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Magen David Adom

Magen David Adom (de l’hĂ©breu ŚžŚ’ŚŸ Ś“Ś•Ś“ ŚŚ“Ś•Ś signifiant « Étoile rouge de David ») est une sociĂ©tĂ© nationale de la Croix-Rouge, fondĂ©e en 1930. Il est le service d’urgence officiel d’IsraĂ«l, d’ambulance et de don du sang.

Israël - Magen David Adom d'Israël
Histoire
Fondation
Cadre
Zone d'activité
Type
Domaines d'activité
Activités pour la santé humaine, aide humanitaire
SiĂšge
Or Yehuda (6021805, Israël)
Pays
Organisation
Volontaires
15 000 ()
Effectif
1 300 employĂ©s ()
Fondateur
Meshulam Levontin (d)
Directeur
Eli Bean (d) (depuis )
Site web

Histoire

Avion en bois du MGA Ă  Tel Aviv (1930)

Le Magen David Adom (sigle : MDA - en hĂ©breu se prononce : MADA) fut crĂ©Ă© en 1930 comme organisation juive, formĂ©e de volontaires qui n’avait qu’une antenne Ă  Tel Aviv[1].

AprĂšs l’ouverture des antennes de JĂ©rusalem et HaĂŻfa, il couvre, cinq ans plus tard, la totalitĂ© de la Palestine mandataire, fournissant une aide mĂ©dicale Ă  la population juive et aussi Ă  la Haganah ainsi qu'aux auxiliaires juifs de la police.

Au cours de la période de la Grande révolte arabe de 1936 et des années suivantes, le MDA joue un grand rÎle en ce qui concerne les secours opérés pour les blessés juifs, à la suite des attaques physiques pratiquées par des Palestiniens arabes. Il soigne également les Arabes.

AprĂšs l'indĂ©pendance d'IsraĂ«l, proclamĂ©e le , la Knesset vote une loi le donnant un statut officiel de service national d’urgences et Ă©galement de service national de don du sang au sein de l'Etat juif.

  • DĂ©filĂ© du Magen David Adom lors du Rallye de recrutement Ă  Tel Aviv (octobre 1941)
  • Commandement du Magen David Adom Ă  JĂ©rusalem (1941)
  • InfirmiĂšre du service mĂ©dical Magen David avec des femmes arabes et enfants attendant devant une clinique externe (1948)

De nos jours

Le MDA, en 2016, a une partie de professionnels (environ 1 300 personnes) et de nombreux volontaires (environ 15 000). Il gÚre tous les appels téléphoniques du 101 (numéro des urgences médicales en Israël), soit environ plus de 600 000 appels par an.

Il est aujourd’hui la plus grande organisation bĂ©nĂ©vole d’IsraĂ«l. Il dispose aussi d'une unitĂ© internationale, formĂ©e de mĂ©decins et d'infirmiers venant de la Diaspora et mobilisables trĂšs rapidement.

Ses missions sont :

  • de remplir les fonctions de service national - en se joignant aux corps mĂ©dicaux militaires de Tsahal en temps de guerre et en se prĂ©parant Ă  l’éventualitĂ© d’une guerre en temps de paix ;
  • d’effectuer les gestes de premiers soins en tant que Service d’Urgence ;
  • de maintenir des rĂ©serves de sang, de plasma et de leur produits dĂ©rivĂ©s Ă  un niveau acceptable ;
  • d’enseigner les gestes de premiers soins et les protocoles de support mĂ©dical prĂ©-hospitalier ;
  • de maintenir une infrastructure basĂ©e sur ses volontaires, et de former ces derniers aux gestes et soins d’urgence ;
  • d’évacuer des patients, les femmes enceintes et les blessĂ©s ;
  • de transporter mĂ©decins, infirmiers et personnel mĂ©dicaux ;
  • d’intervenir lors de catastrophes naturelles et d’y prĂ©parer la population ;
  • de rĂ©tablir les liens familiaux dus aux sĂ©parations de guerre ;
  • de fournir une aide alimentaire et vestimentaire aux personnes dĂ©munies.

Le centre de rĂ©ception et rĂ©gulation des appels d’aide mĂ©dicale urgente est national et c’est l’équivalent du SAMU en France.

Statut actuel

Un scooter de Magen David Adom dans JĂ©rusalem.

