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Jean-Marc Rouillan

Jean-Marc Rouillan, nĂ© le Ă  Auch, est un terroriste français d'extrĂȘme gauche.

Jean-Marc Rouillan
Terroriste d'extrĂȘme gauche
Image illustrative de l’article Jean-Marc Rouillan
Jean-Marc Rouillan en 2017.
Information
Naissance
Auch (Gers)
Nationalité Française
Condamnation 1989
1994
Sentence Réclusion criminelle à perpétuité
Actions criminelles Attentats
Assassinats
Attaques à main armée
Affaires Action directe
Victimes Gabriel Chahine (1982)
René Audran (1985)
Georges Besse (1986)
PĂ©riode 1979-1987
Pays France
Arrestation
Complice Nathalie MĂ©nigon
Georges Cipriani
RĂ©gis Schleicher
Joëlle Aubron

Au cours des annĂ©es 1970 et 1980, il a menĂ© des actions terroristes collectives qualifiĂ©es par leurs auteurs de « lutte antifasciste Â» (MIL, GARI, Action directe). Il est aussi connu sous le nom de Jann-Marc Rouillan Ă  partir de 2002. Il a publiĂ© plusieurs livres.

ArrĂȘtĂ© en 1987 avec d'autres membres du groupe Action directe, il est condamnĂ© en 1989 Ă  la rĂ©clusion criminelle Ă  perpĂ©tuitĂ©, assortie d'une pĂ©riode de sĂ»retĂ© de dix-huit ans, pour complicitĂ© d'assassinat[1] de l'ingĂ©nieur gĂ©nĂ©ral de l'armement RenĂ© Audran en 1985 et du PDG de Renault Georges Besse en 1986.

Il bénéficie d'un régime de semi-liberté du au . Ce régime est suspendu puis révoqué pour des propos tenus lors d'une interview à L'Express en 2007[2]. Il bénéficie de nouveau d'un régime de semi-liberté le .

Il est de nouveau condamné pour apologie du terrorisme dans le contexte des attentats du 13 novembre 2015 en France, aprÚs avoir jugé comme « trÚs courageux » les terroristes qui sont passés à l'acte[3].

Biographie

Premiers engagements militants

Dans sa jeunesse, Jean-Marc Rouillan prend part aux activités des comités d'action lycéen (CAL) puis des groupes autonomes libertaires à Toulouse au début des années 1970[4].

Activités militantes et terroristes

Dans la premiĂšre partie des annĂ©es 1970, Jean-Marc Rouillan participe Ă  la crĂ©ation d'organisations de lutte armĂ©e anti-franquiste (Mouvement ibĂ©rique de libĂ©ration, Groupes d'action rĂ©volutionnaire internationalistes)[5]. Lors d’une des attaques Ă  main armĂ©e auxquelles il participe Ă  Barcelone en 1973, le comptable d’une agence bancaire, Milquiades Flores Álvarez, est griĂšvement blessĂ© (il perdra la vue) ; plus tard, dans un piĂšge que la police tend Ă  sa bande, le policier Francisco JesĂșs Anguas est assassinĂ©.

Rouillan est arrĂȘtĂ© en 1974 puis relĂąchĂ© en 1977.

En 1979, il s'organise au sein de la « coordination politico-militaire interne au mouvement autonome » qui donnera Action directe. Jean-Marc Rouillan fait l'objet de recherches de la section contre-terroriste des Renseignements gĂ©nĂ©raux sous la houlette de Jean-Pierre Pochon. Celui-ci retrouve une membre d'Action directe et remonte aisĂ©ment la trace de Rouillan. Il monte un coup avec sa section oĂč il fait croire Ă  Rouillan que le terroriste Ilich RamĂ­rez SĂĄnchez (dit Carlos) veut le rencontrer pour financer son groupe[6]. Les RG organisent la rencontre rue PergolĂšse en 1980 et arrĂȘtent Jean-Marc Rouillan, avec sa compagne Nathalie MĂ©nigon.

LibĂ©rĂ© avec d'autres militants d'Action directe — Nathalie MĂ©nigon reste en prison — lors de l'amnistie accordĂ©e par le prĂ©sident François Mitterrand en 1981, Jean-Marc Rouillan choisit avec une minoritĂ© d'Action directe de s'engager dans un programme radical d'assassinats et d'attentats.

