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Veronica Lake

Veronica Lake, née Constance Frances Marie Ockelman le [1] à New York et morte le à Burlington (Vermont), est une actrice américaine.

Veronica Lake
Description de cette image, également commentée ci-après
Veronica Lake vers 1952.
Nom de naissance Constance Frances Marie Ockelman
Surnom The Peek-a-boo Girl
Naissance
New York, État de New York (États-Unis)
Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
DĂ©cès (Ă  50 ans)
Burlington, Vermont (États-Unis)
Profession Actrice
Films notables Les Voyages de Sullivan
Tueur Ă  gages
La Clé de verre
Ma femme est une sorcière
Le Dahlia bleu

Sa carrière a connu un pic surtout dans les années 1940. Elle a tourné la quasi-totalité de ses films sur une période de moins de dix ans entre 1939 et 1949 mais devint tout de suite très célèbre.

Son style, en particulier sa coiffure très caractéristique, lui dissimulant un œil, a fait d'elle un mythe du cinéma.

Biographie

Le père de Constance (Veronica), Harry E. Ockelman, meurt lorsqu'elle a douze ans. Sa mère, Veronica, se remarie un an plus tard.

En 1938, sa famille déménage à Beverly Hills (Californie), où elle suit des cours d'art dramatique.

Elle entame sa carrière d'actrice en tant que figurante dans Sorority House (1939). On peut la voir ensuite incarner plusieurs petits rôles.

Lors du tournage de Sorority House, le rĂ©alisateur John Farrow remarque sa coupe particulière : cette longue mèche de cheveux blonds qui lui cache l'Ĺ“il droit et lui donne un air mystĂ©rieux. Il la prĂ©sente alors au producteur de la Paramount, Arthur Hornblow Jr., auquel elle devra son nom de scène : prĂ©nom Veronica et nom de famille Lake – « lac Â» en anglais –, Ă©voquant le bleu de ses yeux. En 1941, elle obtient un contrat Ă  la Paramount.

Veronica Lake accède à la célébrité avec le film L'Escadrille des jeunes (1941). Belle et intelligente, elle enchaîne alors une série de succès et incarne pour quelques années l'archétype de la femme fatale. On la retrouve à l'écran le plus souvent dans des films noirs tels que La Clé de verre, Tueur à gages ou Le Dahlia bleu, où elle partage l'affiche avec Alan Ladd. Elle aura pour partenaire ce dernier qui, comme elle, est de petite stature et a un jeu froid et distancié, dans quatre films.

À partir de 1942, durant la Seconde Guerre mondiale, sa coiffure devient très appréciée des femmes américaines, au point que le gouvernement américain lui aurait demandé de changer de coupe – ce qu'elle fera – pour inciter les femmes travaillant dans les usines d'armement à adopter une coiffure plus pratique et plus sûre[2].

C'est à partir de cette période qu'elle acquiert la réputation d'être difficile et capricieuse. Elle commence à boire aussi.

En 1948, la Paramount ne renouvelle pas son contrat. Elle ne tourne plus alors que très épisodiquement, entre dans de grandes difficultés financières et est arrêtée plusieurs fois pour ivresse et tapage.

Veronica Lake et Alan Ladd dans Le Dahlia bleu (1946)

En 1961, un reporter la reconnaît dans un bar de New York où elle travaille comme serveuse. Il publie son histoire, ce qui vaut à Veronica Lake un regain de popularité, donnant lieu à quelques apparitions à la télévision. Elle publie une autobiographie, Veronica: The Autobiography of Veronica Lake[3], en 1970, et tourne dans deux films mineurs.

Sa santé physique et mentale continue à décliner. Elle meurt à cinquante ans d'une hépatite dans un hôpital de Burlington, Vermont, quelques jours après y avoir été hospitalisée[4]. Son fils organise ses obsèques à l'Universal Chapel à New York City le [5] mais aucun autre parent n'assiste à la cérémonie.

Anecdotes

  • Plusieurs films contemporains de Veronica Lake ont fait allusion Ă  l'actrice au cours de leur action. Par exemple Uniformes et jupons courts de Billy Wilder, oĂą le bal final voit dĂ©barquer un contingent de jeunes filles du pensionnat, arborant toutes la coupe caractĂ©ristique de Veronica Lake ; ou encore dans L'Ombre d'un doute d'Alfred Hitchcock, oĂą la petite Ann termine ses prières en demandant Ă  Dieu de bĂ©nir sa famille, Veronica Lake et le PrĂ©sident des États-Unis.
  • Dans le film L.A. Confidential, adaptĂ© du roman de James Ellroy, Kim Basinger joue le rĂ´le d'un sosie de Veronica Lake avec sa coiffure caractĂ©ristique. Le roman fait partie d'une sĂ©rie de quatre dont le premier tome, Le Dahlia noir, est inspirĂ© de la cĂ©lèbre affaire criminelle du Dahlia Noir et rappelle aussi le titre du film Le Dahlia bleu dans lequel Veronica Lake tient l'un des rĂ´les principaux.
  • La pin-up Jessica Rabbit, dans le dessin animĂ© Qui veut la peau de Roger Rabbit, a Ă©tĂ© conçue sur le modèle de Veronica Lake.
  • Le tueur de Still Life 2 est fascinĂ© par cette actrice, on peut Ă©galement faire une recherche dans l'ordinateur du tueur Ă  propos de cette femme.
  • Dans le film de Woody Allen, Le Sortilège du scorpion de jade, la blonde sculpturale dĂ©cadente (mais de bonne famille), nommĂ©e Laura Kensington et jouĂ©e par Charlize Theron, qui fait des avances au personnage principal (avances qu'il repousse malgrĂ© lui), a Ă©tĂ© visiblement conçue d'après Veronica Lake.

Filmographie

Cinéma

Veronica Lake en 1943.

Télévision

  • 1950-1951 et 1953 : Lux Video Theatre (sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e) : Stormy Denton / Lou / Beverly
  • 1951 : Somerset Maugham TV Theatre (sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e) : ValĂ©rie
  • 1952 : Celanese Theatre (sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e) : Abby Fane
  • 1952 : Tales of Tomorrow (sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e) : Paula
  • 1952 : Goodyear Television Playhouse Theatre (sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e) : Judy 'Leni' Howard
  • 1954 : Broadway Television Theatre (sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e) : Nancy Willard

Notes et références

  1. Plusieurs sources indiquent 1919 comme l'année de naissance. Dans les documents du recensement de (State of New York, County of Kings, district 1657, page 8-B, family 151), il est cependant indiqué que Constance Ockelman, née à Brooklyn, avait sept ans à cette époque.
  2. U.S. News Review: Issue 5.
  3. (en) Veronica Lake, Donald Bain, Veronica: The Autobiography of Veronica Lake, New York, Citadel Press, 1970 (ISBN 0806502258).
  4. « Veronica Lake to Be Buried in Islands », The Virgin Islands Daily News,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  5. « Rites for Miss Lake Today », The New York Times,‎

Liens externes

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