Vermand
Vermand est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Vermand | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Saint-Quentin | ||||
Intercommunalité | CC du Pays du Vermandois | ||||
Maire Mandat |
Jean-Pierre Boniface 2020-2026 |
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Code postal | 02490 | ||||
Code commune | 02785 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Vermandois [1] | ||||
Population municipale |
1 101 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 70 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 52′ 36″ nord, 3° 09′ 02″ est | ||||
Altitude | 95 m |
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Superficie | 15,75 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saint-Quentin (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Quentin-1 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | http://www.vermand.fr | ||||
Ses habitants sont appelés les Vermandois.
Géographie
Localisation
Vermand est un bourg picard, qui fut au haut Moyen Âge la capitale du Vermandois, auquel il a donné son nom.
Il est situé à 11 km au nord-ouest de Saint-Quentin, 16 km au sud-est de Péronne et à 33 km au sud de Cambrai, et est traversé par l'ancienne route nationale 29 (actuelle RD 1029), qui contourne le secteur urbanisé de la commune.
En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés (ligne no 49, Péronne - Roisel - Saint-Quentin)[2].
Communes limitrophes
Hydrographie
La commune est drainée par les multiples bras de l'Omignon, un affluent en rive droite du fleuve côtier picard la Somme, ainsi que par ses étangs et zones humides.
- Les vestiges du moulin de Bihécourt.
- L'étang de Bihécourt.
Urbanisme
Typologie
Vermand est une commune rurale[Note 1] - [3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4] - [5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6] - [7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,8 %), forêts (7,8 %), zones urbanisées (6,7 %), eaux continentales[Note 3] (3,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
La première mention connue de Vermand remonte à 1131 sous la forme Virmandi[10].
Ce nom provient de celui de la tribu gauloise des Viromanduens dont l'oppidum de Vermand était très certainement le chef-lieu avant la conquête romaine. Remplacée par Augusta Viromanduorum, c'est-à -dire l'Auguste des Viromanduens (actuelle Saint-Quentin), fondée au Ier siècle et nommée ainsi en l'honneur d'Auguste, premier empereur romain. Vermand redevient probablement la capitale pour un moment au IVe siècle, à la suite de la ruine de Saint-Quentin. C'est la période où le nom initial de la civitas est remplacé par celui du peuple (c.f. Lutecia des Parisii > Paris). On ignore l'ancien nom que devait porter Vermand avant la substitution.
Les Viromanduens ont également laissé leur nom au Vermandois et à Vermandovillers dans la Somme, ainsi qu'à Villemandeur dans le Loiret[11].
On reconnait dans le nom des Viromandui les termes gaulois viro et mandus. Ce dernier signifie cheval, poney, mais le premier a deux sens différents : homme ou vrai[12]. Les Viromandui sont donc soit les hommes-chevaux (les Centaures), soit les vrais-chevaux. Le premier sens semble plus vraisemblable pour le nom d'un peuple, d'autant que le thème des chevaux à tête humaine est très fréquent chez les Celtes (notamment sur les monnaies de l'ouest de la Gaule)[13], avec une référence guerrière très probable.
Histoire
Antiquité
À l'époque de la conquête romaine, les Gaulois de la région se nommaient les Viromandui qui appartenaient au groupe des Belgae, les Belges. Ceux-ci étaient issus d'une vague d'immigration celte du IIIe siècle avant notre ère et étaient principalement installés dans le Nord de la Gaule. César signale la combativité et la bravoure des Belges. Il affronte la coalition des Nerviens (Bavay - Hainaut), Atrebates et Viromanduens près de la rivière Sabis (localisation discutée), au cours d'une bataille difficile où les Romains finirent par l'emporter.
L'oppidum de Vermand est le seul qui soit connu pour les Viromanduens. Sur le panneau informatif ci-contre, les quelques marches visibles en arrière-plan et le pignon de la maison derrière le talus permettent une estimation de sa hauteur. Il semble probable qu'il constituait leur place forte principale. En tout cas, c'était vraisemblablement le chef-lieu de ce peuple dans les années qui suivirent la conquête, jusqu'à la fondation d'un nouveau chef-lieu à Saint-Quentin : Augusta Viromanduorum.
