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Xavier Deniau

Xavier Deniau est un haut fonctionnaire et homme politique français, né le à Paris où il est mort le [1] - [2]. Il est le frère aîné de l'académicien et ancien ministre Jean-François Deniau[3].

Xavier Deniau
Illustration.
Fonctions
Secrétaire d'Etat chargé Départements et Territoires d'Outre-mer
–
(8 mois et 22 jours)
Président Georges Pompidou
Gouvernement Messmer I
Prédécesseur Pierre Messmer
Successeur Bernard Stasi
Député français
–
(29 ans, 2 mois et 16 jours)
Élection 11 mars 1973
Réélection 19 mars 1978
21 juin 1981
16 mars 1986
12 juin 1988
28 mars 1993
1er juin 1997
Circonscription 4e du Loiret
Législature Ve, VIe, VIIe, VIIIe, IXe, Xe et XIe (Cinquième République)
Prédécesseur Robert Figeat
Successeur Jean-Pierre Door
–
(9 ans et 8 mois)
Circonscription 4e du Loiret
Législature IIe, IIIe et IVe (Cinquième République)
Prédécesseur Robert Szigeti
Successeur Robert Figeat
Maire d'Escrignelles
–
(36 ans et 4 jours)
Élection 14 mars 1965
Successeur Alain Cornuau
Biographie
Nom de naissance Xavier Emmanuel Gaston Marie Joseph Deniau
Lieu de naissance 6e arrondissement de Paris
Lieu de décès 14e arrondissement de Paris
Fratrie Jean-François Deniau
Enfants François-Xavier Deniau

Biographie

Xavier Deniau obtient son baccalauréat en 1940 après avoir étudié au lycée Saint-Louis-de-Gonzague, établissement privé catholique du 16e arrondissement de Paris.

Breveté de l'École nationale de la France d'outre-mer (ENFOM), il commence une carrière d'administrateur des colonies en Indochine, et la poursuit en Afrique-Occidentale française (futurs Cameroun et Sénégal). Il est ensuite membre de la délégation française à l'Organisation des Nations unies (ONU) entre 1955 et 1958, conseiller technique au cabinet du ministre des Armées et membre de la délégation française à l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) entre 1960 et 1962. En 1962, il est nommé maître des requêtes au Conseil d'État.

Il est élu député du Loiret dans la 4e circonscription (région de Montargis) sous l'étiquette de l'Union pour la nouvelle République (UNR) en 1962, et constamment réélu jusqu'en 2002. À l'Assemblée nationale, il appartient successivement aux groupes gaullistes (UNR, UD-Ve République, UDR, RPR). Il a été maire d'Escrignelles (Loiret) de 1965 à 2001.

Xavier Deniau a été secrétaire d'État auprès du Premier ministre Pierre Messmer, chargé des départements et des territoires d'outre-mer du 5 juillet 1972 au 28 mars 1973. Il a joué un rôle fondamental dans le mouvement de la francophonie en assumant le secrétariat général parlementaire de l'AIPLF (aujourd'hui Assemblée parlementaire de la Francophonie)[4].

Il est membre de l'Académie des sciences d'outre-mer, membre correspondant de l'Académie des sciences morales et politiques, ainsi que de diverses associations de la francophonie, dont l'Ordre des francophones d'Amérique à partir de 1978.

Il a appartenu au comité d'honneur du Mouvement initiative et liberté, mouvement d'inspiration gaulliste.

Ayant accompagné le général de Gaulle à l'exposition universelle de Montréal en 1967, il assiste à son fameux discours du « Vive le Québec libre ! », sur le balcon de l'Hôtel de ville de Montréal. Attaché à la culture québécoise et aux relations cordiales entre les deux peuples, il est le président fondateur de l'Association France-Québec, le .

Xavier Deniau a épousé en 1953 la princesse Irène Ghica-Cantacuzène, née en 1930, avec laquelle il a cinq enfants : François-Xavier, diplomate, Cécile, Marie-Abeille, employée des Pages Jaunes, Martin et Clarisse.

Ses funérailles ont eu lieu en l'église d'Escrignelles[5].

Distinctions

Ouvrages

- Prix de la langue-française 1984 de l’Académie française
  • Xavier Deniau, Florilège de la langue française et de la francophonie, Richelieu-Senghor, , 158 p. (ISBN 978-2907280020)

Notes et références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Décès de Xavier Deniau, ancien secrétaire d'État et député du Loiret
  3. Jean-François Deniau l'évoque chaleureusement dans le tome I des Mémoires de Sept vies. Alors que Xavier était chef de district en pleine guerre d'Indochine, il invita son frère à le rejoindre en 1949 pour combattre avec lui.
  4. Luc Barre, « Loiret était nommé ministre... par erreur ! », sur www.larep.fr, La République du Centre, Groupe Centre France, (consulté le ).
  5. Avis de décès

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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