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Saint-Gondon

Saint-Gondon est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Saint-Gondon
Saint-Gondon
La mairie en janvier 2023.
Blason de Saint-Gondon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Loiret
Arrondissement Montargis
Intercommunalité Communauté des communes giennoises
Maire
Mandat
Didier Boulogne
2020-2026
Code postal 45500
Code commune 45280
DĂ©mographie
Gentilé Gondulfiens[1]
Population
municipale
1 079 hab. (2020 en diminution de 3,4 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 48 hab./km2
Population
agglomération
23 143 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 41â€Č 59″ nord, 2° 32â€Č 32″ est
Altitude Min. 117 m
Max. 164 m
Superficie 22,40 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Gien
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Sully-sur-Loire
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Gondon
Liens
Site web https://saintgondon.com

    Toponymie

    Le village porta successivement les noms de Nobiliacus (866), Sanctus Gundulfus (901), pendant la RĂ©volution le village dut porter les noms de Gondon la Tour (dĂ» Ă  la Motte fĂ©odale de la fin du XIe siĂšcle) et Gondon la Fontaine (dĂ» Ă  la fontaine miraculeuse apparue lors du transfert des reliques de Gundulfus - ermite vivant au VIe siĂšcle en forĂȘt proche d'Autry le Chatel -lieu qui prit le nom de Chapelle Gondon puis le Petit Saint-Gondon) Saint-Gondon sur Loyre (1879) puis Saint-Gondon.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Carte de la commune de Saint-Gondon et des communes limitrophes

    La commune de Saint-Gondon se trouve dans le quadrant sud-est du dĂ©partement du Loiret, dans la rĂ©gion agricole de la Sologne[2] et l'aire urbaine de Gien[3]. À vol d'oiseau, elle se situe Ă  52,6 km d'OrlĂ©ans[4], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  36,7 km de Montargis[5], sous-prĂ©fecture, et Ă  6,7 km de Gien, ancien chef-lieu du canton dont dĂ©pendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie de Gien[3].

    Les communes les plus proches sont : Nevoy (3,5 km), Poilly-lez-Gien (4,8 km), Lion-en-Sullias (km), Saint-Florent (km), Gien (6,7 km), Dampierre-en-Burly (7,3 km), Ouzouer-sur-Loire (8,9 km), Saint-Aignan-le-Jaillard (9,2 km), Coullons (9,3 km) et Saint-Martin-sur-Ocre (9,8 km)[6].

    GĂ©ologie

    La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sĂ©dimentaires français. Cette vaste dĂ©pression, occupĂ©e dans le passĂ© par des mers peu profondes et des lacs, a Ă©tĂ© comblĂ©e, au fur et Ă  mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches gĂ©ologiques[7].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant du CĂ©nozoĂŻque, l'Ăšre gĂ©ologique la plus rĂ©cente sur l'Ă©chelle des temps gĂ©ologiques, dĂ©butant il y a 66 millions d'annĂ©es, et du MĂ©sozoĂŻque, anciennement appelĂ© Ère secondaire, qui s'Ă©tend de −252,2 Ă  −66,0 Ma. La formation la plus ancienne est de la craie blanche Ă  silex remontant Ă  la pĂ©riode CrĂ©tacĂ©. La formation la plus rĂ©cente est des alluvions rĂ©centes des lits mineurs remontant Ă  l’époque HolocĂšne de la pĂ©riode Quaternaire. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans les feuilles « n°399 - ChĂąteauneuf-sur-Loire » et « n°400 - ChĂątillon-Coligny » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000Ăšme du dĂ©partement du Loiret[8] - [9] et leurs notices associĂ©es[10] - [11].

    Carte géologique de la commune.
    Ère PĂ©riode Époque Formations gĂ©ologiques
    CĂ©nozoĂŻque
    (0 - 66.0)
    Quaternaire
    (0 - 2.58)
    HolocĂšne
    Fz :alluvions récentes des lits mineurs, HolocÚne
    FC :alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires, HolocÚne
    Fy :alluvions récentes des levées et montilles de la Loire et des basses terrasses du Loing, HolocÚne
    Fw :alluvions de haute terrasse de la Loire, PléistocÚne (Riss), terrasse +10 -15 m
    Fvb :alluvions de haute terrasse, PléistocÚne (Mindel), terrasse +20 m
    PléistocÚne
    FuL :alluvions de trÚs haute terrasse de la Loire, PléistocÚne (Villafranchien), terrasse +40 m
    qOE :Limons et Loess, Quaternaire
    NĂ©ogĂšne
    (2.58 - 23.03)
    PliocÚne non présent
    MiocĂšne
    m3-p1SASo :sables et argiles de Sologne, Langhien supérieur à PliocÚne inférieur
    PaléogÚne
    (23.03 - 66.0)
    OligocÚne non présent
    Éocùne
    PaléocÚne
    e1-4Rc :complexe argilo-sableux Ă  silex = argiles Ă  silex, PalĂ©ocĂšne-ÉocĂšne infĂ©rieur
    MĂ©sozoĂŻque
    (66.0 - 252.17)
    Crétacé
    (66.0 - ≃145.0)
    c4Cr :craie blanche Ă  silex, Santonien
    Jurassique
    (≃145.0 - 201.3)
    non présent
    Trias
    (201.3 - 252.17)
    non présent

    Relief

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l’Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rences dans toutes les statistiques, est de 22,40 km2[12] - [Note 1]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 24,1 km2[9]. Son relief est relativement plat puisque la dĂ©nivelĂ©e maximale atteint 47 mĂštres. L'altitude du territoire varie entre 117 m et 164 m[15].

