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Cerdon (Loiret)

Cerdon, appelé aussi Cerdon-du-Loiret, est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Cerdon
Cerdon (Loiret)
Mairie de Cerdon.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Loiret
Arrondissement Orléans
Intercommunalité Communauté de communes du Val de Sully
Maire
Mandat
Alain Mottais
2020-2026
Code postal 45620
Code commune 45063
DĂ©mographie
Gentilé Cerdonnais
Population
municipale
924 hab. (2020 en diminution de 5,62 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 14 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 38â€Č 15″ nord, 2° 21â€Č 45″ est
Altitude Min. 132 m
Max. 172 m
Superficie 67,3 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Sully-sur-Loire
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Sully-sur-Loire
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Cerdon
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Cerdon
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Cerdon
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Cerdon
Liens
Site web cerdonduloiret.fr

    Ses habitants sont appelés les Cerdonnais[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    Carte de la commune de Cerdon (Loiret) et des communes limitrophes.

    La commune de Cerdon se trouve dans le quadrant sud-est du dĂ©partement du Loiret, en limite du dĂ©partement du Cher, dans la rĂ©gion agricole de la Sologne[2] - [3]. À vol d'oiseau, elle se situe Ă  45,1 km d'OrlĂ©ans[4], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  14,2 km de Sully-sur-Loire, ancien chef-lieu du canton dont dĂ©pendait la commune avant mars 2015. La commune fait partie du bassin de vie de Sully-sur-Loire[3].

    Les communes les plus proches sont : Villemurlin (5,7 km), ClĂ©mont (8,8 km, dans le Cher), Isdes (8,8 km), Coullons (9,9 km), Saint-Florent (10,3 km), Argent-sur-Sauldre (10,6 km, dans le Cher), Viglain (11,1 km), Brinon-sur-Sauldre (11,2 km, dans le Cher), Saint-Aignan-le-Jaillard (13,1 km) et Lion-en-Sullias (13,7 km)[5].

    Lieux-dits et Ă©carts

    Le Chùteau de Cerdon, le Grand-Val, les Grands-Abrues, Vieux-Gué, Cierge, l'Aulnoy, les Absords, la Lande, Les Gaillards, le Moulinet, Les Valliers.

    GĂ©ologie

    La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sĂ©dimentaires français. Cette vaste dĂ©pression, occupĂ©e dans le passĂ© par des mers peu profondes et des lacs, a Ă©tĂ© comblĂ©e, au fur et Ă  mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches gĂ©ologiques[6].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant du CĂ©nozoĂŻque, l'Ăšre gĂ©ologique la plus rĂ©cente sur l'Ă©chelle des temps gĂ©ologiques, dĂ©butant il y a 66 millions d'annĂ©es. La formation la plus ancienne est des sables et argiles de Sologne remontant Ă  l’époque MiocĂšne de la pĂ©riode NĂ©ogĂšne. La formation la plus rĂ©cente est des alluvions rĂ©centes des lits mineurs remontant Ă  l’époque HolocĂšne de la pĂ©riode Quaternaire. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « n°431 - Argent-sur-Sauldre » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000Ăšme du dĂ©partement du Loiret[7] - [8] et sa notice associĂ©e[9].

    Carte géologique de la commune
    Ère PĂ©riode Époque Formations gĂ©ologiques
    CĂ©nozoĂŻque
    (0 - 66.0)
    Quaternaire
    (0 - 2.58)
    HolocĂšne
    Fz :alluvions récentes des lits mineurs, HolocÚne
    FC :alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires, HolocÚne
    Fx :alluvions de basse terrasse de la Loire, PléistocÚne (Wurm), terrasse +5 m
    PléistocÚne
    FuS :alluvions de trÚs haute terrasse de Sologne, PléistocÚne (Villafranchien), terrasse +40 m
    FuL :alluvions de trÚs haute terrasse de la Loire, PléistocÚne (Villafranchien), terrasse +40 m
    NĂ©ogĂšne
    (2.58 - 23.03)
    PliocÚne non présent
    MiocĂšne
    m3-p1SASo :sables et argiles de Sologne, Langhien supérieur à PliocÚne inférieur
    PaléogÚne
    (23.03 - 66.0)
    OligocÚne non présent
    ÉocĂšne non prĂ©sent
    PaléocÚne non présent

