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Nevoy

Nevoy est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Nevoy
Nevoy
La Loire Ă  Nevoy.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Loiret
Arrondissement Montargis
Intercommunalité Communauté des communes giennoises
Maire
Mandat
Jean-François Darmois
2020-2026
Code postal 45500
Code commune 45227
DĂ©mographie
Gentilé Noveltains[1]
Population
municipale
1 164 hab. (2020 en diminution de 0,85 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 38 hab./km2
Population
agglomération
23 143 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 42â€Č 44″ nord, 2° 35â€Č 00″ est
Altitude Min. 117 m
Max. 160 m
Superficie 30,75 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Gien
(banlieue)
Aire d'attraction Gien
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Gien
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Nevoy

    GĂ©ographie

    Localisation et communes limitrophes

    Carte de la commune de Nevoy et des communes limitrophes.

    La commune de Nevoy se trouve dans le quadrant sud-est du dĂ©partement du Loiret, dans la rĂ©gion agricole de l'OrlĂ©anais[2]. À vol d'oiseau, elle se situe Ă  54,8 km d'OrlĂ©ans[3], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  34,1 km de Montargis[4], sous-prĂ©fecture, et Ă  4,2 km de Gien, ancien chef-lieu du canton dont dĂ©pendait la commune avant mars 2015. La commune fait partie du bassin de vie de Gien[5].

    Les communes les plus proches sont : Saint-Gondon (3,5 km), Poilly-lez-Gien (km), Gien (4,2 km), Lion-en-Sullias (7,2 km), Dampierre-en-Burly (7,3 km), Saint-Martin-sur-Ocre (8,1 km), Saint-Florent (8,4 km), Ouzouer-sur-Loire (9,8 km), Saint-Brisson-sur-Loire (10,3 km), Saint-Aignan-le-Jaillard (11,4 km) et Les Choux (11,8 km)[6].

    Routes et transports

    La ligne ferroviaire Orléans - Gien traversait la commune. Elle a été vendue par tronçons aux propriétaires riverains.

    Lieux-dits et Ă©carts

    À l'ouest le hameau d'Arcole.

    GĂ©ologie

    La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sĂ©dimentaires français. Cette vaste dĂ©pression, occupĂ©e dans le passĂ© par des mers peu profondes et des lacs, a Ă©tĂ© comblĂ©e, au fur et Ă  mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches gĂ©ologiques[7].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant du CĂ©nozoĂŻque, l'Ăšre gĂ©ologique la plus rĂ©cente sur l'Ă©chelle des temps gĂ©ologiques, dĂ©butant il y a 66 millions d'annĂ©es. La formation la plus ancienne est des argiles Ă  silex remontant Ă  l’époque PalĂ©ocĂšne de la pĂ©riode PalĂ©ogĂšne. La formation la plus rĂ©cente est des alluvions rĂ©centes des lits mineurs remontant Ă  l’époque HolocĂšne de la pĂ©riode Quaternaire. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans les feuilles « n°400 - ChĂątillon-Coligny » et « n°432 - Gien » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000Ăšme du dĂ©partement du Loiret[8] - [9] et leurs notices associĂ©es[10] - [11].

    Carte géologique de la commune.
    Ère PĂ©riode Époque Formations gĂ©ologiques
    CĂ©nozoĂŻque
    (0 - 66.0)
    Quaternaire
    (0 - 2.58)
    HolocĂšne
    Fz :alluvions récentes des lits mineurs, HolocÚne
    FC :alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires, HolocÚne
    Fy :alluvions récentes des levées et montilles de la Loire et des basses terrasses du Loing, HolocÚne
    Fvb :alluvions de haute terrasse, PléistocÚne (Mindel), terrasse +20 m
    PléistocÚne
    Fu :alluvions de trÚs haute terrasse de la Loire ('-pré-Loing'-), PléistocÚne (Villafranchien), terrasse +40 m
    qOE :Limons et Loess, Quaternaire
    NĂ©ogĂšne
    (2.58 - 23.03)
    PliocÚne non présent
    MiocĂšne
    m3-p1SASo :sables et argiles de Sologne, Langhien supérieur à PliocÚne inférieur
    PaléogÚne
    (23.03 - 66.0)
    OligocÚne non présent
    Éocùne
    PaléocÚne
    e1-4Rc :complexe argilo-sableux Ă  silex = argiles Ă  silex, PalĂ©ocĂšne-ÉocĂšne infĂ©rieur

    Relief

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l’Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rences dans toutes les statistiques, est de 30,75 km2[12] - [Note 1]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 30,96 km2[9]. Son relief est relativement plat puisque la dĂ©nivelĂ©e maximale atteint 43 mĂštres. L'altitude du territoire varie entre 117 m et 160 m[15].

