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Ingrannes

Ingrannes est une commune française située dans le département du Loiret, en région Centre-Val de Loire.

Ingrannes
Ingrannes
La mairie d'Ingrannes.
Blason de Ingrannes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Loiret
Arrondissement Orléans
Intercommunalité Communauté de communes des Loges
Maire
Mandat
Éric Poilane
2020-2026
Code postal 45450
Code commune 45168
DĂ©mographie
Gentilé Ingrannais(e)
Population
municipale
550 hab. (2020 en augmentation de 6,59 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 14 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 59â€Č 30″ nord, 2° 12â€Č 51″ est
Altitude Min. 109 m
Max. 147 m
Superficie 38,98 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Orléans
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de ChĂąteauneuf-sur-Loire
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Ingrannes
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Ingrannes
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Ingrannes
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Ingrannes

    Ses habitants sont appelés les Ingrannais(e)[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    Carte de la commune de Ingrannes et des communes limitrophes

    La commune d'Ingrannes se trouve dans le quadrant nord-ouest du dĂ©partement du Loiret, dans la rĂ©gion agricole de l'OrlĂ©anais[2] et l'aire urbaine d'OrlĂ©ans[3]. À vol d'oiseau, elle se situe Ă  24,8 km d'OrlĂ©ans[4], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  14,6 km de Neuville-aux-Bois, ancien chef-lieu du canton dont dĂ©pendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie de ChĂąteauneuf-sur-Loire[3] dont elle est Ă©loignĂ©e de 14,0 km[5].

    Les communes les plus proches sont : Sully-la-Chapelle (2,9 km), SeichebriĂšres (km), Vitry-aux-Loges (6,9 km), Combreux (7,9 km), Courcy-aux-Loges (km), TraĂźnou (8,3 km), Fay-aux-Loges (8,9 km), Nibelle (9,1 km), Loury (9,4 km) et Chambon-la-ForĂȘt (9,4 km)[6].

    GĂ©ologie

    La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sĂ©dimentaires français. Cette vaste dĂ©pression, occupĂ©e dans le passĂ© par des mers peu profondes et des lacs, a Ă©tĂ© comblĂ©e, au fur et Ă  mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches gĂ©ologiques[7].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant du CĂ©nozoĂŻque, l'Ăšre gĂ©ologique la plus rĂ©cente sur l'Ă©chelle des temps gĂ©ologiques, dĂ©butant il y a 66 millions d'annĂ©es. La formation la plus ancienne est des marnes et calcaires de l'OrlĂ©anais remontant Ă  l’époque MiocĂšne de la pĂ©riode NĂ©ogĂšne. La formation la plus rĂ©cente est des dĂ©pĂŽts anthropiques remontant Ă  l’époque HolocĂšne de la pĂ©riode Quaternaire. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « n°364 - Bellegarde-du-Loiret » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000Ăšme du dĂ©partement du Loiret[8] - [9] et sa notice associĂ©e[10].

    Carte géologique de la commune.
    Ère PĂ©riode Époque Formations gĂ©ologiques
    CĂ©nozoĂŻque
    (0 - 66.0)
    Quaternaire
    (0 - 2.58)
    HolocĂšne
    X :dépÎts anthropiques
    FC :alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires, HolocÚne
    PléistocÚne
    qN :sables et galets Ă©oliens, Quaternaire
    NĂ©ogĂšne
    (2.58 - 23.03)
    PliocÚne non présent
    MiocĂšne
    m3-p1SASo :sables et argiles de Sologne, Langhien supérieur à PliocÚne inférieur
    m2MSO :marnes et sables de l'Orléanais, Burdigalien
    m2MCO :marnes et calcaires de l'Orléanais, Burdigalien
    PaléogÚne
    (23.03 - 66.0)
    OligocÚne non présent
    ÉocĂšne non prĂ©sent
    PaléocÚne non présent

    Relief

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l’Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rences dans toutes les statistiques, est de 38,98 km2[11] - [Note 1]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 39,03 km2[9]. Son relief est relativement plat puisque la dĂ©nivelĂ©e maximale atteint 38 mĂštres. L'altitude du territoire varie entre 109 m et 147 m[14].

    Sites Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones SpĂ©ciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection SpĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les États Membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptĂ©e des habitats tout en tenant compte des exigences Ă©conomiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularitĂ©s rĂ©gionales et locales de chaque État Membre. les activitĂ©s humaines ne sont pas interdites, dĂšs lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espĂšces concernĂ©s[15] - [16].