Les forces du Magen David Adom sont composĂ©es d'environ 1 300 employĂ©s et de 32 000 volontaires[2], avec plus de 700 ambulances rĂ©parties dans le pays. Les quartiers gĂ©nĂ©raux du MDA et sa banque du sang sont situĂ©s dans le complexe mĂ©dical de Tel HaShomer, dans le centre du pays. Les ambulances opĂšrent Ă  partir de 95 stations rĂ©parties Ă  travers le pays et sont dĂ©signĂ©es diffĂ©remment selon leur Ă©quipement et la composition des Ă©quipes.

  • Les ambulances « Lavan » (mot hĂ©breu signifiant « blanc ») sont les ambulances de base qui dispensent une aide mĂ©dicale urgente de base. Ce sont des vans de taille standard de couleur blanche qui rĂ©pondent Ă  la majoritĂ© des appels. Les ambulanciers qui y travaillent sont appelĂ©s « Maar » (secouriste), « Chovesh » (infirmier), et « Chovesh Bachir » (infirmier supĂ©rieur).
  • Les unitĂ©s mobiles de soins intensifs (en anglais : Mobile Intensive Care Unit, MICU) sont plus larges et plus hautes que les ambulances « Lavan » et contiennent une pharmacie. Elles sont facilement reconnaissables grĂące Ă  une bande orange couvrant les cĂŽtĂ©s de l’ambulance. Les ambulanciers qui y travaillent comptent aussi dans leurs rangs des « paramedics » (capables de fournir des secours paramĂ©dicaux) et des mĂ©decins. Si un mĂ©decin du MDA se trouve Ă  bord, ces ambulances sont appelĂ©es « Natan », sinon, « Atan ».
  • Les ambulances de don de sang, appelĂ©es « Bloodmobile », sont manƓuvrĂ©es par des techniciens du MDA. Chaque donateur reçoit une carte du MDA lui garantissant une prioritĂ© si lui-mĂȘme, ou un membre de sa famille, devait avoir besoin d’une transfusion.
  • Les ambulances d’équipements pour les situations de traumas multiples sont prĂ©sentes dans les stations majeures du pays. Elles permettent d’intervenir sur le terrain en ayant Ă  disposition une rĂ©serve d’équipement mĂ©dicaux immĂ©diatement utilisable. Elles servent lors de catastrophes naturelles ou d’attaques terroristes.
  • Dans le passĂ©, les essais d’intĂ©gration d’hĂ©licoptĂšres dans la flotte du MDA ont Ă©tĂ© un Ă©chec Ă  cause du coĂ»t de revient de ce moyen de transport[3]. Les services ambulanciers aĂ©riens sont effectuĂ©s par l’unitĂ© 669 de l’armĂ©e israĂ©lienne.

Comme toute SociĂ©tĂ© de Croix-Rouge nationale, le MDA est indĂ©pendant de l’État, mais joue un rĂŽle d’auxiliaire des services publics, y compris dans l’armĂ©e en temps de guerre oĂč son rĂŽle est de soigner les blessĂ©s quel que soit leur camp[4]. C’est une organisation humanitaire reconnue neutre et impartiale par les hautes parties contractantes des Conventions de GenĂšve. En zone de guerre, son personnel et son matĂ©riel sont protĂ©gĂ©s par les Conventions de GenĂšve.

Direction

Dr. Meshulam Levontin (d. 1957), fondateur du Magen David Adom
Directeurs généraux
IdentitéPériodeDurée
DĂ©butFin
Eli Bean (d)
(né en )
En cours18 ans

Relations avec la Croix-Rouge internationale

Depuis sa crĂ©ation, Magen David Adom a Ă©tĂ© longtemps refusĂ© comme membre officiel du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge parce qu’il refusait de remplacer l’étoile de David par l’un des emblĂšmes dĂ©crit dans les Conventions de GenĂšve. De ce fait il n’était pas reconnu par de nombreux pays. Mais en rĂ©alitĂ©, le Magen David Adom a, dĂšs son origine, adoptĂ© les principes de la Croix-Rouge et a Ă©tĂ© en relation avec le mouvement international. Il a fonctionnĂ© sur un pied d’égalitĂ© avec les autres SociĂ©tĂ©s nationales de la Croix-Rouge.

