Fay-aux-Loges
Fay-aux-Loges (à prononcer « Failly ») est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.
Fay-aux-Loges | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Centre-Val de Loire | ||||
DĂ©partement | Loiret | ||||
Arrondissement | Orléans | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Loges (siÚge) |
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Maire Mandat |
Frédéric Mura 2020-2026 |
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Code postal | 45450 | ||||
Code commune | 45142 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Fayciens[1] | ||||
Population municipale |
3 792 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 143 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 47° 55âČ 46âł nord, 2° 08âČ 25âł est | ||||
Altitude | Min. 102 m Max. 126 m |
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Superficie | 26,48 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Fay-aux-Loges (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Orléans (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de ChĂąteauneuf-sur-Loire | ||||
LĂ©gislatives | SixiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Loiret
GĂ©olocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | www.mairie-fayauxloges.fr | ||||
GĂ©ographie
Localisation
Fay-aux-Loges se trouve dans le centre du département du Loiret, à moins de 10 km au nord de la Loire. à vol d'oiseau, Orléans, préfecture du département, est à 17,6 km à l'ouest (22 km par la route[2].) ; Chùteauneuf-sur-Loire, chef-lieu du canton jusqu'en , à 9,2 km (10,5 km par la route) au sud-est ; et Jargeau, point de la Loire le plus rapproché, à 7,0 km (7,1 km par la route) au sud[3].
La région naturelle est le val de Loire orléanais, inclus dans région agricole de l'Orléanais[4], avec la Sologne.
La commune est dans l'aire urbaine d'Orléans[5] et le bassin de vie de Jargeau[5] dont elle est éloignée de[6]7,4 km (par la route).
Communes voisines et limitrophes
Les communes les plus proches sont : Donnery (3,2 km), Traßnou (5,9 km), Sully-la-Chapelle (6,1 km), Saint-Denis-de-l'HÎtel (6,2 km), Vennecy (6,9 km), Jargeau (7 km), Mardié (7,8 km), Darvoy (7,9 km), Ingrannes (8,9 km) et Loury (9 km)[7].
Trainou | Sully-la-Chapelle | |||
Donnery | N | Vitry-aux-Loges | ||
O Fay-aux-Loges E | ||||
S | ||||
Mardié | Jargeau | Chùteauneuf-sur-Loire |
Hameaux, lieux-dits et Ă©carts
L'habitat est concentré le long de l'Oussance, notamment proche de Fay. Le reste de la commune, qui présente un couvert forestier important, est trÚs peu construit[8].
Dans la boite déroulante qui suit, les hameaux suivis d'une astérisque sont indiqués sur la carte de Cassini (établie vers 1745) ; le cas échéant, l'orthographe passée différente est indiquée entre parenthÚses. Les hameaux disparus depuis sont entre crochets : [(hameau)]*.
A
- [les Aisances]*
- l'AnglochĂšre* ("Lenglochere")
- [l'AubiniĂšre]*
B
- la Binoche
- la Bouvarderie*
- la Bretauche*
- la BretonniĂšre*
- les BourassiĂšres
C
- le Carrefour*
- le Carrouge
- le Champs RĂ©tifs*
- [la CharbonniĂšre]*
- le ChĂątelet
- le Chaumontois*
- la ChĂȘnaie*
- Clos Blain
- la CochardiĂšre*
- les Coudreaux*
- la Courrie*
D
- la Darquerie*
- la BourdonniĂšre* ("la BourdiniĂšre")
- la Doronde*
E
- l'Enfer*
- lâĂvangile*
- Bas les Armes* ("le bois des Armes")
F
- le Fond de Nestin* ("Nestin")
- [la Fosse Blanche]*
- les Fournaux
G
- Gourdet* ("Crois Gourdet")
- [le Grand Chemin]*
- la Grand-Cour
- la GrandfardiĂšre*
- [le Grand Pravier]*
H
- Herbault* ("Herbaut")
J
- la JonchĂšre*
L
- les Landes* ("la Lande")
- [Langlois]*
- la LaurendiĂšre* ("la LaurandiĂšre")
- la Loge Cognet* ("la Loge Coignée")
M
- [la Mardelle]*
- la Maison des Bois* ("la Fontaine du Bois")
- les Maisons Pavées* ("le Pavé")
- [les Molartries]*
- la Monnaie* ("la Monnoye")
- le Moulin d'Avau*
- le Moulin Rouge
N
- [Nessy]
P
- le Petit Couvent* ("le Couvent")
- le Puits Branger*
Q
- la Queue* ("la Queuë")
R
- la Reinerie
- Reuilly*
S
- [les Sablons]*
- la SaltiĂšre* ("la SalettiĂšre")
- les Rousseaux* ("les Ruisseaux")
T
- Taille Poulain* ("la Taillepoulain")
- la Tuilerie*
U
- l'Usage* ("les Usages")
V
- la Verrerie*
De cette liste de hameaux nous voyons que pratiquement tous les hameaux et habitations isolées présents existaient déjà au XVIIIe siÚcle. Quelques-uns ont disparu, un peu moins ont apparu. La Tuilerie d'antan était située à l'endroit du Mondru actuel, dont le nom n'apparaßt pas sur la carte de Cassini ; en revanche la Tuilerie actuelle est située au hameau des Aisances de l'époque. De façon générale, l'habitat s'est notablement concentré sur la ville de Fay au détriment de l'occupation rurale.
GĂ©ologie et relief
- Fz : Alluvions récentes des lits mineurs (HolocÚne)
- m3-p1SASo : Sables et argiles de Sologne (Langhien supérieur à PliocÚne inférieur.)