    Un site Natura 2000 est présent sur le territoire communal de Ingrannes[INPN 1] :

    NumĂ©ro Type Nom ArrĂȘtĂ© de classement Localisation
    FR2400524SIC (directive "Habitats, faune, flore")ForĂȘt d’OrlĂ©ans et pĂ©riphĂ©rie[17] Plusieurs entitĂ©s sont localisĂ©es dans les parties centre et sud de la commune[18].

    Le site de la « forĂȘt d'OrlĂ©ans et pĂ©riphĂ©rie » d'une surface totale de 2 226,40 ha, est morcelĂ© en 38 entitĂ©s. Celles-ci, de tailles variables (de 0,9 Ă  347 ha), sont dissĂ©minĂ©es sur les 3 massifs et leurs pĂ©riphĂ©ries. Au cours de la rĂ©alisation du document d'objectifs, Ă  la suite des inventaires de terrain, l'absence d'habitat ou habitat d'espĂšce d'intĂ©rĂȘt communautaire dans certaines entitĂ©s a conduit Ă  la proposition de leur suppression (13 entitĂ©s concernĂ©es, pour une surface totale de 207,90 ha). L'intĂ©rĂȘt du site rĂ©side dans la qualitĂ© des zones humides (Ă©tangs, tourbiĂšres, marais, mares), la grande richesse floristique, avec un intĂ©rĂȘt Ă©levĂ© pour les bryophytes, les lichens et les champignons. 17 habitats naturels d’intĂ©rĂȘt communautaire sont rĂ©pertoriĂ©s sur le site qui prĂ©sente aussi un intĂ©rĂȘt faunistique, notamment l’avifaune, les chiroptĂšres, les amphibiens et les insectes. Ce site prĂ©sente une faible vulnĂ©rabilitĂ© dans les conditions actuelles de gestion ; il s’agit en effet de parcelles de forĂȘt domaniale dont la gestion actuelle n’induit pas de contraintes particuliĂšres pour les espĂšces citĂ©es. Certaines comme le balbuzard pĂȘcheur font l’objet d’une surveillance. D’autres espĂšces justifieraient un suivi, comme le sonneur Ă  ventre jaune, l’aigle bottĂ©, la pie-griĂšche Ă©corcheur[INPN 2].

    Zones nationales d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Le territoire communal d'Ingrannes comprend quatre ZNIEFF[INPN 3].

    • les « Étangs de la comtesse, de la Binoche et neuf de centimaisons », de type 1[Note 2] et d'une superficie de 44 hectares. La zone est une chaĂźne de trois Ă©tangs privĂ©s se situant sur la frange Sud du Massif d'Ingrannes Ă  un peu plus de deux km au sud-est du bourg d'Ingrannes[19]. Son altitude est de 118 m[INPN 4]. Ces plans d'eau et les milieux humides attenants regroupent des habitats particuliĂšrement rares pour la rĂ©gion comme les basmarais acides, des caricaies Ă  Carex lasiocarpa ou encore les boulaies Ă  sphaignes. La diversitĂ© floristique s'avĂšre Ă©levĂ©e en partie en raison de la diversitĂ© des milieux prĂ©sents[INPN 5].
    • les « Pelouses Ă  nard et lisiĂšres de l'arboretum des Grandes BruyĂšres », de type 1 et d'une superficie de 503,23 hectares. La zone s'Ă©tend sur deux communes : Ingrannes et SeichebriĂšres. Cette zone correspond Ă  une partie du massif d'Ingrannes (un des trois massifs de la forĂȘt d'OrlĂ©ans). Cette "pointe" du massif domanial est traversĂ©e par les routes forestiĂšres d'Ingrannes, de Sancerre, des Centimaisons et de la Bouillante notamment[DREAL 1]. Son altitude varie entre 135 et 150 m[INPN 6]. Les carrefours, les bords des chemins, les lisiĂšres, et quelques clairiĂšres abritent de nombreuses espĂšces dĂ©terminantes et protĂ©gĂ©es. Parmi ces espĂšces, on peut mentionner une station de SĂ©neçon Ă  feuilles d'adonis (Senecio adonidifolius), trĂšs rare dans la rĂ©gion, ou encore une importante population d'Arnica des montagnes (Arnica montana), rĂ©partie sur l'ensemble des zones herbeuses des chemins de ce secteur[INPN 7].
    • la « Prairie du Petit Vincennes », de type 1 et d'une superficie de 2,6 hectares. Cette Ă©troite bande prairiale s'inscrit dans un petit vallon au long de la RD 92 entre la Cour Dieu et la ferme d'Horsdeville, Ă  environ 1 km Ă  l'Ouest du bourg d'Ingrannes[DREAL 2]. Son altitude est de 115 m[INPN 8]. Cette prairie est inondĂ©e dans ses bas niveaux topographiques en hiver et parfois au printemps par des mĂ©andres du ruisseau attenant. Elle est pĂąturĂ©e par des bovins en fin de saison lorsque les sols s'assĂšchent, toutefois, l'Ă©tat de conservation de l'habitat prairial reste bon. Cette zone abrite quatre espĂšces vĂ©gĂ©tales dĂ©terminantes dont trois protĂ©gĂ©es[INPN 9].
    • le « Massif forestier d'OrlĂ©ans », de type 2[Note 3] et d'une superficie de 36 086 hectares. La zone s'Ă©tend sur 37 communes, dont Ingrannes, et se superpose pour la commune Ă  la zone Natura 2000 de mĂȘme nom[DREAL 3]. Son altitude varie entre 126 et 174 m[INPN 10]. La forĂȘt d'OrlĂ©ans repose pour l'essentiel sur des terrains de nature comparable Ă  celle des terrains de la Sologne (Burdigalien) Ă©pandus sur le coteau de Beauce. Les formations vĂ©gĂ©tales sont donc plutĂŽt acidoclines Ă  acidiphiles avec des secteurs secs et d'autres trĂšs humides. L'intĂ©rĂȘt dĂ©passe les contours complexes du massif domanial et s'Ă©tend Ă©galement aux lisiĂšres et enclaves privĂ©es qui le prolongent[INPN 11].

