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Roisel

Roisel est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Roisel
Roisel
HÎtel de ville (façade avant).
Blason de Roisel
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Somme
Arrondissement PĂ©ronne
Intercommunalité CC de la Haute Somme
Maire
Mandat
Jean-Jacques Flament
2020-2026
Code postal 80240
Code commune 80677
DĂ©mographie
Gentilé Les Roiseliens
Les Roiseliennes
Population
municipale
1 575 hab. (2020 en diminution de 9,64 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 155 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 56â€Č 47″ nord, 3° 05â€Č 55″ est
Altitude Min. 67 m
Max. 142 m
Superficie 10,16 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction PĂ©ronne
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de PĂ©ronne
LĂ©gislatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
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Roisel
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Roisel
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Roisel
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Roisel

    GĂ©ographie

    Localisation

    Entrée de la commune.

    Roisel est un bourg picard du Vermandois, situĂ© Ă  12 km Ă  l'est de PĂ©ronne et Ă  km au nord de Vermand. Il est traversĂ© par la Cologne, ru prenant sa source, non loin de lĂ , Ă  Hargicourt (Aisne) et se jetant dans la Somme Ă  PĂ©ronne.

    Communes limitrophes

    Nature du sol et du sous-sol

    Le sol de la commune est calcaire, argileux et argilo-calcaire[1].

    Relief, paysage, végétation

    Le relief de la commune est assez accidentĂ©, le bourg est construit dans une petite vallĂ©e et sur une partie de son versant est. L'altitude de la commune voisine les 100 m[1].

    Hydrographie

    Roisel est traversé par la Cologne, ru prenant sa source non loin de là, à Hargicourt (Aisne) et se jetant dans la Somme à Péronne.

    Climat

    Le climat de la commune est tempéré océanique.

    Urbanisme et aménagement du territoire

    Le bourg de Roisel a été totalement détruit pendant la Grande Guerre. Il a été reconstruit dans l'entre-deux-guerres comme en témoigne son architecture de brique caractéristique de cette époque. Des lotissements se sont construits à la périphérie du bourg au cours des décennies 1960, 1970, 1990.

    Depuis les années 2000, un effort d'embellissement du centre-ville et des principaux monuments du bourg a été entrepris.

    Transports et voies de communication

    La commune est facilement accessible par les autoroutes A1, A26 et A29.

    Roisel est situĂ© Ă  un carrefour de routes dĂ©partementales : la RD 6 reliant PĂ©ronne au Ronssoy ; la RD 15 reliant Nesle Ă  Roisel ; la RD 24 reliant Epehy Ă  Hervilly ; la RD 87 reliant PƓuilly Ă  Marquaix etc.

    L'ancienne gare de Roisel est desservie par les autocars du TER Picardie.

    En 2019, la localité est également desservie par les autocars du réseau interurbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 44, Montdidier - Chaulnes - Péronne - Roisel et ligne no 49, Péronne - Roisel - Saint-Quentin)[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Roisel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de PĂ©ronne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 52 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[6] - [7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (87 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (86,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (87 %), zones urbanisĂ©es (13 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    On trouve dans les textes anciens plusieurs formes pour désigner Roisel : Roiset, Roisest, Roisset, Roiseth, Reisert, Roiset, Roissel (1214), Roizel. Ce nom viendrait du latin rosaria, qui signifie lieu abondant en roseaux[1].

    Histoire

    L'histoire de Roisel est fortement attachĂ©e Ă  Saint-Fursy. Au VIIe siĂšcle, Archambaut, maire du palais du roi Clovis II, fit don de la villa de Roisel, dans la forĂȘt d'Arrouaise au monastĂšre de Saint-Fursy de PĂ©ronne.

    • En 1146, Roisel est possession du comte Raoul de Vermandois.
    • Au XIIIe siĂšcle, Roisel a pour seigneurs : Gilles de Roisel (1214), Gibert de Roisel, Gilles de Roisi (1278).
    • Au Moyen Âge, Roisel possĂ©dait un maire et des Ă©chevins.
    • Au XVIe siĂšcle, Charles de Bovelles, Ă©crivain, Ă©tait seigneur de Roisel[1].