Cette cellule reprend les attentats à partir de 1982 mais aussi les assassinats (Gabriel Chahine le , René Audran le et Georges Besse le , ainsi que deux tentatives contre Guy Brana et le général Henri Blandin).

Il est arrĂȘtĂ© le Ă  Vitry-aux-Loges oĂč il s'Ă©tait rĂ©fugiĂ© en compagnie de Nathalie MĂ©nigon, JoĂ«lle Aubron et Georges Cipriani.

Prison

Jean-Marc Rouillan est condamnĂ© en 1989 puis 1994 Ă  la rĂ©clusion criminelle Ă  perpĂ©tuitĂ©, assortie d'une pĂ©riode de sĂ»retĂ© de dix-huit ans (le rendant potentiellement libĂ©rable Ă  compter du mois de ). ClassĂ© comme DPS (« dĂ©tenu particuliĂšrement surveillĂ© »), il est soumis Ă  un rĂ©gime d'exception. Il passe sept ans et six mois Ă  l'isolement total. Un comitĂ© de soutien aux membres d'Action directe emprisonnĂ©s, impulsĂ© notamment par Hellyette Bess, dĂ©fend l'amĂ©lioration de ses conditions d'incarcĂ©ration et tente de mobiliser les mĂ©dias[7].

DĂšs 1989, le Syndicat de la magistrature qualifie ces conditions d'incarcĂ©ration de « traitement inhumain Â»[8].

En 2004, il porte plainte contre les ERIS qui sont intervenues au centre pĂ©nitentiaire de Moulins-Yzeure pour violence et contre la maison d'arrĂȘt de Fleury-MĂ©rogis pour contester son placement en isolement Ă  la suite d'une dĂ©nonciation qu'il estime « fallacieuse Â»[9].

MalgrĂ© son emprisonnement, Jean-Marc Rouillan continue une certaine activitĂ© : soutien Ă  ses camarades d'Action directe, grĂšve de la faim[10], Ă©criture
 Il Ă©crit en outre rĂ©guliĂšrement dans le mensuel CQFD, notamment des « Chroniques carcĂ©rales » tĂ©moignant des conditions de vie dans les prisons françaises.

Libération conditionnelle

Jean-Marc Rouillan bĂ©nĂ©ficie, Ă  partir du 17 dĂ©cembre 2007, d'un rĂ©gime de semi-libertĂ© qui lui permet de travailler chez son Ă©diteur, les Éditions Agone, Ă  Marseille, malgrĂ© l'obligation de rejoindre un centre de semi-libertĂ© la nuit et les week-ends[11].

MalgrĂ© ses annĂ©es de dĂ©tention, Jean-Marc Rouillan reste « convaincu que la lutte armĂ©e est nĂ©cessaire Ă  un moment du processus rĂ©volutionnaire »[12], tout en prĂ©cisant qu'elle doit ĂȘtre menĂ©e « dans des conditions historiquement dĂ©terminĂ©es »[13].

AprĂšs un entretien accordĂ© le Ă  L'Express dans lequel on lui demande « Regrettez-vous les actes d'Action directe, notamment cet assassinat ? Â», il rĂ©pond : « Je n'ai pas le droit de m'exprimer lĂ -dessus
 Mais le fait que je ne m'exprime pas est une rĂ©ponse. Car il est Ă©vident que, si je crachais sur tout ce qu'on avait fait, je pourrais m'exprimer. Par cette obligation de silence, on empĂȘche aussi notre expĂ©rience de tirer son vrai bilan critique[2] » et de la plainte du parquet de Paris[14], le juge d'application des peines rend, le , une « ordonnance suspendant la mesure de semi-libertĂ© de Jean-Marc Rouillan[15] », « pour Ă©viter tout contact avec la presse » et des « troubles Ă  l'ordre public ». En effet, dans le cas d'une condamnation Ă  la rĂ©clusion criminelle Ă  perpĂ©tuitĂ©, les annĂ©es incompressibles ne sont qu'un minimum Ă  l'issue duquel le tribunal d'application des peines peut accorder une libĂ©ration conditionnelle au dĂ©tenu. Celle-ci peut toutefois ĂȘtre rĂ©voquĂ©e si le condamnĂ© n'a pas respectĂ© ses obligations[16].

