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Vitry-aux-Loges

Vitry-aux-Loges est une commune française, située dans le département Loiret en région Centre-Val de Loire.

Vitry-aux-Loges
Vitry-aux-Loges
Le chĂąteau du Plessis-Loiret.
Blason de Vitry-aux-Loges
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Loiret
Arrondissement Orléans
Intercommunalité Communauté de communes des Loges
Maire
Mandat
Arnaud de Beauregard
2020-2026
Code postal 45530
Code commune 45346
DĂ©mographie
Gentilé Vitrylogiens, Vitrylogiennes
Population
municipale
2 269 hab. (2020 en augmentation de 13,73 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 51 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 56â€Č 19″ nord, 2° 16â€Č 00″ est
Altitude Min. 107 m
Max. 138 m
Superficie 44,06 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Orléans
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de ChĂąteauneuf-sur-Loire
LĂ©gislatives SixiĂšme circonscription
Localisation
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Vitry-aux-Loges
Liens
Site web www.vitry-aux-loges.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Vitry-aux-Loges se trouve dans le centre du dĂ©partement du Loiret, dans la rĂ©gion agricole de l'OrlĂ©anais[1] et l'aire urbaine d'OrlĂ©ans[2]. À vol d'oiseau, elle se situe Ă  27,1 km d'OrlĂ©ans[3], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  9,0 km de ChĂąteauneuf-sur-Loire, ancien chef-lieu du canton dont dĂ©pendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie de ChĂąteauneuf-sur-Loire[2].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Les communes les plus proches sont : SeichebriĂšres (3,2 km), Combreux (3,3 km), Sury-aux-Bois (6,3 km), Ingrannes (6,9 km), Sully-la-Chapelle (7,4 km), ChĂąteauneuf-sur-Loire (km), Saint-Martin-d'Abbat (9,3 km), Nesploy (9,3 km), Fay-aux-Loges (9,4 km) et ChĂątenoy (10 km)[4].

    Paysages

    Vitry-aux-Loges est situĂ©e entre deux massifs de la forĂȘt d'OrlĂ©ans : ceux de Lorris et d'Ingrannes.

    Le canal d'Orléans traverse le sud du village.

    GĂ©ologie

    La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sĂ©dimentaires français. Cette vaste dĂ©pression, occupĂ©e dans le passĂ© par des mers peu profondes et des lacs, a Ă©tĂ© comblĂ©e, au fur et Ă  mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches gĂ©ologiques[5].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant du CĂ©nozoĂŻque, l'Ăšre gĂ©ologique la plus rĂ©cente sur l'Ă©chelle des temps gĂ©ologiques, dĂ©butant il y a 66 millions d'annĂ©es. La formation la plus ancienne est des marnes et calcaires de l'OrlĂ©anais remontant Ă  l’époque MiocĂšne de la pĂ©riode NĂ©ogĂšne. La formation la plus rĂ©cente est des dĂ©pĂŽts anthropiques remontant Ă  l’époque HolocĂšne de la pĂ©riode Quaternaire. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « n°364 - Bellegarde-du-Loiret » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000Ăšme du dĂ©partement du Loiret[6] - [7] et sa notice associĂ©e[8].

    Carte géologique de la commune.
    Ère PĂ©riode Époque Formations gĂ©ologiques
    CĂ©nozoĂŻque
    (0 - 66.0)
    Quaternaire
    (0 - 2.58)
    HolocĂšne
    X :dépÎts anthropiques
    Fz :alluvions récentes des lits mineurs, HolocÚne
    FC :alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires, HolocÚne
    PléistocÚne non présent
    NĂ©ogĂšne
    (2.58 - 23.03)
    PliocÚne non présent
    MiocĂšne
    m3-p1SASo :sables et argiles de Sologne, Langhien supérieur à PliocÚne inférieur
    m2MSO :marnes et sables de l'Orléanais, Burdigalien
    m2MCO :marnes et calcaires de l'Orléanais, Burdigalien
    PaléogÚne
    (23.03 - 66.0)
    OligocÚne non présent
    ÉocĂšne non prĂ©sent
    PaléocÚne non présent

    Relief

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l’Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rences dans toutes les statistiques, est de 44,06 km2[9] - [Note 1]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 43,94 km2[7]. Son relief est relativement plat puisque la dĂ©nivelĂ©e maximale atteint 31 mĂštres. L'altitude du territoire varie entre 107 m et 138 m[12].

    Hydrographie

    RĂ©seau hydrographique de Vitry-aux-Loges.

    La commune est traversĂ©e par le Canal d'OrlĂ©ans (7,068 km). Le rĂ©seau hydrographique communal, d'une longueur totale de 33,35 km, comprend Ă©galement divers petits cours d'eau dont l'Oussance (4,66 km)[13].

