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Saint-Martin-sur-Ocre (Loiret)

Saint-Martin-sur-Ocre est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Saint-Martin-sur-Ocre
Saint-Martin-sur-Ocre (Loiret)
L'Ă©glise Saint-Martin.
Blason de Saint-Martin-sur-Ocre
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Loiret
Arrondissement Montargis
Intercommunalité Communauté des communes giennoises
Maire
Mandat
Patrick Chenuet
2020-2026
Code postal 45500
Code commune 45291
DĂ©mographie
Gentilé Ocriniens[1]
Population
municipale
1 232 hab. (2020 en diminution de 0,4 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 78 hab./km2
Population
agglomération
23 143 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 39â€Č 36″ nord, 2° 39â€Č 32″ est
Altitude Min. 122 m
Max. 191 m
Superficie 15,79 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Poilly-lez-Gien
(banlieue)
Aire d'attraction Gien
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Sully-sur-Loire
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Martin-sur-Ocre

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Saint-Martin-sur-Ocre se trouve dans le quadrant sud-est du dĂ©partement du Loiret, dans la rĂ©gion agricole du Berry[2] et l'aire urbaine de Gien[3]. À vol d'oiseau, elle se situe Ă  62,3 km d'OrlĂ©ans[4], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  38,3 km de Montargis[5], sous-prĂ©fecture, et Ă  4,1 km de Gien, ancien chef-lieu du canton dont dĂ©pendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie de Gien[3].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Les communes les plus proches sont : Saint-Brisson-sur-Loire (2,2 km), Gien (4,1 km), Poilly-lez-Gien (km), Briare (6,3 km), Saint-Firmin-sur-Loire (6,6 km), Autry-le-ChĂątel (km), Nevoy (8,1 km), Saint-Gondon (9,8 km), ChĂątillon-sur-Loire (10,3 km) et Ouzouer-sur-TrĂ©zĂ©e (11,3 km)[6].

    Paysages

    La commune appartient à la zone de protection spéciale vallée de la Loire du Loiret du réseau Natura 2000[7].

    GĂ©ologie

    La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sĂ©dimentaires français. Cette vaste dĂ©pression, occupĂ©e dans le passĂ© par des mers peu profondes et des lacs, a Ă©tĂ© comblĂ©e, au fur et Ă  mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches gĂ©ologiques[8].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant du CĂ©nozoĂŻque, l'Ăšre gĂ©ologique la plus rĂ©cente sur l'Ă©chelle des temps gĂ©ologiques, dĂ©butant il y a 66 millions d'annĂ©es, et du MĂ©sozoĂŻque, anciennement appelĂ© Ère secondaire, qui s'Ă©tend de −252,2 Ă  −66,0 Ma. La formation la plus ancienne est de la craie blanche Ă  silex remontant Ă  la pĂ©riode CrĂ©tacĂ©. La formation la plus rĂ©cente est des alluvions rĂ©centes des lits mineurs remontant Ă  l’époque HolocĂšne de la pĂ©riode Quaternaire. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « n°432 - Gien » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000Ăšme du dĂ©partement du Loiret[9] - [10] et sa notice associĂ©e[11].

    Carte géologique de la commune.
    Ère PĂ©riode Époque Formations gĂ©ologiques
    CĂ©nozoĂŻque
    (0 - 66.0)
    Quaternaire
    (0 - 2.58)
    HolocĂšne
    Fz :alluvions récentes des lits mineurs, HolocÚne
    FC :alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires, HolocÚne
    Fy :alluvions récentes des levées et montilles de la Loire et des basses terrasses du Loing, HolocÚne
    Fw :alluvions de haute terrasse de la Loire, PléistocÚne (Riss), terrasse +10 -15 m
    Fvb :alluvions de haute terrasse, PléistocÚne (Mindel), terrasse +20 m
    PléistocÚne
    qCS :colluvions Ă  silex de versant, Quaternaires
    qOE :Limons et Loess, Quaternaire
    NĂ©ogĂšne
    (2.58 - 23.03)
    PliocÚne non présent
    MiocĂšne
    m3-p1SASo :sables et argiles de Sologne, Langhien supérieur à PliocÚne inférieur
    PaléogÚne
    (23.03 - 66.0)
    OligocÚne non présent
    Éocùne
    PaléocÚne
    e1-4Rc :complexe argilo-sableux Ă  silex = argiles Ă  silex, PalĂ©ocĂšne-ÉocĂšne infĂ©rieur
    MĂ©sozoĂŻque
    (66.0 - 252.17)
    Crétacé
    (66.0 - ≃145.0)
    c2Cr :craie blanche Ă  silex, Turonien

    Relief

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l’Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rences dans toutes les statistiques, est de 15,79 km2[12] - [Note 1]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 15,69 km2[10]. L'altitude du territoire varie entre 122 m et 191 m[15].

