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Primelin

Primelin [pʁimlɛ̃] (en breton : Prevel) est une commune française du Cap Sizun, dans le dĂ©partement du FinistĂšre, en rĂ©gion Bretagne.

Primelin
Prevel
Primelin
La chapelle Saint-Tugen.
Blason de PrimelinPrevel
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement FinistĂšre
Arrondissement Quimper
Intercommunalité Communauté de communes Cap Sizun - Pointe du Raz
Maire
Mandat
Alain Donnart
2020-2026
Code postal 29770
Code commune 29228
DĂ©mographie
Gentilé Primelinois
Population
municipale
650 hab. (2020 en diminution de 9,47 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 75 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 01â€Č 35″ nord, 4° 36â€Č 36″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 59 m
Superficie 8,67 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Douarnenez
LĂ©gislatives SeptiĂšme circonscription
Localisation
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Primelin
Prevel
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Primelin
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Primelin
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Primelin
Prevel
Liens
Site web https://primelin.fr

    Son gentilé est Primelinois.

    GĂ©ographie

    Primelin est une commune de la baie d'Audierne, limitrophe de Plogoff, à l'ouest, Cléden-Cap-Sizun et Goulien au nord, et Esquibien, à l'est, bordée au sud par l'Océan Atlantique, sur lequel s'ouvrent les petits ports de Porstarz, au sud, et du Loc'h, à l'ouest.

    Primelin vu de la mer.
    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Carte schématique de la commune de Primelin.
    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Carte topographique de la commune de Primelin.

    Les parties intérieures

    L'altitude maximale de la commune atteint 56 mĂštres au nord du finage communal, entre Kerscoulet et Kerloa.

    Globalement les altitudes s'abaissent vers le sud quand on s'approche de la mer, s'Ă©levant toutefois encore Ă  40 mĂštres dans le hameau du Paradis, non loin de la mer.

    Le ruisseau du Loc'h sépare Primelin de Cléden-Cap-Sizun au nord et de Plogoff dans sa partie aval, qui forme un marais avant de parvenir à la mer, à l'ouest.

    Le littoral

    L'anse et le port du Loc'h vus depuis le GR 34 en direction de la pointe du Castel (en Primelin) ; Ă  l'arriĂšre-plan le village du Loc'h (en Plogoff).

    Le littoral de Primelin va de l'anse du Loc'h Ă  l'ouest Ă  l'anse du Cabestan Ă  l'est en passant par la pointe du Castel et la crique de Porstarz. C'est un littoral formĂ© principalement de falaises assez dĂ©coupĂ©es, s'Ă©levant Ă  25 mĂštres au sud de Pors Bae et 21 mĂštres au nord de Porstarz, avec de rares anses et grĂšves, sauf Ă  l'extrĂ©mitĂ© ouest oĂč l'anse du Loc'h, d'ailleurs en bonne partie situĂ©e en Plogoff, abrite une plage.

    Le littoral entre le Loc'h et la Pointe du Castel
    • L'Anse du Loc'h vue de Pors Bae.
      L'Anse du Loc'h vue de Pors Bae.
    • L'alternance des falaises et grĂšves entre le port du Loc'h et la pointe du Castel, visible Ă  l'arriĂšre-plan.
      L'alternance des falaises et grĂšves entre le port du Loc'h et la pointe du Castel, visible Ă  l'arriĂšre-plan.
    • Falaises et grĂšve au nord de la pointe du Castel.
      Falaises et grĂšve au nord de la pointe du Castel.
    • Falaises et grĂšves au nord de la pointe du Castel.
      Falaises et grĂšves au nord de la pointe du Castel.
    • La Pointe du Castel vue depuis le GR 34.
      La Pointe du Castel vue depuis le GR 34.
    Le littoral entre la Pointe du Castel et l'Anse du Cabestan
    • Les tas de pierres de la pointe du Castel.
      Les tas de pierres de la pointe du Castel.
    • Falaises entre Pors Tarz et l'Anse du Cabestan.
      Falaises entre Pors Tarz et l'Anse du Cabestan.
    • Le GR 34 et falaise avec plage suspendue attaquĂ©e par l'Ă©rosion entre Pors Tarz et l'Anse du Cabestan (photographie du 14 janvier 2019).
      Le GR 34 et falaise avec plage suspendue attaquée par l'érosion entre Pors Tarz et l'Anse du Cabestan (photographie du 14 janvier 2019).
    • Le GR 34 et falaise avec plage suspendue attaquĂ©e par l'Ă©rosion entre Pors Tarz et l'Anse du Cabestan (photographie du 7 fĂ©vrier 2021).
      Le GR 34 et falaise avec plage suspendue attaquée par l'érosion entre Pors Tarz et l'Anse du Cabestan (photographie du 7 février 2021).
    • Champs dĂ©sormais abandonnĂ©s entourĂ©s de murets de pierres en bordure de la mer Ă  la limite de Primelin et d'Esquibien.
      Champs désormais abandonnés entourés de murets de pierres en bordure de la mer à la limite de Primelin et d'Esquibien.
    Le port du Loc'h

    L’anse du Loc'h (l'anse de l’étang, en français) est l’anse naturelle la plus importante de la baie d'Audierne. Pour cette raison, elle fut probablement depuis longtemps un port d’échouage privilĂ©giĂ© pour les marins locaux. En 1894 l'anse du Loc'h accueillait une trentaine de bateaux de pĂȘche. MalgrĂ© la construction d'un brise-lames en 1905, prolongĂ© et rehaussĂ© depuis Ă  plusieurs reprises, notamment en 1913 et 1953 — la digue fait dĂ©sormais 183 mĂštres de long —, le port, Ă  sec Ă  marĂ©e basse, exposĂ© Ă  l'ouest, est toujours restĂ© un abri prĂ©caire. Les pĂȘcheurs, partant Ă  la journĂ©e ou pour deux jours par exemple jusqu'Ă  l'Île de Sein, pĂȘchaient principalement des crustacĂ©s au casier, mais aussi des poissons[1]. Plusieurs des bateaux de pĂȘche du Loc'h dans les deux premiers tiers du XXe siĂšcle sont prĂ©sentĂ©s sur un site Internet[2].

    • Henry Moret, Le Port Ă  Loc'h, 1911, huile sur toile, localisation inconnue.
      Henry Moret, Le Port Ă  Loc'h, 1911, huile sur toile, localisation inconnue.
    • L'anse du Loc'h et, Ă  l'arriĂšre-plan, le port du Loc'h.
      L'anse du Loc'h et, Ă  l'arriĂšre-plan, le port du Loc'h.
    • Le port et l'anse du Loc'h.
      Le port et l'anse du Loc'h.
    • L'ancien abri du canot de sauvetage au port du Loc'h.
      L'ancien abri du canot de sauvetage au port du Loc'h.
    • Le port du Loc'h est dĂ©sormais un port de plaisance.
      Le port du Loc'h est désormais un port de plaisance.
    Porstarz (Pors Tarz)

    Le port de Porstarz est typique des ports-abris du Cap-Sizun[3] ; à proximité se trouvent les anciens viviers.

    Pors Tarz signifie en français "le port aux brisants" ; ce port est situĂ© dans une anse utilisĂ©e depuis longtemps pour la rĂ©colte du goĂ©mon. Le une violente tempĂȘte dĂ©truisit 14 des 16 bateaux au mouillage dans la crique. En 1891 une jetĂ©e fut construite Ă  l'entrĂ©e est de la crique et une plate-forme avec treuil installĂ©e au fond de la crique pour fciliter le relevage des embarcations.

    En 1883 Paul Dumanoir profita de l'existence de la crique de Toul al Tanguer, juste Ă  l'est de Pors Tarz, pour construite un vivier : la crique est barrĂ©e par un mur en maçonnerie trĂšs puissant pour en faire un rĂ©servoir d'une superficie de 270 m2, alimentĂ© en eau de mer par deux vannes, ce qui permit aux pĂȘcheurs de crustacĂ©s du Cap Sizun (une pĂȘche en essor Ă  la fin du XIXe siĂšcle et au dĂ©but du XXe siĂšcle) de ne plus ĂȘtre obligĂ©s de se rendre jusqu'aux Viviers d'Audierne pour livrer leur pĂȘche. CachĂ©s par de hauts murs, les viviers de Pors Tarz sont restĂ©s en activitĂ© jusqu'en 1985[4].