    L'ancienne gare

    Carte de la ligne Roisel-Hargicourt.

    Pendant un siÚcle environ, la gare de Roisel, a connu une importante activité, favorisant les déplacements des habitants et le développement économique du secteur au XIXe siÚcle.

    À partir de 1873 jusque dans les annĂ©es 1980, elle Ă©tait en effet situĂ©e sur la ligne de Saint-Just-en-ChaussĂ©e Ă  Douai. La mise Ă  double voie de la section de Montdidier Ă  Cambrai est entreprise vers 1908/1910 ; dans ce cadre, les principales gares, comme Roye, PĂ©ronne et Roisel, sont dotĂ©es de nouveaux bĂątiments voyageurs plus spacieux.

    De 1879 Ă  1955, Roisel Ă©tait Ă©galement au centre de la ligne de Chemin de fer de VĂ©lu-Bertincourt Ă  Saint-Quentin un chemin de fer secondaire Ă  voie normale, longue de 52 km.

    De 1894 à 1932, la gare de Roisel fut le départ de la ligne de chemin de fer de Roisel à Hargicourt qui a été ouverte afin de permettre l'exploitation de mines de phosphates à Templeux-le-Guérard et Hargicourt.

    • La gare de Roisel vers 1910.
      La gare de Roisel vers 1910.
    • La gare de Roisel en reconstruction vers 1920.
      La gare de Roisel en reconstruction vers 1920.
    • La nouvelle gare de Roisel vers 1930.
      La nouvelle gare de Roisel vers 1930.
    • L'ancienne gare de Roisel en 2017.
      L'ancienne gare de Roisel en 2017.
    • Horaire de la ligne PĂ©ronne - Roisel - Saint-Quentin en 1910.
      Horaire de la ligne PĂ©ronne - Roisel - Saint-Quentin en 1910.
    • Horaire de la ligne Roisel-Hargicourt en 1927.
      Horaire de la ligne Roisel-Hargicourt en 1927.
    • Cartes postales de Roisel avant la PremiĂšre Guerre mondiale
    • La place de l'HĂŽtel-de-Ville avant 1914.
      La place de l'HĂŽtel-de-Ville avant 1914.
    • La rue de Saint-Quentin avant guerre.
      La rue de Saint-Quentin avant guerre.

    La guerre 1914-1918

    Le , soit moins d'un mois aprĂšs la dĂ©claration de guerre, aprĂšs la bataille des frontiĂšres et la retraite de l’armĂ©e française, Roisel voit l’arrivĂ©e des premiers Allemands[10].

    Un grand nombre d'habitants fuient devant l’occupant mais reviendront chez eux quelques jours plus tard. Pendant 30 mois, la citĂ© reste loin du front qui se stabilise Ă  une dizaine de kilomĂštres Ă  l’ouest, vers PĂ©ronne et les habitants pendant cette pĂ©riode sont soumis Ă  la dure loi des occupants. Roisel Ă©tait classĂ©e zone des armĂ©es, une kommandantur s’installe en novembre 1914.

    Des milliers d’Allemands passent ou s’installent Ă  Roisel, logeant chez l’habitant ou dans les Ă©difices publics. MĂ©taux, cuivres, argenterie, matelas, armes, cĂ©rĂ©ales, animaux, tout est rĂ©quisitionnĂ© par l’occupant. Des arrĂȘtĂ©s de la kommandantur obligent, Ă  date fixe, sous la responsabilitĂ© du maire et du conseil municipal, et sous peine de sanctions, la population Ă  fournir : blĂ©, Ɠufs, lait, viande, lĂ©gumes, destinĂ©s Ă  nourrir les soldats du front. Toutes les personnes valides devaient effectuer des travaux agricoles ou d'entretien.

    En , les Dioscures Paul von Hindenburg et Erich Ludendorff, à la suite de la bataille de la Somme, décident la création d'une ligne défense à l'arriÚre du front, s'étendant de Lens à Soissons, la Ligne Hindenburg ; lors du retrait des troupes allemandes, tous les villages seraient détruits pour ne pas servir d'abri aux troupes franco-anglaises.

