Loury
Loury est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.
Loury | |||||
L'Ă©glise Saint-Bon-Saint-Dulcide. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Centre-Val de Loire | ||||
DĂ©partement | Loiret | ||||
Arrondissement | Orléans | ||||
IntercommunalitĂ© | CommunautĂ© de communes de la ForĂȘt | ||||
Maire Mandat |
Christophe Le Goff 2020-2026 |
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Code postal | 45470 | ||||
Code commune | 45188 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Louriot | ||||
Population municipale |
2 515 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 73 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 00âČ 07âł nord, 2° 05âČ 09âł est | ||||
Altitude | Min. 108 m Max. 152 m |
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Superficie | 34,36 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Loury (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Orléans (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Fleury-les-Aubrais | ||||
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Loiret
GĂ©olocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | www.ville-loury.fr | ||||
La commune constitue à elle seule l'unité urbaine de Loury[1].
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Loury se trouve dans le quadrant nord-ouest du département du Loiret, dans la région agricole de l'Orléanais[2] et l'aire urbaine d'Orléans[3]. à vol d'oiseau, elle se situe à 17,2 km d'Orléans[4], préfecture du département, et à 8,1 km de Neuville-aux-Bois, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie de Neuville-aux-Bois[3].
Les communes les plus proches sont : TraĂźnou (3,1 km), RebrĂ©chien (3,5 km), Vennecy (5,8 km), Bougy-lez-Neuville (6,3 km), Marigny-les-Usages (7,1 km), Sully-la-Chapelle (7,5 km), Neuville-aux-Bois (8,1 km), Chilleurs-aux-Bois (8,7 km), Saint-LyĂ©-la-ForĂȘt (8,9 km) et Fay-aux-Loges (9 km)[5].
GĂ©ologie et relief
- Fz : Alluvions récentes des lits mineurs (HolocÚne)
- m3-p1SASo : Sables et argiles de Sologne (Langhien supérieur à PliocÚne inférieur.)
- m2MSO : Marnes et sables de l'Orléanais (Burdigalien)
- m2MCO : Marnes et calcaires de l'Orléanais (Burdigalien)
- m1CPi : Calcaires de Pithiviers (Aquitanien)
La rĂ©gion dâOrlĂ©ans se situe dans le sud du Bassin parisien, vaste cuvette composĂ©e dâun empilement de couches sĂ©dimentaires dâorigines essentiellement dĂ©tritiques (issus de lâĂ©rosion dâanciennes chaĂźnes de montagnes) et carbonatĂ©es (prĂ©cipitation de carbonate de calcium). Ces dĂ©pĂŽts s'Ă©tagent du Trias (- 250 millions dâannĂ©es) au PliocĂšne (- 23 millions dâannĂ©es) et se font surtout en contexte marin, mais aussi en milieu lacustre. Les successions de pĂ©riodes glaciaires et interglaciaires au Quaternaire aboutissent Ă la configuration gĂ©omorphologique actuelle : altĂ©ration plus ou moins profonde des roches en place, terrasses alluviales anciennes perchĂ©es sur les plateaux et incision de la vallĂ©e actuelle de la Loire[6] - [7].
Les calcaires de Beauce, qui constituent le socle du territoire communal, se forment Ă l'Aquitanien (de - 23 Ă - 20,5 millions dâannĂ©es). Leur partie supĂ©rieure, les calcaires de Pithiviers (m1CPi) et les marnes et calcaires de l'OrlĂ©anais (m2MCO), affleure sur les flancs de la Bionne[8]. Les marnes et sables de lâOrlĂ©anais (m2MSO), premiers dĂ©pĂŽts burdigaliens (de â 20,44 Ă â 15,97 millions d'annĂ©es) recouvrant les calcaires de Beauce, bordent les formations sur lesquelles sâĂ©coule la Bionne. Ces sables sont essentiellement composĂ©s de grains de quartz Ă©moussĂ©s, accompagnĂ©s de feldspaths kaolinisĂ©s et friables, de silex Ă patine noire et de graviers calcaires particuliĂšrement frĂ©quents Ă la base de la formation[9] - [8]. Cette formation est elle-mĂȘme surmontĂ©e par les sables et argiles de Sologne (m3p1SASO), datĂ©s du Langhien supĂ©rieur au PliocĂšne infĂ©rieur, une formation composĂ©e de sables (quartz gneissique ou granitique) argileux trĂšs grossiers Ă fins et de lentilles dâargile verte, pure ou sableuse, occupant la partie nord de la commune[10]. Le lit mineur de la Bionne est quant Ă lui constituĂ© d'alluvions rĂ©cents (Fz) datant de l'HolocĂšne, des sables quartzeux Ă©moussĂ©s repris des Sables de l'OrlĂ©anais sous-jacents Ă©rodĂ©s par le cours d'eau[7].
