Greng
Greng (/ÉĄÊÉÌ/) est une localitĂ© et une commune suisse du canton de Fribourg, situĂ©e dans le district du Lac. Son nom dĂ©rive du latin grangia (grange). La langue officielle de cette commune est toujours le français, mĂȘme si dans les faits la langue allemande prĂ©domine.
Greng | ||||
![]() Armoiries |
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Administration | ||||
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Pays | ![]() |
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Canton | ![]() |
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District | Lac | |||
Syndic | Markus Hediger | |||
NPA | 3280 | |||
No OFS | 2261 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Grengois | |||
Population permanente |
178 hab. (31 décembre 2020) | |||
Densité | 184 hab./km2 | |||
Langues | Français (officiel), allemand (majoritaire) | |||
Géographie | ||||
CoordonnĂ©es | 46° 54âČ 40âł nord, 7° 05âČ 39âł est | |||
Altitude | 491 m Min. 479 m Max. 511 m |
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Superficie | 0,97 km2 | |||
Localisation | ||||
Carte de la commune
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Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton de Fribourg
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Liens | ||||
Site web | www.greng.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
Géographie
Selon l'Office fédéral de la statistique, Greng mesure 97 ha[2]. 13,9 % de cette superficie correspond à des surfaces d'habitat ou d'infrastructure, 73,3 % à des surfaces agricoles, 9,9 % à des surfaces boisées et 3,0 % à des surfaces improductives[2].
Greng est limitrophe des communes fribourgeoises de Morat (à l'est) et Courgevaux (au sud), et de la commune vaudoise de Faoug à l'ouest. Le nord de la commune est bordé par le lac de Morat.
Démographie
Selon l'Office fédéral de la statistique, Greng compte 178 habitants en 2020[1]. Sa densité de population atteint 184 hab./km2.
Le graphique suivant résume l'évolution de la population de Greng entre 1850 et 2008[3] :

Histoire
DĂšs l'installation au chĂąteau du fermier gĂ©nĂ©ral Gigot de Garville en 1784, ancien administrateur des domaines royaux, Greng devint le principal foyer d'un cosmopolitisme diffĂ©rend[4]. Sa fille, veuve du comte d'Affry et belle-sĆur du futur landamann, dirigeait la maison. Ă la RĂ©volution, le cadre des habituĂ©s s'agrandit encore : on voit arriver les abbĂ©s Valeur et Rousseau, l'Ă©vĂȘque de Saint-DiĂ©, une demoiselle de Saint-Marc, Norvins, le neveu de Garville pour les fidĂšles et d'autres, occasionnels, tels le duc d'Ayen, le gĂ©nĂ©ral de Montesquiou, Mme de Montolieu, Benjamin Constant, qui Ă©tablirent un cercle philosophique dont les disputes savantes portĂšrent le nom de Greng loin Ă la ronde[5].
Références
- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes »
[xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- [zip] « Ăvolution de la population des communes 1850-2000 », sur Office fĂ©dĂ©ral de la statistique (consultĂ© le )
- Henri Perrochon, Evasion dans le passé romand, Lausanne, Librairie Payot, 1941, p.154.
- Henri Perrochon, ibid,, p.154.