- m2MSO : Marnes et sables de l'Orléanais (Burdigalien)
- m2MCO : Marnes et calcaires de l'Orléanais (Burdigalien)
- m1CPi : Calcaires de Pithiviers (Aquitanien)
! : Gite fossilifĂšre
La rĂ©gion d'OrlĂ©ans se situe dans le sud du Bassin parisien, vaste cuvette composĂ©e dâun empilement de couches sĂ©dimentaires dâorigines essentiellement dĂ©tritiques (issus de lâĂ©rosion dâanciennes chaĂźnes de montagnes) et carbonatĂ©es (prĂ©cipitation de carbonate de calcium). Ces dĂ©pĂŽts s'Ă©tagent du Trias (â250 millions dâannĂ©es) au PliocĂšne (â23 millions dâannĂ©es) et se font surtout en contexte marin, mais aussi en milieu lacustre. Les successions de pĂ©riodes glaciaires et interglaciaires au Quaternaire aboutissent Ă la configuration gĂ©omorphologique actuelle : altĂ©ration plus ou moins profonde des roches en place, terrasses alluviales anciennes perchĂ©es sur les plateaux et incision de la vallĂ©e actuelle de la Loire[9] - [10].
Les calcaires de Beauce, qui constituent le socle du territoire communal, se forment Ă l'Aquitanien (de - 23 Ă - 20,5 millions dâannĂ©es). Leur partie supĂ©rieure, les calcaires de Pithiviers (m1CPi) et les marnes et calcaires de l'OrlĂ©anais (m2MCO), affleure sur les flancs de la Oussance[11]. Les marnes et sables de lâOrlĂ©anais (m2MSO), premiers dĂ©pĂŽts burdigaliens (de â 20,44 Ă â 15,97 millions d'annĂ©es) recouvrant les calcaires de Beauce, occupent la partie nord du territoire communal. Ces sables sont essentiellement composĂ©s de grains de quartz Ă©moussĂ©s, accompagnĂ©s de feldspaths kaolinisĂ©s et friables, de silex Ă patine noire et de graviers calcaires particuliĂšrement frĂ©quents Ă la base de la formation[12] - [11].
Cette formation est elle-mĂȘme surmontĂ©e par les sables et argiles de Sologne (m3-p1SASO), datĂ©s du Langhien supĂ©rieur au PliocĂšne infĂ©rieur, une formation composĂ©e de sables (quartz gneissique ou granitique) argileux trĂšs grossiers Ă fins et de lentilles dâargile verte, pure ou sableuse, occupant la partie sud de la commune[13]. Le lit mineur de la Bionne est quant Ă lui constituĂ© d'alluvions rĂ©cents (Fz) datant de l'HolocĂšne, des sables quartzeux Ă©moussĂ©s repris des Sables de l'OrlĂ©anais sous-jacents Ă©rodĂ©s par le cours d'eau[10].
FragmentĂ©s et fissurĂ©s, les calcaires peuvent ĂȘtre le siĂšge de phĂ©nomĂšnes karstiques. Les circulations prĂ©fĂ©rentielles dâeaux souterraines Ă©rodent ces calcaires en profondeur et entraĂźnent la formation de dĂ©pressions, gouffre ou dolines. Les manifestations en surface de ces fragilitĂ©s ne sont pas rares dans la rĂ©gion orlĂ©anaise. 41 cavitĂ©s ont Ă©tĂ© inventoriĂ©es par le service rĂ©gional Centre du BRGM sur la commune, en : principalement des dolines (dĂ©pressions circulaires ou elliptiques liĂ©e Ă l'activitĂ© karstique)[14].
Le territoire communal est relativement plat puisque la dénivelée maximale est de 24 mÚtres. L'altitude du territoire varie en effet de 102 mÚtres à 126 mÚtres[15] - [16].
Hydrographie
La commune est traversée par le Canal d'Orléans (6,625 km). Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 25,69 km, comprend un autre cours d'eau notable, l'Oussance (5,771 km), et divers petits cours d'eau dont l'Oussance (3,839 km)[17].
Le canal dâOrlĂ©ans court sur 78,65 kilomĂštres entre OrlĂ©ans, oĂč il dĂ©bouche dans la Loire et ChĂąlette-sur-Loing, oĂč il rejoint le canal du Loing et le canal de Briare au niveau du bief de Buges. La commune de Fay-aux-Loges est traversĂ©e par trois biefs : Donnery, Fay-aux-Loges et de la JonchĂšre. Le canal est en plein essor de 1692 Ă 1793. De 1 500 Ă 2 000 bateaux remontent chaque annĂ©e la Loire depuis Nantes pour gagner Paris. Le port de Fay-aux-Loges permit dâabord le transport des produits de la verrerie qui fonctionna de 1710 Ă 1740 ainsi que celui des matĂ©riaux de base et du combustible. On y embarqua ensuite de la pierre, du calcaire de Beauce, de la chaux de ses fours, du sable, du bois et finalement du vin de la rĂ©gion[18]. Pour pallier les dĂ©ficits en eau du canal Ă certaines pĂ©riodes (dites de chĂŽmage), il fut dĂ©cidĂ© au dĂ©but du XXe siĂšcle de procĂ©der Ă la rĂ©alimentation artificielle du canal par pompage dans la Loire Ă Combleux[19]. Une centrale Ă charbon[Note 1] permettant d'alimenter en courant Ă©lectrique onze stations de pompage installĂ©es aux Ă©cluses du versant Loire est construite Ă Fay-aux-Loges de 1908 Ă 1912[20]. Une douziĂšme station, au pied de la digue de l'Ă©tang de la VallĂ©e, permettait de remonter l'eau dans celui-ci quand le Grand-Bief Ă©tait bien rempli[21]. Mais avec la concurrence du rail, le trafic diminue puis disparaĂźt complĂštement au dĂ©but du 20e siĂšcle. Le canal est dĂ©classĂ© en 1954 des voies navigables et entre dans le domaine privĂ© de lâĂtat[22]. Des promenades dans un bateau pouvant accueillir une centaine de places sont aujourd'hui proposĂ©es entre le port d'attache de Pont-aux-Moines et Combleux en aval[23].
L'Oussance, d'une longueur totale de 19,9 km, prend sa source dans la commune de Nibelle et se jette dans le Canal d'Orléans à Orléans, aprÚs avoir traversé 11 communes[24].
