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Saint-Brisson-sur-Loire

Saint-Brisson-sur-Loire est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Saint-Brisson-sur-Loire
Saint-Brisson-sur-Loire
Vue de la rue de l'Église.
Blason de Saint-Brisson-sur-Loire
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Loiret
Arrondissement Montargis
Intercommunalité Communauté des communes giennoises
Maire
Mandat
Claude Pléau
2020-2026
Code postal 45500
Code commune 45271
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Brissonnais[1]
Population
municipale
962 hab. (2020 en diminution de 3,99 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 44 hab./km2
Population
agglomération
23 143 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 38â€Č 55″ nord, 2° 41â€Č 02″ est
Altitude Min. 122 m
Max. 208 m
Superficie 21,86 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Gien
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Sully-sur-Loire
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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    Toponymie

    Sanctus Brictius. Celtique bri = estime, considĂ©ration. Brice provient du nominatif latin et Brisson de l’accusatif latin. ÉvĂȘque de Tours, successeur de saint Martin en 397, mort vers 443. FĂȘte : .

    GĂ©ographie

    Localisation

    Carte de la commune de Saint-Brisson-sur-Loire et des communes limitrophes

    La commune de Saint-Brisson-sur-Loire se trouve dans le quadrant sud-est du dĂ©partement du Loiret, dans la rĂ©gion agricole du Berry[2] et l'aire urbaine de Gien[3]. À vol d'oiseau, elle se situe Ă  64,5 km d'OrlĂ©ans[4], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  39,3 km de Montargis[5], sous-prĂ©fecture, et Ă  6,2 km de Gien, ancien chef-lieu du canton dont dĂ©pendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie de Gien[3].

    Les communes les plus proches sont : Saint-Martin-sur-Ocre (2,2 km), Briare (4,2 km), Saint-Firmin-sur-Loire (4,4 km), Gien (6,2 km), Poilly-lez-Gien (7,1 km), Autry-le-ChĂątel (8,1 km), ChĂątillon-sur-Loire (8,1 km), Ouzouer-sur-TrĂ©zĂ©e (9,9 km), Ousson-sur-Loire (10,2 km) et Nevoy (10,3 km)[6].

    Lieux-dits et Ă©carts

    La Briatterie, la Papillonerie, la BussiÚre, le Coudray, les Martins, Mancy, Montifault, la Maladrerie, les Collissonnes, les Thénoux.

    GĂ©ologie

    La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sĂ©dimentaires français. Cette vaste dĂ©pression, occupĂ©e dans le passĂ© par des mers peu profondes et des lacs, a Ă©tĂ© comblĂ©e, au fur et Ă  mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches gĂ©ologiques[7].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant du CĂ©nozoĂŻque, l'Ăšre gĂ©ologique la plus rĂ©cente sur l'Ă©chelle des temps gĂ©ologiques, dĂ©butant il y a 66 millions d'annĂ©es, et du MĂ©sozoĂŻque, anciennement appelĂ© Ère secondaire, qui s'Ă©tend de −252,2 Ă  −66,0 Ma. La formation la plus ancienne est de la craie blanche Ă  silex remontant Ă  la pĂ©riode CrĂ©tacĂ©. La formation la plus rĂ©cente est des alluvions rĂ©centes des lits mineurs remontant Ă  l’époque HolocĂšne de la pĂ©riode Quaternaire. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « n°432 - Gien » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000Ăšme du dĂ©partement du Loiret[8] - [9] et sa notice associĂ©e[10].

    Carte géologique de la commune.
    Ère PĂ©riode Époque Formations gĂ©ologiques
    CĂ©nozoĂŻque
    (0 - 66.0)
    Quaternaire
    (0 - 2.58)
    HolocĂšne
    Fz :alluvions récentes des lits mineurs, HolocÚne
    FC :alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires, HolocÚne
    Fvb :alluvions de haute terrasse, PléistocÚne (Mindel), terrasse +20 m
    PléistocÚne
    qCS :colluvions Ă  silex de versant, Quaternaires
    qOE :Limons et Loess, Quaternaire
    NĂ©ogĂšne
    (2.58 - 23.03)
    PliocÚne non présent
    MiocĂšne
    m3-p1SASo :sables et argiles de Sologne, Langhien supérieur à PliocÚne inférieur
    PaléogÚne
    (23.03 - 66.0)
    OligocÚne non présent
    Éocùne
    PaléocÚne
    e1-4Rc :complexe argilo-sableux Ă  silex = argiles Ă  silex, PalĂ©ocĂšne-ÉocĂšne infĂ©rieur
    MĂ©sozoĂŻque
    (66.0 - 252.17)
    Crétacé
    (66.0 - ≃145.0)
    c2Cr :craie blanche Ă  silex, Turonien
    c1CrM :craie blanche Ă  silex, CĂ©nomanien

    Relief

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l’Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rences dans toutes les statistiques, est de 21,86 km2[11] - [Note 1]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 22,1 km2[9]. L'altitude du territoire varie entre 122 m et 208 m[14].

    Hydrographie

    RĂ©seau hydrographique de Saint-Brisson-sur-Loire.

    La commune est traversĂ©e par la Loire (3,357 km). Le rĂ©seau hydrographique communal, d'une longueur totale de 13,62 km, comprend un autre cours d'eau notable, l'Ocre (5,747 km), et trois petits cours d'eau[15].