    Hydrographie

    RĂ©seau hydrographique de Saint-Martin-sur-Ocre.

    La commune est longĂ©e par la Loire (1,318 km) sur son flanc nord. Le rĂ©seau hydrographique communal, d'une longueur totale de 6,1 km, comprend deux autres cours d'eau notables, le Rousson (1,075 km) et l'Ocre (1,44 km), et quatre petits cours d'eau[16].

    Le cours de la Loire s’insĂšre dans une large vallĂ©e qu’elle a façonnĂ©e peu Ă  peu depuis des milliers d’annĂ©es. Elle traverse le sud du dĂ©partement du Loiret depuis Beaulieu-sur-Loire jusqu'Ă  Beaugency, avec un cours large et lent. La Loire prĂ©sente des fluctuations saisonniĂšres de dĂ©bit assez marquĂ©es[17]. Son dĂ©bit est rĂ©gulĂ© par des barrages amont (Naussac en amont sur l’Allier et Villerest). Ces barrages interviennent pour le soutien d’étiage (dĂ©bit minimum de 60 m3/s en Ă©tiage Ă  Gien) et Villerest permet Ă©galement d’écrĂȘter les crues. La Loire est un cours d’eau domanial classĂ© en deuxiĂšme catĂ©gorie piscicole. L'espĂšce biologique dominante est constituĂ©e essentiellement de poissons blancs (cyprinidĂ©s) et de carnassiers (brochet, sandre et perche). La station hydromĂ©trique la plus proche de la commune et servant de rĂ©fĂ©rence en cas de crue est celle de Gien. Le dĂ©bit mensuel moyen (calculĂ© sur 82 ans pour cette station) varie de 102 m3/s au mois d'aoĂ»t Ă  593 m3/s au mois de fĂ©vrier. La Loire connaĂźt toutefois en cas d'intempĂ©ries exceptionnelles des pics de dĂ©bits trĂšs importants, le maximum ayant Ă©tĂ© atteint sur cette station le avec 3 320 m3/s et une hauteur de 5,03 m[18] - [19]. Le dĂ©bit maximum de la Loire ayant Ă©tĂ© atteint lors des crues de 1856 ou 1866 avec une valeur de l'ordre de 7 000 m3/s, la hauteur maximale ayant Ă©tĂ© atteinte le avec 7,19 m[20].

    Le Rousson, d'une longueur totale de 12,6 km, prend sa source dans la commune d'Autry-le-ChĂątel et se jette dans la Notreure Ă  Poilly-lez-Gien, aprĂšs avoir traversĂ© 3 communes[21]. Ce cours d'eau est classĂ© dans la liste 1 au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Ce classement est rĂ©servĂ© aux des cours d'eau qui sont en trĂšs bon Ă©tat Ă©cologique, ou identifiĂ©s par les SDAGE des eaux comme jouant le rĂŽle de rĂ©servoir biologique nĂ©cessaire au maintien ou Ă  l'atteinte du bon Ă©tat Ă©cologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complĂšte des poissons migrateurs est nĂ©cessaire. Aucune autorisation ou concession ne peut ĂȘtre accordĂ©e pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle Ă  la continuitĂ© Ă©cologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonnĂ© Ă  des prescriptions permettant de maintenir le trĂšs bon Ă©tat Ă©cologique des eaux[22]. Sur le plan piscicole, le Rousson est classĂ© en deuxiĂšme catĂ©gorie piscicole. L'espĂšce biologique dominante est constituĂ©e essentiellement de poissons blancs (cyprinidĂ©s) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[23].

    Milieux naturels et biodiversité

    La commune est membre de la communautĂ© des communes giennoises depuis sa crĂ©ation le , une intercommunalitĂ© qui remplace le district de Gien, crĂ©Ă© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du [24].

    Personnalités élues par circonscription électorale de rattachement

    Au-delà du maire, premier magistrat administrant la commune, les personnalités élues dont le mandat est relatif à une collectivité à laquelle est rattachée la commune de Saint-Martin-sur-Ocre et représentant donc le territoire communal au sein de chacune de ces collectivités sont les suivantes :

    Élections Circonscription Ă©lectorale Élu de la circonscription
    Niveau Type Titre Nom DĂ©but de mandat Fin de mandat
    Groupe communal Municipales et communautaires Commune de Saint-Martin-sur-Ocre Maire Patrick Chenuet 2014 2020
    Communauté des communes giennoises Président de l'intercommunalité Christian Bouleau 2014 2020
    Département DépartementalesCanton de Sully-sur-LoireConseiller départementalJean-Luc Riglet29 mars 20152021
    ConseillÚre départementaleLine Fleury
    Région Régionales Région Centre-Val de Loire Président du conseil régional François Bonneau [25] 2021[26]
    Pays Législatives3e circonscriptionDéputéClaude de Ganay

    Sites Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones SpĂ©ciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection SpĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptĂ©e des habitats tout en tenant compte des exigences Ă©conomiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularitĂ©s rĂ©gionales et locales de chaque État membre. les activitĂ©s humaines ne sont pas interdites, dĂšs lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espĂšces concernĂ©s[27] - [28]. Les sites Natura 2000 prĂ©sents sur le territoire communal de Saint-Martin-sur-Ocre sont au nombre de deux[INPN 1].