    À Roisel, cette destruction dĂ©bute le 10 mars, toutes les maisons sont pillĂ©es et incendiĂ©es, et le village est systĂ©matiquement dĂ©truit. L'Ă©glise, la mairie, les Ă©coles et toutes les habitations ont Ă©tĂ© dynamitĂ©es et les arbres sciĂ©s Ă  un mĂštre de hauteur[11].

    Roisel, vidée de ses habitants, restée occupée par les Allemands a été reprise le 25 mars 1917 par les troupes britanniques[12].

    Vu la position stratégique de Roisel, la cité fut la théùtre d'importants combats en mars 1917 comme le relate Maurice Thiéry dans son livre La guerre en 1917[13]." Autour de ce bastion en ruines, la lutte fut acharnée. Les Anglais ont pris Roisel une premiÚre fois le 20 mars, trois jours plus tard les Allemands l'ont reprise et le 25 au matin nos Alliés y sont rentrés. L'ennemi a tenté des efforts désespérés pour déloger à nouveau l'occupant, la position pour lui étant importante car de Roisel partent trois embranchements de chemin de fer, l'un vers Péronne, un autre vers Saint-Quentin et le troisiÚme vers Cambrai."[14].

    • Roisel dans la guerre
    • Carte du front le 8 octobre 1918
      Carte du front le
    • Carte montrant les destructions de Roisel lors de la guerre 1914-1918.
      Carte montrant les destructions de Roisel lors de la guerre 1914-1918.

    Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[15] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [16].

    AprÚs l'Armistice, de nombreux habitants ne reviennent pas s'installer à Roisel et, avec les dommages de guerre, commencent une nouvelle vie dans d'autres lieux. Pour ceux qui reviennent commence une longue période de plus de dix ans de reconstruction des habitations (maisons provisoires), des fermes, des bùtiments publics, des routes. De 1736 habitants en 1911, Roisel n'en comptait plus que 1418 en 1921.

    • La reconstruction pendant l'Entre-deux-guerres
    • La place de l'HĂŽtel-de-Ville en 1922.
      La place de l'HĂŽtel-de-Ville en 1922.
    • La place de l'HĂŽtel-de-Ville en 1922 (on aperçoit le clocher de l'Ă©glise provisoire).
      La place de l'HÎtel-de-Ville en 1922 (on aperçoit le clocher de l'église provisoire).
    • La rue de Saint-Quentin en 1922.
      La rue de Saint-Quentin en 1922.
    • Les baraquements provisoires en 1922.
      Les baraquements provisoires en 1922.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Roisel [17]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Péronne

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquiÚme circonscription de la Somme.

    Intercommunalité

    La commune était le siÚge de la communauté de communes du canton de Roisel, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994.

    Celle-ci est dissoute et ses communes intégrées le à la plus vaste communauté de communes de la Haute Somme; dont Roisel est désormais membre.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1965 1977 Maurice Valette PSU décédé en 2013[18]
    1977 1989 Max Lambert
    1989 2014 Michel Boulogne[19] PS Professeur de technologie
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Roisel (1992 → 2015)
    Vice-président du Conseil général de la Somme
    2014[20] juillet 2020[21] Philippe Vassant DVD Médecin généraliste
    juillet 2020[22] - [23] En cours
    (au 23 janvier 2021[24])
    Jean Jacques Flament DVG Agent de maĂźtrise chez Milliken

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[26].

    En 2020, la commune comptait 1 575 habitants[Note 3], en diminution de 9,64 % par rapport Ă  2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2041 1221 2031 2251 5111 5861 5911 6751 660
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7151 7681 8001 9051 9641 8671 7221 6681 758
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 7441 7961 7961 4181 7451 8081 7111 5701 625
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 8431 9081 8461 9761 9601 9291 8351 8211 740
    2017 2020 - - - - - - -
    1 6131 575-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee Ă  partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Roisel compte une Ă©cole maternelle[28] de 71 Ă©lĂšves et une Ă©cole Ă©lĂ©mentaire de 168 Ă©lĂšves Ă  la rentrĂ©e 2018[29]. Une huitiĂšme classe ouvre en septembre 2019[30].