    Le cours de la Loire s’insĂšre dans une large vallĂ©e qu’elle a façonnĂ©e peu Ă  peu depuis des milliers d’annĂ©es. Elle traverse le sud du dĂ©partement du Loiret depuis Beaulieu-sur-Loire jusqu'Ă  Beaugency, avec un cours large et lent. La Loire prĂ©sente des fluctuations saisonniĂšres de dĂ©bit assez marquĂ©es[16]. Son dĂ©bit est rĂ©gulĂ© par des barrages amont (Naussac en amont sur l’Allier et Villerest). Ces barrages interviennent pour le soutien d’étiage (dĂ©bit minimum de 60 m3/s en Ă©tiage Ă  Gien) et Villerest permet Ă©galement d’écrĂȘter les crues. La Loire est un cours d’eau domanial classĂ© en deuxiĂšme catĂ©gorie piscicole. L'espĂšce biologique dominante est constituĂ©e essentiellement de poissons blancs (cyprinidĂ©s) et de carnassiers (brochet, sandre et perche). La station hydromĂ©trique la plus proche situĂ©e en amont de la commune et servant de rĂ©fĂ©rence en cas de crue est celle de Cours-les-Barres [Givry]. Le dĂ©bit mensuel moyen (calculĂ© sur 51 ans pour cette station) varie de 99 m3/s au mois d'aoĂ»t Ă  549 m3/s au mois de fĂ©vrier. La Loire connaĂźt toutefois en cas d'intempĂ©ries exceptionnelles des pics de dĂ©bits trĂšs importants, le maximum ayant Ă©tĂ© atteint sur cette station le avec 3 400 m3/s, la hauteur maximum a Ă©galement Ă©tĂ© atteinte ce jour-lĂ  avec 4,90 m[17] - [18], le dĂ©bit maximum de la Loire ayant Ă©tĂ© atteint lors des crues de 1856 ou 1866 avec une valeur de l'ordre de 7 000 m3/s. La hauteur maximale a Ă©tĂ© atteinte en avec5,88 m[19].

    Sites Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones SpĂ©ciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection SpĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptĂ©e des habitats tout en tenant compte des exigences Ă©conomiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularitĂ©s rĂ©gionales et locales de chaque État membre. les activitĂ©s humaines ne sont pas interdites, dĂšs lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espĂšces concernĂ©s[20] - [21]. Les sites Natura 2000 prĂ©sents sur le territoire communal de Saint-Brisson-sur-Loire sont au nombre de trois[INPN 1].

    DĂ©signation NumĂ©ro Type ArrĂȘtĂ© Description
    « VallĂ©e de la Loire de Tavers Ă  Belleville-sur-Loire » FR2400528 SIC (Directive "Habitats") [22] Le site de la « VallĂ©e de la Loire de Tavers Ă  Belleville-sur-Loire », d'une superficie de 7 120 ha, concerne 51 communes. La dĂ©limitation de ce site Natura 2000 est trĂšs proche de celle correspondant Ă  la Directive Oiseaux. L'intĂ©rĂȘt majeur du site repose sur les milieux ligĂ©riens liĂ©s Ă  la dynamique du fleuve, qui hĂ©bergent de nombreuses espĂšces citĂ©es en annexe II de la directive Habitats[INPN 2]. Elle se situe dans la frange nord de la commune[23].
    « Coteaux calcaires ligériens entre Ouzouer-sur-Loire et Briare » FR2400530 SIC (Directive "Habitats") 16 nov 2012 (SIC)
    29 août 2014 (ZSC)[24]
    La zone d'une superficie totale de 9,98 ha est un des trÚs rares coteaux calcaires du cours moyen de la Loire, situé au niveau du verrou géologique séparant le Berry de l'Orléanais. Sont présentes des pelouses calcaires remarquables, parmi les plus riches du Loiret par le nombre d'espÚces d'orchidées. Il s'agit également d'une des rares stations connues de Corydalis solida du Loiret. La zone est enfin un gßte d'hibernation de chauves-souris (ancienne marniÚre)[INPN 3]
    « VallĂ©e de la Loire du Loiret » FR2410017 ZPS (Directive "Oiseaux") [25] Le site de la « VallĂ©e de la Loire du Loiret » s'Ă©tend sur 7 684 ha et concerne la vallĂ©e de la Loire dans le Loiret. Cette ZPS se poursuit en amont et en aval sur les dĂ©partements voisins. L'intĂ©rĂȘt majeur du site repose sur les milieux et les espĂšces ligĂ©riens liĂ©s Ă  la dynamique du fleuve. Ces milieux hĂ©bergent de nombreuses espĂšces citĂ©es en annexe I de la directive Oiseaux. Le site est caractĂ©risĂ© par la prĂ©sence de colonies nicheuses de sternes naine et pierregarin et de mouette mĂ©lanocĂ©phale. Des sites de pĂȘche du Balbuzard pĂȘcheur sont Ă©galement prĂ©sents. Le site est Ă©galement lieu de reproduction du bihoreau gris, de l'aigrette garzette, de la bondrĂ©e apivore, du milan noir, de l'ƓdicnĂšme criard, du martin-pĂȘcheur, du pic noir, de la pie-griĂšche Ă©corcheur[INPN 4]. Elle se situe dans la frange nord de la commune[23].

    Zones nationales d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Le territoire communal de Saint-Brisson-sur-Loire comprend trois ZNIEFF[INPN 5].

    Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.
    DĂ©signation Type Superficie Description
    « Bois et pelouses du grand Plessis » type 1[Note 2] 42 hectares Cette zone s'Ă©tend sur deux communes : Saint-Brisson-sur-Loire et Saint-Firmin-sur-Loire[DREAL 1]. Son altitude varie entre 135 et 165 m[INPN 6]. Elle est constituĂ©e de chĂȘnaies sessiliflores-charmaies fraĂźches (et peut-ĂȘtre trĂšs localement de chĂȘnaies pĂ©donculĂ©es-charmaies) situĂ©es sur un versant de la vallĂ©e de la Loire exposĂ© au nord-est et dans un vallon perpendiculaire Ă  ce versant, abritant de belles populations de scille Ă  deux feuilles (Scilla bifolia), Thalictrella thalictroides et le corydale Ă  bulbe plein (Corydalis solida)[INPN 7].
    « Coteau calcaire boisĂ© de la vallĂ©e de la Loire de Saint-Martin-d'Ocre Ă  Saint-Firmin-sur-Loire » type 2[Note 3] 141 hectares La zone s'Ă©tend sur les communes de Saint-Brisson-sur-Loire, Saint-Firmin-sur-Loire et Saint-Martin-sur-Ocre[DREAL 2]. Son altitude varie entre 135 et 175 m[INPN 8]. Il s'agit d'un affleurement des calcaires jurassiques, recouvert d'alluvions anciennes. Le versant, parfois abrupt, est localement Ă©chancrĂ© par des vallons trĂšs marquĂ©s. Cet espace est aujourd'hui occupĂ© en grande partie par de la chĂȘnaie-charmaie neutrophile, abritant localement de belles populations d'espĂšces vĂ©gĂ©tales vernales protĂ©gĂ©es : Corydalis solida, Thalictrella thalictroides et Scilla bifolia[INPN 9].
    « Loire berrichonne » type 2[Note 3] 7 058 hectares Cette zone s'Ă©tend sur 31 communes dont 19 dans le Cher et 12 dans le Loiret[DREAL 3]. La Loire berrichonne (on pourrait dire nivernaise ou bourguignonne) se caractĂ©rise par un lit mineur tressĂ© avec de nombreuses Ăźles et grĂšves. La forĂȘt alluviale occupe une surface bien plus importante que dans les autres sections de la Loire moyenne. Le cours grossiĂšrement orientĂ© nord-sud assure Ă  la fois une fonction de corridor Ă©cologique et d'Ă©tape migratoire. C'est aussi un secteur important de reproduction de l'avifaune[INPN 10].

