Courcouronnes
Courcouronnes (prononcĂ© /kuÊ.ku.ÊÉn/ ) est une ancienne commune française situĂ©e Ă vingt-sept kilomĂštres au sud de Paris, dans le dĂ©partement de lâEssonne en rĂ©gion Ăle-de-France.
Courcouronnes | |
LâhĂŽtel de ville. | |
Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Ăle-de-France |
DĂ©partement | Essonne |
Arrondissement | Ăvry |
Statut | Ancienne commune |
Code postal | 91080 |
Code commune | 91182 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Courcouronnais |
Population | 13 427 hab. (2016 ) |
Densité | 3 073 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 48° 37âČ 02âł nord, 2° 24âČ 31âł est |
Altitude | Min. 77 m Max. 96 m |
Superficie | 4,37 km2 |
Ălections | |
DĂ©partementales | Ăvry |
Historique | |
Commune(s) d'intĂ©gration | Ăvry-Courcouronnes |
Localisation | |
Auparavant village de moins de deux cents habitants jusquâĂ la fin des annĂ©es 1960, la commune voit sa dĂ©mographie exploser Ă partir du dĂ©but des annĂ©es 1970, avec la rĂ©alisation du projet de ville nouvelle dâĂvry.
TrĂšs rapidement urbanisĂ©e, mĂȘlant quartiers pavillonnaires Ă lâouest de lâautoroute A6 et grands ensembles Ă lâest, le tout sĂ©parĂ© par une vaste zone d'activitĂ© accueillant aujourdâhui des entreprises prestigieuses tel qu'Accor ou Arianespace, Courcouronnes est une commune de banlieue de lâagglomĂ©ration parisienne.
Ses habitants sont appelés les Courcouronnais[1].
Le , elle fusionne avec Ăvry pour former la commune nouvelle d'Ăvry-Courcouronnes.
GĂ©ographie
Situation
Courcouronnes est situĂ©e dans la rĂ©gion Ăle-de-France, au nord-est du dĂ©partement de lâEssonne qui est totalement intĂ©grĂ© Ă lâagglomĂ©ration parisienne, au nord-est de la rĂ©gion naturelle du Hurepoix.
La commune occupe un territoire de quatre cent trente-sept hectares dont prĂšs de 90 % sont urbanisĂ©s et plus de 60 % construits, compris dans un carrĂ© de trois kilomĂštres de cĂŽtĂ©. LâInstitut national de l'information gĂ©ographique et forestiĂšre attribue les coordonnĂ©es gĂ©ographiques 48°37â06" nord et 02°24â29" au point central de ce territoire[2].
SituĂ© sur un plateau, le territoire sâĂ©tage entre les altitudes de soixante-dix-sept mĂštres et quatre-vingt-seize mĂštres. Il est traversĂ© Ă lâextrĂȘme nord par la ligne de Grigny Ă Corbeil-Essonnes sans quâaucune gare ne soit situĂ©e dans la commune, du nord au sud par les tracĂ©s de lâautoroute A6 et de la route nationale 104 ainsi que par les routes dĂ©partementales RD 153 et 446.
La commune est situĂ©e Ă vingt-sept kilomĂštres au sud-est de Paris-Notre-Dame[3], point zĂ©ro des routes de France, trois kilomĂštres Ă lâouest dâĂvry[4], cinq kilomĂštres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes[5], dix kilomĂštres Ă lâest de MontlhĂ©ry[6], douze kilomĂštres au nord-est dâArpajon[7], quinze kilomĂštres au nord de La FertĂ©-Alais[8], seize kilomĂštres au sud-est de Palaiseau[9], vingt-quatre kilomĂštres au nord-ouest de Milly-la-ForĂȘt[10], vingt-huit kilomĂštres au nord-est dâĂtampes[11] et trente et un kilomĂštres au nord-est de Dourdan[12].
Hydrographie
Aucun cours d'eau ne traverse le territoire communal. Cependant, plusieurs points dâeau ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©s au cours de lâhistoire.
Ă lâouest, des rigoles ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©es pour drainer le plateau agricole. Du sud au nord, la commune est traversĂ©e par lâaqueduc de la Vanne et du Loing, construit au XIXe siĂšcle, il fournit lâeau potable aux Parisiens en se dĂ©versant dans le rĂ©servoir de Montsouris. Au sud-est a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© dans les annĂ©es 1970 le lac de Courcouronnes, chargĂ© de recevoir les eaux pluviales de lâagglomĂ©ration de la ville nouvelle dâĂvry. Il est complĂ©tĂ© par deux canaux, lâun, Ă proximitĂ© directe, portant le nom de NoĂ«l-Marteau et lâautre ayant donnĂ© son nom au quartier du Canal.
Relief et géologie
La commune est implantĂ©e Ă lâest du plateau du Hurepoix, le territoire est relativement plat avec une altitude minimale fixĂ©e Ă soixante-dix-sept mĂštres au nord dans le quartier du Canal[13] et une altitude maximale Ă quatre-vingt-seize mĂštres dans le centre-ville et centre du territoire[14], la borne la plus proche Ă©tant fixĂ©e Ă quatre-vingt-onze mĂštres[15], distante de mille cinq cents mĂštres. Ce point culminant domine un territoire en pente douce vers lâouest Ă soixante-dix-huit mĂštres[16], le sud et lâest avec une altitude de quatre-vingt-un mĂštres[17] - [18].
Le sous-sol est composé de successions de couches de sable et de meuliÚre, de marne et de gypse sur une couche profonde de calcaire, typique du Bassin parisien.