    Toponymie

    Le nom de la localitĂ© est attestĂ© sous les formes Fines au IIe siĂšcle (Table de Peutinger) ; Fines, VIe s. ; Ingrana, XIe s. (De Ministerio Arnulfi, PouillĂ© de Sens, p. 323) ; Ingrannia, 1139-1140 ; Ingrana, 1151 (Cartulaire de Sainte-Croix d’OrlĂ©ans, p. 51, 80, 86, 108) ; Ingranne, 1404 (A.D. 45-A 783) ; Yngranne, 1536 ; Ingrande, XVIIe s. (A.D. 45-Plan, album n° IV, plan n° 37) ; Ingrannes, 1740 (B.M. d’OrlĂ©ans, Ms 995, fol. 96) ; Ingranne, 1790 (A.D. 45-L 307). Le s final est muet et parasite. Ingrande aux XVIIe et XVIIIe siĂšcles[20].

    Du gaulois equa, Ă©quivalent au latin aequa, « juste », et randa Ă©quivalent du latin fines, « limite » ; du bas latin igoranda, « juste limite, frontiĂšre fixĂ©e par un traitĂ© ». Le gaulois randa ayant le mĂȘme sens que le latin fines (limite), indique la limite des citĂ©s gauloises. Tous les lieux qui portent ce nom se trouvent Ă  la limite de 2 diocĂšses, de 2 citĂ©s romaines ou de 2 peuples gaulois. Sous l’Empire, ces localitĂ©s reçurent le nom de Fines ; mais le nom prĂ©-romain se perpĂ©tua dans le parler populaire, tandis que sa traduction latine eut une existence Ă©phĂ©mĂšre.

    Le nom d’Ingrannes procĂšde du toponyme gaulois egoranda (ou equoranda[21]) dont l'Ă©volution la plus frĂ©quente en France est Ingrandes. D'autres reconstructions sont envisageables, notamment igoranda ou icoranda[22].

    Egoranda devait fondamentalement signifier « limite » et correspondait souvent Ă  la frontiĂšre entre deux peuples gaulois. À l'Ă©poque gauloise, Ingrannes se trouvait effectivement Ă  la frontiĂšre (forestiĂšre) entre les Carnutes et les SĂ©nons[23], qui devint limite entre les citĂ©s gallo-romaines d'OrlĂ©ans et de Sens, puis, jusqu'en 1789, entre les diocĂšses d'OrlĂ©ans et de Sens. Mais, lors de la crĂ©ation des dĂ©partements en 1790, le GĂątinais mĂ©ridional (Montargis), qui appartenait au diocĂšse de Sens et Ă  la gĂ©nĂ©ralitĂ© d'OrlĂ©ans, a Ă©tĂ© rattachĂ© au Loiret ; de sorte qu'Ingrannes a perdu sa position limitrophe, contrairement Ă  d'autres Egoranda. La premiĂšre partie de ce toponyme rappellerait l'eau, rappelant une frontiĂšre liĂ©e Ă  l'eau, en s'appuyant sur Icauna dĂ©esse de la riviĂšre Ă  Auxerre.