    DĂ©signation NumĂ©ro Type ArrĂȘtĂ© Description
    « VallĂ©e de la Loire de Tavers Ă  Belleville-sur-Loire » FR2400528 SIC (Directive "Habitats") [29] Le site de la « VallĂ©e de la Loire de Tavers Ă  Belleville-sur-Loire », d'une superficie de 7 120 ha, concerne 51 communes. La dĂ©limitation de ce site Natura 2000 est trĂšs proche de celle correspondant Ă  la Directive Oiseaux. L'intĂ©rĂȘt majeur du site repose sur les milieux ligĂ©riens liĂ©s Ă  la dynamique du fleuve, qui hĂ©bergent de nombreuses espĂšces citĂ©es en annexe II de la directive Habitats[INPN 2]. Elle se situe dans la frange nord de la commune[30].
    « VallĂ©e de la Loire du Loiret » FR2410017 ZPS (Directive "Oiseaux") [31] Le site de la « VallĂ©e de la Loire du Loiret » s'Ă©tend sur 7 684 ha et concerne la vallĂ©e de la Loire dans le Loiret. Cette ZPS se poursuit en amont et en aval sur les dĂ©partements voisins. L'intĂ©rĂȘt majeur du site repose sur les milieux et les espĂšces ligĂ©riens liĂ©s Ă  la dynamique du fleuve. Ces milieux hĂ©bergent de nombreuses espĂšces citĂ©es en annexe I de la directive Oiseaux. Le site est caractĂ©risĂ© par la prĂ©sence de colonies nicheuses de sternes naine et pierregarin et de mouette mĂ©lanocĂ©phale. Des sites de pĂȘche du Balbuzard pĂȘcheur sont Ă©galement prĂ©sents. Le site est Ă©galement lieu de reproduction du bihoreau gris, de l'aigrette garzette, de la bondrĂ©e apivore, du milan noir, de l'ƓdicnĂšme criard, du martin-pĂȘcheur, du pic noir, de la pie-griĂšche Ă©corcheur[INPN 3]. Elle se situe dans la frange nord de la commune[30].

    Zones nationales d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Le territoire communal de Saint-Martin-sur-Ocre comprend deux ZNIEFF[INPN 4].

    Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.
    DĂ©signation Type Superficie Description
    « Coteau calcaire boisĂ© de la vallĂ©e de la Loire de Saint-Martin-d'Ocre Ă  Saint-Firmin-sur-Loire » type 2[Note 2] 141 hectares La zone s'Ă©tend sur les communes de Saint-Brisson-sur-Loire, Saint-Firmin-sur-Loire et Saint-Martin-sur-Ocre[DREAL 1]. Son altitude varie entre 135 et 175 m[INPN 5]. Il s'agit d'un affleurement des calcaires jurassiques, recouvert d'alluvions anciennes. Le versant, parfois abrupt, est localement Ă©chancrĂ© par des vallons trĂšs marquĂ©s. Cet espace est aujourd'hui occupĂ© en grande partie par de la chĂȘnaie-charmaie neutrophile, abritant localement de belles populations d'espĂšces vĂ©gĂ©tales vernales protĂ©gĂ©es : Corydalis solida, Thalictrella thalictroides et Scilla bifolia[INPN 6].
    « Loire berrichonne » type 2[Note 2] 7 058 hectares Cette zone s'Ă©tend sur 31 communes dont 19 dans le Cher et 12 dans le Loiret[DREAL 2]. La Loire berrichonne (on pourrait dire nivernaise ou bourguignonne) se caractĂ©rise par un lit mineur tressĂ© avec de nombreuses Ăźles et grĂšves. La forĂȘt alluviale occupe une surface bien plus importante que dans les autres sections de la Loire moyenne. Le cours grossiĂšrement orientĂ© nord-sud assure Ă  la fois une fonction de corridor Ă©cologique et d'Ă©tape migratoire. C'est aussi un secteur important de reproduction de l'avifaune[INPN 7].