FragmentĂ©s et fissurĂ©s, les calcaires peuvent ĂȘtre le siĂšge de phĂ©nomĂšnes karstiques. Les circulations prĂ©fĂ©rentielles dâeaux souterraines Ă©rodent ces calcaires en profondeur et entraĂźnent la formation de dĂ©pressions, gouffre ou dolines. Les manifestations en surface de ces fragilitĂ©s ne sont pas rares dans la rĂ©gion orlĂ©anaise. 7 cavitĂ©s ont Ă©tĂ© inventoriĂ©es par le service rĂ©gional Centre du BRGM sur la commune, en octobre 2003 : principalement des dolines (dĂ©pressions circulaires ou elliptiques liĂ©e Ă l'activitĂ© karstique) et un gouffre[11].
Le territoire communal est relativement plat puisque la dénivelée maximale est de 44 mÚtres. L'altitude du territoire varie en effet de 108 mÚtres à 152 mÚtres[12] - [13].
Hydrographie
Le village se situe Ă la limite nord du bassin versant de la Loire et est alimentĂ© par un ruisseau nommĂ© l'Esse. Son principal attrait rĂ©side dans la proximitĂ© immĂ©diate de la forĂȘt d'OrlĂ©ans qui couvre une bonne partie du territoire de la commune.
Climat
ParamÚtres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 10,6 °C |
La commune bĂ©nĂ©ficie dâun climat « ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type affecte lâensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalitĂ© des communes du Loiret. Le climat reste ocĂ©anique mais avec de belles dĂ©gradations. Les tempĂ©ratures sont intermĂ©diaires et les prĂ©cipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en Ă©tĂ©, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportĂ©es Ă lâensemble français. La variabilitĂ© interannuelle des prĂ©cipitations est minimale tandis que celle des tempĂ©ratures est Ă©levĂ©e[14].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[14]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et en service de 1971 Ă 2020 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[15]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,8 | 0,4 | 2,6 | 4,5 | 8,3 | 11,1 | 13 | 12,8 | 10 | 7,3 | 3,5 | 1,4 | 6,3 |
Température moyenne (°C) | 3,9 | 4,3 | 7,5 | 10,1 | 14,1 | 17,2 | 19,6 | 19,3 | 15,9 | 12 | 7,1 | 4,3 | 11,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,9 | 8,3 | 12,4 | 15,6 | 19,9 | 23,3 | 26,2 | 25,8 | 21,8 | 16,7 | 10,7 | 7,2 | 16,3 |
Record de froid (°C) date du record |
â21 07.01.1979 |
â15,5 25.02.1986 |
â13 01.03.05 |
â6 04.04.1973 |
â1,9 04.05.1979 |
0 05.06.1991 |
4 11.07.1972 |
2,6 30.08.1986 |
0 11.09.1972 |
â4,2 30.10.1997 |
â10,5 24.11.1998 |
â16 30.12.1985 |
â21 1979 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,5 16.01.20 |
24 27.02.19 |
27 30.03.17 |
31 30.04.05 |
35 28.05.17 |
40 29.06.19 |
43,3 25.07.19 |
41,5 06.08.03 |
36,5 14.09.20 |
30,5 01.10.11 |
23 07.11.15 |
19 16.12.1989 |
43,3 2019 |
Précipitations (mm) | 59,3 | 51,6 | 52,2 | 55,5 | 69,8 | 58,8 | 58,7 | 53,9 | 58,6 | 70,1 | 67,3 | 70,7 | 726,5 |
Sites Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels dâintĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones SpĂ©ciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection SpĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les Ătats Membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptĂ©e des habitats tout en tenant compte des exigences Ă©conomiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularitĂ©s rĂ©gionales et locales de chaque Ătat Membre. les activitĂ©s humaines ne sont pas interdites, dĂšs lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement lâĂ©tat de conservation favorable des habitats et des espĂšces concernĂ©s[16] - [17].