    Relief

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l’Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rences dans toutes les statistiques, est de 67,3 km2[10] - [Note 1]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 67,22 km2[8]. Son relief est relativement plat puisque la dĂ©nivelĂ©e maximale atteint 40 mĂštres. L'altitude du territoire varie entre 132 m et 172 m[13].

    Hydrographie

    Une partie de l'Ă©tang du Puits, le plus grand Ă©tang de Sologne, se situe sur le territoire de la commune. Le Surget, un affluent du Beuvron, et le Beuvron, un affluent de la Loire, traverse Cerdon.

    Sites Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones SpĂ©ciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection SpĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptĂ©e des habitats tout en tenant compte des exigences Ă©conomiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularitĂ©s rĂ©gionales et locales de chaque État membre. les activitĂ©s humaines ne sont pas interdites, dĂšs lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espĂšces concernĂ©s[14] - [15]. Un site Natura 2000 est prĂ©sent sur le territoire communal de Cerdon, dĂ©nommĂ© « Sologne »[INPN 1].

    La « Sologne » a Ă©tĂ© dĂ©signĂ©e site d'importance communautaire par arrĂȘtĂ© du 26 octobre 2009[16] et est codĂ©e FR2402001. Le site occupe la quasi-totalitĂ© du territoire communal[17]. D'une superficie totale de 346 184 ha, elle constitue une vaste Ă©tendue Ă©maillĂ©e d'Ă©tangs, situĂ©e en totalitĂ© sur les formations sĂ©dimentaires du burdigalien. L'agriculture est en recul et on observe une fermeture des milieux naturels (landes). Plusieurs ensembles naturels de caractĂšre diffĂ©rent se distinguent sur ce site[INPN 2] :

    • la Sologne des Ă©tangs ou Sologne centrale, qui recĂšle plus de la moitiĂ© des Ă©tangs de la rĂ©gion ; les sols sont un peu moins acides que dans le reste du pays ;
    • la Sologne sĂšche ou Sologne du Cher, qui se caractĂ©rise par une plus grande proportion de landes sĂšches Ă  bruyĂšre cendrĂ©e, callune et HĂ©lianthĂšme faux-alysson ;
    • la Sologne maraĂźchĂšre, qui abrite encore une agriculture active et possĂšde quelques grands Ă©tangs en milieu forestier ;
    • la Sologne du Loiret, au nord, qui repose en partie sur des terrasses alluviales de la Loire issues du remaniement du soubassement burdigalien, ensemble auquel appartient la commune de Cerdon.

    Zones nationales d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Le territoire communal de Cerdon comprend une ZNIEFF type 1[Note 2] dĂ©nommĂ©e « Étang du Puits »[INPN 3]

    D'une superficie de 126 hectares, l'Ă©tang du Puits est un des plus vastes Ă©tangs de la rĂ©gion Centre. Il fut jadis vouĂ© Ă  l'alimentation du canal de la Sauldre et a acquis dans les derniĂšres dĂ©cennies une vocation de loisirs et de dĂ©tente. L'Ă©tang du Puits s'Ă©tend sur la limite des dĂ©partements du Cher et du Loiret et est gĂ©rĂ© par les deux conseils dĂ©partementaux[DREAL 1]. Son altitude est de 160 m[INPN 4]. DĂ©crit Ă  l'origine pour son intĂ©rĂȘt ornithologique (hivernage de nombreux oiseaux aquatiques ; cet intĂ©rĂȘt perdure encore aujourd'hui puisqu'une dizaine d'oiseaux dĂ©terminants a Ă©tĂ© recensĂ©e sur la zone) en raison de son Ă©tendue, il possĂšde Ă©galement un intĂ©rĂȘt floristique certain, particuliĂšrement mis en Ă©vidence lors de niveaux bas comme en 2003[INPN 5].

