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Bougy-lez-Neuville

Bougy-lez-Neuville est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Bougy-lez-Neuville
Bougy-lez-Neuville
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Loiret
Arrondissement Orléans
Intercommunalité Communauté de communes de la Forêt
Maire
Mandat
Isabelle Marois
2020-2026
Code postal 45170
Code commune 45044
DĂ©mographie
Gentilé Belgiacobois, Belgiacoboises[1]
Population
municipale
162 hab. (2020 en diminution de 5,81 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 9,7 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 02′ 27″ nord, 2° 01′ 41″ est
Altitude Min. 116 m
Max. 144 m
Superficie 16,73 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Orléans
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Pithiviers
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Bougy-lez-Neuville
Liens
Site web bougylezneuville.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    Carte de la commune de Bougy-lez-Neuville et des communes limitrophes.

    La commune de Bougy-lez-Neuville se trouve dans le quadrant nord-ouest du dĂ©partement du Loiret, dans la rĂ©gion agricole de l'OrlĂ©anais[2] et l'aire urbaine d'OrlĂ©ans[3]. Ă€ vol d'oiseau, elle se situe Ă  17,5 km d'OrlĂ©ans[4], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  3,9 km de Neuville-aux-Bois, ancien chef-lieu du canton dont dĂ©pendait la commune avant mars 2015. La commune fait partie du bassin de vie de Neuville-aux-Bois[3].

    Les communes les plus proches, les distances Ă©tant mesurĂ©es Ă  vol d'oiseau entre chefs-lieux, sont : Saint-LyĂ©-la-ForĂŞt (3,2 km), Neuville-aux-Bois (3,9 km), Villereau (4,2 km), RebrĂ©chien (km), Loury (6,3 km), Trinay (7,3 km), Aschères-le-MarchĂ© (7,6 km), Bucy-le-Roi (8,3 km), Chilleurs-aux-Bois (8,8 km) et TraĂ®nou (9,2 km)[5].

    GĂ©ologie et relief

    Carte géologique de la commune de Bougy-lez-Neuville.
    • m3-p1SASo : Sables et argiles de Sologne (Langhien supĂ©rieur Ă  Pliocène infĂ©rieur.)
    • m2MSO : Marnes et sables de l'OrlĂ©anais (Burdigalien)
    • m2MCO : Marnes et calcaires de l'OrlĂ©anais (Burdigalien)
    ( : Gouffre, aven

    La rĂ©gion d’OrlĂ©ans se situe dans le sud du Bassin parisien, vaste cuvette composĂ©e d’un empilement de couches sĂ©dimentaires d’origines essentiellement dĂ©tritiques (issus de l’érosion d’anciennes chaĂ®nes de montagnes) et carbonatĂ©es (prĂ©cipitation de carbonate de calcium). Ces dĂ©pĂ´ts s'Ă©tagent du Trias (- 250 millions d’annĂ©es) au Pliocène (- 23 millions d’annĂ©es) et se font surtout en contexte marin, mais aussi en milieu lacustre. Les successions de pĂ©riodes glaciaires et interglaciaires au Quaternaire aboutissent Ă  la configuration gĂ©omorphologique actuelle : altĂ©ration plus ou moins profonde des roches en place, terrasses alluviales anciennes perchĂ©es sur les plateaux et incision de la vallĂ©e actuelle de la Loire[6] - [7].

    Les calcaires de Beauce, qui constituent le socle du territoire communal, se forment Ă  l'Aquitanien (de - 23 Ă  - 20,5 millions d’annĂ©es). Leur partie supĂ©rieure, les marnes et calcaires de l'OrlĂ©anais (m2MCO), affleure sur les flancs du Nant et dans le nord de la commune. Cette formation est constituĂ©e d’un calcaire beige, crème, cariĂ©, vacuolaire, dur ou marneux[8]. FragmentĂ©s et fissurĂ©s, les calcaires peuvent ĂŞtre le siège de phĂ©nomènes karstiques. Les circulations prĂ©fĂ©rentielles d’eaux souterraines Ă©rodent ces calcaires en profondeur et entraĂ®nent la formation de dĂ©pressions, gouffre ou dolines. Les manifestations en surface de ces fragilitĂ©s ne sont pas rares dans la rĂ©gion orlĂ©anaise. 25 cavitĂ©s ont Ă©tĂ© inventoriĂ©es par le service rĂ©gional Centre du BRGM sur la commune, en octobre 2003, six gouffres et des dolines (dĂ©pressions circulaires ou elliptiques liĂ©e Ă  l'activitĂ© karstique)[9].