    Histoire

    La tradition rapporte que le nom du glorieux saint Martin, Ă©vĂȘque de Tours, fut donnĂ© Ă  ce pays aprĂšs l'invasion des Normands. Des petites communautĂ©s chrĂ©tiennes, dissĂ©minĂ©es dans l'immense forĂȘt d'OrlĂ©ans se rendant en pĂšlerinage sur le passage du convoi transportant des reliques du saint, fuyant les Normands. Au retour par la voie fluviale, Ă  la fin du IXe siĂšcle, les reliques se seraient peut-ĂȘtre arrĂȘtĂ©es Ă  l'endroit actuel de l'Ă©glise. Elle portait autrefois le nom de Saint-Martin-sur-Loiret. Les paroisses du nom de saint Martin Ă©tant lĂ©gion, il fallut les distinguer, d'oĂč le complĂ©ment ocre (ocra) du nom du ruisseau qui dĂ©limite la commune Ă  l'est de son territoire.

    XVIe siĂšcle

    En , les religieuses bĂ©nĂ©dictines de l'abbaye Saint-Avit-les-GuĂȘpiĂšres, vendent Ă  Arnoul Boucher, seigneur d'Orsay, la mĂ©tairie de la Motte Saint-Avit sur la paroisse de Saint-Martin-sur-Loiret[32].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Martin-sur-Ocre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 3] - [33] - [34] - [35]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Poilly-lez-Gien, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[36] et 3 646 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[37] - [38].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gien dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[39] - [40].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (81,7 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (86,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (69,3 %), prairies (12,4 %), zones urbanisĂ©es (9,3 %), forĂȘts (6,7 %), eaux continentales[Note 5] (2,3 %)[41].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    • Carte orthophotographique de la commune en 2016.
      Carte orthophotographique de la commune en 2016.

    Plan local d'urbanisme

    Le plan d'occupation des sols est approuvĂ© en septembre 1983 puis modifiĂ© plusieurs fois jusqu'en 1995 et rĂ©visĂ© en 2005[42]. Le conseil municipal prescrit la rĂ©vision du POS et sa transformation en plan local d'urbanisme le , en application de la loi relative Ă  la solidaritĂ© et au renouvellement urbains, dite loi SRU. Le projet est soumis Ă  l'enquĂȘte publique du au , puis approuvĂ© le [43].

    Le plan local d'urbanisme intercommunal (PLUI) est la traduction d’une vision politique commune d'un territoire intercommunal en matiĂšre d’amĂ©nagement pour les 10 Ă  15 ans Ă  venir. Il vise notamment Ă  dĂ©finir les zones constructibles, les zones de protection des milieux agricoles et naturels et Ă  encadrer les modalitĂ©s de construction. Le , un PLU intercommunal est prescrit Ă  l'Ă©chelle du territoire de la communautĂ© des communes giennoises[44].

    SCoT du pays giennois

    La loi SRU du a incitĂ© fortement les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, et ce sous peine de ne plus pouvoir ouvrir Ă  l’urbanisation de nouveaux espaces. En effet, dans certaines conditions, en l’absence de SCoT approuvĂ©, les zones naturelles (N) et les zones d’urbanisation future (AU) ne peuvent plus, sauf dĂ©rogation, ĂȘtre ouvertes Ă  l’urbanisation. Tel est le principe posĂ© par l’article L.122-2 du Code de l’urbanisme. En application des dispositions de l'article L.122-18 du Code de l'urbanisme, le SchĂ©ma Directeur de la RĂ©gion de Gien approuvĂ© le avait Ă©tĂ© maintenu avec valeur de SchĂ©ma de CohĂ©rence Territoriale. Le SchĂ©ma regroupait les communes de Coullons, Gien, Nevoy, Poilly-lez-Gien, Saint-Brisson-sur-Loire, Saint-Gondon, Saint-Martin-sur-Ocre. En l'absence de dĂ©libĂ©ration de la communautĂ© des communes giennoises, dont fait partie Saint-Martin-sur-Ocre, sur son Ă©volution Ă  l'Ă©chĂ©ance du dĂ©lai de 10 ans Ă  compter du , ce SCot est devenu caduc Ă  compter du [45].

    En se dotant de la compĂ©tence « Ă©laboration, gestion et suivi d’un SchĂ©ma de CohĂ©rence Territoriale Ă  l’échelle du Pays du Giennois » par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du , le Syndicat mixte du Pays du Giennois s'engage en faveur d’un projet global d’amĂ©nagement et de dĂ©veloppement durable du territoire du pays du Giennois. Le schĂ©ma de cohĂ©rence territoriale du pays giennois, qui regroupe 31 communes dont Gien, a ainsi Ă©tĂ© prescrit le . Le projet de schĂ©ma a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© le puis soumis Ă  l'enquĂȘte en et approuvĂ© le et est opposable depuis le [45] - [46].