Climat
ParamÚtres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 10,8 °C |
La commune bĂ©nĂ©ficie dâun climat « ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type affecte lâensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalitĂ© des communes du Loiret. Le climat reste ocĂ©anique mais avec de belles dĂ©gradations. Les tempĂ©ratures sont intermĂ©diaires et les prĂ©cipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en Ă©tĂ©, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportĂ©es Ă lâensemble français. La variabilitĂ© interannuelle des prĂ©cipitations est minimale tandis que celle des tempĂ©ratures est Ă©levĂ©e[25].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[25]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Cette Ă©volution peut ĂȘtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, OrlĂ©ans-Bricy, qui se trouve Ă 27,80 km Ă vol d'oiseau[26], oĂč la tempĂ©rature moyenne Ă©volue de 11 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[27], Ă 11,2 °C pour 1981-2010[28], puis Ă 11,7 °C pour 1991-2020[29].
Zones Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels dâintĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones SpĂ©ciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection SpĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les Ătats Membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptĂ©e des habitats tout en tenant compte des exigences Ă©conomiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularitĂ©s rĂ©gionales et locales de chaque Ătat Membre. les activitĂ©s humaines ne sont pas interdites, dĂšs lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement lâĂ©tat de conservation favorable des habitats et des espĂšces concernĂ©s[30] - [31].
Les sites Natura 2000 présents sur le territoire communal de Fay-aux-Loges sont les suivants[INPN 1] :
NumĂ©ro | Type | Nom | ArrĂȘtĂ© de classement | Localisation |
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FR2410018 | ZPS | ForĂȘt dâOrlĂ©ans | [32]. | Dans la partie nord-est de la commune[33]. |
FR2400524 | SIC | ForĂȘt dâOrlĂ©ans et pĂ©riphĂ©rie | [34]. | Un noyau est localisĂ© dans la partie nord-est de la commune[33]. |
Le site de la « forĂȘt d'OrlĂ©ans » s'Ă©tend du nord-est de l'agglomĂ©ration orlĂ©anaise jusqu'aux portes de Gien, suivant un arc de cercle d'une soixantaine de kilomĂštres de long et d'une largeur variant de 2 Ă 15 km environ. Cet ensemble forestier quasi continu est majoritairement domanial. La forĂȘt domaniale est constituĂ©e de trois massifs distincts, de l'ouest vers l'est, les massifs d'OrlĂ©ans, Ingrannes et Lorris (communĂ©ment considĂ©rĂ© en deux sous-massifs : Lorris-ChĂąteauneuf et Lorris-Fay-aux-Loges), en pĂ©riphĂ©rie desquels se trouvent d'autres parcelles forestiĂšres. La surface globale des trois massifs domaniaux est de 34 500 hectares. D'une surface totale de 32 177 ha, le site est constituĂ© de deux grandes entitĂ©s couvrant la presque intĂ©gralitĂ© des massifs forestiers domaniaux d'Ingrannes et de Lorris. Ces deux grandes entitĂ©s englobent Ă©galement d'autres parcelles forestiĂšres, ainsi que des Ă©tangs, en pĂ©riphĂ©rie, de mĂȘme que la grande « clairiĂšre » de Sully-la-Chapelle, Ingrannes et SeichebriĂšres incluse dans le massif d'Ingrannes. Ce site prĂ©sente un grand intĂ©rĂȘt ornithologique notamment avec la nidification du balbuzard pĂȘcheur, de l'aigle bottĂ©, du circaĂšte Jean-le-Blanc, de la bondrĂ©e apivore, du busard Saint-Martin, de l'engoulevent d'Europe, des pics noir, mar et cendrĂ©, de l'alouette lulu et de la fauvette pitchou. Les Ă©tangs constituent par ailleurs des sites d'Ă©tape migratoire importants pour diffĂ©rentes espĂšces[INPN 2].
Le site de la « forĂȘt d'OrlĂ©ans et pĂ©riphĂ©rie » d'une surface totale de 2 226,40 ha, est morcelĂ© en 38 entitĂ©s. Celles-ci, de tailles variables (de 0,9 Ă 347 ha), sont dissĂ©minĂ©es sur les 3 massifs et leurs pĂ©riphĂ©ries. Au cours de la rĂ©alisation du document d'objectifs, Ă la suite des inventaires de terrain, l'absence d'habitat ou habitat d'espĂšce d'intĂ©rĂȘt communautaire dans certaines entitĂ©s a conduit Ă la proposition de leur suppression (13 entitĂ©s concernĂ©es, pour une surface totale de 207,90 ha). L'intĂ©rĂȘt du site rĂ©side dans la qualitĂ© des zones humides (Ă©tangs, tourbiĂšres, marais, mares), la grande richesse floristique, avec un intĂ©rĂȘt Ă©levĂ© pour les bryophytes, les lichens et les champignons. 17 habitats naturels dâintĂ©rĂȘt communautaire sont rĂ©pertoriĂ©s sur le site qui prĂ©sente aussi un intĂ©rĂȘt faunistique, notamment lâavifaune, les chiroptĂšres, les amphibiens et les insectes. Ce site prĂ©sente une faible vulnĂ©rabilitĂ© dans les conditions actuelles de gestion ; il sâagit en effet de parcelles de forĂȘt domaniale dont la gestion actuelle nâinduit pas de contraintes particuliĂšres pour les espĂšces citĂ©es. Certaines comme le balbuzard pĂȘcheur font lâobjet dâune surveillance. Dâautres espĂšces justifieraient un suivi, comme le sonneur Ă ventre jaune, lâaigle bottĂ©, la pie-griĂšche Ă©corcheur[INPN 3].
- Aigle botté en vol
Zones nationales d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Le territoire communal de Fay-aux-Loges comprend une ZNIEFF[INPN 4].
Cette ZNIEFF, de type 2[Note 3], dĂ©nommĂ©e « Massif forestier d'OrlĂ©ans », d'une superficie de 36 086 hectares, dont Fay-aux-Loges, se superpose pour la commune Ă la zone Natura 2000 de mĂȘme nom[35]. Son altitude varie entre 126 et 174 m[INPN 5]. La forĂȘt d'OrlĂ©ans repose pour l'essentiel sur des terrains de nature comparable Ă celle des terrains de la Sologne (Burdigalien) Ă©pandus sur le coteau de Beauce. Les formations vĂ©gĂ©tales sont donc plutĂŽt acidoclines Ă acidiphiles avec des secteurs secs et d'autres trĂšs humides. L'intĂ©rĂȘt dĂ©passe les contours complexes du massif domanial et s'Ă©tend Ă©galement aux lisiĂšres et enclaves privĂ©es qui le prolongent[INPN 6].
