Chemin de fer de Roisel Ă Hargicourt
Le chemin de fer de Roisel à Hargicourt a fonctionné entre ces deux villes picardes des départements de l'Aisne et de la Somme entre 1894 et 1932.
Ligne de Roisel Ă Hargicourt | |||||||||
Pays | France | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Historique | |||||||||
Mise en service | 1894 | ||||||||
Fermeture | 1932 | ||||||||
Concessionnaire | CF d'I.L. du Nord de la France (Ă partir de 1901) | ||||||||
Caractéristiques techniques | |||||||||
Longueur | 7,6 km | ||||||||
Ăcartement | mĂ©trique (1,000 m) | ||||||||
Trafic | |||||||||
Propriétaire | Départements de la Somme et de l'Aisne | ||||||||
Exploitant(s) | NF, puis MRL, puis SE, puis NF | ||||||||
|
|||||||||
Histoire
La ligne a été ouverte en 1894 afin de permettre l'exploitation de mines de phosphates à Templeux-le-Guérard et Hargicourt.
Faute d'autorisation administrative, l'exploitation est interrompue entre 1895 et le [1]
Elle n'est en effet dĂ©clarĂ©e d'utilitĂ© publique, sous le rĂ©gime des voies ferrĂ©es d'intĂ©rĂȘt local que par la loi du , et sa concession est attribuĂ©e Ă MM. Mathieu Michon et Paul Grosselin auxquels se substitue, le , la compagnie des chemins de fer d'intĂ©rĂȘt local du Nord de la France (NF), dĂ©nommĂ©e prĂ©cĂ©demment Compagnie du chemin de fer d'intĂ©rĂȘt local de Guise au Catelet[2].
Ă partir de 1920, la ligne est exploitĂ©e par le ministĂšre des RĂ©gions libĂ©rĂ©es (MRL), puis de 1923 Ă 1927 par la SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale des chemins de fer Ă©conomiques (SE) et ensuite par la compagnie des chemins de fer d'intĂ©rĂȘt local du Nord de la France (NF).
La ligne utilise l'écartement métrique, puis est reconstruite à voie normale durant la guerre de 14. Elle est ensuite rétablie à l'écartement métrique aprÚs 1920.
Elle ferme en 1932.
La ligne
- Roisel - Hargicourt (7,6km), ouverture 1894, fermeture 1932[3].
Elle dĂ©butait en gare de Roisel, se sĂ©parait de la ligne d'intĂ©rĂȘt local de la ligne d'intĂ©rĂȘt local de VĂ©lu-Bertincourt au PK 0,450, puis atteignait la gare de Templeux-le-GuĂ©rard au PK 4,275. La ligne se poursuivait jusqu'Ă la gare de Hargicourt (PK 6,850), jusqu'Ă son extrĂ©mitĂ© au PK 7,9[1]
Les 3 gares
Les 3 gares de cette ligne existent encore de nos jours: celle de Roisel est devenue un foyer socio-éducatif et celles de Templeux-le-Guérard et Hargicourt ont été vendues comme habitation.
La gare de Roisel vers 1910. L'ancienne gare de Roisel en 2017. La gare de Templeux vers 1910. L'ancienne gare de Templeux-le-Guérard
en 2017.La gare d'Hargicourt vers 1925. L'ancienne gare d'Hargicourt en 2017. Horaire de la ligne roisel-Hargicourt en 1927. Les usines Ă phosphate vers 1910.
Matériel roulant
Locomotives Ă vapeur :
- Type 030T, Corpet-Louvet, livrée en 1901, n° de construction 859,
- Type 030T, Corpet-Louvet, livrée en 1905, n° de construction 1036,
- Type 030T, Corpet-Louvet, 1899, acquise en seconde main, n° de construction 284,
Notes et références
- Blaise Pichon, « ROISEL - HARGICOURT (02, voie étroite) », Lignes de chemin de fer de la Somme, (consulté le )
- « DĂ©cret du 8 septembre 1901 substituant une SociĂ©tĂ© anonyme aux concessionnaires de la ligne du Chemin de fer d'intĂ©rĂȘt local de Roisel Ă Hargicourt », Bulletin des lois de la RĂ©publique française, no 2323,â , p. 688-689 (lire en ligne, consultĂ© le )
- « Accueil - FACS », sur trains-fr.org (consulté le ).
Bibliographie
- Henri Domengie et José Banaudo, Les Petits trains de jadis : Nord de la France, t. 4, ed. du Cabri, 1995 (ISBN 2-908816-29-6)