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Faoug

Faoug est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de la Broye-Vully. Citée dès le XIIe siècle, elle fait partie du district d'Avenches de 1803 à 2007. Faoug est peuplée de 879 habitants en 2020. Son territoire, d'une surface de 347 hectares, se situe sur la rive sud du lac de Morat.

Faoug
Faoug
Vue de la commune de Faoug avec le lac de Morat au premier plan et les Alpes bernoises en arrière-plan.
Blason de Faoug
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Vaud Vaud
District Broye-Vully
Communes limitrophes Avenches (VD)
Courgevaux (FR)
Courtepin (FR)
Greng (FR)
Clavaleyres (FR)
Syndic Sylvie da Silva
NPA 1595
No OFS 5458
DĂ©mographie
Gentilé Faougeois
Population
permanente
879 hab. (31 dĂ©cembre 2020)
DensitĂ© 255 hab./km2
Langues Français (60 %), Allemand (40 %)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 53′ 59″ nord, 7° 04′ 59″ est
Altitude 449 m
Superficie 3,45 km2
Localisation
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Faoug
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Faoug
GĂ©olocalisation sur la carte : canton de Vaud
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Faoug
Liens
Site web www.faoug.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

    Histoire

    Le village est plusieurs fois nommé dès le XIIe siècle. On trouve le nom de Fol en 1228, Fo en 1290 et Foz en 1441. Avant la réforme marquée de l'arrivée bernoise au XVIe siècle, Faoug était un village appartenant à l'évêché de Lausanne[3].

    À la fin du XVe siècle, en 1491, les villageois obtiennent la bourgeoisie de Morat qu'ils s'engagent à défendre envers et contre tout à l'exception de l'évêque de Lausanne[3].

    En 1801, les habitants de la commune de Faoug, comme pour les autres communes du district d'Avenches demande Ă  pouvoir quitter le canton de Fribourg pour celui du LĂ©man[3], qui deviendra par la suite le canton de Vaud.

    Le , Faoug fut le théâtre d'une bataille opposant troupe fédéralistes et armée helvétique (qui y subit une défaite) dans le cadre de la guerre des Bâtons.

    HĂ©raldique

    Blason de Faoug Blason
    Parti d'argent au paon rouant au naturel sur un mont de sinople, et de gueules au hêtre arraché de sinople[4]
    DĂ©tails
    Les armoiries de la commune sont présentes sur un document pour la première fois en 1713. Elles sont dites parlantes car le nom de la commune en allemand est Pfauen, ce qui veut dire en français paon. Quant au hêtre, certains étymologistes font dériver une autre origine liée au mot latin fagus qui signifie hêtre[3].
    Les armoiries de la commune sont adoptées définitivement et approuvées par le canton de Vaud en 1913[3].

    GĂ©ographie

    Vue aérienne de Faoug au début du XXe siècle.
    La surface totale de la commune de Faoug reprĂ©sente 347 hectares qui se dĂ©composent en : 68 ha de surfaces d'habitats et d'infrastructures, 190 ha de surfaces agricoles, 87 ha de surfaces boisĂ©es et enfin 2 ha de surfaces improductives (lacs et cours d'eau par exemple). Dans le dĂ©tail en 2004, les aires industrielles et artisanales reprĂ©sentent 1,15 % du territoire communal, les maisons et bâtiments 8,93 %, les routes et infrastructures de transport 9,22 %, les zones agricoles 48,41 % et les zones arboricoles et viticoles 1 %.

    Jusqu'à sa dissolution, la commune faisait partie du district d'Avenches. Depuis le , elle fait partie du nouveau district de la Broye-Vully. Elle a des frontières communes avec Avenches ainsi que Courgevaux, Courtepin et Greng dans le canton de Fribourg et Clavaleyres dans le canton de Berne.

    Faoug se situe sur la rive sud du lac de Morat, Ă  4 km au nord-est d'Avenches Ă  mi-chemin de Morat. Le territoire de la commune s'Ă©tend des hauts, boisĂ©s par le Bois de Mottey et le Bois de Rosset, au lac et Ă  la plaine de la Broye. La commune est dĂ©limitĂ©e par le ruisseau du Chandon au sud et Ă  l'ouest.

    [réf. nécessaire]

    Du XVIIe au XIXe siècle, la commune comporte trente poses de vignes avec au XIXe siècle un entrepôt franc prévu spécifiquement au stockage des produits issus de la viticulture[3].

    En plus du village de Faoug, la commune compte également plusieurs exploitations agricoles dispersées.

    Population

    Gentilé et surnom

    Les habitants de la commune se nomment les Faougeois.

    Ils sont surnommés les Paons (die Pfaoue en allemand)[5] - [6] - [7].

    DĂ©mographie

    Faoug compte 879 habitants en 2020[1]. Sa densité de population atteint 255 hab./km2.

    En 2000, la population de Faoug est composĂ©e de 275 hommes (49,2 %) et 284 femmes (50,8 %). La langue la plus parlĂ©e est le français, avec 324 personnes (57 %). La deuxième langue est l'allemand (193 locuteurs ou 34 % de la population). Il y a aussi 18 lusophones (3,2 %). 488 habitants sont de nationalitĂ© suisse (85,9 %) et 80 personnes sont Ă©trangères (14,1 %). Sur le plan religieux, la communautĂ© protestante est la plus importante avec 287 personnes (50,5 %), suivie des catholiques (176 habitants ou 31 % de la population). 61 personnes (10,7 %) n'ont aucune appartenance religieuse[8].