    Sites Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones SpĂ©ciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection SpĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptĂ©e des habitats tout en tenant compte des exigences Ă©conomiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularitĂ©s rĂ©gionales et locales de chaque État membre. les activitĂ©s humaines ne sont pas interdites, dĂšs lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espĂšces concernĂ©s[16] - [17]. Les sites Natura 2000 prĂ©sents sur le territoire communal de Nevoy sont au nombre de deux[INPN 1].

    DĂ©signation NumĂ©ro Type ArrĂȘtĂ© Description
    « VallĂ©e de la Loire de Tavers Ă  Belleville-sur-Loire » FR2400528 SIC (Directive "Habitats") 13 avril 2007[18] Le site de la « VallĂ©e de la Loire de Tavers Ă  Belleville-sur-Loire », d'une superficie de 7 120 ha, concerne 51 communes. La dĂ©limitation de ce site Natura 2000 est trĂšs proche de celle correspondant Ă  la Directive Oiseaux. L'intĂ©rĂȘt majeur du site repose sur les milieux ligĂ©riens liĂ©s Ă  la dynamique du fleuve, qui hĂ©bergent de nombreuses espĂšces citĂ©es en annexe II de la directive Habitats[INPN 2]. Elle se situe dans la frange nord de la commune[19].
    « VallĂ©e de la Loire du Loiret » FR2410017 ZPS (Directive "Oiseaux") 4 mai 2007[20] Le site de la « VallĂ©e de la Loire du Loiret » s'Ă©tend sur 7 684 ha et concerne la vallĂ©e de la Loire dans le Loiret. Cette ZPS se poursuit en amont et en aval sur les dĂ©partements voisins. L'intĂ©rĂȘt majeur du site repose sur les milieux et les espĂšces ligĂ©riens liĂ©s Ă  la dynamique du fleuve. Ces milieux hĂ©bergent de nombreuses espĂšces citĂ©es en annexe I de la directive Oiseaux. Le site est caractĂ©risĂ© par la prĂ©sence de colonies nicheuses de sternes naine et pierregarin et de mouette mĂ©lanocĂ©phale. Des sites de pĂȘche du Balbuzard pĂȘcheur sont Ă©galement prĂ©sents. Le site est Ă©galement lieu de reproduction du bihoreau gris, de l'aigrette garzette, de la bondrĂ©e apivore, du milan noir, de l'ƓdicnĂšme criard, du martin-pĂȘcheur, du pic noir, de la pie-griĂšche Ă©corcheur[INPN 3]. Elle se situe dans la frange nord de la commune[19].

    Zones nationales d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Le territoire communal de Nevoy comprend cinq ZNIEFF[INPN 4] :