Communes limitrophes
Le territoire municipal est limitrophe de plusieurs autres communes constituantes de la ville nouvelle dâĂvry dont au nord-est et Ă lâest la ville centre Ăvry, sĂ©parĂ©e par la ligne de Grigny Ă Corbeil-Essonnes, le boulevard de lâEurope, le boulevard des Champs-ĂlysĂ©es, le boulevard de lâYerres et lâautoroute A6, au sud se trouve Lisses, frontiĂšre en partie marquĂ©e par lâavenue du 8 mai 1945 et le chemin de ChĂątre, au sud-ouest et Ă lâouest est implantĂ©e Bondoufle, au nord-ouest et au nord se trouve la seule commune hors pĂ©rimĂštre de la ville nouvelle, Ris-Orangis, pour partie sĂ©parĂ©e par la route de Mennecy.
Ris-Orangis | Ris-Orangis | Ăvry | ||
Bondoufle | N | Ăvry | ||
O Courcouronnes E | ||||
S | ||||
Bondoufle | Lisses | Lisses |
Climat
Courcouronnes, situĂ©e en Ăle-de-France bĂ©nĂ©ficie dâun climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© aux hivers frais et aux Ă©tĂ©s doux, en Ă©tant rĂ©guliĂšrement arrosĂ©e sur lâensemble de lâannĂ©e. En moyenne brute annuelle, la tempĂ©rature sâĂ©tablit Ă 10,8 °C, avec une moyenne maximale de 15,2 °C et une moyenne minimale Ă 6,4 °C. Les tempĂ©ratures moyennes mensuelles extrĂȘmes relevĂ©es sont de 24,5 °C en juillet au maximum et 0,7 °C en janvier au minimum, mais les records enregistrĂ©s sâĂ©tablissent Ă 38,2 °C le et â19,6 °C le . Du fait de la moindre densitĂ© urbaine entre Paris et sa banlieue, une diffĂ©rence nĂ©gative de un Ă deux degrĂ©s Celsius se fait sentir, surtout en dĂ©but de journĂ©e. Lâensoleillement est comparable Ă la moyenne des rĂ©gions du nord de la Loire avec un total de 1 798 heures par an, une moyenne haute Ă deux cent quarante heures en juillet et basse Ă cinquante trois heures en dĂ©cembre. Les prĂ©cipitations sont Ă©galement rĂ©parties sur lâannĂ©e, avec un total annuel de 598,3 millimĂštres de pluie et une moyenne approximative de cinquante millimĂštres par mois.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,7 | 1 | 2,8 | 4,8 | 8,3 | 11,1 | 13 | 12,8 | 10,4 | 7,2 | 3,5 | 1,7 | 6,4 |
Température moyenne (°C) | 3,4 | 4,3 | 7,1 | 9,7 | 13,4 | 16,4 | 18,8 | 18,5 | 15,6 | 11,5 | 6,7 | 4,3 | 10,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,1 | 7,6 | 11,4 | 14,6 | 18,6 | 21,8 | 24,5 | 24,2 | 20,8 | 15,8 | 9,9 | 6,8 | 15,2 |
Ensoleillement (h) | 59 | 89 | 134 | 176 | 203 | 221 | 240 | 228 | 183 | 133 | 79 | 53 | 1 798 |
Précipitations (mm) | 47,6 | 42,5 | 44,4 | 45,6 | 53,7 | 51 | 52,2 | 48,5 | 55,6 | 51,6 | 54,1 | 51,5 | 598,3 |
Voies de communication et transports
Le territoire communal est traversĂ© par plusieurs axes routiers majeurs dont Ă lâest lâautoroute A6 avec lâĂ©changeur autoroutier no 34 dans le sens province vers Paris, Ă laquelle sâajoute en parallĂšle sur la portion communale la route nationale 104 (aussi appelĂ©e la Francilienne) accessible par lâĂ©changeur no 36.
Un peu plus Ă lâouest se trouve la route dĂ©partementale 446, ancienne route de Versailles Ă Melun, la RD 153 suivant le mĂȘme parcours.
En 2012, la ville est desservie par diverses lignes dâautobus dont les lignes du rĂ©seau de bus TICE 401[21], 402[22], 403[23], 404[24], 405[25], 409[26], 413[27], 414[28], 415[29] et 453[30], les lignes du rĂ©seau de bus Albatrans 91.04[31] et 91.05[32], la ligne 6 du rĂ©seau de bus Athis Cars[33].
La ligne 402 pourrait Ă horizon 2020 ĂȘtre en partie remplacĂ©e par un tramway sur pneumatiques pour devenir la ligne 4 du T Zen en complĂ©ment ou double emploi du projet de la ligne 12 Express du tramway d'Ăle-de-France Ă horizon 2020.
Bien que le territoire soit traversĂ© au nord-est par la ligne de Grigny Ă Corbeil-Essonnes, aucune gare nâest implantĂ©e dans la commune. Les plus proches sont celles d'Orangis - Bois de lâĂpine Ă Ris-Orangis et dâĂvry - Courcouronnes Ă Ăvry, toutes deux desservies par la ligne D du RER d'Ăle-de-France.
Par ailleurs, Courcouronne est situĂ©e Ă treize kilomĂštres au sud-est de lâaĂ©roport Paris-Orly et quarante-cinq kilomĂštres au sud-ouest de lâaĂ©roport Paris-Charles-de-Gaulle. Jusquâen 1998, la commune accueillait enfin lâhĂ©liport d'Ăvry.