    Histoire

    Préhistoire

    Le site de Mancy, attribué au Madgalénien supérieur par J. Allain (1961)[26] - [27], a vu son industrie réévaluée (Chehmana et al. 2008) ; son mobilier pourrait inclure de l'outillage gravettien[28].

    Le site le Rousson est lui aussi attribué au Madgalénien supérieur[26] - [27].

    Antiquité

    Le paysage de la région giennoise à l'époque Antique nous étant malheureusement trÚs mal connu à l'heure actuelle faute d'études scientifiques sérieuses et récentes, nous ignorons tout aujourd'hui de l'état du site aux périodes celte et romaine ; il est trÚs possible d'ailleurs, vu l'absence de vestiges à ce jour répertoriés pour ces périodes, que le site n'ait pas été peuplé avant l'époque mérovingienne voire carolingienne.

    Moyen Âge

    C'est probablement à la fin du IXe siÚcle ou au cours du Xe siÚcle qu'un premier édifice fortifié, alors constitué de palissades et d'une tour de bois, est élevé sur l'emplacement de l'actuel chùteau[29]. C'est véritablement avec cette implantation que débute l'histoire du bourg. En effet, cette nouvelle structure a attiré auprÚs d'elle de nombreuses familles qui avaient précédemment travaillé à sa construction ; en échange de ce travail, ces paysans pauvres ont reçu des terres et se sont fixés au pied des palissades du chùteau pour former un premier noyau de populations identifiable aujourd'hui au secteur de la rue du Pont-Georget.

    C'est probablement dans les toutes premiÚres années du XIe siÚcle qu'un seigneur de Saint-Brisson fonde un prieuré qu'il dote d'un vaste enclos situé au nord du bourg actuel, à quelques mÚtres à peine des murs de la basse-cour seigneuriale.

    Placé sous le vocable de Sainte-Marie ou Notre-Dame, ce prieuré bénédictin, dans un premier temps indépendant est malgré tout sensible à l'esprit de réforme du grand monastÚre voisin de Saint-Benoßt-de-Fleury, lequel rayonne alors dans tout l'Occident chrétien comme le plus grand centre de culture grùce à son école et à son scriptorium.

    La présence des bénédictins à cet endroit, plus encore que celle d'un chùteau attire de nouvelles populations sur le site et le petit bourg connaßt alors une croissance réguliÚre et se dote d'une enceinte de bois.

    Entre 1050 et 1060, le prieurĂ© est donnĂ© Ă  l'abbaye de Fleury par Robert, premier seigneur de Saint-Brisson dont le nom soit parvenu jusqu'Ă  nous. Robert est de tout Ă©vidence un personnage important ; les textes n'en disent que peu Ă  son sujet mais tout porte Ă  croire que sa famille et lui-mĂȘme Ă©taient proches des moines de Fleury, eux-mĂȘmes voisins de Saint-Brisson car possĂ©dant un prieurĂ© Ă  ChĂątillon-sur-Loire. C'est en se portant au secours de ce dernier, assiĂ©gĂ© par un seigneur fĂ©lon que Robert aurait Ă©tĂ© sauvĂ© d'une mort certaine par un miracle de saint BenoĂźt et saint Posen qui le poussa Ă  faire don Ă  l'abbaye de Fleury, conservant les reliques des saints personnages, de son prieurĂ©.

    Avec l'arrivĂ©e des moines de Fleury, une premiĂšre Ă©glise paroissiale est construite, probablement en bois, et placĂ©e sous le vocable de Saint-Brice, en souvenir de Abbon de Fleury, illustre abbĂ© du grand monastĂšre de 988 Ă  1004 et mort en martyr au monastĂšre de la RĂ©ole le jour de la Saint-Brice, . C'est Ă  cette Ă©poque que ce bourg prend le nom de Saint-Brisson. Le boum dĂ©mographique du XIIe siĂšcle oblige les moines Ă  reconstruire l'Ă©difice en dur et sur une Ă©chelle plus vaste dans une fourchette chronologique comprise entre les annĂ©es 1120 et 1180 ; c'est l'Ă©difice actuel. Une pĂȘcherie du Moyen-Âge se trouve en amont immĂ©diat de l’embouchure de l’Ocre[30].

    En 1135, Saint-Brisson apparaĂźt une nouvelle fois dans les textes sous la plume de Suger, grand esprit du XIIe siĂšcle, abbĂ© de Saint-Denis, premier conseiller des rois Louis VI et Louis VII et chantre du style gothique qu'il est le premier Ă  introduire en France avec l'abbatiale de Saint-Denis. Il nous apprend que, pour punir la rapacitĂ© du seigneur de Saint-Brisson qui profitait de la situation avantageuse de son chĂąteau, situĂ© en bord de Loire, pour dĂ©valiser les marchands, Louis VI le Gros, alors roi de France, fit marcher une armĂ©e d'Ă©lite sur la ville, dĂ©truisit les palissades par les flammes et prit la tour, forçant le seigneur Ă  se rendre Ă  discrĂ©tion. Nul ne sait vraiment ce qu'il advint du personnage en question dont on ignore mĂȘme le nom, mais il fut probablement exĂ©cutĂ©.