    Voies de communication et transports

    RĂ©seau routier principal de la commune de Saint-Firmin-sur-Loire (avec indication du trafic routier 2014).

    Infrastructures routiĂšres

    La commune est traversée par deux routes départementales : la RD 951 et la RD 752.

    La RD 951 est l'ancienne route nationale 751, qui avait Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 1933 et Ă©tait dĂ©finie comme la route de Cosne-sur-Loire Ă  la pointe de Saint-Gildas par la rive gauche de la Loire[47]. La section traversant le Loiret, reliant Beaulieu-sur-Loire Ă  Lailly-en-Val, a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e au dĂ©partement du Loiret par arrĂȘtĂ© du [48]. En 2014, elle supporte sur le territoire communal un trafic de 2 461 vĂ©hicules/jour[49].

    La RD 752 (488 vĂ©hicules/jour), qui relie la mairie Ă  la RD 951[49] est une route Ă  faible trafic[Note 6]. ComplĂ©tant ces voies, la commune est sillonnĂ©e de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.

    Transports en commun routiers

    Saint-Martin-sur-Ocre est desservie par une ligne réguliÚre du réseau d'autocars interurbains Ulys[50] : la ligne 7B qui relie Pierrefitte-Ús-Bois à Sully-sur-Loire. Depuis le , la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du [51]. Dans ce cadre, le Réseau de mobilité interurbaine « Rémi » remplace chacun des réseaux de transports interurbains départementaux et en particulier le réseau Ulys dans le Loiret et entre en service à compter de la rentrée scolaire du [52].

    Risques naturels et technologiques majeurs

    La commune de Saint-Martin-sur-Ocre est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations (par dĂ©bordement de la Loire ou de ruisseaux), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique. Elle est Ă©galement exposĂ©e Ă  un risque technologique : le transport de matiĂšres dangereuses (avec en particulier la prĂ©sence d'un gazoduc)[53]. Entre 1983 et 2003, quatre arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels portant ou ayant portĂ© reconnaissance de catastrophe naturelle ont Ă©tĂ© pris pour le territoire de la commune de Saint-Martin-sur-Ocre dont 3 pour des inondations[54].

    Risque d'inondation

    Zone inondable de la commune de Saint-Martin-sur-Ocre.

    La Loire est à l'origine des dégùts les plus importants sur la commune en cas de crue majeure. Les crues historiques sont celles de 1846, 1856, 1866 et 1907. Aucune crue n'a atteint depuis 1907 les hauteurs atteintes lors de ces événements catastrophiques[55].

    La partie amont de la commune de Saint-Martin-sur-Ocre est inondée dÚs la crue de période de retour 20 ans par débordement de la Loire en lit majeur. Le déversoir de Saint-Martin-sur-Ocre entre en fonctionnement à partir de la cote de 4,50 m à l'échelle de Gien, soit une occurrence légÚrement inférieure à 20 ans, inondant ainsi directement le territoire situé en aval, et notamment le quartier de la Californie. L'inondation de cette zone est relativement rapide. AprÚs que la surverse sur le déversoir soit établie, la montée des eaux dans le val de Gien suit l'évolution du niveau de la Loire[56]. L'axe routier Gien-Chùtillon-sur-Loire (RD 951) est alors coupé, ainsi que la route de la Californie au lieu-dit la Gourre, la route de Lucy, la RD 940 axe Montargis-Bourges et la RD 752[57].

    Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais ud Plans de prévention du risque d'inondation (PPRI) du val de Gien[58].

    Deux documents permettent de définir les modalités de gestion de crise et d'organisation des secours : au niveau départemental, le Dispositif ORSEC départemental spécialisé déclenché en cas d'inondation de la Loire, le plan ORSIL[Note 7], et au niveau communal le plan communal de sauvegarde[59].

    Risque de mouvements de terrain

    Le territoire de la commune peut ĂȘtre concernĂ© par un risque d'effondrement de cavitĂ©s souterraines non connues. Une cartographie dĂ©partementale de l'inventaire des cavitĂ©s souterraines et des dĂ©sordres de surface a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Il a Ă©tĂ© recensĂ© sur la commune plusieurs effondrements de cavitĂ©s[60].

    Par ailleurs la commune a été reconnue sinistrée au titre des catastrophes naturelles durant ces derniÚres années à la suite des mouvements de terrain liés à la sécheresse (aléa moyen). Le phénomÚne de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[61]. Ce phénomÚne peut provoquer des dégùts trÚs importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particuliÚrement affecté le Loiret aprÚs la canicule de l'été 2003. Une partie du territoire de la commune est soumis à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM), particuliÚrement au niveau du cente-bourg et de la partie sud de la commune, le reste est en aléa « faible »[62].