Urbanisme
Structuration urbaine
Type dâoccupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Espace urbain construit | 63,6 % | 288,43 |
Espace urbain non construit | 24,3 % | 110,34 |
Espace rural | 12,1 % | 54,94 |
Source : Iaurif-MOS 2008[34] |
La commune est composĂ©e de trois grandes zones : deux zones dâhabitation (le Village et le Canal) sont sĂ©parĂ©es par lâautoroute A6 et une zone dâactivitĂ©s industrielle et commerciale.
Le quartier du Canal, qui a vu le jour dans les annĂ©es 1970, est situĂ© au nord de la commune, sĂ©parĂ© du centre-ville par lâautoroute et est limitrophe dâĂvry et de Ris-Orangis. Il est classĂ© quartier prioritaire, avec prĂšs de 5 000 habitants en 2018[35].
Le Village, zone correspondant au centre historique de la commune, est composé de plusieurs quartiers non officiellement définis : Bel Air, les Bocages, le Bois, le Bon Puits, le Centre, la Chùtaigneraie, la Ferme, la Garenne, le Lac.
Les zones dâactivitĂ©s commerciales du Bois de lâĂpine (Ă cheval sur Courcouronnes et Ris-Orangis) et de Saint-GuĂ©nault et les zones industrielles du Bois Briard et de la Petite Montagne Nord sont longĂ©s par lâautoroute A6.
LâInsee dĂ©coupe la commune en sept IRIS soit trois pour lâensemble du Canal, Courcouronnes Centre Nord, Courcouronnes Centre Sud, la zone dâactivitĂ©s Nord-Ouest et la zone dâactivitĂ©s Sud-Est[36].
Logement
En 2010, la commune disposait sur son territoire de mille neuf cent deux logements HLM répartis entre douze bailleurs sociaux[37], soit 37,20 % du parc total de logement, bien au-delà des 20 ou 25 % exigés par la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains.
Toponymie
Corcorona au XIIIe siĂšcle, Cors Coronae[38].
Le nom de la commune provient du mot gaulois cour-cou-ronne signifiant « village en couronne sur la hauteur »[39]. La commune fut créée en 1793 sous son nom actuel, une orthographe alternative Courcouronne fut introduite par le Bulletin des lois en 1801[40].
Histoire
Origines
Lâexistence du village est attestĂ©e depuis le Xe siĂšcle[41].
Vers 966, le prĂ©vĂŽt de Paris Theudon offrit lâasile aux reliques de saint GwenaĂ«l, au lieu-dit aujourdâhui appelĂ© Saint-GuĂ©nault[41] et, en 1191 est construite la premiĂšre Ă©glise Ă proximitĂ© de lâancienne route de Versailles[41].
Au XVIIe siĂšcle le domaine appartenait au ministre Nicolas de Bailleul[42].
Lors de la Révolution française, en 1793, le domaine de Courcouronnes est vendu comme bien national à la famille Decauville[41].
En 1855 fut construite la premiĂšre Ă©cole du village[43].
Construction dâune ville nouvelle
Au dĂ©but des annĂ©es 1960, le gouvernement lança le projet des villes nouvelles, avec pour lâune dâelles le choix dâimplantation dans la rĂ©gion dâĂvry[41].
En 1966 est crĂ©Ă© le syndicat intercommunal dâĂ©tude et dâamĂ©nagement de la rĂ©gion dâĂvry[41].
Les premiers habitants s'installent en 1971 et, en 1981 ouvre lâhĂŽpital Louise-Michel, alors un des plus grands du secteur[41]. Le quartier du Canal est inaugurĂ© en 1985.
La mosquĂ©e d'Ăvry-Courcouronnes ouvre en 1994[44] et lâĂ©glise Notre-Dame-de-la-NativitĂ© est restaurĂ©e en 1997[41].
Le , un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral entĂ©rine la fusion entre Ăvry et Courcouronnes au sein de la commune nouvelle d'Ăvry-Courcouronnes qui entre en vigueur le [45].
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
AntĂ©rieurement Ă la loi du 10 juillet 1964[46], la commune faisait partie du dĂ©partement de Seine-et-Oise. La rĂ©organisation de la rĂ©gion parisienne en 1964 fit que la commune appartient dĂ©sormais au dĂ©partement de l'Essonne et Ă son arrondissement d'Ăvry, aprĂšs un transfert administratif effectif au . Pour l'Ă©lection des dĂ©putĂ©s, elle fait partie de la premiĂšre circonscription de l'Essonne
Elle faisait partie de 1806 Ă 1964 du canton de Corbeil-Essonnes, annĂ©e oĂč ce canton est scindĂ© et la commune intĂšgre le canton de Corbeil-Essonnes-Nord du dĂ©partement de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place de l'Essonne, elle est rattachĂ©e en 1967 au canton d'Ăvry puis, en 1985, au canton d'Ăvry-Nord[40]. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, le canton d'Ăvry est recrĂ©Ă©, comprenant notamment Courcouronnes.
Lâorganisation juridictionnelle rattache les justiciables courcouronnais au tribunaux dâinstance, de grande instance, de commerce et conseil de prudâhommes dâĂvry[47].
Intercommunalité
La commune Ă©tait membre de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Ăvry Centre Essonne, hĂ©ritiĂšre directe du projet de ville nouvelle dâĂvry, mis en Ćuvre par le syndicat communautaire dâamĂ©nagement crĂ©Ă© en 1973, puis du syndicat d'agglomĂ©ration nouvelle dâĂvry de 1984.
