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Élie Chouraqui

Élie Chouraqui[3] est un réalisateur, scénariste et producteur de cinéma franco-israélien né le à Paris. Il a également été capitaine de l’équipe de France de volley-ball. Depuis 2009, il est aussi scénariste de bande dessinée.

Élie Chouraqui
Description de cette image, également commentée ci-après
Élie Chouraqui à Deauville en 2010.
Élie Chouraqui
Image illustrative de l’article Élie Chouraqui
Fiche d’identité
Nationalité Drapeau de la France France
Naissance
Ă  Paris, France
Taille 1,90 m (6′ 3″)[1]
Situation en club
Club actuel Fin de carrière
Numéro Fin de carrière
Poste ??
Parcours professionnel
SaisonClub Pts
??- avant 1969 ASPTT Paris[1]
avant 1969 - après 1971 RC France[2]
SĂ©lections en Ă©quipe nationale
AnnéesÉquipe Ma.
1969-1970 France112

Depuis ses débuts jusqu'à la fin des années 1970, il réalise des comédies.

Biographie

Élie Chouraqui est né le à Paris dans le 19e arrondissement, ses parents sont Jacques Chouraqui, négociant en vins, et Yvette Benhamou[4]. Il est issu d’une modeste famille juive d'Algérie.

Élie Chouraqui, à droite, en compagnie de Dominique Sopo, au concert pour l'égalité de SOS Racisme, le .

Il suit des études classiques, lettres, droit, mais déserte rapidement les facultés du Quartier latin qu’il trouve : « angoissantes, fermées, ne donnant d’espoir qu’à ceux dont les parents les ont précédés sur les mêmes bancs. »

Il part alors à l’armée, devient international de volley-ball[5] - [2] - [1], en 1969 et 1970, participe à la coupe d’Europe, aux Championnats du monde, en portant le maillot tricolore 112 fois.

Il rencontre ensuite le cinéma lors du tournage d’un film de Claude Lelouch Smic, Smac, Smoc à La Ciotat.

Il devient premier assistant durant quelques années, d'abord chez Claude Lelouch pour L'aventure c'est l'aventure, où on le voit en soldat révolutionnaire sud-américain, ou La Bonne Année. Il écrit des premiers scripts qu’il qualifie aujourd’hui de charmants et d’indigents, réalise un court métrage : Une perte de temps, réalise plus de cent films publicitaires puis rencontre Anouk Aimée. Il écrit pour elle Mon premier amour qu’il adapte d’un roman de Jack-Alain Léger. Mais personne ne veut produire ce film jugé trop triste. Il fonde alors sa société, 7 Films, et produit lui-même son film. Aux côtés d’Anouk Aimée, il choisit Richard Berry, qui apparaît pour la première fois à l’écran dans un premier rôle, Jacques Villeret et Nathalie Baye. Karl Lagerfeld crée les costumes, Hilton McConnico réalise les décors, et Robert Alazraki en est l’opérateur. Il perd de l'argent comme producteur mais le film est un succès critique qui lance sa carrière.

Après un détour par la télévision (Une page d'amour d'après Émile Zola, produit par Christine Gouze-Raynal, où il met en scène à nouveau Anouk Aimée, accompagnée cette fois de Bruno Cremer et Catherine Hiegel), il écrit Qu'est-ce qui fait courir David ? qu’il produit aussi, comme il produira ou coproduira tous ses films. Le film est sélectionné au festival de Cannes de 1981, mais est déprogrammé. Le film rencontre néanmoins un succès public et est nommé aux César dans plusieurs catégories. « Ne nous y trompons pas, écrit alors le critique François Chalais, Élie Chouraqui est en train de construire une œuvre. »

Pour son film suivant, Paroles et musique (1984), Isabelle Adjani accepte le rôle de Margaux, l’héroïne du film, mais à quelques jours du tournage, elle abandonne le rôle. Catherine Deneuve, que Chouraqui contacte aussitôt, reprend le rôle. Christophe Lambert, Richard Anconina et la jeune Charlotte Gainsbourg, dont c'est le premier rôle à l'écran, l'accompagnent. Le film rencontre un nouveau succès public.

En 1987, le producteur Arnon Milchan contacte le cinéaste et lui propose son premier film en langue anglaise, Man on Fire. Chouraqui y dirige Joe Pesci, Danny Aiello et Scott Glenn. Sous le même titre Man on Fire, le film connaîtra un remake avec Denzel Washington.

Autour du thème de la recherche d'identité, il commence le tournage de Miss Missouri, dans lequel il retrouve Richard Anconina.

Il réalise ensuite Les Marmottes, co-écrit avec Danièle Thompson et interprété par Gérard Lanvin, André Dussollier, Jean-Hugues Anglade, Jacqueline Bisset, Virginie Ledoyen, Christian Charmetant, Daniel Gélin, Anouk Aimée. Ce film illustre avec une forte dose d’humour le fameux « Famille je vous hais ». C'est un nouveau succès dont TF1 tirera une saga télévisuelle.

En 1995 il réalise Les Menteurs dans lequel il dirige Jean-Hugues Anglade aux côtés de Lorraine Bracco, Sami Frey et Valeria Bruni-Tedeschi.

Elie Chouraqui se retire du milieu du cinéma pendant quatre ans : « Je vivais ou plutôt, je revivais, loin d’un microcosme haineux avec lequel je ne voulais plus rien avoir à faire. J’étais bien. »

En 1999, il reprend ses projets de tournage : Harrison's Flowers avec Andie McDowell, Adrien Brody, David Strathairn, Brendan Gleeson, Elias Koteas. Le film, sélectionné dans de nombreux festivals dont celui de Saint Sébastien. La presse française et internationale salue la réussite du film.