    Hydrographie

    • La Loire et la riviĂšre l'Aquiaulne (du latin Conia) traversent le territoire de la commune.

    Sites Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones SpĂ©ciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection SpĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptĂ©e des habitats tout en tenant compte des exigences Ă©conomiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularitĂ©s rĂ©gionales et locales de chaque État membre. les activitĂ©s humaines ne sont pas interdites, dĂšs lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espĂšces concernĂ©s[16] - [17]. Les sites Natura 2000 prĂ©sents sur le territoire communal de Saint-Gondon sont au nombre de trois[INPN 1].

    DĂ©signation NumĂ©ro Type ArrĂȘtĂ© Description
    « VallĂ©e de la Loire de Tavers Ă  Belleville-sur-Loire » FR2400528 SIC (Directive "Habitats, faune, flore") [18] Le site de la « VallĂ©e de la Loire de Tavers Ă  Belleville-sur-Loire », d'une superficie de 7 120 ha, concerne 51 communes. La dĂ©limitation de ce site Natura 2000 est trĂšs proche de celle correspondant Ă  la Directive Oiseaux. L'intĂ©rĂȘt majeur du site repose sur les milieux ligĂ©riens liĂ©s Ă  la dynamique du fleuve, qui hĂ©bergent de nombreuses espĂšces citĂ©es en annexe II de la directive Habitats[INPN 2]. Elle se situe dans la frange nord de la commune[19].
    « Sologne » FR2402001 SIC (Directive "Habitats, faune, flore") [20] La ZSC « Sologne », d'une superficie totale de 346 184 ha, constitue une vaste Ă©tendue Ă©maillĂ©e d'Ă©tangs, situĂ©e en totalitĂ© sur les formations sĂ©dimentaires du burdigalien. L'agriculture est en recul et on observe une fermeture des milieux naturels (landes). Plusieurs ensembles naturels de caractĂšre diffĂ©rent se distinguent sur ce site[INPN 3] :
    • la Sologne des Ă©tangs ou Sologne centrale, qui recĂšle plus de la moitiĂ© des Ă©tangs de la rĂ©gion ; les sols sont un peu moins acides que dans le reste du pays ;
    • la Sologne sĂšche ou Sologne du Cher, qui se caractĂ©rise par une plus grande proportion de landes sĂšches Ă  bruyĂšre cendrĂ©e, callune et HĂ©lianthĂšme faux-alysson ;
    • la Sologne maraĂźchĂšre, qui abrite encore une agriculture active et possĂšde quelques grands Ă©tangs en milieu forestier ;
    • la Sologne du Loiret, au nord, qui repose en partie sur des terrasses alluviales de la Loire issues du remaniement du soubassement burdigalien, ensemble auquel appartient la commune de Saint-Gondon. Elle se situe dans la partie ouest de la commune[21].
    « VallĂ©e de la Loire du Loiret » FR2410017 ZPS (Directive "Oiseaux") [22]. Le site de la « VallĂ©e de la Loire du Loiret » s'Ă©tend sur 7 684 ha et concerne la vallĂ©e de la Loire dans le Loiret. Cette ZPS se poursuit en amont et en aval sur les dĂ©partements voisins. L'intĂ©rĂȘt majeur du site repose sur les milieux et les espĂšces ligĂ©riens liĂ©s Ă  la dynamique du fleuve. Ces milieux hĂ©bergent de nombreuses espĂšces citĂ©es en annexe I de la directive Oiseaux. Le site est caractĂ©risĂ© par la prĂ©sence de colonies nicheuses de sternes naine et pierregarin et de mouette mĂ©lanocĂ©phale. Des sites de pĂȘche du Balbuzard pĂȘcheur sont Ă©galement prĂ©sents. Le site est Ă©galement lieu de reproduction du bihoreau gris, de l'aigrette garzette, de la bondrĂ©e apivore, du milan noir, de l'ƓdicnĂšme criard, du martin-pĂȘcheur, du pic noir, de la pie-griĂšche Ă©corcheur[INPN 4]. Elle se situe dans la frange nord de la commune[19].

    Zones nationales d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Le territoire communal de Saint-Gondon comprend quatre ZNIEFF[INPN 5].

    Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.
    DĂ©signation Type Superficie Description
    « La Loire entre l'Ormette et la Naudiere » type 1[Note 2] 586 hectares La zone concerne six communes[DREAL 1]. Son altitude varie entre 115 et 120 m[INPN 6]. Depuis plus de 30 ans, les Ăźles de Cuissy sont un haut lieu de l'observation des concentrations de limicoles migrateurs variĂ©s. C'est aussi le secteur de Loire le plus frĂ©quentĂ© par les Balbuzards pĂȘcheurs. De tous temps, ce secteur a Ă©galement Ă©tĂ© fortement frĂ©quentĂ© par les balbuzards en migration qui y trouvent une nourriture sans doute d'accĂšs plus facile qu'ailleurs grĂące aux nombreux radiers formĂ©s par les grĂšves et les courants. A l'amont, le Bois de l'Ormette est occupĂ© par une hĂ©ronniĂšre qui accueille une belle population d'aigrettes garzettes depuis le dĂ©but des annĂ©es 90 (la premiĂšre du dĂ©partement). Ce site est aussi l'un des rares secteurs de la Loire moyenne Ă  accueillir rĂ©guliĂšrement la reproduction du Milan noir, de la fauvette babillarde et de la pie-griĂšche Ă©corcheur. Le secteur est en outre occupĂ© par plusieurs familles de Castor d'Europe[INPN 7].
    « La loire orlĂ©anaise » type 2[Note 3] 5 458 hectares La zone s'Ă©tend sur 37 communes, dont Saint-Gondon, et se superpose pour la commune Ă  la zone Natura 2000 de nom similaire. Elle correspond Ă  la boucle septentrionale du fleuve[DREAL 2]. Son altitude varie entre 80 et 135 m[INPN 8]. Elle se caractĂ©rise par un lit mineur largement occupĂ© par des Ăźles et grĂšves sableuses. Ces milieux soumis au marnage annuel recĂšlent de multiples habitats plus ou moins temporaires. C'est pratiquement la seule section qui prĂ©sente des mĂ©andres. On observe, sur les basses terrasses, quelques formations sablo-calcaires[INPN 9].
    « Loire berrichonne » type 2 7 058 hectares Cette zone s'Ă©tend sur 31 communes dont 19 dans le Cher et 12 dans le Loiret[DREAL 3]. La Loire berrichonne (on pourrait dire nivernaise ou bourguignonne) se caractĂ©rise par un lit mineur tressĂ© avec de nombreuses Ăźles et grĂšves. La forĂȘt alluviale occupe une surface bien plus importante que dans les autres sections de la Loire moyenne. Le cours grossiĂšrement orientĂ© Nord-Sud assure Ă  la fois une fonction de corridor Ă©cologique et d'Ă©tape migratoire. C'est aussi un secteur important de reproduction de l'avifaune[INPN 10].
    « Prairie et aulnaie-frĂȘnaie des vallĂ©es et de la Coquillere » type 1 48 hectares L'altitude de cette zone varie entre 128 et 140 m[INPN 11]. La zone comprend une aulnaie-frĂȘnaie inondable et fontinale avec des secteurs plus marĂ©cageux. On rencontre dans ces boisements des espĂšces comme Chrysosplenium oppositifolium ou d'osmonde royale (Osmunda regalis) mais surtout ce site abrite la seule station d'Equisetum sylvaticum de la rĂ©gion[INPN 12].
    « VallĂ©e de l'Aquiaulne » type 2 473 hectares Cette zone s'Ă©tend sur deux communes : Coullons et Saint-Gondon[DREAL 4]. Son altitude varie entre 127 et 154 m[INPN 13]. L'Aquiaulne descend du Berry OrlĂ©anais pour rejoindre la Loire au niveau de Saint-Gondon. Son parcours entre le plateau et le Val de Loire est relativement court. Son vallon, ample, est tapissĂ© d'un mĂ©lange complexe de colluvions et d'alluvions variĂ©es provenant des terrains environnants : argiles Ă  silex plus ou moins acides, calcaires. L'occupation du sol rĂ©pond Ă  cette diversitĂ© des sols : c'est une mosaique de milieux de taille trĂšs variable (bois marĂ©cageux, prairies naturelles plus ou moins humides) avec un trĂšs fort intĂ©rĂȘt botanique (Equisetum sylvaticum, Chrysosplenium oppositifolium, Maianthemum bifolium) et entomologique (Leucorrhinia caudalis, le damier de la succise (Euphydryas aurinia))[INPN 14].

    Histoire

    Le bourg dépendra de la seigneurie de Sully (sur Loire) jusqu'à la Révolution française.

    Le village devient une place forte à partir du XIIe siÚcle et, en 1588, refuse l'entrée de l'armée d'Henri III.

    En 1652, l'armée de Turenne en route vers Gien passe par Saint-Gondon. Une croix commémore ce passage.

    HĂ©raldique

    Blason de Saint-Gondon

    Les Armoiries de Saint-Gondon :

    De sinople a deux fasces d'argent chargées chacune de trois croisettes pattées de gueules[23].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Gondon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [24] - [25] - [26].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gien, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[27] - [28].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (61,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (65,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (36,8 %), forĂȘts (28,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (15,1 %), prairies (9,4 %), zones urbanisĂ©es (5 %), eaux continentales[Note 6] (4,1 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (1,1 %)[29].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    • Carte orthophotographique de la commune en 2016.
      Carte orthophotographique de la commune en 2016.