    Risque sismique

    La totalitĂ© du dĂ©partement est classĂ©e en zone de sismicitĂ© « trĂšs faible »[63]. À ce titre aucune rĂ©glementation spĂ©cifique ne s'applique aux constructions dites « Ă  risque normal »[64].

    Transport de matiĂšres dangereuses

    Ce risque peut survenir en cas d'accident impliquant une unité mobile (ex. camion) ou une canalisation transportant des matiÚres dangereuses (toxique, inflammable...). Une matiÚre dangereuse est une substance susceptible de présenter un danger et des conséquences graves pour l'homme et son environnement. Saint-Martin-sur-Ocre est concerné par la circulation sur le réseau routier de camions chargés de matiÚres dangereuses (livraison de gaz, livraison de matiÚres dangereuses...) et par le passage sur son territoire d'un gazoduc haute pression enterré de diamÚtre 200 mm reliant Dampierre-en-Burly à Briare[65].

    Politique et administration

    Bloc communal : Commune et intercommunalités

    La paroisse de Saint Martin acquiert le statut de municipalitĂ© avec le dĂ©cret du de l'AssemblĂ©e Nationale[66] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[67]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un rĂ©gime juridique uniforme soit dĂ©fini pour toutes les communes de France, point de dĂ©part de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[68].

    Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[69].

    Circonscriptions de rattachement

    La loi du divise le pays en 83 dĂ©partements dĂ©coupĂ©s chacun en six Ă  neuf districts eux-mĂȘmes dĂ©coupĂ©s en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les dĂ©partements, sont le siĂšge d’une administration d’État et constituent Ă  ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Saint Martin est alors incluse dans le canton de Poilly, le district de Gien et le dĂ©partement du Loiret[70].

    La recherche d’un Ă©quilibre entre la volontĂ© d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exĂ©cution et le contrĂŽle des lois d’une part, et la volontĂ© d’accorder une certaine autonomie aux collectivitĂ©s de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 Ă  1838[71]. Les dĂ©coupages territoriaux Ă©voluent ensuite au grĂ© des rĂ©formes visant Ă  dĂ©centraliser ou recentraliser l'action de l'État. La rĂ©gionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit Ă  la crĂ©ation de rĂ©gions[72]. L'acte I de la dĂ©centralisation de 1982-1983 constitue une Ă©tape importante en donnant l'autonomie aux collectivitĂ©s territoriales, rĂ©gions, dĂ©partements et communes[73]. L'acte II intervient en 2003-2006[74], puis l'acte III en 2012-2015.

    Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Saint-Martin-sur-Ocre aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

    Circonscription Nom PĂ©riode Type Évolution du dĂ©coupage territorial
    DistrictGien1790-1795AdministrativeLa commune est rattachée au district de Gien de 1790 à 1795[69] - [70]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquiÚrent dÚs lors plus d'importance[75].
    CantonPoilly1790-1801Administrative et Ă©lectoraleLe , la municipalitĂ© de Saint Martin est rattachĂ©e au canton de Poilly[76] - [69]. Les cantons sont supprimĂ©s, en tant que dĂ©coupage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rĂŽle Ă©lectoral[75]. Ils permettent l’élection des Ă©lecteurs du second degrĂ© chargĂ©s de dĂ©signer les dĂ©putĂ©s[77]. Les cantons acquiĂšrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
    Gien1801-2015Sous le Consulat, un redĂ©coupage territorial visant Ă  rĂ©duire le nombre de justices de paix ramĂšne le nombre de cantons dans le Loiret de 59 Ă  31[78]. Saint Martin est alors rattachĂ©e par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X () au canton de Gien, sous le nom de Saint-Martin-sur-Ocre[79] - [69].
    Sully-sur-Loire2015-ÉlectoraleLa loi du [80] et ses dĂ©crets d'application publiĂ©s en fĂ©vrier et [81] introduisent un nouveau dĂ©coupage territorial pour les Ă©lections dĂ©partementales. La commune est alors rattachĂ©e au nouveau canton de Sully-sur-Loire[81]. Depuis cette rĂ©forme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compĂ©tence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau dĂ©coupage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est dĂ©sormais uniquement une circonscription Ă©lectorale destinĂ©e Ă  l'Ă©lection d'un binĂŽme de conseillers dĂ©partementaux siĂ©geant au conseil dĂ©partemental[82].
    ArrondissementGien1801-1926AdministrativeSaint-Martin-sur-Ocre est rattachĂ©e Ă  l'arrondissement de Gien par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X ()[69] - [79].
    Montargis1926-Sous la TroisiĂšme RĂ©publique, en raison d'un endettement considĂ©rable et de l'effort nĂ©cessaire pour la reconstruction post-PremiĂšre Guerre mondiale, la France traverse une crise financiĂšre. Pour rĂ©duire les dĂ©penses de l’État, Raymond PoincarĂ© fait voter plusieurs dĂ©crets-lois rĂ©formant en profondeur l’administration française : 106 arrondissements sont ainsi supprimĂ©s, dont ceux de Gien et de Pithiviers dans le Loiret par dĂ©cret du [83]. Saint-Martin-sur-Ocre est ainsi transfĂ©rĂ©e de l'arrondissement de Gien Ă  celui de Montargis[84] - [85].
    Circonscription lĂ©gislative3e circonscription2010-ÉlectoraleLors du dĂ©coupage lĂ©gislatif de 1986, le nombre de circonscriptions lĂ©gislatives passe dans le Loiret de 4 Ă  5. Un nouveau redĂ©coupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siĂšge de dĂ©putĂ© « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par dĂ©partement varie dĂ©sormais de 1 Ă  21[86] - [87]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq Ă  six[88]. Saint-Martin-sur-Ocre, initialement rattachĂ©e Ă  la quatriĂšme circonscription, est, aprĂšs 2010, rattachĂ©e Ă  la troisiĂšme circonscription[89].

