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Joe Pesci

Joseph Pesci, dit Joe Pesci (prononcé en anglais : /d͡ʒoʊ ˈpɛʃi/)[1], est un acteur américain, né le à Newark dans le New Jersey.

Joe Pesci
Description de cette image, également commentée ci-après
Joe Pesci en 2009.
Nom de naissance Joseph Pesci
Naissance
Newark, New Jersey (États-Unis)
Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
Profession Acteur
Films notables L'Arme fatale (série de films)
Les Affranchis
Casino
Raging Bull
Maman, j'ai raté l'avion !
The Irishman

Biographie

Jeunesse

Originaires de la région de Turin en Italie, sa mère, Maria Mesce, travaillait comme coiffeuse à temps partiel et son père, Angelo Pesci, était conducteur de chariot élévateur pour General Motors et barman.

Joe Pesci commence sa carrière d'acteur dès son plus jeune âge, en apparaissant au milieu des années 1950 dans la série télévisée Star Time Kids.

Il abandonne rapidement les études pour tenter une carrière de chanteur de bars, et devient même guitariste pour le groupe Joey Dee and the Starliters. Guitariste et chanteur, il enregistre un album studio : Little Joe Sure Can Sing! (1968) sur lequel il reprend, entre autres, trois titres des Beatles (Got to Get You Into My Life, The Fool on the Hill et Fixing a Hole) et des Bee Gees (Holiday, To Love Somebody et And the Sun Will Shine)[2].

Carrière

En 1961, il a aussi fait ses premiers pas sur grand écran, en tenant un rôle non crédité dans Hey, Let's Twist! (en). Expérience sans lendemain pour lui, puisqu'il lui faut attendre quinze années avant de retrouver les caméras pour The Death Collector (en). La chance lui sourit néanmoins puisque sa prestation est remarquée par Robert De Niro et Martin Scorsese. Ce dernier le contacte pour tenir le rôle du frère du boxeur Jake La Motta dans Raging Bull : une performance saluée par une citation à l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle et par l'obtention du BAFTA Award du meilleur nouveau venu dans un rôle principal. Après un détour en 1984 avec Sergio Leone pour l'immense fresque d'Il était une fois en Amérique, il offre un contrepoint comique au duo Mel Gibson / Danny Glover avec le personnage de Leo Getz, dans le second volet de la franchise L'Arme fatale en 1989. Un personnage qu'il interprètera à nouveau en 1992 et 1998, toujours sous la houlette de Richard Donner.

En 1988, il accepte de jouer Mr Big, un parrain de la drogue, dans Moonwalker aux côtés de Michael Jackson.

En 1990, Martin Scorsese fait de nouveau appel à lui pour Les Affranchis, une saga du crime dans lequel il incarne le gangster psychopathe Tommy DeVito, qui profite de la moindre étincelle pour déclencher un carnage. Unanimement saluée par le public et la critique, sa brillante performance est récompensée par l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle lors de la 63e cérémonie des Oscars[3]. Un univers auquel il est décidément habitué, puisque le réalisateur lui offre en 1995 le rôle du névrotique Nicky Santoro dans Casino, où il joue le bras droit de Robert De Niro et succombe à la vénale Ginger, interprétée par Sharon Stone[4].

Sans doute lassé des rôles de mafieux auxquels les producteurs l'ont souvent cantonné, Joe Pesci se tourne surtout dans les années 1990 vers le registre de la comédie, avec plus ou moins de succès. Gangster raté et pathétique dans Maman, j'ai raté l'avion ! et sa suite, il fait un bref détour par le thriller politique avec JFK, avant d'incarner un avocat désopilant dans la comédie Mon cousin Vinny. Mais en dépit de quelques rôles mineurs, dont une brève apparition en 1993 dans Il était une fois le Bronx, la première réalisation de son vieux complice Robert De Niro, l'acteur se fait rare. Il enregistre en 1998 un nouvel album Vincent LaGuardia Gambini Sings Just for You et annonce en 1999 qu’il se retire du cinéma.

En 2007, Raisons d’État, second réalisation de Robert De Niro, marque son retour après huit ans d'absence du grand écran[5].

En 2014, Joe Pesci est incarné par Joey Russo dans Jersey Boys de Clint Eastwood, film qui retrace l'histoire du groupe de musique The Four Seasons.

En 2019, il fait son grand retour devant la caméra dans le film de gangsters The Irishman, qui marque ses retrouvailles avec le cinéaste Martin Scorsese et Robert De Niro[6]. Dans cette adaptation du roman I Heard You Paint Houses dans laquelle il joue le mafieux Russell Bufalino, Pesci qui est connu pour ses rôles « volatiles et explosifs », joue ici un rôle bien plus calme qu'à l'accoutumé[7]. Cette performance lui permet d'être nommé pour la troisième fois dans la catégorie du meilleur acteur dans un second rôle[7].

La même année, il enregistre un troisième et surprenant album de Jazz : Pesci... Still Singing paru le et dédié à la mémoire de Jimmy Scott et Geoff Gillette.

Filmographie

Cinéma

Séries télévisées

Discographie

  • Little Joe Sure Can Sing! (1968) (Brunswick Records)
  • Vincent LaGuardia Gambini Sings Just for You (1998) (Columbia Records)
  • Pesci... Still Singing (2019) (BMG Rights Management)

Distinctions

Récompenses

Nominations

Voix francophones

En version française, Joe Pesci est dans un premier temps doublé par Bernard Pisani dans Raging Bull, Albert Médina dans Eureka et Maurice Sarfati dans Hold-up en jupons.

De 1989 à 1997, Roger Crouzet le double dans les films L'Arme fatale, Une trop belle cible, JFK, L'Œil public, Il était une fois le Bronx et 8 Têtes dans un sac. De 1991 à 1997, Michel Mella le double dans Le Proprio, Mon cousin Vinny, Jimmy Hollywood, Casino et Pêche Party. Il remplace également Marc de Georgi dans le second doublage du film Il était une fois en Amérique.

Parmi ses autres voix françaises, Philippe Peythieu le double en 1987 dans Man on Fire, remplace Jean-Luc Kayser dans le second doublage du film Moonwalker et retrouve Pesci en 2019 dans The Irishman. Patrice Melennec le double dans Maman, j'ai raté l'avion et sa suite, tandis qu'il est doublé à titre exceptionnel par Jean Benguigui dans Les Affranchis et Patrick Messe dans Raisons d'État.

Notes et références

  1. Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
  2. (en) « Little Joe* – Little Joe Sure Can Sing! », sur Discogs (consulté le )
  3. « Joe Pesci : un Oscar en mode minimaliste pour l'Affranchi de Martin Scorsese », sur allociné.fr, (consulté le )
  4. (en) « 7 Completely True Events The Movie Casino Is Based On », sur casino.org, (consulté le )
  5. (en) « The Good Shepherd Review », sur empire.com, (consulté le )
  6. François Léger, « The Irishman : Martin Scorsese a réussi à convaincre Joe Pesci d'intégrer le casting », sur Première, (consulté le )
  7. (en) « Joe Pesci earns his third Oscar nomination with quiet menace for ‘The Irishman’ », sur latimes.com, (consulté le )

Liens externes

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