    Le canal d’OrlĂ©ans court sur 78,65 kilomĂštres entre OrlĂ©ans, oĂč il dĂ©bouche dans la Loire et ChĂąlette-sur-Loing, oĂč il rejoint le canal du Loing et le canal de Briare au niveau du bief de Buges. La commune de Vitry-aux-Loges est traversĂ©e par le bief de Vitry-aux-Loges (1 340 m), le bief de la ChĂȘnetiĂšre (3 200 m) et le bief du GuĂ© Girault (2 300 m). Le canal est en plein essor de 1692 Ă  1793. De 1 500 Ă  2 000 bateaux remontent chaque annĂ©e la Loire depuis Nantes pour gagner Paris. Mais avec la concurrence du rail, le trafic diminue puis disparaĂźt complĂštement au dĂ©but du 20e siĂšcle. Le canal est dĂ©classĂ© en 1954 des voies navigables et entre dans le domaine privĂ© de l’État[14]. Des promenades dans un bateau pouvant accueillir une centaine de places sont aujourd'hui proposĂ©es entre le port d'attache de Pont-aux-Moines et Combleux en aval[15].

    Deux étangs complÚtent le réseau hydrographique : les étangs de Jarnonce (environ 3,74 ha[16]) et de Morches, tous deux constituant une ZNIEFF[17].

    Zones Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptĂ©e des habitats tout en tenant compte des exigences Ă©conomiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularitĂ©s rĂ©gionales et locales de chaque État Membre. les activitĂ©s humaines ne sont pas interdites, dĂšs lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espĂšces concernĂ©s[18] - [19].

    Les sites Natura 2000 présents sur le territoire communal de Vitry-aux-Loges sont les suivants[INPN 1] :

    NumĂ©ro Type Nom ArrĂȘtĂ© de classement Localisation
    FR2410018ZPS (directive "Oiseaux")ForĂȘt d’OrlĂ©ans[20]Dans les parties nord et sud-est de la commune[21].
    FR2400524SIC (directive "Habitats, faune, flore")ForĂȘt d’OrlĂ©ans et pĂ©riphĂ©rie[22] Un noyau est localisĂ© dans la partie nord-ouest de la commune[21].

    Le site de la « forĂȘt d'OrlĂ©ans » s'Ă©tend du nord-est de l'agglomĂ©ration orlĂ©anaise jusqu'aux portes de Gien, suivant un arc de cercle d'une soixantaine de kilomĂštres de long et d'une largeur variant de 2 Ă  15 km environ. Cet ensemble forestier quasi continu est majoritairement domanial. La forĂȘt domaniale est constituĂ©e de trois massifs distincts, de l'ouest vers l'est, les massifs d'OrlĂ©ans, Ingrannes et Lorris, en pĂ©riphĂ©rie desquels se trouvent d'autres parcelles forestiĂšres. La surface globale des trois massifs domaniaux est de 34 500 hectares. D'une surface totale de 32 177 ha, le site est constituĂ© de deux grandes entitĂ©s couvrant la presque intĂ©gralitĂ© des massifs forestiers domaniaux d'Ingrannes et de Lorris. Ces deux grandes entitĂ©s englobent Ă©galement d'autres parcelles forestiĂšres, ainsi que des Ă©tangs, en pĂ©riphĂ©rie, de mĂȘme que la grande « clairiĂšre » de Sully-la-Chapelle, Ingrannes et SeichebriĂšres incluse dans le massif d'Ingrannes. Ce site prĂ©sente un grand intĂ©rĂȘt ornithologique notamment avec la nidification du balbuzard pĂȘcheur, de l'aigle bottĂ©, du circaĂšte Jean-le-Blanc, de la bondrĂ©e apivore, du busard Saint-Martin, de l'engoulevent d'Europe, des pics noir, mar et cendrĂ©, de l'alouette lulu et de la fauvette pitchou. Les Ă©tangs constituent par ailleurs des sites d'Ă©tape migratoire importants pour diffĂ©rentes espĂšces[INPN 2].

    Le site de la « forĂȘt d'OrlĂ©ans et pĂ©riphĂ©rie » d'une surface totale de 2 226,40 ha, est morcelĂ© en 38 entitĂ©s. Celles-ci, de tailles variables (de 0,9 Ă  347 ha), sont dissĂ©minĂ©es sur les 3 massifs et leurs pĂ©riphĂ©ries. Au cours de la rĂ©alisation du document d'objectifs, Ă  la suite des inventaires de terrain, l'absence d'habitat ou habitat d'espĂšce d'intĂ©rĂȘt communautaire dans certaines entitĂ©s a conduit Ă  la proposition de leur suppression (13 entitĂ©s concernĂ©es, pour une surface totale de 207,90 ha). L'intĂ©rĂȘt du site rĂ©side dans la qualitĂ© des zones humides (Ă©tangs, tourbiĂšres, marais, mares), la grande richesse floristique, avec un intĂ©rĂȘt Ă©levĂ© pour les bryophytes, les lichens et les champignons. 17 habitats naturels d’intĂ©rĂȘt communautaire sont rĂ©pertoriĂ©s sur le site qui prĂ©sente aussi un intĂ©rĂȘt faunistique, notamment l’avifaune, les chiroptĂšres, les amphibiens et les insectes. Ce site prĂ©sente une faible vulnĂ©rabilitĂ© dans les conditions actuelles de gestion ; il s’agit en effet de parcelles de forĂȘt domaniale dont la gestion actuelle n’induit pas de contraintes particuliĂšres pour les espĂšces citĂ©es. Certaines comme le balbuzard pĂȘcheur font l’objet d’une surveillance. D’autres espĂšces justifieraient un suivi, comme le sonneur Ă  ventre jaune, l’aigle bottĂ©, la pie-griĂšche Ă©corcheur[INPN 3].

    Zones nationales d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Le territoire communal de Vitry-aux-Loges comprend quatre ZNIEFF[INPN 4].