Le 16 octobre, le tribunal d'application des peines (juridiction spéciale anti-terroriste) réuni à la prison des Baumettes confirme la révocation[17], estimant que les propos constituent une « apologie de la lutte armée ». Un pourvoi en cassation contre ce jugement est formulé[18]. Olivier Besancenot apporte son soutien à Jean-Marc Rouillan en réclamant sa remise en liberté[19], tout en soulignant qu'il appartient « à un courant politique qui désapprouvait et décriait les méthodes d'Action directe à l'époque »[20].

En , Jean-Marc Rouillan est hospitalisĂ©[21]. En avril 2009, il demande de nouveau l'obtention d'un rĂ©gime de semi-libertĂ©[22]. Atteint de la trĂšs rare maladie de Chester-Erdheim, il demande une suspension de peine comme la loi le prĂ©voit en pareil cas[18]. DĂ©but , il porte plainte contre X pour « non-assistance Ă  personne en danger, estimant ĂȘtre privĂ© de soins pour la maladie rare dont il souffre[23] ».

Le , une nouvelle mesure de semi-liberté lui est accordée par le tribunal d'application des peines, mais le parquet de Paris fait appel de cette décision, ce qui a pour effet de la suspendre. Il revient à la cour d'appel de Paris de se prononcer sur le dossier[24]. Celle-ci lui accorde finalement la semi-liberté, effective au . Ce régime est assorti du port du bracelet électronique[25] - [26]. Il bénéficie d'une liberté conditionnelle à partir du [27] - [28].

Dans une interview accordĂ©e Ă  une radio associative marseillaise en , il Ă©voque, en parlant des attentats du 13 novembre 2015 en France, « le courage avec lequel se sont battus les terroristes du 13 novembre, dans les rues de Paris en sachant qu’il y avait prĂšs de 3 000 flics autour d’eux. » « On peut dire plein de choses sur eux — qu'on est absolument contre les idĂ©es rĂ©actionnaires, que c'Ă©tait idiot de faire ça, mais pas que ce sont des gamins lĂąches » ajoute-t-il[29], tout en se dĂ©clarant « totalement hostile Â» Ă  l’idĂ©ologie « mortifĂšre Â» des jihadistes[30]. À la suite de cette dĂ©claration, la justice française ouvre une enquĂȘte prĂ©liminaire pour apologie du terrorisme[31]. L’Association française des victimes du terrorisme Ă©voque une « bouillie intellectuelle », Jean-Marc Rouillan « se vautre [
] une fois de plus dans la violence »[32]. En , il est condamnĂ© Ă  huit mois de prison pour apologie du terrorisme[33]. En , Jean-Marc Rouillan est condamnĂ©, en appel, Ă  dix-huit mois de prison, dont dix mois assortis d'un sursis avec mise Ă  l'Ă©preuve, soit une peine plus lourde qu'en premiĂšre instance. Par ailleurs, il doit verser 1 000 euros Ă  l’Association française des victimes du terrorisme, partie civile. L'avocat de l'association considĂšre que « la justice mettait ainsi fin Ă  une “starisation” de Jean-Marc Rouillan »[34]. Par arrĂȘt du 23 juin 2022, la Cour europĂ©enne des droits de l'homme constate que cette condamnation viole la libertĂ© d'expression de Jean-Marc Rouillan, parce que non « proportionnĂ©e au but lĂ©gitime poursuivi »[35] - [36]. En consĂ©quence, le 9 mars 2023, la Cour de rĂ©vision et de rĂ©examen annule la condamnation, et renvoie l'affaire devant la cour d'appel de Toulouse[37].

Il participe aux mouvement anti-loi Travail en 2016 et manifeste aux cÎtés des « copains » des Black Blocs[38].

Il apporte son soutien au candidat d'extrĂȘme gauche Ă  l'Ă©lection prĂ©sidentielle française de 2022, Anasse Kazib[39], candidature qu'il qualifie de « candidature de rupture », et dĂ©clare en ĂȘtre trĂšs content. Il signe Ă©galement une tribune de soutien au candidat, le 22 novembre 2021[40]. Dans cette tribune, Rouillan y est prĂ©sentĂ© comme « ancien prisonnier politique, Ă©crivain ».

