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Henri Royer (peintre)

Henri Paul Royer né le à Nancy et mort le à Neuilly-sur-Seine est un peintre français.

Henri Royer
Henri Royer peignant à l'île de Sein,
carte postale ancienne.
Ĺ’uvres principales
Ex-voto (1898) ; En Flandres le soir (1899)
signature de Henri Royer
Signature

Peintre de genre, portraitiste et paysagiste, il voyage en Amérique et parcourt l'Europe.

Biographie

Henri Royer est le fils de Jules Royer (1845-1900), créateur d'une des plus importantes imprimeries lithographiques établie à Nancy, rue de la Salpêtrière[1]. Baignant dans le milieu de l'art, Royer intègre l'école des beaux-arts de Nancy où il rencontre Émile Friant[2]. Il y suit les cours d'Antoine Vierling et de Louis-Théodore Devilly[3] et expose ses premières œuvres au Salon de Nancy, dont Lutte entre deux jeunes typos et Jeune plâtrier. Ces premiers succès poussent ses parents et ses professeurs à encourager un voyage d'étude aux Pays-Bas en compagnie de Friant qui va alors exercer une influence sur Royer[4].

Ă€ son retour en 1888, il s'inscrit Ă  l'AcadĂ©mie Julian Ă  Paris oĂą il est l'Ă©lève de Jules Joseph Lefebvre et de Gustave Boulanger. En 1890, il dĂ©bute au Salon avec la toile intitulĂ©e Le Vagabond[5], pour laquelle on lui dĂ©cerne une mention honorable[6]. La Scène de la vie de Bacchus rĂ©alisĂ©e en 1892 lui vaut les 3 000 francs du prix Lehmann. En 1898, il remporte le prix du Salon et ses 10 000 francs pour son tableau L'Ex-voto, et Ă©galement une mĂ©daille d'or Ă  l'exposition des beaux-arts Ă  l'occasion du jubilĂ© de l'empereur François-Joseph Ă  Vienne[7]. C'est d'ailleurs ce tableau exposĂ© avec, entre autres, En Flandres le soir, qui lui vaut la mĂ©daille d'argent Ă  l'Exposition universelle de 1900. Il est nommĂ© chevalier de la LĂ©gion d'honneur le [7]. On lui propose en 1901 la direction de l'atelier fĂ©minin de l'AcadĂ©mie Julian, qu'il accepte[8]. En 1906, il participe Ă  la dĂ©coration de la villa Majorelle Ă  Nancy[9].

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, il est tout d'abord incorporé au 41e régiment d'infanterie. on lui décerne la croix de guerre le , et la Military Cross le . Par la suite, Henri Royer intègre le 1er régiment du génie section camouflage le [10] - [7]. Il est promu officier de la Légion d'honneur le [7].

Son voyage en Bretagne en 1896 le marque profondément et jusqu'à la fin de sa vie, Royer va s'attacher à peindre les gens du lieu. « Il venait de découvrir que la grave Armorique était la patrie de son art »[11]. Lorsqu'il séjourne en Bretagne, c'est à Audierne, puis à Primelin au pied de la chapelle Saint-Tugen.

Il meurt Ă  Neuilly-sur-Seine le .

En 2008, une exposition est organisée à Audierne pour rendre hommage au peintre.

Signature

L'artiste signe ses Ĺ“uvres « Henri Royer Â»[12].

Ĺ’uvres dans les collections publiques

Brésil
France
  • Localisation inconnue :
    • Un Soir en Lorraine, 1900[26].
  • Ĺ’uvres non sourcĂ©es et non localisĂ©e attribuĂ©es Ă  Henri Royer
  • Le Chemin.
    Le Chemin.
  • Devant la mer.
    Devant la mer.
  • PĂŞcheurs.
    PĂŞcheurs.
  • Paysanne au tombeau.
    Paysanne au tombeau.
  • Nu dans l'atelier.
    Nu dans l'atelier.
  • Jeune fille.
    Jeune fille.
  • Famille bretonne en prière devant l'Ă©glise de Pont-Croix et coiffe du Cap-Sizun.
    Famille bretonne en prière devant l'église de Pont-Croix et coiffe du Cap-Sizun.