    DĂ©signation Type Superficie Description
    « Étang de Morche et mares de Jarnonce » type 1[Note 2] 49,69 hectares La zone se situe dans l'extrĂ©mitĂ© Sud du massif d'Ingrannes, entre les parcelles 700 et 738. Elle est distante de 3,5 km environ du bourg de Vitry-aux-Loges[23]. Son altitude est de 118 m[INPN 5]. Il s'agit d'un Ă©tang de la forĂȘt domaniale d'OrlĂ©ans, installĂ© en contexte acide et entourĂ© de chĂȘnaies acidiphiles. Le substrat est plutĂŽt vaseux, avec cependant quelques taches sableuses. La diversitĂ© des substrats permet le dĂ©veloppement de communautĂ©s amphibies variĂ©es. Six espĂšces dĂ©terminantes, dont une protĂ©gĂ©e, ont Ă©tĂ© observĂ©es sur le site[INPN 6].
    « Massif forestier d'OrlĂ©ans » type 2[Note 3] 36 086 hectares La zone s'Ă©tend sur 37 communes, dont Vitry-aux-Loges, et se superpose pour la commune Ă  la zone Natura 2000 de mĂȘme nom[DREAL 1]. Son altitude varie entre 126 et 174 m[INPN 7]. La forĂȘt d'OrlĂ©ans repose pour l'essentiel sur des terrains de nature comparable Ă  celle des terrains de la Sologne (Burdigalien) Ă©pandus sur le coteau de Beauce. Les formations vĂ©gĂ©tales sont donc plutĂŽt acidoclines Ă  acidiphiles avec des secteurs secs et d'autres trĂšs humides. L'intĂ©rĂȘt dĂ©passe les contours complexes du massif domanial et s'Ă©tend Ă©galement aux lisiĂšres et enclaves privĂ©es qui le prolongent[INPN 8].
    « Prairies humides de la ChĂšnetiĂšre » type 1 1,14 hectare Cette zone comprend deux prairies situĂ©es de part et d'autre de la route dĂ©partementale 9, s'inscrivant dans l'ample vallon de l'Oussance, entre Fay-aux-Loges et Vitry aux Loges[DREAL 2]. Son altitude varie entre 110 et 115 m[INPN 9]. Ces prairies mĂ©sohygrophiles abritent des populations assez importantes d'orchidĂ©es protĂ©gĂ©es. Sont particuliĂšrement bien reprĂ©sentĂ©es l'orchis grenouille (Coeloglossum viride), l'orchis de mai (Dactylorhiza fistulosa) et l'orchis Ă  fleurs lĂąches (Orchis laxiflora)[INPN 10].
    « Prairies humides du Guidon » type 1 11,01 hectares Cette zone est localisĂ©e au sud-est du bourg de Vitry-aux-Loges[DREAL 3]. Son altitude varie entre 122 et 125 m[INPN 11]. Le site abrite un ensemble de prairies de fauche oligotrophes acides dont le degrĂ© d'humiditĂ© varie de mĂ©sophile Ă  hygrophile selon la topographie. Ces prairies abritent notamment des populations d'orchis Ă  fleurs lĂąches (Orchis laxiflora) et d'Orchis grenouille (Dactylorhiza viridis) (espĂšces protĂ©gĂ©es en rĂ©gion Centre-Val de Loire), trĂšs rare pour cette derniĂšre dans le Loiret[INPN 12].

    Histoire

    Vitry-aux-Loges, par sa position dans la forĂȘt d'OrlĂ©ans, a constituĂ© un lieu de rĂ©sidence royale pour la chasse dĂšs l'an mille. En effet, la forĂȘt d'OrlĂ©ans constitue une forĂȘt royale dans laquelle le fils de Charlemagne, Louis le DĂ©bonnaire fut le premier roi Ă  pratiquer la chasse. AprĂšs la destruction des logis royaux lors des invasions normandes, un chĂąteau fĂ©odal est alors construit[24].

    Jules Quicherat le présente de la maniÚre suivante:

    « C'Ă©tait une enceinte palissadĂ©e, murĂ©e peut ĂȘtre, qui renfermait plusieurs maisons de pierre dominĂ©es par une grosse tour carrĂ©e
 LĂ  pouvaient ĂȘtre convoquĂ©s et logĂ©s les barons du royaume pour les occasions oĂč le roi, mĂȘlant ses affaires au plaisir, voulait prĂ©sider en ce lieu les assises de sa cour. »[24]

    Henri Ier, roi de France de 1031 Ă  1060, est mort le au chĂąteau de Vitry-aux-Loges.

    La présence de ce chùteau royal a provoqué l'installation de seigneurs recherchant la protection du roi et aussi dans l'espoir de s'en attirer ses bonnes faveurs[25]. On trouve ainsi trois habitations seigneuriales défensives : la Motte, Le Plessis et Vaux.

    Durant le haut Moyen Âge, Vitry-sur-Loges constitue le siĂšge de plusieurs juridictions: une ChĂątellenie (mars 1268), une PrĂ©vĂŽtĂ© (fin XIIĂšme) et un Baillage (vers 1184). Les magistrats rĂ©sidaient dans ces domaines seigneuriaux[25].