Un site Natura 2000 est présent sur le territoire communal de Loury[INPN 1].
NumĂ©ro | Type | Nom | ArrĂȘtĂ© | Document dâobjectifs | Localisation |
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FR2410018 | ZPS | ForĂȘt dâOrlĂ©ans | ArrĂȘtĂ© du [18]. | ValidĂ© le | Dans la partie est de la commune[19]. |
Le site de la « forĂȘt d'OrlĂ©ans » s'Ă©tend du nord-est de l'agglomĂ©ration orlĂ©anaise jusqu'aux portes de Gien, suivant un arc de cercle d'une soixantaine de kilomĂštres de long et d'une largeur variant de 2 Ă 15 km environ. Cet ensemble forestier quasi continu est majoritairement domanial. La forĂȘt domaniale est constituĂ©e de trois massifs distincts, de l'ouest vers l'est, les massifs d'OrlĂ©ans, Ingrannes et Lorris (communĂ©ment considĂ©rĂ© en deux sous-massifs : Lorris-ChĂąteauneuf et Lorris-ChĂąteauneuf-sur-Loire), en pĂ©riphĂ©rie desquels se trouvent d'autres parcelles forestiĂšres. La surface globale des trois massifs domaniaux est de 34 500 hectares. D'une surface totale de 32 177 ha, le site est constituĂ© de deux grandes entitĂ©s couvrant la presque intĂ©gralitĂ© des massifs forestiers domaniaux d'Ingrannes et de Lorris. Ces deux grandes entitĂ©s englobent Ă©galement d'autres parcelles forestiĂšres, ainsi que des Ă©tangs, en pĂ©riphĂ©rie, de mĂȘme que la grande « clairiĂšre » de Sully-la-Chapelle, Ingrannes et SeichebriĂšres incluse dans le massif d'Ingrannes. Ce site prĂ©sente un grand intĂ©rĂȘt ornithologique notamment avec la nidification du balbuzard pĂȘcheur, de l'aigle bottĂ©, du circaĂšte Jean-le-Blanc, de la bondrĂ©e apivore, du busard Saint-Martin, de l'engoulevent d'Europe, des pics noir, mar et cendrĂ©, de l'alouette lulu et de la fauvette pitchou. Les Ă©tangs constituent par ailleurs des sites d'Ă©tape migratoire importants pour diffĂ©rentes espĂšces[INPN 2].
Zones nationales d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Le territoire communal de Loury comprend deux ZNIEFF[INPN 3].
DĂ©signation | Type | Superficie | Description |
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« LisiĂšres et mares des bois Guillaume » | type 1[Note 2] | 40,56 hectares | Cette zone se situe dans le Nord du Massif d'Ingrannes et Ă l'est de la RN 152 et Ă 4 km du bourg de Loury[20]. Son altitude est de 130 m[INPN 4]. Cette ZNIEFF comprend des mares forestiĂšres et des lisiĂšres forestiĂšres neutrophiles abritant notamment une petite population d'Ăpipactis violacĂ© (Epipactis purpurata), espĂšce protĂ©gĂ©e et trĂšs rare en rĂ©gion Centre. On peut signaler aussi la prĂ©sence du limodore Ă feuilles avortĂ©es (Limodorum abortivum)[INPN 5]. |
« Massif forestier d'OrlĂ©ans » | type 2[Note 3] | 36 086 hectares | La zone s'Ă©tend sur 37 communes, dont Loury, et se superpose pour la commune Ă la zone Natura 2000 de mĂȘme nom[DREAL 1]. Son altitude varie entre 126 et 174 m[INPN 6]. La forĂȘt d'OrlĂ©ans repose pour l'essentiel sur des terrains de nature comparable Ă celle des terrains de la Sologne (Burdigalien) Ă©pandus sur le coteau de Beauce. Les formations vĂ©gĂ©tales sont donc plutĂŽt acidoclines Ă acidiphiles avec des secteurs secs et d'autres trĂšs humides. L'intĂ©rĂȘt dĂ©passe les contours complexes du massif domanial et s'Ă©tend Ă©galement aux lisiĂšres et enclaves privĂ©es qui le prolongent[INPN 7]. |
