AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Loury

Loury est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Loury
Loury
L'Ă©glise Saint-Bon-Saint-Dulcide.
Blason de Loury
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Loiret
Arrondissement Orléans
IntercommunalitĂ© CommunautĂ© de communes de la ForĂȘt
Maire
Mandat
Christophe Le Goff
2020-2026
Code postal 45470
Code commune 45188
DĂ©mographie
Gentilé Louriot
Population
municipale
2 515 hab. (2020 en diminution de 1,3 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 73 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 00â€Č 07″ nord, 2° 05â€Č 09″ est
Altitude Min. 108 m
Max. 152 m
Superficie 34,36 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Loury
(ville isolée)
Aire d'attraction Orléans
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Fleury-les-Aubrais
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Loury
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Loury
GĂ©olocalisation sur la carte : Loiret
Voir sur la carte topographique du Loiret
Loury
GĂ©olocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Loury
Liens
Site web www.ville-loury.fr

    La commune constitue à elle seule l'unité urbaine de Loury[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    Carte de la commune de Loury et des communes limitrophes.

    La commune de Loury se trouve dans le quadrant nord-ouest du dĂ©partement du Loiret, dans la rĂ©gion agricole de l'OrlĂ©anais[2] et l'aire urbaine d'OrlĂ©ans[3]. À vol d'oiseau, elle se situe Ă  17,2 km d'OrlĂ©ans[4], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  8,1 km de Neuville-aux-Bois, ancien chef-lieu du canton dont dĂ©pendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie de Neuville-aux-Bois[3].

    Les communes les plus proches sont : TraĂźnou (3,1 km), RebrĂ©chien (3,5 km), Vennecy (5,8 km), Bougy-lez-Neuville (6,3 km), Marigny-les-Usages (7,1 km), Sully-la-Chapelle (7,5 km), Neuville-aux-Bois (8,1 km), Chilleurs-aux-Bois (8,7 km), Saint-LyĂ©-la-ForĂȘt (8,9 km) et Fay-aux-Loges (km)[5].

    GĂ©ologie et relief

    Carte géologique de la commune de Loury.
    • Fz : Alluvions rĂ©centes des lits mineurs (HolocĂšne)
    • m3-p1SASo : Sables et argiles de Sologne (Langhien supĂ©rieur Ă  PliocĂšne infĂ©rieur.)
    • m2MSO : Marnes et sables de l'OrlĂ©anais (Burdigalien)
    • m2MCO : Marnes et calcaires de l'OrlĂ©anais (Burdigalien)
    • m1CPi : Calcaires de Pithiviers (Aquitanien)
    $ : CarriĂšre Ă  ciel ouvert

    La rĂ©gion d’OrlĂ©ans se situe dans le sud du Bassin parisien, vaste cuvette composĂ©e d’un empilement de couches sĂ©dimentaires d’origines essentiellement dĂ©tritiques (issus de l’érosion d’anciennes chaĂźnes de montagnes) et carbonatĂ©es (prĂ©cipitation de carbonate de calcium). Ces dĂ©pĂŽts s'Ă©tagent du Trias (- 250 millions d’annĂ©es) au PliocĂšne (- 23 millions d’annĂ©es) et se font surtout en contexte marin, mais aussi en milieu lacustre. Les successions de pĂ©riodes glaciaires et interglaciaires au Quaternaire aboutissent Ă  la configuration gĂ©omorphologique actuelle : altĂ©ration plus ou moins profonde des roches en place, terrasses alluviales anciennes perchĂ©es sur les plateaux et incision de la vallĂ©e actuelle de la Loire[6] - [7].

    Les calcaires de Beauce, qui constituent le socle du territoire communal, se forment Ă  l'Aquitanien (de - 23 Ă  - 20,5 millions d’annĂ©es). Leur partie supĂ©rieure, les calcaires de Pithiviers (m1CPi) et les marnes et calcaires de l'OrlĂ©anais (m2MCO), affleure sur les flancs de la Bionne[8]. Les marnes et sables de l’OrlĂ©anais (m2MSO), premiers dĂ©pĂŽts burdigaliens (de – 20,44 Ă  – 15,97 millions d'annĂ©es) recouvrant les calcaires de Beauce, bordent les formations sur lesquelles s’écoule la Bionne. Ces sables sont essentiellement composĂ©s de grains de quartz Ă©moussĂ©s, accompagnĂ©s de feldspaths kaolinisĂ©s et friables, de silex Ă  patine noire et de graviers calcaires particuliĂšrement frĂ©quents Ă  la base de la formation[9] - [8]. Cette formation est elle-mĂȘme surmontĂ©e par les sables et argiles de Sologne (m3p1SASO), datĂ©s du Langhien supĂ©rieur au PliocĂšne infĂ©rieur, une formation composĂ©e de sables (quartz gneissique ou granitique) argileux trĂšs grossiers Ă  fins et de lentilles d’argile verte, pure ou sableuse, occupant la partie nord de la commune[10]. Le lit mineur de la Bionne est quant Ă  lui constituĂ© d'alluvions rĂ©cents (Fz) datant de l'HolocĂšne, des sables quartzeux Ă©moussĂ©s repris des Sables de l'OrlĂ©anais sous-jacents Ă©rodĂ©s par le cours d'eau[7].

    FragmentĂ©s et fissurĂ©s, les calcaires peuvent ĂȘtre le siĂšge de phĂ©nomĂšnes karstiques. Les circulations prĂ©fĂ©rentielles d’eaux souterraines Ă©rodent ces calcaires en profondeur et entraĂźnent la formation de dĂ©pressions, gouffre ou dolines. Les manifestations en surface de ces fragilitĂ©s ne sont pas rares dans la rĂ©gion orlĂ©anaise. 7 cavitĂ©s ont Ă©tĂ© inventoriĂ©es par le service rĂ©gional Centre du BRGM sur la commune, en octobre 2003 : principalement des dolines (dĂ©pressions circulaires ou elliptiques liĂ©e Ă  l'activitĂ© karstique) et un gouffre[11].

