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Traînou

Traînou est une commune française située dans le département du Loiret, en région Centre-Val de Loire. Elle se trouve dans la couronne périurbaine de l'aire urbaine d'Orléans.

Traînou
Traînou
Église Saint-Pierre.
Blason de Traînou
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Loiret
Arrondissement Orléans
Intercommunalité Communauté de communes de la Forêt
Maire
Mandat
Aymeric PĂ©pion
2020-2026
Code postal 45470
Code commune 45327
DĂ©mographie
Gentilé Trianiens
Population
municipale
3 445 hab. (2020 en augmentation de 5,93 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 102 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 58′ 26″ nord, 2° 06′ 20″ est
Altitude Min. 107 m
Max. 144 m
Superficie 33,68 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Traînou
(ville isolée)
Aire d'attraction Orléans
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Fleury-les-Aubrais
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Traînou
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Traînou
Liens
Site web mairie-trainou.fr

    La commune constitue à elle seule l'unité urbaine de Traînou[1].

    Ses habitants sont appelés les Trianiens[2].

    GĂ©ographie

    Localisation

    Carte de la commune de Traînou et des communes limitrophes.

    La commune de TraĂ®nou se trouve dans le quadrant nord-ouest du dĂ©partement du Loiret, dans la rĂ©gion agricole de l'OrlĂ©anais[3] et l'aire urbaine d'OrlĂ©ans[4]. Ă€ vol d'oiseau, elle se situe Ă  16,7 km d'OrlĂ©ans[5], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  11,1 km de Neuville-aux-Bois, ancien chef-lieu du canton dont dĂ©pendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie d'OrlĂ©ans[4].

    Les communes les plus proches sont : Loury (3,1 km), Vennecy (4,3 km), RebrĂ©chien (4,7 km), Sully-la-Chapelle (5,8 km), Fay-aux-Loges (5,9 km), Donnery (6,6 km), Marigny-les-Usages (6,8 km), Ingrannes (8,3 km), Boigny-sur-Bionne (8,6 km) et Bougy-lez-Neuville (9,2 km)[6].

    Communes limitrophes de Traînou
    Loury
    Vennecy Traînou Sully-la-Chapelle
    Mardié Donnery Fay-aux-Loges

    GĂ©ologie et relief

    Carte géologique de la commune de Traînou.
    • m3-p1SASo : Sables et argiles de Sologne (Langhien supĂ©rieur Ă  Pliocène infĂ©rieur.)
    • m2MSO : Marnes et sables de l'OrlĂ©anais (Burdigalien)
    • m2MCO : Marnes et calcaires de l'OrlĂ©anais (Burdigalien)
    • m1CPi : Calcaires de Pithiviers (Aquitanien)
    ( : Gouffre, aven
    $ : Carrière à ciel ouvert

    La région d’Orléans se situe dans le sud du Bassin Parisien, vaste cuvette composée d’un empilement de couches sédimentaires d’origines essentiellement détritiques (issus de l’érosion d’anciennes chaînes de montagnes) et carbonatées (précipitation de carbonate de calcium). Ces dépôts s'étagent du Trias (- 250 millions d’années) au Pliocène (- 23 millions d’années) et se font surtout en contexte marin, mais aussi en milieu lacustre. Les successions de périodes glaciaires et interglaciaires au Quaternaire aboutissent à la configuration géomorphologique actuelle : altération plus ou moins profonde des roches en place, terrasses alluviales anciennes perchées sur les plateaux et incision de la vallée actuelle de la Loire[7] - [8].

    Les calcaires de Beauce, qui constituent le socle du territoire communal, se forment à l'Aquitanien (de - 23 à - 20,5 millions d’années). Leur partie supérieure, les calcaires de Pithiviers (m1CPi) et les marnes et calcaires de l'Orléanais (m2MCO), affleure sur les flancs de la Bionne dans la partie extrême nord de la commune. Cette formation est constituée d’un calcaire beige, crème, carié, vacuolaire, dur ou marneux[9]. Fragmentés et fissurés, les calcaires peuvent être le siège de phénomènes karstiques. Les circulations préférentielles d’eaux souterraines érodent ces calcaires en profondeur et entraînent la formation de dépressions, gouffre ou dolines. Les manifestations en surface de ces fragilités ne sont pas rares dans la région orléanaise. 29 cavités ont été inventoriées par le service régional Centre du BRGM sur la commune, en . Il s’agit d’un gouffre, localisé près du lieu-dit la Motte-Moreau, dans la partie nord de la commune, de trois carrières et de dolines (dépressions circulaires ou elliptiques liée à l'activité karstique)[10].