Toponymie
Le toponyme « Fay » reprĂ©sente une dĂ©formation de lâancienne forme latine fagetum (une hĂȘtraie). Ce terme du Haut Moyen Ăge dĂ©rive du latin fagus. Le substantif latin classique fĂ©minin fagus, passĂ© au masculin en latin populaire, signifie : hĂȘtre, appelĂ© en ancien français fou, nom remplacĂ© par hestre, dâorigine germanique, pour des raisons dâhomophonie. Le hameau original sâest donc Ă©difiĂ© dans un bois de hĂȘtres dĂ©frichĂ© pour fournir de nouvelles terres cultivables[36] - [37]. Entre le XIe et XIIIe siĂšcles, les seigneurs poussĂšrent en effet les paysans Ă dĂ©fricher forĂȘts et terres incultes afin dâaugmenter la production agricole. Les champs gagnĂ©s sur la forĂȘt, pleins dâhumus, et fertilisĂ©s par les cendres des arbres abattus et brĂ»lĂ©s, avaient des rendements plus importants que les autres[36].
La localitĂ© est mentionnĂ©e sous Fagetum en 1155[38], et trĂšs frĂ©quemment Faiacus ou Faiacum Ă partir de la fin du XIIe siĂšcle (Apud Faiacum en 1183[39] ou de Faiaco en 1184[40]. Selon, Jacques Soyer, il ne faut toutefois pas tenir compte de cette derniĂšre forme, car les scribes de la rĂ©gion orlĂ©anaise, aux XIe et XIIe siĂšcles, affublaient parfois de la terminaison i-acus bon nombre de toponymes oĂč elle n'avait aucune raison d'ĂȘtre[41] - [37]. Lâaccusatif fagum aboutit rĂ©guliĂšrement Ă faĂŻ ou faĂż, bisyllabique, fait, fau, feu ou fou, monosyllabique (Apud Fai en 1201[42] ou Apud Fai en 1202[43])[37].
Le toponyme « Loges » remonte au Moyen Ăge, Ă©poque des grands travaux de dĂ©forestation (surtout entre le XIe et XIIIe siĂšcles). Dans la France mĂ©diĂ©vale, on appelait « loge » une hutte ou une cabane couverte de feuillages qui constituait une habitation temporaire pour des bĂ»cherons, des dĂ©fricheurs de forĂȘts. Ce pouvait ĂȘtre aussi un abri pour des ouvriers employĂ©s Ă la construction dâun chĂąteau. On dĂ©signait aussi sous ce terme de petits Ă©difices prĂ©caires construits par les cultivateurs pour abriter certaines rĂ©coltes ou du matĂ©riel agricole. Le terme dĂ©rive du francique laubja (=cabane), la racine se trouve dans le mot dâallemand moderne Laube (=tonnelle). Dans lâOrlĂ©anais on appelle Ă©galement parfois loge une forĂȘt non continue oĂč certains bois forment des massifs (en entend parler parfois de forĂȘt des loges), mais ce terme vient du francique leadiga (=[forĂȘt] publique, nâappartenant pas au seigneur)[36].
Les mentions comportant le toponyme Loges sont multiples : Fayacum in Logiis en [44], Fay ou Loge en 1343[45], Fay ou Loges le [46], Fay ou Loge en 1536, Fay en 1740[47], FaĂż en 1768[48]. Fay aux Loges apparaĂźt enfin au XVIIIe siĂšcle sur la Carte de Cassini, puis la forme actuelle, Fay-aux-Loges, en 1801, dans l'arrĂȘtĂ© du 5 vendĂ©miaire an IX portant rĂ©duction des justices de paix du dĂ©partement du Loiret[49].
- 1634 : Fay sur une carte du Duché d'Orléans.
- 1690 : Fay aux Loges sur une carte de la Généralité d'Orléans.
- 1780 : Fay sur une carte de la Généralité d'Orléans.
Histoire
Les projets d'amĂ©nagements des zones d'activitĂ©s ont Ă©tĂ© Ă l'origine d'opĂ©rations de diagnostics archĂ©ologiques rĂ©alisĂ©es par l'Institut national de recherches archĂ©ologiques prĂ©ventives. L'un, au lieu-dit lâĂvangile a permis la dĂ©couverte de vestiges d'un habitat gallo-romain. L'autre, Ă la Loge Cognet a permis de localiser quelques fosses creusĂ©es dans le sable et contenant des poteries du premier Ăge du Fer ou pĂ©riode de Hallstatt. Ces travaux ont Ă©galement permis la dĂ©couverte d'une installation datĂ©e de la fin du Moyen Ăge, XVe siĂšcle, avec entre autres un puits, un four de potier et de trĂšs nombreux tessons permettant de restituer les formes cĂ©ramiques produites[50] - [51].
Nouvelle organisation territoriale
Le dĂ©cret de l'AssemblĂ©e Nationale du dĂ©crĂšte « il y aura une municipalitĂ© dans chaque ville, bourg, paroisse ou communautĂ© de campagne »[52]. En 1790, dans le cadre de la crĂ©ation des dĂ©partements, le Loiret compte alors 367 municipalitĂ©s, rattachĂ©es Ă 59 cantons et 7 districts[53]. La municipalitĂ© de Fay est rattachĂ©e au canton de Saint Denis de l'HĂŽtel et au district d'OrlĂ©ans[54]. Le terme « commune », au sens de lâadministration territoriale actuelle, est imposĂ© par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () : « La Convention nationale, sur la proposition dâun membre, dĂ©crĂšte que toutes les dĂ©nominations de ville, bourg ou village sont supprimĂ©es et que celle de commune leur est substituĂ©e »[55]. Ainsi la municipalitĂ© de Fay devient formellement « commune de Fay » en 1793[54].