    • l'« Aulnaie-frĂȘnaie du fossĂ© du moulin », de type 1[Note 2] et d'une superficie de 9 hectares. La zone s'Ă©tend sur deux communes : Nevoy et Dampierre-en-Burly[DREAL 1]. Son altitude varie entre 120 et 130 m[INPN 5]. Il s'agit d'une aulnaie-frĂȘnaie de fond de vallon abritant une belle population d'osmonde royale (Osmunda regalis). L'intĂ©rĂȘt de la zone provient plus de l'habitat que des espĂšces. En effet ce type de milieu, en bon Ă©tat de conservation et couvrant une surface notable, reste assez peu frĂ©quent dans le Loiret. La valĂ©riane dioĂŻque (Valeriana dioica), assez frĂ©quente dans certains secteurs de la rĂ©gion et par contre trĂšs rare dans le Loiret avec seulement trois stations modernes actuellement connues, est prĂ©sente sur le site[INPN 6].
    • « La Loire entre l'Ormette et la Naudiere », de type 1 et d'une superficie de 586 hectares. La zone concerne six communes[DREAL 2]. Son altitude varie entre 115 et 120 m[INPN 7]. Depuis plus de 30 ans, les Ăźles de Cuissy sont un haut lieu de l'observation des concentrations de limicoles migrateurs variĂ©s. C'est aussi le secteur de Loire le plus frĂ©quentĂ© par les Balbuzards pĂȘcheurs. De tous temps, ce secteur a Ă©galement Ă©tĂ© fortement frĂ©quentĂ© par les balbuzards en migration qui y trouvent une nourriture sans doute d'accĂšs plus facile qu'ailleurs grĂące aux nombreux radiers formĂ©s par les grĂšves et les courants. À l'amont, le Bois de l'Ormette est occupĂ© par une hĂ©ronniĂšre qui accueille une belle population d'aigrettes garzettes depuis le dĂ©but des annĂ©es 90 (la premiĂšre du dĂ©partement). Ce site est aussi l'un des rares secteurs de la Loire moyenne Ă  accueillir rĂ©guliĂšrement la reproduction du Milan noir, de la fauvette babillarde et de la pie-griĂšche Ă©corcheur. Le secteur est en outre occupĂ© par plusieurs familles de Castor d'Europe[INPN 8].
    • « La loire orlĂ©anaise », de type 2[Note 3] et d'une superficie de 5 458 hectares. La zone s'Ă©tend sur 37 communes, dont Nevoy, et se superpose pour la commune Ă  la zone Natura 2000 de nom similaire. Elle correspond Ă  la boucle septentrionale du fleuve[DREAL 3]. Son altitude varie entre 80 et 135 m[INPN 9]. Elle se caractĂ©rise par un lit mineur largement occupĂ© par des Ăźles et grĂšves sableuses. Ces milieux soumis au marnage annuel recĂšlent de multiples habitats plus ou moins temporaires. C'est pratiquement la seule section qui prĂ©sente des mĂ©andres. On observe, sur les basses terrasses, quelques formations sablo-calcaires[INPN 10].
    • la « Loire berrichonne », de type 2 et d'une superficie de 7 058 hectares. Cette zone s'Ă©tend sur 31 communes dont 19 dans le Cher et 12 dans le Loiret[DREAL 4]. La Loire berrichonne (on pourrait dire nivernaise ou bourguignonne) se caractĂ©rise par un lit mineur tressĂ© avec de nombreuses Ăźles et grĂšves. La forĂȘt alluviale occupe une surface bien plus importante que dans les autres sections de la Loire moyenne. Le cours grossiĂšrement orientĂ© nord-sud assure Ă  la fois une fonction de corridor Ă©cologique et d'Ă©tape migratoire. C'est aussi un secteur important de reproduction de l'avifaune[INPN 11].
    • le « Massif forestier d'OrlĂ©ans », de type 2 et d'une superficie de 36 086 hectares. La zone s'Ă©tend sur 37 communes, dont Dampierre-en-Burly, et se superpose pour la commune Ă  la zone Natura 2000 de mĂȘme nom[DREAL 5]. Son altitude varie entre 126 et 174 m[INPN 12]. La forĂȘt d'OrlĂ©ans repose pour l'essentiel sur des terrains de nature comparable Ă  celle des terrains de la Sologne (Burdigalien) Ă©pandus sur le coteau de Beauce. Les formations vĂ©gĂ©tales sont donc plutĂŽt acidoclines Ă  acidiphiles avec des secteurs secs et d'autres trĂšs humides. L'intĂ©rĂȘt dĂ©passe les contours complexes du massif domanial et s'Ă©tend Ă©galement aux lisiĂšres et enclaves privĂ©es qui le prolongent[INPN 13].

    Toponymie

    On trouve Nolvesum au VIe siĂšcle, plus tard Nouvet, puis Neuvoy au XVIIIe siĂšcle[21].

    Histoire

    L'histoire de Nevoy commence avec Arcula, petit bourg de pĂȘcheurs et paysans, animĂ© par le passage de voyageurs[22]. Au hameau d'Arcole rĂ©sidait le gardien du guĂ© empierrĂ© qui traverse la Loire en direction de Saint-Gondon. Il devait entretenir le balisage de la voie empierrĂ©e. Jusqu'Ă  la RĂ©volution il percevait le pĂ©age du guĂ© et aussi la redevance des mariniers qui descendaient ou remontaient le fleuve. Il y a eu un passeur rĂ©munĂ©rĂ© qui transportait les piĂ©tons d'une rive Ă  l'autre avec son bateau. Son activitĂ© a cessĂ© avec le dĂ©veloppement de l'automobile.

    Centre de stockage militaire de Nevoy

    La premiĂšre prĂ©sence militaire Ă  Gien est d'abord celle de l'artillerie lourde en 1914. En 1920 la caserne devient "Parc entrepĂŽt de matĂ©riels" dont la mission est la rĂ©paration, le stockage et l'approvisionnement en rechanges des premiers chars de combat. Les terrains de l’annexe de stockage de Nevoy sont acquis en deux phases en 1932 et 1952. Les premiĂšres constructions ont eu lieu de 1932 Ă  1938. En 1945, le centre de stockage devient Ă©tablissement de rĂ©serve gĂ©nĂ©rale du MatĂ©riel Engins BlindĂ©s (ERGM/EB)[23].