Toponymie
Le toponyme Loury est dĂ©rivĂ© de l'ancienne Lauriacum ou Villa Laurii. Le village s'est donc dĂ©veloppĂ© Ă partir du domaine de Laurius, un riche propriĂ©taire terrien de l'Ă©poque gallo-romaine, le vocable en bas latin Lauriacus Ă©tant issu du gentilice Laurius, suivi du suffixe acus[21] - [22] - [23]. Les premiĂšres mentions en attestant sont : Lauriacus en in pago Aurelianensi en 838, 956, 991[24], Lauriacus vers 980[25], Lauriacus au XIe siĂšcle[26], De Loureio en 1146[27], De Laurreio en 1157[28]. La graphie Loury est stabilisĂ©e Ă partir du XVe siĂšcle : Loury en aoĂ»t 1474[29], en 1740[30], au XVIIIe siĂšcle sur la Carte de Cassini ou en 1801, dans l'arrĂȘtĂ© du 5 vendĂ©miaire an IX portant rĂ©duction des justices de paix du dĂ©partement du Loiret[31] - [22].
Histoire
Du XIVe au XVIe siÚcle, la paroisse est le lieu de marchés hebdomadaires et de deux foires annuelles : Saint-Bon et Saint-Dulcide.
Ă partir de la fin du XVIe siĂšcle, Loury connaĂźt une pĂ©riode de grandes difficultĂ©s : incendie du clocher par les Huguenots, Ă©pidĂ©mies de pestesâŠ
Nouvelle organisation territoriale
Le dĂ©cret de l'AssemblĂ©e Nationale du dĂ©crĂšte « il y aura une municipalitĂ© dans chaque ville, bourg, paroisse ou communautĂ© de campagne »[32]. En 1790, dans le cadre de la crĂ©ation des dĂ©partements, le Loiret compte alors 367 municipalitĂ©s, rattachĂ©es Ă 59 cantons et 7 districts[33]. La municipalitĂ© de Louri est rattachĂ©e au canton de RĂ©brĂ©chien et au district de Neuville[34]. Le terme « commune », au sens de lâadministration territoriale actuelle, est imposĂ© par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () : « La Convention nationale, sur la proposition dâun membre, dĂ©crĂšte que toutes les dĂ©nominations de ville, bourg ou village sont supprimĂ©es et que celle de commune leur est substituĂ©e »[35]. Ainsi la municipalitĂ© de Louri devient formellement « commune de Louri » en 1793[34].
Les cantons sont supprimĂ©s, en tant que dĂ©coupage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rĂŽle Ă©lectoral, permettant lâĂ©lection des Ă©lecteurs du second degrĂ© chargĂ©s de dĂ©signer les dĂ©putĂ©s[36] - [37]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquĂ©e Ă partir de vendĂ©miaire an IV (1795) supprime les districts, considĂ©rĂ©s comme des rouages administratifs liĂ©s Ă la Terreur, mais maintient les cantons qui acquiĂšrent dĂšs lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[36]. Enfin, sous le Consulat, un redĂ©coupage territorial visant Ă rĂ©duire le nombre de justices de paix ramĂšne le nombre de cantons dans le Loiret de 58 Ă 31[Note 4] - [38]. Loury est alors rattachĂ©e au canton Neuville et Ă l'Arrondissement d'OrlĂ©ans par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X ()[39] - [34] - [40]. Cette organisation va rester inchangĂ©e jusqu'en 2015.
Ăpoque contemporaine
En 1824, la commune absorbe la commune voisine de Bourgneuf.
Ă partir du XIXe siĂšcle, Loury souffre de lâexode rural, des trois guerres, et en particulier des combats de juin 1940, opposant l'armĂ©e française en dĂ©route et les colonnes allemandes fonçant sur OrlĂ©ans.