    Le , Jean-Marc Rouillan, Nathalie MĂ©nigon, JoĂ«lle Aubron (1959-2006), et Georges Cipriani, membres de l'organisation terroriste Action directe, ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s dans la ferme de la ChĂȘnetiĂšre.

    Toponymie

    Du bas latin Victoriacus. Gentilice Victorius, formé sur le surnom Victor = le vainqueur, et suffixe acus. Victoriacum, avec un o bref qui disparaßt, aboutit réguliÚrement à Victri, Vitri, Vitré ou Vitray.

    Aurelianenses sensim dehinc visitat agros, Victriacum villam jam Pius ingreditur, 818 (Ermoldus Nigellus, De rebus gestis Ludovici Pii, Historiens de France, t. VI, p. 43, vers 275-276) ; Vitriacus, XIe siĂšcle (De Ministerio Arnulfi, PouillĂ© de Sens, p. 323) ; Actum Vitriaci, 1128, 1139 (Archives DĂ©partementales du Loiret-H, abbaye de la Cour-Dieu) ; De Vitriaco in Legio, 1190 (Actes de Philippe Auguste, t. 1, p. 380) ; Vitriacum in Logiis, (Mercure de France, , Lettre de saint Louis) ; Vitri, 1299 (Archives DĂ©partementales du Loiret-E, seigneurie de ChĂąlette) ; Datum apud Vitriacum in Logio, (Archives Nationales-JJ 58, fo 2, no 23) ; Vitry, (Archives Nationales-JJ 84, no 761, fo 378 vo) ; Vitry au Loge, (Archives Nationales-JJ 132, no 12, fo 6) ; Vitry, (Archives Nationales-JJ 166, no 372, fo 243 vo) ; Vitry aux Loges, (Archives Nationales-JJ 176, no 242, fo 191) ; Vitry, 1740 (BibliothĂšque Municipale d’OrlĂ©ans, Ms 995, fo 267) ; Vitry aux Loges, XVIIIe siĂšcle (Carte de Cassini).

    Selon certains[26] : Loges = nom primitif de la forĂȘt d'OrlĂ©ans. ClairiĂšre de dĂ©frichement dans la forĂȘt de d’OrlĂ©ans.

    Le toponyme « Loges » remonte au Moyen Âge, Ă©poque des grands travaux de dĂ©forestation (surtout entre le XIe et XIIIe siĂšcles). Dans la France mĂ©diĂ©vale, on appelait « loge » une hutte ou une cabane couverte de feuillages qui constituait une habitation temporaire pour des bĂ»cherons, des dĂ©fricheurs de forĂȘts. Ce pouvait ĂȘtre aussi un abri pour des ouvriers employĂ©s Ă  la construction d’un chĂąteau. On dĂ©signait aussi sous ce terme de petits Ă©difices prĂ©caires construits par les cultivateurs pour abriter certaines rĂ©coltes ou du matĂ©riel agricole. Le terme dĂ©rive du francique laubja (=cabane), la racine se trouve dans le mot d’allemand moderne Laube (=tonnelle). Dans l'OrlĂ©anais on appelle Ă©galement parfois loge une forĂȘt non continue oĂč certains bois forment des massifs (en entend parler parfois de forĂȘt des loges), mais ce terme vient du francique leadiga (=[forĂȘt] publique, n’appartenant pas au seigneur)[27].

    Entre le XIe et XIIIe siĂšcles, les seigneurs poussĂšrent en effet les paysans Ă  dĂ©fricher forĂȘts et terres incultes afin d’augmenter la production agricole. Les champs gagnĂ©s sur la forĂȘt, pleins d’humus, et fertilisĂ©s par les cendres des arbres abattus et brĂ»lĂ©s, avaient des rendements plus importants que les autres[27].

    La loge ou cul-de-loup est en fait le nom donné à l'habitat précaire des bûcherons qui vivaient sur leur lieu de travail.

    On fĂȘte d'ailleurs cet hĂ©ritage durant la foire des loges, oĂč une loge est reconstituĂ©e afin que chaque Vitriote puisse se replonger dans l'histoire du village.

    HĂ©raldique

    Blason de Vitry-aux-Loges

    Les armes de Vitry-aux-Loges se blasonnent ainsi :

    D'or Ă  la loge forestiĂšre de gueules soutenue de deux branches de chĂȘne de sinople, les pointes passĂ©es en sautoir[28].

    Urbanisme

    Typologie

    Vitry-aux-Loges est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [29] - [30] - [31].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'OrlĂ©ans, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[32] - [33].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (55,9 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (55,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (54,2 %), prairies (22,9 %), terres arables (12,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5,3 %), zones urbanisĂ©es (3,4 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (1,7 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (0,3 %)[34].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    • Carte orthophotographique de la commune en 2016.
      Carte orthophotographique de la commune en 2016.