    Le territoire communal est relativement plat puisque la dénivelée maximale est de 44 mÚtres. L'altitude du territoire varie en effet de 108 mÚtres à 152 mÚtres[12] - [13].

    Hydrographie

    Le village se situe Ă  la limite nord du bassin versant de la Loire et est alimentĂ© par un ruisseau nommĂ© l'Esse. Son principal attrait rĂ©side dans la proximitĂ© immĂ©diate de la forĂȘt d'OrlĂ©ans qui couvre une bonne partie du territoire de la commune.

    Climat

    ParamÚtres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,7 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 5 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,4 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 675 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,7 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,4 j

    La commune bĂ©nĂ©ficie d’un climat « ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalitĂ© des communes du Loiret. Le climat reste ocĂ©anique mais avec de belles dĂ©gradations. Les tempĂ©ratures sont intermĂ©diaires et les prĂ©cipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en Ă©tĂ©, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportĂ©es Ă  l’ensemble français. La variabilitĂ© interannuelle des prĂ©cipitations est minimale tandis que celle des tempĂ©ratures est Ă©levĂ©e[14].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[14]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et en service de 1971 Ă  2020 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[15]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.

    Statistiques 1981-2010 et records LOURY (45) - alt : 130 m 48° 00â€Č 06″ N, 2° 04â€Č 18″ E
    Records établis sur la période du 01-12-1971 au 31-12-2020
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,8 0,4 2,6 4,5 8,3 11,1 13 12,8 10 7,3 3,5 1,4 6,3
    Température moyenne (°C) 3,9 4,3 7,5 10,1 14,1 17,2 19,6 19,3 15,9 12 7,1 4,3 11,3
    Température maximale moyenne (°C) 6,9 8,3 12,4 15,6 19,9 23,3 26,2 25,8 21,8 16,7 10,7 7,2 16,3
    Record de froid (°C)
    date du record
    −21
    07.01.1979
    −15,5
    25.02.1986
    −13
    01.03.05
    −6
    04.04.1973
    −1,9
    04.05.1979
    0
    05.06.1991
    4
    11.07.1972
    2,6
    30.08.1986
    0
    11.09.1972
    −4,2
    30.10.1997
    −10,5
    24.11.1998
    −16
    30.12.1985
    −21
    1979
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    16,5
    16.01.20
    24
    27.02.19
    27
    30.03.17
    31
    30.04.05
    35
    28.05.17
    40
    29.06.19
    43,3
    25.07.19
    41,5
    06.08.03
    36,5
    14.09.20
    30,5
    01.10.11
    23
    07.11.15
    19
    16.12.1989
    43,3
    2019
    Précipitations (mm) 59,3 51,6 52,2 55,5 69,8 58,8 58,7 53,9 58,6 70,1 67,3 70,7 726,5
    Source : « Fiche 45188001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Sites Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones SpĂ©ciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection SpĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les États Membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptĂ©e des habitats tout en tenant compte des exigences Ă©conomiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularitĂ©s rĂ©gionales et locales de chaque État Membre. les activitĂ©s humaines ne sont pas interdites, dĂšs lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espĂšces concernĂ©s[16] - [17].

    Un site Natura 2000 est présent sur le territoire communal de Loury[INPN 1].

    NumĂ©ro Type Nom ArrĂȘtĂ© Document d’objectifs Localisation
    FR2410018ZPSForĂȘt d’OrlĂ©ansArrĂȘtĂ© du [18].ValidĂ© le Dans la partie est de la commune[19].

    Le site de la « forĂȘt d'OrlĂ©ans » s'Ă©tend du nord-est de l'agglomĂ©ration orlĂ©anaise jusqu'aux portes de Gien, suivant un arc de cercle d'une soixantaine de kilomĂštres de long et d'une largeur variant de 2 Ă  15 km environ. Cet ensemble forestier quasi continu est majoritairement domanial. La forĂȘt domaniale est constituĂ©e de trois massifs distincts, de l'ouest vers l'est, les massifs d'OrlĂ©ans, Ingrannes et Lorris (communĂ©ment considĂ©rĂ© en deux sous-massifs : Lorris-ChĂąteauneuf et Lorris-ChĂąteauneuf-sur-Loire), en pĂ©riphĂ©rie desquels se trouvent d'autres parcelles forestiĂšres. La surface globale des trois massifs domaniaux est de 34 500 hectares. D'une surface totale de 32 177 ha, le site est constituĂ© de deux grandes entitĂ©s couvrant la presque intĂ©gralitĂ© des massifs forestiers domaniaux d'Ingrannes et de Lorris. Ces deux grandes entitĂ©s englobent Ă©galement d'autres parcelles forestiĂšres, ainsi que des Ă©tangs, en pĂ©riphĂ©rie, de mĂȘme que la grande « clairiĂšre » de Sully-la-Chapelle, Ingrannes et SeichebriĂšres incluse dans le massif d'Ingrannes. Ce site prĂ©sente un grand intĂ©rĂȘt ornithologique notamment avec la nidification du balbuzard pĂȘcheur, de l'aigle bottĂ©, du circaĂšte Jean-le-Blanc, de la bondrĂ©e apivore, du busard Saint-Martin, de l'engoulevent d'Europe, des pics noir, mar et cendrĂ©, de l'alouette lulu et de la fauvette pitchou. Les Ă©tangs constituent par ailleurs des sites d'Ă©tape migratoire importants pour diffĂ©rentes espĂšces[INPN 2].

    Zones nationales d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Le territoire communal de Loury comprend deux ZNIEFF[INPN 3].

