Roisel
Roisel est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Roisel | |||||
HÎtel de ville (façade avant). | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Hauts-de-France | ||||
DĂ©partement | Somme | ||||
Arrondissement | PĂ©ronne | ||||
Intercommunalité | CC de la Haute Somme | ||||
Maire Mandat |
Jean-Jacques Flament 2020-2026 |
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Code postal | 80240 | ||||
Code commune | 80677 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Les Roiseliens Les Roiseliennes |
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Population municipale |
1 575 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 155 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 49° 56âČ 47âł nord, 3° 05âČ 55âł est | ||||
Altitude | Min. 67 m Max. 142 m |
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Superficie | 10,16 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | PĂ©ronne (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de PĂ©ronne | ||||
LĂ©gislatives | 5e circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Somme
GĂ©olocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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GĂ©ographie
Localisation
Roisel est un bourg picard du Vermandois, situé à 12 km à l'est de Péronne et à 8 km au nord de Vermand. Il est traversé par la Cologne, ru prenant sa source, non loin de là , à Hargicourt (Aisne) et se jetant dans la Somme à Péronne.
Communes limitrophes
Nature du sol et du sous-sol
Le sol de la commune est calcaire, argileux et argilo-calcaire[1].
Relief, paysage, végétation
Le relief de la commune est assez accidenté, le bourg est construit dans une petite vallée et sur une partie de son versant est. L'altitude de la commune voisine les 100 m[1].
Hydrographie
Roisel est traversé par la Cologne, ru prenant sa source non loin de là , à Hargicourt (Aisne) et se jetant dans la Somme à Péronne.
Climat
Le climat de la commune est tempéré océanique.
Urbanisme et aménagement du territoire
Le bourg de Roisel a été totalement détruit pendant la Grande Guerre. Il a été reconstruit dans l'entre-deux-guerres comme en témoigne son architecture de brique caractéristique de cette époque. Des lotissements se sont construits à la périphérie du bourg au cours des décennies 1960, 1970, 1990.
Depuis les années 2000, un effort d'embellissement du centre-ville et des principaux monuments du bourg a été entrepris.
Transports et voies de communication
La commune est facilement accessible par les autoroutes A1, A26 et A29.
Roisel est situĂ© Ă un carrefour de routes dĂ©partementales : la RD 6 reliant PĂ©ronne au Ronssoy ; la RD 15 reliant Nesle Ă Roisel ; la RD 24 reliant Epehy Ă Hervilly ; la RD 87 reliant PĆuilly Ă Marquaix etc.
L'ancienne gare de Roisel est desservie par les autocars du TER Picardie.
En 2019, la localité est également desservie par les autocars du réseau interurbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 44, Montdidier - Chaulnes - Péronne - Roisel et ligne no 49, Péronne - Roisel - Saint-Quentin)[2].
Urbanisme
Typologie
Roisel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Péronne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 52 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6] - [7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (87 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (86,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (87 %), zones urbanisĂ©es (13 %)[8].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[9].
Toponymie
On trouve dans les textes anciens plusieurs formes pour désigner Roisel : Roiset, Roisest, Roisset, Roiseth, Reisert, Roiset, Roissel (1214), Roizel. Ce nom viendrait du latin rosaria, qui signifie lieu abondant en roseaux[1].
Histoire
L'histoire de Roisel est fortement attachĂ©e Ă Saint-Fursy. Au VIIe siĂšcle, Archambaut, maire du palais du roi Clovis II, fit don de la villa de Roisel, dans la forĂȘt d'Arrouaise au monastĂšre de Saint-Fursy de PĂ©ronne.
- En 1146, Roisel est possession du comte Raoul de Vermandois.
- Au XIIIe siĂšcle, Roisel a pour seigneurs : Gilles de Roisel (1214), Gibert de Roisel, Gilles de Roisi (1278).
- Au Moyen Ăge, Roisel possĂ©dait un maire et des Ă©chevins.
- Au XVIe siĂšcle, Charles de Bovelles, Ă©crivain, Ă©tait seigneur de Roisel[1].