Ce changement n'empêcha pas le développement à Vermand d'un vicus gallo-romaine prospère, centre d'une importante production de poterie[14]. Un grand ensemble religieux comprenant plusieurs temples a été révélé par les prospections aériennes à Marteville.
Au Bas-Empire, à la fin du IIIe ou au début du IVe siècle, il semble que Vermand soit redevenue le chef-lieu des Viromandui, en raison de la ruine d'Augusta[15]. C'est ce qui explique son nom qui signifie « chez les Viromandui » (formé sur le nom du peuple, à l'ablatif pluriel, à sens locatif, cas de la langue indo-européenne qui survivait encore dans le latin). À cette époque, beaucoup de chefs-lieux changèrent de nom : ils prirent celui du peuple dont ils étaient la ville principale. Il est donc probable que les premiers évêques du Vermandois résidaient dans cette ville avant le transfert du siège épiscopal à Noyon au VIe siècle.
Moyen Âge
Dessin de Joachim Malézieux (1851-1906).
Le sort de Vermand durant l'époque mérovingienne n'est pas établi avec certitude : restait-elle la capitale du Vermandois, ou Saint-Quentin, qui bénéficiait du pèlerinage sur le tombeau de son célèbre martyr, l'avait-elle déjà supplantée ? Au IXe siècle, la situation s'éclaire : les comtes de Vermandois résident à Saint-Quentin et Vermand a perdu toute importance. Ce n'est plus qu'un village.
Au IXe siècle, une communauté religieuse est installée par l'évêque de Noyon ; au XIIe siècle, elle devient l'abbaye de Vermand, de l'ordre des Prémontrés, qui sera supprimée à la Révolution.
La seigneurie était partagée principalement entre les évêques de Noyon et les comtes de Vermandois (puis le roi de France, qui la céda en 1291 au chapitre de Saint-Quentin).
Autrefois, il existait un pèlerinage à saint Blaise pour les maux de gorge.
Époque moderne
Aux XVIe et XVIIe siècles, les Espagnols envahirent le Nord de la France. Le Vermandois connut une période d'instabilité avec le passages des armées françaises et espagnoles.
Carte de Cassini
La carte de Cassini ci-dessus montre qu'au milieu du XVIIIe siècle, Vermand était une paroisse située sur la rive droite de l'Omignon.
Des étangs ont été aménagés sur la rivière grâce a des barrages pour permettre la pêche. L'ancien moulin à eau, siège actuel du musée, était en activité à l'époque dans le bas du village.
L'abbaye des moines bénédictins, fondée au VIIIe siècle et qui fut détruite à la Révolution française, est représentée sur la carte.
Les trois hameaux de la commune, Villecholes, Bihécourt et Soyécourt (Soyaucourt) figurent sur cette carte ainsi que trois moulins à vent en bois aujourd'hui disparus.
La route pavée venant de Saint-Quentin s'arrêtait alors au niveau de l'abbaye. Elle fut prolongée par la suite au nord du village pour rejoindre celle allant vers Amiens.
XIXe siècle, arrivée du chemin de fer
De 1880 à 1970, Vermand comptait deux gares ; celle de Bihécourt, qui est de nos jours une habitation, et celle située rue de la Gare dans le hameau de Marteville et qui est aujourd'hui à l'état d'abandon. Elles étaient situées sur la ligne de chemin de fer de Vélu-Bertincourt à Saint-Quentin, qu'on dénommait en picard « 'ch'tiot Vélu », qui appartenait à la Compagnie des Chemins de fer du Nord. Ouverte en 1880, cette ligne a fonctionné jusqu'au pour le trafic voyageurs et au pour le fret.
À une époque où le chemin de fer était le seul moyen collectif rapide de déplacement, cette gare était très utilisée par les habitants pour se rendre à Roisel ou Saint-Quentin et servait aussi au transport de marchandises, notamment des betteraves jusqu'à la râperie de Montigny.
- La gare de
Vermand-Marteville avant la guerre 1914-1918. - La gare détruite par les Allemands.
- La gare reconstruite en 1921.
- La gare actuelle de Vermand-Marteville.
- La gare actuelle de Bihécourt.
- Détail de la ligne lors de la traversée de Vermand.
- Horaire des trains.
(date indéterminée) - Carte de la ligne
Vélu-Saint-Quentin.