    Collectivités de rattachement

    La commune de Saint-Martin-sur-Ocre est rattachĂ©e au dĂ©partement du Loiret et Ă  la rĂ©gion Centre-Val de Loire[90], Ă  la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivitĂ©s territoriales.

    Conseil municipal et maire

    Depuis les Ă©lections municipales de 2014, le conseil municipal de Saint-Martin-sur-Ocre, commune de plus de 1 000 habitants, est Ă©lu au scrutin proportionnel de liste Ă  deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[91], pour un mandat de six ans renouvelable[92]. Il est composĂ© de 15 membres[93]. L'exĂ©cutif communal est constituĂ© par le maire, Ă©lu par le conseil municipal parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-Ă -dire pour la durĂ©e du mandat du conseil. Patrick Chenuet est maire depuis 2008.

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    2008 Jacques Bonnot
    octobre 2008 mai 2020 Michel Henry[94] Retraité salarié du secteur privé
    mai 2020 En cours Patrick Chenuet[94] - [95] Profession intermédiaire administrative de la fonction publique

    Équipements et services

    Gestion des déchets

    En 2016, la commune est membre du syndicat mixte de collecte et de traitement des ordures mĂ©nagĂšres des cantons de Gien, ChĂątillon Coligny, Briare et ChĂątillon-sur-Loire (SMICTOM). Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles[Note 8] en porte Ă  porte, des emballages mĂ©nagers recyclables, des encombrants et du verre en points d’apport volontaire[96]. Un rĂ©seau de sept dĂ©chĂšteries accueille les encombrants et autres dĂ©chets spĂ©cifiques (dĂ©chets verts, dĂ©chets dangereux, gravats, ferraille, cartons
). La dĂ©chĂšterie la plus proche est situĂ©e sur la commune d'Arrabloy[97] - [98]. L'Ă©limination et la valorisation Ă©nergĂ©tique des dĂ©chets mĂ©nagers et de ceux issus de la collecte sĂ©lective sont effectuĂ©es par le SYCTOM de Gien-ChĂąteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de dĂ©chets mĂ©nagers et un centre de stockage de dĂ©chets ultimes (CSDU) de classe II Ă  Saint-Aignan-des-GuĂ©s ainsi qu'une usine d’incinĂ©ration des ordures mĂ©nagĂšres Ă  Gien-Arrabloy[99].

    Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté des communes giennoises en application de la loi NOTRe du [100].

    Production et distribution d'eau

    Le service public d’eau potable est une compĂ©tence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 dĂ©cembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[101]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurĂ©es par le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable de Saint-Martin-sur-Ocre - Saint-Brisson-sur-Loire, un syndicat crĂ©Ă© en 1965 desservant deux communes (Saint-Brisson-sur-Loire et Saint-Martin-sur-Ocre)[102] - [103] - [104]. La loi NOTRe du 7 aoĂ»t 2015 prĂ©voit que le transfert des compĂ©tences « eau et assainissement » vers les communautĂ©s de communes sera obligatoire Ă  compter du . Le transfert d’une compĂ©tence entraĂźne de facto la mise Ă  disposition gratuite de plein droit des biens, Ă©quipements et services publics utilisĂ©s, Ă  la date du transfert, pour l'exercice de ces compĂ©tences et la substitution de la communautĂ© dans les droits et obligations des communes[105] - [106].