L'ancienne gare
Pendant un siÚcle environ, la gare de Roisel, a connu une importante activité, favorisant les déplacements des habitants et le développement économique du secteur au XIXe siÚcle.
à partir de 1873 jusque dans les années 1980, elle était en effet située sur la ligne de Saint-Just-en-Chaussée à Douai. La mise à double voie de la section de Montdidier à Cambrai est entreprise vers 1908/1910 ; dans ce cadre, les principales gares, comme Roye, Péronne et Roisel, sont dotées de nouveaux bùtiments voyageurs plus spacieux.
De 1879 Ă 1955, Roisel Ă©tait Ă©galement au centre de la ligne de Chemin de fer de VĂ©lu-Bertincourt Ă Saint-Quentin un chemin de fer secondaire Ă voie normale, longue de 52 km.
De 1894 à 1932, la gare de Roisel fut le départ de la ligne de chemin de fer de Roisel à Hargicourt qui a été ouverte afin de permettre l'exploitation de mines de phosphates à Templeux-le-Guérard et Hargicourt.
- La gare de Roisel vers 1910.
- La gare de Roisel en reconstruction vers 1920.
- La nouvelle gare de Roisel vers 1930.
- L'ancienne gare de Roisel en 2017.
- Horaire de la ligne PĂ©ronne - Roisel - Saint-Quentin en 1910.
- Horaire de la ligne Roisel-Hargicourt en 1927.
- La place de l'HĂŽtel-de-Ville avant 1914.
- La rue de Saint-Quentin avant guerre.
La guerre 1914-1918
Le , soit moins d'un mois aprĂšs la dĂ©claration de guerre, aprĂšs la bataille des frontiĂšres et la retraite de lâarmĂ©e française, Roisel voit lâarrivĂ©e des premiers Allemands[10].
Un grand nombre d'habitants fuient devant lâoccupant mais reviendront chez eux quelques jours plus tard. Pendant 30 mois, la citĂ© reste loin du front qui se stabilise Ă une dizaine de kilomĂštres Ă lâouest, vers PĂ©ronne et les habitants pendant cette pĂ©riode sont soumis Ă la dure loi des occupants. Roisel Ă©tait classĂ©e zone des armĂ©es, une kommandantur sâinstalle en novembre 1914.
Des milliers dâAllemands passent ou sâinstallent Ă Roisel, logeant chez lâhabitant ou dans les Ă©difices publics. MĂ©taux, cuivres, argenterie, matelas, armes, cĂ©rĂ©ales, animaux, tout est rĂ©quisitionnĂ© par lâoccupant. Des arrĂȘtĂ©s de la kommandantur obligent, Ă date fixe, sous la responsabilitĂ© du maire et du conseil municipal, et sous peine de sanctions, la population Ă fournir : blĂ©, Ćufs, lait, viande, lĂ©gumes, destinĂ©s Ă nourrir les soldats du front. Toutes les personnes valides devaient effectuer des travaux agricoles ou d'entretien.
En , les Dioscures Paul von Hindenburg et Erich Ludendorff, à la suite de la bataille de la Somme, décident la création d'une ligne défense à l'arriÚre du front, s'étendant de Lens à Soissons, la Ligne Hindenburg ; lors du retrait des troupes allemandes, tous les villages seraient détruits pour ne pas servir d'abri aux troupes franco-anglaises.
à Roisel, cette destruction débute le 10 mars, toutes les maisons sont pillées et incendiées, et le village est systématiquement détruit. L'église, la mairie, les écoles et toutes les habitations ont été dynamitées et les arbres sciés à un mÚtre de hauteur[11].
Roisel, vidée de ses habitants, restée occupée par les Allemands a été reprise le 25 mars 1917 par les troupes britanniques[12].
Vu la position stratégique de Roisel, la cité fut la théùtre d'importants combats en mars 1917 comme le relate Maurice Thiéry dans son livre La guerre en 1917[13]." Autour de ce bastion en ruines, la lutte fut acharnée. Les Anglais ont pris Roisel une premiÚre fois le 20 mars, trois jours plus tard les Allemands l'ont reprise et le 25 au matin nos Alliés y sont rentrés. L'ennemi a tenté des efforts désespérés pour déloger à nouveau l'occupant, la position pour lui étant importante car de Roisel partent trois embranchements de chemin de fer, l'un vers Péronne, un autre vers Saint-Quentin et le troisiÚme vers Cambrai."[14].