    DĂ©signation Type Superficie Description
    « LisiĂšres et mares des bois Guillaume » type 1[Note 2] 40,56 hectares Cette zone se situe dans le Nord du Massif d'Ingrannes et Ă  l'est de la RN 152 et Ă  km du bourg de Loury[20]. Son altitude est de 130 m[INPN 4]. Cette ZNIEFF comprend des mares forestiĂšres et des lisiĂšres forestiĂšres neutrophiles abritant notamment une petite population d'Épipactis violacĂ© (Epipactis purpurata), espĂšce protĂ©gĂ©e et trĂšs rare en rĂ©gion Centre. On peut signaler aussi la prĂ©sence du limodore Ă  feuilles avortĂ©es (Limodorum abortivum)[INPN 5].
    « Massif forestier d'OrlĂ©ans » type 2[Note 3] 36 086 hectares La zone s'Ă©tend sur 37 communes, dont Loury, et se superpose pour la commune Ă  la zone Natura 2000 de mĂȘme nom[DREAL 1]. Son altitude varie entre 126 et 174 m[INPN 6]. La forĂȘt d'OrlĂ©ans repose pour l'essentiel sur des terrains de nature comparable Ă  celle des terrains de la Sologne (Burdigalien) Ă©pandus sur le coteau de Beauce. Les formations vĂ©gĂ©tales sont donc plutĂŽt acidoclines Ă  acidiphiles avec des secteurs secs et d'autres trĂšs humides. L'intĂ©rĂȘt dĂ©passe les contours complexes du massif domanial et s'Ă©tend Ă©galement aux lisiĂšres et enclaves privĂ©es qui le prolongent[INPN 7].

    Toponymie

    Le toponyme Loury est dĂ©rivĂ© de l'ancienne Lauriacum ou Villa Laurii. Le village s'est donc dĂ©veloppĂ© Ă  partir du domaine de Laurius, un riche propriĂ©taire terrien de l'Ă©poque gallo-romaine, le vocable en bas latin Lauriacus Ă©tant issu du gentilice Laurius, suivi du suffixe acus[21] - [22] - [23]. Les premiĂšres mentions en attestant sont : Lauriacus en in pago Aurelianensi en 838, 956, 991[24], Lauriacus vers 980[25], Lauriacus au XIe siĂšcle[26], De Loureio en 1146[27], De Laurreio en 1157[28]. La graphie Loury est stabilisĂ©e Ă  partir du XVe siĂšcle : Loury en aoĂ»t 1474[29], en 1740[30], au XVIIIe siĂšcle sur la Carte de Cassini ou en 1801, dans l'arrĂȘtĂ© du 5 vendĂ©miaire an IX portant rĂ©duction des justices de paix du dĂ©partement du Loiret[31] - [22].

    Histoire

    Du XIVe au XVIe siÚcle, la paroisse est le lieu de marchés hebdomadaires et de deux foires annuelles : Saint-Bon et Saint-Dulcide.

    À partir de la fin du XVIe siĂšcle, Loury connaĂźt une pĂ©riode de grandes difficultĂ©s : incendie du clocher par les Huguenots, Ă©pidĂ©mies de pestes


    Nouvelle organisation territoriale

    Le dĂ©cret de l'AssemblĂ©e Nationale du dĂ©crĂšte « il y aura une municipalitĂ© dans chaque ville, bourg, paroisse ou communautĂ© de campagne »[32]. En 1790, dans le cadre de la crĂ©ation des dĂ©partements, le Loiret compte alors 367 municipalitĂ©s, rattachĂ©es Ă  59 cantons et 7 districts[33]. La municipalitĂ© de Louri est rattachĂ©e au canton de RĂ©brĂ©chien et au district de Neuville[34]. Le terme « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, est imposĂ© par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () : « La Convention nationale, sur la proposition d’un membre, dĂ©crĂšte que toutes les dĂ©nominations de ville, bourg ou village sont supprimĂ©es et que celle de commune leur est substituĂ©e »[35]. Ainsi la municipalitĂ© de Louri devient formellement « commune de Louri » en 1793[34].

    Les cantons sont supprimĂ©s, en tant que dĂ©coupage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rĂŽle Ă©lectoral, permettant l’élection des Ă©lecteurs du second degrĂ© chargĂ©s de dĂ©signer les dĂ©putĂ©s[36] - [37]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquĂ©e Ă  partir de vendĂ©miaire an IV (1795) supprime les districts, considĂ©rĂ©s comme des rouages administratifs liĂ©s Ă  la Terreur, mais maintient les cantons qui acquiĂšrent dĂšs lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[36]. Enfin, sous le Consulat, un redĂ©coupage territorial visant Ă  rĂ©duire le nombre de justices de paix ramĂšne le nombre de cantons dans le Loiret de 58 Ă  31[Note 4] - [38]. Loury est alors rattachĂ©e au canton Neuville et Ă  l'Arrondissement d'OrlĂ©ans par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X ()[39] - [34] - [40]. Cette organisation va rester inchangĂ©e jusqu'en 2015.

    Époque contemporaine

    En 1824, la commune absorbe la commune voisine de Bourgneuf.

    À partir du XIXe siĂšcle, Loury souffre de l’exode rural, des trois guerres, et en particulier des combats de juin 1940, opposant l'armĂ©e française en dĂ©route et les colonnes allemandes fonçant sur OrlĂ©ans.

    C’est Ă  partir des annĂ©es 1960 que la tendance s’inverse en raison des implantations industrielles orlĂ©anaises : la commune se repeuple. Depuis les annĂ©es 1980, les Louryens et les Louryennes sont de plus en plus nombreux.

    HĂ©raldique

    Blason de Loury

    Les armes de Loury se blasonnent ainsi :

    D'or à la fasce d'azur accompagnée de trois aigles de sable, 2 et 1[41] - [42].

