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Phantom of the Paradise

Phantom of the Paradise ou Le Fantôme du Paradis au Québec est un film musical américain réalisé par Brian De Palma et sorti en 1974. Librement adapté du roman Le Fantôme de l'opéra de Gaston Leroux, il se déroule dans l'univers du glam-rock des années 1970.

Phantom of the Paradise

Titre québécois Le Fantôme du Paradis
RĂ©alisation Brian De Palma
Scénario Brian De Palma
Musique Paul Williams
Acteurs principaux
Sociétés de production Harbor Productions
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre comédie horrifique musicale[1]
Durée 92 minutes
Sortie 1974

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

La musique est composée par Paul Williams, qui tient également l'un des rôles principaux. Le film est un échec commercial au box-office et reçoit à sa sortie des critiques globalement négatives. Les avis sur le film évolueront au fil du temps et il devient culte.

Synopsis détaillé

Propriétaire de la maison de disques Death Records, le puissant Swan recherche la musique digne d'ouvrir son Paradise, une salle de spectacle qu'il vient de faire construire. Il la trouve dans la musique de Winslow Leach, un jeune compositeur talentueux mais inconnu et qui aspire à percer dans le métier. Winslow accepte de fournir les ébauches de sa cantate à condition de la jouer lui-même, ce que Swan ne veut pas faire, le trouvant trop peu charismatique. Après des semaines de silence, Winslow demande à voir Swan avec qui il était convenu d'un rendez-vous, mais l'hôtesse d'accueil de la maison de Swan, qui est surtout la groupie de ce dernier, fait éconduire brutalement Winslow. Il s'introduit clandestinement au domicile de Swan, où ce dernier fait passer des auditions à des jeunes femmes pour les postes de choristes. Il y rencontre la belle Phoenix, qu'il trouve trop talentueuse pour se contenter des chœurs. Ayant refusé de coucher avec Philbin, le bras droit de Swan, Phoenix est exclue de la sélection. Winslow, reconnu, est expulsé par Swan et celui-ci fait cacher de la drogue sur lui. Le juge, qui a été corrompu par Swan, condamne Winslow à vingt ans de prison au pénitencier de… Sing Sing (appellation qui pourrait se traduire par : « Chante, chante »).

Entendant dans une radio une version dégénérée de sa musique, destinée à faire l'ouverture du Paradise, Winslow s'évade et s'introduit dans les usines Death Records pour y détruire les disques. Se trouvant immobilisé dans la cabine de la presse à disques à la suite d'un faux mouvement, son visage est embouti par la machine : une moitié de celui-ci est détruite. Poursuivi par la police, Winslow s'enfuit et semble se noyer dans le port. Il en réchappe et s'introduit dans le Paradise. Là, il se confectionne une tenue pour cacher son identité.

Quelque temps plus tard, les répétitions de l'opéra rock sont perturbées par des attentats. Avec les caméras disséminées partout, Swan n'a aucun mal à identifier Winslow. Il le retrouve et conclut une alliance avec lui. Il lui offre les moyens de finir sa cantate et le libre choix de l'interprète en échange de la fin des attentats. La jeune Phoenix, revenue tenter sa chance chez Swan, est sélectionnée par Winslow. Le producteur semble se ranger à son choix. Winslow, qui sait qu'il ne pourra plus chanter sur scène à cause de son visage et de sa voix détruits, accepte le pacte que Swan lui a proposé. Swan lui offre la jouissance de son studio d'enregistrement ultra-moderne pour faciliter son travail. Swan règle l'appareil qui permettra à Winslow de parler normalement, tandis que ce dernier prononce à plusieurs reprises le nom Phoenix. Puis Swan lui fait signer un épais contrat pour sceller leur accord. Winslow ignore que Swan n'a engagé Phoenix que pour faire d'elle une choriste, et qu'il sélectionne un groupe de hard-rock, mené par Beef, pour chanter à sa place. Enfermé dans le studio et travaillant sous amphétamines, Winslow n'a aucun moyen de savoir qu'il a été trahi une fois de plus et que Beef transforme ses partitions pour qu'elles correspondent à son registre vocal. Une fois la cantate achevée, Swan en vole les dernières pages et ordonne que Winslow (comateux) soit emmuré dans le studio.