- Carte du front le
- Carte montrant les destructions de Roisel lors de la guerre 1914-1918.
Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[15] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [16].
AprÚs l'Armistice, de nombreux habitants ne reviennent pas s'installer à Roisel et, avec les dommages de guerre, commencent une nouvelle vie dans d'autres lieux. Pour ceux qui reviennent commence une longue période de plus de dix ans de reconstruction des habitations (maisons provisoires), des fermes, des bùtiments publics, des routes. De 1736 habitants en 1911, Roisel n'en comptait plus que 1418 en 1921.
- La place de l'HĂŽtel-de-Ville en 1922.
- La place de l'HÎtel-de-Ville en 1922 (on aperçoit le clocher de l'église provisoire).
- La rue de Saint-Quentin en 1922.
- Les baraquements provisoires en 1922.
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
- Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Roisel [17]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
- Rattachements Ă©lectoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Péronne
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquiÚme circonscription de la Somme.
Intercommunalité
La commune était le siÚge de la communauté de communes du canton de Roisel, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994.
Celle-ci est dissoute et ses communes intégrées le à la plus vaste communauté de communes de la Haute Somme; dont Roisel est désormais membre.
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[26].
En 2020, la commune comptait 1 575 habitants[Note 3], en diminution de 9,64 % par rapport Ă 2014 (Somme : â0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Roisel compte une école maternelle[28] de 71 élÚves et une école élémentaire de 168 élÚves à la rentrée 2018[29]. Une huitiÚme classe ouvre en septembre 2019[30].
Les communes de Villers-Faucon, Roisel et Bernes se sont organisées en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) pour la gestion de l'enseignement primaire local. à la rentrée de septembre 2019, l'école de Villers-Faucon n'accueille plus d'élÚves[31].
En 2020, l'aspect financier est gĂ©rĂ© par le syndicat scolaire de la Haute Somme (Sisco) concernant huit communes : Bernes, PĆuilly, Hancourt, Hervilly-Montigny, HesbĂ©court, Vraignes-en-Vermandois, Villers-Faucon et Roisel. Le syndicat a la responsabilitĂ© de deux sites, avec deux classes maternelles Ă Bernes, et surtout neuf classes Ă Roisel, trois en maternelle et six en primaire[32].
Le collÚge Gaston Boucourt permet de continuer sa scolarité dans la commune[33].
Ăconomie
L'activitĂ© Ă©conomique de Roisel est caractĂ©risĂ©e par la prĂ©sence de commerces de proximitĂ© et dâartisanat, de services de santĂ©, d'enseignement Ă©lĂ©mentaire et secondaire, culturel (mĂ©diathĂšque) etc.
Milliken, fabricant de revĂȘtements de sol, est en 2020 la principale entreprise de la commune[22].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- HĂŽtel de ville
AprĂšs sa destruction lors de la PremiĂšre Guerre mondiale, l'hĂŽtel de ville (anciennement situĂ© devant l'Ă©glise) fut reconstruit en 1926 un peu plus en amont au nord, gĂ©nĂ©rant alors un vaste espace public. Cette Ćuvre de Maurice Lucet est un Ă©difice de brique, sur deux niveaux avec combles, surmontĂ© d'un clocheton. - Ăglise Saint-Martin.
- AprÚs la destruction de l'église lors de la PremiÚre Guerre mondiale, la commune adhÚre à la coopérative de reconstruction des églises dévastées du diocÚse d'Amiens afin d'en assurer la reconstruction.
- ExtĂ©rieur : l'Ă©difice en brique reprend le plan basilical traditionnel. Il se compose d'une nef de trois travĂ©es, d'un transept et d'un chĆur. Un haut clocher domine l'Ă©difice et le portail d'entrĂ©e.