    Les marnes et sables de l’Orléanais (m2MSO), premiers dépôts burdigaliens (de – 20,44 à – 15,97 millions d'années) recouvrant les calcaires de Beauce, occupent principalement les dépressions creusées par la Crénolle et les autres petits cours d’eau. Ces sables sont essentiellement composés de grains de quartz émoussés, accompagnés de feldspaths kaolinisés et friables, de silex à patine noire et de graviers calcaires particulièrement fréquents à la base de la formation[11] - [9].

    Cette formation est elle-même surmontée par les sables et argiles de Sologne (m3-p1SASO), datés du Langhien supérieur au Pliocène inférieur, une formation composée de sables (quartz gneissique ou granitique) argileux très grossiers à fins et de lentilles d’argile verte, pure ou sableuse, occupant toute la partie centrale de la commune[12].

    Le territoire communal est relativement plat puisque la dénivelée maximale est de 37 mètres. L'altitude du territoire varie en effet de 107 mètres à 144 mètres[13] - [14].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,6 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,7 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,5 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 669 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,1 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,2 j

    La commune bĂ©nĂ©ficie d’un climat « ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalitĂ© des communes du Loiret. Le climat reste ocĂ©anique mais avec de belles dĂ©gradations. Les tempĂ©ratures sont intermĂ©diaires et les prĂ©cipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en Ă©tĂ©, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportĂ©es Ă  l’ensemble français. La variabilitĂ© interannuelle des prĂ©cipitations est minimale tandis que celle des tempĂ©ratures est Ă©levĂ©e[15].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[15]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Cette Ă©volution peut ĂŞtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, OrlĂ©ans-Bricy, qui se trouve Ă  24,10 km Ă  vol d'oiseau[16], oĂą la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[17], Ă  11,2 °C pour 1981-2010[18], puis Ă  11,7 °C pour 1991-2020[19].

    Sites Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État Membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[20] - [21].

    Les sites Natura 2000 présents sur le territoire communal de Traînou sont les suivants[INPN 1] :

    Numéro Type Nom Arrêté de classement Localisation
    FR2410018ZPS (directive « Oiseaux Â»)ForĂŞt d’OrlĂ©ans[22]Dans la partie est de la commune[23].
    FR2400524SIC (directive « Habitats, faune, flore Â»)ForĂŞt d’OrlĂ©ans et pĂ©riphĂ©rie[24] Deux noyaux sont localisĂ©s respectivement dans les parties est et nord-est de la commune[23].

    Le site de la « forĂŞt d'OrlĂ©ans » s'Ă©tend du nord-est de l'agglomĂ©ration orlĂ©anaise jusqu'aux portes de Gien, suivant un arc de cercle d'une soixantaine de kilomètres de long et d'une largeur variant de 2 Ă  15 km environ. Cet ensemble forestier quasi continu est majoritairement domanial. La forĂŞt domaniale est constituĂ©e de trois massifs distincts, de l'ouest vers l'est, les massifs d'OrlĂ©ans, Ingrannes et Lorris, en pĂ©riphĂ©rie desquels se trouvent d'autres parcelles forestières. La surface globale des trois massifs domaniaux est de 34 500 hectares. D'une surface totale de 32 177 ha, le site est constituĂ© de deux grandes entitĂ©s couvrant la presque intĂ©gralitĂ© des massifs forestiers domaniaux d'Ingrannes et de Lorris. Ces deux grandes entitĂ©s englobent Ă©galement d'autres parcelles forestières, ainsi que des Ă©tangs, en pĂ©riphĂ©rie, de mĂŞme que la grande « clairière » de Sully-la-Chapelle, Ingrannes et Seichebrières incluse dans le massif d'Ingrannes. Ce site prĂ©sente un grand intĂ©rĂŞt ornithologique notamment avec la nidification du balbuzard pĂŞcheur, de l'aigle bottĂ©, du circaète Jean-le-Blanc, de la bondrĂ©e apivore, du busard Saint-Martin, de l'engoulevent d'Europe, des pics noir, mar et cendrĂ©, de l'alouette lulu et de la fauvette pitchou. Les Ă©tangs constituent par ailleurs des sites d'Ă©tape migratoire importants pour diffĂ©rentes espèces[INPN 2].