Élèves

Professeur à l'Académie Julian à Paris et à l'École des beaux-arts de Paris, Henri Royer a compté de nombreux élèves dans son atelier.

À l'Académie Julian

Atelier non localisé

Notes et références

  1. Réunion des Musées Nationaux 1999, p. 264.
  2. Conseil des musées nationaux 2002, p. 91.
  3. Société lorraine des amis des arts 1903, p. 84.
  4. Société lorraine des amis des arts 1903, p. 84-85.
  5. « Le vagabond », sur galeries.limedia.fr (consulté le )
  6. Société lorraine des amis des arts 1903, p. 85.
  7. Dossier de LĂ©gion d'honneur d'Henri Paul Royer.
  8. Société lorraine des amis des arts 1903, p. 87.
  9. Henri Royer Ă  la villa Majorelle.
  10. Thiery 2007, p. 24.
  11. Garcot, Gaudel et Thiry 1939, p. 232.
  12. Henri Paul Royer Signature sur le site Find Art Info.
  13. Weisberg et Marling 2001, p. 252.
  14. Renaissance du Musée de Brest, acquisitions récentes : [exposition], Musée du Louvre, Aile de Flore, Département des Peintures, 25 octobre 1974-27 janvier 1975, Paris, , 80 p..
  15. « Femme nue, debout, se coiffant », notice no 50350230002, base Joconde, ministère français de la Culture.
  16. « Le Phare de l'île de Sein », notice no 50350230004, base Joconde, ministère français de la Culture.
  17. « Portrait de Walter Gay, assis, de trois quarts à gauche », notice no 50350228466, base Joconde, ministère français de la Culture.
  18. « Portrait du peintre Léon Bonnat », notice no 50350230003, base Joconde, ministère français de la Culture.
  19. « L'Aurore », notice no M0315000502, base Joconde, ministère français de la Culture.
  20. « La Bretonne », notice no 000PE002485, base Joconde, ministère français de la Culture.
  21. « Le Bénédicité », notice no 000PE018586, base Joconde, ministère français de la Culture.
  22. Le Bénédicité, photographie de l'œuvre achetée par l'État en 1899, notice sur la base Archim.
  23. L'Ex-voto, photographie de l'œuvre achetée par l'État en 1898 Notice ARC00180 Cote F/21/*7665.
  24. « Portrait d'une jeune Bretonne », notice no 02080005890, base Joconde, ministère français de la Culture.
  25. « Nymphe Â», photographie de l'Ĺ“uvre achetĂ©e par l'État en 1893. Notice PT000053 Cote F/21/*7661.
  26. « Un soir en Lorraine Â», photographie de l'Ĺ“uvre achetĂ©e par l'État en 1900. Notice ARC01084 Cote F/21/*7667.

Annexes

Bibliographie

  • RĂ©union des MusĂ©es Nationaux, L'Ecole de Nancy, 1889-1909 : Art nouveau et industries d'art, , 357 p. (ISBN 978-2-7118-3843-1).
  • GĂ©rald Schurr, 1820-1920, les petits maĂ®tres de la peinture : valeur de demain, vol. 3, Éditions de l'Amateur, .
  • Conseil des musĂ©es nationaux, Revue du Louvre : la revue des musĂ©es de France, vol. 52, .
  • SociĂ©tĂ© lorraine des amis des arts, « Nos exposants : Henri Royer », Bulletin des sociĂ©tĂ©s artistiques de l'Est, Imprimerie coopĂ©rative de l'Est, no 1,‎ , p. 84-88 (lire en ligne).
  • Garcot, Gaudel et Thiry, « Henri Royer », Le Pays lorrain, Nancy, Berger-Levrault, no 7,‎ (ISSN 0031-3394).
  • (en) Gabriel Weisberg et Karal Ann Marling, Montmartre and the Making of Mass Culture, Londres, Rutgers University Press, , 296 pages (ISBN 0-8135-3008-3).
  • FrĂ©dĂ©ric Thiery, « La première veste de camouflage de guerre du monde » est inventĂ©e par Louis Guingot. », Guerres mondiales et conflits contemporains, no 227,‎ , p. 7-21 (lire en ligne).

Liens externes

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