    En 1992, l'Ă©tablissement est baptisĂ© "IngĂ©nieur GĂ©nĂ©ral BĂ©chereau" et devient ETAMAT (Établissement du matĂ©riel de l'ArmĂ©e de terre) en 1994, pour devenir le , dĂ©tachement de Gien de la 12e base de soutien du MatĂ©riel. Toujours annexĂ©e au site principal situĂ© Ă  Gien, l’annexe de Nevoy a Ă©tĂ© utilisĂ©e de son acquisition jusqu’à ce jour pour des missions de stockage d’engins blindĂ©s et de piĂšces de rechange ainsi que d’élimination. À partir de 1990, l’activitĂ© du site a diminuĂ© puis en 2009 l’annexe de Nevoy s’est vu confier de nouvelles mĂ©thodes de stockage nĂ©cessitant des travaux de construction d’infrastructure et, globalement, un accroissement des moyens techniques et humains. Un atelier de maintenance destinĂ© Ă  la rĂ©ception des matĂ©riels, Ă  la prĂ©paration au stockage longue durĂ©e et au dĂ©stockage a Ă©tĂ© mis en service en 2012[23].

    En 2015, une aire de stockage de 10 000 m2 ainsi qu'une aire de dĂ©naturation, c'est-Ă -dire de dĂ©militarisation de blindĂ©s, en majoritĂ© des chars de type AMX-30 entre en service[24].

    Autre

    En mai 2023, un afflux de quarante mille personnes dans le cadre d'un rassemblement évangélique crée des troubles dans la commune[25] - [26].

    Urbanisme

    Typologie

    Nevoy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 4] - [27] - [28] - [29]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Gien, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[30] et 15 178 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[31] - [32].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gien dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[33] - [34].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (57,6 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (54 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (50,6 %), terres arables (14,9 %), prairies (12,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (8,5 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (7 %), zones urbanisĂ©es (3,2 %), eaux continentales[Note 6] (2,5 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,9 %)[35].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    • Carte orthophotographique de la commune en 2016.
      Carte orthophotographique de la commune en 2016.

    SCoT du pays giennois

    La loi SRU du a incitĂ© fortement les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, et ce sous peine de ne plus pouvoir ouvrir Ă  l’urbanisation de nouveaux espaces. En effet, dans certaines conditions, en l’absence de SCoT approuvĂ©, les zones naturelles (N) et les zones d’urbanisation future (AU) ne peuvent plus, sauf dĂ©rogation, ĂȘtre ouvertes Ă  l’urbanisation. Tel est le principe posĂ© par l’article L.122-2 du Code de l’urbanisme. En application des dispositions de l'article L.122-18 du Code de l'urbanisme, le SchĂ©ma Directeur de la RĂ©gion de Gien approuvĂ© le avait Ă©tĂ© maintenu avec valeur de SchĂ©ma de CohĂ©rence Territoriale. Le SchĂ©ma regroupait les communes de Coullons, Gien, Nevoy, Poilly-lez-Gien, Saint-Brisson-sur-Loire, Saint-Gondon, Saint-Martin-sur-Ocre. En l'absence de dĂ©libĂ©ration de la communautĂ© des communes giennoises, dont fait partie Nevoy, sur son Ă©volution Ă  l'Ă©chĂ©ance du dĂ©lai de 10 ans Ă  compter du 13 dĂ©cembre 2000, ce SCot est devenu caduc Ă  compter du 13 dĂ©cembre 2010[36].

    En se dotant de la compĂ©tence « Ă©laboration, gestion et suivi d’un SchĂ©ma de CohĂ©rence Territoriale Ă  l’échelle du Pays du Giennois » par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 11 mars 2010, le Syndicat mixte du Pays du Giennois s'engage en faveur d’un projet global d’amĂ©nagement et de dĂ©veloppement durable du territoire du pays du Giennois. Le schĂ©ma de cohĂ©rence territoriale du pays giennois, qui regroupe 31 communes dont Gien, a ainsi Ă©tĂ© prescrit le . Le projet de schĂ©ma a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© le 30 juin 2015 puis soumis Ă  l'enquĂȘte en octobre 2015 et approuvĂ© le et est opposable depuis le [36] - [37].

    Voies de communication et transports

    RĂ©seau routier principal de la commune de Nevoy (avec indication du trafic routier 2014).

    Infrastructures routiĂšres

    Nevoy est traversée par trois routes départementales : les RD 952, 953 et 44.

    La RD 952 est l'ancienne route nationale 152, qui reliait Ă  sa crĂ©ation en 1824 Briare Ă  Angers, succĂ©dant Ă  la route impĂ©riale 172. La section entre Briare et Chateauneuf-sur-Loire est dĂ©classĂ©e et transfĂ©rĂ©e au dĂ©partement du Loiret par arrĂȘtĂ© du 22 dĂ©cembre 1972[38]. En 2014, elle supporte sur le territoire de la commune un trafic de 5 182 vĂ©hicules/jour dans sa partie ouest et 4 960 vĂ©hicules/jour dans sa partie est[39]. La RD 953 relie quant Ă  elle Ouzouer-sur-Loire Ă  Gien en longeant la centrale nuclĂ©aire de Dampierre-en-Burly et supporte un trafic de 3 984 vĂ©hicules/jour. Les RD 952 et 953 sont classĂ©es routes Ă  grande circulation[40]. À ce titre, elles disposent d'une rĂ©glementation en matiĂšre de police qui leur est propre[41].

    Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.

    Transports en commun routiers

    Nevoy est desservie par la ligne réguliÚre du réseau d'autocars interurbains Ulys n° 3, Chùtillon-sur-Loire - Orléans, correspondances SNCF à la gare d'Orléans et TAO et Transbeauce à la Gare routiÚre d'Orléans[42] :

    Depuis le , la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du 7 août 2015[43].

    Risques naturels et technologiques majeurs

    La commune de Nevoy est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Loire ou de ruisseaux), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique. Elle est également exposée à deux risques technologiques : le risque nucléaire avec la présence de la centrale nucléaire de Dampierre à moins de 10 km et le transport de matiÚres dangereuses[44].

    Entre 1983 et 2016, deux arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels portant ou ayant portĂ© reconnaissance de catastrophe naturelle ont Ă©tĂ© pris pour le territoire de la commune de Nevoy pour des inondations et coulĂ©e de boue[45].

    Risque d'inondation

    Zone inondable de la commune de Nevoy.

    La Loire est Ă  l'origine des dĂ©gĂąts les plus importants sur la commune en cas de crue majeure. Les crues historiques sont celles de 1846, 1856, 1866 et 1907. Aucune crue n'a atteint depuis 1907 les hauteurs atteintes lors de ces Ă©vĂ©nements catastrophiques[46]. En rive droite, la plaine de Nevoy est soumise Ă  un dĂ©bordement direct de la Loire dĂšs la crue de pĂ©riode de retour 20 ans, gĂ©nĂ©rant une inondation des zones d'enjeux lente et progressive, directement liĂ©e au niveau de la Loire[47].

    Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais de deux Plans de prévention du risque d'inondation (PPRI) : le PPRI du val de Nevoy[48].

    Deux documents permettent de définir les modalités de gestion de crise et d'organisation des secours : au niveau départemental, le Dispositif ORSEC départemental spécialisé déclenché en cas d'inondation de la Loire, le plan ORSIL[Note 7], et au niveau communal le plan communal de sauvegarde[49].

    Risque de mouvements de terrain

    Le territoire de la commune peut ĂȘtre concernĂ© par un risque d'effondrement de cavitĂ©s souterraines non connues. Une cartographie dĂ©partementale de l'inventaire des cavitĂ©s souterraines et des dĂ©sordres de surface a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Il a Ă©tĂ© recensĂ© sur la commune plusieurs effondrements de cavitĂ©s[50].

    Par ailleurs la commune a été reconnue sinistrée au titre des catastrophes naturelles durant ces derniÚres années à la suite des mouvements de terrain liés à la sécheresse (aléa moyen). Le phénomÚne de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[51]. Ce phénomÚne peut provoquer des dégùts trÚs importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particuliÚrement affecté le Loiret aprÚs la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM), hormis le cente-bourg qui est en aléa « faible »[52].

    Risque nucléaire

    Zones de sûreté liée à la centrale nucléaire de Dampierre sur la commune de Nevoy.

    En cas d’accident grave, certaines installations nuclĂ©aires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphĂšre de l’iode radioactif. La totalitĂ© de la commune se situe Ă  l'intĂ©rieur du pĂ©rimĂštre de 10 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nuclĂ©aire de Dampierre. A ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux rĂ©sidant dans le pĂ©rimĂštre proche de 10 km de la centrale ont bĂ©nĂ©ficiĂ©, Ă  titre prĂ©ventif, d'une distribution de comprimĂ©s d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroĂŻde d’une exposition Ă  de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nuclĂ©aire, la commune peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e, en tout ou partie, comme zone de confinement ou comme zone d'Ă©vacuation et les habitants peuvent ĂȘtre amenĂ©s Ă  ingĂ©rer, sur ordre du prĂ©fet, les comprimĂ©s en leur possession[53].

    Risque sismique

    La totalitĂ© du dĂ©partement est classĂ©e en zone de sismicitĂ© « trĂšs faible »[54]. À ce titre aucune rĂ©glementation spĂ©cifique ne s'applique aux constructions dites « Ă  risque normal »[55].

    Transport de matiĂšres dangereuses

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses peut survenir en cas d'accident impliquant une unitĂ© mobile (ex. camion) ou une canalisation transportant des matiĂšres dangereuses (toxique, inflammable...). Une matiĂšre dangereuse est une substance susceptible de prĂ©senter un danger et des consĂ©quences graves pour l'homme et son environnement. À Nevoy, les facteurs de risque sont[56] :

    • le transport routier empruntant les D 952, D 953 et la route de Bois d'Emblay ;
    • le transport par voie ferrĂ©e pour le CNPE, l'annexe militaire situĂ©e entre la route de Bois d'Emblay et Bois Martin ;
    • le rĂ©seau de gaz Ă  haute pression qui traverse la commune Ă  l'aide de deux canalisations repĂ©rables par des bornes jaunes surĂ©levĂ©es et numĂ©rotĂ©es.