    Le site de la « forĂŞt d'OrlĂ©ans et pĂ©riphĂ©rie » d'une surface totale de 2 226,40 ha, est morcelĂ© en 38 entitĂ©s. Celles-ci, de tailles variables (de 0,9 Ă  347 ha), sont dissĂ©minĂ©es sur les 3 massifs et leurs pĂ©riphĂ©ries. Au cours de la rĂ©alisation du document d'objectifs, Ă  la suite des inventaires de terrain, l'absence d'habitat ou habitat d'espèce d'intĂ©rĂŞt communautaire dans certaines entitĂ©s a conduit Ă  la proposition de leur suppression (13 entitĂ©s concernĂ©es, pour une surface totale de 207,90 ha). L'intĂ©rĂŞt du site rĂ©side dans la qualitĂ© des zones humides (Ă©tangs, tourbières, marais, mares), la grande richesse floristique, avec un intĂ©rĂŞt Ă©levĂ© pour les bryophytes, les lichens et les champignons. 17 habitats naturels d’intĂ©rĂŞt communautaire sont rĂ©pertoriĂ©s sur le site qui prĂ©sente aussi un intĂ©rĂŞt faunistique, notamment l’avifaune, les chiroptères, les amphibiens et les insectes. Ce site prĂ©sente une faible vulnĂ©rabilitĂ© dans les conditions actuelles de gestion ; il s’agit en effet de parcelles de forĂŞt domaniale dont la gestion actuelle n’induit pas de contraintes particulières pour les espèces citĂ©es. Certaines comme le balbuzard pĂŞcheur font l’objet d’une surveillance. D’autres espèces justifieraient un suivi, comme le sonneur Ă  ventre jaune, l’aigle bottĂ©, la pie-grièche Ă©corcheur[INPN 3].

    Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Traînou comprend une ZNIEFF[INPN 4].

    La ZNIEFF, de deuxième gĂ©nĂ©ration et de type 2[Note 2], dĂ©nommĂ©e « Massif forestier d'OrlĂ©ans », d'une superficie de 36 086 hectares, s'Ă©tend sur 37 communes, dont TraĂ®nou[DREAL 1]. Son altitude varie entre 126 et 174 m[INPN 5]. La forĂŞt d'OrlĂ©ans repose pour l'essentiel sur des terrains de nature comparable Ă  celle des terrains de la Sologne (Burdigalien) Ă©pandus sur le coteau de Beauce. Les formations vĂ©gĂ©tales sont donc plutĂ´t acidoclines Ă  acidiphiles avec des secteurs secs et d'autres très humides. L'intĂ©rĂŞt dĂ©passe les contours complexes du massif domanial et s'Ă©tend Ă©galement aux lisières et enclaves privĂ©es qui le prolongent[INPN 6].

    Urbanisme

    Typologie

    TraĂ®nou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 3] - [25] - [26] - [27]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de TraĂ®nou, une unitĂ© urbaine monocommunale[28] de 3 445 habitants en 2020, constituant une ville isolĂ©e[29] - [30].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'OrlĂ©ans, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[31] - [32].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,1 %), forêts (28,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,6 %), zones urbanisées (5,9 %), prairies (5,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,8 %)[33].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    • Carte orthophotographique de la commune en 2016.
      Carte orthophotographique de la commune en 2016.

    Plan local d'urbanisme

    La commune prescrit l'élaboration d'un plan d'occupation des sols en . Le document est approuvé en novembre 1993 puis modifié à plusieurs reprises[34].