    Urbanisme

    Typologie

    Cerdon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [18] - [19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sully-sur-Loire, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[21] - [22].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (49,6 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (49 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (49,6 %), prairies (20,6 %), terres arables (17,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (9,3 %), eaux continentales[Note 5] (1,6 %), zones urbanisĂ©es (1,4 %)[23].

    L’évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    • Carte orthophotographique de la commune en 2016.
      Carte orthophotographique de la commune en 2016.

    Plan local d'urbanisme

    Le conseil municipal prescrit l'Ă©laboration d'un plan local d'urbanisme le 20 novembre 2008, en application de la loi relative Ă  la solidaritĂ© et au renouvellement urbains, dite loi SRU. AprĂšs l'enquĂȘte publique qui s'est dĂ©roulĂ©e en mai 2015, le document est approuvĂ© le 19 janvier 2016[24] - [25].

    Documents d'orientations intercommunaux

    La commune est membre du Pays Sologne Val-sud, qui regroupe 29 des communes de la Sologne du Loiret. Ce pays impose un certain nombre de contraintes, que les documents d’urbanisme doivent respecter en Ă©tant compatibles avec les documents d’orientations du Pays. Le pays a notamment Ă©laborĂ© une charte architecturale et paysagĂšre en 2005[26].

    En 2012 les Pays ForĂȘt d'OrlĂ©ans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val Sud sont les seuls territoires du dĂ©partement du Loiret ne disposant pas de schĂ©ma de cohĂ©rence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intĂ©rĂȘt de cet outil pour l'avenir des territoires, les Ă©lus de ces pays dĂ©cident d'engager une dĂ©marche d'Ă©laboration de SCOT. Le comitĂ© syndical du Pays Sologne Val Sud se prononce majoritairement en mars 2013 pour prendre la compĂ©tence SCoT dans ses statuts. Les quatre communautĂ©s de communes qui composent le Pays dĂ©libĂšrent en avril et mai 2013 pour confier "l'Ă©laboration, la gestion et le suivi du SCoT" au Pays Sologne Val Sud[27]. Les compĂ©tences sont modifiĂ©es en ce sens en juin 2013[28], le pĂ©rimĂštre du SCOT est arrĂȘtĂ© par le prĂ©fet le 10 octobre 2013. AprĂšs Ă©tude et concertation de 2014 Ă  2017, le document doit ĂȘtre approuvĂ© en 2018[29].

    Voies de communication et transports

    RĂ©seau routier principal de la commune de Cerdon (avec indication du trafic routier 2014).

    Infrastructures routiĂšres

    La commune est traversée par une route départementale à trafic modéré (la RD 948) et quatre routes à faible trafic[Note 6] : la RD 51, la RD 65, la RD 129 et la RD 157.

    La RD 948 est l'ancienne RN 448, crĂ©Ă©e en 1933 et dĂ©finie comme la route de Villeneuve-Saint-Georges Ă  Argent-sur-Sauldre par Malesherbes[30]. Elle a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e au dĂ©partement du Loiret par arrĂȘtĂ© du 22 dĂ©cembre 2012[31]. En 2014, elle supporte dans la section traversant la commune un trafic de 1 650 vĂ©hicules/jour[32].

    La RD 51, qui relie ChĂątillon-sur-Loire Ă  Isdes, traverse la commune d'est en ouest et supporte un trafic de 986 vĂ©hicules/jour[32]. La RD 65 (382 vĂ©hicules/jour) relie le bourg Ă  ClĂ©mont dans le Loir-et-Cher[32]. Les RD 129 et 157 relient la commune respectivement Ă  Isdes et Ă  Saint-Florent et supportent moins de 200 vĂ©hicules/jours[32].

    Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.