    La population de Faoug s'Ă©levait Ă  426 habitants en 1850, puis 440 habitants en 1900. Après que le nombre d’habitants ait diminuĂ© jusqu'Ă  391 en 1980, un accroissement significatif de la population a Ă©tĂ© enregistrĂ© depuis lors. Le graphique suivant rĂ©sume l'Ă©volution de la population de Faoug entre 1850 et 2010[9] :

    Politique

    Lors des élections fédérales suisses de 2011, la commune a voté à 22,87 % pour l'Union démocratique du centre. Les deux partis suivants furent le Parti socialiste suisse avec 22,83 % des suffrages et le Parti libéral-radical avec 19,66 %[10].

    Lors des élections cantonales au Grand Conseil de mars 2011, les habitants de la commune ont voté pour le Parti socialiste à 36,45 %, le Parti libéral-radical à 23,16 %, l'Union démocratique du centre à 16,72 %, le Parti bourgeois démocratique et les Vert'libéraux à 12,12 %, les Verts à 11,45 % et Vaud Libre à 0,08 %[11].

    Sur le plan communal, Faoug est dirigĂ© par une municipalitĂ© formĂ©e de cinq membres et dirigĂ©e par un syndic pour l'exĂ©cutif et un Conseil communal de 35 membres dirigĂ© par un prĂ©sident et secondĂ© par un secrĂ©taire pour le lĂ©gislatif[12].

    Économie

    Jusqu'au début du XXe siècle, l'économie locale est dominée par l'agriculture. Si des essais de viticulture ont été réalisés depuis le XVIIe siècle, celle-ci a été remplacée au fil du temps par la culture céréalière et l'horticulture. Le village s'est développé dès le XIXe siècle comme centre régional pour le commerce du vin, des céréales et du cheval. Dans la première moitié du XXe siècle, ce sont plusieurs petites entreprises industrielles, y compris une société de mécanique, une briqueterie et une usine de pipes, qui s'installent à Faoug. Enfin, dans les dernières décennies, le village a connu un important développement avec la création de nouvelles zones résidentielles habitées par des personnes travaillant dans les villes voisines d'Avenches et de Morat, voir jusqu'à Berne. La commune est également un lieu de résidences secondaires au bord du lac.

    Monuments

    Le domaine Cornaz, situé dans le village de Faoug, ainsi que ses dépendances sont inscrits comme biens culturels suisses d'importance nationale[13]. Les stations littorales de Poudrechat, de la Gare, et du Port sont, quant à elles, inscrites comme biens culturels d'importance régionale dans la liste cantonale dressée en 2009[14].

    Transports

    Au niveau des transports en commun, Faoug fait partie de la communauté tarifaire fribourgeoise Frimobil. Une gare des Chemins de fer fédéraux se trouve dans la commune. Elle est sur la ligne du train régional Payerne-Morat[15]. La commune est aussi desservie par les bus sur appel PubliCar, qui sont un service de CarPostal[16]. Du printemps à l'automne, le débarcadère de Faoug est desservi par la ligne du Lac de Morat de la Société de navigation sur les lacs de Neuchâtel et Morat (LNM)[17]. Le débarcadère a été reconstruit en 2005 après 35 ans sans être exploité[18]. L’autoroute A1, dont les sorties les plus proches sont Avenches, à l'ouest, et Morat, à l'est, passe sur le territoire de la commune[19].

    Références

    1. « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )
    2. « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
    3. BAST95, p. 55
    4. [(fr) Annexe à l'arrêté relatif aux armoiries communales (AAC) du 10 février 1925 (175.12.1) (page consultée le 11 septembre 2011)]
    5. Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 129 p. (ISBN 2-88295-339-9), p. 44
    6. « Faoug » (consulté le )
    7. Mérine, « Sobriquet des communes et villages vaudois », Le conteur vaudois,‎ , p. 2 (lire en ligne)
    8. « STAT-TAB: la banque de données statistiques interactive », Confédération suisse
    9. [zip] « Évolution de la population des communes 1850-2000 », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )
    10. « Élections au Conseil national 2011: Participation, force des partis, électeurs fictifs », sur Statistique suisse (consulté le )
    11. « Élection du Grand Conseil du 11 mars 2012 », sur vd.ch (consulté le )
    12. « Faoug », sur communal.ch (consulté le )
    13. [PDF] L'inventaire édité par la confédération suisse, canton de Vaud
    14. [PDF] « Inventaire PBC, liste provisoire des objets B », sur Office fédéral de la protection de la population (consulté le )
    15. « Région Fribourg-Payerne. », sur cff.ch (consulté le )
    16. « PubliCar Avenches (VD) », sur carpostal.ch (consulté le )
    17. « Murten/Morat-Praz-Môtier-Vallamand-Faoug-Murten/Morat (Murtensee/Lac de Morat) », sur carpostal.ch (consulté le )
    18. « Accès > Transports publics », sur faoug.ch (consulté le )
    19. « Accès > Par la route », sur faoug.ch (consulté le )

    Bibliographie

    Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    • Roger Bastian, Charles Kraege et al., Les communes vaudoises et leurs armoiries, t. 3, Chapelle-sur-Moudon, Ketty & Alexandre, , 165 p. (ISBN 2-88114-037-8), p. 55-56 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

    Sources

    Voir aussi

    Lien externe

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