    Urbanisme

    Typologie

    Loury est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [43] - [44] - [45]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Loury, une unitĂ© urbaine monocommunale[46] de 2 452 habitants en 2017, constituant une ville isolĂ©e[47] - [48].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'OrlĂ©ans, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[49] - [50].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (47,3 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (47,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (42,4 %), forĂȘts (40,4 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (6,9 %), zones urbanisĂ©es (4,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (1,8 %), prairies (1,2 %)[51].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    • Carte orthophotographique de la commune en 2016.
      Carte orthophotographique de la commune en 2016.

    Plan local d'urbanisme

    La commune prescrit l'élaboration d'un plan d'occupation des sols (POS) en . Le document est approuvé en novembre 1981 puis révisé en et . Il est ensuite modifié à plusieurs reprises[52].

    La loi relative Ă  la solidaritĂ© et au renouvellement urbains du , dite loi SRU, complĂ©tĂ©e par la loi urbanisme et habitat du , marque une Ă©volution de la planification urbaine en crĂ©ant notamment les plans locaux d’urbanisme (PLU), vecteurs de projets de territoire, appelĂ©s Ă  se substituer progressivement aux plans d’occupation des sols. Le PLU contient deux Ă©lĂ©ments nouveaux par rapport au POS : le plan d'amĂ©nagement et de dĂ©veloppement durable (PADD), qui exprime le projet de la ville par des orientations gĂ©nĂ©rales en matiĂšre d'urbanisme, de dĂ©veloppement, d'Ă©quipement et de prĂ©servation de l'environnement et les orientations d'amĂ©nagement et de programmation (OAP) qui correspondent Ă  des zooms qui peuvent porter sur des quartiers ou secteurs Ă  mettre en valeur, rĂ©habiliter, restructurer ou amĂ©nager, ou sur l'amĂ©nagement d'un espace public, etc. Dans ce cadre le conseil municipal prescrit la rĂ©vision du Plan d’occupation des sols et sa transformation en plan local d'urbanisme le [52] - [53]. En l'absence de PLU approuvĂ©, c'est le POS de qui sert de document d'urbanisme de rĂ©fĂ©rence.

    Documents d'orientations intercommunaux

    La commune est membre du pays ForĂȘt d'OrlĂ©ans - Val de Loire, qui regroupe 32 communes. En 2012 les Pays ForĂȘt d'OrlĂ©ans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val-sud sont les seuls territoires du dĂ©partement du Loiret ne disposant pas de schĂ©ma de cohĂ©rence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intĂ©rĂȘt de cet outil pour l'avenir des territoires, les Ă©lus de ces pays dĂ©cident d'engager une dĂ©marche commune d'Ă©laboration de SCoT. Le comitĂ© syndical du Pays ForĂȘt d'OrlĂ©ans - Val de Loire dĂ©cide de prendre le la compĂ©tence « Ă©laboration, gestion et suivi du SchĂ©ma de CohĂ©rence Territoriale » et, aprĂšs avis favorable conforme des diffĂ©rentes communes membres (le pour Loury), le prĂ©fet approuve la modification des statuts en ce sens le [54]. Les trois SCoT sont lancĂ©s officiellement et simultanĂ©ment Ă  La FertĂ©-Saint-Aubin le [55], l'assistance Ă  maĂźtrise d'ouvrage Ă©tant confiĂ©e Ă  un seul bureau d'Ă©tudes[56]. AprĂšs Ă©tude et concertation de 2014 Ă  2017, le document doit ĂȘtre approuvĂ© en 2018[57].

    Logement

    Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[58] de la commune :

    Date du relevé 2017
    Nombre total de logements 1051
    RĂ©sidences principales 90,8 %
    RĂ©sidences secondaires 2,4 %
    Logements vacants 6,9 %
    Part des ménages propriétaires de leur résidence principale 83,0 %

    Voies de communication et transports

    RĂ©seau routier principal de la commune de Loury (avec indication du trafic routier 2014).

    Infrastructures routiĂšres

    La commune est traversĂ©e par quatre routes dĂ©partementales : La RD 2152 (6 928 vĂ©hicules/jour), qui relie Malesherbes Ă  Tavers[59], la RD 11 (2 238 vĂ©hicules/jour), qui relie Tigy Ă  Tivernon[59], la RD 8 (1 543 vĂ©hicules/jour), qui relie ChĂ©cy Ă  Neuville-aux-Bois[59] et la RD 140 (867 vĂ©hicules/jour), qui relie le centre-bourg Ă  RebrĂ©chien.

    La RD 2152 correspond Ă  l'ancienne route nationale 152. À sa crĂ©ation, en 1824, la RN 152 succĂšde Ă  la Route impĂ©riale 172 et relie Briare Ă  Angers par la rive droite de la Loire[60]. La route est dĂ©classĂ©e en 1972 en RD 952 entre Briare et ChĂąteauneuf-sur-Loire et, en contrepartie, elle rĂ©cupĂšre l'ancienne section de la RN 51 entre OrlĂ©ans et Fontainebleau[61].

    Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.

    Transports en commun routiers

    En 2016, Loury est desservie par la ligne rĂ©guliĂšre no 20A du rĂ©seau d'autocars interurbains REMI qui relie Pithiviers - Chilleurs-aux-Bois - Neuville-aux-Bois - Saint-LyĂ©-la-ForĂȘt - OrlĂ©ans . Des correspondances SNCF sont assurĂ©es Ă  la gare d'OrlĂ©ans et TAO et Transbeauce Ă  la Gare routiĂšre d'OrlĂ©ans. À compter du , la compĂ©tence des services de transports routiers interurbains, rĂ©guliers et Ă  la demande est transfĂ©rĂ©e des dĂ©partements aux rĂ©gions, et donc localement du dĂ©partement du Loiret Ă  la rĂ©gion Centre-Val de Loire, consĂ©cutivement Ă  la loi NOTRe du [62].