    Plan local d'urbanisme

    La commune prescrit l'Ă©laboration d'un plan d'occupation des sols en . Le document est approuvĂ© en novembre 1988 puis rĂ©visĂ© en [35]. La loi relative Ă  la solidaritĂ© et au renouvellement urbains du , dite loi SRU, complĂ©tĂ©e par la loi urbanisme et habitat du , marque une Ă©volution de la planification urbaine en crĂ©ant notamment les plans locaux d’urbanisme (PLU), vecteurs de projets de territoire, appelĂ©s Ă  se substituer progressivement aux plans d’occupation des sols. Le PLU contient deux Ă©lĂ©ments nouveaux par rapport au POS : le plan d'amĂ©nagement et de dĂ©veloppement durable (PADD), qui exprime le projet de la ville par des orientations gĂ©nĂ©rales en matiĂšre d'urbanisme, de dĂ©veloppement, d'Ă©quipement et de prĂ©servation de l'environnement et les orientations d'amĂ©nagement et de programmation (OAP) qui correspondent Ă  des zooms qui peuvent porter sur des quartiers ou secteurs Ă  mettre en valeur, rĂ©habiliter, restructurer ou amĂ©nager, ou sur l'amĂ©nagement d'un espace public, etc. Dans ce cadre le conseil municipal prescrit la rĂ©vision du Plan d’occupation des sols et sa transformation en plan local d'urbanisme le [35] - [36].

    Documents d'orientations intercommunaux

    La commune est membre du pays ForĂȘt d'OrlĂ©ans - Val de Loire, qui regroupe 32 communes. En 2012 les Pays ForĂȘt d'OrlĂ©ans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val-sud sont les seuls territoires du dĂ©partement du Loiret ne disposant pas de schĂ©ma de cohĂ©rence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intĂ©rĂȘt de cet outil pour l'avenir des territoires, les Ă©lus de ces pays dĂ©cident d'engager une dĂ©marche commune d'Ă©laboration de SCoT. Le comitĂ© syndical du Pays ForĂȘt d'OrlĂ©ans - Val de Loire dĂ©cide de prendre le la compĂ©tence « Ă©laboration, gestion et suivi du SchĂ©ma de CohĂ©rence Territoriale » et, aprĂšs avis favorable conforme des diffĂ©rentes communes membres (le pour Vitry-aux-Loges), le prĂ©fet approuve la modification des statuts en ce sens le [37]. Les trois SCoT sont lancĂ©s officiellement et simultanĂ©ment Ă  La FertĂ©-Saint-Aubin le [38], l'assistance Ă  maĂźtrise d'ouvrage Ă©tant confiĂ©e Ă  un seul bureau d'Ă©tudes[39]. AprĂšs Ă©tude et concertation de 2014 Ă  2017, le document doit ĂȘtre approuvĂ© en 2018[40].

    Voies de communication et transports

    RĂ©seau routier principal de la commune de Vitry-aux-Loges (avec indication du trafic routier 2014).

    Infrastructures routiĂšres

    La commune est traversĂ©e par quatre routes dĂ©partementales : la RD 9 (1 663 vĂ©hicules/jour), qui relie Fay-aux-Loges Ă  Auxy[41], la RD 10 (2 673 vĂ©hicules/jour), qui relie le centre-bourg Ă  ChĂąteauneuf-sur-Loire[41], la RD 137 (594 vĂ©hicules/jour), qui le relie Ă  Nibelle[41], et la RD 143 (254 vĂ©hicules/jour) qui le relie le Sully-la-Chapelle.

    Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.

    Transports en commun

    En 2016, la commune est desservie par la ligne no 17 du rĂ©seau Ulys, le rĂ©seau interurbain de transport par autocar du Conseil dĂ©partemental du Loiret[42]. Cette ligne, qui relie Beaune-la-Rolande Ă  OrlĂ©ans, propose un nombre de dessertes variable en fonction des jours ouvrables de la semaine[43]. Des correspondances SNCF sont assurĂ©es dans la gare d'OrlĂ©ans. À compter du , la compĂ©tence des services de transports routiers interurbains, rĂ©guliers et Ă  la demande est transfĂ©rĂ©e des dĂ©partements aux rĂ©gions, et donc localement du dĂ©partement du Loiret Ă  la rĂ©gion Centre-Val de Loire, consĂ©cutivement Ă  la loi NOTRe du [44].

    Risques majeurs

    La commune de Vitry-aux-Loges est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicitĂ© trĂšs faible). Elle est Ă©galement exposĂ©e Ă  un risque technologique : le risque de transport de matiĂšres dangereuses[45]. Entre 1989 et 2019, onze arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels ayant portĂ© reconnaissance de catastrophe naturelle ont Ă©tĂ© pris pour le territoire de la commune : six pour des inondations et coulĂ©es de boues et cinq pour des mouvements de terrains[46].

    Risques naturels

    Le territoire de la commune peut ĂȘtre concernĂ© par un risque d'effondrement de cavitĂ©s souterraines non connues. Une cartographie dĂ©partementale de l'inventaire des cavitĂ©s souterraines et des dĂ©sordres de surface a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Il a Ă©tĂ© recensĂ© sur la commune plusieurs effondrements de cavitĂ©s[47].

    Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomÚne de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[48]. Ce phénomÚne peut provoquer des dégùts trÚs importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particuliÚrement affecté le Loiret aprÚs la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est exposée à un aléa « fort » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM)[49].

    Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicitĂ© croissante [50]. La commune, Ă  l’instar de l’ensemble du dĂ©partement, est concernĂ©e par un risque trĂšs faible[46].

    Risques technologiques

    La commune est exposée au risque de transport de matiÚres dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'itinéraires routiers structurants supportant un fort trafic (la route départementale D2060)[45] - [51].