    Les marnes et sables de l’OrlĂ©anais (m2MSO), premiers dĂ©pĂ´ts burdigaliens (de – 20,44 Ă  – 15,97 millions d'annĂ©es), recouvrent les calcaires de Beauce et occupent la partie centrale du territoire communal. Ces sables sont essentiellement composĂ©s de grains de quartz Ă©moussĂ©s, accompagnĂ©s de feldspaths kaolinisĂ©s et friables, de silex Ă  patine noire et de graviers calcaires particulièrement frĂ©quents Ă  la base de la formation[10] - [8].

    Cette formation est elle-même surmontée par les sables et argiles de Sologne (m3-p1SASO), datés du Langhien supérieur au Pliocène inférieur, une formation composée de sables (quartz gneissique ou granitique) argileux très grossiers à fins et de lentilles d’argile verte, pure ou sableuse, occupant la partie sud de la commune[11].

    Le territoire communal est relativement plat puisque la dénivelée maximale est de 28 mètres. L'altitude du territoire varie en effet de 116 mètres à 144 mètres[12] - [13].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,5 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,7 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,5 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 667 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,8 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,3 j

    La commune bĂ©nĂ©ficie d’un climat « ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalitĂ© des communes du Loiret. Le climat reste ocĂ©anique mais avec de belles dĂ©gradations. Les tempĂ©ratures sont intermĂ©diaires et les prĂ©cipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en Ă©tĂ©, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportĂ©es Ă  l’ensemble français. La variabilitĂ© interannuelle des prĂ©cipitations est minimale tandis que celle des tempĂ©ratures est Ă©levĂ©e[14].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[14]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Cette Ă©volution peut ĂŞtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, OrlĂ©ans-Bricy, qui se trouve Ă  18,80 km Ă  vol d'oiseau[15], oĂą la tempĂ©rature moyenne Ă©volue de 11 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[16], Ă  11,2 °C pour 1981-2010[17], puis Ă  11,7 °C pour 1991-2020[18].

    Toponymie

    Formes successives du nom attestées pour la paroisse[19] - [Note 2]


    • De Belgiaco : XIe s. (Vie de Gauzlin, p. 297) ;
    • De Belgiaco :1080 (Actes de Philippe 1er, p. 259) ;
    • Bougy : 1740 (B. M. d’OrlĂ©ans,Ms 995, fol. 25) ;
    • Bougy : XVIIIe s. (Carte de Cassini) ;
    • Bougy lez Neuville :DĂ©cret du 30 novembre 1918.

    Bougy est dérivé du bas latin Belgiacus , lui-même issu du nom de personne d’origine gauloise Bolgios, variante de Belgius, suivi du suffixe acus, Belgius étant formé sur le surnom ethnique Belga, « originaire de la Gaule Belgique »[20] - [21].

    La première mention du lieu apparaît sous le terme de Belgiaco au XIe siècle dans la « Vie de Gauzlin abbé de Fleury » par André et dans les « Actes de Philippe 1er »[20]. La graphie actuelle est attestée à partie de 1740, particulièrement dans la carte de Cassini[20].

    Le le Préfet du Loiret fait savoir aux maires du département que le gouvernement a été saisi d'une demande présentée par la chambre de commerce de Paris « tendant à ce qu'un nom de complément soit donné aux localités qui portent une dénomination identique » afin d'éviter toute confusion dans les transmissions postales et le transport des marchandises. Quatre-vingt-deux communes du Loiret ayant des homonymes dans d'autres départements sont invitées à compléter leur nom. Bougy devient ainsi Bougy-les-Neuville par le décret du [22].

    Histoire

    Nouvelle organisation territoriale

    Le dĂ©cret de l'AssemblĂ©e Nationale du dĂ©crète « il y aura une municipalitĂ© dans chaque ville, bourg, paroisse ou communautĂ© de campagne ». Ce dĂ©cret ne crĂ©e pas encore les communes, mais les municipalitĂ©s, tĂ©moignant et entretenant une confusion entre l'institution et le territoire et ouvrant la porte Ă  un nombre considĂ©rable de municipalitĂ©s[23]. En 1790, dans le cadre de la crĂ©ation des dĂ©partements, le Loiret compte alors 367 municipalitĂ©s, rattachĂ©es Ă  59 cantons et 7 districts[24]. La municipalitĂ© de Bougi est rattachĂ©e au canton de Neuville et au district de Neuville[25]. Le terme « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, est imposĂ© par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () : « La Convention nationale, sur la proposition d’un membre, dĂ©crète que toutes les dĂ©nominations de ville, bourg ou village sont supprimĂ©es et que celle de commune leur est substituĂ©e »[26]. Ainsi la municipalitĂ© de Bougi devient formellement « commune de Bougi » en 1793[25].