    • La crique de Pors Tarz, vue d'ensemble.
      La crique de Pors Tarz, vue d'ensemble.
    • La crique de Pors Tarz et les viviers.
      La crique de Pors Tarz et les viviers.
    • Le treuil installĂ© Ă  Pors Tarz Ă  la fin du XIXe siĂšcle pour faciliter le relevage des embarcations.
      Le treuil installé à Pors Tarz à la fin du XIXe siÚcle pour faciliter le relevage des embarcations.
    • Pors Tarz vu de l'ouest (traces de l'exploitation goĂ©moniĂšre au premier plan, Pors Tarz et ses viviers au second plan.
      Pors Tarz vu de l'ouest (traces de l'exploitation goémoniÚre au premier plan, Pors Tarz et ses viviers au second plan.
    • Vestiges de murets de soutĂšnement liĂ©s Ă  l'exploitation goĂ©moniĂšre Ă  l'ouest de Pors Tarz.
      Vestiges de murets de soutÚnement liés à l'exploitation goémoniÚre à l'ouest de Pors Tarz.
    • Faille situĂ©e juste Ă  l'est de Pors Tarz.
      Faille située juste à l'est de Pors Tarz.

    Cadre géologique

    Carte géologique du Massif armoricain.

    Primelin est situĂ©e sur un plateau d'altitude de moyenne de 40 m, Ă  l'une des extrĂ©mitĂ©s occidentales du Massif armoricain. Le territoire correspond au prolongement occidental du domaine centre armoricain (synclinorium mĂ©dio-armoricain) et du domaine sud armoricain (domaine hercynien)[5]. .

    Le domaine hercynien est marqué par la phase orogénique bretonne du cycle varisque, au début du CarbonifÚre inférieur, ou Tournaisien, il y a environ 360 Ma. La collision continentale au cours de l'orogenÚse varisque proprement dite se traduit dans le Massif armoricain par un métamorphisme général de basse-moyenne pression, formant les gneiss et micaschistes au nord du cap Sizun, par des phases de cisaillement (en) et par la mise en place de nombreux leucogranites intrusifs (granites de teinte claire à deux micas, biotite et muscovite) au niveau de Primelin[6]

    S'inscrivant dans le cadre gĂ©ologique du cap Sizun, la commune est situĂ©e au niveau du prolongement occidental du cisaillement sud-armoricain (CSA) qui constitue un « Y » horizontal dont la base du raz de Sein Ă  Quimper se divise en deux grands accidents linĂ©amentaires (branche nord s'Ă©tendant vers l'est en direction d’Angers, branche sud en direction de Nantes). C'est le CSA qui guide la mise en place de la ceinture des leucogranites en feuillets ou en lobes qui la jalonne, depuis la pointe jusqu'Ă  Nantes. Sur le plan pĂ©trographique, ce massif est ainsi constituĂ© par un leucogranite Ă  deux micas (biotite et muscovite) de grain trĂšs fin (millimĂ©trique) dont le faciĂšs varie selon la distance au cisaillement[7]. Cette roche plutonique prĂ©sente une dĂ©formation trĂšs hĂ©tĂ©rogĂšne qui se traduit notamment par un dĂ©bit en lames de quelques dĂ©cimĂštres d'Ă©paisseur, trĂšs redressĂ©es et orientĂ©es est-ouest (orientation plus ou moins mylonitique), parallĂšlement au CSA[8].

    La cĂŽte Est de l'anse du Loc'h permet de reconnaĂźtre du Nord au Sud : « des migmatites de degrĂ© d'Ă©volution variĂ© auxquelles fait suite Ă  environ 100 m au sud de la jetĂ©e un granite Ă  grain fin caractĂ©risĂ© par une assez grande abondance en biotite ainsi que par une forme quadrangulaire (en grains de semoule) des feldspaths qui sont de l'oligoclase et de l'orthose[9] ».

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Ce type de climat se traduit par des tempĂ©ratures douces et une pluviomĂ©trie relativement abondante — en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique —, rĂ©partie tout au long de l'annĂ©e avec un lĂ©ger maximum d'octobre Ă  fĂ©vrier[11].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[12]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 0,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 10 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 2] : 916 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 15,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[14] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[15] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Sein », sur la commune d'Île-de-Sein, mise en service en 1977[16] et qui se trouve Ă  18 km Ă  vol d'oiseau[17] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 815 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[18].

    Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « LanvĂ©oc », sur la commune de LanvĂ©oc, mise en service en 1948 et Ă  31 km[19], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[20], Ă  11,8 °C pour 1981-2010[21], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[22].

    Transports

    Primelin, en situation pĂ©ninsulaire, est Ă©loignĂ© des grands axes de transport et n'est pas un carrefour de communications ; la commune n'a jamais Ă©tĂ© desservie par le rail, mĂȘme Ă  l'Ă©poque oĂč Audierne bĂ©nĂ©ficiait de dessertes ferroviaires Ă  voie mĂ©trique ; la D 784 (ancienne route nationale 784) qui, depuis Quimper , via Audierne, traverse la commune en restant Ă  distance du bourg, dessert plus Ă  l'ouest Plogoff et va jusqu'Ă  la Pointe du Raz.

    Habitat

    La commune présente un paysage agraire de bocage (avec des parcelles encloses de murets de pierres et non d'arbres en raison de la situation maritime exposée) avec un habitat rural dispersé en hameaux (les principaux étant Kerscoulet au nord du territoire communal, Le Croazou à l'est, Kerandraon au nord-ouest, Kerdugazul et Castel au sud-ouest) et fermes isolées.

    Le bourg de Primelin n'est pas en position littorale.

    Le bourg était traditionnellement peu important, mais une urbanisation trÚs lùche et sans plan cohérent a essaimé dans ses alentours et principalement selon un axe est-ouest allant de Kerven à l'est du bourg à Kermaléro et Pors Bae à l'ouest du bourg dans le courant du XXe siÚcle.

    Le littoral est relativement bien préservé de l'urbanisation, sauf aux alentours du port du Loc'h, et a donc conservé son aspect naturel en dépit de la pression touristique.

    Urbanisme

    Typologie

    Primelin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [23] - [24] - [25]. La commune est en outre hors attraction des villes[26] - [27].

    La commune, bordĂ©e par l'ocĂ©an Atlantique, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[28]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d'urbanisme le prĂ©voit[29] - [30].

    En 2020, selon l'Insee, 44,5 % des logements de Primelin étaient des résidences secondaires.

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (66,7 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (66,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante :

    zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (48 %), forĂȘts (17,9 %), terres arables (11,8 %), zones urbanisĂ©es (9,8 %), prairies (6,9 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (5,4 %), eaux maritimes (0,1 %)[31].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photographies aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[32].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Lanprimel, Primel Lan, Primelen en 1368 et enfin Primelin[33].

    Primelin vient de saint Primel ou Primaël[33].

    Histoire

    Préhistoire

    Plusieurs tumuli se trouvent entre Beg-ar-Castel et Le Loc'h, prouvant une prĂ©sence humaine dĂšs le NĂ©olithique et Ă  l’Âge du bronze[34].

    Le Chevalier de FrĂ©minville dĂ©crit un dolmen — qu'il qualifie Ă  tort de « monument druidique » —, situĂ© Ă  un kilomĂštre environ du bourg, « composĂ© d'une table horizontale, supportĂ©e pat deux pierres seulement. Elle est soutenue Ă  un mĂštre du sol. Tout le dessous de cet autel est occupĂ© part le bassin carrĂ© long qui reçoit l'eau de cette fontaine, et qui est formĂ© de larges pierres plates[35] ». Édouard Vallin, dans son Voyage en Bretagne publiĂ© en 1859, Ă©voque aussi cette « fontaine sacrĂ©e » constituĂ©e selon lui « d'un dolmen de six pieds de long, supportĂ© seulement par deux pierres[36] ».

    En fait, il s'agit probablement de la tombe en coffre Ă  rainures[37], situĂ©e Ă  Kerven prĂšs de la chapelle Saint-ThĂ©odor qui, jusqu'en 1975, a longtemps Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e Ă  tort comme Ă©tant un dolmen[38]. A. Marteville et P. Varin Ă©crivaient en 1853 que « prĂšs de la chapelle Saint-ThĂ©odore [
] on voit un singulier monument. C'est une espĂšce d'auge en pierre, enfoncĂ©e en terre et recouverte d'une pierre plate, qui a environ 2,10 m de long sur 1,20 m de large. Les paysans nomment cette pierre l'autel de saint ThĂ©odore ; quelques antiquaires y ont vu un monument druidique [sic]. Nous ne saurions dire qui a tort ou raison, mais nous croyons que ce monument n'a aucun caractĂšre de l'Ă©poque chrĂ©tienne[39] ».

    Moyen Âge

    Primelin faisait au Haut Moyen Âge partie de l'ancienne paroisse de l'Armorique primitive de Plogoff[40].

    La premiĂšre mention Ă©crite de la paroisse de Primelin, qui faisait partie de l'Ă©vĂȘchĂ© de Cornouaille, date de 1368[40].