    Politique et administration

    Bloc communal : commune et intercommunalités

    La paroisse de Vitry aux Loges acquiert le statut de municipalitĂ© avec le dĂ©cret du de l'AssemblĂ©e Nationale[52] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[53]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un rĂ©gime juridique uniforme soit dĂ©fini pour toutes les communes de France, point de dĂ©part de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[54].

    Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[55].

    La commune est membre de la Communauté de communes des Loges depuis sa création le [56].

    Circonscriptions de rattachement

    Sous l'Ancien RĂ©gime, Ă  la veille des États gĂ©nĂ©raux de 1789, la paroisse de Vitry aux Loges Ă©tait rattachĂ©e sur le plan ecclĂ©siastique Ă  l'ancien diocĂšse d'OrlĂ©ans, sur le plan judiciaire au bailliage d'OrlĂ©ans , sur le plan militaire au gouvernement d'OrlĂ©ans et sur le plan administratif Ă  la gĂ©nĂ©ralitĂ© d'OrlĂ©ans, Ă©lection d'OrlĂ©ans et au grenier Ă  sel de ChĂąteauneuf[57].

    La loi du divise le pays en 83 dĂ©partements dĂ©coupĂ©s chacun en six Ă  neuf districts eux-mĂȘmes dĂ©coupĂ©s en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les dĂ©partements, sont le siĂšge d’une administration d’État et constituent Ă  ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Vitry aux Loges est alors incluse dans le canton de Vitry-aux-Loges, le district de Boiscommun et le dĂ©partement du Loiret[58].

    La recherche d’un Ă©quilibre entre la volontĂ© d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exĂ©cution et le contrĂŽle des lois d’une part, et la volontĂ© d’accorder une certaine autonomie aux collectivitĂ©s de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 Ă  1838[59]. Les dĂ©coupages territoriaux Ă©voluent ensuite au grĂ© des rĂ©formes visant Ă  dĂ©centraliser ou recentraliser l'action de l'État. La rĂ©gionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit Ă  la crĂ©ation de rĂ©gions[60]. L'acte I de la dĂ©centralisation de 1982-1983 constitue une Ă©tape importante en donnant l'autonomie aux collectivitĂ©s territoriales, rĂ©gions, dĂ©partements et communes[61]. L'acte II intervient en 2003-2006[62], puis l'acte III en 2012-2015.

    Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Vitry-aux-Loges aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

    Circonscription Nom PĂ©riode Type Évolution du dĂ©coupage territorial
    DistrictBoiscommun1790-1795AdministrativeLa commune est rattachée au district de Boiscommun de 1790 à 1795[55] - [58]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquiÚrent dÚs lors plus d'importance[63].
    CantonVitry aux Loges1790-1801Administrative et Ă©lectoraleLe , la municipalitĂ© de Vitry aux Loges est rattachĂ©e au canton de Vitry aux Loges[64] - [55]. Les cantons sont supprimĂ©s, en tant que dĂ©coupage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rĂŽle Ă©lectoral[63]. Ils permettent l’élection des Ă©lecteurs du second degrĂ© chargĂ©s de dĂ©signer les dĂ©putĂ©s[65]. Les cantons acquiĂšrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
    ChĂąteauneuf1801-2015Sous le Consulat, un redĂ©coupage territorial visant Ă  rĂ©duire le nombre de justices de paix ramĂšne le nombre de cantons dans le Loiret de 59 Ă  31[66]. Vitry aux Loges est alors rattachĂ©e par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X () au canton de ChĂąteauneuf, sous le nom de Vitry-aux-Loges[67] - [55].
    ChĂąteauneuf-sur-Loire2015-ÉlectoraleLa loi du [68] et ses dĂ©crets d'application publiĂ©s en fĂ©vrier et [69] introduisent un nouveau dĂ©coupage territorial pour les Ă©lections dĂ©partementales. La commune est alors rattachĂ©e au nouveau canton de ChĂąteauneuf-sur-Loire[69]. Depuis cette rĂ©forme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compĂ©tence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau dĂ©coupage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est dĂ©sormais uniquement une circonscription Ă©lectorale dĂ©diĂ©e Ă  l'Ă©lection d'un binĂŽme de conseillers dĂ©partementaux siĂ©geant au conseil dĂ©partemental[70].
    ArrondissementOrléans1801-AdministrativeVitry-aux-Loges est rattachée à l'arrondissement d'Orléans depuis sa création en 1801[55] - [67].
    Circonscription lĂ©gislative6e circonscription2010-ÉlectoraleLors du dĂ©coupage lĂ©gislatif de 1986, le nombre de circonscriptions lĂ©gislatives passe dans le Loiret de 4 Ă  5. Un nouveau redĂ©coupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siĂšge de dĂ©putĂ© « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par dĂ©partement varie dĂ©sormais de 1 Ă  21[71] - [72]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq Ă  six[73]. Vitry-aux-Loges, initialement rattachĂ©e Ă  la troisiĂšme circonscription, est, aprĂšs 2010, rattachĂ©e Ă  la sixiĂšme circonscription[74].

    Collectivités de rattachement

    La commune de Vitry-aux-Loges est rattachĂ©e au dĂ©partement du Loiret et Ă  la rĂ©gion Centre-Val de Loire[75], Ă  la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivitĂ©s territoriales.