    Politique et administration

    Bloc communal : Commune et intercommunalités

    La paroisse de Nevoy acquiert le statut de municipalitĂ© avec le dĂ©cret du de l'AssemblĂ©e Nationale[57] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[58]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un rĂ©gime juridique uniforme soit dĂ©fini pour toutes les communes de France, point de dĂ©part de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[59].

    Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[60].

    Poisition de la commune dans la communauté des communes giennoises

    La commune est membre de la communautĂ© des communes giennoises depuis sa crĂ©ation le , une intercommunalitĂ© qui remplace le district de Gien, crĂ©Ă© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 3 juillet 1972[61].

    Circonscriptions de rattachement

    La loi du divise le pays en 83 dĂ©partements dĂ©coupĂ©s chacun en six Ă  neuf districts eux-mĂȘmes dĂ©coupĂ©s en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les dĂ©partements, sont le siĂšge d’une administration d’État et constituent Ă  ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Nevoy est alors incluse dans le canton de Gien, le district de Gien et le dĂ©partement du Loiret[62].

    La recherche d’un Ă©quilibre entre la volontĂ© d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exĂ©cution et le contrĂŽle des lois d’une part, et la volontĂ© d’accorder une certaine autonomie aux collectivitĂ©s de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 Ă  1838[63]. Les dĂ©coupages territoriaux Ă©voluent ensuite au grĂ© des rĂ©formes visant Ă  dĂ©centraliser ou recentraliser l'action de l'État. La rĂ©gionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit Ă  la crĂ©ation de rĂ©gions[64]. L'acte I de la dĂ©centralisation de 1982-1983 constitue une Ă©tape importante en donnant l'autonomie aux collectivitĂ©s territoriales, rĂ©gions, dĂ©partements et communes[65]. L'acte II intervient en 2003-2006[66], puis l'acte III en 2012-2015.

    Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Nevoy aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

    Circonscription Nom PĂ©riode Type Évolution du dĂ©coupage territorial
    DistrictGien1790-1795AdministrativeLa commune est rattachée au district de Gien de 1790 à 1795[60] - [62]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquiÚrent dÚs lors plus d'importance[67].
    CantonGien1790-1801Administrative et Ă©lectoraleLe 10 fĂ©vrier 1790, la municipalitĂ© de Nevoy est rattachĂ©e au canton de Gien[68] - [60]. Les cantons sont supprimĂ©s, en tant que dĂ©coupage administratif, par une loi du 26 juin 1793, et ne conservent qu'un rĂŽle Ă©lectoral[67]. Ils permettent l’élection des Ă©lecteurs du second degrĂ© chargĂ©s de dĂ©signer les dĂ©putĂ©s[69]. Les cantons acquiĂšrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
    Gien1801-2015Sous le Consulat, un redĂ©coupage territorial visant Ă  rĂ©duire le nombre de justices de paix ramĂšne le nombre de cantons dans le Loiret de 59 Ă  31[70]. Nevoy est alors rattachĂ©e par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X (30 septembre 1801) au canton de Gien, sous le nom de Nevoy[71] - [60].
    Gien2015-ÉlectoraleLa loi du [72] et ses dĂ©crets d'application publiĂ©s en fĂ©vrier et [73] introduisent un nouveau dĂ©coupage territorial pour les Ă©lections dĂ©partementales. La commune est alors rattachĂ©e au nouveau canton de Gien[73]. Depuis cette rĂ©forme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compĂ©tence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau dĂ©coupage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est dĂ©sormais uniquement une circonscription Ă©lectorale destinĂ©e Ă  l'Ă©lection d'un binĂŽme de conseillers dĂ©partementaux siĂ©geant au conseil dĂ©partemental[74].
    ArrondissementGien1801-1926AdministrativeNevoy est rattachĂ©e Ă  l'arrondissement de Gien par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X (30 septembre 1801)[60] - [71].
    Montargis1926-Sous la TroisiĂšme RĂ©publique, en raison d'un endettement considĂ©rable et de l'effort nĂ©cessaire pour la reconstruction post-PremiĂšre Guerre mondiale, la France traverse une crise financiĂšre. Pour rĂ©duire les dĂ©penses de l’État, Raymond PoincarĂ© fait voter plusieurs dĂ©crets-lois rĂ©formant en profondeur l’administration française : 106 arrondissements sont ainsi supprimĂ©s, dont ceux de Gien et de Pithiviers dans le Loiret par dĂ©cret du 10 septembre 1926[75]. Nevoy est ainsi transfĂ©rĂ©e de l'arrondissement de Gien Ă  celui de Montargis[76] - [77].
    Circonscription lĂ©gislative3e circonscription2010-ÉlectoraleLors du dĂ©coupage lĂ©gislatif de 1986, le nombre de circonscriptions lĂ©gislatives passe dans le Loiret de 4 Ă  5. Un nouveau redĂ©coupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siĂšge de dĂ©putĂ© « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par dĂ©partement varie dĂ©sormais de 1 Ă  21[78] - [79]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq Ă  six[80]. Nevoy, initialement rattachĂ©e Ă  la quatriĂšme circonscription, est, aprĂšs 2010, rattachĂ©e Ă  la troisiĂšme circonscription[81].