    SCoT du pays giennois

    La loi SRU du a incitĂ© fortement les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, et ce sous peine de ne plus pouvoir ouvrir Ă  l’urbanisation de nouveaux espaces. En effet, dans certaines conditions, en l’absence de SCoT approuvĂ©, les zones naturelles (N) et les zones d’urbanisation future (AU) ne peuvent plus, sauf dĂ©rogation, ĂȘtre ouvertes Ă  l’urbanisation. Tel est le principe posĂ© par l’article L.122-2 du Code de l’urbanisme. En application des dispositions de l'article L.122-18 du Code de l'urbanisme, le SchĂ©ma Directeur de la RĂ©gion de Gien approuvĂ© le avait Ă©tĂ© maintenu avec valeur de SchĂ©ma de CohĂ©rence Territoriale. Le SchĂ©ma regroupait les communes de Coullons, Gien, Nevoy, Poilly-lez-Gien, Saint-Brisson-sur-Loire, Saint-Gondon, Saint-Martin-sur-Ocre. En l'absence de dĂ©libĂ©ration de la communautĂ© des communes giennoises, dont fait partie Saint-Gondon, sur son Ă©volution Ă  l'Ă©chĂ©ance du dĂ©lai de 10 ans Ă  compter du , ce SCot est devenu caduc Ă  compter du [30].

    En se dotant de la compĂ©tence « Ă©laboration, gestion et suivi d’un SchĂ©ma de CohĂ©rence Territoriale Ă  l’échelle du Pays du Giennois » par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du , le Syndicat mixte du Pays du Giennois s'engage en faveur d’un projet global d’amĂ©nagement et de dĂ©veloppement durable du territoire du pays du Giennois. Le schĂ©ma de cohĂ©rence territoriale du pays giennois, qui regroupe 31 communes dont Gien, a ainsi Ă©tĂ© prescrit le . Le projet de schĂ©ma a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© le puis soumis Ă  l'enquĂȘte en et approuvĂ© le et est opposable depuis le [30] - [31].

    Voies de communication et transports

    RĂ©seau routier principal de la commune de Saint-Gondon (avec indication du trafic routier 2014).

    Infrastructures routiĂšres

    La commune est traversée par deux routes départementales : la RD 951 et la RD 54.

    La RD 951 est l'ancienne route nationale 751, qui avait Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 1933 et Ă©tait dĂ©finie comme la route de Cosne-sur-Loire Ă  la pointe de Saint-Gildas par la rive gauche de la Loire[32]. La section traversant le Loiret, reliant Beaulieu-sur-Loire Ă  Lailly-en-Val, a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e au dĂ©partement du Loiret par arrĂȘtĂ© du [33]. En 2014, elle supporte sur le territoire communal un trafic de 1 989 vĂ©hicules/jour[34].

    La RD 54 (545 vĂ©hicules/jour), qui relie la commune Ă  Isdes est une route Ă  faible trafic[Note 7]. ComplĂ©tant ces voies, la commune est sillonnĂ©e de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.

    Transports en commun routiers

    Saint-Gondon est desservie par deux lignes réguliÚres du réseau d'autocars interurbains Ulys : la ligne 7B qui relie Pierrefitte-Ús-Bois à Sully-sur-Loire et la ligne 2 qui relie Viglain à Gien, correspondances SNCF à la gare de Gien[35]. Depuis le , la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du [36]. Dans ce cadre, le Réseau de mobilité interurbaine « Rémi » remplace chacun des réseaux de transports interurbains départementaux et en particulier le réseau Ulys dans le Loiret et entre en service à compter de la rentrée scolaire du [37].

    Circulations douces

    La commune est traversĂ©e par le chemin de grande randonnĂ©e 3, qui suit la vallĂ©e de la Loire dans son intĂ©gralitĂ©, du mont Gerbier de Jonc Ă  La Baule, ou dans le sens contraire, sur une distance de 1 243 km.

    Risques naturels et technologiques majeurs

    La commune de Saint-Gondon est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations (par dĂ©bordement de la Loire ou de ruisseaux), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique. Elle est Ă©galement exposĂ©e Ă  deux risques technologiques : le transport de matiĂšres dangereuses et le risque nuclĂ©aire[38]. Quatre arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels portant ou ayant portĂ© reconnaissance de l'Ă©tat de catastrophes naturelles ont Ă©tĂ© pris entre 1989 et 2016 dont 3 pour des inondations par dĂ©bordement de cours d'eau ou par ruissellement et coulĂ©e de boue[39].

    Risque d'inondation

    Zone inondable de la commune de Saint-Gondon.

    La Loire est à l'origine des dégùts les plus importants sur la commune en cas de crue majeure. Les crues historiques sont celles de 1846, 1856, 1866 et 1907. Aucune crue n'a atteint depuis 1907 les hauteurs atteintes lors de ces événements catastrophiques[40].

