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Howard Hughes

Howard Robard Hughes, né le à Houston (Texas, États-Unis) où il est mort le , est un aviateur, constructeur aéronautique, homme d'affaires, producteur et réalisateur cinématographique américain.

Howard Hughes
Howard Hughes en 1938.
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Howard Robard Hughes Jr.
Nationalité
Formation
California Institute of Technology
The Thacher School (en)
Université Rice
Fessenden School (en)
Activités
Période d'activité
Ă  partir de
Père
Mère
Allene Stone Gano (d)
Conjoints
Ella Botts Rice (d) (de Ă  )
Jean Peters
Autres informations
Discipline sportive
Site web
Distinctions
signature de Howard Hughes
Signature d'Howard Hughes.

Il fut l'un des hommes les plus riches et les plus puissants des États-Unis d'Amérique. Il devint célèbre à partir de la fin des années 1920 comme producteur de films à gros budget et souvent controversés comme Les Anges de l'enfer (1930), Scarface (1932), ainsi que Le Banni (1943).

Aviateur, il établit plusieurs records mondiaux de vitesse et construisit les avions Hughes H-1 Racer et H-4 Hercules, ce dernier étant l'un des plus grands avions du monde. Il acheta et développa la Trans World Airlines. Hughes reste aussi connu comme « playboy » et homme à femmes mais aussi pour son comportement excentrique, ainsi que pour avoir vécu reclus les dernières années de sa vie, principalement à cause de troubles mentaux.

Biographie

Jeunesse

Howard Hughes en avril 1912.

Howard Robard Hughes Jr. est né « officiellement » un 24 décembre (son choix de faire de la veille de Noël son anniversaire participerait à la légende)[1].

Il est l'enfant unique de Allene Stone Gano, une mère phobique (il gardera des séquelles des phobies de sa mère, comme sa répulsion envers les microbes) très possessive qui surveille étroitement son éducation et sa scolarité (au sujet de leurs rapports, le psychiatre Raymond Fowler parle d'inceste émotionnel)[2] et d’Howard R. Hughes, entrepreneur américain qui a créé une prospère entreprise de fabrication d’outils de forage pétrolier. Enfant doué, à onze ans il construit une bicyclette à moteur, un système d’interphones et un appareil de radio grâce auquel il communiquait avec les bateaux de passage.

En 1922, alors qu’il n’a que 17 ans sa mère meurt des complications d’une grossesse extra-utérine, puis, il perd son père deux ans plus tard en 1924. Il devient mineur émancipé à 19 ans et a pleine jouissance de la fortune familiale. Il hérite de l’entreprise de machines-outils paternelle qui devient connue sous le nom de Toolco.

Il suit des cours de mathématiques et de génie en aéronautique au California Institute of Technology puis à l’université Rice à Houston qu’il abandonne peu de temps après la mort de son père. Le , il se marie avec Ella Botts Rice (1904-1992), avec laquelle il part s’installer dans le quartier de Hollywood à Los Angeles. Sa femme retourna à Houston dès 1929 et obtint ultérieurement le divorce.

Hughes aurait déclaré : « Je veux être le plus grand aviateur du monde, le plus grand producteur de cinéma du monde, l’homme le plus riche du monde… ».

Production de film

Très vite, il s'illustra dans la production de films avec quelques grands succès comme Les Anges de l'enfer (Hell's Angels) (1930), Scarface (1932), The Outlaw (1943). Il devient également célèbre pour ses nombreuses conquêtes féminines parmi lesquelles Cyd Charisse, Joan Crawford, Bette Davis, Billie Dove, Olivia de Havilland, Joan Fontaine, Ava Gardner, Jean Harlow, Rita Hayworth, Katharine Hepburn, Janet Leigh, Terry Moore, Jean Peters (épouse de 1957 à 1971), Jane Russell, Faith Domergue et Lana Turner.

Il fut très mal accepté par les grands patrons de studio qui venaient de prendre le contrôle du cinéma au cours des années précédentes. Autant ils pouvaient accepter les folies personnelles et économiques des Anges de l'enfer, autant il était inacceptable que Hughes débauche Howard Hawks de First National Pictures, qui venait d'être rachetée par la Warner. Les grands patrons firent bloc dans le procès entre Hawks et First National qui se solda finalement par un accord à l'amiable avec la promesse du retour de Hawks après le tournage de Scarface. Il acheta RKO en 1948.