    Les communes de Villers-Faucon, Roisel et Bernes se sont organisĂ©es en regroupement pĂ©dagogique intercommunal (RPI) pour la gestion de l'enseignement primaire local. À la rentrĂ©e de septembre 2019, l'Ă©cole de Villers-Faucon n'accueille plus d'Ă©lĂšves[31].

    En 2020, l'aspect financier est gĂ©rĂ© par le syndicat scolaire de la Haute Somme (Sisco) concernant huit communes : Bernes, PƓuilly, Hancourt, Hervilly-Montigny, HesbĂ©court, Vraignes-en-Vermandois, Villers-Faucon et Roisel. Le syndicat a la responsabilitĂ© de deux sites, avec deux classes maternelles Ă  Bernes, et surtout neuf classes Ă  Roisel, trois en maternelle et six en primaire[32].

    Le collÚge Gaston Boucourt permet de continuer sa scolarité dans la commune[33].

    Économie

    L'activitĂ© Ă©conomique de Roisel est caractĂ©risĂ©e par la prĂ©sence de commerces de proximitĂ© et d’artisanat, de services de santĂ©, d'enseignement Ă©lĂ©mentaire et secondaire, culturel (mĂ©diathĂšque) etc.

    Milliken, fabricant de revĂȘtements de sol, est en 2020 la principale entreprise de la commune[22].

    Culture locale et patrimoine

    L'église vue depuis le cÎté de la mairie.

    Lieux et monuments

    • HĂŽtel de ville
      AprĂšs sa destruction lors de la PremiĂšre Guerre mondiale, l'hĂŽtel de ville (anciennement situĂ© devant l'Ă©glise) fut reconstruit en 1926 un peu plus en amont au nord, gĂ©nĂ©rant alors un vaste espace public. Cette Ɠuvre de Maurice Lucet est un Ă©difice de brique, sur deux niveaux avec combles, surmontĂ© d'un clocheton.
    • Église Saint-Martin.
    AprÚs la destruction de l'église lors de la PremiÚre Guerre mondiale, la commune adhÚre à la coopérative de reconstruction des églises dévastées du diocÚse d'Amiens afin d'en assurer la reconstruction.
    ExtĂ©rieur : l'Ă©difice en brique reprend le plan basilical traditionnel. Il se compose d'une nef de trois travĂ©es, d'un transept et d'un chƓur. Un haut clocher domine l'Ă©difice et le portail d'entrĂ©e.
    IntĂ©rieur : l'ensemble du monument est revĂȘtu d'un enduit blanc. Le mobilier en pierre de Comblanchien a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par l'AmiĂ©nois Marcel Sueur. Le chemin de croix, en bĂ©ton colorĂ©, est l’Ɠuvre de l'atelier Darras-Delahaye d'Amiens. Les verriĂšres du chƓur et du transept ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es par Jacques Damon, de Paris.
    DĂ©tail du monument aux morts.
    • Le cimetiĂšre militaire qui jouxte le cimetiĂšre communal comporte 1 393 tombes de soldats tombĂ©s dans le secteur lors de la PremiĂšre Guerre mondiale.
    • Monument aux morts
      Dressé derriÚre l'église, il représente une femme debout, en jupe longue (ou toge) inscrivant des noms. Ce type de motif se rencontre également dans la Somme dans le village de Soyécourt...
      Sur le monument aux morts sont inscrits les noms des 64 soldats de Roisel morts pour la France et de 20 civils[34]
    • Salle des fĂȘtes
      Elle se trouve juste derriĂšre l'hĂŽtel de ville, sur la place.
    • La CoulĂ©e verte, voie de promenade entre Roisel et PĂ©ronne, longue de 13 km, amĂ©nagĂ©e par l'intercommunalitĂ© sur la plate-forme de l'ancienne ligne de Saint-Just-en-ChaussĂ©e Ă  Douai[35].
    • Roisel, façade arriĂšre de la mairie.
      Roisel, façade arriÚre de la mairie.
    • Roisel, Ă©glise, tympan du portail.
      Roisel, Ă©glise, tympan du portail.
    • Roisel, salle des fĂȘtes.
      Roisel, salle des fĂȘtes.
    • Le cimetiĂšre militaire.