Câest Ă partir des annĂ©es 1960 que la tendance sâinverse en raison des implantations industrielles orlĂ©anaises : la commune se repeuple. Depuis les annĂ©es 1980, les Louryens et les Louryennes sont de plus en plus nombreux.
Urbanisme
Typologie
Loury est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [43] - [44] - [45]. Elle appartient à l'unité urbaine de Loury, une unité urbaine monocommunale[46] de 2 452 habitants en 2017, constituant une ville isolée[47] - [48].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[49] - [50].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (47,3 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (47,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (42,4 %), forĂȘts (40,4 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (6,9 %), zones urbanisĂ©es (4,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (1,8 %), prairies (1,2 %)[51].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
- Carte orthophotographique de la commune en 2016.
Plan local d'urbanisme
La commune prescrit l'élaboration d'un plan d'occupation des sols (POS) en . Le document est approuvé en novembre 1981 puis révisé en et . Il est ensuite modifié à plusieurs reprises[52].
La loi relative Ă la solidaritĂ© et au renouvellement urbains du , dite loi SRU, complĂ©tĂ©e par la loi urbanisme et habitat du , marque une Ă©volution de la planification urbaine en crĂ©ant notamment les plans locaux dâurbanisme (PLU), vecteurs de projets de territoire, appelĂ©s Ă se substituer progressivement aux plans dâoccupation des sols. Le PLU contient deux Ă©lĂ©ments nouveaux par rapport au POS : le plan d'amĂ©nagement et de dĂ©veloppement durable (PADD), qui exprime le projet de la ville par des orientations gĂ©nĂ©rales en matiĂšre d'urbanisme, de dĂ©veloppement, d'Ă©quipement et de prĂ©servation de l'environnement et les orientations d'amĂ©nagement et de programmation (OAP) qui correspondent Ă des zooms qui peuvent porter sur des quartiers ou secteurs Ă mettre en valeur, rĂ©habiliter, restructurer ou amĂ©nager, ou sur l'amĂ©nagement d'un espace public, etc. Dans ce cadre le conseil municipal prescrit la rĂ©vision du Plan dâoccupation des sols et sa transformation en plan local d'urbanisme le [52] - [53]. En l'absence de PLU approuvĂ©, c'est le POS de qui sert de document d'urbanisme de rĂ©fĂ©rence.
Documents d'orientations intercommunaux
La commune est membre du pays ForĂȘt d'OrlĂ©ans - Val de Loire, qui regroupe 32 communes. En 2012 les Pays ForĂȘt d'OrlĂ©ans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val-sud sont les seuls territoires du dĂ©partement du Loiret ne disposant pas de schĂ©ma de cohĂ©rence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intĂ©rĂȘt de cet outil pour l'avenir des territoires, les Ă©lus de ces pays dĂ©cident d'engager une dĂ©marche commune d'Ă©laboration de SCoT. Le comitĂ© syndical du Pays ForĂȘt d'OrlĂ©ans - Val de Loire dĂ©cide de prendre le la compĂ©tence « Ă©laboration, gestion et suivi du SchĂ©ma de CohĂ©rence Territoriale » et, aprĂšs avis favorable conforme des diffĂ©rentes communes membres (le pour Loury), le prĂ©fet approuve la modification des statuts en ce sens le [54]. Les trois SCoT sont lancĂ©s officiellement et simultanĂ©ment Ă La FertĂ©-Saint-Aubin le [55], l'assistance Ă maĂźtrise d'ouvrage Ă©tant confiĂ©e Ă un seul bureau d'Ă©tudes[56]. AprĂšs Ă©tude et concertation de 2014 Ă 2017, le document doit ĂȘtre approuvĂ© en 2018[57].
Logement
Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[58] de la commune :
Date du relevé | 2017 |
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Nombre total de logements | 1051 |
RĂ©sidences principales | 90,8 % |
RĂ©sidences secondaires | 2,4 % |
Logements vacants | 6,9 % |
Part des ménages propriétaires de leur résidence principale | 83,0 % |
Voies de communication et transports
Infrastructures routiĂšres
La commune est traversée par quatre routes départementales : La RD 2152 (6 928 véhicules/jour), qui relie Malesherbes à Tavers[59], la RD 11 (2 238 véhicules/jour), qui relie Tigy à Tivernon[59], la RD 8 (1 543 véhicules/jour), qui relie Chécy à Neuville-aux-Bois[59] et la RD 140 (867 véhicules/jour), qui relie le centre-bourg à Rebréchien.