Activités dans l'aviation

Le Hughes H-4 Hercules dit « Spruce Goose » ; projet aéronautique d'hydravion transatlantique de Hughes, superlatif en termes de caractéristiques comme en échec.

Passionné d'aviation, Howard Hughes prend ses premiers cours de pilotage à l'âge de quatorze ans. Au début des années 1930, il fonde Hughes Aircraft Company en tant que filiale de Toolco. Son premier projet est le H-1 racer qu'il pilote et avec lequel il bat plusieurs records de vitesse vers 1935. Le H1 est un appareil dont les lignes épurées et le train d'atterrissage rétractable favorisent la stabilité et la vitesse[3].

Hughes bat aussi des records d'endurance. Le , il achève, avec Thomas Thurlow, Harry Connor, Edward Lund et Richard Steddart, un tour du monde Ă  bord de son Lockheed L-14 Super Electra « New York World’s Fair of 1939 » Ă  deux moteurs Cyclone de 1 100 chevaux chacun, dans un temps record de trois jours, 19 heures et 14 minutes[4]. Lors de ce tour du monde, il traverse sans prĂ©venir l'Allemagne nazie malgrĂ© l'interdiction d'Adolf Hitler.

En 1939, Hughes devient le principal actionnaire de TWA (alors Transcontinental & Western Air, Inc.) une des « Big Four » (les quatre principales compagnies aĂ©riennes amĂ©ricaines), investissant 7 millions de dollars de l'Ă©poque. Il a un rĂ´le important dans l'Ă©tude et le financement des Boeing Stratoliner et Lockheed L-1049 Constellation et achètera les quarante premiers exemplaires de ce dernier pour la TWA[3]. Pour son vol d'essai en 1944, Hughes fait peindre le Constellation aux couleurs rouges de TWA et vole, non-stop, Ă  travers les États-Unis en moins de sept heures, battant le record qu'il dĂ©tenait lui-mĂŞme depuis 1937[3]. Bien que les vols rĂ©guliers ne fussent pas directs, le Constellation marque une Ă©tape cruciale dans le service aĂ©rien qui permettait d'aller d'un ocĂ©an Ă  l'autre, rĂ©duisant la traversĂ©e des États-Unis d'environ huit heures. Il inaugure une ligne directe Los Angeles-New York, avec Ă  son bord Paulette Goddard, Edward G. Robinson, Lana Turner, Veronica Lake, Jane Russell, Bugsy Siegel et Cary Grant, c'est Ă©galement le premier avion Ă  servir des plats chauds aux passagers.

Testant lui-même les prototypes de la Hughes Aircraft Company, Howard Hughes se blessera grièvement le lors d'un tragique accident au cours du vol inaugural du Hughes XF-11, prototype d'avion de reconnaissance américain développé dans les années 1940. Il souffrira, jusqu'à sa mort, de quatorze blessures graves à la tête, traumatisant gravement son squelette et son système nerveux.

Howard Hughes créera en 1955 un groupe d'entreprises, la Hughes Tool Company's Aircraft Division (fusion de la division hélicoptère de la société Hughes Aircraft Company, et de la Hughes Tool Company), qui construira des avions militaires, des hélicoptères de combat, des missiles et des satellites, mais aussi des systèmes radar et des équipements militaires et de télécommunication. Cette société a développé l'hélicoptère de combat Apache et sera finalement rachetée par McDonnell Douglas en 1984.

Après guerre

Reconstitution de Howard Hughes pilotant le Spruce Goose.

Après la Seconde Guerre mondiale, il se lança dans l’espionnage et les affaires avec la CIA à laquelle il vendit pour sept milliards de dollars de missiles et de matériel électronique. Harry S. Truman dit de lui : « Howard est la cheville ouvrière humaine de la défense aérienne de l'Amérique ». C'est également à cette période que son mental et son physique commencèrent à s'altérer et il passa par de grandes périodes dépressives, voire de prostration. Une vague histoire de relations sentimentales — peut-être au sujet d'Ava Gardner — conduisit un jour le chanteur Frank Sinatra à émettre publiquement et à plusieurs reprises des menaces de mort contre Howard Hughes. Hughes ne porta pas plainte, mais qu'il s'agisse ou non d'une coïncidence, c'est vers cette époque qu'il commença à vivre de façon inhabituelle.