    Risques majeurs

    La commune de Loury est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicitĂ© trĂšs faible). Elle est Ă©galement exposĂ©e Ă  un risque technologique : le risque de transport de matiĂšres dangereuses[63]. Entre 1989 et 2019, quatre arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels ayant portĂ© reconnaissance de catastrophe naturelle ont Ă©tĂ© pris pour le territoire de la commune : trois pour des inondations et coulĂ©es de boues et un pour des mouvements de terrains[64].

    Risques naturels

    Le territoire de la commune peut ĂȘtre concernĂ© par un risque d'effondrement de cavitĂ©s souterraines non connues. Une cartographie dĂ©partementale de l'inventaire des cavitĂ©s souterraines et des dĂ©sordres de surface a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Il a Ă©tĂ© recensĂ© sur la commune plusieurs effondrements de cavitĂ©s[11].

    Par ailleurs le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomÚne de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[65]. Ce phénomÚne peut provoquer des dégùts trÚs importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particuliÚrement affecté le Loiret aprÚs la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune, dont le bourg, est soumise à un aléa « fort » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM)[66].

    Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicitĂ© croissante [67]. La commune, Ă  l’instar de l’ensemble du dĂ©partement, est concernĂ©e par un risque trĂšs faible[64].

    Risques technologiques

    La commune est exposée au risque de transport de matiÚres dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'itinéraires routiers structurants supportant un fort trafic (la route départementale D2152[63] - [68].

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune de Loury est membre de la communautĂ© de communes de la ForĂȘt[69], un Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă  fiscalitĂ© propre crĂ©Ă© le dont le siĂšge est Ă  Neuville-aux-Bois. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux qui sont, en 2020 : 0[70].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Orléans, au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[69]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Fleury-les-Aubrais pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[69], et de la cinquiÚme circonscription du Loiret pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[71].

    Conseil municipal et maire

    La mairie.

    Depuis les Ă©lections municipales de 2014, le conseil municipal de Loury, commune de plus de 1 000 habitants, est Ă©lu au scrutin proportionnel de liste Ă  deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[72], pour un mandat de six ans renouvelable[73]. Il est composĂ© de 23 membres[74]. L'exĂ©cutif communal est constituĂ© par le maire, Ă©lu par le conseil municipal parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-Ă -dire pour la durĂ©e du mandat du conseil.

    À la suite du conflit opposant le maire au conseil municipal et paralysant le fonctionnement de la commune, le gouvernement a prononcĂ© la dissolution du conseil municipal de la commune de Loury le 6 juin 2007. Des Ă©lections partielles se sont tenues en juillet 2007.

    Liste des maires successifs[75]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1900 1903 Désiré Masson cultivateur
    1903 1914 EugÚne Gestat médecin
    conseiller général du canton de Neuville-aux-Bois
    1914 1915 Moussart adjoint faisant fonction
    1915 1918 Louis Pied cultivateur
    1919 1925 Julien Aigoin RG Propriétaire
    conseiller général du canton de Neuville-aux-Bois
    1925 1929 Daniel Proyart directeur d'Ă©cole
    1929 1929 Georges Lepine facteur
    1929 1945 EugÚne Gauthier maçon
    1946 1947 Germain Boucher adjoint faisant fonction
    1947 1965 Maurice Liger transporteur
    1965 1971 André Chantereau cultivateur
    1971 1977 Pierre Chabrier de la SaulniĂšre chercheur CNRS
    1977 mars 2001 Marc Andrieu RPR puis UMP pharmacien
    Conseiller régional du Centre
    mars 2001 juillet 2007 Jean-Pierre Rolland
    juillet 2007 mai 2020 Bernard LĂ©ger DVD gestionnaire d'applications informatiques
    mai 2020 En cours
    (au 13 Juin 2020[76])
    Christophe Le Goff DVG technicien
    Les données manquantes sont à compléter.

    En 2008, la commune a reçu le label « Ville Internet »[77].

    Équipements et services

    Gestion des déchets

    Au , la commune est membre du SITOMAP de la rĂ©gion Pithiviers, crĂ©Ă© en 1968. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles[Note 7], des emballages mĂ©nagers recyclables et des encombrants en porte Ă  porte et du verre en points d’apport volontaire [78]. Un rĂ©seau de huit dĂ©chĂšteries, dont une est situĂ©e sur le territoire communal, accueille les encombrants et autres dĂ©chets spĂ©cifiques (dĂ©chets verts, dĂ©chets dangereux, gravats, ferraille, cartons
)[79].

    L'Ă©limination et la valorisation Ă©nergĂ©tique des dĂ©chets mĂ©nagers et de ceux issus de la collecte sĂ©lective sont effectuĂ©es dans l'outil de traitement appelĂ© BEGEVAL[80], installĂ© Ă  Pithiviers et gĂ©rĂ© par le syndicat de traitement Beauce GĂątinais Valorisation (BGV) qui regroupe le territoire des trois syndicats de collecte : SMETOM, SITOMAP et SIRTOMRA. Cet outil est composĂ© d’un centre de valorisation matiĂšre qui trie les emballages issus de la collecte sĂ©lective, les journaux-magazines et les cartons de dĂ©chĂšteries, et d’un centre de valorisation Ă©nergĂ©tique qui incinĂšre les ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles et le tout-venant incinĂ©rable des dĂ©chĂšteries ainsi que les refus du centre de tri[81].

    Depuis le , la « gestion des dĂ©chets mĂ©nagers » ne fait plus partie des compĂ©tences de la commune mais est une compĂ©tence obligatoire de la communautĂ© de communes de la ForĂȘt en application de la loi NOTRe du [82].