    La loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains du , dite loi SRU, complétée par la loi urbanisme et habitat du , marque une évolution de la planification urbaine en créant notamment les plans locaux d’urbanisme (PLU), vecteurs de projets de territoire, appelés à se substituer progressivement aux plans d’occupation des sols. Le PLU contient deux éléments nouveaux par rapport au POS : le plan d'aménagement et de développement durable (PADD), qui exprime le projet de la ville par des orientations générales en matière d'urbanisme, de développement, d'équipement et de préservation de l'environnement et les orientations d'aménagement et de programmation (OAP) qui correspondent à des zooms qui peuvent porter sur des quartiers ou secteurs à mettre en valeur, réhabiliter, restructurer ou aménager, ou sur l'aménagement d'un espace public, etc. Dans ce cadre le conseil municipal prescrit la révision du Plan d’occupation des sols et sa transformation en plan local d'urbanisme le . Après une enquête publique qui se déroule en , le document est approuvé le [34] - [35].

    Documents d'orientations intercommunaux

    La commune est membre du pays Forêt d'Orléans - Val de Loire, qui regroupe 32 communes. En 2012 les Pays Forêt d'Orléans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val-sud sont les seuls territoires du département du Loiret ne disposant pas de schéma de cohérence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intérêt de cet outil pour l'avenir des territoires, les élus de ces pays décident d'engager une démarche commune d'élaboration de SCoT. Le comité syndical du Pays Forêt d'Orléans - Val de Loire décide de prendre le la compétence « élaboration, gestion et suivi du Schéma de Cohérence Territoriale » et, après avis favorable conforme des différentes communes membres (le pour Traînou), le préfet approuve la modification des statuts en ce sens le [36]. Les trois SCoT sont lancés officiellement et simultanément à La Ferté-Saint-Aubin le [37], l'assistance à maîtrise d'ouvrage étant confiée à un seul bureau d'études[38]. Après étude et concertation de 2014 à 2017, le document doit être approuvé en 2018[39].

    Voies de communication et transports

    Réseau routier principal de la commune de Traînou (avec indication du trafic routier 2014).

    Infrastructures routières

    La commune est traversĂ©e par trois routes dĂ©partementales : la RD 11 (2 857 vĂ©hicules/jour en 2014), qui relie Tigy Ă  Tivernon[40], la RD 124 (2 777 vĂ©hicules/jour), qui relie Sully-la-Chapelle Ă  Boigny-sur-Bionne[40] et la RD 424 (520 vĂ©hicules/jour), qui relie la commune Ă  Saint-Denis-de-l'HĂ´tel[40].

    Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.

    Transports en commun routiers

    En 2016, Traînou est desservie par la ligne régulière no 16 du réseau d'autocars interurbains Ulys[41] qui relie Ingrannes - Sully la Chapelle - Traînou - Vennecy - Orléans[42]. Des correspondances SNCF sont assurées à la gare d'Orléans et TAO et Transbeauce à la Gare routière d'Orléans. À compter du , la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du [43]. C'est donc le Réseau de Mobilité Interurbaine (Rémi) qui dessert désormais cette ligne depuis le 1er septembre de la même année, signant l'arrêt de l"ancien service.

    Risques majeurs

    La commune de Traînou est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Elle est également exposée à un risque technologique : le risque de transport de matières dangereuses[44]. Entre 1989 et 2019, neuf arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune : cinq pour des inondations et coulées de boues et quatre pour des mouvements de terrains[45].

    Risques naturels

    Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[46].

    Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sècheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sècheresse[47]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est exposée à un aléa « fort » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[48].

    Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante [49]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[45].

    Risques technologiques

    La commune est exposée au risque de transport de matières dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'un gazoduc[50] - [44] - [51].

    Toponymie

    Deux origines du nom de Traînou sont possibles. La première le ferait descendre de Trianum, domaine gallo-romain non attesté ; la seconde suppose qu'il viendrait de Trois Noues une noue étant une dépression du sol qui absorbe l'eau. La commune en est parsemée et l'église Saint-Pierre est connue pour être bâtie sur une source.