    En 1372, l'Ă©glise Ă©tait si vĂ©tuste que le recteur demande au Pape, alors en Avignon, des indulgences pour inciter les paroissiens Ă  participer Ă  la restauration. Il obtient cinquante jours pendant dix ans, et mĂȘme en 1383, le taux est portĂ© Ă  100 jours, sans limitation de durĂ©e[40].

    Époque moderne

    Saint Dohou, ou Doccus, un saint irlandais[41], posséda jusqu'au XVIe siÚcle une chapelle et une fontaine à Primelin[42].

    La chapelle Saint-Tugen fut construite à partir de 1535 par René du Ménez, seigneur de Primelin, qui habitait le manoir de Lézurec. Vincent du Ménez fonda en 1656 le couvent des Capucins à Audierne. Alain du Ménez, gouverneur d'Audierne et capitaine garde-cÎtes du Cap-Sizun, construisit l'actuel manoir vers 1626. Un de ses descendants, Gilles du Ménez, est mort en 1787 à Nantes à la suite d'un duel[43].

    Les XVIe et XVIIe siĂšcles furent Ă  Primelin une Ă©poque de grande prospĂ©ritĂ© oĂč l’industrie des pĂȘcheries, des sĂ©cheries et de la navigation fut florissante. Celle-ci influença l'architecture religieuse dont un Ă©lĂ©ment emblĂ©matique est encore visible sur les murs extĂ©rieurs de la chapelle Saint-Tugen : les « vaisseaux de pierre ». Ces bas-reliefs reprĂ©sentant des bateaux de pĂȘche ont Ă©tĂ©, selon Daniel Bernard[44], sculptĂ©s par les marins eux-mĂȘmes « pour bien marquer la part qui leur revenait dans ces bĂątisses Ă©levĂ©es de leurs deniers[34] ».

    Le , selon les archives de l'AmirautĂ© de Quimper, quatre navires — la Marie-Élisabeth, un bateau de 45 tonneaux, de Dieppe, la Marie-Jeanne, 25 tonneaux, de l'Aber-BenoĂźt, la Fortune, 80 tonneaux, de Calais et le Saint-Jean-Baptiste, 80 tonneaux de l'Île d'Yeu — vinrent se briser lors d'une tempĂȘte sur les rochers du Loch, entre Primelin et Plogoff[45]. Le , la Concorde, d'Amsterdam, un bateau de 400 tonneaux, se perdit corps et biens le long de la cĂŽte de Primelin. Le , la ThĂ©rĂšse, de Landerneau, coule dans l'anse du Loch ; le capitaine dĂ©clara qu'il avait Ă©tĂ© poursuivi dans le Raz par un navire corsaire et deux caiches de Guernesey et, qu'aprĂšs son naufrage, les riverains lui ont volĂ© du vin et de l'eau-de-vie. Le , le navire corsaire anglais Les Trois FrĂšres s'Ă©choua Ă  Primelin : il avait deux canons, quantitĂ© de fusils et 35 hommes d'Ă©quipage (14 marins et le second capitaine furent noyĂ©s)[46].

    En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Primelin de fournir 18 hommes et de payer 118 livres pour « la dépense annuelle de la garde-cÎte de Bretagne[47] ».

    Carte de Primelin Ă  la fin du XVIIIe siĂšcle.

    À Keronnou en Primelin, une scĂšne de labour est reprĂ©sentĂ©e sur le linteau d'une porte datĂ©e de 1776[48].

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Primelin en 1778 :

    « Primelin ; sur une montagne [sic], au bord de la mer ; Ă  8 lieues Ă  l'ouest de Quimper, son Ă©vĂȘchĂ© et son ressort ; Ă  47 lieues de Rennes ; et Ă  2 lieues de Pontcroix, sa subdĂ©lĂ©gation. Cette paroisse relĂšve du Roi et compte 900 communiants[Note 5]. La cure est Ă  l'alternative. Le territoire, bornĂ© au sud par la mer, referme des terres fertiles en grains de toute espĂšce, et bien cultivĂ©es par les femmes, qui sont fort laborieuses : elles prennent le soin de la culture de leurs champs, tandis que les hommes s'occupent Ă  la pĂȘche ou Ă  la navigation »[49].

    Le , 31 cachalots vinrent s'Ă©chouer sur la cĂŽte de Primelin[50].

    Révolution française

    La paroisse de Primelin, qui comprenait alors 97 feux, élit lors de la réunion du tiers état de la paroisse le deux délégués, Marc Le Normant[Note 6] et Michel Kerloch[Note 7], pour la représenter à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Quimper au printemps 1789[51]. Le cahier de doléances de Primelin est consultable sur le site Internet infobretagne.com[52].

    La loi du « relative Ă  la circonscription des paroisses du district de Pont-Croix » donne Ă  la paroisse d'Esquibien comme succursales Primelin, Audierne et l'Île-de-Sein[53]. Pierre Herviant[Note 8], recteur de Primelin, devint en 1791 le premier maire de la commune, mais il refusa de prĂȘter serment Ă  la Constitution civile du clergĂ©, devenant donc, comme son vicaire Yves Le Goardon[Note 9], prĂȘtre rĂ©fractaire. Le Gloaguen, vicaire assermentĂ© de ClĂ©den-Cap-Sizun, fut installĂ© recteur de Primelin[54].

    La chapelle du manoir de LĂ©zurec abrita en 1791 des messes clandestines dites par des prĂȘtres rĂ©fractaires de la paroisse[42].Poursuivi et traquĂ© continuellement, l'ancien recteur Herviant s'exila en Espagne. Il fut par la suite curĂ© de ScaĂ«r. Le vicaire Yves Le Goardon fut dĂ©tenu un temps Ă  la prison des Capucins Ă  Landerneau, puis emprisonnĂ© sur le Washington dans les pontons de Rochefort[55], puis remis en libertĂ© et Ă  nouveau arrĂȘtĂ© et mis en prison Ă  Quimper ; il fut sous le Consulat et l'Empire desservant de Primelin[56].

    Jean-Marie Violant, ancien commis au greffe de la juridiction du marquisat de Pont-Croix, ouvrit une Ă©cole Ă  Primelin (abandonnant celle qu'il tenait antĂ©rieurement Ă  Beuzec-Cap-Sizun) en vertu de la loi du 5 nivĂŽse an II () qui rendait l'Ă©cole primaire obligatoire et gratuite. Le 12 pluviĂŽse an II () il dĂ©clare : « Je le dirai que j'ai 40 Ă©lĂšves qui frĂ©quentent mes Ă©coles avec la plus grande assiduitĂ© [
]. La municipalitĂ© a fait et fait tout ce qui est en elle pour me seconder en cette partie[57] ».

    Le XIXe siĂšcle

    Une circulaire du préfet du FinistÚre en date du indique que « le navire La Fanny ayant fait naufrage en vue de la commune de Plogoff, des habitants de Primelin et de Cléden-Cap pillÚrent les naufragés, se portÚrent sur eux à des voies de fait et s'emparÚrent violemment des objets échoués »[58].

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Primelin en 1853 :

    « Primelin (sous l'invocation de saint Primel, auquel elle doit son nom) ; commune formĂ©e de l'ancienne paroisse de ce nom, aujourd'hui succursale. [
] Superficie totale : 872 hectares, dont [
] terres labourables 510 ha, prĂ©s et pĂąturages 68 ha, vergers et jardins 21 ha, landes et incultes 208 ha [
]. Moulins : 9 (de Saint-ThĂ©odore, de Kerha, de Kerouil, de LĂ©zurec, de Kerguivit, de KeroudĂ©van, de Kerforn, Ă  vent ; de Guerben, de Kerscoulet, Ă  eau. Primelin avait une trĂšve qu'elle a conservĂ© et qu'OgĂ©e a omis d'indiquer, c'est Saint-Hugin ou Hygin [en fait Saint-Tugen], qui aujourd'hui n'est plus qu'une chapelle [
]. Une autre chapelle est en outre desservie, c'est celle de Saint-ThĂ©odore, qui porte la date de 1672. Le manoir de LĂ©zurec, quoiqu'il ne soit pas en fort bon Ă©tat, est encore habitĂ©. [
] La cĂŽte de Primelin borde la baie d'Audierne, si fertile en naufrages. Il serait impossible d'Ă©numĂ©rer ceux-ci, mais du moins il en est un que les habitants n'ont pas oubliĂ©. En 1784, par une nuit orageuse, quarante Ă©normes cachalots furent jetĂ©s sur la falaise de Saint Hugin. Ce fut pour le pays une bonne fortune dont on parle souvent encore. [
] Le clocher de l'Ă©glise de Primelin n'a rien de remarquable ; cependant, par sa position, il est utile aux marins auxquels il sert d'amer depuis les Penmarch jusqu'Ă  l'entrĂ©e du Raz. Il y avait autrefois quelques arbres fruitiers dans cette commune, mais une maladie, qu'on n'a pas suffisamment combattue, ayant dĂ©truit depuis quelques annĂ©es tous les pommiers doux, il est impossible de faire Ă  Primelin dix hectolitres de cidre. GĂ©ologie : constitution presque entiĂšrement granitique. On parle le breton[39]. »

    La culture du lin principalement et du chanvre, était importante au XIXe siÚcle et déjà les siÚcles précédents : en 1846 la commune comptait 13 tisserands[59].

