Jacques Hermant
Jacques Hermant, parfois appelé Jacques-René ou René-Jacques Hermant, est un architecte français né le à Paris où il est mort le [1].
Jacques Hermant | |
Jacques Hermant. | |
Présentation | |
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Naissance | Paris |
Décès | (à 75 ans) 17e arrondissement de Paris |
Nationalité | Français |
Activités | Architecte |
Biographie
Verrière charpente métallique du siège parisien de la Société générale.
No 3, rue Ambroise-Thomas, Paris.
Fils de l'architecte Achille Hermant - et demi-frère de l'écrivain Abel Hermant -, Jacques Hermant a été parmi les architectes de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, un pionnier pour l'utilisation du béton armé dans la construction des bâtiments. Il a participé aux travaux de la première commission du ciment armé qui devait permettre la rédaction de l'Instruction ministérielle relative à l'emploi du béton armé de 1906.
Jacques Hermant a été professeur à l'École des beaux-arts de Paris.
Il a été architecte en chef de la Ville de Paris et du Gouvernement.
Principaux ouvrages
No 132, rue RĂ©aumur, Paris.
- 1891-1902 : caserne des Célestins de la Garde républicaine, à Paris (4e) ;
- 1893 : groupe scolaire de la rue Championnet, Ă Paris (18e) ;
- 1893 : pavillon français à l'Exposition universelle de Chicago ;
- 1896 : lotissement de la rue Ambroise-Thomas, Ă Paris (9e) ;
- 1897-1901 : magasin Aux classes laborieuses, rue Saint-Martin, Ă Paris (3e) avec Edmond Coignet ;
- 1897: pavillon français à l'Exposition Internationale de Bruxelles ;
- 1900 : palais du GĂ©nie civil et des Moyens de transports pour l'Exposition universelle, Ă Paris ;
- 1900 : château de Voisenon, en Seine-et-Marne ;
- 1901 : immeuble du 132, rue RĂ©aumur (2e) ;
- 1901-1902 : maison Victor-Luc, Ă Nancy ;
- 1904 : galerie des Champs-Élysées, à Paris (8e) ;
- 1905-1906 : immeuble 10, rue Georges-Berger (17e)[2] ;
- 1905-1911 : siège de la Société générale, à Paris (2e) ;
- 1911-1913 : Siège des Dames Françaises (Croix Rouge française), 12 rue Gaillon, à Paris (2e)
- 1905-1907 : salle Gaveau, salle de concert réalisée en béton armé, à Paris (8e) ;
- 1924 : hĂ´tel particulier 24bis rue du Bois-de-Boulogne[3], Ă Neuilly-sur-Seine.
Distinctions
- 1880 : Second grand prix de Rome
- 1929 : Commandeur de la Légion d’honneur
Notes et références
- Notice d'autorité de la BNF
- Protections patrimoniales, 17e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 223 à 432.
- Notice no IA00079639.
Annexes
Bibliographie
- Isabelle Ducos-Rouge, « La « cité des centaures » : l'architecture du quartier des Célestins par Jacques Hermant, 1890-1905 », dans Livraisons d'histoire de l'architecture, 2003, no 6, p. 47-67 (lire en ligne)
- « Hermant, Jacques-René », dans Répertoire des architectes nés ou actifs dans les Vosges : 1800-1940, Épinal, Archives départementales des Vosges, (ISBN 978-2-86088-052-7), p. 29-30
Article connexe
Liens externes
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