    Il faut attendre 1180 pour que Saint-Brisson rĂ©apparaisse dans des textes ; c'est alors qu'Étienne de Sancerre, fils puinĂ© de Thibaud le Grand de Blois-Champagne, s'empare de ce territoire, vaste seigneurie limitrophe du comtĂ© autoproclamĂ© qu'il a reçu de la succession paternelle, pour narguer son neveu, le jeune roi Philippe Auguste, avec lequel il est en conflit ouvert. AprĂšs l'extinction de celui-ci, la terre de Saint-Brisson demeurera en sa possession et Étienne en fera l'unique hĂ©ritage de son fils puĂźnĂ©, lui-mĂȘme prĂ©nommĂ© Étienne. C'est ce personnage, grand bouteiller de France en 1248, qui fit construire le chĂąteau actuel entre 1210 et 1241. Ce chantier fut Ă  l'origine d'un nouvel afflux de populations sur le coteau, attirĂ©es notamment par la charte de Lorris qu’Étienne donne au bourg en 1210 dans ce but.

    La famille de Sancerre demeurera en ces lieux jusqu'en 1290 ; les Courtenay, autre grande famille locale, affiliĂ©e Ă  la maison royale, lui succĂšdent. Jean IV de Courtenay voit la seigneurie Ă©rigĂ©e en baronnie Ă  son profit en 1425 mais d'un naturel dĂ©pensier, il dilapide son immense patrimoine qui faisait de lui l'un des seigneurs les mieux dotĂ©s du royaume et doit revendre la baronnie Ă  Guillaume et Jean Jouvenel en 1471. Jean Juvenal des Ursins (nom latinisĂ© que se donnait Jean, accolĂ© Ă  celui de l'hĂŽtel des Ursins qu'il possĂ©dait Ă  Paris), l'aĂźnĂ© des deux frĂšres est archevĂȘque de Reims, il a sacrĂ© Louis XI et rĂ©habilitĂ© Jeanne d'Arc lors de son second procĂšs ; il fait partie des grands esprits de son temps ; Guillaume quant Ă  lui est chancelier de France du roi Charles VII. Tous deux meurent respectivement en 1473 et 1472 ; la baronnie Ă©choit Ă  Jacquette des Ursins, fille unique de Guillaume qui la transmet Ă  son Ă©poux, Jacques de Beaujeu. Le fils de Jacques et Jacquette, Philibert de Beaujeu en hĂ©rite en 1508. Philibert Ă©pouse Catherine d'Amboise, Cette derniĂšre, au dĂ©cĂšs de son mari en 1541 ou 1542 fait passer dans les biens de la famille de son troisiĂšme Ă©poux, François de ClĂšves.

    Les ClÚves, comtes de Nevers, et leur successeur Ludovic de Gonzague conserveront Saint-Brisson jusqu'en 1567. Le de cette année, pour se libérer d'importantes dettes comprises dans la succession des ClÚves-Nevers, Ludovic de Gonzague et son épouse Henriette de ClÚves vendent la baronnie à Pierre Séguier, président à mortier au Parlement de Paris, un roturier anobli par la détention de charges vénales.

    Les SĂ©guier vont entiĂšrement rĂ©nover le vieux chĂąteau d'Étienne de Sancerre-Saint-Brisson qui n'avait apparemment guĂšre connu de transformations majeures depuis son Ă©rection au XIIIe siĂšcle.

    Guerres de religion

    L'arrivĂ©e de cette nouvelle famille seigneuriale Ă  Saint-Brisson se fait dans un contexte de troubles extrĂȘmement violents qui agitent le Giennois, au cƓur de la deuxiĂšme guerre de religion, la plus terrible dans ce secteur. En 1562 dĂ©jĂ , lors de la premiĂšre guerre de religion, Saint-Brisson avait Ă©tĂ© le thĂ©Ăątre d'affrontements; l'Ă©glise avait Ă©tĂ© mise Ă  sac, son mobilier pillĂ©, ses statues renversĂ©es. Lors de ce deuxiĂšme conflit armĂ©, de nombreuses Ă©glises sont mises Ă  bas ; la prieurale et paroissiale Saint-Brice n'Ă©chappe pas Ă  la rĂšgle, sa voĂ»te charpentĂ©e et son clocher sont incendiĂ©s par les huguenots qui la laissent Ă  l'Ă©tat de ruine. Elle sera relevĂ©e Ă  partir de 1580 par le nouveau seigneur de Saint-Brisson Pierre II SĂ©guier. Devenu le nouveau fondateur de l'Ă©difice par cette action de grĂące, ce dernier est dĂ©sormais placĂ© sous le double vocable de Saint-Pierre-et-Saint-Brice qu'il conserve de nos jours.

    Époque moderne et contemporaine

    Les Séguier verront la baronnie érigée en marquisat par décision de Louis XIV en 1654. Cette famille demeurera à Saint-Brisson jusqu'en 1987. Le , madame Anne de Ranst de Berchem, marquise de Saint Brisson légua le chùteau à la commune de Saint-Brisson-sur-Loire. AprÚs acceptation du legs par sous le mandat du maire Roger Massé, l'association des amis du chùteau de Saint-Brisson-sur-Loire fut créée pour la mise en valeur et la sauvegarde de ce monument de l'histoire de la région giennoise . Le chùteau a été vendu par la commune à Lancelot Guyot en 2015 .Depuis lors, le chùteau est ouvert au public en été, certains week-end et pendant les vacances scolaires.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Brisson-sur-Loire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [31] - [32] - [33].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gien, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[34] - [35].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (56,9 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (57,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (45,3 %), forĂȘts (36,4 %), prairies (7,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4 %), eaux continentales[Note 6] (2,5 %), zones urbanisĂ©es (2,4 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (1,8 %)[36].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    • Carte orthophotographique de la commune en 2016.
      Carte orthophotographique de la commune en 2016.

    Plan local d'urbanisme

    Le plan d'occupation des sols est approuvé en septembre 1983 puis modifié plusieurs fois et révisé partiellement jusqu'en 2011[37].

    Le plan local d'urbanisme intercommunal (PLUI) est la traduction d’une vision politique commune d'un territoire intercommunal en matiĂšre d’amĂ©nagement pour les 10 Ă  15 ans Ă  venir. Il vise notamment Ă  dĂ©finir les zones constructibles, les zones de protection des milieux agricoles et naturels et Ă  encadrer les modalitĂ©s de construction. Le , un PLU intercommunal est prescrit Ă  l'Ă©chelle du territoire de la communautĂ© des communes giennoises[38].