Timbre commémoratif, 1955

En 1949, lors de l’adoption d’une nouvelle version des Conventions de GenĂšve, la demande israĂ©lienne d’ajouter l’étoile de David rouge aux emblĂšmes reconnus dans les Conventions de GenĂšve est rejetĂ©e, Ă  une courte majoritĂ©, par les hautes parties contractantes (pays signataires), au motif officiel d’éviter la prolifĂ©ration de symboles diffĂ©rents - et la confusion qui s’ensuivrait. Pourtant, en 1929, la Turquie et l'Iran avaient rĂ©ussi Ă  faire inscrire, dans la prĂ©cĂ©dente version des Conventions de GenĂšve, les symboles utilisĂ©s par leurs sociĂ©tĂ©s de secours, respectivement le croissant rouge, et le Lion-et-Soleil rouge (disparu lors de la rĂ©volution iranienne au profit du croissant rouge). Cela fut actĂ© par la confĂ©rence diplomatique de 1929, Ă  condition de limiter la diversification des emblĂšmes Ă  ces trois cas afin d’éviter les risques de mauvaises identifications des emblĂšmes humanitaires et les pertes humaines qui en rĂ©sulteraient[5]. La dĂ©lĂ©gation d'IsraĂ«l Ă©mit donc une rĂ©serve, confirmĂ©e lors du dĂ©pĂŽt des instruments de ratification le : «... que, tout en respectant l’inviolabilitĂ© des emblĂšmes et des signes distinctifs de la Convention, IsraĂ«l se servira du Bouclier Rouge de David comme emblĂšme et signe distinctif du service sanitaire de ses forces armĂ©es ». Cette rĂ©serve, et la situation de fait qu'elle annonce, fut Ă  son tour dĂ©noncĂ©e par deux Ă©tats : le Liban et par les États-Unis[6].

MalgrĂ© ce manque de reconnaissance officielle, le Magen David Adom a fonctionnĂ© de facto comme une sociĂ©tĂ© membre de la Croix-Rouge. La coopĂ©ration s’est accrue dans les faits depuis le milieu des annĂ©es 1990 : 2,2 millions de dollars ont Ă©tĂ© dĂ©pensĂ©s pour renforcer la coopĂ©ration entre les deux organismes, un accord de 2 ans a Ă©tĂ© signĂ© en 2004, qui garantissait notamment un soutien accru aux activitĂ©s de la banque du sang du MDA qui est devenue la plus performante du Moyen-Orient.

Entre 1950 et 1990, d’autres pays, comme l’Inde, le Sri Lanka, l’URSS, le Kazakhstan, le Siam, l’Afghanistan, l’ÉrythrĂ©e ou encore le Zimbabwe ont essuyĂ© le mĂȘme refus qu'IsraĂ«l lorsqu’ils ont demandĂ© de pouvoir utiliser des symboles diffĂ©rents ou mĂȘme une combinaison des deux symboles reconnus. Outre la raison formelle de ce refus qui repose sur les accords de 1929, la Croix-Rouge craignait que ces emblĂšmes diffĂ©rents ne perdent toute efficacitĂ© en termes de protection des humanitaires et des victimes des conflits, car, d'une part, les emblĂšmes multiples sont moins facilement identifiables, et d'autre part, ils se trouvent Ă©troitement associĂ©s Ă  l'une des parties en conflit et perdent ainsi toute valeur de neutralitĂ©[6]. C'est pourquoi dĂšs 1992, le prĂ©sident du CICR Cornelio Sommaruga propose l'adoption d'un emblĂšme neutre entiĂšrement nouveau, non religieux, non ethnique et sans aucune connotation politique[7].

L’argument de la prolifĂ©ration inconsidĂ©rĂ©e des symboles est interprĂ©tĂ© par certains comme une prise de position anti-israĂ«lienne, ainsi le docteur Bernadine Healy, prĂ©sidente de la Croix-Rouge amĂ©ricaine, Ă©crit-elle en dans une lettre Ă  l’International Herald Tribune : « Le fait que le ComitĂ© international craigne la prolifĂ©ration de symboles est une idiotie utilisĂ©e depuis des dizaines d’annĂ©es pour expliquer l’exclusion du Magen David Adom. » Pour la mĂȘme raison, Cornelio Sommaruga est considĂ©rĂ© comme « hostile Ă  IsraĂ«l[8] ».