    Transports en commun

    En 2016, la commune est desservie par la ligne no 2 du rĂ©seau Ulys, le rĂ©seau interurbain de transport par autocar du Conseil dĂ©partemental du Loiret[33]. Cette ligne, qui relie Viglain Ă  Gien, propose un nombre de dessertes variable en fonction des jours ouvrables de la semaine[34]. Des correspondances SNCF sont assurĂ©es Ă  la gare de Gien. À compter du , la compĂ©tence des services de transports routiers interurbains, rĂ©guliers et Ă  la demande est transfĂ©rĂ©e des dĂ©partements aux rĂ©gions, et donc localement du dĂ©partement du Loiret Ă  la rĂ©gion Centre-Val de Loire, consĂ©cutivement Ă  la loi NOTRe du 7 aoĂ»t 2015[35].

    Risques naturels et technologiques

    La commune de Cerdon est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicitĂ© trĂšs faible). Elle est Ă©galement exposĂ©e Ă  un risque technologique : le risque nuclĂ©aire [36]. Entre 1989 et 2019, quatre arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels ayant portĂ© reconnaissance de catastrophe naturelle ont Ă©tĂ© pris pour le territoire de la commune : trois pour des inondations et coulĂ©es de boues et un pour des mouvements de terrains[37].

    Risques naturels

    Le territoire de la commune peut ĂȘtre concernĂ© par un risque d'effondrement de cavitĂ©s souterraines non connues. Une cartographie dĂ©partementale de l'inventaire des cavitĂ©s souterraines et des dĂ©sordres de surface a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Il a Ă©tĂ© recensĂ© sur la commune plusieurs effondrements de cavitĂ©s[38].

    Par ailleurs le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomÚne de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[39]. Ce phénomÚne peut provoquer des dégùts trÚs importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particuliÚrement affecté le Loiret aprÚs la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumise à un aléa « faible » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM)[40].

    Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicitĂ© croissante[41]. La commune, Ă  l’instar de l’ensemble du dĂ©partement, est concernĂ©e par un risque trĂšs faible[37].

    Risques technologiques

    Dans le domaine des risques technologiques, une partie du territoire de la commune peut ĂȘtre concernĂ©e par le risque nuclĂ©aire. En cas d’accident grave, certaines installations nuclĂ©aires sont en effet susceptibles de rejeter dans l’atmosphĂšre de l’iode radioactif. Or la commune se situe partiellement Ă  l'intĂ©rieur du pĂ©rimĂštre de 20 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nuclĂ©aire de Dampierre. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux rĂ©sidant dans le pĂ©rimĂštre proche de 20 km de la centrale ont bĂ©nĂ©ficiĂ©, Ă  titre prĂ©ventif, d'une distribution de comprimĂ©s d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroĂŻde d’une exposition Ă  de l’iode radioactif[Note 7]. En cas d'incident ou d'accident nuclĂ©aire, des consignes de confinement ou d'Ă©vacuation peuvent ĂȘtre donnĂ©es et les habitants peuvent ĂȘtre amenĂ©s Ă  ingĂ©rer, sur ordre du prĂ©fet, les comprimĂ©s en leur possession[43].

    Politique et administration

    Bloc communal : Commune et intercommunalités

    La paroisse et bourg de Cerdon acquiert le statut de municipalitĂ© avec le dĂ©cret du de l'AssemblĂ©e Nationale[44] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[45]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un rĂ©gime juridique uniforme soit dĂ©fini pour toutes les communes de France, point de dĂ©part de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[46].

    Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[47].

    La commune de Cerdon n'appartient Ă  aucune intercommunalitĂ© Ă  fiscalitĂ© propre jusqu'en 2011 et fait partie, Ă  cette date, des 68 communes du Loiret dites « isolĂ©es »[48]. La commune adhĂšre Ă  la communautĂ© de communes du Sullias lors de la crĂ©ation de cette intercommunalitĂ© le [49]. La commune appartient Ă  d'autres Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale, de type syndicats ou autres regroupements intercommunaux. Le dĂ©coupage territorial de ces structures est en constante Ă©volution dans une perspective de rationalisation et d'efficience des services[Note 8].