    Conseil municipal et maire

    Depuis les Ă©lections municipales de 2014, le conseil municipal de Vitry-aux-Loges, commune de plus de 1 000 habitants, est Ă©lu au scrutin proportionnel de liste Ă  deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[76], pour un mandat de six ans renouvelable[77]. Il est composĂ© de 19 membres [78]. L'exĂ©cutif communal est constituĂ© par le maire, Ă©lu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-Ă -dire pour la durĂ©e du mandat du conseil. Jean-Claude Naizondard est maire depuis 2001.

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    an II an IV Joseph Lebert
    1852 1861 Théobald de Beauregard
    1862 1874 Théobald de Beauregard
    Les données manquantes sont à compléter.
    1881 1900 Auguste Soret
    Les données manquantes sont à compléter.
    1918 1943 Octave Dupont
    Les données manquantes sont à compléter.
    1965 1989 Henri Deschamps
    1989 1995 André Cheron
    1995 2001 André Brun
    2001 2020 Jean-Claude Naizondard DVD Navigant Air France
    2020 En cours Arnaud de Beauregard

    Équipements et services

    Gestion des déchets

    En 2016, la commune est membre du SICTOM de la rĂ©gion de ChĂąteauneuf-sur-Loire, crĂ©Ă© en 1976. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles[Note 6], des emballages mĂ©nagers recyclables et des encombrants en porte Ă  porte et du verre en points d’apport volontaire [79]. Un rĂ©seau de dix dĂ©chĂšteries, dont une est situĂ©e sur le territoire communal, accueille les encombrants et autres dĂ©chets spĂ©cifiques (dĂ©chets verts, dĂ©chets dangereux, gravats, ferraille, cartons
)[80].L'Ă©limination et la valorisation Ă©nergĂ©tique des dĂ©chets mĂ©nagers et de ceux issus de la collecte sĂ©lective sont effectuĂ©es par le SYCTOM de Gien-ChĂąteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de dĂ©chets mĂ©nagers et un centre de stockage de dĂ©chets ultimes (CSDU) de classe II Ă  Saint-Aignan-des-GuĂ©s ainsi qu'une usine d’incinĂ©ration des ordures mĂ©nagĂšres Ă  Gien-Arrabloy[79].

    Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes des Loges en application de la loi NOTRe du [81].

    Production et distribution d'eau

    Le service public d’eau potable est une compĂ©tence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 dĂ©cembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[82]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurĂ©es par la commune elle-mĂȘme[83]. La loi NOTRe du 7 aoĂ»t 2015 prĂ©voit que le transfert des compĂ©tences « eau et assainissement » vers les communautĂ©s de communes sera obligatoire Ă  compter du . Le transfert d’une compĂ©tence entraĂźne de facto la mise Ă  disposition gratuite de plein droit des biens, Ă©quipements et services publics utilisĂ©s, Ă  la date du transfert, pour l'exercice de ces compĂ©tences et la substitution de la communautĂ© dans les droits et obligations des communes[84] - [85].

    Assainissement

    La compĂ©tence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usĂ©es, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrĂŽle des raccordements aux rĂ©seaux publics de collecte[86], est assurĂ©e par la commune elle-mĂȘme[87]. La commune est raccordĂ©e Ă  une station d'Ă©puration situĂ©e sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacitĂ© nominale de traitement est de 1 883 EH, soit 460 m3/jour. Cet Ă©quipement utilise un procĂ©dĂ© d'Ă©puration biologique dit « Ă  boues activĂ©es ». Son exploitation est assurĂ©e par Vitry-aux-Loges[88] - [89].

    L’assainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[90]. En 2016, la communautĂ© de communes des Loges assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[91] - [92].

    Prix de l'eau

    Le « prix de l’eau » doit permettre de financer l’ensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine, etc.) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, Ă©lectricitĂ©, produits de traitement, renouvellement du matĂ©riel, analyses, Ă©limination des dĂ©chets, etc.)[93]. L'observatoire national des services d'eau et d'assainissement publie la description actualisĂ©e des services publics d'eau potable et d'assainissement, qu’il s’agisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance[94]. Le prix au m3 est calculĂ© pour une consommation annuelle de 120 m3 (rĂ©fĂ©rence INSEE)[95].

    DomaineCommune201020112012201320142015
    Eau potableVitry-aux-Loges1,22[96]1,20[97]1,25[98]1,32[99]1,32[100]1,36[101]
    Loiret1,76[102]1,7[103]1,66[104]1,69[105]
    France1,93[102]1,96[103]2[104]2,03[105]
    AssainissementVitry-aux-Loges1,67[96]1,68[97]1,68[98]1,71[99]1,71[100]1,75[101]
    Loiret2,07[102]2,19[103]2,25[104]2,38[105]
    France1,73[102]1,82[103]1,85[104]1,89[105]

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[106]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[107].

    En 2020, la commune comptait 2 269 habitants[Note 7], en augmentation de 13,73 % par rapport Ă  2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0501 1591 0211 0481 1061 2161 2131 2771 287
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3141 3151 4411 4671 5121 5251 5371 5851 514
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4741 4391 3921 3161 3171 2301 1231 2261 168
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 1761 1871 3571 5181 6221 7241 8141 8271 900
    2017 2020 - - - - - - -
    2 1852 269-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[108] puis Insee Ă  partir de 2006[109].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La scierie Barillet exploite la forĂȘt dans le massif d'Ingrannes.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le bief de Vitry-aux-Loges du canal d'OrlĂ©ans.
    • Le chĂąteau de Vaux - XVe siĂšcle - privĂ©.
    • Le chĂąteau du Plessis-Loiret.
    • Église Saint-MĂ©dard (XVe siĂšcle - retable du XVIIe siĂšcle).