- La mairie et l'église.
- Le bureau de tabac.
- Le camp romain.
- Le moulin.
- Rue de la Gare et la Croix Rouge.
La guerre de 1914-1918
Le , moins d'un mois après la déclaration de guerre, Vermand voit l’arrivée des premiers Allemands[16] après la retraite de l'armée française. Un grand nombre de Vermandois fuient devant l’ennemi, mais reviennent chez eux quelques jours plus tard.
Pendant 30 mois, le village se trouve en arrière du front allemand qui est stabilisé à une vingtaine de kilomètres à l'ouest, vers Péronne. Pendant cette période, les habitants connaissent la dure loi des occupants. Vermand est classé « zone des armées », une kommandantur s'installe en novembre 1914. Des milliers d'Allemands passeront ou s'installeront à Vermand, logeant chez l'habitant ou dans les édifices publics. Métaux, cuivres, argenterie, matelas, armes, céréales, animaux, tout est réquisitionné par l'occupant. Des arrêtés de la kommandantur obligent, à date fixe, sous la responsabilité du maire et du conseil municipal, la population à fournir sous peine de sanctions : blé, œufs, lait, viande, légumes, destinés à nourrir les soldats du front. La commune doit verser 9 500 F tous les trois mois comme impôt de guerre. Toutes les personnes valides devaient effectuer des travaux agricoles ou d'entretien. Voici des extraits d'un arrêté de la kommandantur d'Holnon valable pour 25 communes de la région : « Holnon le 22 juillet 1915. Tous les ouvriers et les femmes et les enfants de quinze ans sont obligés de faire travaux des champs tous les jours aussi dimanche de quatre heures du matin jusque huit heures du soir… Après la récolte les fainéants seront emprisonnés six mois. Les femmes fainéantes seront exilées à Holnon pour travailler. Après la récolte, les femmes seront emprisonnées six mois… Les enfants fainéants seront punis de coups de bâton. De plus le commandant réserve de punir les ouvriers fainéants de vingt coups de bâton tous les jours… Les ouvriers de la commune Vendelles sont punis sévèrement[17] ».
En février 1917, le général Hindenburg décide de créer une ligne défense à l'arrière du front ; lors du retrait des troupes allemandes, tous les villages devaient être détruits pour ne pas servir d'abris aux troupes franco-anglaises. Le 15 février, les habitants furent conduits à la gare de Vermand, installés dans des wagons à bestiaux, emmenés à Saint-Quentin et dispersés dans des lieux occupés, jusqu'en Belgique. En mars 1917, avant le retrait des troupes allemandes sur la ligne Hindenburg, le long du canal de Saint-Quentin, toutes les maisons sont pillées et incendiées, le village est détruit. L'église, la mairie, les écoles et toutes les habitations sont dynamités et les arbres sciés à 1 m de hauteur
Le village est pris le par les troupes britanniques[18], mais par la suite, il change plusieurs fois de camp : ce n'est que le que Vermand est définitivement libérée par les Britanniques[19].
Entre-deux-guerres
Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[20]. Après l'Armistice, nombre d'habitants ne reviennent pas s'installer à Vermand, mais, grâce aux indemnités pour dommages de guerre, commencent une nouvelle vie en d'autres lieux. Pour les autres commence une longue période de plus de dix ans de reconstruction des habitations (maisons provisoires), des fermes, des bâtiments publics, des routes. De 1 224 habitants en 1911, Vermand n'en comptait plus que 988 en 1921.
Le , vu les souffrances endurées par la population pendant les trois années d'occupation et les dégâts aux constructions, la commune se voit décerner la Croix de guerre 1914-1918[21]..
Sur le monument aux morts sont inscrits les noms des 36 soldats de Vermand morts pour la France et de 7 civils[22].
Carte de la bataille de la ligne Hindenburg en septembre-octobre 1918. Carte montrant la prise définitive de Vermand par l'armée anglaise en septembre 1918. - La place avant 1914.
- La place en 1921.
- L'église de Marteville avant 1914.
- Les ruines de l'église de Marteville en 1921.
- Les maisons provisoire en 1921.
- Le village en reconstruction en 1921.
- L'église provisoire, dans un baraquement
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
- Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Quentin du département de l'Aisne[23].