    SCoT du pays giennois

    La loi SRU du a incitĂ© fortement les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, et ce sous peine de ne plus pouvoir ouvrir Ă  l’urbanisation de nouveaux espaces. En effet, dans certaines conditions, en l’absence de SCoT approuvĂ©, les zones naturelles (N) et les zones d’urbanisation future (AU) ne peuvent plus, sauf dĂ©rogation, ĂȘtre ouvertes Ă  l’urbanisation. Tel est le principe posĂ© par l’article L.122-2 du Code de l’urbanisme. En application des dispositions de l'article L.122-18 du Code de l'urbanisme, le SchĂ©ma Directeur de la RĂ©gion de Gien approuvĂ© le avait Ă©tĂ© maintenu avec valeur de SchĂ©ma de CohĂ©rence Territoriale. Le SchĂ©ma regroupait les communes de Coullons, Gien, Nevoy, Poilly-lez-Gien, Saint-Brisson-sur-Loire, Saint-Gondon, Saint-Martin-sur-Ocre. En l'absence de dĂ©libĂ©ration de la communautĂ© des communes giennoises, dont fait partie Saint-Brisson-sur-Loire, sur son Ă©volution Ă  l'Ă©chĂ©ance du dĂ©lai de 10 ans Ă  compter du , ce SCot est devenu caduc Ă  compter du [39].

    En se dotant de la compĂ©tence « Ă©laboration, gestion et suivi d’un SchĂ©ma de CohĂ©rence Territoriale Ă  l’échelle du Pays du Giennois » par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du , le Syndicat mixte du Pays du Giennois s'engage en faveur d’un projet global d’amĂ©nagement et de dĂ©veloppement durable du territoire du pays du Giennois. Le schĂ©ma de cohĂ©rence territoriale du pays giennois, qui regroupe 31 communes dont Gien, a ainsi Ă©tĂ© prescrit le . Le projet de schĂ©ma a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© le puis soumis Ă  l'enquĂȘte en et approuvĂ© le et est opposable depuis le [39] - [40].

    Voies de communication et transports

    RĂ©seau routier principal de la commune de Saint-Brisson-sur-Loire (avec indication du trafic routier 2014).

    Infrastructures routiĂšres

    La commune est traversée par deux routes départementales : la RD 951 et la RD 52.

    La RD 951 est l'ancienne route nationale 751, qui avait Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 1933 et Ă©tait dĂ©finie comme la route de Cosne-sur-Loire Ă  la pointe de Saint-Gildas par la rive gauche de la Loire[41]. La section traversant le Loiret, reliant Beaulieu-sur-Loire Ă  Lailly-en-Val, a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e au dĂ©partement du Loiret par arrĂȘtĂ© du [42]. En 2014, elle supporte sur le territoire communal un trafic de 2 461 vĂ©hicules/jour[43].

    La RD 52 (185 vĂ©hicules/jour), qui relie Saint-Brisson-sur-Loire Ă  Coullons[43] est une route Ă  faible trafic[Note 7]. ComplĂ©tant ces voies, la commune est sillonnĂ©e de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.

    Transports en commun routiers

    Saint-Brisson-sur-Loire est desservie par une ligne réguliÚre du réseau d'autocars interurbains Ulys[44] : la ligne 7B qui relie Pierrefitte-Ús-Bois à Sully-sur-Loire.

    Depuis le , la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du [45]. Dans ce cadre, le Réseau de mobilité interurbaine « Rémi » remplace chacun des réseaux de transports interurbains départementaux et en particulier le réseau Ulys dans le Loiret et entre en service à compter de la rentrée scolaire du [46].

    Risques naturels et technologiques majeurs

    La commune de Saint-Brisson-sur-Loire est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Loire ou de ruisseaux), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique. Elle est également exposée à un risque technologique : le risque de transport de matiÚres dangereuses (avec en particulier la présence d'un gazoduc)[47].

    L'arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du relatif Ă  l’information des acquĂ©reurs et des locataires de biens immobiliers sur les risques naturels et technologiques majeurs sur le territoire de la commune de Saint-Brisson-sur-Loire fait Ă©tat de six arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels portant ou ayant portĂ© reconnaissance de l'Ă©tat de catastrophes naturelles dont 4 pour des inondations par dĂ©bordement de cours d'eau ou par ruissellement et coulĂ©e de boue, pour des Ă©vĂ©nements s'Ă©tant produits respectivement en 1999 et 2003 et deux pour des mouvements de terrains (1989 et 1999)[48]. Cette liste doit ĂȘtre complĂ©tĂ©e par l'arrĂȘtĂ© du relatif aux inondations qui se sont produites entre le et le [49].

    Risque d'inondation

    Zone inondable de la commune de Saint-Brisson-sur-Loire.

    La Loire est à l'origine des dégùts les plus importants sur la commune en cas de crue majeure. Les crues historiques sont celles de 1846, 1856, 1866 et 1907. Aucune crue n'a atteint depuis 1907 les hauteurs atteintes lors de ces événements catastrophiques[50]. Le lit majeur est inondé sur le territoire de la commune avant une crue de période de retour 20 ans, tout d'abord par remous, puis par débordement direct de la Loire en lit majeur. L'inondation du val est généralisée dÚs une crue cinquantennale, sans pour autant atteindre le bourg de Saint-Brisson, situé sur le coteau. L'étude des vals du Giennois réalisée en 2014 dans le cadre du plan Loire a permis de déterminer les zones les plus vulnérables de la commune[51].

    Les voies de circulations RD 951 (Gien-Chatillon) et RD 52 (La Patte d'oie-St Brisson) peuvent ĂȘtre coupĂ©es et interdites aux vĂ©hicules (la RD 951 est inondĂ©e au lieu-dit BĂ©doise Ă  partir d'une cote de 3,90 m environ Ă  l'Ă©chelle de Gien). Les accĂšs rive nord seront trĂšs perturbĂ©s voire impossibles Ă  pratiquer du fait de la fermeture des accĂšs des ponts en fonction du niveau des eaux (le pont de Gien est fermĂ© Ă  partir de 4,40 m)[52].

    Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais ud Plans de prévention du risque d'inondation (PPRI) du val de Gien[53].