    Production et distribution d'eau

    Le service public d’eau potable est une compĂ©tence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 dĂ©cembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[83]. Au , la production de l'eau potable sur le territoire communal est assurĂ©e par le syndicat de production d'eau potable de Trainou - Loury, un syndicat crĂ©Ă© en 1998 desservant deux communes : Loury et TraĂźnou[84] - [85], et la distribution par la commune elle-mĂȘme[86]. La loi NOTRe du 7 aoĂ»t 2015 prĂ©voit que le transfert des compĂ©tences « eau et assainissement » vers les communautĂ©s de communes sera obligatoire Ă  compter du . Le transfert d’une compĂ©tence entraĂźne de facto la mise Ă  disposition gratuite de plein droit des biens, Ă©quipements et services publics utilisĂ©s, Ă  la date du transfert, pour l'exercice de ces compĂ©tences et la substitution de la communautĂ© dans les droits et obligations des communes[87] - [88].

    Assainissement

    La compĂ©tence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usĂ©es, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrĂŽle des raccordements aux rĂ©seaux publics de collecte[89], est assurĂ©e par le Syndicat de Traitement des Eaux UsĂ©es de la Demi-Lune, un syndicat crĂ©Ă© en 1998 desservant deux communes (Loury et RebrĂ©chien)[90] - [91] - [92]. La commune est raccordĂ©e Ă  une station d'Ă©puration situĂ©e sur le territoire communal mise en service le et dont la capacitĂ© nominale de traitement est de 5 000 EH, soit 915 m3/jour. Cet Ă©quipement utilise un procĂ©dĂ© d'Ă©puration biologique dit « Ă  boues activĂ©es ». Son exploitation est assurĂ©e par Lyonnaise des Eaux OrlĂ©ans[93] - [94].

    L’assainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[95]. En 2016, la communautĂ© de communes de la ForĂȘt assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[96] - [97].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[98]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[99].

    En 2020, la commune comptait 2 515 habitants[Note 8], en diminution de 1,3 % par rapport Ă  2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8167459109341 2541 3231 3151 4601 427
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4741 4561 4781 4011 4051 3591 3381 3561 304
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2851 2391 2261 0601 0401 0199981 0621 052
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 0241 0391 0821 4131 8101 9902 4252 4872 556
    2017 2020 - - - - - - -
    2 4522 515-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[100] puis Insee Ă  partir de 2006[101].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    AprÚs la fusion de la commune du Bourgneuf avec Loury en 1824, la population du Bourgneuf est recensée avec celle de Loury.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le chĂąteau du Bourg, actuelle mairie de Loury. À l'origine Ă©tait construit Ă  cet emplacement un chĂąteau fort munis de sept tours (trois et la base d'une quatriĂšme sont encore observables). Il fut totalement rĂ©amĂ©nagĂ© au XVIIe siĂšcle. Il ne subsiste aujourd'hui que le pavillon encadrĂ© de deux tours, les communs attenants, et un bĂątiment reconverti en musĂ©e des mĂ©tiers et des lĂ©gendes de la forĂȘt d'OrlĂ©ans. Ce bĂątiment possĂšde une cave Ă  double niveau, le premier Ă©tant voĂ»tĂ© en plein cintre et datant du XIVe siĂšcle, le second Ă©tant un Ă©troit couloir en plein cintre sur lequel dĂ©bouchent cinq alvĂ©oles Ă©galement voĂ»tĂ©es. Il appartenait en 1663, Ă  Jacob Blanquet de la Haye, baron de Loury.
    • Le chĂąteau de la RonciĂšre. Il est situĂ© sur la route d'OrlĂ©ans (D 2152), au bout d'une allĂ©e rectiligne encadrĂ©e par deux massifs forestiers. Datant vraisemblablement du XVIIe siĂšcle, il a Ă©tĂ© rĂ©amĂ©nagĂ© au XIXe siĂšcle. Il possĂšde une ancienne chapelle qui servit d'Ă©glise paroissiale aprĂšs l'assassinat du curĂ© de Loury par le seigneur de Loury, l'Ă©glise Ă©tant profanĂ©e ;
    • Le chĂąteau du Coudreceau (XVIIIe siĂšcle), construit entre 1757 et 1775 par Jacques-Isaac Seurrat de la Boulaye, dĂ©putĂ© de la noblesse d'OrlĂ©ans.
    • Le chĂąteau de la Chesnaie (XVIIIe siĂšcle) ;
    • Le chĂąteau de l'Ermitage (ancienne propriĂ©tĂ© viticole, XIXe siĂšcle) ;
    • Le chĂąteau des Saint-Germains (XIXe siĂšcle) ;
    • L’église Saint-Bon et Saint-Dulcide. Les bases du monument remontent au XIe siĂšcle. La nef est XIe siĂšcle (on aperçoit encore les anciennes fenĂȘtres et portes romanes), mais fortement reprise au XVIe siĂšcle par le percement de nouvelles fenĂȘtres et l'adjonction du bas-cĂŽtĂ© nord. Le chƓur actuel est du XIIIe siĂšcle. Enfin l'Ă©glise a perdu son clocher quadrangulaire typique de la rĂ©gion, attenant au transept sud, lors d'un incendie au XVIIe siĂšcle. Il fut dĂ©moli et remplacĂ© par la flĂšche actuelle situĂ©e Ă  la croisĂ©e du transept. On peut aujourd'hui observer l'empreinte du clocher rĂ©alisĂ©e au sol aprĂšs les fouilles de 1988 ;
    • Le moulin de l'Epinay[102], moulin Ă  vent de type pivot, datant de 1884 et inscrit Ă  l'inventaire des Monuments historiques depuis le .

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e caractĂ©risĂ©e par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. La suppression d'un canton d'Orléans par la loi du 8 pluviÎse an IX (17 février 1800) avait ramené le nombre de cantons initial de 59 à 58
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus aprÚs extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).