Dans le cadre de la mise en Ćuvre de la loi MAPAM du , qui prĂ©voit la gĂ©nĂ©ralisation de l'intercommunalitĂ© Ă l'ensemble des communes et la crĂ©ation d'intercommunalitĂ©s de taille importante en Ăźle-de-France afin de pouvoir dialoguer avec la mĂ©tropole du Grand Paris, le prĂ©fet de la rĂ©gion d'Ăle-de-France approuve le un schĂ©ma rĂ©gional de coopĂ©ration intercommunale qui prĂ©voit notamment la « fusion de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Ăvry Centre Essonne (91), de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Seine-Essonne (91), de la communautĂ© dâagglomĂ©ration de SĂ©nart en Essonne (91), et de la communautĂ© d'agglomĂ©ration de SĂ©nart (77) et (l')extension du nouveau groupement Ă la commune de Grigny (91)[48] », antĂ©rieurement membre de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Les Lacs de l'Essonne.
C'est ainsi qu'a été créé le la communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine-Essonne-Sénart, dont est désormais membre la commune[49].
En 2010 la commune adhÚre au syndicat mixte Paris Métropole, devenu Forum métropolitain du Grand Paris[50], dont elle est toujours membre en 2017[51].
Tendances et résultats politiques
DirigĂ©e depuis 2001 par un maire Les RĂ©publicains puis divers droite, rĂ©Ă©lu avec plus de 70 % dĂšs le premier tour lors des municipales de 2008, les Ă©lecteurs courcouronnais lui ayant accordĂ© leur confiance pour le siĂšge de conseiller gĂ©nĂ©ral du canton dâĂvry-Nord Ă plus de 56 % (Ă lâinverse du reste du canton, qui a votĂ© lors des Ă©lections cantonales françaises de 2008 Ă plus de 58 % pour le socialiste Michel Berson), la commune apparaĂźt pourtant, au regard des rĂ©sultats Ă©lectoraux depuis le dĂ©but des annĂ©es 2000, ancrĂ©e Ă gauche, poussant ponctuellement la droite locale Ă sâallier au Front national pour emporter la mairie lors des Ă©lections municipales de 1995[52].
Ainsi, si le candidat UMP Serge Dassault arriva lĂ©gĂšrement en tĂȘte lors des Ă©lections lĂ©gislatives de 2002, le dĂ©putĂ© Manuel Valls remporta systĂ©matiquement le siĂšge avec des scores importants. De mĂȘme, lors des Ă©lections prĂ©sidentielles, les candidats SĂ©golĂšne Royal et encore plus, François Hollande enregistraient dans la commune de nettes majoritĂ©s. De mĂȘme, lors des Ă©lections rĂ©gionales, le candidat socialiste Jean-Paul Huchon lâemportait Ă Courcouronnes avec prĂšs de 60 % des suffrages. En 2005, Ă lâencontre des rĂ©sultats nationaux, les Ă©lecteurs courcouronnais approuvĂšrent dâune courte majoritĂ© le traitĂ© de Rome, comme ils avaient acceptĂ© Ă plus de 60 % le traitĂ© de Maastricht[53].
- Ălections prĂ©sidentielles
RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours :
- Ălection prĂ©sidentielle de 2002 : 88,20 % pour Jacques Chirac (RPR), 11,80 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 81,04 % de participation[54].
- Ălection prĂ©sidentielle de 2007 : 57,45 % pour SĂ©golĂšne Royal (PS), 42,55 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 86,61 % de participation[55].
- Ălection prĂ©sidentielle de 2012 : 64,99 % pour François Hollande (PS), 35,01 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 79,19 % de participation[56].
- Ălection prĂ©sidentielle de 2017 : 80,61 % pour Emmanuel Macron (EM), 19,39 % pour Marine Le Pen (FN), 68,62 % de participation[57].
- Ălections lĂ©gislatives
RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours :
- Ălections lĂ©gislatives de 2002 : 52,97 % pour Manuel Valls (PS), 47,03 % pour Serge Dassault (UMP), 58,63 % de participation[58].
- Ălections lĂ©gislatives de 2007 : 60,12 % pour Manuel Valls (PS), 39,88 % pour Cristela de Oliveira (UMP), 54,44 % de participation[59].
- Ălections lĂ©gislatives de 2012 : 64,71 % pour Manuel Valls (PS), 35,29 % pour Cristela de Oliveira (UMP), 48,62 % de participation[60].
- Ălections lĂ©gislatives de 2017 : 54,09 % pour Manuel Valls (PS), 45,91 % pour Farida Amrani (FI), 36,43 % de participation[61] - [62].
- Ălections europĂ©ennes
RĂ©sultats des deux meilleurs scores :
- Ălections europĂ©ennes de 2004 : 34,79 % pour Harlem DĂ©sir (PS), 14,66 % pour Patrick Gaubert (UMP), 43,28 % de participation[63].
- Ălections europĂ©ennes de 2009 : 25,48 % pour Michel Barnier (UMP), 19,37 % pour Daniel Cohn-Bendit (Les Verts), 37,60 % de participation[64].
- Ălections europĂ©ennes de 2014 : 20,31 % pour Alain Lamassoure (UMP), 18,38 % pour Pervenche BerĂšs (PS), 36,51 % de participation[65].
- Ălections rĂ©gionales
RĂ©sultats des deux meilleurs scores :
- Ălections rĂ©gionales de 2004 : 57,21 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 35,38 % pour Jean-François CopĂ© (UMP), 64,00 % de participation[66].