    Les cantons sont supprimĂ©s, en tant que dĂ©coupage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rĂ´le Ă©lectoral, permettant l’élection des Ă©lecteurs du second degrĂ© chargĂ©s de dĂ©signer les dĂ©putĂ©s[27] - [28]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquĂ©e Ă  partir de vendĂ©miaire an IV (1795) supprime les districts, considĂ©rĂ©s comme des rouages administratifs liĂ©s Ă  la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[27]. Enfin, sous le Consulat, un redĂ©coupage territorial visant Ă  rĂ©duire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 58 Ă  31[Note 3] - [29]. Bougy-lez-Neuville est alors rattachĂ©e au canton de Neuville et Ă  l'Arrondissement d'OrlĂ©ans par arrĂŞtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X ()[30] - [25] - [31]. Cette organisation va rester inchangĂ©e pendant près de 150 ans.

    Urbanisme

    Typologie

    Bougy-lez-Neuville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [32] - [33] - [34].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'OrlĂ©ans, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[35] - [36].

    Documents d'orientations intercommunaux

    La commune est membre du pays Forêt d'Orléans - Val de Loire, qui regroupe 32 communes. En 2012 les Pays Forêt d'Orléans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val-sud sont les seuls territoires du département du Loiret ne disposant pas de schéma de cohérence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intérêt de cet outil pour l'avenir des territoires, les élus de ces pays décident d'engager une démarche commune d'élaboration de SCoT. Le comité syndical du Pays Forêt d'Orléans - Val de Loire décide de prendre le 8 octobre 2015 la compétence « élaboration, gestion et suivi du Schéma de Cohérence Territoriale » et, après avis favorable conforme des différentes communes membres (le 24 novembre 2015 pour Bougy-lez-Neuville), le préfet approuve la modification des statuts en ce sens le 19 février 2016[37]. Les trois SCoT sont lancés officiellement et simultanément à La Ferté-Saint-Aubin le 21 juin 2014[38], l'assistance à maîtrise d'ouvrage étant confiée à un seul bureau d'études[39]. Après étude et concertation de 2014 à 2017, le document doit être approuvé en 2018[40].

    Voies de communication et transports

    RĂ©seau routier principal de la commune de Bougy-lez-Neuville (avec indication du trafic routier 2014).

    Infrastructures routières

    La commune est traversĂ©e par quatre routes dĂ©partementales : la RD 5 (4 811 vĂ©hicules/jour en 2014), qui relie Patay Ă  Chilleurs-aux-Bois[41], la RD 8 (1 543 vĂ©hicules/jour), qui relie ChĂ©cy Ă  Neuville-aux-Bois[41], la RD 97 (2 910 vĂ©hicules/jour), qui relie OrlĂ©ans Ă  Pannecières[41] et constitue une limite sĂ©parative avec la commune de Villereau, et la RD 297 (407 vĂ©hicules/jour), qui relie le centre-bourg au carrefour de la RD 97 et de la RD 5.

    Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.

    Transports en commun routiers

    En 2016, Bougy-lez-Neuville est desservie par la ligne régulière no 20 du réseau d'autocars interurbains Ulys[42] qui relie Pithiviers - Chilleurs-aux-Bois - Neuville-aux-Bois - Saint-Lyé-la-Forêt - Orléans[43]. Des correspondances SNCF sont assurées à la gare d'Orléans et TAO et Transbeauce à la Gare routière d'Orléans. À compter du , la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du 7 août 2015[44]. Dans ce cadre le Réseau de mobilité interurbaine « Rémi » remplace chacun des réseaux départementaux et en particulier le réseau Ulys dans le Loiret et entre en service à compter de la rentrée scolaire du [45].

    Risques naturels et technologiques

    La commune de Bougy-lez-Neuville est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Elle est également exposée à un risque technologique : le risque de transport de matières dangereuses [46]. Entre 1989 et 2019, six arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune : trois pour des inondations et coulées de boues et trois pour des mouvements de terrains[47].

    Risques naturels

    Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[48].