    À la suite de l'abus des Orléanais, des Parisiens, des Français extérieur au village et par la fin par l'abus de langages des locaux ; Trois-Noues à progressivement changé pour Traînou , Nom actuel de la ville.

    Histoire

    Nouvelle organisation territoriale

    Le dĂ©cret de l'AssemblĂ©e Nationale du dĂ©crète « il y aura une municipalitĂ© dans chaque ville, bourg, paroisse ou communautĂ© de campagne ». Ce dĂ©cret ne crĂ©e pas encore les communes, mais les municipalitĂ©s, tĂ©moignant et entretenant une confusion entre l'institution et le territoire et ouvrant la porte Ă  un nombre considĂ©rable de municipalitĂ©s[52]. En 1790, dans le cadre de la crĂ©ation des dĂ©partements, le Loiret compte alors 367 municipalitĂ©s, rattachĂ©es Ă  59 cantons et 7 districts[53]. La municipalitĂ© de Trainou est rattachĂ©e au canton de RĂ©brĂ©chien et au district de Neuville[54]. Le terme « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, est imposĂ© par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () : « La Convention nationale, sur la proposition d’un membre, dĂ©crète que toutes les dĂ©nominations de ville, bourg ou village sont supprimĂ©es et que celle de commune leur est substituĂ©e »[55]. Ainsi la municipalitĂ© de Trainou devient formellement « commune de Trainou » en 1793[54].

    Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[56] - [57]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[56].Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 58 à 31[Note 5] - [58]. Traînou est alors rattachée au canton Chécy et à l'Arrondissement d'Orléans par arrêté du 9 vendémiaire an X ()[59] - [54] - [60]. En 1806, la commune est rattachée au canton de Neuville, un canton nouveau formé d'une commune de l'ancien canton d'Ingré, supprimé, de sept communes issues du canton de Neuville et de trois issues du canton de Patay[61]. Cette organisation va rester inchangée jusqu'en 2014.

    Époque contemporaine

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, le , un bombardier B-24 D Liberator américain, le Los Angeles City Limits, s'est écrasé dans la forêt, au nord-est de Traînou.

    Politique et administration

    Intercommunalité

    La commune de Traînou est membre de la communauté de communes de la Forêt, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Neuville-aux-Bois. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux : le Pôle d’équilibre territorial et rural Forêt d'Orléans-Loire-Sologne (ex pays Forêt d'Orléans-Loire-Sologne), l’Agence Loiret Numérique, le Syndicat mixte de la production d'eau potables de la Sevinerie, le Syndicat mixte pour la collecte et le traitement des déchets ménagers de l'arrondissement de Pithiviers (SMITOMAP), le SMIRTOM de la région d'Artenay, le SM des bassins versants de la Bionne et du Cens[62].

    Circonscriptions de rattachement

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Orléans, au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[63]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Fleury-les-Aubrais pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[63], et de la cinquième circonscription du Loiret pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[64].

    Élections de 2020

    TĂŞte de listeSuffragesPourcentageCMCC
    Aymeric PĂ©pion58750,26 %184
    Giorgio Ventolini58149,74 %51

    Le conseil municipal de TraĂ®nou, commune de plus de 1 000 habitants, est Ă©lu au scrutin proportionnel de liste Ă  deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[65], pour un mandat de six ans renouvelable[66]. Il est composĂ© de 23 membres[67]. Lors des Ă©lections municipales de 2020, les 23 conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus au premier tour avec un taux de participation de 46,8 %, se rĂ©partissant en 18 pour la liste conduite par Aymeric PĂ©pion et 5 pour la liste conduite par Giorgio Ventolini. Aymeric PĂ©pion est Ă©lu maire le , pour un mandat de six ans[68].

    Dans les communes de 1 000 habitants et plus, les conseillers sont Ă©lus au suffrage direct Ă  la fois pour un mandat de conseiller municipal et pour un mandat de conseiller communautaire[69]. Les 5 sièges attribuĂ©s Ă  la commune au sein de la communautĂ© de communes de la ForĂŞt, sont Ă©lus dès le premier tour : quatre issus de la liste menĂ©e par Aymeric Pepion et un de la liste menĂ©e par Giorgio Ventolini[70].