Elle était depuis 1790 le chef-lieu du canton de Vermand[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
- Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Saint-Quentin-1[23]
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Aisne[25].
Intercommunalité
Vermand est membre de la communauté de communes du Pays du Vermandois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1993 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Il est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[26]
Liste des maires
Politique de développement durable
Une association de jardins ouvriers permet depuis l'après-guerre aux habitants de disposer de parcelles à cultiver[33].
La commune a offert en 2019 aux habitants des poules, leur permettant de réduire l'importance des déchets alimentaires et de disposer d’œufs frais[34].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[36].
En 2020, la commune comptait 1 101 habitants[Note 4], en augmentation de 2,8 % par rapport à 2014 (Aisne : −1,93 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Les enfants de la commune sont scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique concentré qui regroupe 8 communes (Vermand, Attilly, Le Verguier, Jeancourt, Vendelles, Maissemy, Pontru, Pontruet) dans une école située à Vermand et dotée en 2020-2021 de dix classes de la maternelle au CM2[38] - [39] ainsi qu'une cantine[40]. Ils continuent leur scolarité au collège Marcel-Pagnol, construit au début des années 1970, qui accueille en 2019-2020 335 élèves et qui est en rénovation en 2020-2021[41] - [42].
Pour les tout petits, l'intercommunalité a mis en place en 2018 un espace multi-accueil, la Grenouille Verte, qui accueille des enfants de deux mois et demis à trois ans[43].
Économie
Un marché fermier organisé par la communauté de communes du Pays du Vermandois se tient à Vermand une fois par mois, le vendredi après-midi de mai à octobre[50] - [51].
Culture locale et patrimoine
Site néolithique
Site archéologique, Groupe de Villeneuve-Saint-Germain, Néolithique ancien[52].
Atelier de taille de bifaces acheuléens ;
Camp romain
Camp romain classé monument historique en 1840[53], Oppidum des Viromanduens, propriété de la commune : enceinte de type éperon barré, protégée par une levée de terre datant de l'âge du fer réoccupé pendant l'Empire romain (visitable).
Autres sites gallo-romains
- Ville romaine, ateliers de potiers ;
- Ancienne voie romaine dite chaussée Brunehaut ;
- Quartier culturel de Marteville : plusieurs temples et nombreux bâtiments ;
- Plusieurs cimetières du Bas-Empire (plus de 800 tombes fouillées), avec riche sépulture d'un chef d'auxiliaires germaniques (fin IVe - début Ve siècle).
Musée du Vermandois
Le Musée du Vermandois dans l'ancien moulin dont les origines remontent au XIIe siècle[54]. Collections :
- collections de minéralogie, de paléontologie et de préhistoire ;
- collection archéologique avec les objets mis au jour dans une nécropole datant de la fin du IVe siècle sur le territoire de Marteville et de Vermand ;
- collection d'art religieux : avec des habits sacerdotaux, des objets de culte et de piété : baptême, communion solennelle, autel...
- collection d'uniformes de soldats, officiers et civils, de 1870 Ã nos jours ;
- reconstitution de métiers d'antan : ateliers du maréchal-ferrant, du menuisier, du forgeron...
Église Sainte-Marguerite
Église Sainte-Marguerite, reconstruite après la Première Guerre mondiale[55]. Elle contient des fonts baptismaux du XIIe siècle[56] ainsi que des vitraux de Paul Charavel[57] - [58].
Autres monuments religieux
- Chapelle des Saints-Cœurs-de-Jésus-et-de-Marie à Villecholles.
- Chapelle Saint-Blaise, qui datait au moins du XVIIe siècle et a été détruite pendant la Première Guerre mondiale. Elle a été reconstruite à l’identique par les soins de madame Saudry-Trocmé, et fut bénie en 1928[59].
- Croix de chemin.
- Le petit monastère des sœurs clarisses, qui accueille en 2020 six sœurs[60].
Monuments aux morts et cimetières militaires
- Monument aux morts de 1870.
- Monument aux morts de 1914-1918 et 1939-1945.
- Monument des guerres d'Algérie 1952-1962.
- Petit carré militaire français au cimetière communal.
- Vermand Communal Cemetery, le carré militaire britannique entretenu par la Commonwealth War Graves Commission, avec les tombes de plus de quarante soldats britanniques.