« Cristal rouge » pour ĂȘtre acceptĂ© par le CICR

« Cristal rouge » entourant l'étoile de David rouge symbolisant le MDA, tel qu'il a été autorisé pour les opérations d'aide hors d'Israël, en 2005.

L'initiative du président du CICR débouche néanmoins sur une série de propositions faites d'abord au Conseil des Délégués de la Croix-Rouge réuni à Séville en , puis à GenÚve en 1999 lors de la 27e Conférence internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.

DĂšs , la solution du « cristal rouge » (qui n'a pas encore de nom) est prĂȘte Ă  ĂȘtre entĂ©rinĂ©e par convocation anticipĂ©e de la 28e ConfĂ©rence internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, suivie par une confĂ©rence diplomatique Ă  l'invitation du gouvernement suisse[6]. Toutefois, ces rĂ©unions sont ajournĂ©es en raison de l’éclatement de la Seconde Intifada. C'est finalement le que la confĂ©rence internationale des signataires des Conventions de GenĂšve a adoptĂ© le « cristal rouge » comme nouvel emblĂšme, ouvrant la voie Ă  la reconnaissance officielle du MDA.

SimultanĂ©ment, mandatĂ© par le CICR et la FĂ©dĂ©ration, l’ambassadeur suisse Didier Pfirter a pilotĂ© des nĂ©gociations entre le Magen David Adom et le Croissant-Rouge palestinien, dĂ©bouchant sur un accord de coopĂ©ration entre les deux sociĂ©tĂ©s[6]. Fin 2005, Ă  la suite des efforts des diplomates israĂ©liens et des reprĂ©sentants de la Croix-Rouge amĂ©ricaine, le ComitĂ© international de la Croix-Rouge propose un troisiĂšme symbole « religieusement neutre » : un diamant ou cristal rouge (Red Crystal). Il est dĂ©cidĂ© qu'un pays qui ne voulait pas utiliser de croix ou de croissant pouvait utiliser un « cristal » ou un emblĂšme local entourĂ© d'un « cristal » rouge. Ainsi, le ComitĂ© international de la Croix-Rouge dĂ©cide d'accepter l'organisation israĂ©lienne dans ses rangs, mais Ă  la condition que l'emblĂšme du Magen David rouge ne reste en usage qu'en IsraĂ«l, tandis qu'Ă  l'extĂ©rieur, il serait enfermĂ© dans un losange rouge.

Le , le Magen David Adom (et le Croissant-Rouge palestinien) sont officiellement admis par la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge en tant que membres de plein droit[1].

L’emblĂšme du MDA, hors du territoire israĂ©lien, est dĂ©sormais l’étoile de David inscrite dans le « cristal rouge », reconnu internationalement depuis 2005, par l’article 2 du Protocole III additionnel aux Conventions de GenĂšve[9]. Il offre une protection en temps de guerre Ă©quivalente Ă  l’emblĂšme de la croix rouge (qui est la manifestation visible de la protection accordĂ©e par les Conventions de GenĂšve). Il est utilisĂ© pour les opĂ©rations du MDA Ă  l’étranger. L’article 3 du IIIe protocole additionnel autorise, sur le territoire israĂ©lien, le MDA Ă  utiliser son emblĂšme historique, seul emblĂšme non officiel Ă  ne pas avoir disparu.

Les 7 principes du Magen David Adom

Le Magen David Adom mĂšne sa mission conformĂ©ment aux 7 principes de la Croix-Rouge :

  • HumanitĂ© : le MDA porte secours aux blessĂ©s sans discrimination. Il intervient dans un but d’humanitĂ© et tend Ă  protĂ©ger la vie et la santĂ© de tous. Il attache un point d’honneur Ă  faire respecter la personne humaine.
  • ImpartialitĂ© : le MDA agit dans le but unique de secourir les personnes en difficultĂ© et subvenir aux dĂ©tresses les plus urgentes, sans distinction de nationalitĂ©, de race, de religion, de condition sociale et d’appartenance physique.
  • NeutralitĂ© : le MDA s’abstient de prendre part aux hostilitĂ©s et aux controverses d’ordre politique, racial, religieux et idĂ©ologique, et ce en tous temps, afin de poursuivre sa mission de protection le plus efficacement possible.
  • IndĂ©pendance : bien que soumis Ă  la lĂ©gislation israĂ©lienne, le MDA est un organisme indĂ©pendant. Il conserve une certaine autonomie qui lui permet d’agir en fonction des principes qui le rĂ©gissent.
  • Volontariat : le MDA est un mouvement de secours volontaire et dĂ©sintĂ©ressĂ©.
  • UnitĂ© : il ne peut y avoir qu’une seule sociĂ©tĂ© nationale de la Croix-Rouge dans un mĂȘme pays, qui est ouvert Ă  tous.
  • UniversalitĂ© : le MDA est une composante du mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge qui est universel, et au sein duquel toutes les sociĂ©tĂ©s ont des droits Ă©gaux et le devoir de s’entraider.