En 2000 il se lance dans la comĂ©die musicale : Les Dix Commandements qu'il Ă©crit, produit et met en scène avec le compositeur Pascal Obispo, avec l'aide des paroliers Florence et Guirao, de Kamel Ouali pour les chorĂ©graphies et de Sonia Rykiel pour les costumes. La comĂ©die devient l’évĂ©nement de la rentrĂ©e 2000 avec plus d'1,8 million de personnes, 3,3 millions de supports disques seront vendus ainsi que 600 000 vidĂ©os du spectacle. Les Dix Commandements sont jouĂ©s en Italie, au Japon, aux États-Unis, en Belgique, en Suisse, et en CorĂ©e du Sud : la troupe retourne en octobre 2007 Ă  SĂ©oul et atteint sa huit centième reprĂ©sentation.

Parallèlement, le cinéaste co-produit le film de Takashi Koizumi Après la pluie (Ame agaru).

Par ailleurs, il termine l’écriture d’un premier roman La vie n’est qu’une ombre qui passe (Robert Laffont), puis un essai, Le Sage et l’Artiste, qu’il coécrit avec son homonyme, le philosophe André Chouraqui (Grasset), et met en production, sur une musique de Maxime Le Forestier, un autre spectacle musical : Spartacus le gladiateur.

En 2004, son reportage sur l'antisémitisme ordinaire entre deux collèges crée une polémique[6]. Il se défend indiquant que « le documentaire sur l'antisémitisme à l'école visait […] à tenter de comprendre une situation en présentant les différents points de vue en présence »[7] alors que ce travail est dénoncé comme mettant de l'huile sur le feu par le site REFLEXes[8].

Élie Chouraqui, en jaune, aux côtés de Patrick Bruel lors d'une manifestation pour la libération de Gilad Shalit, le 23 novembre 2008 à Neuilly-sur-Seine.

En 2006, il commence le tournage de son film Ô Jérusalem , adapté du best-seller de Dominique Lapierre et Larry Collins.

En 2008, il se présente aux élections municipales à Neuilly-sur-Seine, sur la liste conduite par le divers droite Jean-Christophe Fromantin et soutenue par l'UMP (cette liste indique qu'il est « sans étiquette »). Il est élu conseiller municipal, chargé de l'animation culturelle[9].

En 2010, il met en scène pour la première fois au théâtre Fallait pas me mentir, une pièce écrite par Alexandra Dadier et Emma Scali qui y interprète également le rôle principal.

En 2012 il met en scène pour la première fois un opéra, Aïda de Verdi, dans le cadre des opéras en plein air et devient coproducteur, avec Benjamin Patou, de cette manifestation annuelle.

En 2013, il fait son "aliyah" s'installe en Israël et devient ainsi franco-israélien.

En 2015, il est élu membre de l'Académie Alphonse Allais.

En 2016, il commente les matchs de volley-ball des Jeux olympiques de Rio avec Benoît Durand sur France Télévisions.

Il soutient Emmanuel Macron pour le second tour de l'élection présidentielle française de 2017[10].

Depuis la rentrée 2017, il présente une émission hebdomadaire sur I24news tous les dimanches à 20h05 intitulée : "Elie sans interdit"[11].

Filmographie

RĂ©alisateur

Clips

Assistant réalisateur

Acteur

Producteur

Spectacles

Bandes dessinées

  • Elle - T1 : Le tesson d'Amenartas (2010), T2 : Celle-qui-voit-tout (2012) et T3 : La source de la vie (2013), scĂ©nario d'Élie Chouraqui, dessins de Jimènez Alburquerque alias Aja et couleurs de Sandrine CorduriĂ©, Soleil collection 1800
  • Dossier tueurs en sĂ©rie - T1 : L'Ă©trangleur de Boston (2009), scĂ©nario d'Élie Chouraqui, dessins de Serge Fino et couleurs de Jim Charalampidis, Soleil collection Serial Killer
  • Marie - T1 : Livre 1 (2009), scĂ©nario d'Élie Chouraqui, dessins de Mirko Colak et couleurs d'Axel Gonzalbo, Soleil collection Secrets du Vatican

Notes et références

  1. Le Parisien, « Elie Chouraqui, leur supporteur n°1 », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. Propos recueillis par P.-J. R., « Elie Chouraqui : « Le PUC est plus régulier » », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. Le dictionnaire des noms - « Chouraqui » signifie « celui qui vient de l'est » (arabe sharqiyy)
  4. Who's Who in France, dictionnaire biographique, 1992-1993. Éditions Jacques Lafitte 1992
  5. http://www.internationaux-volleyball.com/index.php?option=com_content&task=view&id=73&Itemid=122
  6. Polémique après un reportage d'Élie Chouraqui - Libération, 16 avril 2004
  7. interview par linternaute.com
  8. Réacs Sion Les idiots utiles 24 mars 2007, mise à jour le 7 février 2009
  9. Liste des Ă©lus du Conseil Municipal de Neuilly-sur-Seine
  10. « Présidentielle 2017 : 32 personnalités s'engagent pour le second tour », leparisien.fr,‎ 2017-04-28cest09:44:40+02:00 (lire en ligne, consulté le )
  11. i24NEWS, « i24NEWS - Revoir », sur i24NEWS (consulté le )


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