    Le , un brick complÚtement abandonné dont le mùt de misaine était renversé sur le pont, lequel était en partie défoncé en raison du roulement des grumes que le navire transportait, vint s'échouer à la cÎte de Primelin. Son nom et celui de son port d'attache étaient difficilement lisibles, mais on crut déchiffrer Virago et Belfast[60].

    Pierre-Marie Gloaguen fut condamné à six jours de prison pour avoir incité un autre habitant de la commune, un certain Jaffray, à enlever temporairement l'urne lors des élections municipales du [61].

    Jean-Marie Jadé[Note 10], de Primelin, marin, est mort à Vermand (Aisne) lors de la bataille de Bapaume pendant la Guerre de 1870[62].

    Un rapport du conseil gĂ©nĂ©ral du FinistĂšre indique en que Primelin fait partie des 27 communes de plus de 500 habitants du FinistĂšre qui n'ont encore aucune Ă©cole de filles[63].

    En 1885, les membres du clergé de Primelin intervinrent dans les élections ; l'un d'entre eux déclara en chaire « qu'il valait mieux se faire tuer que se laisser corrompre par les francs-maçons » et des incidents trÚs graves éclatÚrent le jour des élections[64].

    En 1892 est dĂ©cidĂ©e la construction d'un abri pour les bateaux de pĂȘche dans le port du Loch[65].

    En 1897, une requĂȘte en annulation de l'Ă©lection comme maire de M. LaouĂ©nan et comme adjoint au maire de M. Perrot, au prĂ©texte que ce dernier Ă©tait titulaire d'un bureau de tabac, fut dĂ©posĂ©e et obtint satisfaction[66].

    Trois cas de typhus, dont deux mortels, furent constatés sur des enfants de 8, 9 et 12 ans appartenant à des familles différentes et fréquentant tous trois l'école. Le préfet demanda la fermeture du puits situé dans la cour de l'école « dont l'eau est suspecte[67] ».

    Grégoire Louarn[Note 11], quartier-maßtre originaire de Primelin, fut l'un des 30 marins français qui participa, sous le commandement de Paul Henry, à la défense de la cathédrale du Pé-Tang dans la Cité interdite de Pékin en 1900 lors de son siÚge par les Boxers[68].

    La Belle Époque

    Le , le vicomte Alain Le GualÚs de Mézaubran[Note 12] demanda « la concession de mines de houille, schistes bitumineux, anthracite, lignite ou pétrole » qui pourraient se trouver sur les communes de Cléden-Cap-Sizun, Plogoff, Primelin, Esquibien, Audierne, Plouhinec, Pont-Croix et Goulien[69].

    En 1901, l'Ă©lection de 11 conseillers municipaux est annulĂ©e par le Conseil de prĂ©fecture et une nouvelle Ă©lection dut ĂȘtre organisĂ©e en ; elle aboutit Ă  la rĂ©Ă©lection de la liste emmenĂ©e par Yves Dagorn[70].

    Un lecteur du journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest, se plaignant que Primelin soit oubliĂ© par les secours distribuĂ©s lors de la crise sardiniĂšre, Ă©crit en 1903 :

    « Primelin est [
] la plus pauvre commune du Cap Sizun. Pendant la campagne derniĂšre, une vingtaine de marins seulement se sont livrĂ©s Ă  la pĂȘche Ă  la sardine Ă  Audierne ou Ă  Douarnenez ; et leurs camarades, dĂ©couragĂ©s par le peu de rĂ©sultats de leurs efforts, n'ont pas imitĂ© leur exemple l'annĂ©e derniĂšre, est-ce Ă  dire qu'ils soient devenus plus riches pour cela ? Et les soudeurs-boĂźtiers, ainsi que les femmes de Primelin, qui travaillent dans les usines d'Audierne au nombre d'une centaine environ, sont-ils plus fortunĂ©s que leurs compagnons et compagnes ds autres localitĂ©s secourues ? Les plus malheureux ne sont peut-ĂȘtre pas ceux que l'on pense. L'exacte vĂ©ritĂ© est que tous nos marins, aussi bien pĂȘcheurs de langoustes que pĂȘcheurs de sardines, soudeurs et ouvriĂšres d'usines, sont dans la misĂšre la plus noire. D'abord la pĂȘche Ă  la langouste a Ă©tĂ© trĂšs mauvaise cette annĂ©e, par suite du mauvais temps, et surtout Ă  cause de la concurrence des bateaux sardiniers qui, Ă  dĂ©faut de sardines, ont pĂȘchĂ© homards et langoustes [
] De plus, n'ayant aucun port de refuge en cas de tempĂȘte, nos hommes ne peuvent guĂšre pratiquer la pĂȘche l'hiver [
]. Veut-on tirer argument de ce que notre population maritime loue quelque petite parcelle de terre pour la culture ds pommes de terre qui doivent la nourrir presque exclusivement pendant l'hiver ? [
] Cette ressource mĂȘme lui a fait dĂ©faut cette annĂ©e[71]. »

    Le moulin de Saint-Tugen, vers 1910, photographie de Philippe Tassier.

    À la suite de cette lettre, le ComitĂ© du commerce brestois envoya une aide de 150 francs consistant en bons de pains et autres denrĂ©es au maire de Primelin, Ă  charge pour lui de les rĂ©partir entre les familles les plus nĂ©cessiteuses[72].

    La disparition du langoustier Trois RĂ©publicains du port du Loch en Primelin, La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest, .

    Les travaux de construction d'un brise-lames dans l'anse du Loch sont décidés en 1905[73].

    Lors du recensement de 1906 Ă  Primelin, on comptait 39 patrons pĂȘcheurs, 49 marins pĂȘcheurs en activitĂ©, 14 marins pĂȘcheurs au chĂŽmage, un marin de commerce en activitĂ© et deux marins de commerce au chĂŽmage ; on dĂ©nombrait aussi 16 soudeurs et deux ouvriĂšres d'usines qui travaillaient dans les conserveries d'Audierne et de Plouhinec[74].

    Le manoir de LĂ©zurec « comprenant maison d'habitation, bĂątiments d'exploitation, moulin et terres, superficie 45 hectares 32 ares », ainsi que des taillis d'une superficie de 16 ha 82 ares, les moulins Ă  eau et Ă  vent de Penbil, en la commune d'Esquibien, trois fermes, une tenue et un ancien domaine congĂ©able sont mis en vente en 1906[75].

    Une épidémie de variole sévit à Primelin entre juin et ; elle valut à Edmond Lécuyer, alors directeur de l'école publique de la commune une distinction pour « l'initiative et le dévouement dont il a fait preuve[76] ».

    Le journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest Ă©crit le que « par suite de la tempĂȘte une grande quantitĂ© de varech et d'algues marines ont Ă©tĂ© rejetĂ©es dans les anses du littoral. Les cultivateurs de Plouhinec, de Kergadec, en Audierne, et ceux de Primelin les recueillent pour engraisser leurs terres. Au Loch, en Primelin, plus de 3 000 voitures de varech ont Ă©tĂ© recueillies : les vieux riverains ne se rappellent pas en avoir jamais vu autant[77] ».

    Un décret en date du autorise la création dans la commune de Primelin d'un bureau de bienfaisance dont la dotation est constituée par les biens ayant appartenu à la fabrique de l'église[78].

    En l'Ă©trange histoire d'une enfant de quatre ans du village du Loch en Primelin qui dĂ©clara avoir vu dans une prairie Ă  plusieurs reprises un « monsieur trĂšs grand richement vĂȘtu », lequel lui aurait remis une piĂšce d'argent, puis d'autres piĂšces les fois suivantes, dĂ©fraya la chronique ; l'affaire fut Ă©voquĂ©e mĂȘme dans plusieurs journaux parisiens car de nombreuses personnes vinrent d'un peu partout fouiller la parcelle « retournant avec patience les mottes de terre sans jamais rien dĂ©couvrir[79] ».

    Le RĂ©publicain, un bateau de pĂȘche du Loch, disparĂ»t corps et biens Ă  la fin du mois de ; des Ă©paves furent retrouvĂ©es par des pĂȘcheurs de Lesconil ; ce naufrage fit quatre victimes[80].