À son réveil, le jour de la grande première, Winslow comprend qu'il a été joué. Il perce le mur censé l'emprisonner, dont le ciment n'est pas sec, et s'évade. Il menace Beef de mort si ce dernier ne laisse pas sa place à Phoenix. Ce dernier veut s'enfuir mais Philbin le force à monter sur scène tout de même. La représentation commence sous les vivats du public mais Beef meurt électrocuté, tué par Winslow. Pour calmer ce dernier et le public, Swan fait monter Phoenix sur scène. Sa voix enchante tout le monde, y compris Winslow (lequel a aussi assassiné un machiniste pour pouvoir braquer lui-même le faisceau du projecteur sur la jeune femme). À la fin de la représentation, Winslow entraîne Phoenix sur le toit du Paradise et tente de lui parler, mais elle ne le reconnaît pas (son nom ne lui dit rien) et elle le fuit pour se jeter dans la voiture de Swan. Désespéré, Winslow assiste depuis le toit à une étreinte entre Phoenix et Swan, puis se plante un couteau en plein cœur.

Swan, qui a assisté à son suicide avec ses caméras, monte sur le toit et jette le contrat sur le corps de Winslow avant d'arracher le couteau. Winslow revient à la vie et Swan lui explique les termes d'un article non lu : Winslow s'est vendu à Swan et a perdu le droit de mourir. Swan entend l'obliger à travailler pour lui pour rien car sa fin signifierait désormais celle de Winslow également. De colère, Winslow reprend son couteau et poignarde Swan, qui retire la lame sans une égratignure. Lui aussi est sous contrat. Winslow s'enfuit.

Se croyant débarrassé de son rival, Swan change la fin de la cantate pour qu'elle s’achève par son mariage avec Phoenix juste avant qu'elle ne soit tuée par un assassin loué pour l'occasion à des fins publicitaires. Plus prudent désormais, Winslow arrive à pénétrer dans l'appartement de Swan. Il y découvre une bande vidéo contenant le contrat que Swan a signé : en échange de son âme, Swan ne vieillira pas, son image subissant à sa place les outrages du temps. Mais le démon avec qui Swan a signé l'a averti : si la vidéo était détruite, son contrat prendrait fin. Le début d'un enregistrement en direct informe Winslow du piège tendu à Phoenix. Il déclenche un incendie qui détruit la vidéo mais également les copies de sécurité. Winslow tente de repérer le tireur alors que le spectacle atteint son point culminant : Philbin, déguisé en prêtre, est sur le point d'unir Swan et Phoenix dans les liens du mariage. Winslow trouve le tueur et dévie son tir, qui tue Philbin. Winslow s'élance dans la masse des danseurs et du public et s'empare d'une coiffe d'oiseau garnie d'un bec de fer. Sachant le contrat détruit, Winslow poignarde Swan à mort, imité par le public alors en transe. La mort de Swan provoque la réouverture de sa blessure au cœur et Winslow se traîne jusqu'à une Phoenix paralysée par la peur et l'horreur. Ce n'est que lorsque Winslow meurt et présente le côté intact de son visage que Phoenix le reconnaît, faisant enfin le lien entre « Winslow » et l'homme qu'elle avait rencontré le jour de la première audition.

Fiche technique

Distribution

Remarque : Le film fut doublé pour sa sortie en VHS en 1989

Production

Genèse et scénario

Phantom of the Paradise est le remake rock du film muet Le Fantôme de l'Opéra, lui-même adapté du roman éponyme de Gaston Leroux. « S'il constitue une sorte de parodie de l'univers rock, le film peut également être compris comme une réflexion fine sur la place de la reproduction et de l'enregistrement dans les sociétés contemporaines[4]. »

Le film est en partie inspiré par l'expérience « traumatisante » qu'a vécue Brian De Palma sur le tournage de son film Get to Know Your Rabbit (1972) dont il a été renvoyé par la Warner Bros. avant qu'elle remonte le film et le termine sans lui[5].