    La commune est inondée via différents phénomÚnes : par remous de la Loire dans le ruisseau de la Quiaulne dÚs la crue de période de retour de 20 ans, par contournement aval de la digue de protection du val de Gien (le val n'étant pas fermé en aval), par les eaux en provenance du déversoir de Saint-Martin-sur-Ocre, qui entre en fonctionnement dÚs la crue de période de retour de 20 ans et par surverse sur la levée au droit de Saint-Gondon à partir d'une crue de période de retour 70 ans[41].

    Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plans de prévention du risque d'inondation (PPRI) du val de Gien[42].

    Deux documents permettent de définir les modalités de gestion de crise et d'organisation des secours : au niveau départemental, le Dispositif ORSEC départemental spécialisé déclenché en cas d'inondation de la Loire, le plan ORSIL[Note 8], et au niveau communal le plan communal de sauvegarde[43].

    Risque de mouvements de terrain

    Le territoire de la commune peut ĂȘtre concernĂ© par un risque d'effondrement de cavitĂ©s souterraines non connues. Une cartographie dĂ©partementale de l'inventaire des cavitĂ©s souterraines et des dĂ©sordres de surface a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Il a Ă©tĂ© recensĂ© sur la commune plusieurs effondrements de cavitĂ©s[44].

    Par ailleurs la commune a été reconnue sinistrée au titre des catastrophes naturelles durant ces derniÚres années à la suite des mouvements de terrain liés à la sécheresse (aléa moyen). Le phénomÚne de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[45]. Ce phénomÚne peut provoquer des dégùts trÚs importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particuliÚrement affecté le Loiret aprÚs la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM), particuliÚrement le long de la vallée de la Trézée et de la route de Coullons, le reste est en aléa « faible »[46].

    Risque sismique

    La totalitĂ© du dĂ©partement est classĂ©e en zone de sismicitĂ© « trĂšs faible »[47]. À ce titre aucune rĂ©glementation spĂ©cifique ne s'applique aux constructions dites « Ă  risque normal »[48].

    Transport de matiĂšres dangereuses

    Ce risque peut survenir en cas d'accident impliquant une unité mobile (ex. camion) ou une canalisation transportant des matiÚres dangereuses (toxique, inflammable...). Une matiÚre dangereuse est une substance susceptible de présenter un danger et des conséquences graves pour l'homme et son environnement. Saint-Gondon est concerné par la circulation sur le réseau routier (RD 940 en particulier) de camions chargés de matiÚres dangereuses (livraison de gaz, livraison de matiÚres dangereuses...) et par le passage sur son territoire d'un gazoduc haute pression enterré[38].

    Risque nucléaire

    En cas d’accident grave, certaines installations nuclĂ©aires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphĂšre de l’iode radioactif. C'est en particulier le cas de la centrale nuclĂ©aire de Dampierre dont la partie occidentale de la commune se situe Ă  l'intĂ©rieur du pĂ©rimĂštre de 10 km du Plan particulier d'intervention relatif Ă  cette installation. A ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux rĂ©sidant dans le pĂ©rimĂštre proche de 10 km de la centrale ont bĂ©nĂ©ficiĂ©, Ă  titre prĂ©ventif, d'une distribution de comprimĂ©s d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroĂŻde d’une exposition Ă  de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nuclĂ©aire, la commune peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e, en tout ou partie, comme zone de confinement ou comme zone d'Ă©vacuation et les habitants peuvent ĂȘtre amenĂ©s Ă  ingĂ©rer, sur ordre du prĂ©fet, les comprimĂ©s en leur possession[49].

    Politique et administration

    Bloc communal : Commune et intercommunalités

    La paroisse de Saint Gondon acquiert le statut de municipalitĂ© avec le dĂ©cret du de l'AssemblĂ©e Nationale[50] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[51]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un rĂ©gime juridique uniforme soit dĂ©fini pour toutes les communes de France, point de dĂ©part de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[52].

    Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[53].

    La commune est membre de la communautĂ© des communes giennoises depuis sa crĂ©ation le , une intercommunalitĂ© qui remplace le district de Gien, crĂ©Ă© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du [54].

    Circonscriptions de rattachement

    La loi du divise le pays en 83 dĂ©partements dĂ©coupĂ©s chacun en six Ă  neuf districts eux-mĂȘmes dĂ©coupĂ©s en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les dĂ©partements, sont le siĂšge d’une administration d’État et constituent Ă  ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Saint Goudon est alors incluse dans le canton de Coulons, le district de Gien et le dĂ©partement du Loiret[55].

    La recherche d’un Ă©quilibre entre la volontĂ© d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exĂ©cution et le contrĂŽle des lois d’une part, et la volontĂ© d’accorder une certaine autonomie aux collectivitĂ©s de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 Ă  1838[56]. Les dĂ©coupages territoriaux Ă©voluent ensuite au grĂ© des rĂ©formes visant Ă  dĂ©centraliser ou recentraliser l'action de l'État. La rĂ©gionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit Ă  la crĂ©ation de rĂ©gions[57]. L'acte I de la dĂ©centralisation de 1982-1983 constitue une Ă©tape importante en donnant l'autonomie aux collectivitĂ©s territoriales, rĂ©gions, dĂ©partements et communes[58]. L'acte II intervient en 2003-2006[59], puis l'acte III en 2012-2015.

    Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Saint-Gondon aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

    Circonscription Nom PĂ©riode Type Évolution du dĂ©coupage territorial
    DistrictGien1790-1795AdministrativeLa commune est rattachée au district de Gien de 1790 à 1795[53] - [55]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquiÚrent dÚs lors plus d'importance[60].
    CantonCoulons1790-1801Administrative et Ă©lectoraleLe , la municipalitĂ© de Saint Goudon est rattachĂ©e au canton de Coulons[61] - [53]. Les cantons sont supprimĂ©s, en tant que dĂ©coupage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rĂŽle Ă©lectoral[60]. Ils permettent l’élection des Ă©lecteurs du second degrĂ© chargĂ©s de dĂ©signer les dĂ©putĂ©s[62]. Les cantons acquiĂšrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
    Gien1801-2015Sous le Consulat, un redĂ©coupage territorial visant Ă  rĂ©duire le nombre de justices de paix ramĂšne le nombre de cantons dans le Loiret de 59 Ă  31[63]. Saint Goudon est alors rattachĂ©e par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X () au canton de Gien, sous le nom de Saint-Goudon[64] - [53].
    Sully-sur-Loire2015-ÉlectoraleLa loi du [65] et ses dĂ©crets d'application publiĂ©s en fĂ©vrier et [66] introduisent un nouveau dĂ©coupage territorial pour les Ă©lections dĂ©partementales. La commune est alors rattachĂ©e au nouveau canton de Sully-sur-Loire[66]. Depuis cette rĂ©forme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compĂ©tence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau dĂ©coupage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est dĂ©sormais uniquement une circonscription Ă©lectorale destinĂ©e Ă  l'Ă©lection d'un binĂŽme de conseillers dĂ©partementaux siĂ©geant au conseil dĂ©partemental[67].
    ArrondissementGien1801-1926AdministrativeSaint-Goudon est rattachĂ©e Ă  l'arrondissement de Gien par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X ()[53] - [64].
    Montargis1926-Sous la TroisiĂšme RĂ©publique, en raison d'un endettement considĂ©rable et de l'effort nĂ©cessaire pour la reconstruction post-PremiĂšre Guerre mondiale, la France traverse une crise financiĂšre. Pour rĂ©duire les dĂ©penses de l’État, Raymond PoincarĂ© fait voter plusieurs dĂ©crets-lois rĂ©formant en profondeur l’administration française : 106 arrondissements sont ainsi supprimĂ©s, dont ceux de Gien et de Pithiviers dans le Loiret par dĂ©cret du [68]. Saint-Gondon est ainsi transfĂ©rĂ©e de l'arrondissement de Gien Ă  celui de Montargis[69] - [70].
    Circonscription lĂ©gislative3e circonscription2010-ÉlectoraleLors du dĂ©coupage lĂ©gislatif de 1986, le nombre de circonscriptions lĂ©gislatives passe dans le Loiret de 4 Ă  5. Un nouveau redĂ©coupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siĂšge de dĂ©putĂ© « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par dĂ©partement varie dĂ©sormais de 1 Ă  21[71] - [72]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq Ă  six[73]. Saint-Gondon, initialement rattachĂ©e Ă  la quatriĂšme circonscription, est, aprĂšs 2010, rattachĂ©e Ă  la troisiĂšme circonscription[74].

    Collectivités de rattachement

    La commune de Saint-Gondon est rattachĂ©e au dĂ©partement du Loiret et Ă  la rĂ©gion Centre-Val de Loire[75], Ă  la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivitĂ©s territoriales.

    Conseil municipal et maire

    Depuis les Ă©lections municipales de 2014, le conseil municipal de Saint-Gondon, commune de plus de 1 000 habitants, est Ă©lu au scrutin proportionnel de liste Ă  deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[76], pour un mandat de six ans renouvelable[77]. Il est composĂ© de 15 membres[78]. L'exĂ©cutif communal est constituĂ© par le maire, Ă©lu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-Ă -dire pour la durĂ©e du mandat du conseil. Didier Boulogne est maire depuis 2001.

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1816 1826 Vrain Parendeau indépendant
    1826 1833 Lehaussois indépendant
    1833 1834 Antoine Vrillet indépendant
    1835 1837 Charles Petit indépendant
    1837 1840 Edouard Fougeu indépendant
    1840 1846 Sylvain Moulin indépendant
    1846 1848 Théodore Bonin indépendant
    1848 1850 Sylvain Moulin indépendant
    1850 1858 EugÚne d'Argout indépendant Général Comte
    1858 1878 Étienne Marcel indĂ©pendant GĂ©nĂ©ral
    1878 1887 Emile Lefebvre indépendant
    1887 1888 Pierre Robinot indépendant
    1888 1892 Patient Gaurier indépendant
    1892 1893 Etienne Bourassin indépendant
    1893 1896 Pierre Robinot indépendant
    1896 1903 Edmond Pelloie indépendant
    1903 1912 Lucien Gaurier indépendant
    1912 1945 Jules Guillot indépendant
    1945 1953 Ulysse Boureux indépendant
    1953 1959 Roland Robinot indépendant
    1959 1971 EugÚne Vieugué indépendant
    1971 1977 Roland Coutant indépendant
    1977 2001 Georges Aupart indépendant
    2001 2014 Jean-Pierre Pougny indépendant
    mars 2014 mai 2020 Jean-Pierre Pougny[79] Retraité salarié du secteur privé
    mai 2020 En cours Didier Boulogne[79] - [80] Ancien cadre

    Jumelages

    Panneau de jumelage.