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Primelin porte les noms de 59 soldats et marins morts pour la France pendant la PremiÚre Guerre mondiale ; 10 d'entre eux au moins sont des marins morts en mer, dont Victor Korner et Marc Ladan, décorés de la Médaille militaire ; au moins un (Jean Normant) est mort sur le front belge à Rossignol dÚs le ; au moins un (Pierre Morvan) est mort en GrÚce dans le cadre de l'expédition de Salonique ; François Quéré, un marin, est mort de maladie à Singapour ; au moins un (Jean Yves Kersaudy) est mort en captivité en Allemagne ; la plupart des autres sont morts sur le sol français, dont Jean Michel Kersaudy et Jean Yven, décorés de la médaille militaire et de la croix de guerre, Jean Kerninon, Alain Le Corre, Clet Moullec, décorés de la croix de guerre[81].

    La récolte du goémon

    Brûlage du goémon au Loc'h au début du XXe siÚcle.

    La rĂ©colte du goĂ©mon fut les siĂšcles prĂ©cĂ©dents une activitĂ© importante dans tout le cap Sizun, et particuliĂšrement le long du littoral de Primelin. Une ordonnance royale en date du autorisa la crĂ©ation d'une usine de raffinage de soude de varech au lieu-dit Le Poul en Audierne afin d'obtenir de l'iode et l'autorisation de brĂ»ler du goĂ©mon le long du littoral des communes de PlozĂ©vet, Plouhinec, Esquibien et Primelin ; l'autorisation de construire de simples fours le long du littoral est Ă©galement accordĂ©e la mĂȘme annĂ©e dans les communes prĂ©citĂ©es, ainsi qu'Ă  Plogoff, d'oĂč la prolifĂ©ration de ces fours (plus d'un millier) un peu partout sur la cĂŽte[82], au point que les cultivateurs finirent par manquer de goĂ©mon pour engraisser et amender leurs terres. En 1879, la famille De LĂ©cluse-TrĂ©voĂ©dal met en service au lieu-dit Le Stum en Audierne une usine de produits chimiques obtenus Ă  partir de la cendre de varech ; une autre usine est construite ensuite Ă  KĂ©ridreuff en Pont-Croix[83].

    Ramassage du goémon vers 1900 sur la plage du Loc'h.

    La rĂ©colte du goĂ©mon d'Ă©pave, qui s'accumulait sur les grĂšves, parfois sur plus d'un mĂštre d'Ă©paisseur — il fallait alors le rĂ©cupĂ©rer rapidement avant qu'il ne soit remportĂ© par la mer —, pour l'incinĂ©ration commençait en avril et durait tout l'Ă©tĂ©. Le goĂ©mon ramassĂ© l'hiver servait Ă  engraisser les champs. Les plus courageux rentraient dans l'eau jusqu'Ă  la ceinture pour le rĂ©colter, puis il Ă©tait dĂ©posĂ© dans des charrettes tirĂ©es par des chevaux pour le sortir de la grĂšve, parfois mĂȘme dans ds paniers posĂ©s sur la tĂȘte ou sur des civiĂšres. LĂ  oĂč il fallait le remonter sur des falaises escarpĂ©es, on se servait d'un dispositif de levage des paniers, avec mĂąt, cĂąbles et poulies[83].

    Le goĂ©mon Ă©tait ensuite sĂ©chĂ© sur la lande, puis mis en tas, afin d'ĂȘtre brĂ»lĂ© vers la fin de l'Ă©tĂ©, l'opĂ©ration durant une vingtaine de jours dans une chaleur d'enfer et en Ă©mettant des fumĂ©es abondantes et Ăącres ; les pains de soude obtenus Ă©taient ensuite transportĂ©s Ă  l'usine du Stum Ă  Audierne. L'Ăąge d'or de cette activitĂ© se situe entre 1900 et 1930 ; elle disparut dans les annĂ©es 1950 (l'utilisation des antibiotiques freina l'utilisation de l'iode) alors qu'ellepouvait reprĂ©senter jusqu'Ă  la moitiĂ© des revenus de certaines familles. La rĂ©colte du goĂ©mon blanc (chondrus crispus)[84], utilisĂ© pour les prĂ©parations industrielles alimentaires et pour certains produits cosmĂ©tiques, perdura jusqu'au dĂ©but du XXIe siĂšcle[83].

    On trouve encore de nombreux vestiges de cette exploitation, notamment à cheval entre les communes d'Esquibien et de Primelin, les murs de soutÚnement d'une plateforme construite par les goémoniers au sommet de la falaise. En arriÚre plan, on aperçoit un mùt de levage permettant de remonter le goémon de l'estran[85].

    • Vestiges d'un muret d'exploitation goĂ©moniĂšre entre Trez Goarem et Porstarz.
      Vestiges d'un muret d'exploitation goémoniÚre entre Trez Goarem et Porstarz.
    • Vestiges d'un muret d'exploitation goĂ©moniĂšre entre Trez Goarem et Porstarz avec un mĂąt de levage encore debout.
      Vestiges d'un muret d'exploitation goémoniÚre entre Trez Goarem et Porstarz avec un mùt de levage encore debout.
    • Vestiges d'exploitation goĂ©moniĂšre le long du littoral (murets de soutĂšnement et pierres levĂ©es servant pour la remontĂ©e du goĂ©mon).
      Vestiges d'exploitation goémoniÚre le long du littoral (murets de soutÚnement et pierres levées servant pour la remontée du goémon).
    • Four Ă  goĂ©mon entre l'Anse du Cabestan et Portstarz.
      Four à goémon entre l'Anse du Cabestan et Portstarz.

    L'Entre-deux-guerres

    En 1922, la famille HĂ©lias-Gloaguen ouvre une conserverie de petits pois au Loc'h en Primelin ; employant surtout des femmes, elle est agrandie en 1933 afin de traiter Ă©galement les haricots verts. Reprise par Jean HĂ©lias aprĂšs la Seconde Guerre mondiale, l'usine ferma en 1956[86].

    • Le moulin du manoir de LĂ©zurec vers 1920 (carte postale).
      Le moulin du manoir de LĂ©zurec vers 1920 (carte postale).
    • Le village d Saint-Tugen vers 1920 (carte postale)
      Le village d Saint-Tugen vers 1920 (carte postale)
    • Le pardon de Saint-Tugen vers 1920 (carte postale).
      Le pardon de Saint-Tugen vers 1920 (carte postale).
    • Le Grand pardon de Saint-Tugen dĂ©crit en 1924 dans La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest).
      Le Grand pardon de Saint-Tugen dĂ©crit en 1924 dans La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest).

    En 1923, le conseil général du FinistÚre renonça à la construction d'un nouveau brise-lames, ce qui était demandé par le conseil municipal, dans la crique de Porz-Teuz car les travaux envisagés auraient été trop coûteux. On se contenta d'exhausser le débarcadÚre existant et de remplacer le treuil de hissage des embarcations[87].

    La mystĂ©rieuse disparition dans la nuit du 24 au d'une pauvre paysanne vivant Ă  Kerloch-Hellia en Primelin, Marie-Anne Fily, alors ĂągĂ©e de 58 ans, probablement assassinĂ©e (des traces de sang furent trouvĂ©es par les gendarmes) fut Ă  plusieurs reprises Ă©voquĂ©e dans la presse locale[88] ; son corps ne fut jamais retrouvĂ© mais un squelette dĂ©posĂ© mystĂ©rieusement dans le cimetiĂšre de la commune en 1937 pourrait ĂȘtre le sien[89].

    Les Ă©lections Ă  Primelin Ă©taient souvent agitĂ©es (le journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest Ă©crit en 1929 : « il se produit [
] toujours des histoires lors des Ă©lections Ă  Primelin ») et les Ă©lections y furent annulĂ©es six fois en sept ans en raison des accusations de fraudes ou d'irrĂ©gularitĂ©s[90] ; par exemple en 1925 lors des Ă©lections municipales « on envahit la mairie, brise l'urne et brĂ»le les bulletins ; en 1928, au premier tour des Ă©lections lĂ©gislatives, une bagarre Ă©clata dans la salle de vote. Il y a des blessĂ©s, des poursuites correctionnelles, des condamnations » ; le rĂ©sultat des Ă©lections municipales de 1929 qui opposĂšrent au deuxiĂšme tour de scrutin la liste socialiste emmenĂ©e par le maire sortant socialiste HĂ©lias et la liste radicale dirigĂ©e par Jean JadĂ©, dĂ©putĂ© (la liste dĂ©mocrate avait Ă©tĂ© Ă©liminĂ©e Ă  l'issue du premier tour de scrutin) fut annulĂ© en raison de suspicions de fraude et il fallut revoter[91]. Les Ă©lections municipales de donnĂšrent lieu Ă  des incidents assez violents qui empĂȘchĂšrent le dĂ©roulement normal du scrutin[92], lequel dut ĂȘtre rĂ©organisĂ© et se tint grĂȘce Ă  un service d'ordre imposant, notamment la prĂ©sence de 35 gendarmes : la liste SFIO, dirigĂ©e par Jean-Yves HĂ©lias fut Ă©lue en entier, battant la liste de concentration rĂ©publicaine dirigĂ©e par Jean-Marie Thomas[93].