- IntĂ©rieur : l'ensemble du monument est revĂȘtu d'un enduit blanc. Le mobilier en pierre de Comblanchien a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par l'AmiĂ©nois Marcel Sueur. Le chemin de croix, en bĂ©ton colorĂ©, est lâĆuvre de l'atelier Darras-Delahaye d'Amiens. Les verriĂšres du chĆur et du transept ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es par Jacques Damon, de Paris.
- Le cimetiÚre militaire qui jouxte le cimetiÚre communal comporte 1 393 tombes de soldats tombés dans le secteur lors de la PremiÚre Guerre mondiale.
- Monument aux morts
Dressé derriÚre l'église, il représente une femme debout, en jupe longue (ou toge) inscrivant des noms. Ce type de motif se rencontre également dans la Somme dans le village de Soyécourt...
Sur le monument aux morts sont inscrits les noms des 64 soldats de Roisel morts pour la France et de 20 civils[34] - Salle des fĂȘtes
Elle se trouve juste derriÚre l'hÎtel de ville, sur la place. - La Coulée verte, voie de promenade entre Roisel et Péronne, longue de 13 km, aménagée par l'intercommunalité sur la plate-forme de l'ancienne ligne de Saint-Just-en-Chaussée à Douai[35].
- Roisel, façade arriÚre de la mairie.
- Roisel, Ă©glise, tympan du portail.
- Roisel, salle des fĂȘtes.
Personnalités liées à la commune
- Jean Durieux est né le 22 avril 1827. En 1870, lors de la guerre franco-allemande de 1870, il exerçait la profession de médecin et maßtre en pharmacie à Paris. Il s'illustra pendant le siÚge de la capitale en portant secours gratuitement aux soldats et aux civils sous les bombardements. Il fut blessé au pied et en resta handicapé. Pour son attitude, il fut fait chevalier de la Légion d'honneur le 15 octobre 1871. Il mourut le .
- Auguste Charles Eloy Gaudefroy, né à Roisel le 24 mars 1906, déporté, décédé le 5 mars 1945 à Buchenwald (Allemagne).
- Simon Charles Aubun Pierre Devraine né à Roisel le 18 février 1908, déporté, décédé le 7 février 1945 à Langenstein (Allemagne).
- Jean Robert Honoré Gelé, né à Roisel le 29 mai 1922, déporté, décédé en avril 1945 en Allemagne.
- Ernest-Henri-Augustin Molhant, né en 1861, mort à Roisel le 15 mai 1902, médecin de Roisel durant 17 ans. ancien médecin de la compagnie des chemins de fer du Nord et du chemin de fer de Vélu-Bertincourt à Saint-Quentin, membre de la société des prévoyants de l'avenir, vice-président de l'harmonie de Roisel.
- Claude Tollet, né en 1949 à Roisel, cycliste, vainqueur d'une étape du Tour de l'Avenir 1972 et d'une étape du Tour de France 1973.
HĂ©raldique
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La commune utilise ces armoiries depuis 1967. C'Ă©tait celles du chapitre de la collĂ©giale Saint-Fursy de PĂ©ronne qui possĂ©dait depuis la fin du VIIe siĂšcle des biens Ă Roisel. Les bĆufs sont les attributs de Fursy de PĂ©ronne. Blasonnement :
Ornement extérieur :
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Pour approfondir
Bibliographie
- Abbé Paul Decagny, Roisel et ses environs, Paris, Le Livre d'histoire-Lorisse, 1990, reprise partielle de l'édition de 1867.
Liens internes
Liens externes
- Roisel sur le site de l'Institut géographique national
- Carte spéciale des régions dévastées : 13 SO, Cambrai [Sud-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Notice géographique et historique sur la commune de Roisel, rédigée par M. Clément, instituteur, 189?, Archives départementales de la Somme
- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Péronne », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- (en) « Cartographie 1914-1918 - Carte des positions au 28 aout 1914 », sur carto1418.fr (consulté le ).
- « La Presse », sur Gallica, (consulté le ).
- « La Guerre mondiale : bulletin quotidien illustré », sur Gallica, (consulté le ).
- « La guerre en 1917 : les crimes allemands : dans la Picardie dévastée / Maurice Thiéry ; préface de S. Pichon,... », sur Gallica, (consulté le ).