    Deux documents permettent de définir les modalités de gestion de crise et d'organisation des secours : au niveau départemental, le Dispositif ORSEC départemental spécialisé déclenché en cas d'inondation de la Loire, le plan ORSIL[Note 8], et au niveau communal le plan communal de sauvegarde[54].

    Risque de mouvements de terrain

    Le territoire de la commune peut ĂȘtre concernĂ© par un risque d'effondrement de cavitĂ©s souterraines non connues. Une cartographie dĂ©partementale de l'inventaire des cavitĂ©s souterraines et des dĂ©sordres de surface a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Il a Ă©tĂ© recensĂ© sur la commune plusieurs effondrements de cavitĂ©s[55].

    Par ailleurs la commune a été reconnue sinistrée au titre des catastrophes naturelles durant ces derniÚres années à la suite des mouvements de terrain liés à la sécheresse (aléa moyen). Le phénomÚne de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[56]. Ce phénomÚne peut provoquer des dégùts trÚs importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particuliÚrement affecté le Loiret aprÚs la canicule de l'été 2003. Une partie du territoire de la commune est soumis à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM), particuliÚrement le long de la riviÚre de l'Ocre, le reste est en aléa « faible »[57].

    Risque sismique

    La totalitĂ© du dĂ©partement est classĂ©e en zone de sismicitĂ© « trĂšs faible »[58]. À ce titre aucune rĂ©glementation spĂ©cifique ne s'applique aux constructions dites « Ă  risque normal »[59].

    Risque de transport de matiĂšres dangereuses

    Ce risque peut survenir en cas d'accident impliquant une unité mobile (ex. camion) ou une canalisation transportant des matiÚres dangereuses (toxique, inflammable...). Une matiÚre dangereuse est une substance susceptible de présenter un danger et des conséquences graves pour l'homme et son environnement. Saint-Brisson-sur-Loire est concernée par la circulation sur le réseau routier de camions chargés de matiÚres dangereuses (livraison de gaz, livraison de matiÚres dangereuses...) et par le passage sur son territoire d'un gazoduc haute pression enterré passant dans le val à proximité du cours d'eau l'Ocre pour ensuite traverser la Loire[52].

    Politique et administration

    Bloc communal : Commune et intercommunalités

    La paroisse de Saint Brisson acquiert le statut de municipalitĂ© avec le dĂ©cret du de l'AssemblĂ©e Nationale[60] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[61]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un rĂ©gime juridique uniforme soit dĂ©fini pour toutes les communes de France, point de dĂ©part de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[62].

    La commune est orthographiĂ©e Saint-Brisson dans l'arrĂȘtĂ© de 1801. En 1918, la Chambre de Commerce de Paris Ă©met le souhait « qu'un nom de complĂ©ment soit donnĂ© aux localitĂ©s qui portent une dĂ©nomination identique » afin d'Ă©viter toute confusion dans les transmissions postales et le transport des marchandises. Le gouvernement accueille favorablement cette demande et le le prĂ©fet du Loiret invite 82 communes du Loiret ayant des homonymes dans d'autres dĂ©partements Ă  complĂ©ter leur nom. Vingt-trois conseils municipaux refusent. La commune de Saint-Brison, quant Ă  elle, prend le nom de Saint-Brisson-sur-Loire Ă  la suite du dĂ©cret du [63].

    La commune est membre de la communautĂ© des communes giennoises depuis sa crĂ©ation le , une intercommunalitĂ© qui remplace le district de Gien, crĂ©Ă© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du [64].

    Circonscriptions de rattachement

    Sous l'Ancien RĂ©gime, Ă  la veille des États gĂ©nĂ©raux de 1789, la paroisse de Saint Brisson Ă©tait rattachĂ©e sur le plan ecclĂ©siastique Ă  l'archidiocĂšse de Bourges, sur le plan judiciaire au bailliage d'OrlĂ©ans , sur le plan militaire au gouvernement d'OrlĂ©ans et sur le plan administratif Ă  la gĂ©nĂ©ralitĂ© d'OrlĂ©ans, Ă©lection d'OrlĂ©ans[65] - [66].

    La loi du divise le pays en 83 dĂ©partements dĂ©coupĂ©s chacun en six Ă  neuf districts eux-mĂȘmes dĂ©coupĂ©s en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les dĂ©partements, sont le siĂšge d’une administration d’État et constituent Ă  ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Saint Brisson est alors incluse dans le canton de Poilly, le district de Gien et le dĂ©partement du Loiret[67].

    La recherche d’un Ă©quilibre entre la volontĂ© d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exĂ©cution et le contrĂŽle des lois d’une part, et la volontĂ© d’accorder une certaine autonomie aux collectivitĂ©s de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 Ă  1838[68]. Les dĂ©coupages territoriaux Ă©voluent ensuite au grĂ© des rĂ©formes visant Ă  dĂ©centraliser ou recentraliser l'action de l'État. La rĂ©gionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit Ă  la crĂ©ation de rĂ©gions[69]. L'acte I de la dĂ©centralisation de 1982-1983 constitue une Ă©tape importante en donnant l'autonomie aux collectivitĂ©s territoriales, rĂ©gions, dĂ©partements et communes[70]. L'acte II intervient en 2003-2006[71], puis l'acte III en 2012-2015.

    Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Saint-Brisson-sur-Loire aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