    Depuis le , la commune est membre de la communautĂ© de communes du Val de Sully, issue de la fusion des communautĂ©s de communes du Sullias et de Val d'Or et ForĂȘt, ainsi que du rattachement de la commune de Vannes-sur-Cosson [50].

    Circonscriptions de rattachement

    Sous l'Ancien RĂ©gime, Ă  la veille des États gĂ©nĂ©raux de 1789, la paroisse de Cerdon Ă©tait rattachĂ©e sur le plan ecclĂ©siastique au diocĂšse d'OrlĂ©ans, sur le plan judiciaire au bailliage d'OrlĂ©ans , sur le plan militaire au gouvernement d'OrlĂ©ans et sur le plan administratif Ă  la gĂ©nĂ©ralitĂ© d'OrlĂ©ans[51].

    La loi du divise le pays en 83 dĂ©partements dĂ©coupĂ©s chacun en six Ă  neuf districts eux-mĂȘmes dĂ©coupĂ©s en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les dĂ©partements, sont le siĂšge d’une administration d’État et constituent Ă  ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Cerdon est alors incluse dans le canton de Coulons, le district de Gien et le dĂ©partement du Loiret[52].

    La recherche d’un Ă©quilibre entre la volontĂ© d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exĂ©cution et le contrĂŽle des lois d’une part, et la volontĂ© d’accorder une certaine autonomie aux collectivitĂ©s de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 Ă  1838[53]. Les dĂ©coupages territoriaux Ă©voluent ensuite au grĂ© des rĂ©formes visant Ă  dĂ©centraliser ou recentraliser l'action de l'État. La rĂ©gionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit Ă  la crĂ©ation de rĂ©gions[54]. L'acte I de la dĂ©centralisation de 1982-1983 constitue une Ă©tape importante en donnant l'autonomie aux collectivitĂ©s territoriales, rĂ©gions, dĂ©partements et communes[55]. L'acte II intervient en 2003-2006[56], puis l'acte III en 2012-2015. ParallĂšlement l'État se rĂ©forme pĂ©riodiquement. La rĂ©forme de l’administration territoriale de l’État (RĂ©ATE), entrĂ©e en vigueur au et issue de la rĂ©vision gĂ©nĂ©rale des politiques publiques (RGPP) est une des grandes rĂ©formes visant Ă  simplifier l'organisation de l’État.

    Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Cerdon aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