Les cantons sont supprimĂ©s, en tant que dĂ©coupage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rĂŽle Ă©lectoral, permettant lâĂ©lection des Ă©lecteurs du second degrĂ© chargĂ©s de dĂ©signer les dĂ©putĂ©s[56] - [57]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquĂ©e Ă partir de vendĂ©miaire an IV (1795) supprime les districts, considĂ©rĂ©s comme des rouages administratifs liĂ©s Ă la Terreur, mais maintient les cantons qui acquiĂšrent dĂšs lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[56]. Enfin, sous le Consulat, un redĂ©coupage territorial visant Ă rĂ©duire le nombre de justices de paix ramĂšne le nombre de cantons dans le Loiret de 58 Ă 31[Note 4] - [58]. Fay-aux-Loges est alors rattachĂ©e au canton Canton de ChĂ©cy et Ă l'Arrondissement d'OrlĂ©ans par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X ()[59] - [54] - [60]. En 1806, la commune est rattachĂ©e au canton de ChĂąteauneuf-sur-Loire, un canton nouveau formĂ© d'une commune de l'ancien canton d'IngrĂ©, supprimĂ©, de sept communes issues du canton de Neuville et de trois issues du canton de Patay[61]. Cette organisation va rester inchangĂ©e jusqu'en 2015.
Ăpoque contemporaine
Fin XIXe siĂšcle le trafic marchand ralentit sur le canal d'OrlĂ©ans. Plusieurs mesures sont prises pour relancer la frĂ©quentation des bateaux, dont l'agrandissement des Ă©cluses (loi Freycinet, 1879). Mais des Ă©cluses plus grandes exigent plus d'eau. Pour pallier cela, entre 1908 et 1911 une usine Ă©lectrique est construite Ă Fay et mise en service en 1911[62]. Elle pompe Ă Combleux l'eau de la Loire et du Loing[63] et l'amĂšne par une sĂ©rie de 11 stations-relais de pompage[62] jusqu'Ă la Noue-Malzone (vers l'Ă©cluse de Grignon), point de sĂ©paration des eaux du canal. Elle est mise en service quand, lors de pĂ©riodes sĂšches, les cantonniers ont ouvert les bondes de tous les Ă©tangs d'approvisionnement et que l'eau manque encore dans le canal. Cette installation est dĂ©truite par les Allemands pendant l'Occupation[63]. En 1995 Mr Charles PathĂ© entreprend la restauration du bĂątiment, en fait « les Salons de lâĂcluse » et y organise des Ă©vĂ©nements (rĂ©ceptions, sĂ©minaires...). La cheminĂ©e et sa façade sont classĂ©s au bĂątiment de France monuments historiques le . Le , le syndicat mixte de gestion du Canal dâOrlĂ©ans achĂšte le bĂątiment, qui rĂ©intĂšgre ainsi le patrimoine du canal d'OrlĂ©ans[62] - [64].
Urbanisme
Typologie
Fay-aux-Loges est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [65] - [66] - [67]. Elle appartient à l'unité urbaine de Fay-aux-Loges, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[68] et 6 610 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[69] - [70].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[71] - [72].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (54,7 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (57,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (35,5 %), terres arables (30,5 %), prairies (16,1 %), zones urbanisĂ©es (8,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (8,1 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1,4 %)[73].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
- Carte orthophotographique de la commune en 2016.
Plan local d'urbanisme
La commune prescrit l'Ă©laboration d'un plan d'occupation des sols en . Le document est approuvĂ© en mars 1980 puis rĂ©visĂ© et transformĂ© en Plan local d'urbanisme en . Il est Ă nouveau rĂ©visĂ© de maniĂšre simplifiĂ©e en [74] - [75]. Le , le Conseil Municipal prescrit une nouvelle rĂ©vision du PLU. Le projet de nouveau plan est arrĂȘtĂ© le et, aprĂšs enquĂȘte publique en , approuvĂ© le [74].
Documents d'orientations intercommunaux
La commune est membre du pays ForĂȘt d'OrlĂ©ans - Val de Loire, qui regroupe 32 communes. En 2012 les Pays ForĂȘt d'OrlĂ©ans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val-sud sont les seuls territoires du dĂ©partement du Loiret ne disposant pas de schĂ©ma de cohĂ©rence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intĂ©rĂȘt de cet outil pour l'avenir des territoires, les Ă©lus de ces pays dĂ©cident d'engager une dĂ©marche commune d'Ă©laboration de SCoT. Le comitĂ© syndical du Pays ForĂȘt d'OrlĂ©ans - Val de Loire dĂ©cide de prendre le la compĂ©tence « Elaboration, gestion et suivi du SchĂ©ma de CohĂ©rence Territoriale » et, aprĂšs avis favorable conforme des diffĂ©rentes communes membres (le pour Fay-aux-Loges), le prĂ©fet approuve la modification des statuts en ce sens le [76]. Les trois SCoT sont lancĂ©s officiellement et simultanĂ©ment Ă La FertĂ©-Saint-Aubin le [77], l'assistance Ă maĂźtrise d'ouvrage Ă©tant confiĂ©e Ă un seul bureau d'Ă©tudes[78]. AprĂšs Ă©tude et concertation de 2014 Ă 2017, le document doit ĂȘtre approuvĂ© en 2018[79].
Voies de communication et transports
Infrastructures routiĂšres
La commune est traversée par cinq routes départementales : la RD 2060, la RD 921, la RD 11, la RD 709 et la RD 9.
La RD 2060 traverse la frange sud de la commune. LâĂ©changeur est situĂ© sur le territoire communal mais ne dessert pas directement le centre bourg[80]. Il s'agit de l'ancienne RN 60 qui, Ă sa crĂ©ation, en 1824, succĂšde Ă la Route impĂ©riale 172 et relie Briare Ă Angers par la rive droite de la Loire[81]. En 2005, elle est dĂ©classĂ©e dans sa totalitĂ© et transfĂ©rĂ©e au dĂ©partement du Loiret par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du [82], consĂ©cutivement au dĂ©cret du [83] qui dĂ©finit la nouvelle consistance du rĂ©seau routier national et qui prĂ©voit de maintenir dans le rĂ©seau routier national un nombre restreint de routes nationales. Elle est classĂ©e route Ă grande circulation[84] et supporte en 2014, dans la section traversant la commune, un trafic de 19 677 vĂ©hicules/jour[85].
