Port de commerce
Un port de commerce est un port dont l’une des fonctions est le chargement et le déchargement de marchandises commerciales. Le transit marchand est de plus en plus basé sur les conteneurs et une manipulation automatisée sur des aires de stockage provisoire situées près des quais. Des marquages au sol aident à placer ou empiler le conteneur tout en économisant l’espace disponible. Quelques produits continuent à circuler en vrac.
En France
En 2013 avec un littoral d’environ 7 000 kilomètres en incluant l’outre-mer, 500 ports ; 360 millions de tonnes de fret et 30 millions de passagers par an la France se présente comme la 5e puissance portuaire en Europe en 2013[1].
En 2017, Marseille et HAROPA sont placés parmi les premiers ports européens en volume total de marchandises traitées. Marseille est le 3e port pétrolier au monde, Le Havre est le 10e port de conteneurs en Europe et le port de Rouen le 1er port céréalier d’Europe de l’Ouest[2].
Les emplois directs des sept grands ports maritimes métropolitains représentent près de 40 000 personnes. Les activités industrielles emploient dans les ports plus de 90 000 personnes[2].
Les grands ports maritimes d’outre-mer ont réalisé un trafic global de 11,7 millions de tonnes en 2014[3].
Le port de commerce de Brest est le 1er port breton et le 1er centre français de réparation navale.
Les ports de commerce selon la Stratégie nationale pour la mer et le littoral (publiée en )[4] sont à l’« interface de routes maritimes et de réseaux de transports multimodaux (…) au cœur de la chaine logistique d’approvisionnement des territoires. Les ports français doivent devenir des « architectes » de solutions logistiques maritimes et terrestres, sur un hinterland — notamment fluvial — projeté à l’échelle européenne. Ils ont vocation à se positionner comme des acteurs coordonnateurs démontrant une forte valeur ajoutée dans la mise en place de chaînes logistiques intégrées, durables et économiquement compétitives, favorisant les moyens massifiés. Ils ont également vocation à accueillir les activités essentielles à l’économie bleue dans le secteur logistique ou industriel, notamment dans le secteur énergétique ou relevant des filières industrielles d’avenir tournées vers la transition énergétique. Lieux de transformation de produits et de biens destinés aussi bien à l’importation qu’à l’exportation, les places portuaires constituent de véritables pierres angulaires du développement industriel du pays ».
« Dunkerque, Le Havre, Rouen, Nantes-Saint-Nazaire, La Rochelle, Bordeaux, Marseille réunissent environ 80 % du trafic total »[1].
Notes et références
- L’économie portuaire, Gvt français, consulté 2 mars 2017
- Stratégie nationale portuaire MEDDE (2013)
- MEEM (2016), Stratégie nationale portuaire en outre-mer
- Le texte de la stratégie nationale pour la mer et le littoral (sur le site internet du ministère de l’environnement, de l’énergie et de la mer, chargé des relations internationales sur le climat, en PDF