    Histoire

    Ingrannes se trouve sur la voie antique de Sens Ă  OrlĂ©ans, diocĂšse d’OrlĂ©ans, alors qu’à l’Est, la paroisse de Chambon-la-ForĂȘt Ă©tait du diocĂšse de Sens. A l’époque gauloise, se trouvait la limite entre les Senones et les Carnutes ; limite naturelle, formĂ©e par la forĂȘt d’OrlĂ©ans. AprĂšs la conquĂȘte et le dĂ©membrement de la Civitas Carnutum, dont partie devint la Civitas Aurelianorum, la frontiĂšre Est resta naturellement identique.

    Ingrannes était traversé par la voie romaine de Sens à Orléans, encore appelée chemin de César.

    Urbanisme

    Typologie

    Ingrannes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [24] - [25] - [26].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'OrlĂ©ans, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[27] - [28].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (81,7 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (79,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (72,9 %), prairies (8,8 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (8,8 %), terres arables (8,3 %), zones urbanisĂ©es (1,1 %)[29].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    • Carte orthophotographique de la commune en 2016.
      Carte orthophotographique de la commune en 2016.

    Plan local d'urbanisme

    En 2016, la commune ne dispose pas de document d'urbanisme approuvé[30]. De ce fait seules les rÚgles générales du rÚglement national d'urbanisme s'appliquent. Ainsi tout terrain situé hors des parties actuellement urbanisées est inconstructible hormis dans certains cas spécifiques[31].

    Documents d'orientations intercommunaux

    La commune est membre du pays ForĂȘt d'OrlĂ©ans - Val de Loire, qui regroupe 32 communes. En 2012 les Pays ForĂȘt d'OrlĂ©ans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val-sud sont les seuls territoires du dĂ©partement du Loiret ne disposant pas de schĂ©ma de cohĂ©rence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intĂ©rĂȘt de cet outil pour l'avenir des territoires, les Ă©lus de ces pays dĂ©cident d'engager une dĂ©marche commune d'Ă©laboration de SCoT. Le comitĂ© syndical du Pays ForĂȘt d'OrlĂ©ans - Val de Loire dĂ©cide de prendre le la compĂ©tence « Elaboration, gestion et suivi du SchĂ©ma de CohĂ©rence Territoriale » et, aprĂšs avis favorable conforme des diffĂ©rentes communes membres (le pour Ingrannes), le PrĂ©fet approuve la modification des statuts en ce sens le [32]. Les trois SCoT sont lancĂ©s officiellement et simultanĂ©ment Ă  La FertĂ©-Saint-Aubin le [33], l'assistance Ă  maĂźtrise d'ouvrage Ă©tant confiĂ©e Ă  un seul bureau d'Ă©tudes[34]. AprĂšs Ă©tude et concertation de 2014 Ă  2017, le document doit ĂȘtre approuvĂ© en 2018[35].

    Voies de communication et transports

    RĂ©seau routier principal de la commune de Ingrannes (avec indication du trafic routier 2014).

    Infrastructures routiĂšres

    La commune est traversĂ©e par la RD 921 et deux routes dĂ©partementales Ă  faible trafic[Note 6] : la RD 143 (254 vĂ©hicules/jour), qui relie Sully-la-Chapelle Ă  Vitry-aux-Loges[36] et la RD 343 (321 vĂ©hicules/jour), qui relie le centre-bourg Ă  la RD 143[36]. ComplĂ©tant ces voies, la commune est sillonnĂ©e de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.

    La RD 921 traverse la frange ouest de la commune. Il s'agit de l'ancienne route nationale 721, qui reliait avant 1973 Étampes (RN 20), Pithiviers, Jargeau et La FertĂ©-Saint-Aubin (RN 20). Elle a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e au dĂ©partement du Loiret par arrĂȘtĂ© du [37]. En 2014, elle supporte un trafic de 1 712 vĂ©hicules/jour[36].