    La commune est jumelée avec Dernisoara, commune de Derna en Roumanie.

    Équipements et services

    Gestion des déchets

    En 2016, la commune est membre du syndicat mixte de collecte et de traitement des ordures mĂ©nagĂšres des cantons de Gien, ChĂątillon Coligny, Briare et ChĂątillon-sur-Loire (SMICTOM). Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles[Note 9] en porte Ă  porte, des emballages mĂ©nagers recyclables, des encombrants et du verre en points d’apport volontaire[81]. Un rĂ©seau de sept dĂ©chĂšteries accueille les encombrants et autres dĂ©chets spĂ©cifiques (dĂ©chets verts, dĂ©chets dangereux, gravats, ferraille, cartons
). La dĂ©chĂšterie la plus proche est situĂ©e sur la commune de Poilly-lez-Gien[82] - [83]. L'Ă©limination et la valorisation Ă©nergĂ©tique des dĂ©chets mĂ©nagers et de ceux issus de la collecte sĂ©lective sont effectuĂ©es par le SYCTOM de Gien-ChĂąteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de dĂ©chets mĂ©nagers et un centre de stockage de dĂ©chets ultimes (CSDU) de classe II Ă  Saint-Aignan-des-GuĂ©s ainsi qu'une usine d’incinĂ©ration des ordures mĂ©nagĂšres Ă  Gien-Arrabloy[84]

    Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté des communes giennoises en application de la loi NOTRe du [85].

    Production et distribution d'eau

    Le service public d’eau potable est une compĂ©tence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 dĂ©cembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[86]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurĂ©es par la commune elle-mĂȘme[87]. La loi NOTRe du 7 aoĂ»t 2015 prĂ©voit que le transfert des compĂ©tences « eau et assainissement » vers les communautĂ©s de communes sera obligatoire Ă  compter du . Le transfert d’une compĂ©tence entraĂźne de facto la mise Ă  disposition gratuite de plein droit des biens, Ă©quipements et services publics utilisĂ©s, Ă  la date du transfert, pour l'exercice de ces compĂ©tences et la substitution de la communautĂ© dans les droits et obligations des communes[88] - [89].

    Assainissement

    La compĂ©tence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usĂ©es, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrĂŽle des raccordements aux rĂ©seaux publics de collecte[90], est assurĂ©e par la communautĂ© des communes giennoies[91]. La commune est raccordĂ©e Ă  une station d'Ă©puration situĂ©e sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacitĂ© nominale de traitement est de 1 500 EH, soit 250 m3/jour. Cet Ă©quipement utilise un procĂ©dĂ© d'Ă©puration biologique dit « Ă  boues activĂ©es »[92] - [93].

    L’assainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[94]. La CommunautĂ© des communes giennoises a crĂ©Ă© un service public d'assainissement non collectif (SPANC) qui a pour missions la vĂ©rification de la conception et de l’exĂ©cution des ouvrages pour les installations neuves ou rĂ©habilitĂ©es et la vĂ©rification pĂ©riodique du bon fonctionnement et de l’entretien des installations existantes[95] - [96].

    Prix de l'eau

    Le « prix de l’eau » doit permettre de financer l’ensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine, etc.) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, Ă©lectricitĂ©, produits de traitement, renouvellement du matĂ©riel, analyses, Ă©limination des dĂ©chets, etc.)[97]. L'observatoire national des services d'eau et d'assainissement publie la description actualisĂ©e des services publics d'eau potable et d'assainissement, qu’il s’agisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance[98]. Le prix au m3 est calculĂ© pour une consommation annuelle de 120 m3 (rĂ©fĂ©rence INSEE)[99].

    DomaineCommune201020112012201320142015
    Eau potableSaint-Gondon1,50[100]NC[101]NC[102]1,57[103]1,59[104]1,57[105]
    Loiret1,76[106]1,7[107]1,66[108]1,69[109]
    France1,93[106]1,96[107]2,00[108]2,03[109]
    AssainissementSaint-Gondon2,15[100]NC[101]NC[102]2,32[103]2,36[104]2,37[105]
    Loiret2,07[106]2,19[107]2,25[108]2,38[109]
    France1,73[106]1,82[107]1,85[108]1,89[109]

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[110]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[111].