Brian De Palma commence par développer ce projet pour le producteur Martin Ransohoff, puis, comprenant qu'il ne le produira pas, il en rachète les droits et les revend à Edward R. Pressman[6]. Celui-ci est enthousiasmé et Paul Williams est engagé comme compositeur[6].

La première version du scénario est écrite avec Louisa Rose, qui avait déjà participé au scénario de Sœurs de sang, le précédent film de Brian De Palma[6].

Distribution des rĂ´les

Brian De Palma demande au compositeur du film, Paul Williams, d'interpréter le rôle de Swan : il le juge d'une part excellent comédien et estime d'autre part que son allure, « très petit, très étrange mais très intéressant » ainsi que son « humour noir » siéront au personnage[6]. Le personnage est inspiré du producteur américain Phil Spector[7].

William Finley, l'acteur qui tient le rôle de Winslow, jouait dans le film précédent du réalisateur, Sœurs de sang. Une bonne partie de l'équipe technique a aussi travaillé sur ce film[6]. Le réalisateur engage Jessica Harper, qui joue Phoenix, après l'avoir vue dans une pièce du Off-Broadway, trouvant sa voix « incroyable[6]. »

Les personnes incarnant le groupe Juicy Fruits sont des comédiens d'improvisation[6]. Ils ont constitué un véritable groupe à Los Angeles par la suite, les Groundhogs[6]. William Finley était ami avec l'un d'eux[6]. Peter Elbling, crédité sous le nom de Harold Oblong, chante Somebody Super Like You. Les autres membres du groupe sont Jeffrey Comanor et Archie Hahn.

Musique

Phantom of the Paradise
Original soundtrack recording

Paul Williams, qui joue également dans le film, écrit et compose toutes les chansons présentes dans le film.

Liste des titres
  1. Goodbye, Eddie, Goodbye – The Juicy Fruits / Archie Hahn
  2. Faust – William Finley
  3. Upholstery – The Beach Bums / Jeffrey Comanor
  4. Special to Me – Jessica Harper
  5. The Phantom's Theme (Beauty and the Beast) – Paul Williams
  6. Somebody Super Like You (Beef construction song) – Harold Oblong / The Undead
  7. Life at Last – Ray Kennedy
  8. Old Souls – Jessica Harper
  9. Faust - Paul Williams
  10. The Hell of It - Paul Williams

Distinctions

RĂ©compenses

Nominations

Autour du film

  • En visite sur le plateau du film, George Lucas, ami de De Palma, fut très impressionnĂ© par les dĂ©cors et les accessoires du film. Ă€ cette Ă©poque, il a rĂ©alisĂ© American Graffiti et est Ă  la recherche de nouvelles idĂ©es pour son scĂ©nario de Star Wars. Ainsi, il s'inspirera du masque lumineux, du personnage parlant et respirant grâce Ă  un appareil et de la voix rauque de Winslow pour son personnage de Dark Vador. George Lucas reprend Ă©galement l'idĂ©e du texte dĂ©filant pour le gĂ©nĂ©rique d'entrĂ©e[7].
  • Dans le plan oĂą la secrĂ©taire de Death Records regarde le dossier de Winslow Leach, tous les autres noms de dossier sont ceux de personnalitĂ©s du show-biz (on peut notamment voir Alice Cooper et Peter Fonda). Une exception, toutefois : la prĂ©sence de l'homme politique George McGovern.
  • Dans la scène oĂą Swan se fĂ©licite des modifications de la voix de Winslow après lui avoir ajoutĂ© des filtres audio, c'est en rĂ©alitĂ© Paul Williams que l'on entend chanter.
  • Les fiches de Monsieur CinĂ©ma, vendues dans les annĂ©es 1970, donnent quelques infos intĂ©ressantes sur les dĂ©boires lĂ©gaux qu’a connus Brian De Palma en 1974. D’abord intitulĂ© Phantom, le titre du film est rapidement modifiĂ© avec l’extension que l’on connaĂ®t, Ă  la suite de pressions du studio Universal et du King Features Syndicate. Ensuite, le label d’origine de Swan, Swan Song (« le chant du cygne »), doit lui aussi ĂŞtre modifiĂ© : il devient Death Records, pour des raisons de droits, car Swan Song Records Ă©tait un vĂ©ritable label, qui appartenait Ă  Atlantic Records. Le logo Swan Song sera alors effacĂ© de la pellicule dĂ©jĂ  impressionnĂ©e.
  • Le groupe du film The Juicy Fruits est un hommage au groupe Juicy Lucy qui fut celui de Paul Williams en 1970.
  • Dans le manga de dark-fantasy Berserk de Kentaro Miura, le casque de Griffith et le visage de Femto semblent avoir Ă©tĂ© directement inspirĂ©s par le masque de Winslow Leach.
  • Les membres du groupe français de musique Ă©lectronique Daft Punk se seraient (selon Paul Williams) grandement inspirĂ©s du film lorsqu'ils dĂ©cidèrent de se cacher derrière des masques[10] - [11].
  • Le personnage principal du film doit son nom Ă  Wilford Leach, professeur d'art dramatique dont De Palma a Ă©tĂ© l'Ă©lève[12].
  • C'est la voix de Rod Serling, le crĂ©ateur de la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e La Quatrième Dimension, qu'on entend prĂ©senter le personnage de Swan lors de l'introduction du film.
  • La mise en scène, le dĂ©cor, les costumes et maquillages du groupe du film The Undead s'inspirent d'Alice Cooper.