- L'église Sainte-Marguerite borde la place centrale.
- Monument des guerres d’Afrique du Nord
1952-1962. - Moulin - Musée du Vermandois.
- Calvaire, D 121.
- L'ancienne gendarmerie.
- Ancien puits public à Bihécourt.
Héraldique
Blason | Échiqueté d'or et d'azur ; au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or[61].
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Détails | Armes des comtes de Vermandois auxquelles fut ajouté, après la bataille de Bouvines et l'annexion du Vermandois au domaine royal en 1215, un chef de France ancien (semé de lys) qui devint en 1376 un chef de France moderne, qui est la forme actuelle. Adopté par la municipalité. |
Voir aussi
Bibliographie
- Jacques Coquelle, La mémoire de Vermand, 2 t., Alençon : Dalmanio, 1985 et 1989, (BNF 34303379).
- Jacques Coquelle, Vermand et Vermandois dans les siècles des siècles : l'album des millénaires : deux millénaires d'histoire en plus de 700 illustrations, Amiens, J. Coquelle, , 427 p. (BNF 38975155).
- Jacques Coquelle, Livre d'or, livre de larmes, Vermand à travers les guerres, Paris, J. Coquelle, 2014 pages totales=173 (BNF 43903954).
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Carte spéciale des régions dévastées : 13 SO, Cambrai [Sud-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Aisne », sur habitants.fr (consulté le ).
- « Les horaires des lignes » Lignes du réseau Trans'80 », sur trans80.hautsdefrance.fr).
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989, page 489.
- Xavier Delamarre, Noms de lieux celtiques de l'Europe ancienne : -500 - +500, Paris, éditions Errance, , 383 p. (ISBN 978-2-87772-483-8), p. 274.
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions Errance, , 440 p. (ISBN 978-2-87772-237-7), p. 214, 320.
- Jacques Lacroix, Les noms d'origine gauloise : la Gaule des combats, éditions Errance, , 240 p. (ISBN 978-2-87772-264-3), p. 188
- Photographie aérienne du quartier antique du Calvaire
- Collart, Jean Luc, « Le déplacement du chef lieu des Viromandui au Bas-Empire, de Saint-Quentin à Vermand », Revue archéologique de Picardie, Persée, vol. 3, no 1,‎ , p. 245–258 (DOI 10.3406/pica.1984.1446, lire en ligne, consulté le ).
- « Cartographie 1914-1918 - Carte des positions au 28 aout 1914 », sur www.carto1418.fr (consulté le )
- « « La conférence au village » contre la propagande ennemie en France », Nouvelles de France, vol. VII, no 21,‎ , p. 412 (lire en ligne, consulté le ).
- Jean Derrit, « 139e semaine de guerre du 25 au 31 mars 1917 : la marche anglaise sur Cambrai et Saint-Quentin », La Guerre mondiale : bulletin quotidien illustré, Genève, no 768,‎ 6 et 7 avril 1917, p. 6138-6139 (lire en ligne, consulté le ).
- « La Guerre », Le Miroir : entièrement illustré par la photographie, no 253,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
- Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
- Journal officiel du 23 octobre 1920, p. 16308.
- « Vermand - Monument aux Morts - Geneanet », sur www.geneanet.org (consulté le )
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Vermand », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- « communauté de communes du Pays du Vermandois - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
- Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1877, p214.
- Annuaire de l'arrondissement de Saint-Quentin de 1954
- Préfecture de l'Aisne
- Jean-Robert Boutreux, « Le maire de Vermand Jean-Pierre Boniface n’ira pas aux prochaines élections départementales : Le maire de Vermand a pris la « décision ferme et personnelle de ne pas se représenter » alors qu’il siégeait au conseil départemental depuis six ans », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Le maire de Vermand, Jean-Pierre Boniface, ambitionne un troisième mandat : L’édile, maire depuis 2008, propose à nouveau sa candidature », L'Aisne nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Une équipe municipale vermandoise rajeunie autour Jean Pierre Boniface », L'Aisne nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Dimanche, Jean-Pierre Boniface et ses nouveaux adjoints ont été élus ».