En mars 2023, il tient une confĂ©rence dans l’universitĂ© de Bordeaux occupĂ©e. Sa prĂ©sence scandalise plusieurs Ă©lus girondins[41].

Publications

  • Je hais les matins, DenoĂ«l, 2001
  • Paul des Ă©pinettes ou la myxomatose panoptique : rĂ©cit, L'Insomniaque, 2002
  • Glucksamschlipszig, le roman du Gluck, L'Esprit frappeur, no 115, 2003 (ISBN 2-84405-195-2)
  • Lettre Ă  Jules, Agone, 2004 (ISBN 2-7489-0019-7)
  • La Part des loups, Agone, 2005 (ISBN 2-7489-0050-2)
  • De mĂ©moire (1), Agone, 2007 (ISBN 978-2-7489-0069-9)
  • Le Capital humain, L'arganier, 2007 (ISBN 2-912728-51-7)
  • Chroniques carcĂ©rales (2003-2007), Agone, 2008 (ISBN 978-2-7489-0089-7)
  • Les ViscĂšres polychromes de la peste brune (avec 21 interventions de Dado), Éditions de La DiffĂ©rence, 2009 (ISBN 978-2729118457)
  • De mĂ©moire (2), Agone, 2009 (ISBN 978-2-7489-0096-5)
  • Paul des Ă©pinettes et moi : Sur la maladie et la mort en prison, Agone, 2010 (ISBN 978-2-7489-0116-0)
  • Infinitif prĂ©sent, Éditions de La DiffĂ©rence, 2010 (ISBN 978-2-7291-1880-8)
  • De mĂ©moire (3), Agone, 2011 (ISBN 978-2-7489-0141-2)
  • Autopsie du dehors, Éditions Al Dante, (ISBN 978-2847618242)
  • Le Tricard, Chronique du dehors d'un interdit de sĂ©jour, Éditions Al Dante, 2013 (ISBN 978-2847617887)
  • Le Rat empoisonnĂ©, Éditions Al Dante, 2014 (ISBN 978-2847617610)
  • Je regrette, Agone, 2016 (ISBN 978-2-7489-0249-5)
  • Dix ans d’Action directe. Un tĂ©moignage, 1977-1987, Agone, 2018 (ISBN 9782748903683)