Galerie

  • Scooter
    Scooter
  • Camion mobile pour le sang
    Camion mobile pour le sang
  • Ambulance Ă  JĂ©rusalem
    Ambulance Ă  JĂ©rusalem
  • Ambulance de soins intensifs
  • Ambulance volante du Magen David Adom
  • IntĂ©rieur d'une camionnette du MADA
    Intérieur d'une camionnette du MADA
  • Au passage Erez, bande de Gaza
    Au passage Erez, bande de Gaza
  • ElĂ©ments de l'unitĂ© de santĂ©
    Eléments de l'unité de santé
  • MADA intervenant aprĂšs une roquette de Gaza sur une zone civile israĂ©lienne
    MADA intervenant aprÚs une roquette de Gaza sur une zone civile israélienne

Missions internationales

Le MDA, le ComitĂ© international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien ont signĂ© des accords en 2005. De nombreuses activitĂ©s, comme la formation, sont partagĂ©es. Les deux sociĂ©tĂ©s agissent de concert pour rĂ©aliser leurs missions humanitaires, mĂȘme en temps de crise.

Lors de missions internationales, le MDA intervient essentiellement dans le domaine mĂ©dical. Certains de ses membres sont Ă©galement formĂ©s par la Croix-Rouge Allemande aux activitĂ©s humanitaires liĂ©es Ă  l’eau et Ă  l’assainissement.

Le service de rĂ©tablissement des liens familiaux du Magen David Adom reçoit Ă©galement des demandes de divers endroits du monde. Une grande partie de l’activitĂ© de « traçage » concerne des familles sĂ©parĂ©es par la Shoah. Le MDA peut s’appuyer sur de nombreuses institutions dont l’État d’IsraĂ«l, le ComitĂ© international de la Croix-Rouge, le mĂ©morial de Yad Vashem.

Notes et références

  1. (ru) РДЎаĐșцоя, « ĐœĐ°ĐłĐ”Đœ-ДаĐČОЎ ĐĐŽĐŸĐŒ », sur ЭлДĐșŃ‚Ń€ĐŸĐœĐœĐ°Ń Đ”ĐČрДĐčсĐșая ŃĐœŃ†ĐžĐșĐ»ĐŸĐżĐ”ĐŽĐžŃ ОРб (consultĂ© le )
  2. « Israël: Juifs et Arabes, l'union sacrée pour sauver des vies », sur LEFIGARO, (consulté le )
  3. « http://www.shephard.co.uk/Rotorhub/default.aspx?Action=745115149&ID=740a002d-49f9-4da1-99e7-660482976627 »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?)
  4. Rappel : l’idĂ©e Ă  la base de la Croix-Rouge Ă©tait d’apporter des soins aux militaires blessĂ©s sur le champ de bataille, quel que soit leur camp et en respectant les principes fondamentaux du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
  5. « Histoire des emblÚmes », sur le site du Comité international de la Croix-Rouge (consulté le )
  6. François Bugnion, « CROIX ROUGE, CROISSANT ROUGE, CRISTAL ROUGE », sur le site du Comité international de la Croix-Rouge,
  7. Cornelio Sommaruga, « UnitĂ© et pluralitĂ© des emblĂšmes », Revue internationale de la Croix-Rouge, no 796,‎ (lire en ligne)
  8. « Israël bloque, avant son départ, la mission de l'ONU à Jénine », sur le site du journal Le Monde, (consulté le )
  9. « Protocole additionnel aux Conventions de GenĂšve du 12 aoĂ»t 1949 relatif Ă  l’adoption d’un signe distinctif additionnel (Protocole III), 8 dĂ©cembre 2005 », sur ComitĂ© international de la Croix-Rouge, (consultĂ© le ).

Liens externes

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