Se méfiant de plus en plus des microbes et de la Mafia[5], il commença à se cloîtrer — du moins officiellement — dans son bunker de Beverly Hills. Ses entreprises connurent alors un déclin. Vers 1966, il se reprit et diversifia son empire en rachetant des stations de télévision et une série de casinos à Las Vegas, et surtout en se construisant un empire immobilier à partir de Las Vegas.

Il commença par établir ses quartiers d'hôtel en hôtel et, après quelque temps, racheta le Desert Inn (en) de Las Vegas lorsque les propriétaires voulurent l'expulser et s'y établit pour y vivre. Cependant, ses obsessions regagnèrent du terrain et, de 1968 à sa mort, il resta de nouveau cloîtré dans une chambre à Las Vegas, sous la garde vigilante d'infirmiers mormons, vivant comme un reclus. Il était entouré de mormons, qu'il estimait de toute confiance, et dirigea la totalité de ses affaires par télex et par téléphone, phénomène sans précédent dans l'histoire.

Sa misanthropie ne l'empĂŞcha pas de continuer Ă  entretenir des contacts avec la CIA. Au dĂ©but des annĂ©es 1970, il participa au projet Jennifer consistant Ă  rĂ©cupĂ©rer le sous-marin soviĂ©tique K-129, ayant sombrĂ© dans l'ocĂ©an Pacifique en 1968. Sous couvert de prospection minière, il affrĂ©ta un bateau, le Glomar Explorer officiellement destinĂ© Ă  prospecter les nodules polymĂ©talliques. En rĂ©alitĂ©, le bâtiment devait hisser le sous-marin Ă©chouĂ© Ă  5 000 mètres de profondeur. L'opĂ©ration ne rencontra qu'un succès partiel.

Le , il décida de prendre les profits qu'engendrait sa compagnie d'aviation et signa des documents pour créer l'Institut médical Howard Hughes. Cet institut serait le premier qui rassemblerait des scientifiques de divers horizons sous le même toit pour étudier la genèse du corps humain et ainsi découvrir ce qu'il est, comment il fonctionne et comment on peut le traiter. Les recherches ne se limiteraient pas seulement au corps humain et à la médecine mais porteraient également sur les plantes, les animaux et tout ce qui vit. Il voulait motiver les scientifiques mais aussi, aller au-delà de ce qui était connu. Après le décès d'Howard Hughes, l'institut a pu vendre la compagnie d'aviation. L'argent investi de cette vente lui profite encore aujourd'hui.

Influence politique

Le pouvoir politique du milliardaire était tel qu'on le disait l'homme le plus puissant du monde, dictant ses volontés à des hommes comme John F. Kennedy, Lyndon Johnson ou Richard Nixon.

C'est d'ailleurs Ă  cause d'Howard Hughes qu'aurait eu lieu le Watergate. Lors de la course Ă  la prĂ©sidence de 1968, Hughes voulut, comme Ă  son habitude, se rapprocher des candidats. Il fit un don de 50 000 dollars au candidat rĂ©publicain Richard Nixon ainsi qu'au dĂ©mocrate Hubert Humphrey. Humphrey dĂ©clara cette somme au fisc, ce que ne fit pas Nixon pour l'ajouter Ă  une caisse noire. Cinq ans plus tard, Nixon dĂ©jĂ  prĂ©sident et candidat pour un nouveau mandat eut peur que les dĂ©mocrates rĂ©vèlent ce dessous de table non dĂ©clarĂ© et organisa le cambriolage du bâtiment dĂ©mocrate (Water Gate) pour savoir si les dĂ©mocrates avaient des dossiers Ă  ce sujet ; l'affaire fut rĂ©vĂ©lĂ©e et le poussa Ă  dĂ©missionner.

L'affaire des MĂ©moires

En 1970, le journaliste et Ă©crivain Clifford Irving affirma Ă  la maison d'Ă©ditions McGraw-Hill qu'Howard Hughes entendait publier ses mĂ©moires Ă  condition que l'affaire se règle dans le plus grand secret, et qu'il avait dĂ©signĂ© Irving comme son intermĂ©diaire. L'affaire fut prise au sĂ©rieux par McGraw-Hill et l'exclusivitĂ© fut nĂ©gociĂ©e Ă  750 000 dollars payables en trois chèques de 250 000 dollars au nom de « H. R. Hughes ». L'Ă©diteur ne se formalisa pas de cette exigence d'un homme dĂ©jĂ  considĂ©rĂ© comme très excentrique et fournit les trois chèques, qui furent encaissĂ©s sur un compte en Suisse ouvert au nom de Helga Rosenkrantz Hughes par la femme d'Irving.