    En 2020, la commune comptait 1 079 habitants[Note 10], en diminution de 3,4 % par rapport Ă  2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7247356797438439209009041 007
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0581 0741 1151 0561 0711 0561 0951 0881 041
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    970911909762735681625637577
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    5505405766837788751 0241 1111 115
    2020 - - - - - - - -
    1 079--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[69] puis Insee Ă  partir de 2006[112].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    • Zone d'activitĂ©s du Chemin de Saint-Marc ;
    • Sologne Autruches : Ă©levage d'autruches[113].

    Enseignement

    Saint-Gondon est situé dans l'académie d'Orléans-Tours et la circonscription de Gien. La commune possÚde une école primaire[114].

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le donjon de la Motte.
    L'Ă©glise Saint-Gondon.
    • La fontaine du Bon Saint-Gondon.

    Personnalités liées à la commune

    Tombe de Jean-Marc Tennberg au cimetiĂšre de Saint-Gondon.
    • Étienne Marcel (1792-1880), gĂ©nĂ©ral français, mort Ă  Saint-Gondon le . Il fut conseiller municipal puis maire.
    • GĂ©nĂ©ral comte EugĂšne d'Argout nĂ© le Ă  Paris, mort Ă  Saint-Gondon le . Conseiller municipal puis maire pendant huit ans.
    • Jean-Marc Tennberg (1924-1971), acteur poĂšte nĂ© Ă  Paris ; repose dans le cimetiĂšre de Saint-Gondon, lieu oĂč il passait ses vacances Ă©tant jeune, sa grand-mĂšre Ă©tant native de Saint-Gondon.
    • Fosco Focardi (1910-1991), rĂ©sistant communiste. Il fut conseiller municipal de Saint-Gondon.

    Culture locale

    L'andouille de Saint-Gondon est une spécialité locale ; sa recette est protégée par un brevet[121].

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[13] - [14]
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e caractĂ©risĂ©e par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Une route est dite Ă  faible trafic lorsqu'elle supporte un trafic infĂ©rieur Ă  1 500 vĂ©hicules/jour.
    8. ORSIL = Organisation des Secours en cas d’Inondation Loire.
    9. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus aprÚs extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).

    Inventaire national du patrimoine naturel

    1. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Gondon » (consulté le ).
    2. « Site Natura 2000 n° FR2400528 - Vallée de la Loire de Tavers à Belleville-sur-Loire - fiche détaillée » (consulté le ).
    3. « Site Natura 2000 n° FR2402001 - Sologne - fiche détaillée » (consulté le ).
    4. « Site Natura 2000 n° FR2410017 - Vallée de la Loire du Loiret - fiche détaillée » (consulté le ).
    5. « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Gondon » (consulté le ).
    6. « ZNIEFF 240000040 - La Loire entre l'Ormette et la Naudiere - fiche de synthÚse » (consulté le ).
    7. « ZNIEFF 240000040 - La Loire entre l'Ormette et la Naudiere - fiche descriptive. » (consulté le ).
    8. « ZNIEFF 240030651 - La loire orléanaise - fiche de synthÚse » (consulté le ).
    9. « ZNIEFF 240030651 - La loire orléanaise - fiche descriptive. » (consulté le ).
    10. « ZNIEFF 240031328 - Loire berrichonne - fiche descriptive. » (consulté le ).
    11. « ZNIEFF 240031194 - Prairie et aulnaie-frĂȘnaie des vallĂ©es et de la Coquillere - fiche de synthĂšse » (consultĂ© le ).
    12. « ZNIEFF 240031194 - Prairie et aulnaie-frĂȘnaie des vallĂ©es et de la Coquillere - fiche descriptive. » (consultĂ© le ).
    13. « ZNIEFF 240003883 - Vallée de l'Aquiaulne - fiche de synthÚse » (consulté le ).
    14. « ZNIEFF 240003883 - Vallée de l'Aquiaulne - fiche descriptive. » (consulté le ).

    Site de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Centre-Val de Loire

    Autres sources

    1. « Gentilés des communes du Loiret », sur www.habitants.fr (consulté le ).
    2. « Zonage en petites régions agricoles », sur http://agreste.agriculture.gouv.fr/ (consulté le ).
    3. « Fiche communale », sur http://www.insee.fr/ (consulté le ).
    4. « Orthodromie entre "Saint-Gondon" et "Orléans », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    5. « Orthodromie entre "Saint-Gondon" et "Montargis" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    6. « Villes les plus proches de Saint-Gondon », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    7. « Histoire gĂ©ologique du Bassin parisien », sur le site du SystĂšme d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie (consultĂ© le ).
    8. « Carte géologique de Saint-Gondon » sur Géoportail (consulté le 29 mai 2022).
    9. « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune de Saint-Gondon », sur le SystĂšme d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
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    12. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Saint-Gondon », sur le site de l'Insee (consulté le )
    13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    14. Agence nationale de la cohĂ©sion des territoires, « RĂ©pertoire gĂ©ographique des communes d'Île-de-France - dĂ©finition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consultĂ© le )
    15. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    16. « Deux directives européennes », sur le site du MinistÚre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables (consulté le ).
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    Voir aussi

    Bibliographie

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    Articles connexes

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