    Personnalités liées à la commune

    • Jean Durieux est nĂ© le 22 avril 1827. En 1870, lors de la guerre franco-allemande de 1870, il exerçait la profession de mĂ©decin et maĂźtre en pharmacie Ă  Paris. Il s'illustra pendant le siĂšge de la capitale en portant secours gratuitement aux soldats et aux civils sous les bombardements. Il fut blessĂ© au pied et en resta handicapĂ©. Pour son attitude, il fut fait chevalier de la LĂ©gion d'honneur le 15 octobre 1871. Il mourut le .
    • Auguste Charles Eloy Gaudefroy, nĂ© Ă  Roisel le 24 mars 1906, dĂ©portĂ©, dĂ©cĂ©dĂ© le 5 mars 1945 Ă  Buchenwald (Allemagne).
    • Simon Charles Aubun Pierre Devraine nĂ© Ă  Roisel le 18 fĂ©vrier 1908, dĂ©portĂ©, dĂ©cĂ©dĂ© le 7 fĂ©vrier 1945 Ă  Langenstein (Allemagne).
    • Jean Robert HonorĂ© GelĂ©, nĂ© Ă  Roisel le 29 mai 1922, dĂ©portĂ©, dĂ©cĂ©dĂ© en avril 1945 en Allemagne.
    • Ernest-Henri-Augustin Molhant, nĂ© en 1861, mort Ă  Roisel le 15 mai 1902, mĂ©decin de Roisel durant 17 ans. ancien mĂ©decin de la compagnie des chemins de fer du Nord et du chemin de fer de VĂ©lu-Bertincourt Ă  Saint-Quentin, membre de la sociĂ©tĂ© des prĂ©voyants de l'avenir, vice-prĂ©sident de l'harmonie de Roisel.
    • Claude Tollet, nĂ© en 1949 Ă  Roisel, cycliste, vainqueur d'une Ă©tape du Tour de l'Avenir 1972 et d'une Ă©tape du Tour de France 1973.

    HĂ©raldique

    La commune utilise ces armoiries depuis 1967. C'Ă©tait celles du chapitre de la collĂ©giale Saint-Fursy de PĂ©ronne qui possĂ©dait depuis la fin du VIIe siĂšcle des biens Ă  Roisel. Les bƓufs sont les attributs de Fursy de PĂ©ronne.

    Blasonnement :

    • d'azur au buste de saint Fursy, abbĂ©, aurĂ©olĂ©, tenant dans sa dextre une crosse et cantonnĂ©, en chef, de deux fleurs de lys et, en pointe, de deux rencontres de bƓuf, le tout d'or.

    Ornement extérieur :

    • Croix de guerre 1914-1918 avec palme. Citation Ă  l'ordre de l'armĂ©e du 27 octobre 1920 : « A Ă©tĂ© complĂštement dĂ©truite par de frĂ©quents bombardements et au cours de la bataille de 1918. A toujours montrĂ© dans les Ă©preuves un calme et une dignitĂ© remarquables. A bien mĂ©ritĂ© du pays[36]. »

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • AbbĂ© Paul Decagny, Roisel et ses environs, Paris, Le Livre d'histoire-Lorisse, 1990, reprise partielle de l'Ă©dition de 1867.

