Accueil🇫🇷Chercher

James Whale

Biographie

NĂ© le dans une famille ouvrière en Angleterre, James Whale doit arrĂŞter sa scolaritĂ© Ă  l'âge de treize ans pour travailler. Jonglant avec les petits boulots, il se dĂ©couvre peu Ă  peu une passion pour le dessin et la peinture. La Première Guerre mondiale Ă©clate alors qu'il n'a pas 25 ans. EngagĂ© dans l'armĂ©e, il est fait prisonnier par l'armĂ©e allemande. EmprisonnĂ© dans un camp, il dĂ©couvre le plaisir du théâtre amateur. Cette expĂ©rience est pour lui une rĂ©vĂ©lation.

Ă€ la fin de la guerre, il devient dessinateur humoristique dans la presse et entame une carrière de dĂ©corateur pour le théâtre. Toutefois, ce n'est qu'Ă  40 ans qu'il a l'occasion de diriger pour la première fois une pièce, Journey's End. La pièce rencontre un tel succès qu'on lui propose de la monter Ă  Broadway. New York accueille la pièce avec triomphe. Un succès qui va bientĂ´t le conduire Ă  Hollywood : abandonnant le cinĂ©ma muet, les studios californiens se tournent vers le théâtre pour trouver les dialoguistes des nouveaux films parlants. James Whale est donc engagĂ© par la Paramount. Ă€ la suite du succès de Dracula, la Universal charge Robert Florey de tirer un scĂ©nario du roman de Mary Shelley, Frankenstein ou le PromĂ©thĂ©e moderne. Mais les sĂ©quences ne plaisent pas Ă  la firme et elle dĂ©cide de changer l'Ă©quipe : ce sera James Whale pour la rĂ©alisation.

Atteint d’une grave maladie, il mit fin à ses jours, le à l'âge de soixante-sept ans, en se noyant dans la piscine de sa villa de Los Angeles. Il a été inhumé au cimetière du Forest Lawn Memorial Park, à Glendale en Californie (États-Unis).

James Whale Ă©tait ouvertement homosexuel[1].

Adaptation biographique

Sa vie, à peine romancée, a été illustrée en 1998 par le film Ni Dieux ni Démons (Gods and Monsters) écrit et réalisé par Bill Condon d'après une biographie Le Père de Frankenstein (Father of Frankenstein, 1995) de Christopher Bram, avec Ian McKellen dans le rôle du réalisateur et Brendan Fraser, dans celui du jardinier Clayton Boone qu'il avait embauché et dont il tomba amoureux. Ce film a reçu plusieurs dizaines de prix, dont le Prix de la critique internationale du Festival de Deauville en 1998 et l'Oscar du meilleur scénario adapté en 1999.

Carrière

Il s'est fait connaître au cinéma en 1930, en réalisant l'adaptation d'une pièce de théâtre célèbre : La Fin du voyage. Cette même année, Howard Hughes l'embaucha pour l'aider dans la réalisation de son film Les Anges de l'enfer. On lui attribue la réalisation de la plupart des séquences parlantes[2].

Distinctions

À la Prima Esposizione Internazionale d'Arte Cinematografica, The Invisible Man fut récompensé d'une Recommandation spéciale en 1934 et Show Boat d'une Coupe Mussolini en 1936.

Filmographie

Bibliographie

  • Christopher Bram (trad. de l'anglais par François Delzors et François Rosso), Le Père de Frankenstein [« Father of Frankenstein »], Paris, 10/18, , 375 p. (ISBN 2-264-03221-9, BNF 38901721)
  • Jean-Michel Durafour, L'Homme invisible de James Whale. Soties pour une terreur figurative, Rouge profond, "DĂ©bords", 2015, 176 p.
  • François Rivière, En enfer avec James Whale, Editions du Masque, 2009, 316 p.

Notes et références

  1. Christopher Bram, Le père de Frankenstein, 10-18, , 375 p. (ISBN 978-2-264-03221-8, lire en ligne).
  2. « Hell's Angels », sur DVDClassik.com (consulté le ).

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.