    Circonscription Nom DerniĂšre pĂ©riode Type de circonscription Évolution du dĂ©coupage territorial
    DistrictGien1790-1795AdministrativeLa commune est rattachée au district de Gien de 1790 à 1795[47] - [52]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquiÚrent dÚs lors plus d'importance[57].
    CantonCoulons1790-1801Administrative et Ă©lectoraleEn 1790, lors de la crĂ©ation des cantons, districts et dĂ©partements, la commune de Cerdon est rattachĂ©e au canton de Coulons[47]. Les cantons sont supprimĂ©s, en tant que dĂ©coupage administratif, par une loi du 26 juin 1793, et ne conservent qu'un rĂŽle Ă©lectoral[57]. Ils permettent l’élection des Ă©lecteurs du second degrĂ© chargĂ©s de dĂ©signer les dĂ©putĂ©s[58]. Ils acquiĂšrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
    Sully1801-2015Sous le Consulat, un redĂ©coupage territorial visant Ă  rĂ©duire le nombre de justices de paix ramĂšne le nombre de cantons dans le Loiret de 59 Ă  31[59]. Cerdon est alors rattachĂ©e au canton de Sully par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X (30 septembre 1801)[60] - [47].
    Sully-sur-Loire2015-ÉlectoraleLa loi du [61] et ses dĂ©crets d'application publiĂ©s en fĂ©vrier et [62] introduisent un nouveau dĂ©coupage territorial pour les Ă©lections dĂ©partementales. La commune est alors rattachĂ©e au canton de Sully-sur-Loire[62]. Depuis cette rĂ©forme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compĂ©tence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau dĂ©coupage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est dĂ©sormais uniquement une circonscription Ă©lectorale destinĂ©e Ă  l'Ă©lection d'un binĂŽme de conseillers dĂ©partementaux siĂ©geant au conseil dĂ©partemental[63].
    ArrondissementGien1801-1926AdministrativeCerdon est rattachĂ©e Ă  l'arrondissement de Gien par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X (30 septembre 1801)[47] - [60].
    OrlĂ©ans1926-AdministrativeSous la TroisiĂšme RĂ©publique, en raison d'un endettement considĂ©rable et de l'effort nĂ©cessaire pour la reconstruction post-PremiĂšre Guerre mondiale, la France traverse une crise financiĂšre. Pour rĂ©duire les dĂ©penses de l’État, Raymond PoincarĂ© fait voter plusieurs dĂ©crets-lois rĂ©formant en profondeur l’administration française : 106 arrondissements sont ainsi supprimĂ©s, dont ceux de Gien et de Pithiviers dans le Loiret par dĂ©cret du 10 septembre 1926[64]. Cerdon est ainsi transfĂ©rĂ©e de l'arrondissement de Gien Ă  celui d'OrlĂ©ans[65] - [66].
    Circonscription lĂ©gislative3e circonscription2010-ÉlectoraleLors du dĂ©coupage lĂ©gislatif de 1986, le nombre de circonscriptions lĂ©gislatives passe dans le Loiret de 4 Ă  5. Un nouveau redĂ©coupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siĂšge de dĂ©putĂ© « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par dĂ©partement varie dĂ©sormais de 1 Ă  21[67] - [68]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq Ă  six[69]. La rĂ©forme n'affecte pas Cerdon qui reste rattachĂ©e Ă  la troisiĂšme circonscription[70].

    Collectivités de rattachement

    La commune de Cerdon est rattachĂ©e au dĂ©partement du Loiret et Ă  la rĂ©gion Centre-Val de Loire[71], Ă  la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivitĂ©s territoriales.

    Conseil municipal et maire

    Depuis les Ă©lections municipales de 2014, le conseil municipal de Cerdon, commune de moins de 1 000 habitants, est Ă©lu au scrutin majoritaire plurinominal Ă  deux tours, les Ă©lecteurs pouvant modifier les listes, panacher, ajouter ou supprimer des candidats sans que le vote soit nul[72], pour un mandat de six ans renouvelable[73]. Il est composĂ© de 15 membres[74]. L'exĂ©cutif communal, est constituĂ© par le maire, Ă©lu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-Ă -dire pour la durĂ©e du mandat du conseil.

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 2001 mars 2008 Olivier Roquette
    mars 2008 24 février 2013 (décÚs) Gilles Rihouay
    25 février 2013 10 mars 2017[75] Alain Aché
    10 mars 2017 15 novembre 2017[76] Olivier Roquette
    novembre 2017 en cours Alain Mottais[77] - [78] Ancien cadre

    Équipements et services

    Gestion des déchets

    En 2016, la commune est membre du SICTOM de la rĂ©gion de ChĂąteauneuf-sur-Loire, crĂ©Ă© en 1976. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles[Note 9], des emballages mĂ©nagers recyclables et des encombrants en porte Ă  porte et du verre en points d’apport volontaire[79]. Un rĂ©seau de dix dĂ©chĂšteries, dont une est situĂ©e sur le territoire communal, accueille les encombrants et autres dĂ©chets spĂ©cifiques (dĂ©chets verts, dĂ©chets dangereux, gravats, ferraille, cartons
)[80]. L'Ă©limination et la valorisation Ă©nergĂ©tique des dĂ©chets mĂ©nagers et de ceux issus de la collecte sĂ©lective sont effectuĂ©es par le SYCTOM de Gien-ChĂąteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de dĂ©chets mĂ©nagers et un centre de stockage de dĂ©chets ultimes (CSDU) de classe II Ă  Saint-Aignan-des-GuĂ©s ainsi qu'une usine d’incinĂ©ration des ordures mĂ©nagĂšres Ă  Gien-Arrabloy[79].

    Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes du Val de Sully en application de la loi NOTRe du [81].

    Production et distribution d'eau

    Le service public d’eau potable est une compĂ©tence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 dĂ©cembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[82]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurĂ©es par la commune elle-mĂȘme[83]. En 2015, 67 977 m3 ont Ă©tĂ© prĂ©levĂ©s en nappe pour 515 abonnĂ©s[84].

    La loi NOTRe du 7 aoĂ»t 2015 prĂ©voit que le transfert des compĂ©tences « eau et assainissement » vers les communautĂ©s de communes sera obligatoire Ă  compter du . Le transfert d’une compĂ©tence entraĂźne de facto la mise Ă  disposition gratuite de plein droit des biens, Ă©quipements et services publics utilisĂ©s, Ă  la date du transfert, pour l'exercice de ces compĂ©tences et la substitution de la communautĂ© dans les droits et obligations des communes[85] - [86].

    Assainissement

    La compĂ©tence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usĂ©es, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrĂŽle des raccordements aux rĂ©seaux publics de collecte[87], est assurĂ©e par la commune elle-mĂȘme[88]. La commune dispose de deux stations d'Ă©puration. La premiĂšre, situĂ©e dans le bourg, a Ă©tĂ© mise en service le et a une capacitĂ© nominale de traitement de 1 167 EH, soit 175 m3/jour. Cet Ă©quipement utilise un procĂ©dĂ© d'Ă©puration de type lagunage naturel. La seconde est situĂ©e Ă  l'Étang du Puits. a Ă©tĂ© mise en 1998 et a une capacitĂ© de traitement de 75 EH[89] - [90].

    L’assainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[91]. Depuis le , la communautĂ© de communes du Val de Sully, issue de la fusion des communautĂ©s de communes du Sullias et de Val d'Or et ForĂȘt, ainsi que du rattachement de la commune de Vannes-sur-Cosson , assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC). Celui-ci a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[92] - [93]

    Prix de l'eau

    Le « prix de l’eau » doit permettre de financer l’ensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine, etc.) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, Ă©lectricitĂ©, produits de traitement, renouvellement du matĂ©riel, analyses, Ă©limination des dĂ©chets, etc.)[94]. L'observatoire national des services d'eau et d'assainissement publie la description actualisĂ©e des services publics d'eau potable et d'assainissement, qu’il s’agisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance[95]. Le prix au m3 est calculĂ© pour une consommation annuelle de 120 m3 (rĂ©fĂ©rence INSEE)[96].

    DomaineCommune201020112012201320142015
    Eau potableCerdon1,42[97]1,43[98]NC[99][100]1,42[101]1,42[102]
    Loiret1,76[103]1,7[104]1,66[105]1,69[106]
    France1,93[103]1,96[104]2[105]2,03[106]
    AssainissementCerdonNC[97]NC[98]NC[99]1,49[102]
    Loiret2,07[103]2,19[104]2,25[105]2,38[106]
    France1,73[103]1,82[104]1,85[105]1,89[106]

    Enseignement

    Cerdon est située dans l'académie d'Orléans-Tours et dans la circonscription de Chùteauneuf-sur-Loire. La commune possÚde une école primaire publique[107].

    Population et société

    Les habitants de Cerdon sont appelés les Cerdonnais, Cerdonnaises.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[108]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[109].

    En 2020, la commune comptait 924 habitants[Note 10], en diminution de 5,62 % par rapport Ă  2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8968648088058188469559891 021
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0621 0801 1481 1761 2351 3171 5501 6421 634
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6101 5911 5771 3881 3081 2281 1441 0751 023
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 0461 0781 0781 0049291 0091 0501 056994
    2017 2020 - - - - - - -
    942924-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[65] puis Insee Ă  partir de 2006[110].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise Sainte-Marguerite.