    Liens internes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Notice géographique et historique sur la commune de Roisel, rédigée par M. Clément, instituteur, 189?, Archives départementales de la Somme
    2. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Péronne », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    10. (en) « Cartographie 1914-1918 - Carte des positions au 28 aout 1914 », sur carto1418.fr (consulté le ).
    11. « La Presse », sur Gallica, (consulté le ).
    12. « La Guerre mondiale : bulletin quotidien illustré », sur Gallica, (consulté le ).
    13. « La guerre en 1917 : les crimes allemands : dans la Picardie dévastée / Maurice Thiéry ; préface de S. Pichon,... », sur Gallica, (consulté le ).
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    15. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
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    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
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    19. Réélu pour le mandart 2008-2014 : « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
    20. « Liste des maires de la Somme » [xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    21. « À Roisel, le premier adjoint Jean-François d’Haussy sort la tĂȘte pour les Ă©lections municipales : Lors de la cĂ©rĂ©monie des vƓux, le 1er adjoint Jean François d’Haussy a annoncĂ© qu’il sera tĂȘte de liste Ă  la place du maire sortant », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Et la rumeur qui circulait ces derniers jours de voir le 1er adjoint, Jean-François d’Haussy, prendre la place du maire, Philippe Vassant, a vite Ă©tĂ© confirmĂ©e ».
    22. « À Roisel, Jean Jacques Flament remporte la triangulaire », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « En devançant de 32 voix (317 contre 285) la liste du premier adjoint sortant Jean François D’Haussy, Jean-Jacques Flament crĂ©Ă© la surprise. Ce sont donc 317 voix, et un peu plus de 41 % des suffrages exprimĂ©s, qui ont donc suffi Ă  l’élection de la liste « Agir pour Roisel ». Jean-Jacques Flament entraĂźne avec lui 13 colistiers contre 3 pour la liste D’Haussy et 2 pour celle de Claude Vasseur ».
    23. « Jean-Jacques Flament dĂ©jĂ  au travail Ă  Roisel », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Quatorze voix pour, 5 bulletins blancs : l’élection du maire et des adjoints aura Ă©tĂ© conforme au rĂ©sultat du scrutin du 28 juin qui avait vu la liste de Jean Jacques Flament remporter 14 siĂšges contre 5 aux deux autres listes en prĂ©sence ».
    24. Vincent Fouquet, « Le nouveau maire revient sur son bilan aprĂšs six mois de mandature : Jean-Jacques Flament veut revoir la vie en rose Ă  Roisel », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « À 57 ans, Jean-Jacques Flament (SE), agent de maĂźtrise chez Milliken, a Ă©tĂ© Ă©lu maire pour la premiĂšre fois, aprĂšs un mandat dans l’opposition (2014-2020), un mandat d’adjoint (2008-2014), et deux mandats de conseiller municipal ».
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    28. « L'Ă©cole sur le site du ministĂšre de l'Éducation nationale ».
    29. « L'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire sur le site du ministĂšre de l'Éducation nationale. ».
    30. Nicolas Totet, « La rentrĂ©e a sonnĂ© pour les enseignants », Courrier picard,‎ , p. 5.
    31. GaĂ«l Rivallain, Anne Kanaan, « Une ultime classe sauvĂ©e : L'acadĂ©mie est revenue mardi sur la suppression Ă  Bouchoir, de nouveaux postes sont prĂ©vus Ă  Abbeville. », Courrier picard, Ă©ditiion Picardie maritime,‎ , p. 11.
    32. « Roisel claque la porte du syndicat scolaire », Courrier picard,‎ , p. 20.
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    34. https://www.geneanet.org/gallery/?action=detail&id=3584029&rubrique=monuments
    35. Vincent Fouquet, « Treize kilomĂštres de bonheur Ă  VTT, de PĂ©ronne Ă  Roisel : Nous vous proposons de suivre, de Chaulnes Ă  Épehy, une partie du tracĂ© historique de l’ancienne ligne de chemin de fer. QuatriĂšme Ă©tape, de la gare de PĂ©ronne-Flamicourt, Ă  Roisel, Ă  VTT, le long des 13 km de chemin en sous-bois », Le Courrier picard,‎ 96/8/2019 (lire en ligne, consultĂ© le ).
    36. Jean Estienne et Mireille Louis, Armorial du DĂ©partement et des Communes de la Somme, Abbeville, 1972, F. Paillart.
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