- « La guerre en 1917 : les crimes allemands : dans la Picardie dévastée / Maurice Thiéry ; préface de S. Pichon,... », sur Gallica, (consulté le ).
- Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
- Journal officiel du 30 octobre 1920, p. 16878.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- source : courrier picard 19 février 2013
- Réélu pour le mandart 2008-2014 : « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
- « Liste des maires de la Somme » [xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- « Ă Roisel, le premier adjoint Jean-François dâHaussy sort la tĂȘte pour les Ă©lections municipales : Lors de la cĂ©rĂ©monie des vĆux, le 1er adjoint Jean François dâHaussy a annoncĂ© quâil sera tĂȘte de liste Ă la place du maire sortant », Le Courrier picard,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Et la rumeur qui circulait ces derniers jours de voir le 1er adjoint, Jean-François dâHaussy, prendre la place du maire, Philippe Vassant, a vite Ă©tĂ© confirmĂ©e ».
- « Ă Roisel, Jean Jacques Flament remporte la triangulaire », Le Courrier picard,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « En devançant de 32 voix (317 contre 285) la liste du premier adjoint sortant Jean François DâHaussy, Jean-Jacques Flament crĂ©Ă© la surprise. Ce sont donc 317 voix, et un peu plus de 41 % des suffrages exprimĂ©s, qui ont donc suffi Ă lâĂ©lection de la liste « Agir pour Roisel ». Jean-Jacques Flament entraĂźne avec lui 13 colistiers contre 3 pour la liste DâHaussy et 2 pour celle de Claude Vasseur ».
- « Jean-Jacques Flament dĂ©jĂ au travail Ă Roisel », Le Courrier picard,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Quatorze voix pour, 5 bulletins blancs : lâĂ©lection du maire et des adjoints aura Ă©tĂ© conforme au rĂ©sultat du scrutin du 28 juin qui avait vu la liste de Jean Jacques Flament remporter 14 siĂšges contre 5 aux deux autres listes en prĂ©sence ».
- Vincent Fouquet, « Le nouveau maire revient sur son bilan aprĂšs six mois de mandature : Jean-Jacques Flament veut revoir la vie en rose Ă Roisel », Le Courrier picard,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Ă 57 ans, Jean-Jacques Flament (SE), agent de maĂźtrise chez Milliken, a Ă©tĂ© Ă©lu maire pour la premiĂšre fois, aprĂšs un mandat dans lâopposition (2014-2020), un mandat dâadjoint (2008-2014), et deux mandats de conseiller municipal ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « L'Ă©cole sur le site du ministĂšre de l'Ăducation nationale ».
- « L'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire sur le site du ministĂšre de l'Ăducation nationale. ».
- Nicolas Totet, « La rentrĂ©e a sonnĂ© pour les enseignants », Courrier picard,â , p. 5.
- GaĂ«l Rivallain, Anne Kanaan, « Une ultime classe sauvĂ©e : L'acadĂ©mie est revenue mardi sur la suppression Ă Bouchoir, de nouveaux postes sont prĂ©vus Ă Abbeville. », Courrier picard, Ă©ditiion Picardie maritime,â , p. 11.
- « Roisel claque la porte du syndicat scolaire », Courrier picard,â , p. 20.
- « Le collĂšge sur le site du ministĂšre de l'Ăducation nationale ».
- https://www.geneanet.org/gallery/?action=detail&id=3584029&rubrique=monuments
- Vincent Fouquet, « Treize kilomĂštres de bonheur Ă VTT, de PĂ©ronne Ă Roisel : Nous vous proposons de suivre, de Chaulnes Ă Ăpehy, une partie du tracĂ© historique de lâancienne ligne de chemin de fer. QuatriĂšme Ă©tape, de la gare de PĂ©ronne-Flamicourt, Ă Roisel, Ă VTT, le long des 13 km de chemin en sous-bois », Le Courrier picard,â 96/8/2019 (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Jean Estienne et Mireille Louis, Armorial du DĂ©partement et des Communes de la Somme, Abbeville, 1972, F. Paillart.