- Ălections rĂ©gionales de 2010 : 59,85 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 40,15 % pour ValĂ©rie PĂ©cresse (UMP), 45,60 % de participation[67].
- Ălections rĂ©gionales de 2015 : 44,76 % pour ValĂ©rie PĂ©cresse (LR), 43,92 % pour Claude Bartolone (PS), 49,02 % de participation[68].
- Ălections cantonales et dĂ©partementales
RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours :
- Ălections cantonales de 2001 : donnĂ©es manquantes.
- Ălections cantonales de 2008 : 56,80 % pour StĂ©phane Beaudet (UMP), 43,20 % pour Michel Berson (PS), 50,64 % de participation[69].
- Ălections dĂ©partementales de 2015 : 72,19 % pour Ronan Fleury et Fatoumata KoĂŻta (PS), 27,81 % pour Danielle Oger et Jean Perry (FN), 41,44 % de participation[70].
- Ălections municipales
RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours :
- Ălections municipales de 2001 : 56,04 % pour StĂ©phane Beaudet (RPR) Ă©lu au premier tour, 43,96 % pour Bernard Bragard (PS), 58,43 % de participation[71].
- Ălections municipales de 2008 : 70,01 % pour StĂ©phane Beaudet (UMP) Ă©lu au premier tour, 29,99 % pour AbdĂ©laziz Ammari (DVG), 60,71 % de participation[72].
- Ălections municipales de 2014 : 80,84 % pour StĂ©phane Beaudet (UMP) Ă©lu au premier tour, 19,15 % pour Marie-Christine Perrignon (PS), 52,22 % de participation[73].
- Référendums
- Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel : 80,78 % pour le Oui, 19,22 % pour le Non, 31,49 % de participation[74].
- RĂ©fĂ©rendum de 2005 relatif au traitĂ© Ă©tablissant une Constitution pour lâEurope : 50,82 % pour le Oui, 49,18 % pour le Non, 70,78 % de participation[75].
Politique locale
Création d'une commune nouvelle
DĂ©but 2018, les maires d'Ăvry et de Courcouronnes annoncent leur volontĂ© de fusionner leurs villes au sein d'une commune nouvelle qui serait crĂ©Ă©e le , afin de mieux peser face Ă la MĂ©tropole du Grand Paris et bĂ©nĂ©ficier d'une dotation globale de fonctionnement (DGF) augmentĂ©e de 5 % pendant trois ans[76] - [77] - [78].
La commune nouvelle d'Ăvry-Courcouronnes est ainsi crĂ©Ă©e au par un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du [79].
Liste des maires
DĂ©mocratie participative
En 2012, la commune dispose de conseils de quartiers pour les sept ensembles définis[90] et d'un conseil municipal des enfants[91].
Finances locales et budget
En 2017, la commune disposait dâun budget de 30 497 760 ⏠dont 23 719 880 ⏠de fonctionnement et 6 777 880 ⏠dâinvestissement[92].
En 2010, elle Ă©tait financĂ©e Ă 45,27 % par les impĂŽts locaux[93] avec des taux d'imposition fixĂ©s Ă 25,36 % pour la taxe d'habitation, 32,10 % et 144,95 % pour la taxe fonciĂšre sur le bĂąti et le non-bĂąti[94] ; cette mĂȘme annĂ©e, l'endettement municipal atteignait 33 337 000 âŹ[95].
Labellisations
En 2010, Courcouronnes était récompensée par deux fleurs au concours des villes et villages fleuris[96].
Population et société
DĂ©mographie
- Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[99] - [Note 1].
En 2016, la commune comptait 13 427 habitants[Note 2], en diminution de 2,79 % par rapport Ă 2010 (Essonne : +2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lors du premier recensement des personnes Ă©tabli en 1793, le village de Courcouronnes comptait cent cinquante-quatre habitants, il connut une forte croissance jusquâen 1800 pour atteindre plus de cent quatre-vingts rĂ©sidents avant de perdre plus de quarante habitants en six ans. Une lente pĂ©riode de croissance fut entamĂ©e pour atteindre le cap des deux cents habitants en 1866, la commune ne comptant au dĂ©but du XXe siĂšcle que cent quatre-vingt habitants et ce jusquâau sortir de la Seconde Guerre mondiale.
Une chute intervint en 1962, avant que la commune ne soit intĂ©grĂ©e au projet de la ville nouvelle dâĂvry qui dĂ©clencha une urbanisation extrĂȘmement rapide, Courcouronnes passant de cent soixante-dix neuf habitants en 1968 Ă plus de quatre mille trois cents en 1975 et plus de treize mille en 1990, pour atteindre un pic dĂ©mographique fixĂ© Ă quatorze mille quatre cent neuf habitants en 2006.
Lâimmigration compte pour une part relativement faible dans cette croissance puisquâen 1999 seulement 10,3 % de la population Ă©tait de nationalitĂ© Ă©trangĂšre[101], dont 1,61 % de Marocains, 1,04 % dâAlgĂ©riens, 0,81 % de Portugais, 0,69 % de Tunisiens, 0,68 % de Turcs, 0,13 % dâItaliens et 0,12 % dâEspagnols et 10,4 % des habitants avaient acquis la nationalitĂ© française[102].