    Transports en commun

    En 2016, la commune est desservie par la ligne no 16 du rĂ©seau Ulys, le rĂ©seau interurbain de transport par autocar du Conseil dĂ©partemental du Loiret[38]. Cette ligne, qui relie Ingrannes - Sully-la-Chapelle - TraĂźnou - Vennecy - OrlĂ©ans, propose un nombre de dessertes variable en fonction des jours ouvrables de la semaine[39]. Des correspondances SNCF sont assurĂ©es dans la gare d'OrlĂ©ans. À compter du , la compĂ©tence des services de transports routiers interurbains, rĂ©guliers et Ă  la demande est transfĂ©rĂ©e des dĂ©partements aux rĂ©gions, et donc localement du dĂ©partement du Loiret Ă  la rĂ©gion Centre-Val de Loire, consĂ©cutivement Ă  la loi NOTRe du [40].

    Risques majeurs

    La commune d'Ingrannes est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicitĂ© trĂšs faible)[41]. Entre 1989 et 2019, huit arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels ayant portĂ© reconnaissance de catastrophe naturelle ont Ă©tĂ© pris pour le territoire de la commune : trois pour des inondations et coulĂ©es de boues et cinq pour des mouvements de terrains[42].

    Le territoire de la commune peut ĂȘtre concernĂ© par un risque d'effondrement de cavitĂ©s souterraines non connues. Une cartographie dĂ©partementale de l'inventaire des cavitĂ©s souterraines et des dĂ©sordres de surface a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Il a Ă©tĂ© recensĂ© sur la commune plusieurs effondrements de cavitĂ©s[43].

    Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomÚne de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[44]. Ce phénomÚne peut provoquer des dégùts trÚs importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particuliÚrement affecté le Loiret aprÚs la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumise à un aléa « fort » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM)[45].

    Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicitĂ© croissante [46]. La commune, Ă  l’instar de l’ensemble du dĂ©partement, est concernĂ©e par un risque trĂšs faible[42].

    Politique et administration

    Bloc communal : Commune et intercommunalités

    La paroisse d'Ingranne acquiert le statut de municipalitĂ© avec le dĂ©cret du de l'AssemblĂ©e Nationale[47] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[48]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un rĂ©gime juridique uniforme soit dĂ©fini pour toutes les communes de France, point de dĂ©part de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[49].

    Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[50].

    La commune est membre de la Communauté de communes des Loges depuis sa création le [51].

    Circonscriptions de rattachement

    Sous l'Ancien RĂ©gime, Ă  la veille des États gĂ©nĂ©raux de 1789, la paroisse d'Ingranne Ă©tait rattachĂ©e sur le plan ecclĂ©siastique Ă  l'ancien diocĂšse d'OrlĂ©ans, sur le plan judiciaire au bailliage d'OrlĂ©ans , sur le plan militaire au gouvernement d'OrlĂ©ans et sur le plan administratif Ă  la gĂ©nĂ©ralitĂ© d'OrlĂ©ans, Ă©lection d'OrlĂ©ans[52] - [53].

    La loi du divise le pays en 83 dĂ©partements dĂ©coupĂ©s chacun en six Ă  neuf districts eux-mĂȘmes dĂ©coupĂ©s en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les dĂ©partements, sont le siĂšge d’une administration d’État et constituent Ă  ce titre des circonscriptions administratives. La commune d'Ingranne est alors incluse dans le canton de Vitry-aux-Loges, le district de Boiscommun et le dĂ©partement du Loiret[54].

    La recherche d’un Ă©quilibre entre la volontĂ© d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exĂ©cution et le contrĂŽle des lois d’une part, et la volontĂ© d’accorder une certaine autonomie aux collectivitĂ©s de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 Ă  1838[55]. Les dĂ©coupages territoriaux Ă©voluent ensuite au grĂ© des rĂ©formes visant Ă  dĂ©centraliser ou recentraliser l'action de l'État. La rĂ©gionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit Ă  la crĂ©ation de rĂ©gions[56]. L'acte I de la dĂ©centralisation de 1982-1983 constitue une Ă©tape importante en donnant l'autonomie aux collectivitĂ©s territoriales, rĂ©gions, dĂ©partements et communes[57]. L'acte II intervient en 2003-2006[58], puis l'acte III en 2012-2015.

    Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune d'Ingrannes aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

    Circonscription Nom PĂ©riode Type Évolution du dĂ©coupage territorial
    DistrictBoiscommun1790-1795AdministrativeLa commune est rattachée au district de Boiscommun de 1790 à 1795[50] - [54]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquiÚrent dÚs lors plus d'importance[59].
    CantonVitry aux Loges1790-1801Administrative et Ă©lectoraleLe , la municipalitĂ© d'Ingranne est rattachĂ©e au canton de Vitry aux Loges[60] - [50]. Les cantons sont supprimĂ©s, en tant que dĂ©coupage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rĂŽle Ă©lectoral[59]. Ils permettent l’élection des Ă©lecteurs du second degrĂ© chargĂ©s de dĂ©signer les dĂ©putĂ©s[61]. Les cantons acquiĂšrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
    ChĂ©cy1801-1806Sous le Consulat, un redĂ©coupage territorial visant Ă  rĂ©duire le nombre de justices de paix ramĂšne le nombre de cantons dans le Loiret de 59 Ă  31[62]. Ingranne est alors rattachĂ©e par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X () au canton de ChĂ©cy, sous le nom d'Ingranne[63] - [50].
    Neuville1806-2015En 1806, la commune est rattachée au canton de Neuville-aux-Bois, un canton nouveau formé d'une commune de l'ancien canton d'Ingré, supprimé, de sept communes issues du canton de Neuville et de trois issues du canton de Patay[64].
    ChĂąteauneuf-sur-Loire2015-ÉlectoraleLa loi du [65] et ses dĂ©crets d'application publiĂ©s en fĂ©vrier et [66] introduisent un nouveau dĂ©coupage territorial pour les Ă©lections dĂ©partementales. La commune est alors rattachĂ©e au nouveau canton de ChĂąteauneuf-sur-Loire[66]. Depuis cette rĂ©forme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compĂ©tence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau dĂ©coupage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est dĂ©sormais uniquement une circonscription Ă©lectorale destinĂ©e Ă  l'Ă©lection d'un binĂŽme de conseillers dĂ©partementaux siĂ©geant au conseil dĂ©partemental[67].
    ArrondissementOrléans1801-AdministrativeIngranne est rattachée à l'arrondissement d'Orléans depuis sa création en 1801[50] - [63].
    Circonscription lĂ©gislative5e circonscription2010-ÉlectoraleLors du dĂ©coupage lĂ©gislatif de 1986, le nombre de circonscriptions lĂ©gislatives passe dans le Loiret de 4 Ă  5. Un nouveau redĂ©coupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siĂšge de dĂ©putĂ© « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par dĂ©partement varie dĂ©sormais de 1 Ă  21[68] - [69]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq Ă  six[70]. La rĂ©forme n'affecte pas Ingrannes qui reste rattachĂ©e Ă  la cinquiĂšme circonscription[71].

    Collectivités de rattachement

    La commune d'Ingrannes est rattachĂ©e au dĂ©partement du Loiret et Ă  la rĂ©gion Centre-Val de Loire[72], Ă  la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivitĂ©s territoriales.

    Conseil municipal et maire

    Depuis les Ă©lections municipales de 2014, le conseil municipal d'Ingrannes, commune de moins de 1 000 habitants, est Ă©lu au scrutin majoritaire plurinominal Ă  deux tours, les Ă©lecteurs pouvant modifier les listes, panacher, ajouter ou supprimer des candidats sans que le vote soit nul[73], pour un mandat de six ans renouvelable[74]. Il est composĂ© de 15 membres [75]. L'exĂ©cutif communal est constituĂ© par le maire, Ă©lu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-Ă -dire pour la durĂ©e du mandat du conseil. Éric Poilane est maire depuis 2020.

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1977 1983 Gaston Sauvard
    mars 1989 2002 Bernard de La Rochefoucauld Co-fondateur de l'Institut La Boétie
    Président d'honneur de l'Institut Montaigne
    septembre 2002 2008 Pierre Charreyre
    mars 2008 2014 Hugues Triffault
    mars 2014 2020 Robert Rapine
    juillet 2020 En cours Éric Poilane

    Équipements et services

    Gestion des déchets

    En 2016, la commune est membre du SICTOM de la rĂ©gion de ChĂąteauneuf-sur-Loire, crĂ©Ă© en 1976. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles[Note 7], des emballages mĂ©nagers recyclables et des encombrants en porte Ă  porte et du verre en points d’apport volontaire [76]. Un rĂ©seau de dix dĂ©chĂšteries accueille les encombrants et autres dĂ©chets spĂ©cifiques (dĂ©chets verts, dĂ©chets dangereux, gravats, ferraille, cartons
). La dĂ©chĂšterie la plus proche de la commune est situĂ©e sur la commune de Vitry-aux-Loges[77].L'Ă©limination et la valorisation Ă©nergĂ©tique des dĂ©chets mĂ©nagers et de ceux issus de la collecte sĂ©lective sont effectuĂ©es par le SYCTOM de Gien-ChĂąteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de dĂ©chets mĂ©nagers et un centre de stockage de dĂ©chets ultimes (CSDU) de classe II Ă  Saint-Aignan-des-GuĂ©s ainsi qu'une usine d’incinĂ©ration des ordures mĂ©nagĂšres Ă  Gien-Arrabloy[76].

    Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes des Loges en application de la loi NOTRe du [78].

    Production et distribution d'eau

    Le service public d’eau potable est une compĂ©tence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 dĂ©cembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[79]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurĂ©es par le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable d'Ingrannes - Sully-la-Chapelle, un syndicat crĂ©Ă© en 1966 desservant deux communes : Ingrannes et Sully-la-Chapelle[80] - [81] - [82]. La loi NOTRe du 7 aoĂ»t 2015 prĂ©voit que le transfert des compĂ©tences « eau et assainissement » vers les communautĂ©s de communes sera obligatoire Ă  compter du . Le transfert d’une compĂ©tence entraĂźne de facto la mise Ă  disposition gratuite de plein droit des biens, Ă©quipements et services publics utilisĂ©s, Ă  la date du transfert, pour l'exercice de ces compĂ©tences et la substitution de la communautĂ© dans les droits et obligations des communes[83] - [84].

    Assainissement

    La compĂ©tence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usĂ©es, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrĂŽle des raccordements aux rĂ©seaux publics de collecte[85], est assurĂ©e par la commune elle-mĂȘme[86]. La commune est raccordĂ©e Ă  une station d'Ă©puration situĂ©e sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacitĂ© nominale de traitement est de 200 EH, soit 90 m3/jour. Cet Ă©quipement utilise un procĂ©dĂ© d'Ă©puration de type filtre Ă  sable. Son exploitation est assurĂ©e par Commune d'Ingrannes[87] - [88].

    L’assainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[89]. En 2016, la communautĂ© de communes des Loges assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[90] - [91].

    Prix de l'eau

    Le « prix de l’eau » doit permettre de financer l’ensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine, etc.) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, Ă©lectricitĂ©, produits de traitement, renouvellement du matĂ©riel, analyses, Ă©limination des dĂ©chets, etc.)[92]. L'observatoire national des services d'eau et d'assainissement publie la description actualisĂ©e des services publics d'eau potable et d'assainissement, qu’il s’agisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance[93]. Le prix au m3 est calculĂ© pour une consommation annuelle de 120 m3 (rĂ©fĂ©rence INSEE)[94].

    DomaineCommune201020112012201320142015
    Eau potableIngrannesNC[95]NC[96]1,86[97]1,83[98]1,83[99]1,82[100]
    Loiret1,76[101]1,7[102]1,66[103]1,69[104]
    France1,93[101]1,96[102]2[103]2,03[104]
    AssainissementIngrannesNC[95]NC[96]NC[97]
    Loiret2,07[101]2,19[102]2,25[103]2,38[104]
    France1,73[101]1,82[102]1,85[103]1,89[104]

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[105]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[106].

    En 2020, la commune comptait 550 habitants[Note 8], en augmentation de 6,59 % par rapport Ă  2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    492473480520579571594573562
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    585585588616592580567545556
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    512507503398390443437553368
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    313284284293330395439467519
    2014 2019 2020 - - - - - -
    516556550------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[107] puis Insee Ă  partir de 2006[108].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Ingrannes est situé dans l'académie d'Orléans-Tours et dans la circonscription d'Orléans-nord. La commune possÚde une école primaire[109].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'ancienne abbaye de la Cour-Dieu, fondĂ©e en 1119 par l'Ă©vĂȘque d'OrlĂ©ans Jean II, fut largement dĂ©truite pendant les Guerres de religion. Elle est inscrite sur l'inventaire des Monuments historiques[110].
    • L’arboretum des grandes bruyĂšres prĂ©sente 7000 arbres, ses collections de magnolias, de cyprĂšs, d’épicĂ©as ou de cornouillers, classĂ©es, sont une rĂ©fĂ©rence scientifique et son chĂȘne vĂ©nĂ©rable, a reçu le label « Arbre remarquable »[111]. C'est un parc de prĂšs de dix hectares dont les premiĂšres plantations datent de 1973[112].
    • La rĂ©serve naturelle rĂ©gionale des Grandes BruyĂšres, crĂ©Ă©e le 11 octobre 1979[113] au sein de l'arboretum du mĂȘme nom.
    • Dans l'Ă©glise Saint-MĂ©dard, la plaque funĂ©raire en marbre de Claudie, femme de Jean de la Mainferme, datĂ©e de 1597, est classĂ©e Monument historique au titre d'objet depuis le 30 novembre 1908[114].
    • Lieux et monuments d'Ingrannes.
    • L'arboretum des Grandes BruyĂšres.
      L'arboretum des Grandes BruyĂšres.
    • L'Ă©glise Saint-MĂ©dard.
      L'Ă©glise Saint-MĂ©dard.