    Circonscription Nom PĂ©riode Type Évolution du dĂ©coupage territorial
    DistrictGien1790-1795AdministrativeLa commune est rattachée au district de Gien de 1790 à 1795[72] - [67]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquiÚrent dÚs lors plus d'importance[73].
    CantonPoilly1790-1801Administrative et Ă©lectoraleLe , la municipalitĂ© de Saint Brisson est rattachĂ©e au canton de Poilly[74] - [72]. Les cantons sont supprimĂ©s, en tant que dĂ©coupage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rĂŽle Ă©lectoral[73]. Ils permettent l’élection des Ă©lecteurs du second degrĂ© chargĂ©s de dĂ©signer les dĂ©putĂ©s[75]. Les cantons acquiĂšrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
    Gien1801-2015Sous le Consulat, un redĂ©coupage territorial visant Ă  rĂ©duire le nombre de justices de paix ramĂšne le nombre de cantons dans le Loiret de 59 Ă  31[76]. Saint Brisson est alors rattachĂ©e par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X () au canton de Gien, sous le nom de Saint-Brisson[77] - [72].
    Sully-sur-Loire2015-ÉlectoraleLa loi du [78] et ses dĂ©crets d'application publiĂ©s en fĂ©vrier et [79] introduisent un nouveau dĂ©coupage territorial pour les Ă©lections dĂ©partementales. La commune est alors rattachĂ©e au nouveau canton de Sully-sur-Loire[79]. Depuis cette rĂ©forme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compĂ©tence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau dĂ©coupage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est dĂ©sormais uniquement une circonscription Ă©lectorale destinĂ©e Ă  l'Ă©lection d'un binĂŽme de conseillers dĂ©partementaux siĂ©geant au conseil dĂ©partemental[80].
    ArrondissementGien1801-1926AdministrativeSaint-Brisson est rattachĂ©e Ă  l'arrondissement de Gien par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X ()[72] - [77].
    Montargis1926-Sous la TroisiĂšme RĂ©publique, en raison d'un endettement considĂ©rable et de l'effort nĂ©cessaire pour la reconstruction post-PremiĂšre Guerre mondiale, la France traverse une crise financiĂšre. Pour rĂ©duire les dĂ©penses de l’État, Raymond PoincarĂ© fait voter plusieurs dĂ©crets-lois rĂ©formant en profondeur l’administration française : 106 arrondissements sont ainsi supprimĂ©s, dont ceux de Gien et de Pithiviers dans le Loiret par dĂ©cret du [81]. Saint-Brisson-sur-Loire est ainsi transfĂ©rĂ©e de l'arrondissement de Gien Ă  celui de Montargis[82] - [83].
    Circonscription lĂ©gislative3e circonscription2010-ÉlectoraleLors du dĂ©coupage lĂ©gislatif de 1986, le nombre de circonscriptions lĂ©gislatives passe dans le Loiret de 4 Ă  5. Un nouveau redĂ©coupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siĂšge de dĂ©putĂ© « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par dĂ©partement varie dĂ©sormais de 1 Ă  21[84] - [85]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq Ă  six[86]. Saint-Brisson-sur-Loire, initialement rattachĂ©e Ă  la quatriĂšme circonscription, est, aprĂšs 2010, rattachĂ©e Ă  la troisiĂšme circonscription[87].

    Collectivités de rattachement

    La commune de Saint-Brisson-sur-Loire est rattachĂ©e au dĂ©partement du Loiret et Ă  la rĂ©gion Centre-Val de Loire[88], Ă  la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivitĂ©s territoriales.

    Conseil municipal et maire

    Depuis les Ă©lections municipales de 2014, le conseil municipal de Saint-Brisson-sur-Loire, commune de plus de 1 000 habitants, est Ă©lu au scrutin proportionnel de liste Ă  deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[89], pour un mandat de six ans renouvelable[90]. Il est composĂ© de 15 membres[91]. L'exĂ©cutif communal est constituĂ© par le maire, Ă©lu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-Ă -dire pour la durĂ©e du mandat du conseil. Claude PlĂ©au est maire depuis 2014.

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    2001 2014 Christian Bouleau
    mars 2014 En cours Claude Pléau[92] - [93] Ancien cadre
    Les données manquantes sont à compléter.

    Équipements et services

    Gestion des déchets

    En 2016, la commune est membre du syndicat mixte de collecte et de traitement des ordures mĂ©nagĂšres des cantons de Gien, ChĂątillon Coligny, Briare et ChĂątillon-sur-Loire (SMICTOM). Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles[Note 9] en porte Ă  porte, des emballages mĂ©nagers recyclables, des encombrants et du verre en points d’apport volontaire[94]. Un rĂ©seau de sept dĂ©chĂšteries accueille les encombrants et autres dĂ©chets spĂ©cifiques (dĂ©chets verts, dĂ©chets dangereux, gravats, ferraille, cartons
). La dĂ©chĂšterie la plus proche est situĂ©e sur la commune de Briare[95] - [96]. L'Ă©limination et la valorisation Ă©nergĂ©tique des dĂ©chets mĂ©nagers et de ceux issus de la collecte sĂ©lective sont effectuĂ©es par le SYCTOM de Gien-ChĂąteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de dĂ©chets mĂ©nagers et un centre de stockage de dĂ©chets ultimes (CSDU) de classe II Ă  Saint-Aignan-des-GuĂ©s ainsi qu'une usine d’incinĂ©ration des ordures mĂ©nagĂšres Ă  Gien-Arrabloy[97]

    Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté des communes giennoises en application de la loi NOTRe du [98].

    Production et distribution d'eau

    Le service public d’eau potable est une compĂ©tence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 dĂ©cembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[99]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurĂ©es par le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable de Saint-Martin-sur-Ocre - Saint-Brisson-sur-Loire, un syndicat crĂ©Ă© en 1965 desservant deux communes (Saint-Brisson-sur-Loire et Saint-Martin-sur-Ocre)[100] - [101] la commune elle-mĂȘme[102]. La loi NOTRe du 7 aoĂ»t 2015 prĂ©voit que le transfert des compĂ©tences « eau et assainissement » vers les communautĂ©s de communes sera obligatoire Ă  compter du . Le transfert d’une compĂ©tence entraĂźne de facto la mise Ă  disposition gratuite de plein droit des biens, Ă©quipements et services publics utilisĂ©s, Ă  la date du transfert, pour l'exercice de ces compĂ©tences et la substitution de la communautĂ© dans les droits et obligations des communes[103] - [104].

    Assainissement

    La compĂ©tence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usĂ©es, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrĂŽle des raccordements aux rĂ©seaux publics de collecte[105], est assurĂ©e par la communautĂ© des communes giennoises[106]. La commune est raccordĂ©e Ă  une station d'Ă©puration situĂ©e sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacitĂ© nominale de traitement est de 900 EH, soit 220 m3/jour. Cet Ă©quipement utilise un procĂ©dĂ© d'Ă©puration biologique dit « Ă  boues activĂ©es »[107] - [108].

    L’assainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[109]. La CommunautĂ© des communes giennoises a crĂ©Ă© un service public d'assainissement non collectif (SPANC) qui a pour missions la vĂ©rification de la conception et de l’exĂ©cution des ouvrages pour les installations neuves ou rĂ©habilitĂ©es et la vĂ©rification pĂ©riodique du bon fonctionnement et de l’entretien des installations existantes[110] - [111].