    On prĂ©levait alors des matĂ©riaux le long du littoral : par exemple en 1934 le maire d'Esquibien reçoit l'autorisation d'extraire pendant 16 jours 12 m3 de galets Ă  Lervily et au Loch et un particulier, Daniel Perrot, m3 de graviers Ă  Lervily[94].

    Les naufrages et Ă©chouages Ă©taient frĂ©quents Ă  proximitĂ© du Loch « en raison des roches nombreuses qui hĂ©rissent cette cĂŽte rendue plus dangereuse encore par des courants contre lesquels les navigateurs ne peuvent lutter que difficilement lorsque la mer est mauvaise » ; par exemple les naufrages de la Marie-ThĂ©rĂšse, d'Audierne, prĂšs du Loch, et de La Surprise, de Paimpol, prĂšs de Port-Loubous (en Plogoff) en 1926, de l' Estrid en , Ă©chouĂ© Ă  la pointe de Lervily (en Esquibien), et l'Ă©chouage du vapeur norvĂ©gien Borgfred dans l'anse du Paradis, Ă  Porz-Tarz le , temporairement abandonnĂ© dans le brouillard par son Ă©quipage avant d'ĂȘtre secouru par des pĂȘcheurs du Loch[95]. Lors de la tempĂȘte du , le canot de pĂȘche Anna fut coulĂ© par une lame Ă  l'entrĂ©e du port du Loch, mais les deux marins jetĂ©s Ă  la mer purent ĂȘtre secourus[96].

    Le bùtiment de transport pétrolier La NiÚvre, de la Marine nationale, s'échoua le sur les rochers de Porstarz, prÚs de Primelin, en baie d'Audierne et fut perdu, mais les 59 hommes d'équipage furent sauvés[97].

    Le canot de sauvetage Paul Lemonnier.

    En , une fĂȘte de bĂ©nĂ©diction de la mer fut l'occasion d'une sortie en mer du canot de sauvetage local, le Capitaine de vaisseau de Kerros[98]. Ce canot Ă  moteur avait succĂ©dĂ© en 1936[99] au Paul Lemonnier, un canot de sauvetage Ă  voiles du type Henry[100] qui Ă©quipait le port du Loch depuis 1904 grĂące Ă  la gĂ©nĂ©rositĂ© de Madame Lemonnier[101]. En 1926, le prĂ©sident de la station de sauvetage du Loch, Daniel Thomas[Note 13], lequel commanda pendant 28 ans la station de sauvetage du Loch et reçut en 1931 la croix du MĂ©rite maritime[102]) se plaignit de ne pas avoir pu porter secours aux marins de la goĂ©lette La Surprise, de Paimpol, qui fit naufrage dans la nuit du 18 au en se brisant sur des rochers de Plogoff, mais Ă  proximitĂ© du Loch, faute d'avoir Ă©tĂ© prĂ©venu car la station de sauvetage ne disposait pas encore alors du tĂ©lĂ©phone[103].

    Lors de sa session du , le conseil gĂ©nĂ©ral du FinistĂšre « considĂ©rant l'insĂ©curitĂ© du port du Loch, en Primelin, insĂ©curitĂ© rĂ©sultant de l'insuffisance du mouillage crĂ©Ă© Ă  l'abri de la digue actuelle, considĂ©rant l'importance du port du Loch et ses possibilitĂ©s de dĂ©veloppement, considĂ©rant la nĂ©cessitĂ© d'apporter une protection suffisante aux nombreuses embarcations dont le Loch est le port d'attache, Ă©met le vƓu que la digue soit prolongĂ©e d'une longueur Ă  dĂ©terminer par les services techniques, en accord avec les usagers du port[104] ».

    Le , le nouveau cimetiĂšre de Primelin et sa croix centrale, en kersanton (croix et Christ ont Ă©tĂ© taillĂ©s dans le mĂȘme bloc), Ɠuvre des frĂšres Beggi de Quimper sont bĂ©nis en prĂ©sence d'une foule nombreuse[105].

    Le monument aux morts de Primelin, édifié par les frÚres Pélerin de Primelin, prÚs de la place du bourg, fut inauguré en [106]. Il a été remplacé depuis par un monument aux morts pacifiste.

    La Seconde Guerre mondiale

    L'ancien monument aux morts de Primelin portait les noms de 20 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; au moins 12 d'entre elles sont des marins disparus en mer. Jean Pierre Douarinou[107] est mort en déportation le à Flensbourg (Allemagne) ; il avait alors un peu plus de 18 ans[81].

    Blockhaus allemand au sud du port du Loc'h.

    Le canot de sauvetage du Loch (le De Kerros) dut intervenir quatre fois entre le et le , une premiĂšre fois le pour secourir 30 soldats allemands, une seconde fois pour sauver dans une mer dĂ©montĂ©e deux marins-pĂȘcheurs, une troisiĂšme fois le pour secourir et sauver le bateau de pĂȘche GeneviĂšve, d'Audierne, et enfin le pour secourir le canot Ă  moteur Yo-Yo, de Douarnenez. Mais le patron Cessou, qui commande le De Kerros, dĂ©plore que le canot de sauvetage ne puisse sortir Ă  marĂ©e basse : « quel malheur de voir des naufragĂ©s en perdition et de demeurer impuissant[108] ».

    Le Journal officiel de l'État français annonce qu'un dĂ©cret en date du rĂ©voque de ses fonctions de maire M. HĂ©lias qui « ne prĂ©sente pas les garanties morales nĂ©cessaires Ă  l'exercice de ses fonctions[109] ».

    Un groupe de résistance, dirigé par Henri Poulhazan[Note 14], alias Messala, membre du réseau Vengeance fut actif à Primelin en 1944[110]. Parmi ses membres se trouvaient Alain Brénéol, originaire de la région de Lesneven, réfractaire du STO, qui vint se réfugier à Primelin et, membre de la compagnie FFI « Cambronne », qui prit part notamment aux combats pour la libération d'Audierne en [111].

    L'aprĂšs Seconde Guerre mondiale

    En 1949, la station de sauvetage du Loc'h est supprimée et le bateau de sauvetage De Kerros est affecté au port d'Audierne.

    Le , le Tante Maria, de Saint-Guénolé, s'éventra sur une roche devant Primelin ; le naufrage fit cinq morts parmi les sept hommes de l'équipage[112].

    Six soldats originaires de Primelin (Jean Berriet, Marc DanzĂ©, Henri Guillou, Émile Louarn, BarthĂ©lĂ©my Masson, Raymond PĂ©ron) sont morts pendant la guerre d'Indochine et deux (Jean Chapalain, Simon HĂ©lias) pendant la guerre d'AlgĂ©rie[81].

    Le nouveau monument aux morts de Primelin dû aux deux sculpteurs Véronique Millour et Philippe Meffroy, inauguré le est d'inspiration pacifiste. Il représente un enfant qui repousse et ébranle une pile de quatre blocs symbolisant les guerres du passé ; un cinquiÚme bloc vierge, à terre, invite à ne pas reconstruire le mur et à ne jamais y poser le dernier bloc[113] Il est devenu chaque année le lieu départemental de rassemblement de l'association pacifiste et internationaliste La Libre Pensée[114].

    Le XXIe siĂšcle

    En 2021, la commune de Primelin a Ă©tĂ© victime d'une escroquerie de 28 000 euros en devant payer deux fois l'achat d'un terrain de camping, le premier paiement ayant Ă©tĂ© effectuĂ© avec un faux RIB envoyĂ© par un escroc[115].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1791 1791 Pierre Herviant Recteur de Primelin.
    1803 1814 Simon Dagorn[Note 15] Cultivateur.
    1815 Jean Poulhazan[Note 16] Cultivateur.
    1818 Poullaouen
    1818 Yves Riou
    1832 1836 Simon Dagorn[Note 17] DĂ©jĂ  maire entre 1803 et 1814.
    1844 1848 Riou
    1850 1865 Yves Dagorn[Note 18] Cultivateur. Fils de Simon Dagorn, maire avant 1836.
    1866 1869 Jean-Guillaume Poulhazan[Note 19] Cultivateur. il fut aussi maire de Ploaré entre 1888 et 1892[116].
    1870 1871 Jean Michel Priol[Note 20] Cultivateur.
    1872 1873 Jean-Marie Velly[Note 21] Cultivateur.
    1874 1897 Simon Dagorn[Note 22] Républicain Propriétaire. Cultivateur. Décédé en cours de mandat[117].
    1897 1900 Jean-Pierre Laouénan[Note 23] Précédemment adjoint au maire[118].
    1900 1903 Yves Dagorn[Note 24] Chevalier du MĂ©rite agricole en 1903[Note 25].
    1903 1925 Yves Danzé[Note 26] Républicain Commerçant. Chevalier du Mérite agricole en 1922.
    1925 1942 Jean-Yves Hélias[Note 27] SFIO Commerçant, Cultivateur, Fabricant de conserves. Sa réélection en 1931 fut annulée, mais il fut réélu à nouveau ; sa liste SFIO fut encore entiÚrement réélue en 1935. Révoqué par le Régime de Vichy le .
    1942 1944 Henri Gouzien[Note 28]
    1944 1963 Yves Urcun
    1963 1983 Pierre Guével PS
    1983 1989 Jean Jaffry Habitait Le Loc'h.
    1989 1995 Henri Simon Cadre dans la métallurgie. Décédé en avril 2021 ùgé de 90 ans.
    1995 2001 Jean Le Borgne Retraité Marine nationale . Décédé en 2012 ùgé de 83 ans[119].
    2001 En cours Alain Donnart DVG Retraité Fonction publique

    Jumelages

    Primelin est jumelée à Mabe (Cornouaille anglaise) depuis 1992

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[120]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[121].

