'UE pour rentrer dans le jeu décisionnel continental[46]. En 2016, elle déplore l'impact du Brexit sur la souveraineté européenne, mais recommande toutefois à la Suisse de s'ouvrir à Londres car les deux pays se retrouvent maintenant dans une configuration similaire face au pouvoir européen[47].

Publications

  • Pour une neutralitĂ© active : De la Suisse Ă  l'Europe, Lausanne, Le Savoir Suisse, PPUR, 2021 (ISBN 978-2-88915-409-8)
  • Calmy-Rey, Micheline, Der Mythos NeutralitĂ€t (ISBN 978-3-03810-493-3 et 3-03810-493-0, OCLC 1227336107, lire en ligne).
  • « The Art and Science of Negociations : “De–Politicizing and Technicizing Negotiations”, in WTO Accessions - The Upper Floors of the Trading System, WTO & Cambridge University Press (in Druck).
  • « Doktrin in globalen Kontext », in Konrad Hummler et Franz Jaeger, Kleinstaat Schweiz – Auslauf- oder Erfolgsmodell?, ZĂŒrich, NZZ Libro, 2017.
  • Die Schweiz, die ich uns wĂŒnsche. Übersetzt aus dem Französischen von Irma Wehrli, mit einem Vorwort von Charles Lewinsky. Nagel & Kimche, ZĂŒrich 2014, (ISBN 978-3-312-00610-6).
  • Micheline Calmy Rey, La Suisse que je souhaite, Favre, , 251 p. (ISBN 978-2-8289-1318-2)
  • « The Swiss Model », Horizons, Autumn 2014.
  • « Justice sociale et libertĂ© politique selon Calvin : clarification et perspectives », La Vie Protestante, GenĂšve 2010.

Hommages

  • 2011 : prix Diaspora pour son rĂŽle dans la reconnaissance de l’État du Kosovo[48]
  • 2012 : mĂ©daille d’honneur de la rĂ©publique d’ArmĂ©nie[49]
  • 2012 : docteur honoris causa de l’UniversitĂ© internationale de GenĂšve[9]
  • 2014 : ordre de l'AmitiĂ© (Russie) ordre de l’amitiĂ© de la fĂ©dĂ©ration de Russie en reconnaissance de sa contribution au renforcement de l’amitiĂ© et la coopĂ©ration entre la Russie et la Suisse[50]
  • 2017 : citoyenne d’honneur de la commune de Viti, Kosovo

Une plaque en l'honneur de Micheline Calmy-Rey a été placée en à Vitina au Kosovo, en mémoire de son rÎle dans l'indépendance du pays, acquise en 2008[51] - [52].