La RD 921 traverse la commune du nord au sud. Il s'agit de l'ancienne route nationale 721, qui reliait avant 1973 Ătampes (RN 20), Pithiviers, Jargeau et La FertĂ©-Saint-Aubin (RN 20). Elle a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e au dĂ©partement du Loiret par arrĂȘtĂ© du [86]. En 2014, elle supporte un trafic de 10 559 vĂ©hicules/jour au sud de la RD 2060[85]. Sur le plan urbanistique, la RD 921 est classĂ©e au titre du bruit des infrastructures de transports terrestres en catĂ©gorie 3 sur la partie hors bourg de Fay-aux-Loges et 4 dans le bourg[87]. Dans une bande de largeur maximum 100 mĂštres (catĂ©gorie 3) et 30 (catĂ©gorie 4) de part et d'autre de l'infrastructure, les bĂątiments d'habitation nouveaux doivent respecter certaines conditions d'isolement acoustique minimal des façades des piĂšces principales et cuisines afin d'assurer la protection des occupants[88] - [89].
La RD 11 (1 892 vĂ©hicules/jour) relie Tigy Ă Tivernon et constitue une limite sĂ©parative avec Donnery[85]. La RD 709 (861 vĂ©hicules/jour) longe le canal dâOrlĂ©ans et relie la commune Ă MardiĂ©[85]. La RD 9 (1 663 vĂ©hicules/jour) constitue une prolongation vers l'est de la RD 709, longeant le canal d'OrlĂ©ans, et relie la commune Ă Auxy.
Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.
Transports en commun
En 2016, la commune est desservie par la ligne no 17 du rĂ©seau Ulys, le rĂ©seau interurbain de transport par autocar du Conseil dĂ©partemental du Loiret[90]. Cette ligne, qui relie Beaune-la-Rolande Ă OrlĂ©ans, propose un nombre de dessertes variable en fonction des jours ouvrables de la semaine[91]. Des correspondances SNCF sont assurĂ©es dans la gare d'OrlĂ©ans. Ă compter du , la compĂ©tence des services de transports routiers interurbains, rĂ©guliers et Ă la demande est transfĂ©rĂ©e des dĂ©partements aux rĂ©gions, et donc localement du dĂ©partement du Loiret Ă la rĂ©gion Centre-Val de Loire, consĂ©cutivement Ă la loi NOTRe du [92]. Ă ce titre, les activitĂ©s du rĂ©seau Ulys ont Ă©tĂ© reprises par le rĂ©seau RĂ©mi oĂč la ligne garde son numĂ©ro 17.
Infrastructures ferroviaires
La commune est traversée par la ligne des Aubrais - Orléans à Montargis. Fermée au service des voyageurs le , la ligne est fermée à tout trafic en 2012.
Infrastructures aériennes
La commune est concernĂ©e par le plan dâexposition au bruit de lâaĂ©rodrome dâOrlĂ©ans - Saint-Denis-de-l'HĂŽtel, approuvĂ© le . Le territoire est faiblement affectĂ© par ces contraintes.
Risques naturels et technologiques
La commune de Fay-aux-Loges est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicitĂ© trĂšs faible)[93]. Entre 1989 et 2019, sept arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels ayant portĂ© reconnaissance de catastrophe naturelle ont Ă©tĂ© pris pour le territoire de la commune : cinq pour des inondations et coulĂ©es de boues et deux pour des mouvements de terrains[94].
Le territoire de la commune peut ĂȘtre concernĂ© par un risque d'effondrement de cavitĂ©s souterraines non connues. Une cartographie dĂ©partementale de l'inventaire des cavitĂ©s souterraines et des dĂ©sordres de surface a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Il a Ă©tĂ© recensĂ© sur la commune plusieurs effondrements de cavitĂ©s[95].
Par ailleurs le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomÚne de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[96]. Ce phénomÚne peut provoquer des dégùts trÚs importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particuliÚrement affecté le Loiret aprÚs la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune, dont le bourg, est soumise à un aléa « fort » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM)[97].
Depuis le , la France dispose dâun nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicitĂ© croissante[98]. La commune, Ă lâinstar de lâensemble du dĂ©partement, est concernĂ©e par un risque trĂšs faible[94].
Politique et administration
DĂ©coupage territorial
La commune de Fay-aux-Loges est membre de la communautĂ© de communes des Loges[99], un Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă fiscalitĂ© propre crĂ©Ă© le dont le siĂšge est Ă Fay-aux-Loges. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux. En 2020, il s'agit du SMICTOM de la rĂ©gion de ChĂąteauneuf-sur-Loire, du SM du bassin de la BonnĂ©e, l'Agence Loiret NumĂ©rique, de l'Ătablissement public d'amĂ©nagement et de gestion de l'eau sur le bassin versant du Loing, du SM des bassins versants de la Bionne et du Cens et du PETR ForĂȘt d'OrlĂ©ans-Loire-Sologne[100].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Orléans, au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[99]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Chùteauneuf-sur-Loire pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[99], et de la sixiÚme circonscription du Loiret pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[101].
- Fay-aux-Loges dans le canton de ChĂąteauneuf-sur-Loire en 2020.
- Fay-aux-Loges dans la communauté de communes des Loges en 2020.
- Fay-aux-Loges dans le PĂŽle d'Ă©quilibre territorial et rural (PETR) ForĂȘt d'OrlĂ©ans-Loire-Sologne en 2020.
- Fay-aux-Loges dans l'arrondissement d'Orléans en 2020.
Conseil municipal et maire
Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Fay-aux-Loges, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[102], pour un mandat de six ans renouvelable[103]. Il est composé de 23 membres[104]. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à -dire pour la durée du mandat du conseil. Frédéric Mura est maire depuis 2014.