    Patrimoine culturel

    Le Cinémobile est un cinéma mobile installé dans un camion qui s'installe une fois par mois dans la commune.

    Patrimoine gastronomique

    La commune de Cerdon est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 11] ou appellation d'origine contrÎlée (AOC)[Note 12] du Chavignol, un fromage au lait cru fabriqué à base de lait de chÚvre entier, à pùte molle à croûte fleurie, de forme cylindrique trÚs légÚrement bombé à la périphérie[113].

    Le territoire de Cerdon est Ă©galement intĂ©grĂ© aux aires de productions de 24 produits bĂ©nĂ©ficiant d'une indication gĂ©ographique protĂ©gĂ©e (IGP) : volailles du Berry, volailles de l’OrlĂ©anais, vins du Val de Loire, de l'Allier, du Cher, du Loir-et-Cher, de l'Indre, du Pays de Retz et primeur[114].

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Explications du choix du blason sur le site de la Commune de Cerdon : http://www.cerdonduloiret.fr/index.php/a-la-decouverte-de-cerdonFichier:Blason+ville+fr+Cerdon-du-Loiret+(45).svgLes+armes+de+Cerdon+se+blasonnent+ainsi+:Coupé+émanché;+au+un,+d'argent+à+un+dragon+ailé+issant+de+gueules;+au+deux,+d'azur+chargé+de+trois+molettes+d'or.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire gĂ©ographique et mĂ©thodique de la RĂ©publique française en 120 dĂ©partements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
    • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 1, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)
    • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 2, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)
    • Collectif, Loiret : un dĂ©partement Ă  l'Ă©lĂ©gance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
    • AbbĂ© Patron, DĂ©partement du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, ComĂ©dit, 1991, rĂ©Ă©dition de 1870, 511 p. (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
    • Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études DĂ©mographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
    • Jean-Louis Masson, Provinces, dĂ©partements, rĂ©gions : l'organisation administrative de la France, Paris, Fernand Lanore, , 703 p. (ISBN 2-85157-003-X, lire en ligne).

    CĂ©cile Richard, Cerdon du Loiret, porte de la Sologne, ChĂąteauneuf sur Loire, Editions du Jeu de l'Oie, , 200 p. (ISBN 978-2-36831-031-1)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[11] - [12]
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e caractĂ©risĂ©e par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    6. Une route est dite Ă  faible trafic lorsqu'elle supporte un trafic infĂ©rieur Ă  1 500 vĂ©hicules/jour.
    7. Le pĂ©rimĂštre de sĂ»retĂ© des centrales nuclĂ©aires ayant Ă©tĂ© portĂ© au niveau national de 10 Ă  20 km en 2018, le calendrier national prĂ©voit une distribution d’iode aux populations du rayon 10 Ă  20 km, qui n'en avaient jusqu'Ă  prĂ©sent pas Ă©tĂ© destinataires, Ă  partir de septembre 2019[42].
    8. La commune peut faire partie de diverses autres intercommunalitĂ©s qui ne sont pas reprĂ©sentĂ©es : des syndicats (syndicats intercommunaux Ă  vocation unique(SIVU), (syndicats intercommunaux Ă  vocation multiple(SIVOM), syndicats mixtes) ou d’autres regroupements intercommunaux (programme local de l'habitat (PLH), contrat local de santĂ© (CLS) , centre intercommunal d'action sociale (CIAS).
    9. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus aprÚs extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Nomenclature européenne.
    12. Nomenclature française.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).

    Inventaire national du patrimoine naturel

    Site de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Centre-Val de Loire

    Mérimée et Palissy du MinistÚre de la Culture

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    3. « Peinture de Raphaël », notice no IM45000191.
    4. « L'étang du Puits », notice no IA18000607.
    5. « Maisons », notice no IA00013290.
    6. « Fermes », notice no IA00013289.

    Autres sources

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