    Collectivités de rattachement

    La commune de Nevoy est rattachĂ©e au dĂ©partement du Loiret et Ă  la rĂ©gion Centre-Val de Loire[82], Ă  la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivitĂ©s territoriales.

    Conseil municipal et maire

    Depuis les Ă©lections municipales de 2014, le conseil municipal de Nevoy, commune de plus de 1 000 habitants, est Ă©lu au scrutin proportionnel de liste Ă  deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[83], pour un mandat de six ans renouvelable[84]. Il est composĂ© de 15 membres[85]. L'exĂ©cutif communal est constituĂ© par le maire, Ă©lu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-Ă -dire pour la durĂ©e du mandat du conseil. Jean-François Darmois est maire depuis 2008.

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1973 1977 Marcel Petricionne
    1977 1989 Ginette Crouzille
    1989 2008 Christian Parcineau
    2008 ? Jean-François Darmois
    mars 2014 mai 2020 Michel Beeuwsaert[86] Retraité salarié du secteur privé
    mai 2020 En cours Jean-François Darmois[86] - [87] Ancien cadre

    Équipements et services

    Gestion des déchets

    En 2016, la commune est membre du syndicat mixte de collecte et de traitement des ordures mĂ©nagĂšres des cantons de Gien, ChĂątillon Coligny, Briare et ChĂątillon-sur-Loire (SMICTOM). Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles[Note 8] en porte Ă  porte, des emballages mĂ©nagers recyclables, des encombrants et du verre en points d’apport volontaire[88]. Un rĂ©seau de sept dĂ©chĂšteries accueille les encombrants et autres dĂ©chets spĂ©cifiques (dĂ©chets verts, dĂ©chets dangereux, gravats, ferraille, cartons
). La dĂ©chĂšterie la plus proche est situĂ©e sur la commune de Poilly-lez-Gien[89] - [90]. L'Ă©limination et la valorisation Ă©nergĂ©tique des dĂ©chets mĂ©nagers et de ceux issus de la collecte sĂ©lective sont effectuĂ©es par le SYCTOM de Gien-ChĂąteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de dĂ©chets mĂ©nagers et un centre de stockage de dĂ©chets ultimes (CSDU) de classe II Ă  Saint-Aignan-des-GuĂ©s ainsi qu'une usine d’incinĂ©ration des ordures mĂ©nagĂšres Ă  Gien-Arrabloy[91].

    Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté des communes giennoises en application de la loi NOTRe du [92].

    Production et distribution d'eau

    Le service public d’eau potable est une compĂ©tence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 dĂ©cembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[93]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurĂ©es par la commune elle-mĂȘme[94]. La loi NOTRe du 7 aoĂ»t 2015 prĂ©voit que le transfert des compĂ©tences « eau et assainissement » vers les communautĂ©s de communes sera obligatoire Ă  compter du . Le transfert d’une compĂ©tence entraĂźne de facto la mise Ă  disposition gratuite de plein droit des biens, Ă©quipements et services publics utilisĂ©s, Ă  la date du transfert, pour l'exercice de ces compĂ©tences et la substitution de la communautĂ© dans les droits et obligations des communes[95] - [96].

    Assainissement

    La compĂ©tence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usĂ©es, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrĂŽle des raccordements aux rĂ©seaux publics de collecte[97], est assurĂ©e par la communautĂ© des communes giennoises[98]. La commune est raccordĂ©e Ă  une station d'Ă©puration situĂ©e sur le territoire de la commune de Gien, mise en service le et dont la capacitĂ© nominale de traitement est de 30 833 EH, soit 7 000 m3/jour. Cet Ă©quipement utilise un procĂ©dĂ© d'Ă©puration biologique dit « Ă  boues activĂ©es »[99] - [100].

    L’assainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[101]. La CommunautĂ© des communes giennoises a crĂ©Ă© un service public d'assainissement non collectif (SPANC) qui a pour missions la vĂ©rification de la conception et de l’exĂ©cution des ouvrages pour les installations neuves ou rĂ©habilitĂ©es et la vĂ©rification pĂ©riodique du bon fonctionnement et de l’entretien des installations existantes[102] - [103].