Analyse

Thèmes du film

Le film aborde, de manière particulièrement forte, un thème récurrent dans l'œuvre de De Palma, celui du double[13]. Le héros, Winslow, voit dans Swan « le reflet du monstre qu'il aurait pu devenir »[13].

Le personnage de Swan, comme d'autres dans les films de Brian De Palma, vit dans une réalité qu'il s'est créée lui-même et à laquelle son entourage doit se conformer[13]. La « cour » qui se trouve autour de lui et qui le vénère lui renvoie une image altérée du monde, et c'est dans cette image qu'il croit vivre[13]. Il contrôle de manière absolue le monde dans lequel il vit[13]. De l'aveu même du réalisateur, ce personnage est en grande partie inspiré du producteur Phil Spector.

Références littéraires

  • La trame du rĂ©cit, ainsi que le titre du film, s'inspire grandement du roman Le FantĂ´me de l'OpĂ©ra de Gaston Leroux, dans lequel l'OpĂ©ra Garnier est hantĂ© par un ĂŞtre cachant son visage repoussant derrière un masque et transi d'amour pour l'une des chanteuses dont il aspire Ă  faire une grande cantatrice.
  • L'histoire reprend Ă©galement le mythe de Faust, mĂ©decin qui dĂ©cide de vendre son âme au Diable en contrepartie de pouvoirs hors du commun (voir aussi RĂ©fĂ©rences cinĂ©matographiques). Ici, c'est le compositeur Winslow Leach qui pactise avec le malĂ©fique Swan. Par ailleurs, il est Ă  noter que la cantate Ă©crite par Winslow a pour sujet l'histoire de Faust et que dans le roman Le FantĂ´me de l'OpĂ©ra, il est donnĂ© une reprĂ©sentation du Faust de Charles Gounod.
  • Le Portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde, dans lequel Dorian Gray reste Ă©ternellement jeune grâce Ă  un portrait de lui qui vieillit Ă  sa place. Dans le film de Brian De Palma, le personnage de Swan ne vieillit pas mais c'est son image sur les archives de vidĂ©osurveillance qu'il est obligĂ© de regarder tous les jours qui subit les affres du temps.
  • Frankenstein ou le PromĂ©thĂ©e moderne de Mary Shelley : le numĂ©ro musical dans lequel une mise en scène fait croire Ă  la crĂ©ation, sous les yeux des spectateurs, de Beef, un ĂŞtre dont le corps rĂ©sulte de l'assemblage de celui de plusieurs personnes dans le public. Ă€ l'instar de la crĂ©ature de Frankenstein qui Ă©chappe Ă  son crĂ©ateur, Beef, qui aurait dĂ» ĂŞtre le symbole de la perfection, s'avère ĂŞtre une crĂ©ature du Diable.
  • Dans la scène oĂą Winslow Leach est surpris par la police devant la maison de Swan, un des officiers lui demande ce qu'il fait « du cĂ´tĂ© de chez Swan » (dans la version française et dans les sous-titres français). La rĂ©fĂ©rence Ă  Marcel Proust et Ă  son roman Du cĂ´tĂ© de chez Swann semble volontaire de la part des traducteurs. En revanche dans la version originale le policier dit “What are you doing outside Swanage?”, et le titre anglais du roman de Proust, “Swann's way”, n'est prononcĂ© Ă  aucun moment dans le film.