- « Des parcelles de jardins ouvriers sont encore disponibles à Vermand : Les jardins ouvriers ont été installés après la Seconde Guerre mondiale et sont encore cultivés aujourd’hui dans la commune de Vermand », L'Aisne nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « 200 poules distribuées aux habitants de Vermand, gratuitement : La commune va, à nouveau, offrir des poules aux habitants qui le souhaitent », L'Aisne nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Ecole primaire du regroupement », L'éducation, sur http://www.vermand.fr (consulté le ).
- « Dans le Vermandois, le numérique s’impose plus que jamais à l’école : Dans les écoles du canton, les outils sont bien là pour s’adapter aux temps modernes », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Restaurant Scolaire L’Orangeraie », L'éducation, sur http://www.vermand.fr (consulté le ).
- « Le principal Grégoire Hamard quitte le collège de Vermand pour diriger Hanotaux à Saint-Quentin : Le principal quitte l’établissement vermandois et rejoint le collège Hanotaux à Saint-Quentin », L'Aisne nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Jérôme Hémard, « Le collège de Vermand en pleine rénovation jusqu’en 2021 : Cinquante ans après sa construction, le collège Marcel-Pagnol subit sa première rénovation complète. Le chantier commencé cet été va se poursuivre jusque l’année prochaine », L'Aisne nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « La grenouille verte a déjà ses inscrits pour septembre à Vermand : L’espace multi-accueil, la Grenouille Verte, installé au cœur de Vermand, fêtera en septembre prochain, son deuxième anniversaire », L'Aisne nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Apprentis écrivains à la médiathèque de Vermand : À la médiathèque, poète et enfants travaillent en concordance sur la réalisation d’un livre au thème surprise », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « L’école de musique de Vermand sera ouverte pendant les vacances de février : Le directeur de l’école de musique de Vermand a décidé d’ouvri pendant les vacances, pour permette aux enfants de continuer les cours », L'Aisne nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- J-R.B., « Il n’y a pas de judo, mais du foot en extérieur, seulement pour les enfants de Vermand : Le président du judo club de Vermand a expliqué aux parents que les cours ne peuvent pas reprendre, suite aux annonces du gouvernement », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Les projets roulent pour le club de vélo vermandois : Les clubs cyclos du Vermandois se projettent avec optimisme dans l’avenir », L'Aisne nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Le centre équestre vermandois l’Oppidum vous invite à ses stages : Affilié ou non au club de l’Oppidum, Catherine Desweemer incite chaque cavalier à venir participer aux stages », L'Aisne nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Le city-stade de Vermand inauguré une seconde fois...par les élus : Le city-stade subventionné à hauteur de 80 %, est désormais ouvert à tous les jeunes », L'Aisne nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Grégory Beuscart (avec J.R.B.), « Le circuit court a de nouveaux fidèles, exemple à Vermand : L’engouement pour les produits locaux est un peu retombé, notamment avec les vacances. Mais les ventes restent plus importantes qu’avant la crise sanitaire », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Une saison satisfaisante pour les producteurs du marché fermier de Vermand : La saison des marchés fermiers est terminée et le bilan est satisfaisant pour les producteurs », L'Aisne nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Vermand », Oppida, premières villes au nord des Alpes (consulté le ).
- https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00115969
- « Le moulin de Vermand devenu lieu de recherches archéologiques : Datant du XIIe siècle, le moulin de Vermand sert aujourd’hui de lieu d’accueil pour des ateliers d’archéologie », L'Aisne nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « L'église de Vermand », Tourisme, sur http://www.vermand.fr (consulté le ).
- Photographie des fonts baptismaux
- Jean-Charles Cappronnier, Frédéric Fournis, Alexandra Gérard et Pascale Touzet, « L’art sacré entre les deux guerres : aspects de la Première Reconstruction en Picardie », In situ, revue des patrimoines, no 12 « Le patrimoine religieux des XIXe et XXe siècles - 2e partie »,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/insitu.6151, lire en ligne, consulté le ).
- Jacqueline Danysz, « La reconstruction des églises dans le diocèse de Soissons Années vingt - Années trente », Société historique de Haute-Picardie, t. XLVI,‎ , p. 85-104 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- « La chapelle Saint-Blaise », Tourisme, sur http://www.vermand.fr (consulté le ).
- « Maison d'accueil Clarisses », sur Diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin (consulté le )
- « L'Armorial - Vermand (Aisne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le )