    Prix de l'eau

    Le « prix de l’eau » doit permettre de financer l’ensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine, etc.) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, Ă©lectricitĂ©, produits de traitement, renouvellement du matĂ©riel, analyses, Ă©limination des dĂ©chets, etc.)[104]. L'observatoire national des services d'eau et d'assainissement publie la description actualisĂ©e des services publics d'eau potable et d'assainissement, qu’il s’agisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance[105]. Le prix au m3 est calculĂ© pour une consommation annuelle de 120 m3 (rĂ©fĂ©rence INSEE)[106].

    DomaineCommune201020112012201320142015
    Eau potableNevoyNC[107]NC[108]NC[109]1,85[110]1,93[111]2,04[112]
    Loiret1,76[113]1,7[114]1,66[115]1,69[116]
    France1,93[113]1,96[114]2,00[115]2,03[116]
    AssainissementNevoyNC[107]NC[108]NC[109]1,79[111]1,85[112]
    Loiret2,07[113]2,19[114]2,25[115]2,38[116]
    France1,73[113]1,82[114]1,85[115]1,89[116]

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[117]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[118].

    En 2020, la commune comptait 1 164 habitants[Note 9], en diminution de 0,85 % par rapport Ă  2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    390391374342416441440492545
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    587612662675707727764796739
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    741749759698649594563581544
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    5215455777021 0071 0191 1001 1151 179
    2017 2020 - - - - - - -
    1 1711 164-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[76] puis Insee Ă  partir de 2006[119].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Cultes

    La commune est le lieu d'un important rassemblement évangélique tzigane annuel courant avril.

    Culture et patrimoine

    Patrimoine bĂąti

    L'église Notre-Dame, remaniée en 1868, contenant un porte cierge du XIIIe siÚcle ainsi qu'une cloche datée de 1791, classés Monuments historiques au titre d'objets[120].

    La commune est située dans la zone de protection spéciale vallée de la Loire du Loiret du réseau Natura 2000[121].

    Personnalité liée à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[13] - [14]
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e caractĂ©risĂ©e par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. ORSIL = Organisation des Secours en cas d’Inondation Loire.
    8. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus aprÚs extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).

    Inventaire national du patrimoine naturel

    1. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Nevoy » (consulté le ).
    2. « Site Natura 2000 n° FR2400528 - Vallée de la Loire de Tavers à Belleville-sur-Loire - fiche détaillée » (consulté le ).
    3. « Site Natura 2000 n° FR2410017 - Vallée de la Loire du Loiret - fiche détaillée » (consulté le ).
    4. « Liste des ZNIEFF de la commune de Nevoy » (consulté le ).
    5. « ZNIEFF 240003906 - Aulnaie-frĂȘnaie du fossĂ© du moulin - fiche de synthĂšse » (consultĂ© le ).
    6. « ZNIEFF 240003906 - Aulnaie-frĂȘnaie du fossĂ© du moulin - fiche descriptive. » (consultĂ© le ).
    7. « ZNIEFF 240000040 - La Loire entre l'Ormette et la Naudiere - fiche de synthÚse » (consulté le ).
    8. « ZNIEFF 240000040 - La Loire entre l'Ormette et la Naudiere - fiche descriptive. » (consulté le ).
    9. « ZNIEFF 240030651 - La loire orléanaise - fiche de synthÚse » (consulté le ).
    10. « ZNIEFF 240030651 - La loire orléanaise - fiche descriptive. » (consulté le ).
    11. « ZNIEFF 240031328 - Loire berrichonne - fiche descriptive. » (consulté le ).
    12. « ZNIEFF 240003955 - Massif forestier d'Orléans - fiche de synthÚse » (consulté le ).
    13. « ZNIEFF 240003955 - Massif forestier d'Orléans - fiche descriptive. » (consulté le ).

    Site de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Centre-Val de Loire

    Autres sources

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    3. « Orthodromie entre "Nevoy" et "Orléans », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
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    7. « Histoire gĂ©ologique du Bassin parisien », sur le site du SystĂšme d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie (consultĂ© le ).
    8. « Carte géologique de Nevoy » sur Géoportail (consulté le 30 mai 2022).
    9. « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune de Nevoy », sur le SystĂšme d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
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    11. « Notice associée à la feuille n°432 - Gien de la carte géologique harmonisée au 1/50 000Úme de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    12. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Nevoy », sur le site de l'Insee (consulté le )
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    16. « Deux directives européennes », sur le site du MinistÚre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables (consulté le ).
    17. « Les objectifs de la démarche Natura 2000 », sur le site du MinistÚre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables (consulté le ).
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    Voir aussi

    Bibliographie

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