    Inventaire national du patrimoine naturel

    Site de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Centre-Val de Loire

    Autres sources

    1. « Unité urbaine de Loury », sur www.recensement.insee.fr, Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    2. « Zonage en petites régions agricoles », sur http://agreste.agriculture.gouv.fr/ (consulté le ).
    3. « Fiche communale », sur http://www.insee.fr/ (consulté le ).
    4. « Orthodromie entre "Loury" et "Orléans" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    5. « Villes les plus proches de Loury », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    6. « Histoire gĂ©ologique du Bassin parisien », sur le site du SystĂšme d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie (consultĂ© le ).
    7. « Notice géologique 363 N - secteur d'Orléans », sur http://ficheinfoterre.brgm.fr/, (consulté le ), p. 1.
    8. BRGM, « Carte des ressources en matériaux de la Région Centre - Elaborée dans le cadre de la révision des Schémas Départementaux des CarriÚres », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire, février (consulté le ), p. 89.
    9. « Notice géologique - feuille 363 N « Orléans » », sur http://ficheinfoterre.brgm.fr/ (consulté le ), p. 5.
    10. BRGM, « Carte des ressources en matériaux de la Région Centre - Elaborée dans le cadre de la révision des Schémas Départementaux des CarriÚres », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire, février (consulté le ), p. 87.
    11. « Carte des cavités souterraines localisées sur la commune de Loury », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le ).
    12. RĂ©pertoire gĂ©ographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a Ă©tĂ© remplacĂ© par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant ĂȘtre trouvĂ©es par un systĂšme d'information gĂ©ographique.
    13. « Carte de Loury », sur Géoportail (consulté le ).
    14. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    15. « Fiche du Poste 45188001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    16. « Deux directives européennes », sur le site du MinistÚre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables (consulté le ).
    17. « Les objectifs de la démarche Natura 2000 », sur le site du MinistÚre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables (consulté le ).
    18. « ArrĂȘtĂ© du 23 dĂ©cembre 2003 portant dĂ©signation du site Natura 2000 ForĂȘt d'OrlĂ©ans (zone de protection spĂ©ciale) », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    19. « Cartographie des zones naturelles protégées sur Loury », sur l'application cartographique du MinistÚre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables (consulté le ).
    20. « Découpage communal de la ZNIEFF 240030465 - Lisieres et mares des bois Guillaume » (consulté le ).
    21. Jean-Marie Cassagnes et Mariola Korsak, Chécy Le Loiret : origine des noms de villes et villages, Brillac (16), Nouvelles Eds Bordessoules, , 284 p. (ISBN 978-2-913471-64-1 et 2-913471-64-1), p. 154.
    22. Denis Jeanson, « Toponymes LouisattiÚre-Loury », sur le dictionnaire de toponymie de la région Centre (consulté le ).
    23. Jacques Soyer, Les noms de lieux du Loiret, Paris, Ă©ditions Horvath, , 735 p. (ISBN 2-7171-0056-3), p. 93.
    24. Cartulaire de Sainte-Croix d’OrlĂ©ans, p. 81, 86 et 521
    25. Archives dĂ©partementales 45-H PrieurĂ© de Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle d’OrlĂ©ans, charte de l’évĂȘque Arnoul
    26. Pouillé de Sens, p. 323
    27. Chartes de Saint-BenoĂźt-sur-Loire, t. 1, p. 332
    28. Chartes de Saint-BenoĂźt-sur-Loire, t. 1, p. 389
    29. Archives nationales -JJ 195, no 1195, fol. 267
    30. BibliothĂšque municipale d’OrlĂ©ans, Ms 995, fol. 128
    31. « ArrĂȘtĂ© du 5 vendĂ©miaire an IX portant rĂ©duction des justices de paix du dĂ©partement du Loiret - Bulletin des lois de 1801 - page 46 », sur https://gallica.bnf.fr (consultĂ© le ).
    32. Motte 2003, p. 24.
    33. Christian Poitou 1982, p. 32.
    34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Louri », sur ehess.fr, École des hautes Ă©tudes en sciences sociales (consultĂ© le ).
    35. Motte 2003, p. 23.
    36. GĂ©rard Lang, « Le Code officiel gĂ©ographique (COG) - 4.3. : l’Ɠuvre rĂ©volutionnaire », sur http://projetbabel.org/, (consultĂ© le ).
    37. « Historique de la décentralisation », sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr/ (consulté le ), p. 6.
    38. Christian Poitou 1982, p. 34.
    39. « ArrĂȘtĂ© du 5 vendĂ©miaire an IX portant rĂ©duction des justices de paix du dĂ©partement du Loiret - Bulletin des lois de 1801 - page 42 », sur https://gallica.bnf.fr (consultĂ© le ).
    40. Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.4. : le Consulat et l'Empire », sur http://projetbabel.org/, (consulté le ).
    41. « Gaso »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?). Consultation : mars 2008. (lien brisĂ©)
    42. http://www.archives-loiret.fr/loury-archives-blasons--63927.htm
    43. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    44. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    45. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    46. « Unité urbaine 2020 de Loury », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    47. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    48. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    49. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    50. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    51. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    52. [PDF]« État d'avancement des procĂ©dures d'urbanisme dans le Loiret au 1er janvier 2016 », sur http://www.loiret.gouv.fr/, (consultĂ© le ), p. 97.
    53. « État d'avancement des procĂ©dures d'urbanisme dans le Loiret », sur http://www.loiret.gouv.fr/, (consultĂ© le ).
    54. « ArrĂȘtĂ© du 19 fĂ©vrier 2016 portant modification des statuts du syndicat mixte pour le dĂ©veloppement du Pays ForĂȘt d'OrlĂ©ans – Val de Loire », sur http://www.loiret.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    55. « Pays Loire Beauce - Démarche SCoT - Concertation », sur http://www.paysloirebeauce.fr/ (consulté le ).
    56. « Pays Loire Beauce - Démarche SCoT - Cahier des charges », sur http://www.paysloirebeauce.fr/ (consulté le ).