- Pyramide des Ăąges en 2009
Lâanalyse de la pyramide des Ăąges de Courcouronnes comparĂ©e Ă celle du dĂ©partement de lâEssonne montre la jeunesse de la commune et de son peuplement, avec une prĂ©sence supĂ©rieure des habitants ĂągĂ©s de moins de quarante-cinq ans et plus encore des habitants de moins de quatorze ans et Ă lâinverse une prĂ©sence moindre de rĂ©sidents de plus de soixante ans et une quasi absence de Courcouronnais de plus de quatre-vingt-dix ans. Ainsi en 1999, 40,6 % de la population avait moins de vingt-cinq ans[101].
Enseignement
Les Ă©lĂšves de Courcouronnes sont rattachĂ©s Ă lâacadĂ©mie de Versailles.
En 2010, la commune dispose sur son territoire des écoles primaires Paul-Gauguin, Vincent-van-Gogh, Jacques-Brel, Jules-Ferry, Paul-Bert et Jacques-Tati[105], du collÚge Paul-Fort et du lycée polyvalent Georges-Brassens[106].
En 2012, hors pĂ©riodes scolaires, les enfants sont accueillis dans les centres de loisirs Charles-Perrault et du Bois de mon cĆur, dans les ludothĂšques Abracadajeux et Andersen[107], dans les espaces Michel-Colucci et Pierre-Nicolas[108]. Les jeunes enfants sont accueillis aux relais d'assistantes maternelles du Bois de mon cĆur, Ă la crĂšche collective Françoise-Dolto, Ă la crĂšche familiale Colin-maillard[109].
La Croix-Rouge française dispose en 2012 d'un institut de formation des ambulanciers[110]. LâacadĂ©mie Accor dispose Ă©galement d'un site de formation dans la commune[111].
Courcouronnes accueille Ă©galement sur son territoire l'IUP (institut universitaire professionnel) de l'universitĂ© d'Ăvry-Val d'Essonne dans le bĂątiment Pelvoux.
Culture
La salle polyvalente Claude-Nougaro est la principale salle de spectacle et de confĂ©rences de Courcouronnes. La ferme des Mathurines accueille de nombreuses expositions et une salle de danse. Les espaces Brel-Brassens (centre social) et Simone-Signoret (MJC) accueillent de nombreuses manifestations culturelles en plus de leurs activitĂ©s respectives. Enfin, la commune dispose de la mĂ©diathĂšque Georges-Perec et dâune maison des associations[112]. Plusieurs associations animent la vie culturelle de la commune[113].
Sports
La commune dispose en 2012 du complexe sportif JosĂ©ane-AdĂ©laĂŻde, complĂ©tĂ© dâun terrain de basket-ball, du gymnase Colette-Besson, du complexe sportif du Lac, complĂ©tĂ© dâun boulodrome, des courts de tennis de lâAqueduc et dâun espace municipal de musculation[114].
Le club omnisports de Courcouronnes (COC), doté de seize sections encadre en 2012 la plupart des activités sportives dans la commune, complété par diverses associations[115].
Santé
Depuis la fermeture du centre hospitalier Louise-Michel, dont les activitĂ©s sont transfĂ©rĂ©es dans le nouveau complexe du centre hospitalier sud francilien Ă Corbeil-Essonnes, plus aucun Ă©tablissement de santĂ© nâest prĂ©sent sur le territoire communal.
En 2012, un centre de protection maternelle et infantile est installé en centre-ville[116], et dix-sept médecins[117], seize chirurgiens-dentistes[118] et onze pharmaciens[119] sont alors implantés dans la commune.
Autres services publics
En 2011, les habitants disposent dâune agence postale en centre-ville[120] et dans le quartier du Canal[121].
Lieux de culte
La paroisse catholique de Courcouronnes est rattachĂ©e au secteur pastoral dâĂvry et au diocĂšse d'Ăvry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de lâĂ©glise Notre-Dame-de-la-NativitĂ©-de-la-TrĂšs-Sainte-Vierge et de lâĂ©glise Saint-GuĂ©nault[122].
La ville accueille aussi la mosquée de Courcouronnes, la plus grande mosquée de France[123].
La communautĂ© protestante Ă©vangĂ©lique dispose dans la commune du temple Martin-Luther-King affiliĂ© Ă lâUnion d'assemblĂ©es protestantes en mission[124].
- LâĂ©glise Notre-Dame-de-la-NativitĂ©-de-la-TrĂšs-Sainte-Vierge.
- LâĂ©glise Saint-GuĂ©nault.
- LâĂ©glise Ă©vangĂ©lique Martin-Luther-King.
MĂ©dias
Lâhebdomadaire Le RĂ©publicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin dâĂ©mission des chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision France 3 Paris Ăle-de-France Centre, IDF1 et TĂ©lĂ©ssonne intĂ©grĂ© Ă TĂ©lif. Le service communication de la municipalitĂ© publie de nombreux guides pratiques sur la commune et diffuse chaque semaine, Ă domicile, Lâhebdo, quatre pages dâinformations sur la vie pratique et les manifestations culturelles et sportives Ă Courcouronnes.
Ăconomie
Courcouronnes est intĂ©grĂ©e par lâInsee au bassin d'emploi dâĂvry qui regroupait en 1999 soixante-six communes et 271 329 habitants[125], les courcouronnais reprĂ©sentant 5,14 % de la population totale de la zone.
En 2012, la commune est partagĂ©e entre quartiers rĂ©sidentiels et zones dâactivitĂ©s, dont le Bois Briard et Saint-GuĂ©nault. La commune accueille notamment le siĂšge de la sociĂ©tĂ© Arianespace[126] et Ă ce titre est membre de la communautĂ© des Villes Ariane[127], le siĂšge de Carrefour Entreprises et CollectivitĂ©s[128], Carrefour Banque[129] et Carrefour Voyages[130], le siĂšge français du constructeur dâengins MAN[131], le siĂšge opĂ©rationnel dâAccor[132] et de sa filiale AcadĂ©mie Accor[133], le siĂšge opĂ©rationnel de JCDecaux[134], le siĂšge de la Snecma[135].