Références cinématographiques

  • La scène oĂą Swan regarde des auditions derrière un miroir est directement inspirĂ©e de celle du film Les Chaussons rouges, de Michael Powell, oĂą Anton Walbrook assiste au spectacle depuis sa loge[6].
  • Faust, une lĂ©gende allemande : non content d'emprunter une grande part du mythe de Faust dans la trame du rĂ©cit, Brian De Palma cite Ă©galement le film de Friedrich Wilhelm Murnau grâce Ă  des clins d'Ĺ“il tels que la phrase que Swan prononce lorsqu'il fait signer de son propre sang Winslow Leach en dĂ©clarant : « L'encre n'a aucune valeur pour moi. » L'aspect visuel du contrat, Ă©crit en caractères gothiques, est Ă©galement une rĂ©fĂ©rence au film de Murnau.
  • Dracula de Tod Browning : lors d'une scène, Swan est censĂ© revenir de Transylvanie et arbore un costume rappelant celui que portait Bela Lugosi lorsqu'il interprĂ©tait Dracula.
  • Le Cabinet du docteur Caligari : la scène oĂą Beef se rĂ©veille est très ressemblante Ă  l'Ă©veil de Cesare dans le film de Robert Wiene : les deux personnages ont le mĂŞme genre de maquillage et sortent d'un cercueil. De plus, les dĂ©cors apparaissant lors de la chanson "Somebody Super Like You" sont très inspirĂ©s de ceux prĂ©sents dans le cabinet du Docteur Caligari, symbole de l'expressionnisme allemand.

Brian De Palma cite ici deux grands maîtres, Orson Welles, mais surtout Alfred Hitchcock :

  • Psychose : la cĂ©lèbre scène de la douche est ici reprise de façon parodique[14].
  • La Soif du mal : la scène en split screen de la bombe Ă  retardement dans le coffre du vĂ©hicule des Beach Bums est un clin d’œil au plan-sĂ©quence qui ouvre le film d'Orson Welles.
  • Sueurs froides : le gĂ©nĂ©rique d'ouverture oĂą apparaĂ®t le logo de Death Record dans des couleurs « psychĂ©dĂ©liques Â» rappelle celui du film de Hitchcock, dont De Palma s'inspire beaucoup.
  • Le nom de Philbin, le bras droit de Swan, est un clin d'Ĺ“il Ă  Mary Philbin, l'actrice qui interprĂ©ta le rĂ´le de Christine dans la première adaptation cinĂ©matographique du FantĂ´me de l'OpĂ©ra en 1925 : Le FantĂ´me de l'OpĂ©ra.
  • L'Homme qui en savait trop / Un crime dans la tĂŞte : la cĂ©lèbre scène oĂą le tireur cachĂ© s'apprĂŞte Ă  exĂ©cuter Phoenix en plein concert ; Winslow Leach se prĂ©cipite pour dĂ©tourner le coup in extremis et la balle atteint Philbin (costumĂ© en prĂŞtre).

Notes et références

Annexes

Bibliographie

Ouvrages
  • Samuel Blumenfeld et Laurent Vachaud, Brian De Palma : Entretiens avec Samuel Blumenfeld et Laurent Vachaud, Paris, Calmann-LĂ©vy, , 214 p. (ISBN 2-7021-3061-5)
  • Luc Lagier, Les Mille Yeux de Brian De Palma, Cahiers du cinĂ©ma, , 199 p. (ISBN 978-2-86642-499-2)
Articles

Liens externes

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