Rue du Bois-de-Boulogne (Neuilly-sur-Seine)
La rue du Bois-de-Boulogne est une voie de la commune de Neuilly-sur-Seine (département des Hauts-de-Seine).
Rue du Bois-de-Boulogne | |||
La rue du Bois-de-Boulogne en 2021. | |||
Situation | |||
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Coordonnées | 48° 52′ 53″ nord, 2° 15′ 16″ est | ||
Pays | France | ||
RĂ©gion | ĂŽle-de-France | ||
DĂ©partement | Hauts-de-Seine | ||
Ville | Neuilly-sur-Seine | ||
DĂ©but | 46, avenue de Madrid ; 63, boulevard du Commandant-Charcot | ||
Fin | 73, boulevard du Général-Kœnig | ||
Morphologie | |||
Type | Rue | ||
Longueur | 450 m | ||
Histoire | |||
Création | Avant 1845 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : ĂŽle-de-France
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Situation et accès
Située dans le quartier Saint-James, la rue du Bois-de-Boulogne débute au 46, avenue de Madrid et au 63, boulevard du Commandant-Charcot et finit au 73, boulevard du Général-Kœnig.
Orientée est-ouest, elle est rejointe ou traversée par plusieurs voies. D’est en ouest :
- côté impair
- rue Saint-James,
- rue Delabordère,
- rue de Longchamp.
- côté pair
- rue Alexandre-Bertereau,
- rue de Longchamp.
Le quartier est desservi par la ligne  , à la station Pont de Neuilly, et par les lignes de bus RATP 43 93.
Origine du nom
Elle doit son nom à la proximité du bois de Boulogne. On peut relever dans la presse une petite annonce mentionnant le nom de la rue en 1845[1].
Historique
La rue lors de la crue de 1910.
- Au mois de janvier 1910, lors de la crue de la Seine, la rue est envahie par les eaux, comme d’autres voies de Neuilly (boulevards Bineau, Bourdon, d’Argenson, rue Soyer...). Les secours sont rapidement organisés par la municipalité et les pompiers. Une centaine de personnes sont accueillies dans les hôtels de la ville et logées aux frais de la municipalité[2].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
No 8.
- Nos 4-6 : hôtels Beaudouin de style Art déco construits en 1927 par les architectes Eugène Beaudouin et Marcel Lods[3] - [4].
- No 21 (également 4, rue Delabordère et 23, rue de Longchamp) : castel Saint-James ; en 1885, cette propriété, avec l’ensemble de ses meubles, est mise à prix 60 000 francs[5].
- No 24 bis : hôtel particulier réalisé en 1923 par l’architecte Jacques Hermant dans le cadre du lotissement dit de l’avenue du Parc-Saint-James[6].
- No 36 : immeuble de 1930 construit par l’architecte R. M. Kapp, signé en façade.
- No 44 : immeuble de 1913 construit par l’architecte Joachim Richard, signé en façade. Le sculpteur animalier Georges Malissard (1877-1942) y habite dans les années 1930[7].
- Nos 45-47 : en 1925, le peintre Maurice Asselin (1882-1947) s’installe à cette adresse dans une résidence-atelier dont il a confié le projet à l'architecte Pierre Patout[8].
- No 48 : immeuble de 1923 construit par l’architecte Henri Delormel, signé en façade.
- Vue d'ensemble.
- Détail de la façade.
- DĂ©tail.
Notes, sources et références
- La Presse, 22 août 1845, sur RetroNews.
- « Les cinq mille sinistrés de Choisy-le-Roi », Le Journal, 25 janvier 1910, sur RetroNews.
- « 4-6, rue du Bois-de-Boulogne », sur pss-archi.eu.
- Jean-Baptiste Duchenne, « Le Corbusier, château de Bagatelle... Balade architecturale à Neuilly-sur-Seine », Télérama, 24 juillet 2021.
- Le Droit, 8 octobre 1885, sur RetroNews.
- « Lotissement concerté dit de l’Avenue du parc Saint-James », Plateforme ouverte du Patrimoine (POP).
- « Délibérations des 8-9 avril 1933 », Délibérations / Conseil municipal de Paris, 1er janvier 1933, sur Gallica.
- Cité de l'architecture et du patrimoine, Le projet Maurice Asselin (1923), fonds d'archives Pierre Patout.
Annexes
Articles connexes
Liens externes
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