La RD 2152 correspond à l'ancienne route nationale 152. à sa création, en 1824, la RN 152 succÚde à la Route impériale 172 et relie Briare à Angers par la rive droite de la Loire[60]. La route est déclassée en 1972 en RD 952 entre Briare et Chùteauneuf-sur-Loire et, en contrepartie, elle récupÚre l'ancienne section de la RN 51 entre Orléans et Fontainebleau[61].
Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.
Transports en commun routiers
En 2016, Loury est desservie par la ligne rĂ©guliĂšre no 20A du rĂ©seau d'autocars interurbains REMI qui relie Pithiviers - Chilleurs-aux-Bois - Neuville-aux-Bois - Saint-LyĂ©-la-ForĂȘt - OrlĂ©ans . Des correspondances SNCF sont assurĂ©es Ă la gare d'OrlĂ©ans et TAO et Transbeauce Ă la Gare routiĂšre d'OrlĂ©ans. Ă compter du , la compĂ©tence des services de transports routiers interurbains, rĂ©guliers et Ă la demande est transfĂ©rĂ©e des dĂ©partements aux rĂ©gions, et donc localement du dĂ©partement du Loiret Ă la rĂ©gion Centre-Val de Loire, consĂ©cutivement Ă la loi NOTRe du [62].
Risques majeurs
La commune de Loury est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicitĂ© trĂšs faible). Elle est Ă©galement exposĂ©e Ă un risque technologique : le risque de transport de matiĂšres dangereuses[63]. Entre 1989 et 2019, quatre arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels ayant portĂ© reconnaissance de catastrophe naturelle ont Ă©tĂ© pris pour le territoire de la commune : trois pour des inondations et coulĂ©es de boues et un pour des mouvements de terrains[64].
Risques naturels
Le territoire de la commune peut ĂȘtre concernĂ© par un risque d'effondrement de cavitĂ©s souterraines non connues. Une cartographie dĂ©partementale de l'inventaire des cavitĂ©s souterraines et des dĂ©sordres de surface a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Il a Ă©tĂ© recensĂ© sur la commune plusieurs effondrements de cavitĂ©s[11].
Par ailleurs le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomÚne de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[65]. Ce phénomÚne peut provoquer des dégùts trÚs importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particuliÚrement affecté le Loiret aprÚs la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune, dont le bourg, est soumise à un aléa « fort » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM)[66].
Depuis le , la France dispose dâun nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicitĂ© croissante [67]. La commune, Ă lâinstar de lâensemble du dĂ©partement, est concernĂ©e par un risque trĂšs faible[64].
Risques technologiques
La commune est exposée au risque de transport de matiÚres dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'itinéraires routiers structurants supportant un fort trafic (la route départementale D2152[63] - [68].
Politique et administration
DĂ©coupage territorial
La commune de Loury est membre de la communautĂ© de communes de la ForĂȘt[69], un Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă fiscalitĂ© propre crĂ©Ă© le dont le siĂšge est Ă Neuville-aux-Bois. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux qui sont, en 2020 : 0[70].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Orléans, au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[69]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Fleury-les-Aubrais pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[69], et de la cinquiÚme circonscription du Loiret pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[71].
- Loury dans le canton de Fleury-les-Aubrais en 2020.
- Loury dans la communautĂ© de communes de la ForĂȘt en 2020.
- Loury dans le PĂŽle d'Ă©quilibre territorial et rural (PETR) ForĂȘt d'OrlĂ©ans-Loire-Sologne en 2020.
- Loury dans l'arrondissement d'Orléans en 2020.
Conseil municipal et maire
Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Loury, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[72], pour un mandat de six ans renouvelable[73]. Il est composé de 23 membres[74]. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à -dire pour la durée du mandat du conseil.
à la suite du conflit opposant le maire au conseil municipal et paralysant le fonctionnement de la commune, le gouvernement a prononcé la dissolution du conseil municipal de la commune de Loury le 6 juin 2007. Des élections partielles se sont tenues en juillet 2007.