    Chronologie des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1971 juin 1995 Serge de Leeuw
    juin 1995 mars 2008 Serge Silva DVG Serrurier métallier
    mars 2008 mars 2014 Michel Pothain DVD Retraité
    mars 2014 mai 2020 Jean-Yves Gueugnon DVD Ingénieur
    mai 2020 En cours Aymeric PĂ©pion[71] DVD
    puis Horizons[72]
    Directeur Commercial,
    Vice-président de la communauté de communes de la Forêt
    Les données manquantes sont à compléter.

    Équipements et services

    Gestion des déchets

    Au , la commune est membre du SITOMAP de la région Pithiviers, créé en 1968. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 6], des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d’apport volontaire [73]. Un réseau de huit déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche de la commune est située sur la commune de Loury[74].

    L'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées dans l'outil de traitement appelé BEGEVAL[75], installé à Pithiviers et géré par le syndicat de traitement Beauce Gâtinais Valorisation (BGV) qui regroupe le territoire des trois syndicats de collecte : SMETOM, SITOMAP et SIRTOMRA. Cet outil est composé d’un centre de valorisation matière qui trie les emballages issus de la collecte sélective, les journaux-magazines et les cartons de déchèteries, et d’un centre de valorisation énergétique qui incinère les ordures ménagères résiduelles et le tout-venant incinérable des déchèteries ainsi que les refus du centre de tri[76].

    Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes de la Forêt en application de la loi NOTRe du [77].

    Production et distribution d'eau

    Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[78]. Au , la production de l'eau potable sur le territoire communal est assurée par le syndicat de production d'eau potable de Trainou - Loury, un syndicat créé en 1998 desservant deux communes : Loury et Traînou[79] - [80], et la distribution par la commune elle-même[81]. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du . Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[82] - [83].

    Assainissement

    La compĂ©tence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usĂ©es, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrĂ´le des raccordements aux rĂ©seaux publics de collecte[84], est assurĂ©e par la commune elle-mĂŞme[85]. La commune est raccordĂ©e Ă  une station d'Ă©puration situĂ©e sur le territoire communal mise en service le et dont la capacitĂ© nominale de traitement est de 3 000 EH, soit 600 m3/jour. Cet Ă©quipement utilise un procĂ©dĂ© d'Ă©puration biologique dit « Ă  boues activĂ©es ». Son exploitation est assurĂ©e par TraĂ®nou[86] - [87].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[88]. En 2016, la communauté de communes de la Forêt assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[89] - [90].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[91]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[92].

    En 2020, la commune comptait 3 445 habitants[Note 7], en augmentation de 5,93 % par rapport Ă  2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8608698978721 0271 1661 2001 2451 235
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2341 2251 2171 1651 1501 0821 0759751 002
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    965948925827771731693656685
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    7268611 3301 9522 6182 7963 0113 0733 240
    2018 2020 - - - - - - -
    3 3933 445-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[93] puis Insee Ă  partir de 2006[94].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Patrimoine culturel

    HĂ©raldique

    Blason de Traînou

    Les armes de Traînou se blasonnent ainsi :

    D'azur au chevron d'or accompagné de trois maisons en pignon d'argent maçonnées et ouvertes de sable[96].

    Sport

    La 19e étape du Tour de France 1973 a emprunté le territoire de la commune[97].

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. La suppression d'un canton d'Orléans par la loi du 8 pluviôse an IX (17 février 1800) avait ramené le nombre de cantons initial de 59 à 58
    6. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Inventaire national du patrimoine naturel

    Site de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Centre-Val de Loire

    Autres sources

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    2. Gentilés des communes du Loiret
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    Pour approfondir

    Bibliographie

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    • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 1, OrlĂ©ans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
    • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 2, OrlĂ©ans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
    • Collectif, Loiret : un dĂ©partement Ă  l'Ă©lĂ©gance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
    • AbbĂ© Patron, DĂ©partement du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, ComĂ©dit, 1991, rĂ©Ă©dition de 1870 (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
    • Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études DĂ©mographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

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