Notes et références

  1. Jean-Manuel Escarnot, « Un an ferme requis contre Jean-Marc Rouillan », LibĂ©ration.fr,‎ (lire en ligne).
  2. « Jean-Marc Rouillan, l'ancien terroriste d'Action directe, parle et pourrait se voir privé de sa semi-liberté », L'Express, .
  3. « Djihadistes "trÚs courageux" : Jean-Marc Rouillan définitivement condamné », sur Europe 1 (consulté le ).
  4. Jean-Guillaume Lanuque, « Action Directe. Anatomie d’un mĂ©tĂ©ore politique », sur dissidences.net, Dissidences, (consultĂ© le ).
  5. Julien Fragnon (docteur en science politique, UniversitĂ© de Lyon), « Attentats politiques en Europe Â», EncyclopĂ©die de la culture politique contemporaine, sous la direction d'Alain Renaut, 2008, pages 323 et suivantes.
  6. Nicolas Beau, Dans l’Ɠil des RG, Paris, Robert Laffont, 245 p. (ISBN 978-2-221-22081-8 et 2-221-22081-1, OCLC 1125270238, lire en ligne).
  7. « Soutiens directs », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  8. « Statut des dĂ©tenus membres d’Action directe », Le Monde, le 22/07/1989, p. 7.
    « Le Syndicat de la magistrature, qui prĂ©cise ‘‘ne pas admettre ni faire siennes les thĂ©ories prĂŽnĂ©es par AD’’, estime que ‘‘l’isolement rigoureux et prolongĂ© des dĂ©tenus est assimilable Ă  une torture et Ă  un traitement inhumain et dĂ©gradant au regard de la convention europĂ©enne de sauvegarde des libertĂ©s’’. »
  9. « Jean-Marc Rouillan porte plainte », sur L'Obs, (consulté le )
  10. Voir sur apa.online.free.fr.
  11. « Semi-liberté accordée à Jean-Marc Rouillan cofondateur d'Action directe » « Copie archivée » (version du 9 décembre 2007 sur Internet Archive), Agence France-Presse, 6 décembre 2007.
  12. Rouillan : « La lutte armée est nécessaire », Libération, 1er octobre 2008.
  13. « Jean-Marc Rouillan dĂ©fend “la lutte armĂ©e” », Le Nouvel Observateur, 20 fĂ©vrier 2007.
  14. « Ce que risque Jean-Marc Rouillan », L'Express, .
  15. « La semi-liberté de Rouillan suspendue », L'Express, .
  16. Étude de lĂ©gislation comparĂ©e no 152 - novembre 2005 - La libĂ©ration conditionnelle, service des Ă©tudes juridiques du SĂ©nat, novembre 2005.
  17. « Retour à la case prison pour Jean-Marc Rouillan », Le Nouvel Observateur, , page archivée par l'Internet Archive.
  18. « Malade, Jean-Marc Rouillan demande à sortir de prison pour raison médicale », LibéMarseille, 18 juin 2009.
  19. « Besancenot dĂ©nonce la rĂ©incarcĂ©ration de Rouillan », L'Express,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  20. L'ancien terroriste Jean-Marc Rouillan en «contact» avec Olivier Besancenot 20 Minutes, 28 juin 2008
  21. Voir sur lemonde.fr.
  22. « Rouillan demande à nouveau sa semi-liberté », LibéMarseille, 24 avril 2009.
  23. « Rouillan porte plainte pour non-assistance à personne en danger », Libération, 8 décembre 2009.
  24. Voir sur lemonde.fr.
  25. « Semi libertĂ© de Jean-Marc Rouillan Â» sur le site de France Info.
  26. Voir sur libetoulouse.fr.
  27. Lemonde.fr et AFP, « Jean-Marc Rouillan en libertĂ© conditionnelle Ă  Marseille », Le Monde,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  28. Rouillan en liberté conditionnelle, Le Figaro, 18 mai 2012.
  29. « Jean-Marc Rouillan salue le “courage” des terroristes du 13 novembre Â», France-Info, 7 mars 2016.
  30. « France : Peine alourdie en appel pour Jean-Marc Rouillan », sur secoursrouge.org.
  31. AFP « Rouillan dans le viseur de la justice pour avoir qualifiĂ© de "courageux" le commando du 13 novembre Â» Actu orange, 7 mars 2016.
  32. « Jean-Marc Rouillan se dĂ©fend d'avoir “saluĂ© le courage” des terroristes du 13 novembre Â», LibĂ©ration, 8 mars 2016.
  33. Jean-Marc Rouillan, cofondateur d’Action directe, condamnĂ© Ă  huit mois de prison pour apologie du terrorisme, lemonde.fr, 7 septembre 2016
  34. LeMonde.fr avec AFP, « Un ancien membre d’Action directe condamnĂ© en appel pour apologie du terrorisme Â» sur Le Monde, 16 mai 2017.
  35. Vanessa Schneider, « Jean-Marc Rouillan, ancien membre d'Action directe et nouveau gourou de la radicalité », sur Le Monde, (consulté le ).
  36. Vincent Geny, « Présidentielle : Anasse Kazib, soutenu par Jean-Marc Rouillan, ex-membre d'Action directe », sur www.marianne.net, 2021-11-03utc17:54:14+0100 (consulté le )
  37. Anasse Kazib 2022, « Dans une élection au racisme décomplexé, l'absence d'Anasse Kazib s... », sur Mediapart (consulté le )
  38. Marie-HélÚne Hérouart et Jean Cittone, «Inadmissible», «à vomir»... L'intervention de Jean-Marc Rouillan à l'université de Bordeaux choque les politiques, lefigaro.fr, 31 mars 2023

Voir aussi

Bibliographie

  • Martine Herzog-Evans, « Une interview qui coĂ»te cher Ă  un ancien terroriste », Recueil Dalloz, 2009, no 20, p. 1388-1393. [lire en ligne]

Articles connexes

Liens externes

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