Hughes sortit alors contre toute attente de son silence, et lors d'une téléconférence dénonça une machination et désavoua Irving. Les deux membres du couple ainsi que Dick Süskind — l'homme qui avait aidé Irving afin qu'il puisse écrire son manuscrit — furent jugés. La femme d'Irving ne fut pas condamnée. Süskind fut condamné à six mois de prison tandis qu'Irving fut condamné à une peine de deux ans de prison et à la restitution des sommes versées.

Le film le Faussaire avec Richard Gere sorti en 2007 est basé sur cette histoire. Il joue également sur une image de rouerie de Hughes, qui aurait pu menacer ainsi indirectement Nixon par des indices fournis aux auteurs, puis le tirer de ce mauvais pas en désavouant ses propres propos ensuite moyennant contrepartie ; cependant le film ne présente cette hypothèse que comme imaginée par Irving.

Fin de vie

Hughes passa les huit dernières années de sa vie alité toute la journée en regardant des films, vivant nu, drogué à la morphine puis à la codéine (on lui avait prescrit cette dernière pour soigner des douleurs ostéoarticulaires liées à un grave accident dans un avion qu'il pilotait). Il ne se coupait jamais la barbe, ni les cheveux, ni les ongles.

À la fin de sa vie, sa fortune atteignait les 2,7 milliards de dollars. Il agonisa dans un palace d'Acapulco (Mexique) et fut finalement rapatrié à Houston, où il mourut[6].

Lors de son décès, Hughes ne pesait plus que quarante kilogrammes, souffrant d’insuffisance rénale et de malnutrition. On ne put l'identifier que par ses empreintes digitales, complétées de témoignages sur l'honneur de son personnel. Cet état le rapproche du tableau constitué par le syndrome de Diogène.

Filmographie

RĂ©alisateur

Producteur

Dans les arts et la culture

Howard Hughes devant un Boeing 100A à Inglewood, en Californie (années 1940).

Cinéma

Télévision

  • Howard Hughes se retrouve aussi symboliquement dans le personnage de Victor Newman, pilier central de la cĂ©lèbre sĂ©rie amĂ©ricaine Les Feux de l'amour. Par ailleurs, en 1986, lorsque William J. Bell, le crĂ©ateur des Feux de l'amour, et alors producteur exĂ©cutif et scĂ©nariste en chef de cette sĂ©rie, dĂ©cide de s'installer Ă  Hollywood, c'est dans la prĂ©cĂ©dente maison de Howard Hughes qu'il emmĂ©nage.
  • Une rĂ©fĂ©rence Ă  Howard Hughes est Ă©galement Ă  voir dans le 10e Ă©pisode de la 5e saison de la sĂ©rie animĂ©e Les Simpson (L'Enfer du jeu). M. Burns ouvre un casino Ă  Springfield et y vit reclus dans une chambre, se laissant pousser la barbe et les ongles et rĂ©agissant de façon paranoĂŻaque Ă  de supposĂ©es attaques de microbes. Dans l'Ă©pisode oĂą tout Springfield doit s'approvisionner en mĂ©dicaments au Canada (Papy fait de la contrebande), M. Burns prĂŞte son avion gigantesque, le Plywood Pelican (une rĂ©fĂ©rence directe au Spruce Goose), pour aller chercher des mĂ©dicaments et ainsi sauver Smither. En gĂ©nĂ©ral Charles Montgomery Burns est une parodie d'Howard Hughes car il en reprend certains travers.
  • Howard Hughes apparait en tant que personnage central dans l'Ă©pisode Nom de code : Dreamland de la sĂ©rie Dark Skies : L'Impossible VĂ©ritĂ©.
  • Dans l'Ă©pisode 37 du dessin-animĂ© français ClĂ©mentine, apparaĂ®t avec beaucoup d'humour Howard Hughes et le dĂ©corum hollywoodien.
  • Dans l'Ă©pisode 8 de la saison 4 de LoĂŻs et Clark, LoĂŻs Lane obtient une interview exclusive d'un milliardaire reclus depuis des annĂ©es qui prĂ©sente des similitudes avec Howard Hughes, notamment la paranoĂŻa.
  • Dans l'Ă©pisode 1 de la saison 5 de Leverage, l'intrigue tourne autour du propriĂ©taire d'une compagnie aĂ©rienne Scott Roemer, interprĂ©tĂ© par Cary Elwes. Le personnage est obnubilĂ© par Howard Hughes, dont il singe le style vestimentaire et rĂŞve d'acheter le Spruce Goose.
  • Il est jouĂ© par Jason Mantzoukas dans la sĂ©rie Agent Elvis.