    Par ailleurs le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[49]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa « fort » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[50].

    Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[51]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[47].

    Risques technologiques

    La commune est exposée au risque de transport de matières dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'un gazoduc[52] - [46] - [53].

    Politique et administration

    Intercommunalité

    La commune de Bougy-lez-Neuville est membre de la communauté de communes de la Forêt, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Neuville-aux-Bois. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux : le Pôle d’équilibre territorial et rural Forêt d'Orléans-Loire-Sologne (ex pays Forêt d'Orléans-Loire-Sologne), l’Agence Loiret Numérique, le Syndicat mixte de la production d'eau potables de la Sevinerie, le Syndicat mixte pour la collecte et le traitement des déchets ménagers de l'arrondissement de Pithiviers (SMITOMAP), le SMIRTOM de la région d'Artenay, le SM des bassins versants de la Bionne et du Cens[54].

    Circonscriptions de rattachement

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Orléans, au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[55]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Pithiviers pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[55], et de la cinquième circonscription du Loiret pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[56].

    Conseil municipal et maire

    Depuis les Ă©lections municipales de 2014, le conseil municipal de Bougy-lez-Neuville, commune de moins de 1 000 habitants, est Ă©lu au scrutin majoritaire plurinominal Ă  deux tours, les Ă©lecteurs pouvant modifier les listes, panacher, ajouter ou supprimer des candidats sans que le vote soit nul[57], pour un mandat de six ans renouvelable[58]. Il est composĂ© de 11 membres[59]. L'exĂ©cutif communal est constituĂ© par le maire, Ă©lu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-Ă -dire pour la durĂ©e du mandat du conseil. Isabelle Marois est maire depuis 2014.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2014 Jean-Louis Bordes
    avril 2014 en cours Isabelle Marois[60] - [61] ancienne profession intermédiaire
    Les données manquantes sont à compléter.

    Équipements et services

    Gestion des déchets

    Au 31 décembre 2016, la commune est membre du SIRTOM de la région d'Artenay (SIRTOMRA) de la région de Beaugency, créé en 1971. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 6] en porte à porte, des emballages ménagers recyclables en porte à porte ou en points d’apport volontaire, du verre en points d’apport volontaire et des papiers en points d’apport volontaire[62]. Un réseau de quatre déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche de la commune est située sur la commune de Neuville-aux-Bois[62].

    L'élimination et la valorisation énergétique des déchets sont effectuées dans l'outil de traitement appelé BEGEVAL[63], installé à Pithiviers et géré par le syndicat de traitement Beauce Gâtinais Valorisation (BGV) qui regroupe le territoire des trois syndicats de collecte : SMETOM, SITOMAP et SIRTOMRA. Cet outil est composé d’un centre de valorisation matière qui trie les emballages issus de la collecte sélective, les journaux-magazines et les cartons de déchèteries, et d’un centre de valorisation énergétique qui incinère les ordures ménagères résiduelles et le tout-venant incinérable des déchèteries ainsi que les refus du centre de tri[64].

    Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes de la Forêt en application de la loi NOTRe du [65].

    Production et distribution d'eau

    Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[66]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par le la commune elle-même la commune elle-même[67]. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du 1er janvier 2020. Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[68] - [69].

    Assainissement

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[70]. En 2016, la communauté de communes de la Forêt assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[71] - [72].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[73]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[74].

    En 2020, la commune comptait 162 habitants[Note 7], en diminution de 5,81 % par rapport Ă  2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    193259228204197230243233250
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    253243282255244262262297253
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    253248239201196191160166151
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1049395148180177174170189
    2015 2020 - - - - - - -
    163162-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[75] puis Insee Ă  partir de 2006[76].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire gĂ©ographique et mĂ©thodique de la RĂ©publique française en 120 dĂ©partements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
    • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 1, OrlĂ©ans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
    • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 2, OrlĂ©ans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
    • Collectif, Loiret : un dĂ©partement Ă  l'Ă©lĂ©gance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
    • AbbĂ© Patron, DĂ©partement du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, ComĂ©dit, 1991, rĂ©Ă©dition de 1870, 511 p. (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
    • Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études DĂ©mographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, prĂ©sentation en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Cette liste, non exhaustive, vise à illustrer l'évolution toponymique et les premières mentions de la paroisse.
    3. La suppression d'un canton d'Orléans par la loi du 8 pluviôse an IX (17 février 1800) avait ramené le nombre de cantons initial de 59 à 58
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Gentilés des communes du Loiret
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