    Prix de l'eau

    Le « prix de l’eau » doit permettre de financer l’ensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine...) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, Ă©lectricitĂ©, produits de traitement, renouvellement du matĂ©riel, analyses, Ă©limination des dĂ©chets...)[112]. L'observatoire national des services d'eau et d'assainissement publie la description actualisĂ©e des services publics d'eau potable et d'assainissement, qu’il s’agisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance[113]. Le prix au m3 est calculĂ© pour une consommation annuelle de 120 m3 (rĂ©fĂ©rence INSEE)[114].

    DomaineCommune201020112012201320142015
    Eau potableSaint-Brisson-sur-LoireNC[115]NC[116]NC[117][118]1,95[119]1,96[120]
    Loiret1,76[121]1,7[122]1,66[123]1,69[124]
    France1,93[121]1,96[122]2,00[123]2,03[124]
    AssainissementSaint-Brisson-sur-LoireNC[115]NC[116]NC[117]1,79[119]1,85[120]
    Loiret2,07[121]2,19[122]2,25[123]2,38[124]
    France1,73[121]1,82[122]1,85[123]1,89[124]

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[125]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[126].

    En 2020, la commune comptait 962 habitants[Note 10], en diminution de 3,99 % par rapport Ă  2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    760743725779865829857924980
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0261 0521 0541 0521 0851 1311 0961 1111 106
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 001937930840813730700711654
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    5966316229301 0211 0011 0501 0511 029
    2015 2020 - - - - - - -
    996962-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[82] puis Insee Ă  partir de 2006[127].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le chĂąteau de Saint-Brisson des XIIIe, XVIe et XIXe siĂšcles. Le domaine de Saint-Brisson est partiellement protĂ©gĂ© par les Monuments Historiques depuis 1993[128] ;
    • L'Ă©glise Saint-Pierre-et-Saint-Brice des XIIe, XVIe et XIXe siĂšcles. Les chapiteaux romans sont classĂ©s Monuments Historiques par Prosper MĂ©rimĂ©e en 1849 ;
    • Le prieurĂ© Sainte-Marie, maison du prieur du XVe siĂšcle rue de l'Église ;
    • Le chĂąteau de Launay, manoir seigneurial du XVe siĂšcle, rue d'Autry ;
    • Le Christ en croix, bois polychrome du XVe siĂšcle au cimetiĂšre de Saint-Brisson ;
    • Le bourg ancien et ses maisons des XVIe et XIXe siĂšcles ;
    • La commune est situĂ©e dans la zone de protection spĂ©ciale vallĂ©e de la Loire du Loiret du rĂ©seau Natura 2000[129].

    Manifestations

    • Visite guidĂ©e du bourg ancien et de certains de ses monuments, les jeudis soir de juillet et aoĂ»t ;
    • FĂȘte de la citrouille, la 3e semaine de septembre, depuis 1989 ;
    • Salon europĂ©en d'Art contemporain, en novembre, les annĂ©es paires ;
    • Concerts de jazz les Ă©tĂ©s dans la cour du chĂąteau de Saint-Brisson.

    Sport

    La commune a accueilli le départ de la deuxiÚme étape de la course cycliste Paris-Nice le .

    Personnalités liées à la commune

    • Sidoine SĂ©guier, marquis de Saint-Brisson, (1738-1773), militaire, homme de lettres, et disciple de Jean-Jacques Rousseau.
    • Le colonel RenĂ© Chevreau (1879-1959), pionnier de l'aviation, pilote et inventeur, est nĂ© et mort Ă  Saint-Brisson.
    • Alice CocĂ©a (1899-1970), actrice et chanteuse d'origine roumaine, est enterrĂ©e dans le cimetiĂšre de Saint-Brisson auprĂšs de sa sƓur Florica.

    HĂ©raldique

    Blason de Saint-Brisson-sur-Loire Blason
    D'azur au chùteau du lieu d'argent, ajouré et maçonné de sable, surmonté de trois fleurs de lis d'or rangées en chef et soutenu de deux burelles ondées cousues de sable.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
    Alias
    Alias du blason de Saint-Brisson-sur-Loire
    Alias du blason de Saint-Brisson-sur-Loire
    D'azur au chevron d'or accompagnĂ© de deux Ă©toiles du mĂȘme en chef et d'un agneau d'argent en pointe[130].

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[12] - [13]
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e caractĂ©risĂ©e par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Une route est dite Ă  faible trafic lorsqu'elle supporte un trafic infĂ©rieur Ă  1 500 vĂ©hicules/jour.
    8. ORSIL = Organisation des Secours en cas d’Inondation Loire.
    9. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus aprÚs extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
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    Inventaire national du patrimoine naturel

    Site de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Centre-Val de Loire

    Autres sources

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 », sur armorialdefrance.fr.

    Voir aussi

    Ouvrages

    • Christian Auger, Histoire de Saint-Brisson-sur-Loire, Tome 1, Des comtes de Sancerre aux SĂ©guier et de Ranst, 320 pages, 2018 (ISBN 978-286243-118-5)
    • Christian Auger, Histoire de Saint-Brisson-sur-Loire, Tome 2, La vie au village du XVIIIe au XXIe siĂšcle, La commune, la paroisse, les Ă©coles, les mĂ©tiers, les commerces, les fĂȘtes villageoises, 320 pages, 2019 (ISBN 978-2-86243-119-2)
    • Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire gĂ©ographique et mĂ©thodique de la RĂ©publique française en 120 dĂ©partements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
    • Collectif, Loiret : un dĂ©partement Ă  l'Ă©lĂ©gance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
    • Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études DĂ©mographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
    • Jean-Louis Masson, Provinces, dĂ©partements, rĂ©gions : l'organisation administrative de la France, Paris, Fernand Lanore, , 703 p. (ISBN 2-85157-003-X, lire en ligne).
    • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 1, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)
    • AbbĂ© Patron, DĂ©partement du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, ComĂ©dit, 1991, rĂ©Ă©dition de 1870 (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)

    Rapports d'Ă©tudes

    Étude des vals du Giennois - Diagnostic des risques d’inondation, AnteaGroup, Établissement public Loire

    Liens externes

    Articles connexes

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