Jumelages
Depuis 2013, Fay-aux-Loges est jumelée avec la commune de Radicofani, commune italienne de la province de Sienne dans la région Toscane en Italie.
Ăquipements et services
Gestion des déchets
En 2016, la commune est membre du SICTOM de la rĂ©gion de ChĂąteauneuf-sur-Loire, crĂ©Ă© en 1976. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles[Note 7], des emballages mĂ©nagers recyclables et des encombrants en porte Ă porte et du verre en points dâapport volontaire[107]. Un rĂ©seau de dix dĂ©chĂšteries accueille les encombrants et autres dĂ©chets spĂ©cifiques (dĂ©chets verts, dĂ©chets dangereux, gravats, ferraille, cartonsâŠ). La dĂ©chĂšterie la plus proche de la commune est situĂ©e sur la commune de Vitry-aux-Loges[108]. L'Ă©limination et la valorisation Ă©nergĂ©tique des dĂ©chets mĂ©nagers et de ceux issus de la collecte sĂ©lective sont effectuĂ©es par le SYCTOM de Gien-ChĂąteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de dĂ©chets mĂ©nagers et un centre de stockage de dĂ©chets ultimes (CSDU) de classe II Ă Saint-Aignan-des-GuĂ©s ainsi qu'une usine dâincinĂ©ration des ordures mĂ©nagĂšres Ă Gien-Arrabloy[107].
Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes des Loges en application de la loi NOTRe du [109].
Production et distribution d'eau
Le service public dâeau potable est une compĂ©tence obligatoire des communes depuis lâadoption de la loi du 30 dĂ©cembre 2006 sur lâeau et les milieux aquatiques[110]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurĂ©es par la commune elle-mĂȘme[111]. La loi NOTRe du 7 aoĂ»t 2015 prĂ©voit que le transfert des compĂ©tences « eau et assainissement » vers les communautĂ©s de communes sera obligatoire Ă compter du . Le transfert dâune compĂ©tence entraĂźne de facto la mise Ă disposition gratuite de plein droit des biens, Ă©quipements et services publics utilisĂ©s, Ă la date du transfert, pour l'exercice de ces compĂ©tences et la substitution de la communautĂ© dans les droits et obligations des communes[112] - [113].
Assainissement
La compĂ©tence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et lâĂ©puration des eaux usĂ©es, lâĂ©limination des boues produites, ainsi que le contrĂŽle des raccordements aux rĂ©seaux publics de collecte[114], est assurĂ©e par la commune elle-mĂȘme[115]. La commune est raccordĂ©e Ă une station d'Ă©puration situĂ©e sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacitĂ© nominale de traitement est de 6 000 EH, soit 1 080 m3/jour. Cet Ă©quipement utilise un procĂ©dĂ© d'Ă©puration biologique dit « Ă boues activĂ©es ». Son exploitation est assurĂ©e par Lyonnaise des Eaux OrlĂ©ans[116] - [117].
Lâassainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[118]. En 2016, la communautĂ© de communes des Loges assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et lâentretien des installations[119] - [120].
Ăcoles maternelle et Ă©lĂ©mentaire publiques
Le groupe scolaire Pierre-Mesples est situé rue de la Bretauche et comprend 2 écoles avec un restaurant scolaire[121] :
- L'Ă©cole maternelle : 6 classes avec un effectif de 170 Ă©lĂšves inscrits sur 2012/2013.
- L'école élémentaire : 10 classes avec un effectif de 260 élÚves inscrits sur 2012/2013.
Ăcoles maternelle et Ă©lĂ©mentaire privĂ©es
Depuis 2011, Fay-aux-Loges accueille une école Montessori 3-6 et 6-12 ans, située route de Donnery et appelée "L'école de l'Arbre Enchanté"[122].
CollĂšge de secteur
Le collĂšge de la ForĂȘt, situĂ© Ă TraĂźnou, est le collĂšge de secteur de la commune, il accueille Ă©galement les Ă©lĂšves des communes de Sully-la-Chapelle, Vennecy et TraĂźnou[123].
Lycées de secteur
Le lycée d'enseignement général et technologique Jacques Monod, situé à Saint-Jean-de-Braye, est le lycée de secteur de la commune[124].
Risques répertoriés sur la commune
L'Oussance et le canal d'OrlĂ©ans passant au centre-ville, les inondations gĂ©nĂ©ralisĂ©es de juin 2016 ont fortement touchĂ© la ville et les installations de la vallĂ©e : 500 maisons inondĂ©es, 1 900 habitants touchĂ©s sur 3 700[125] - [126] ; l'eau de ville a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©e non potable[127]. Un an aprĂšs, 50 personnes ne sont toujours pas rentrĂ©es chez elles ; deux maisons devront ĂȘtre dĂ©truites[125].
Le DICRIM, ou Document d'Information Communal sur les RIsques Majeurs, pour Fay-aux-Loges[128] mentionne les risques d'inondations[129] ; les risques de vents violents, de précipitations importantes ou / et d'orages, seuls ou combinés, dans la catégorie des risques climatiques[130] ; des risques de mouvements de terrain liés à la présence de cavités naturelles d'origine karstique ou de cavités artificielles, ou au retrait_gonflement du sol lié à la présence d'argile en quantités importantes[131] ; des risques liés au transport de matiÚres dangereuses, à cause de la D921 qui traverse la ville et de la D2060 traversant le sud de la commune[132] ; pas de risque industriel (pas d'entreprise polluante implantée sur la communauté de communes en 2011)[133] ; les risques d'accidents nucléaires aux deux centrales de Dampierre (38 km) et de Saint-Laurent-des-Eaux[134] (62 km).
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[135]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[136].
En 2020, la commune comptait 3 792 habitants[Note 8], en augmentation de 4,06 % par rapport Ă 2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Clubs
- La Balle à Grain : découverte et pratique des Arts du Cirque autour de la jonglerie et des équilibres. Participation au Carnaval.
- La Perche Faycienne : pratique de la pĂȘche, maintien des ressources halieutiques de la commune (canal d'OrlĂ©ans, Ă©tang de l'Evangile)[139].