    En 2020, la commune comptait 650 habitants[Note 29], en diminution de 9,47 % par rapport Ă  2014 (FinistĂšre : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8157958411 0591 1221 1691 2061 3071 278
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3441 4021 4691 3631 4741 4031 4241 5001 526
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6081 6341 6421 5461 5211 5441 5801 3701 354
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 2641 1771 0851 023931787750744742
    2014 2019 2020 - - - - - -
    718657650------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[122] puis Insee Ă  partir de 2006[123].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    Tous les ans, pendant trois jours à l'Ascension, Primelin héberge l'un des huit sites du Mondial Pupilles de Football.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©peron barrĂ© de la pointe du Kastel, castel datant de l'Ăąge du fer[124].
    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Primel, au bourg de Primelin. L'Ă©difice actuel date du XVIIIe siĂšcle (entre 1773 et 1776), avec utilisation de nombreuses pierres de l'Ă©difice prĂ©cĂ©dent construit au XVIe siĂšcle (certaines parties tĂ©moignent d’une construction plus ancienne comme les piles de la nef, qui seraient du XVe siĂšcle et le porche sud du XVIe siĂšcle, celui-ci portant sur sa façade extĂ©rieure un bateau de pĂȘche sculptĂ©)[125]. Le clocher, datĂ© de 1776, est de type baroque, amorti par un dĂŽme Ă  lanternon. Une tourelle octogonale donne accĂšs Ă  la galerie Ă  balustrade classique. Le porche latĂ©ral sud, comme celui de la chapelle de Saint-Tugen, a son tympan ajourĂ©. Le pardon de saint Primel est cĂ©lĂ©brĂ© le premier dimanche du mois d'aoĂ»t. Un menhir brisĂ© en deux, qui Ă©tait intĂ©grĂ© dans le mur de l'enclos paroissial, Ă  l'intĂ©rieur duquel se trouvait l'ancien cimetiĂšre, a Ă©tĂ© restaurĂ© et se trouve dĂ©sormais Ă  proximitĂ©[126].
    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Primel
    • Vue extĂ©rieure d'ensemble.
      Vue extérieure d'ensemble.
    • Le menhir dans l'enclos paroissial de l'Ă©glise.
      Le menhir dans l'enclos paroissial de l'Ă©glise.
    • La chapelle Saint-Tugen, au lieu-dit Saint-Tugen a Ă©tĂ© construite entre 1535 et 1582 sur le site d'une ancienne chapelle trĂ©viale mentionnĂ©e en 1118, Ă  l'initiative du seigneur de LĂ©zurec, RenĂ© du Menez. Devant l'affluence des pĂšlerins, elle a Ă©tĂ© agrandi plusieurs fois entre 1610 et 1750. Une fontaine Ă  dĂ©votion se trouve Ă  proximitĂ©[127].
    • La chapelle Saint-ThĂ©odore, au lieu-dit du mĂȘme nom est dĂ©diĂ©e Ă  saint ThĂ©odore, un lĂ©gionnaire romain martyrisĂ© au IVe siĂšcle. C'est un Ă©difice de plan rectangulaire avec chevet Ă  pans coupĂ©s et clocheton Ă  dĂŽme, datant de 1672, restaurĂ© Ă  la fin du XIXe siĂšcle par les soins de Jacques-ThĂ©odore Lamarche, Ă©vĂȘque de Quimper et LĂ©on. Le pardon a lieu le troisiĂšme dimanche de septembre. À proximitĂ© de la chapelle se trouve une croix en granit du XIXe siĂšcle.
    • La chapelle Saint-Chrysanthe, dans la vallĂ©e nord-est du hameau de Kerscoulet. Ce petit Ă©difice de plan rectangulaire, avec chevet arrondi et clocheton Ă  dĂŽme, reconstruit en 1856, comporte une fontaine Ă  dĂ©votion prĂšs de son l'entrĂ©e. Le pardon est cĂ©lĂ©brĂ© le dimanche prĂ©cĂ©dant la fĂȘte de l'Ascension[128].
    Austin de Croze : Le manoir de Lezurec en 1900 (« abandonné aux pourceaux » précise la légende)
    • Le manoir de LĂ©zurec, entre les lieux-dits Loval et Croix-Denis. Une chapelle dans ce manoir est dĂ©diĂ©e Ă  sainte Marguerite et dĂ©saffectĂ©e depuis longtemps. Il s'agit d'un Ă©difice de plan rectangulaire, avec chevet arrondi et clocheton Ă  dĂŽme. Construit par Alain du MĂ©nez, il porte la date 1626 au-dessous de la niche extĂ©rieure qui abrite la statue en pierre de la sainte. Vers 1900, alors qu'il Ă©tait la propriĂ©tĂ© du marquis Bizien du LĂ©zard[Note 30],celui-ci « le laisse tomber en ruines aprĂšs l'avoir louĂ©, chapelle comprise et transformĂ©e en grange, Ă  des fermiers tout heureux et bien Ă©tonnĂ©s de la curiositĂ© des touristes pour l'antique demeure »[129]. Plusieurs photographies de son colombier, datant de 1952, sont disponibles sur un site Internet, dont une Ă©tant une vue extĂ©rieure d'ensemble[130] et une autre une vue des boulins Ă  l'intĂ©rieur du colombier[131], et plusieurs autres. Louis Le Guennec a publiĂ© en 1929 une description et relatĂ© l'histoire du manoir de LĂ©zurec dans le journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest[132]. Le manoir a Ă©tĂ© classĂ© monument historique en 1932.
    • Le monument aux morts de Primelin est un des rares monuments aux morts d'inspiration pacifiste du FinistĂšre. ƒuvre de VĂ©ronique Millour et Philippe Meffroy, il reprĂ©sente un enfant qui repousse et Ă©branle une pile de quatre blocs symbolisant les guerres du passĂ© ; un cinquiĂšme bloc vierge, Ă  terre, invite Ă  ne pas reconstruire le mur et Ă  ne jamais y poser le dernier bloc. Il fut inaugurĂ© le 11 novembre 1994.
    • L'Ă©glise paroissiale de Primelin.
      L'Ă©glise paroissiale de Primelin.
    • La chapelle Saint-Tugen.
    • La chapelle Saint-ThĂ©odore.
      La chapelle Saint-Théodore.
    • La chapelle Saint-Chrysante.
      La chapelle Saint-Chrysante.
    • Le manoir de LĂ©zurec vers 1900, alors abandonnĂ© aux pourceaux.
      Le manoir de Lézurec vers 1900, alors abandonné aux pourceaux.
    • Vingt-deux fontaines (par exemple la fontaine Saint-Primel[133], prĂšs de Pors Tarz et la fontaine de Kerhas Bis[134]) et vingt-sept lavoirs sont officiellement recensĂ©s Ă  Primelin, mais de nombreux autres ont Ă©tĂ© signalĂ©s[135].
    • Onze croix de chemin sont recensĂ©es Ă  Primelin[136] dont, par exemple, la croix de chemin de Kerlazen[137].
    • Deux moulins existent encore Ă  Primelin : le moulin de Kerhas[138] et le moulin de Kerforn[139].
    • Des maisons anciennes, notamment la Maison de prĂȘtre[140] Ă  Saint-Tugen, qui date du XVIe siĂšcle, une autre maison situĂ©e Ă©galement dans le village de Saint-Tugen[141], la Maison de Kerouil[142] ou encore une maison situĂ©e dans le bourg de Primelin[143].