    HĂ©raldique

    Blason de Ingrannes Blason
    ÉcartelĂ© : au 1er d'argent Ă  la fasce ondĂ©e d'azur, au 2e de sinople Ă  une cloche d'or, au 3e de sinople Ă  un rencontre de cerf d'or, au 4e d'argent Ă  un chĂȘne de sinople[115].
    DĂ©tails
    La fasce ondĂ©e Ă©voque la riviĂšre du Cens qui arrose la commune, la cloche symbolise l'Ă©glise ainsi que l'ancienne abbaye de la Cour-Dieu, le cerf et le chĂȘne montrent l'attachement du village pour sa forĂȘt.

    Création des archives départementales du Loiret, adoptée le .

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Bernard Baurrier, Ingrannes village en forĂȘt d'OrlĂ©ans, TheBookEdition.com, 103 p. (ISBN 978-2-7466-2327-9)
    • Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire gĂ©ographique et mĂ©thodique de la RĂ©publique française en 120 dĂ©partements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
    • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 1, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)
    • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 2, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)
    • Collectif, Loiret : un dĂ©partement Ă  l'Ă©lĂ©gance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
    • AbbĂ© Patron, DĂ©partement du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, ComĂ©dit, 1991, rĂ©Ă©dition de 1870, 511 p. (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
    • Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études DĂ©mographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

    Articles connexes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[12] - [13]
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e caractĂ©risĂ©e par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Une route est dite Ă  faible trafic lorsqu'elle supporte un trafic infĂ©rieur Ă  1 500 vĂ©hicules/jour.
    7. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus aprÚs extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).

    Inventaire national du patrimoine naturel

    Site de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Centre-Val de Loire

    Autres sources

    1. « Gentilés des communes du Loiret », sur www.habitants.fr (consulté le ).
    2. « Zonage en petites régions agricoles », sur http://agreste.agriculture.gouv.fr/ (consulté le ).
    3. « Fiche communale », sur http://www.insee.fr/ (consulté le ).
    4. « Orthodromie entre "Ingrannes" et "Orléans" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    5. « Orthodromie entre "Ingrannes" et "Chùteauneuf-sur-Loire" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    6. « Villes les plus proches d'Ingrannes », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    7. « Histoire gĂ©ologique du Bassin parisien », sur le site du SystĂšme d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie (consultĂ© le ).
    8. « Carte géologique d'Ingrannes » sur Géoportail (consulté le 30 mai 2022).
    9. « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune d'Ingrannes », sur le SystĂšme d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
    10. « Notice associée à la feuille n°364 - Bellegarde-du-Loiret de la carte géologique harmonisée au 1/50 000Úme de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune d'Ingrannes », sur le site de l'Insee (consulté le )
    12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    13. Agence nationale de la cohĂ©sion des territoires, « RĂ©pertoire gĂ©ographique des communes d'Île-de-France - dĂ©finition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consultĂ© le )
    14. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    15. « Deux directives européennes », sur le site du MinistÚre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables (consulté le ).
    16. « Les objectifs de la démarche Natura 2000 », sur le site du MinistÚre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables (consulté le ).
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    18. « Cartographie des zones naturelles protégées sur Ingrannes », sur l'application cartographique du MinistÚre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables (consulté le ).
    19. « DĂ©coupage communal de la ZNIEFF 240011619 - Étangs de la comtesse, de la Binoche et neuf de centimaisons » (consultĂ© le ).
    20. Société archéologique et historique de l'Orléanais - Mémoires de la Société archéologique de l'Orléanais - BibliothÚque nationale de France, département Collections numérisées, page 17, 2008-278668.
    21. Charles Rostaing, Les Noms de lieux, Presses universitaires de France, 1969, coll. « Que sais-je ? », p. 40. (equoranda) ; Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise, édition Errance, 1994.
    22. Sur ce point, voir la page Ingrandes.
    23. Roger Dion, Les FrontiĂšres de la France, Ă©ditions Hachette, Paris, 1947, pp. 14-15.
    24. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    25. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    26. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    27. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
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