Bandes dessinées

  • Les Aventures de Paulette de Pichard et Wolinski, Howard Hughes est reprĂ©sentĂ© sous le nom de « Oardiug » dans la bande dessinĂ©e
  • Dans la sĂ©rie Pin up (scĂ©nario de Yann et dessin de Philippe Berthet, publiĂ© chez Dargaud), Howard Hughes est prĂ©sent dans plusieurs aventures dont Blackbird (1998), Colonel Abel (1999) et Gladys (2000).
  • Dans la sĂ©rie Arcane majeur (scĂ©nario de Jean-Pierre PĂ©cau et dessin de Damien, publiĂ© chez Delcourt), Howard Hughes est un personnage central du premier cycle.
  • Il est aussi un des personnages principaux Ă  partir du tome 18 de la sĂ©rie L'Histoire secrète, situĂ©e dans le mĂŞme univers qu’Arcane majeur. L'Histoire secrète explique sous un jour nouveau (et surnaturel) les changements intervenus dans la vie d'Howard Hughes Ă  partir de 1950.
  • C'est aussi Howard Hughes qui a inspirĂ© le personnage Iron Man, un homme riche et puissant, atteint d’une maladie et donc plus humain, et l'un des seuls personnages Ă  ĂŞtre « humain » et sans mutations. D'autre part, le personnage de Tony Stark (dont le père se nomme d'ailleurs Howard) est un grand sĂ©ducteur et play boy excentrique, tout comme Howard Hughes.

Roman

  • Howard Hughes est un personnage rĂ©current des romans noirs de James Ellroy, jouant notamment un rĂ´le important dans sa trilogie Underworld USA.
  • Stuart Kaminsky, L'affaire Howard Hughes, Editions 10/18 : Grand dĂ©tectives, 2000 (ISBN 978-2-2640-3019-1)
  • Dans le techno-thriller Point ZĂ©ro d'Antoine Tracqui, Howard Hughes organise sa fausse fin de vie et devient Kendall Kjölsrud, milliardaire excentrique. MĂŞme si son nom n'est pas explicitement indiquĂ©, tout correspond au profil d'Howard Hughes : fin de vie au Mexique, corps dĂ©charnĂ© de celui censĂ© prendre sa place, ainsi que d'autres Ă©lĂ©ments apparaissant au fur et Ă  mesure du livre. Le premier chapitre aborde le moment oĂą le milliardaire change dĂ©finitivement d'identitĂ©.

Chansons

  • Howard Hughes, chanson interprĂ©tĂ©e par Leadbelly en 1940.
  • Me and Howard Hughes, chanson du groupe irlandais The Boomtown Rats Ă©crite par Bob Geldof prĂ©sente sur l'album A Tonic For The Troops (en) en 1978.
  • Howard, chanson interprĂ©tĂ©e par Dominique Gozzi en 1988, face B du disque T'aimer comme ça, paroles et musique de Didier Barbelivien.
  • Howard Hughes, paroles d'Élisa Point, musique de Jean-Michel Jarry, chantĂ© par Élisa Point en 1996 sur son album L'Assassine.
  • Howard Hughes, interprĂ©tĂ© par le groupe gothique Rasputina, sur l'album Thanks for the Ether.
  • Howard Hughes, interprĂ©tĂ© par le groupe de rock-shoegaze anglais Ride, sur l'album Going blank again en 1992 et qui parut sur le label CrĂ©ation.
  • Le groupe Genesis le mentionne dans la chanson Broadway Melody Of 1974 issue de l'album The Lamb Lies Down on Broadway.
  • Closet Chronicles, chanson interprĂ©tĂ© par le groupe Kansas sur l'album Point of Know Return, raconte sa fin de vie tourmentĂ©e et solitaire.