En 2011, la commune accueillait sur son territoire 907 entreprises dont 75 % exerçaient dans le secteur tertiaire, aucune exploitation agricole ne subsistant sur le territoire et seulement trois hÎtels étaient en activité[136].
Deux marchés sont organisés dans la commune, le jeudi aprÚs-midi dans le quartier du Canal et le samedi matin dans le centre-ville[137].
Emplois, revenus et niveau de vie
En 2011, la commune comptait une population active de 7 124 personnes mais ne disposait sur son territoire que de 5 265 emplois, obligeant prÚs de 85 % des travailleurs à quitter la commune pour exercer leur ma activité.
En 2009, le taux de chĂŽmage sâĂ©levait Ă 14,6 %, dans la mĂȘme pĂ©riode, 83 % des actifs ayant un emploi Ă©tait titulaires de la fonction publique ou employĂ©s en contrat Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e. Cette situation crĂ©Ă©e une certaine disparitĂ© de revenus et de niveau de vie entre les habitants, 43 % des foyers fiscaux nâĂ©tant pas imposables et le revenu net moyen dĂ©clarĂ© sâĂ©tablissant Ă 22 556 âŹ. Les parts de propriĂ©taires et de locataires Ă©taient Ă©gales Ă 49 %, plus de 38 % des habitants bĂ©nĂ©ficiant dâune habitation Ă loyer modĂ©rĂ©[138].
En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 31 681 âŹ, ce qui plaçait Courcouronnes au 11 232e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 mĂ©nages en mĂ©tropole[139].
Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006. | ||||||
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs dâentreprise |
Cadres et professions intellectuelles supérieures |
Professions intermédiaires |
Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Courcouronnes | 0,0 % | 2,2 % | 23,7 % | 29,9 % | 32,2 % | 12,1 % |
Zone dâemploi dâĂvry | 0,3 % | 4,0 % | 20,2 % | 29,6 % | 28,2 % | 17,7 % |
Moyenne nationale | 2,2 % | 6,0 % | 15,4 % | 24,6 % | 28,7 % | 23,2 % |
RĂ©partition des emplois par secteurs dâactivitĂ©s en 2006. | ||||||
Agriculture | Industrie | Construction | Commerce | Services aux entreprises |
Services aux particuliers | |
Courcouronnes | 0,4 % | 9,3 % | 1,6 % | 10,6 % | 24,5 % | 5,1 % |
Zone dâemploi dâĂvry | 0,9 % | 13,5 % | 5,4 % | 14,6 % | 16,2 % | 6,9 % |
Moyenne nationale | 3,5 % | 15,2 % | 6,4 % | 13,3 % | 13,3 % | 7,6 % |
Sources : Insee[140] - [141] - [142] |
Culture locale et patrimoine
Patrimoine environnemental
Le bois de la Garenne au nord-ouest de la commune, dâune superficie de quinze hectares, a Ă©tĂ© intĂ©grĂ© aux zones de prĂ©emption du conseil gĂ©nĂ©ral de lâEssonne dans un but de prĂ©servation des espaces naturels[143].
Il est complĂ©tĂ© par le bois des Folies et le bois de Mon CĆur, par le parc du Lac et le parc Rondeau.
La commune dispose Ă©galement de jardins familiaux.
Lieux et monuments
- Deux bornes routiĂšres Ă fleur de lys, route de Versailles, inscrites aux monuments historiques le [144] - [145].
- Ăglise Notre-Dame-de-la-NativitĂ©-de-la-TrĂšs-Sainte-Vierge date du XIIe siĂšcle.
- La ferme du Bois Briard du XVIIIe siĂšcle[147].
- La sculpture d'escalade intitulĂ©e La Dame du Lac, construite en 1975 par lâartiste d'origine hongroise Pierre Szekely[148].
Personnalités liées à la commune
Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Courcouronnes :
- Maxime Brunerie (1977- ), auteur dâune tentative manquĂ©e dâassassinat sur le prĂ©sident de la RĂ©publique française Jacques Chirac, y est nĂ© ;
- Freddy Kpadé dit Ol Kainry (1980- ), rappeur, y vécut ;
- Fatimatou Sacko (1985- ), basketteuse, y fut licenciée ;
- Mehdi Benatia (1987- ), footballeur, y est né;
- Yohann Thuram (1988- ), footballeur, y est né ;
- Sarah Michel (1989- ), basketteuse, y fut licenciée ;
- Alioune Ba (1989- ), footballeur, y est né ;
- Caroline Espiau (1992- ), sauteuse à ski, y est née ;
- Grùce Zaadi (1993- ), handballeuse, y est née ;
- Aurélien Azar (1994- ), rugbyman, y est né ;
- Houboulang Mendes (1998-), footballeur, y est né.
Voir aussi
Bibliographie
- Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Courcouronnes », p. 376â378
- Jean-Pierre Bourgeron et Ălisabeth Grunberg, Le Hurepoix. 3. : Ăvry, Ris-Orangis. Bondoufle, Courcouronnes, Lisses, J.-P. Bourgeron, (ISBN 978-2-903097-03-5)
- Jacques Guyard, CâĂ©tait en 1900, Bondoufle, Courcouronnes, Ăvry, Lisses, Ris-Orangis, Adef,
- Bernard Bragard, Maire Ă tout faire : Courcouronnes Carnets de vie dâune commune, Michel Lafon, (ISBN 978-2-84098-640-9)
- Collectif d'auteurs, Courcouronnes, Chronique de mon Village, Amattéis, (ISBN 978-2-86849-265-4)
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
Notes
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références
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- Coordonnées géographiques de Courcouronnes sur le site lion1906.com Consulté le 12/08/2012.