    LĂ©gendes et croyances populaires

    Hyacinthe Le Carguet[144] décrit la croyance traditionnelle des habitants du Cap-Sizun, notamment à Primelin dans les drouk-avvis (les « jeteurs de sort »), encore vivace à la fin du XIXe siÚcle[145].

    Anatole Le Braz rapporte la lĂ©gende concernant l'oratoire de Saint-ThĂ©odore : un saint thaumathurge de l'Émigration bretonne en Armorique aurait eu lĂ  sa maison dans laquelle il pratiquait la mortification ; il y aurait vĂ©cu « de longues annĂ©es, Ă©tendu sur le dos, immobile, les mains jointes sur sa poitrine, ne mangeant ni ne buvant rien, ne parlant jamais. Il semblait de granite, comme sa dure couchette ; des mousses, des lichens avaient poussĂ© sur ses vĂȘtements. Seuls les yeux roulaient au fond des orbites, brillaient d'un Ă©clat surnaturel. On s'aperçut un jour qu'ils Ă©taient fermĂ©s, et on en conclut que le saint Ă©tait mort. On transporta son cadavre rigide Ă  l'Ă©glise de Primelin oĂč il fut enterrĂ© dans le chƓur. Mais sa vertu est restĂ©e attachĂ©e Ă  son ancien gĂźte ; les malades s'y viennent Ă©tendre, dans la posture qui y Ă©tait chĂšre, pour ĂȘtre guĂ©ris de la mauvaise fiĂšvre par ce contact sacrĂ© »[146].

    Paul Sébillot raconte la légende suivante à propos de Saint-Tugen :

    « Suivant la croyance du Cap Sizun, les chiens enragés sont obligés avant de mourir de venir rendre compte de leur conduite à saint Tugen de Primelin. Celui qui a été mordu doit tùcher de devancer le chien et pour cela il court à la chapelle, fait trois fois le tour de la fontaine et regarde au fond de l'eau : si celle-ci reflÚte sa figure, il peut se rassurer, le saint a entendu sa priÚre et il l'a exaucée ; si l'eau reproduit l'image du chien, c'est que l'animal a déjà passé et a caché à saint Tugen ce qu'il a fait ; le saint n'a plus de pouvoir et le patient tombe de rage à l'instant[147]. »

    Henri Gaidoz indique que la statue de saint Tugen qui se trouve dans la chapelle Ă©ponyme reprĂ©sente saint Tugen tenant une clef Ă  la main et qu'une clef de fer, terminĂ©e en pointe, y est conservĂ©e ; il prĂ©cise que le jour du pardon de Saint-Tugen, on pique une Ă©norme quantitĂ© de pains avec la clef de saint Tugen, lesquels ne peuvent moisir et qu'un seul morceau de ce pain, jetĂ© Ă  un chien enragĂ©, le met en fuite
 « Les habitants de Primelin sont dĂ©signĂ©s sous le nom de « paotred en c'halouez » (« les garçons de la clef ») parc qu'en mĂ©moire de saint Tujean [Tugen], ils portent une petite croix brodĂ©e sur leurs habits » prĂ©cise-t-il[148].

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[13].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Personnes en Ăąge de communier.
    6. Marc Le Normant, né le à Saint-Tugen en Primelin, mort le à Primelin, menuisier sculpteur.
    7. Michel Kerloch, né le à Primelin, mort le à Audierne.
    8. Pierre Herviant, né au Faouët, mort le à Scaër, ùgé de 82 ans.
    9. Yves Le Goardon, né le à Primelin, mort le à Primelin.
    10. Jean-Marie Jadé, né le à Primelin.
    11. Grégoire Louarn, né le à Primelin, mort le à Audierne.
    12. Domicilié au Légué en Plérin (CÎtes-du-Nord).
    13. Daniel Thomas, né le à Kerhas Biliec en Primelin, mort le au Loch en Primelin.
    14. Henri Poulhazan, né le à Kerandraon en Primelin.
    15. Simon Dagorn, né le au manoir de Kerounou en Primelin 29, décédé le au manoir de Kerounou en Primelin.
    16. Jean Guillaume Poulhazan, né le à Kerloch Huella en Primelin, décédé le à Kerloch Huella en Primelin.
    17. Simon Dagorn, né le au manoir de Kerounou en Primelin, décédé le au manoir de Kerounou en Primelin.
    18. Yves Simon Guillaume Dagorn, né le au manoir de Kerornou en Primelin, décédé le à Saint-Tugen en Primelin.
    19. Jean-Guillaume Poulhazan, né le à Primelin, décédé le à Pen ar Menez en Ploaré.
    20. Jean Michel Priol, né le à Landuguentel en Esquibien.
    21. Jean-Marie Velly, né le à Primelin, décédé le à Primelin.
    22. Simon Dagorn, né le au manoir de Kerornou en Primelin, décédé le au manoir de Kerornou en Primelin.
    23. Jean-Pierre Laouénan, né le à Primelin.
    24. Yves Tugen Dagorn, né le au manoir de Kerornou en Primelin, décédé le à Cléden-Cap-Sizun.
    25. Journal officiel de la République française, « MinistÚre de l'Agriculture », sur Gallica, (consulté le ).
    26. Yves Danzé, né le à Kerdigazul en Primelin, décédé le à Kerdigazul en Primelin.
    27. Jean-Yves Hélias, né le au Castel en Primelin, décédé le à Primelin.
    28. Henri Gouzien, né le à Plouhinec.
    29. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    30. Depuis le mariage le Ă  Quimper de Perrine-Joseph du MĂ©nez (1781-1850) avec Jean-Baptiste de Bizien du LĂ©zard (1778-1939), le manoir de LĂ©zurec appartenait Ă  la famille de Bizien du LĂ©zard, successivement Ă  Jean-Baptiste de Bizien du LĂ©zard (1804-1856), puis Ă  Louis du Bizien du LĂ©zard (1815-1900).

    Références

    1. « Histoire du port du Loc'h en Primelin » (consulté le ).
    2. « Histoire du port du Loc'h en Primelin » (consulté le ).
    3. « Les ports-abris », sur pointeduraz.com (consulté le ).
    4. D'aprÚs une notice d'information touristique située sur place.
    5. Figure 9 : Les divers domaines constitutifs de la zone sud armoricaine, tirĂ© de Carine Cartier, « Structure de l’unitĂ© de Saint-Georges-sur-Loire et du domaine ligĂ©rien (Massif Armoricain). Implications gĂ©odynamiques pour la chaĂźne hercynienne », GĂ©ologie appliquĂ©e, UniversitĂ© d’OrlĂ©ans, 2002, p. 24
    6. C. Lorenz, Géologie des pays européens: France, Belgique, Luxembourg, Dunod, , p. 135.
    7. « Ces granites Ă  deux micas prĂ©sentent une grande variĂ©tĂ© de faciĂšs en fonction des textures mais aussi en fonction des proportions de biotite et de muscovite. La biotite est parfois absente. Leur granulomĂ©trie est variable : Ă  gros grain, Ă  grain moyen et Ă  grain fin. Les faciĂšs dĂ©pendent de l'intensitĂ© de la dĂ©formation subie et sont trĂšs changeants en fonction de la distance au cisaillement. D'un faciĂšs isotrope Ă©loignĂ© de la faille, on passera au faciĂšs dĂ©veloppant les structures C/S (Cisaillement/SchistositĂ©) gĂ©nĂ©rĂ©es par la dĂ©formation ; puis, au plus prĂšs du cisaillement, le leucogranite sera mĂ©connaissable car transformĂ© en mylonite ou en ultramylonite par l'Ă©crasement. En termes d'exploitation granitiĂšre, le faciĂšs "jaune aurore" de Bignan est l'un des leucogranites le plus connu », sa nuance jaunĂątre rĂ©sultant de l'oxydation homogĂšne de la surface du massif, sur plusieurs mĂštres voire sur plus d’une dizaine de mĂštres d’épaisseur. Source : Indication GĂ©ographique Granit de Bretagne
    8. M. BarriĂšre, L. Chauris, Y. Fouquet, A. Guilcher, J.-P. Lefort, A. Pelhate, Notice explicative de la feuille Pointe du Raz Ă  1/50 000, Ă©ditions du BRGM ,1985, p. 10
    9. Hubert Lardeux, Bretagne, Masson, , p. 196.
    10. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    11. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    12. « DĂ©finition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consultĂ© le ).
    13. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    14. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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    42. Serge Duigou et Jean-Michel Le Boulanger, Cap-Sizun : au pays de la pointe du Raz et de l'Île de Sein, Plomelin, Palantines, , 237 p. (ISBN 2-911434-45-5).
    43. Serge Duigou et Jean-Michel Le Boulanger, Cap-Sizun. Au pays de la pointe du Raz et de l'üle de Sein, Éditions Palantines, 2005 (ISBN 2-911434-45-5) (BNF 39994917).
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    Voir aussi

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