    57. « SCOT Pays Sologne Val-sud - Plaquette d'élaboration du SCoT », sur http://www.pays-sologne-valsud.fr/ (consulté le ).
    58. Insee, « Comparateur de territoire : Commune de Loury (45188) » (consulté le ).
    59. « Carte du trafic 2014 sur le réseau routier du Loiret », sur le site d'information géographique du Loiret, (consulté le ).
    60. « Route nationale française 152 », sur http://routes.wikia.com/ (consulté le ).
    61. « ArrĂȘtĂ© du 22 dĂ©cembre 1972 transfĂ©rant une partie du rĂ©seau routier national au dĂ©partement du Loiret », sur http://routes.wikia.com/ (consultĂ© le ).
    62. Aloïs Ramel, Alexandra Aderno, « Loi NOTRe et transports publics », sur http://web.lexisnexis.fr/, (consulté le ).
    63. [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) du Loiret- Liste des risques par commune », sur http://www.loiret.gouv.fr/ (consulté le ).
    64. « Risques recensés sur la commune de Loury », sur http://www.georisques.gouv.fr/.
    65. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomÚne », sur le site « Géorisques » du ministÚre de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
    66. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Carte d'aléa pour le secteur de Loury », sur le site « Géorisques » du ministÚre de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
    67. Décret no n°2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français
    68. « Dossier départemental des risques majeurs - le risque de transport de matiÚres dangereuses. », sur http://www.loiret.gouv.fr/ (consulté le ).
    69. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Loury », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    70. « communautĂ© de communes de la ForĂȘt - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    71. « Découpage électoral du Loiret (avant et aprÚs la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    72. Loi no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.
    73. « Election des conseillers municipaux et du maire », sur le site de la DGCL (consulté le ).
    74. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales
    75. Liste des maires de 1900 à 1977 : Loury au début du siÚcle.
    76. «Christophe Le Goff Ă  la tĂȘte de Loury», La RĂ©publique du Centre. ConsultĂ© le 13/06/2020.
    77. « LES VILLES \ INITIATIVES PAR RÉGIONS \ CENTRE », sur www.villes-internet.net (consultĂ© le ).
    78. « SITOMAP de la région Pithiviers - Rapport annuel 2015 », sur www.sitomap.fr (consulté le ), p. 4.
    79. « SIRTOMRA- rapport annuel 2015 », sur http://sirtomra.fr/ (consulté le ), p. 11.
    80. site officiel de BEGEVAL
    81. « SIRTOMRA- rapport annuel 2015 », sur http://sirtomra.fr/ (consulté le ), p. 8.
    82. « Schéma de coopération intercommunale du Loiret », sur http://www.loiret.gouv.fr/, (consulté le ), p. 4.
    83. [PDF]« Les services publics d'eau et d'assainissement. », sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    84. « Syndicat de production d'eau potable de Trainou - Loury », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le ).
    85. « Syndicat de production d'eau potable de Trainou - Loury », sur http://www.services.eaufrance.fr/ (consulté le ).
    86. « composition communale des services d'eau potable pour l'année 2016 », sur http://www.services.eaufrance.fr, (consulté le ).
    87. Article L1321-1 du Code général des collectivités territoriales et suivants
    88. AMF, « Loi NOTRe : transfert des compétences « eau et assainissement » aux EPCI à fiscalité propre », sur http://amf83.fr/, (consulté le ).
    89. Les services publics d'eau et d'assainissement , p. 16.
    90. « Syndicat de Traitement des Eaux Usées de la Demi-Lune », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le ).
    91. « Syndicat de Traitement des Eaux Usées de la Demi-Lune », sur http://www.services.eaufrance.fr (consulté le ).
    92. « composition communale des services d'assainissement collectif pour l'année 2016 », sur http://www.services.eaufrance.fr, (consulté le ).
    93. « Catalogue des stations d'épuration en service dans le Loiret au 21 juin 2016 », sur http://www.eau-loire-bretagne.fr/ (consulté le ).
    94. « Station d'épuration de Loury », sur http://www.sandre.eaufrance.f (consulté le ).
    95. « Tout savoir sur l’assainissement non collectif », sur le portail ministĂ©riel de l'assainissement non collectif (consultĂ© le ).
    96. « composition communale des services d'assainissement non collectif pour l'année 2016 », sur http://www.services.eaufrance.fr, (consulté le ).
    97. « CC de la ForĂȘt - SPANC », sur http://www.cc-foret.fr (consultĂ© le ).
    98. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    99. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    100. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    101. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    102. « Le moulin de l'Epinay », notice no PA00098808, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    103. Abline P, Sur les traces des Toulouse-Lautrec, La République du Centre, Orléans métropole, 6 juillet 2011, p. 3.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Loury au dĂ©but du siĂšcle. SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique de Loury, 1994, 96 p., 24 cm. (ISBN 2-9508352-0-1).
    • Loury dans la tourmente, 1939-1945. SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique de Loury, 2001, 140 p., 24 cm. (ISBN 2-9508352-1-X).
    • Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire gĂ©ographique et mĂ©thodique de la RĂ©publique française en 120 dĂ©partements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
    • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 1, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)
    • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 2, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)
    • Collectif, Loiret : un dĂ©partement Ă  l'Ă©lĂ©gance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
    • AbbĂ© Patron, DĂ©partement du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, ComĂ©dit, 1991, rĂ©Ă©dition de 1870 (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
    • Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études DĂ©mographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.