    Assainissement

    La compĂ©tence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usĂ©es, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrĂŽle des raccordements aux rĂ©seaux publics de collecte[107], est assurĂ©e par la communautĂ© des communes giennoises[108]. La commune est raccordĂ©e Ă  une station d'Ă©puration situĂ©e sur le territoire de la commune de Poilly-les-Gien, mise en service le et dont la capacitĂ© nominale de traitement est de 5 000 EH, soit 1 000 m3/jour. Cet Ă©quipement utilise un procĂ©dĂ© d'Ă©puration biologique dit « Ă  boues activĂ©es »[109] - [110].

    L’assainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[111]. La CommunautĂ© des communes giennoises a crĂ©Ă© un service public d'assainissement non collectif (SPANC) qui a pour missions la vĂ©rification de la conception et de l’exĂ©cution des ouvrages pour les installations neuves ou rĂ©habilitĂ©es et la vĂ©rification pĂ©riodique du bon fonctionnement et de l’entretien des installations existantes[112] - [113].

    Prix de l'eau

    Le « prix de l’eau » doit permettre de financer l’ensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine, etc.) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, Ă©lectricitĂ©, produits de traitement, renouvellement du matĂ©riel, analyses, Ă©limination des dĂ©chets, etc.)[114]. L'observatoire national des services d'eau et d'assainissement publie la description actualisĂ©e des services publics d'eau potable et d'assainissement, qu’il s’agisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance[115]. Le prix au m3 est calculĂ© pour une consommation annuelle de 120 m3 (rĂ©fĂ©rence INSEE)[116].

    DomaineCommune201020112012201320142015
    Eau potableSaint-Martin-sur-OcreNC[117]NC[118]NC[119][120]1,95[121]1,96[122]
    Loiret1,76[123]1,7[124]1,66[125]1,69[126]
    France1,93[123]1,96[124]2,00[125]2,03[126]
    AssainissementSaint-Martin-sur-OcreNC[117]NC[118]NC[119]1,79[121]1,85[122]
    Loiret2,07[123]2,19[124]2,25[125]2,38[126]
    France1,73[123]1,82[124]1,85[125]1,89[126]

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[127]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[128].

    En 2020, la commune comptait 1 232 habitants[Note 9], en diminution de 0,4 % par rapport Ă  2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    430459423428456521538548538
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    558573623594580632632668701
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    695668648589541526521559545
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    5225296478461 0081 1541 2001 1891 244
    2015 2020 - - - - - - -
    1 2311 232-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[84] puis Insee Ă  partir de 2006[129].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise Saint-Martin.

    Patrimoine gastronomique

    La commune de Saint-Martin-sur-Ocre est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 10] ou appellation d'origine contrÎlée (AOC)[Note 11] du Chavignol, un fromage au lait cru fabriqué à base de lait de chÚvre entier, à pùte molle à croûte fleurie, de forme cylindrique trÚs légÚrement bombé à la périphérie[130].

    ÉvĂ©nement

    HĂ©raldique

    Les armoiries de Saint-Martin-sur-Ocre se blasonnent ainsi :

    De sinople Ă  saint Martin d'argent, aurĂ©olĂ© d'or, vĂȘtu d'or, d'argent et de gueules, chevelĂ© et bottĂ© de sable, partageant son manteau de gueules avec une Ă©pĂ©e d'argent, sur un cheval du mĂȘme, bridĂ© de gueules, la selle de sable bordĂ©e et sanglĂ©e d'or, le tout sur une terrasse fascĂ©e ondĂ©e d'argent et de sable de quatre piĂšces; au chef cousu de gueules chargĂ© de trois fleurs de lis d'or.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[13] - [14]
    2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    6. Une route est dite Ă  faible trafic lorsqu'elle supporte un trafic infĂ©rieur Ă  1 500 vĂ©hicules/jour.
    7. ORSIL = Organisation des Secours en cas d’Inondation Loire.
    8. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus aprÚs extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Nomenclature européenne.
    11. Nomenclature française.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).

    Inventaire national du patrimoine naturel

    Site de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Centre-Val de Loire

    Autres sources

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    8. « Histoire gĂ©ologique du Bassin parisien », sur le site du SystĂšme d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie (consultĂ© le ).
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    10. « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune de Saint-Martin-sur-Ocre », sur le SystĂšme d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
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    Voir aussi

    Ouvrages

    • Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire gĂ©ographique et mĂ©thodique de la RĂ©publique française en 120 dĂ©partements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
    • Collectif, Loiret : un dĂ©partement Ă  l'Ă©lĂ©gance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9).
    • Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études DĂ©mographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne).
    • Jean-Louis Masson, Provinces, dĂ©partements, rĂ©gions : l'organisation administrative de la France, Paris, Fernand Lanore, , 703 p. (ISBN 2-85157-003-X, lire en ligne).

    Rapports d'Ă©tudes

    Étude des vals du Giennois - Diagnostic des risques d’inondation, AnteaGroup, Établissement public Loire

    Article connexe

    Liens externes

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