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- Orthodromie entre Courcouronnes et Ăvry sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 12/08/2012.
- Orthodromie entre Courcouronnes et Corbeil-Essonnes sur le site lion1906.com Consulté le 12/08/2012.
- Orthodromie entre Courcouronnes et Montlhéry sur le site lion1906.com Consulté le 12/08/2012.
- Orthodromie entre Courcouronnes et Arpajon sur le site lion1906.com Consulté le 12/08/2012.
- Orthodromie entre Courcouronnes et La Ferté-Alais sur le site lion1906.com Consulté le 12/08/2012.
- Orthodromie entre Courcouronnes et Palaiseau sur le site lion1906.com Consulté le 12/08/2012.
- Orthodromie entre Courcouronnes et Milly-la-ForĂȘt sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 12/08/2012.
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- RĂ©sultats de lâĂ©lection dĂ©partementale 2015 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 28/12/2015.
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- Florian Garcia, « Fusion dâEvry et Courcouronnes : les habitants veulent en savoir plus : Ce samedi, lors de leurs cĂ©rĂ©monies de vĆux respectives, les maires dâEvry et de Courcouronnes ont annoncĂ© leur volontĂ© de fusionner les deux communes », Le Parisien, Ă©dition de l'Essonne,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Alain Piffaretti, « Evry et Courcouronnes veulent unir leurs destins », Les Ăchos,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Florian Garcia, « Ce quâil faut savoir sur la fusion dâEvry et Courcouronnes : Evry et Courcouronnes se sont lancĂ©es dans la rĂ©daction dâune charte qui scellera les fondements de leur fusion annoncĂ©e en dĂ©but dâannĂ©e. Lâoccasion de revenir, point par point, sur les questions que se posent les habitants », Le Parisien, Ă©dition de l'Essonne,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
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- « L'ancien maire de Courcouronnes est dĂ©cĂ©dĂ© », Le Parisien, Ă©dition de l'Essonne,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « l fut maire socialiste de Courcouronnes pendant 20 ans, de 1977 Ă 1997 ».
- « Ăchos de campagne », Le Parisien, Ă©dition de l'Essonne,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Bernard Bragard lance sa liste. Bernard Bragard, maire sortant, se lance Ă son tour dans la bataille Ă©lectorale sous les couleurs du PS avec sa liste baptisĂ©e « Evidemment ». Maire depuis dĂ©cembre 1997, Ă la suite de la dĂ©mission de Guy Briantais (PS), Bernard Bragard cherche Ă obtenir, pour ce second mandat, une consĂ©cration venue des urnes ».
- Sandrine Binet, « L'ancien maire PS de Courcouronnes rĂšgle ses comptes », Le Parisien, Ă©dition de l'Essonne,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « AssommĂ© par la sanction des urnes (56 % des voix pour StĂ©phane Beaudet, son jeune rival RPR), Bernard Bragard, dĂ©jĂ auteur de « Maire Ă tout faire », a dĂ©cidĂ© de coucher ses pensĂ©es sur le papier ».
- Ăric Berger, « La prime aux maires sortants », Le Parisien, Ă©dition de l'Essonne,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « C'est l'une des surprises du scrutin. Avec 56 % des voix, StĂ©phane Beaudet, jeune candidat RPR, fait chuter le maire sortant socialiste Bernard Bragard. La tĂȘte de liste gaulliste avait axĂ© sa campagne sur la sĂ©curitĂ© ; thĂšme porteur dans une ville marquĂ©e ces derniers mois par une sĂ©rie de drames ».
- Sandrine Binet, « StĂ©phane Beaudet, plus jeune maire du dĂ©partement », Le Parisien, Ă©dition de l'Essonne,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Colleur d'affiches Ă 15 ans, adhĂ©rent du RPR Ă 22, chef de cabinet Ă 25 et aujourd'hui, maire de Courcouronnes Ă 28 ans. En chassant le socialiste Bernard Bragard de l'hĂŽtel de ville, StĂ©phane Beaudet a rĂ©ussi une double performance. Ce blond aux cheveux sagement coupĂ©s a fait tomber ce bastion de gauche depuis un quart de siĂšcle. Et il est devenu le plus jeune maire de l'Essonne ».
- SĂ©bastien Ramnoux, « A Courcouronnes, le jeune maire a fait ses preuves », Le Parisien, Ă©dition de l'Essonne,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Pierre Benetti, « En Essonne, un Ă©dile bien ancrĂ© dans sa banlieue », LibĂ©ration,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- CĂ©cile Chevallier, « StĂ©phane Beaudet, vice-prĂ©sident de la rĂ©gion Ile-de-France, quitte les RĂ©publicains », Le Parisien, Ă©dition de l'Essonne,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Présentation des conseils de quartiers sur le site officiel de la commune. Consulté le 26/08/2012.
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- Rapport de présentation - Budget primitif 2017 Consulté le 11/04/2017.
- Compte communal de Courcouronnes sur la base Alize du ministÚre des Finances. Consulté le 26/08/2012.
- Taux de taxes communales sur le site taxe.com Consulté le 26/08/2012.
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