- Donnery Fay Football Club : 13 équipes dont 3 équipes féminines (résultats 2013/2014 : équipe senior classée 1re en championnat de 1re division, victoire finale de l'équipe 18-19 ans en coupe du Loiret, victoire finale de l'équipe 12-13 ans en championnat du Loiret), 3 équipes seniors masculines, 1 équipe loisirs masculine. Pratique sur les sites de Fay-aux-Loges et Donnery[140].
- Union Sportive Fay Tennis : 120 adhérents en 2013/2014. Pratique du tennis loisirs et du tennis en compétition. Pratique sur 2 courts extérieurs et 1 court couvert dans le gymnase de Fay-aux-Loges[141].
- Union Sportive Fay Basket : pratique dans le gymnase de Fay-aux-Loges.
- Union Sportive Fay Gymnastique Volontaire : pratique dans le gymnase de Fay-aux-Loges.
- Association Modern Jazz Fay-Donnery : 150 adhérents ùgés de 8 à 12 ans.
- Union Sportive et Culturelle de Fay-aux-Loges Billard : pratique dans les locaux du pÎle intergénérationnel.
- Union Sportive Fay PĂ©tanque.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Notre-Dame date du XIe siÚcle et possÚde une flÚche sur la tour de croisée datant du XIIIe siÚcle.
- L'usine électrique (1908-11) pour le canal d'Orléans, en service de 1911 à 1922, dont la façade et la cheminée sont classées aux monuments historiques[142].
- Bief et écluse de Donnery du canal d'Orléans.
- La piscine découverte, construite en 1968 et ouverte au public en 1969. Fermée en 1999 pour non-conformité à la rÚglementation en vigueur, elle a rouvert en 2003 aprÚs d'importants travaux de réhabilitation. Deux bassins sont accessibles : le grand (25 x 12,5 m) d'une profondeur de 1,80 à 3,20 m, et le petit (12,5 x 12,5 m) d'une profondeur de 0,60 à 1,20 m[143].
- La commune est situĂ©e dans la zone de protection spĂ©ciale forĂȘt d'OrlĂ©ans du rĂ©seau Natura 2000[144].
Gastronomie
Les spécialités du village sont le miel.
Ăquipements culturels
- Cinéma : Le cinémobile s'installe une fois par mois sur la commune de Fay-aux-Loges.
- BibliothĂšque : La commune dispose d'une bibliothĂšque municipale situĂ©e dans les locaux du pĂŽle inter-gĂ©nĂ©rationnel. Elle comporte une bibliothĂšque jeunes qui permet lâaccueil dâexpositions, d'animations contes pour les enfants ou de sessions pour les Ă©coles.
- Salle des FĂȘtes : La nouvelle salle polyvalente de Fay a Ă©tĂ© inaugurĂ©e le . Sa superficie totale de 840 m2 permet d'accueillir jusqu'Ă 460 personnes dans la configuration spectacle et 310 personnes assises en mode repas. Elle comprend une grande salle de 325 m2 avec une scĂšne et des coulisses, une petite salle de 103 m2, une cuisine Ă©quipĂ©e, un bar, un hall d'accueil avec vestiaires, une salle de rĂ©gie et des locaux techniques[145].
Activités culturelles
Le Fay'stival (thĂ©Ăątre, musique et danse), dont la premiĂšre Ă©dition a lieu en [146], devrait ĂȘtre reconduit.
Le village comporte de nombreuses associations culturelles parmi lesquelles[147] :
- l'association Fay Loisirs Culture (AFLC)
- la chorale Atout Voix : pratique de la technique vocale appliquée, chantée et parlée.
- la Commune Libre de Fay-aux-Loges : manifestations festives ou Ă caractĂšre historique
- l'association Falz'Art organisatrice du "festival en granges et jardins" qui se déroule à mi-septembre[148].
- les Amis de l'Orgue de Fay-aux-Loges (LADOFA) : entretien de l'orgue, organisation de concerts Ă l'Ă©glise Notre-Dame de Fay-aux-Loges.
- l'association Mental Arts Magie : association de promotion des arts de la magie et du mentalisme de spectacle sur la région Centre. Spectacles, Conférences, Ateliers de Formation, Festival de Magie.
- l'association Théùtre des Loges : pratique du théùtre et spectacles
- l'association Tout court - Le grand Loin : Organisation d'animations culturelles (expositions, spectacles...) dans la grange "Le grand loin" située rue des Maillets.
- l'association Expression des Loges : Réunion de toutes les personnes de Fay aux Loges ayant une activité artistique, peinture toutes techniques, dessin, sculpture, art floral, dentelle, tournage sur bois, marqueterie, montage photos, encadrement.... Exposition annuelle le dernier week-end de septembre[149].
Personnalités liées à la commune
- Pierre Ponson du Terrail (1829-1871), écrivain français, y a séjourné.
- Cristóbal Balenciaga (1895-1972), couturier espagnol, y possédait le chùteau de la Reinerie.
- Jan Van Beers (1852-1927), peintre belge, y est enterré.
- Lucien Nonguet (1869-1955), cinéaste français, y est mort
- Jean Bouhier (1912-1999), poÚte et fondateur de L'Ecole de Rochefort, a été élu maire de la commune en 1965.
- René-Jean Caillette (1919-2004), designer français, y est né.
- Pierre Avezard dit Petit Pierre (1909-1992), artiste d'art brut, y vécut toute sa vie. Artiste infirme et autodidacte, Petit Pierre a créé de fabuleuses machines et notamment un manÚge que l'on peut aujourd'hui admirer dans le parc de La Fabuloserie à Dicy (Yonne), au musée Hors-les-Normes.
Sport
La 19e étape du Tour de France 1973 a emprunté le territoire de la commune[150].
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cette construction fut dĂ©nommĂ©e « usine Ă©lectrique » parce quâelle produit de lâĂ©lectricitĂ©, mais il sâagit bien dâune centrale Ă charbon.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- La suppression d'un canton d'Orléans par la loi du 8 pluviÎse an IX (17 février 1800) avait ramené le nombre de cantons initial de 59 à 58
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus aprÚs extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
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Voir aussi
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