En 2008, la commune a reçu le label « Ville Internet »[77].
Ăquipements et services
Gestion des déchets
Au , la commune est membre du SITOMAP de la rĂ©gion Pithiviers, crĂ©Ă© en 1968. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles[Note 7], des emballages mĂ©nagers recyclables et des encombrants en porte Ă porte et du verre en points dâapport volontaire [78]. Un rĂ©seau de huit dĂ©chĂšteries, dont une est situĂ©e sur le territoire communal, accueille les encombrants et autres dĂ©chets spĂ©cifiques (dĂ©chets verts, dĂ©chets dangereux, gravats, ferraille, cartonsâŠ)[79].
L'Ă©limination et la valorisation Ă©nergĂ©tique des dĂ©chets mĂ©nagers et de ceux issus de la collecte sĂ©lective sont effectuĂ©es dans l'outil de traitement appelĂ© BEGEVAL[80], installĂ© Ă Pithiviers et gĂ©rĂ© par le syndicat de traitement Beauce GĂątinais Valorisation (BGV) qui regroupe le territoire des trois syndicats de collecte : SMETOM, SITOMAP et SIRTOMRA. Cet outil est composĂ© dâun centre de valorisation matiĂšre qui trie les emballages issus de la collecte sĂ©lective, les journaux-magazines et les cartons de dĂ©chĂšteries, et dâun centre de valorisation Ă©nergĂ©tique qui incinĂšre les ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles et le tout-venant incinĂ©rable des dĂ©chĂšteries ainsi que les refus du centre de tri[81].
Depuis le , la « gestion des dĂ©chets mĂ©nagers » ne fait plus partie des compĂ©tences de la commune mais est une compĂ©tence obligatoire de la communautĂ© de communes de la ForĂȘt en application de la loi NOTRe du [82].
Production et distribution d'eau
Le service public dâeau potable est une compĂ©tence obligatoire des communes depuis lâadoption de la loi du 30 dĂ©cembre 2006 sur lâeau et les milieux aquatiques[83]. Au , la production de l'eau potable sur le territoire communal est assurĂ©e par le syndicat de production d'eau potable de Trainou - Loury, un syndicat crĂ©Ă© en 1998 desservant deux communes : Loury et TraĂźnou[84] - [85], et la distribution par la commune elle-mĂȘme[86]. La loi NOTRe du 7 aoĂ»t 2015 prĂ©voit que le transfert des compĂ©tences « eau et assainissement » vers les communautĂ©s de communes sera obligatoire Ă compter du . Le transfert dâune compĂ©tence entraĂźne de facto la mise Ă disposition gratuite de plein droit des biens, Ă©quipements et services publics utilisĂ©s, Ă la date du transfert, pour l'exercice de ces compĂ©tences et la substitution de la communautĂ© dans les droits et obligations des communes[87] - [88].
Assainissement
La compĂ©tence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et lâĂ©puration des eaux usĂ©es, lâĂ©limination des boues produites, ainsi que le contrĂŽle des raccordements aux rĂ©seaux publics de collecte[89], est assurĂ©e par le Syndicat de Traitement des Eaux UsĂ©es de la Demi-Lune, un syndicat crĂ©Ă© en 1998 desservant deux communes (Loury et RebrĂ©chien)[90] - [91] - [92]. La commune est raccordĂ©e Ă une station d'Ă©puration situĂ©e sur le territoire communal mise en service le et dont la capacitĂ© nominale de traitement est de 5 000 EH, soit 915 m3/jour. Cet Ă©quipement utilise un procĂ©dĂ© d'Ă©puration biologique dit « Ă boues activĂ©es ». Son exploitation est assurĂ©e par Lyonnaise des Eaux OrlĂ©ans[93] - [94].
Lâassainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[95]. En 2016, la communautĂ© de communes de la ForĂȘt assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et lâentretien des installations[96] - [97].
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[98]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[99].