Dans le jeu vidéo

  • La vie et la personnalitĂ© d'Howard Hughes ont inspirĂ© le personnage de Robert House dans Fallout: New Vegas. M. House Ă©tant un homme d'affaires brillant ayant percĂ© dans l'industrie de la robotique et de la dĂ©fense militaire, ayant Ă©galement partiellement hĂ©ritĂ© de l'entreprise de son père, mort alors que Robert Ă©tait encore jeune. Il fit fortune notamment grâce Ă  l'entreprise spĂ©cialisĂ©e en robotique, Robco Industries, qu'il a lui-mĂŞme fondĂ©. Avec sa fortune, il s'acheta l'hĂ´tel et casino Lucky 38 Ă  Las Vegas, le fit fermer au public, et y construit un bunker oĂą il resta cloĂ®trĂ© le reste de sa longue vie. En effet il a dĂ©couvert le secret de l'immortalitĂ©, et resta en vie plus de 200 ans après l'holocauste nuclĂ©aire grâce Ă  des machines. Dès lors il ne communique que par le biais d'Ă©crans d'ordinateur diffusant son portrait et une voix de synthèse, et devient pourtant le dirigeant autoproclamĂ© de New Vegas, ayant farouchement dĂ©fendu la ville durant la chute des bombes (il en dĂ©truisit une grande partie en vol avec les dĂ©fenses qu'il avait fait construire) et l'a rĂ©novĂ©; il garde aussi un contrĂ´le sur la ville grâce aux securitrons, des robots militaires Ă©quipĂ©s d'armes lourdes. Si le joueur choisit de ne pas prĂŞter allĂ©geance Ă  M. House, il devra alors le neutraliser pour ses commanditaires. En ouvrant le caisson contenant le rĂ©el M. House, il trouvera une silhouette dĂ©charnĂ©e, atrophiĂ©e, avec de longs cheveux, barbes et ongles, Ă  peine capable de bouger ou dire des phrases. Le joueur a divers moyens de le neutraliser, dont couper tout système reliant House Ă  ses ordinateurs, et le remettre dans son caisson. House murmurera alors que ce sera inutile et qu'il n'aura qu'environ une annĂ©e Ă  vivre Ă  cause d'infections microbiennes qu'il aura subi lors de cette sortie Ă  l'air libre, ceci Ă©tant un clin d'Ĺ“il Ă  la phobie d'Howard Hughes.
  • Dans L.A. Noire, Howard Hughes apparaĂ®t sur une photo et son nom est mentionnĂ© Ă  plusieurs reprises au cours d'une mission tĂ©lĂ©chargeable en ligne, Galvanoplastie Nicholson. Le joueur se retrouve Ă©galement dans un entrepĂ´t de la Hughes Aircraft oĂą le Hercules H-4 est en cours de construction pendant cette mĂŞme mission, et est confrontĂ© Ă  l'homme chargĂ© de la sĂ©curitĂ© de Hughes dans le jeu, Vernon Mapes.

Notes et références

  1. Enregistrement état civil n° 234358, of December 29, 1941, filed January 5, 1942, Bureau of Vital Statistics of Texas Department of Health
  2. (en) Darwin Porter, Howard Hughes : Hell's Angel, Blood Moon Productions, , p. 10
  3. (en) The Hughes Companies - U.S. Centennial of Flight Commission
  4. Le 14 juillet 1938 dans le ciel : Hughes signe le nouveau record de vitesse pour le tour du monde en avion - Air-journal.fr, 14 juillet 2014
  5. On se rappellera que l'époque était aux études de guerre bactériologique, et que Sinatra ne faisait pas mystère non plus de ses relations avec les milieux parallèles
  6. Adrien Gombeaud, « Sur les ailes de Howard Hughes », Vanity Fair no 14, août 2014, pages 40-42.
  7. Samuel Blumenfeld et Laurent Vachaud, Brian de Palma : entretiens avec Samuel Blumenfeld et Laurent Vachaud, Paris, Calmann-LĂ©vy, , 214 p. (ISBN 2-7021-3061-5), p. 50

Annexes

Bibliographie

  • Joe Haldeman, La IIIe guerre mondiale n'aura pas lieu : un choix d'alternatives [« Study war no more »], Paris, Press Pocket, coll. « Le livre d'or de la science-fiction », , 335 p. (ISBN 2-266-00906-0 et 978-2-266-00906-5)
  • Michael Drosnin, Citizen Hughes, Presses de la Renaissance, 1984, 550 pages.
  • François Forestier, Howard Hughes : l'homme aux secrets, Paris, le Grand livre du mois, , 459 p. (ISBN 2-286-00666-0, BNF 39988444)
  • James Phelan (trad. Jean-Loup Brochet et Camille Gagnon), Howard Hughes, les annĂ©es cachĂ©es, Paris, StankĂ©, , 267 p. (ISBN 0-88566-054-4, BNF 34630216)

Articles connexes

Liens externes

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