Rue de Longchamp (Neuilly-sur-Seine)
La rue de Longchamp est une voie de la commune de Neuilly-sur-Seine (département des Hauts-de-Seine).
Rue de Longchamp | |||
Les premiers nos de la rue de Longchamp en 2021. | |||
Situation | |||
---|---|---|---|
Coordonnées | 48° 52′ 48″ nord, 2° 15′ 13″ est | ||
Pays | France | ||
RĂ©gion | ĂŽle-de-France | ||
DĂ©partement | Hauts-de-Seine | ||
Ville | Neuilly-sur-Seine | ||
DĂ©but | avenue Charles-de-Gaulle | ||
Fin | boulevard Richard-Wallace | ||
Morphologie | |||
Type | Rue | ||
Longueur | 1 200 m | ||
Histoire | |||
Anciens noms | Chemin vicinal no 15 de Neuilly Ă Boulogne dit chemin de long champ. | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : ĂŽle-de-France
| |||
Situation et accès
Longue d’environ 1 200 mètres, la rue de Longchamp débute avenue Charles-de-Gaulle et finit boulevard Richard-Wallace.
Elle est rejointe ou traversée par plusieurs voies. On relève, du nord au sud :
- côté pair
- rue Casimir-Pinel,
- villa Neufchâteau,
- rue de Longpont,
- rue Victor-Daix,
- rue Frédéric-Passy,
- rue du Bois-de-Boulogne,
- rue du Centre,
- rue de la Ferme,
- villa des Peupliers,
- rue Ernest-Deloison.
- côté impair
- rue Charcot,
- rue du Général-Henrion-Bertier,
- villa de Madrid (voie privée),
- rue Alexandre-Bertereau,
- rue du Bois-de-Boulogne,
- rue du Centre,
- villa LĂ©onard-de-Vinci,
- rue de la Ferme,
- place de Bagatelle.
Le quartier est desservi par la ligne  , à la station Pont de Neuilly, et par les lignes de bus RATP 43 93.
Origine du nom
Le nom de la rue évoque l’ancien chemin vicinal no 15 de Neuilly à Boulogne, dit chemin de long champ[1].
Dans cette direction, vers le sud, se trouvait jusqu'Ă la RĂ©volution l'abbaye royale de Longchamp.
Historique
Carte postale - Neuilly-sur-Seine - Crue de la seine - 30 Janvier 1910 - rue de Longchamp.
La rue fut inondée lors de la crue de la Seine de 1910.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
Lycée La Folie Saint James au no 41.
No 23 bis.
No 32 : ancienne plaque.
No 81 bis : maisons Jaoul (détail).
- No 29 : immeuble construit en 1928 par les architectes Gevrey et Périllard, signé en façade.
- No 31 : entrée de la villa de Madrid (voie privée).
- No 32 : maison d’époque Restauration de deux étages, avec un jardin. En 1857, l'écrivain Théophile Gautier quitte la rue de la Grange-Batelière à Paris et s'installe ici avec sa compagne Ernesta Grisi et ses deux filles. Il y publie en particulier Le Roman de la momie (1858), Le Capitaine Fracasse (1863) et Voyage en Russie (1866), et y reçoit, entre autres, Charles Baudelaire, Alexandre Dumas et Gustave Flaubert. La maison est endommagée durant la Commune de Paris, en 1871, période durant laquelle il s'était réfugié à Versailles. Revenu au printemps, il y meurt en 1872[2] - [3]. En 1929, il est envisagé de la démolir[4].
- No 39 : collège public Théophile-Gautier.
- No 41 : lycée public La Folie Saint-James, fondé en 1959. Les bâtiments ont été reconstruits en 2006. Il doit son nom à sa proximité avec la Folie Saint-James[5].
- No 50 : immeuble construit en 1914 par l’architecte Joachim Richard, signé en façade.
- No 80 : à cette adresse résidait en 1944 André de Craponne, résistant tué en 1944 à l'âge de 23 ans dans le quartier, boulevard Richard-Wallace, où une plaque commémorative lui rend hommage (no 17)[6].
- No 81 bis : maisons Jaoul construites par l’architecte Le Corbusier de 1953 à 1955[7]. À l’origine, elles sont destinées à André Jaoul et à son fils Michel. En 1966, elles sont inscrites, partiellement, MH[8]. Propriétés privées, elles sont parfois visitables lors des journées du patrimoine.
$
Ancien fronton de pelote basque du Cercle Saint-James au no 54.
- No 83 : ancien hĂ´tel particulier du couturier Jean-Charles Worth, construit en 1930 par les architectes Jean Fidler et Alexandre Poliakoff[9].
Plaque au no 94 ter.
- No 94 ter : une plaque commémorative rend hommage à Raymond Berna, de Puteaux, FFI de 20 ans tué le 31 août 1944 durant les combats pour la Libération[10].
Bâtiments démolis
- No 54 : dans les années 1900 se trouve à cette adresse le fronton basque de Saint-James, où sont régulièrement organisés des matches de pelote basque[11] - [12].
Galerie
- No 23.
- No 29.
- No 50.
- No 60.
Notes, sources et références
- M. Cayla, Correspondance des anciens et nouveaux noms des rues de Neuilly-sur-Seine, 2005.
- « Maison de Théophile Gautier », neuillysurseine.fr, consulté le 8 mai 2023.
- Les Annales politiques et littéraires, 27 août 1911, sur RetroNews.
- « Petit courrier littéraire », Comœdia, 13 novembre 1929, sur RetroNews.
- « Présentation », sur lyceelafoliesaintjames.fr (consulté le ).
- Daniel Grason, « DE CRAPONNE André dit CHENICOURT », sur maitron.fr, (consulté le ).
- « Maisons Jaoul », Monumentum.
- « Maisons Jaoul », Plateforme ouverte du patrimoine (POP).
- « Hôtel Worth », sur pss-archi.eu.
- « La prise de la Mairie de Neuilly sur Seine », sur Libération de Paris (consulté le ).
- « Fronton basque », L’Intransigeant, 1er juin 1905, sur RetroNews.
- « La Pelote Basque à Paris (1895-1914) », sur surlatouche.fr (consulté le ).
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.