Notes et références

  1. (de) Urs Altermatt, Das Bundesratslexikon, NZZ Libro, , 759 p. (ISBN 978-3-03810-218-2), p. 529-535
  2. Lucienne Hubler, « Micheline Calmy-Rey » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
  3. « Base de donnĂ©es sur les Élites suisses au XXe siĂšcle », sur www2.unil.ch (consultĂ© le )
  4. S. W. I. swissinfo.ch et a branch of the Swiss Broadcasting Corporation, « Suisse-Israël: 50 ans de relations mouvementées », sur SWI swissinfo.ch (consulté le )
  5. Evelyne Emeri, « «Il a Ă©tĂ© mon plus grand soutien» », Le Matin,‎ (ISSN 1018-3736, lire en ligne, consultĂ© le )
  6. ValĂ©rie de Graffenried, « Dans l'ombre de Madame la prĂ©sidente », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consultĂ© le )
  7. « Nominations des professeurs - Alexandra Calmy », sur www.unige.ch (consulté le )
  8. Bertil Galland, « Micheline Calmy-Rey sous la plume de Bertil Galland, en 1993 », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consultĂ© le )
  9. « Micheline Calmy-Rey - Global Studies Institute - UNIGE », sur www.unige.ch, (consulté le )
  10. CĂ©dric Waelti, « Micheline Calmy-Rey, dame de Chermignon »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?), sur 24 heures (consultĂ© le )
  11. « Micheline Calmy-Rey, la dame de fer de GenÚve », sur swissinfo.ch, (consulté le )
  12. Olivier Perrin, « Micheline Calmy-Rey, un visage, un tempĂ©rament », Le Temps,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  13. Armando Mombelli (trad. Olivier Pauchard), « Le retrait d'une lutteuse infatigable de la neutralité active », sur swissinfo.ch, (consulté le )
  14. Agathe Duparc, « Micheline Calmy-Rey Suisse, mais pas neutre », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  15. Tanguy Verhoose, «J'ai dĂ©fendu les intĂ©rĂȘts de la Suisse», sur Arcinfo.ch, (consultĂ© le )
  16. Agence télégraphique suisse, «Calamity Rey alias Cruella», sur 20 minutes, (consulté le )
  17. « L'intelligence d'une femme », sur Arcinfo.ch, (consulté le )
  18. (de) Sarah Schmalz, « Frauen im Bundesrat: Der lange Herbst der Patriarchen », sur www.woz.ch, (consulté le )
  19. Agence tĂ©lĂ©graphique suisse, « L'ex-dame de fer du gouvernement genevois surnommĂ©e "Cruella" », La CĂŽte,‎ (lire en ligne)
  20. Tasha Rumley, « Le rire de Cruella », L'Hebdo, (consulté le )
  21. Frédéric Vassaux, « Visions privées d'un destin public », L'Illustré, (consulté le ), p. 14 à 18
  22. « Suisse-USA: le libre-échange refait surface », sur rts.ch, (consulté le )
  23. Micheline Calmy-Rey, « ÉgalitĂ© des sexes: il est temps de changer de modĂšles », Tribune de GenĂšve,‎ (ISSN 1010-2248, lire en ligne, consultĂ© le )
  24. Micheline Calmy-Rey entartée à GenÚve: "C'était brutal", www.rts.ch, 6 mars 2012 (consulté le 13 août 2017)
  25. « Archives | Finances publiques », sur ge.ch (consulté le )
  26. DĂ©partement des finances et des ressources humaines (DF), Conseil d'État (CE), « Comptes de l'État de GenĂšve 2003 », Historique des comptes de l'État,‎ (lire en ligne)
  27. Conseil d'État (CE), « Rapport de gestion 2002 du Conseil d’État de la RĂ©publique et canton de GenĂšve », Rapports de gestion de l'État de GenĂšve,‎ (lire en ligne)
  28. « La méthode Calmy-Rey: la conseillÚre fédérale socialiste a-t-elle vraiment bouleversé la diplomatie Suisse? - Temps présent », sur rts.ch, (consulté le )
  29. « Bulletin officiel (02.210, BO 2002 V 2196) », sur www.parlament.ch, (consulté le )
  30. Fabienne Blanc-KĂŒhn, « Question pratique. La discrimination positive, comment ça marche? », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consultĂ© le )
  31. Christine Kaddous, Monique Jametti Greiner et Michael Ambuhl, Accords bilatĂ©raux II Suisse : UE : Édition bilingue français-allemand, , 926 p. (ISBN 978-3-7190-2476-5)
  32. Keller, Alexis, 1962- ... et Impr. Corlet) (trad. de l'anglais), L'accord de GenĂšve : un pari rĂ©aliste, Paris/GenĂšve, Éd. du Seuil, , 132 p. (ISBN 2-02-066001-6, 9782020660013 et 2830911288, OCLC 469495015, lire en ligne)
  33. D.S. MiĂ©ville, « Micheline Calmy-Rey poursuit son engagement tous azimuts », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consultĂ© le )
  34. « Le pas historique de Micheline Calmy-Rey », sur SWI swissinfo.ch (consulté le )
  35. ValĂ©rie de Graffenried, « La Suisse veut accrĂ©diter un diplomate en CorĂ©e du Nord. Une premiĂšre », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consultĂ© le )
  36. « Les chaussures rouges de Micheline Calmy-Rey », sur Musée national - Blog sur l'histoire suisse, (consulté le )
  37. « Petite élection à la présidence pour M.Calmy-Rey », sur Télévision suisse romande (consulté le )
  38. La présidente suisse Micheline Calmy-Rey annonce son départ, www.lemonde.fr, 7 septembre 2011 (consulté le 13 août 2017)
  39. Annonce de son départ sur swissinfo, le 7 septembre 2011.
  40. Groupe de haut niveau sur la viabilitĂ© mondiale de l'ONU, « Rapport du Groupe de haut niveau du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral sur la viabilitĂ© mondiale », ONU,‎ (lire en ligne)
  41. « Crises sanitaires: Micheline Calmy-Rey nommĂ©e par l'ONU », 24Heures,‎ (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consultĂ© le )
  42. (en) « g-l-f | Board », sur www.g-l-f.org (consulté le )
  43. (en) « Armenian President meets with GLF delegation in Geneva », sur ĐĐŸĐČĐŸŃŃ‚Đž ĐŃ€ĐŒĐ”ĐœĐžĐž (consultĂ© le )
  44. « DĂ©signation de Mme Micheline Calmy-Rey comme membre du Conseil de la fondation GESDA », sur GE.CH – RĂ©publique et canton de GenĂšve, (consultĂ© le )
  45. « Calmy-Rey rejoint la fondation pour renforcer le rÎle de la Suisse », sur www.laliberte.ch (consulté le )
  46. Micheline Calmy-Rey explique pourquoi la Suisse devrait intégrer l'UE, www.rts.ch, 2 février 2014 (consulté le 13 août 2017)
  47. Laure Lugon, Micheline Calmy-Rey: «La Suisse ne doit pas courir à Bruxelles!». www.letemps.ch, 24 juin 2016 (consulté le 13 août 2017)
  48. « Les Kosovars de Suisse remercient M. Calmy-Rey », rts.ch,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  49. « Micheline Calmy-Rey honorée par l'Arménie », sur Tribune de GenÚve, (consulté le )
  50. FrĂ©dĂ©ric Burnand, swissinfo.ch, « Une Suisse funambule entre Occidentaux et Russes », SWI swissinfo.ch,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  51. « L'ex-conseillÚre fédérale Micheline Calmy-Rey honorée au Kosovo », sur www.rts.ch, RTS info, (consulté le ).
  52. Nefail Maliqi, Micheline Calmy-Rey a trouvé «asile» au Kosovo, www.tdg.ch, 12 août 2017 (consulté le 13 août 2017)

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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