En 2020, la commune comptait 2 515 habitants[Note 8], en diminution de 1,3 % par rapport Ă 2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
AprÚs la fusion de la commune du Bourgneuf avec Loury en 1824, la population du Bourgneuf est recensée avec celle de Loury.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le chĂąteau du Bourg, actuelle mairie de Loury. Ă l'origine Ă©tait construit Ă cet emplacement un chĂąteau fort munis de sept tours (trois et la base d'une quatriĂšme sont encore observables). Il fut totalement rĂ©amĂ©nagĂ© au XVIIe siĂšcle. Il ne subsiste aujourd'hui que le pavillon encadrĂ© de deux tours, les communs attenants, et un bĂątiment reconverti en musĂ©e des mĂ©tiers et des lĂ©gendes de la forĂȘt d'OrlĂ©ans. Ce bĂątiment possĂšde une cave Ă double niveau, le premier Ă©tant voĂ»tĂ© en plein cintre et datant du XIVe siĂšcle, le second Ă©tant un Ă©troit couloir en plein cintre sur lequel dĂ©bouchent cinq alvĂ©oles Ă©galement voĂ»tĂ©es. Il appartenait en 1663, Ă Jacob Blanquet de la Haye, baron de Loury.
- Le chùteau de la RonciÚre. Il est situé sur la route d'Orléans (D 2152), au bout d'une allée rectiligne encadrée par deux massifs forestiers. Datant vraisemblablement du XVIIe siÚcle, il a été réaménagé au XIXe siÚcle. Il possÚde une ancienne chapelle qui servit d'église paroissiale aprÚs l'assassinat du curé de Loury par le seigneur de Loury, l'église étant profanée ;
- Le chùteau du Coudreceau (XVIIIe siÚcle), construit entre 1757 et 1775 par Jacques-Isaac Seurrat de la Boulaye, député de la noblesse d'Orléans.
- Le chĂąteau de la Chesnaie (XVIIIe siĂšcle) ;
- Le chùteau de l'Ermitage (ancienne propriété viticole, XIXe siÚcle) ;
- Le chĂąteau des Saint-Germains (XIXe siĂšcle) ;
- LâĂ©glise Saint-Bon et Saint-Dulcide. Les bases du monument remontent au XIe siĂšcle. La nef est XIe siĂšcle (on aperçoit encore les anciennes fenĂȘtres et portes romanes), mais fortement reprise au XVIe siĂšcle par le percement de nouvelles fenĂȘtres et l'adjonction du bas-cĂŽtĂ© nord. Le chĆur actuel est du XIIIe siĂšcle. Enfin l'Ă©glise a perdu son clocher quadrangulaire typique de la rĂ©gion, attenant au transept sud, lors d'un incendie au XVIIe siĂšcle. Il fut dĂ©moli et remplacĂ© par la flĂšche actuelle situĂ©e Ă la croisĂ©e du transept. On peut aujourd'hui observer l'empreinte du clocher rĂ©alisĂ©e au sol aprĂšs les fouilles de 1988 ;
- Le moulin de l'Epinay[102], moulin Ă vent de type pivot, datant de 1884 et inscrit Ă l'inventaire des Monuments historiques depuis le .
Personnalités liées à la commune
- Comte Jacques-Isaac Seurrat de la Boulaye, magistrat et député de la noblesse, fit construire le chùteau du Coudreceau
- Antoine Masson, graveur ;
- Hubert Curien (1924-2005), cristallographe et ministre de la Recherche et de la Technologie français, est décédé à Loury ;
- Roger Vadim, réalisateur, y posséda une maison[103].
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e caractĂ©risĂ©e par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- La suppression d'un canton d'Orléans par la loi du 8 pluviÎse an IX (17 février 1800) avait ramené le nombre de cantons initial de 59 à 58
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus aprÚs extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
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Voir aussi
Bibliographie
- Loury au début du siÚcle. Société archéologique et historique de Loury, 1994, 96 p., 24 cm. (ISBN 2-9508352-0-1).
- Loury dans la tourmente, 1939-1945. Société archéologique et historique de Loury, 2001, 140 p., 24 cm. (ISBN 2-9508352-1-X).
- Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
- Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les Ătats gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 1, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)
- Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les Ătats gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 2, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)
- Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
- Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870 (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
- Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes dâhier, communes dâaujourdâhui : Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire dâhistoire administrative, Paris, Institut National dâĂtudes DĂ©mographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)