    Personnalités liées à la commune

    Vie pratique

    • Des panneaux indiquent des chemins plus forestiers que les routes principales, pour aller notamment Ă  Fay-aux-Loges (« Fay-aux-Loges par la forĂȘt » par la route de Nestin) et Ă  Ingrannes.
    • La ferme Ă©questre du K rouge propose des activitĂ©s touristiques dans la forĂȘt d'OrlĂ©ans.
    • La foire des Loges.
    • HĂŽtel, restaurant sont prĂ©sents dans le village.
    • Deux campings (excentrĂ©s).
    • Pharmacie, infirmerie certains jours, boulangers, mĂ©decin, presse.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[10] - [11]
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e caractĂ©risĂ©e par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus aprÚs extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).

    Inventaire national du patrimoine naturel

    Site de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Centre-Val de Loire

    Autres sources

    1. « Zonage en petites régions agricoles », sur http://agreste.agriculture.gouv.fr/ (consulté le ).
    2. « Fiche communale », sur http://www.insee.fr/ (consulté le ).
    3. « Orthodromie entre "Vitry-aux-Loges" et "Orléans" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    4. « Villes les plus proches de Vitry-aux-Loges », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    5. « Histoire gĂ©ologique du Bassin parisien », sur le site du SystĂšme d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie (consultĂ© le ).
    6. « Carte géologique de Vitry-aux-Loges » sur Géoportail (consulté le 29 mai 2022).
    7. « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune de Vitry-aux-Loges », sur le SystĂšme d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
    8. « Notice associée à la feuille n°364 - Bellegarde-du-Loiret de la carte géologique harmonisée au 1/50 000Úme de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    9. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Vitry-aux-Loges », sur le site de l'Insee (consulté le )
    10. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    11. Agence nationale de la cohĂ©sion des territoires, « RĂ©pertoire gĂ©ographique des communes d'Île-de-France - dĂ©finition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consultĂ© le )
    12. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    13. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du SystÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
    14. Le canal d'Orléans au fil du temps; p. 48-50.
    15. « MardiĂ© - CroisiĂšre sur le canal d’OrlĂ©ans », sur https://www.larep.fr/, (consultĂ© le ).
    16. « Etang de Jarnonce », sur https://www.geocaching.com/ (consulté le ).
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    18. « Deux directives européennes », sur le site du MinistÚre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables (consulté le ).
    19. « Les objectifs de la démarche Natura 2000 », sur le site du MinistÚre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables (consulté le ).
    20. « ArrĂȘtĂ© du 23 dĂ©cembre 2003 portant dĂ©signation du site Natura 2000 ForĂȘt d'OrlĂ©ans (zone de protection spĂ©ciale) », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    21. « Cartographie des zones naturelles protégées sur Vitry-aux-Loges », sur [http:// www.cartelie.application.developpement-durable.gouv.fr/cartelie/ l'application cartographique] du MinistÚre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables (consulté le ).
    22. « ArrĂȘtĂ© du 20 aoĂ»t 2014 portant dĂ©signation du site Natura 2000 forĂȘt d'OrlĂ©ans et pĂ©riphĂ©rie (zone spĂ©ciale de conservation) », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    23. « DĂ©coupage communal de la ZNIEFF 240030687 - Étang de Morche et mares de Jarnonce » (consultĂ© le ).
    24. Jules Quicherat, Notes sur Vitry-aux-Loges de J. Quicherat, sous directeur de l'Ecole des Chartres, extraites des MĂ©moires de la S.A.H.O., , Tome II.
    25. Marcelline Brun, Jacqueline Groussier, Françoise Lemaire, Catherine Thion, Joëlle Vacher, Vitry-Aux-Loges d'un millénaire à l'autre, Chécy, Arts Culture et Traditions, , 171 p. (ISBN 2-9512651-0-7)
    26. Françoise Michaud-Frejaville, « « La forĂȘt des Loges, forĂȘt royale au xiiie siĂšcle » », Bulletin de la sociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique de l'OrlĂ©anais, vol. 10, no 83,‎ , p. 3-9
    27. Jean-Marie Cassagnes et Mariola Korsak, Chécy Le Loiret - origine des noms de villes et villages, Brillac (16), Nouvelles Eds Bordessoules, , 200 p. (ISBN 2913471641), p. 111.
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    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jules Quicherat, « Histoire de Vitry-aux-Loges », dans MĂ©moires de la sociĂ©tĂ© archĂ©ologique de l'OrlĂ©anais, t. II, 1853.
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    • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 1, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)
    • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 2, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)
    • Collectif, Loiret : un dĂ©partement Ă  l'Ă©lĂ©gance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
    • AbbĂ© Patron, DĂ©partement du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, ComĂ©dit, 1991, rĂ©Ă©dition de 1870 (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
    • Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études DĂ©mographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
    • Roland Rabartin, Le Canal d'OrlĂ©ans au fil du temps, Paris, Conseil gĂ©nĂ©ral du Loiret, , 80. (ASIN B000X7TUVU)

    Articles connexes

    Liste des communes du Loiret

    Lien externe

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